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Enquête sociale générale sur la victimisation

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Les premiers résultats de l'Enquête sociale générale (ESG) de 2009 sur la victimisation révèlent que 27 % des Canadiens de 15 ans et plus ont dit avoir été victimes d'un incident criminel au cours des 12 mois précédant la tenue de l'enquête. Cette proportion est demeurée inchangée par rapport à celle notée en 2004, soit l'année où le cycle précédent sur la victimisation a été mené.

Les taux de victimisation liés aux crimes violents, soit l'agression sexuelle, les voies de fait et le vol qualifié, sont demeurés stables entre 2004 et 2009.

Dans l'ensemble, les taux de victimisation relatifs aux crimes contre les ménages sont également demeurés stables entre 2004 et 2009. Toutefois, les vols de véhicules à moteur ou de leurs pièces ont diminué de 23 %, tandis que les introductions par effraction ont augmenté de 21 %.

La majorité des incidents de victimisation autodéclarés étaient de nature non violente. Environ 36 % de ces incidents consistaient en des crimes contre les ménages (soit l'introduction par effraction, le vol de véhicules à moteur ou de leurs pièces, le vandalisme ou le vol de biens du ménage), alors que 34 % avaient trait au vol de biens personnels. Les incidents violents représentaient 30 % des incidents autodéclarés.

Dans l'ensemble, un peu moins du tiers (31 %) des incidents ont été signalés à la police, en baisse par rapport à la proportion de 34 % enregistrée en 2004. Dans le cas des crimes violents, 29 % des incidents ont été signalés à la police, alors qu'environ 36 % des incidents contre les ménages ont été portés à son attention.

Les taux de victimisation avec violence demeurent stables

En 2009, près de 1,6 million de Canadiens, soit 6 % des personnes de 15 ans et plus vivant dans les 10 provinces, ont déclaré avoir été victimes d'un crime violent, c'est-à-dire d'une agression sexuelle, d'un vol qualifié ou de voies de fait, au cours des 12 mois précédant la tenue de l'enquête. Cette proportion était semblable à celle constatée en 2004.

Les voies de fait représentaient la forme la plus courante de crime violent autodéclaré par les victimes, suivies de l'agression sexuelle et du vol qualifié.

Il n'était pas rare que les victimes d'un crime violent aient indiqué avoir fait l'objet de plusieurs incidents violents. Environ 74 % des victimes d'incidents violents ont déclaré un seul incident au cours des 12 mois précédents. Une proportion supplémentaire de 16 % ont dit avoir été victimes de deux incidents violents, alors que 10 % ont déclaré au moins trois incidents de victimisation avec violence.

Les personnes plus jeunes étaient beaucoup plus susceptibles que les personnes plus âgées de déclarer qu'elles avaient été victimes d'un crime violent. Les personnes de 15 à 24 ans étaient près de 15 fois plus susceptibles d'avoir été victimes que les personnes de 65 ans et plus.

Note aux lecteurs

L'article «La victimisation criminelle au Canada, 2009» présente les résultats du cycle sur la victimisation de l'Enquête sociale générale (ESG) mené en 2009. Il comprend des renseignements sur la nature et l'étendue de la victimisation criminelle telle qu'elle a été mentionnée par les Canadiens. De plus, il porte sur les caractéristiques liées à la victimisation criminelle, y compris les facteurs de risque sociodémographiques, les conséquences de la victimisation et les décisions prises par les victimes pour ce qui est de signaler les incidents à la police.

En 2009, l'ESG a permis de recueillir des renseignements auprès de 19 500 répondants âgés de 15 ans et plus vivant dans les 10 provinces. Les données des Territoires du Nord-Ouest, du Yukon et du Nunavut ont également été recueillies et seront publiées à une date ultérieure. Le cycle de l'ESG sur la victimisation, lequel est réalisé tous les cinq ans, sert à recueillir de l'information sur les expériences de victimisation à l'égard de huit types de crimes : l'agression sexuelle, le vol qualifié, les voies de fait, l'introduction par effraction, le vol de véhicules à moteur ou de leurs pièces, le vol de biens du ménage, le vandalisme et le vol de biens personnels.

Chaque année, Statistique Canada diffuse aussi des données déclarées par la police qui proviennent du Programme de déclaration uniforme de la criminalité, lequel vise tous les crimes en vertu du Code criminel. Les données les plus récentes ont été publiées en juillet 2010.

L'une des contributions uniques de l'ESG est qu'elle permet de saisir des renseignements sur les incidents criminels, qu'ils soient signalés ou non à la police.

Facteurs liés à la victimisation avec violence

Les résultats de l'ESG de 2009 révèlent que certains facteurs démographiques peuvent accroître la probabilité d'être victime d'un crime violent.

Le taux de victimisation avec violence autodéclarée était le plus élevé chez les célibataires et le moins élevé chez les personnes mariées. En outre, les personnes vivant en union libre ont affiché un plus fort taux de victimisation avec violence que les personnes mariées.

Les taux de victimisation étaient également plus élevés chez certains groupes. Ainsi, les personnes ayant indiqué une identité autochtone étaient deux fois plus susceptibles que les non-Autochtones de déclarer avoir été victimes d'une infraction violente.

Le taux de victimisation était plus faible chez les immigrants que chez les non-immigrants, et il était plus bas chez les membres de minorités visibles que chez les personnes n'appartenant pas à une minorité visible.

Les taux de signalement à la police sont les plus élevés pour les incidents de victimisation des ménages

Dans le cadre de l'ESG de 2009, on a demandé aux victimes d'indiquer si l'incident a été porté ou non à l'attention de la police.

Pour les huit types de crimes visés par l'ESG de 2009 sur la victimisation, la proportion des incidents signalés à la police par les répondants a diminué, passant de 34 % en 2004 à 31 % en 2009.

Les taux de signalement étaient les plus élevés pour les incidents de victimisation des ménages (36 %). Parmi les crimes contre les ménages, les introductions par effraction (54 %) ont été les plus souvent signalées, suivies des vols de véhicules à moteur ou de leurs pièces (50 %). Moins de 1 vol de biens du ménage sur 4 a été signalé à la police.

Pour ce qui est des crimes violents, 29 % des incidents ont été signalés à la police en 2009, soit pratiquement la même proportion que celle notée en 2004. Parmi les crimes violents, les vols qualifiés (y compris les tentatives de vol qualifié) ont été les plus souvent signalés à la police (43 %), suivis des voies de fait (34 %).

En ce qui concerne les incidents de vol de biens personnels, 28 % ont été portés à l'attention de la police. Encore une fois, cette proportion était similaire à celle enregistrée en 2004.

Les taux de victimisation sont plus élevés dans les provinces de l'Ouest

Les taux de victimisation étaient plus élevés dans l'ouest que dans l'est du Canada. Tant pour les crimes violents que pour les crimes contre les ménages, les taux de victimisation les plus importants ont été constatés dans les provinces de l'Ouest, le Manitoba et la Saskatchewan arrivant en tête.

On observe une répartition est-ouest semblable en ce qui a trait aux régions métropolitaines de recensement à la fois pour les crimes violents et pour les crimes contre les ménages. Regina a enregistré le taux le plus élevé de victimisation avec violence, alors que Toronto a affiché le plus faible taux.

La majorité des Canadiens se disent satisfaits de leur sécurité personnelle

Plus de 9 Canadiens sur 10 (93 %) ont dit être satisfaits ou très satisfaits de leur sécurité personnelle par rapport à la criminalité, soit une proportion semblable à celle observée en 2004 (94 %).

Lorsqu'on a interrogé les Canadiens sur certaines situations, ils ont indiqué qu'ils se sentaient aussi en sécurité en 2009 qu'en 2004. Par exemple, 90 % des Canadiens ont déclaré qu'ils se sentaient en sécurité lorsqu'ils marchaient seuls dans leur quartier pendant la nuit. Environ 83 % des Canadiens ont mentionné qu'ils n'étaient pas du tout inquiets lorsqu'ils étaient seuls à la maison une fois la nuit tombée.

Environ 58 % des Canadiens qui utilisaient les transports en commun ont dit qu'ils n'étaient pas du tout inquiets lorsqu'ils attendaient ou utilisaient ces services une fois la nuit tombée.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 4504.

L'article de Juristat : «La victimisation criminelle au Canada, 2009», vol. 30, no 2 (85-002-X, gratuit), est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Ressource clé. Choisissez Tous les sujets, ensuite Crime et justice, puis Juristat.

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec les Services à la clientèle au 613-951-9023 ou composez sans frais le 1-800-387-2231, Centre canadien de la statistique juridique.