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Produit intérieur brut, revenus et dépenses, premier trimestre de 2016

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Diffusion : 2016-05-31

Le produit intérieur brut (PIB) réel a augmenté de 0,6 % au premier trimestre, après avoir progressé de 0,1 % au quatrième trimestre de 2015.

Graphique 1  Graphique 1: Produit intérieur brut et demande intérieure finale
Produit intérieur brut et demande intérieure finale

Cette croissance du PIB réel au premier trimestre a été principalement attribuable à l'augmentation des exportations, qui se sont accrues de 1,7 % après avoir reculé de 0,4 % au trimestre précédent. Le volume des exportations de biens a augmenté de 1,9 % et celui des exportations de services, de 0,7 %. Les importations ont progressé de 0,3 %.

La demande intérieure finale a augmenté de 0,3 %, après avoir affiché une légère baisse de 0,1 % au trimestre précédent.

L'investissement non résidentiel des entreprises a reculé de 2,5 %, soit une cinquième baisse trimestrielle consécutive, surtout en raison d'investissements plus faibles dans les ouvrages de génie (-4,3 %).

Les investissements dans le logement ont augmenté de 2,7 % au premier trimestre, des hausses ayant été observées dans la construction de logements neufs, les rénovations et le marché de la revente. Les dépenses de consommation finale des ménages se sont accrues de 0,6 %, en raison d'une hausse des dépenses en biens (+1,1 %) et en services (+0,2 %).

Les entreprises ont encore réduit leurs stocks, cette fois de 7,0 milliards de dollars, à la suite d'une baisse de 5,6 milliards de dollars au trimestre précédent. Le ratio des stocks aux ventes a légèrement diminué.

Les dépenses de consommation finale des administrations publiques ont crû de 0,4 % au premier trimestre.

Exprimé en taux annualisé, le PIB réel a augmenté de 2,4 % au premier trimestre. En comparaison, le PIB réel aux États-Unis a progressé de 0,8 %.

Graphique 2  Graphique 2: Contribution à la variation en pourcentage du produit intérieur brut réel au premier trimestre
Contribution à la variation en pourcentage du produit intérieur brut réel au premier trimestre

Augmentation du volume des exportations

Les exportations réelles de biens et de services ont augmenté de 1,7 % au premier trimestre, après avoir diminué de 0,4 % au quatrième trimestre de 2015. Bien que les exportations aient crû en volume, leur valeur nominale a diminué de 0,8 %, surtout en raison d'une diminution des prix dans le secteur de l'énergie. Cela a engendré une baisse des recettes d'exportation, qui s'est traduite, chez les sociétés non financières, par un excédent d'exploitation brut plus faible (-1,3 %).

Les exportations de biens ont progressé de 1,9 %, alors qu'elles avaient diminué de 0,6 % au trimestre précédent. Cette hausse a été en grande partie attribuable aux exportations de véhicules automobiles et de leurs pièces (+7,3 %), qui ont augmenté pour un quatrième trimestre d'affilée. Des augmentations marquées ont également été observées dans les secteurs des produits chimiques de base et des produits chimiques industriels, des produits en plastique et en caoutchouc (+6,1 %) et des produits forestiers et des matériaux de construction et d'emballage (+4,5 %). Ces augmentations ont toutefois été contrebalancées par la baisse des expéditions internationales de minerais métalliques et de minéraux non métalliques, qui ont diminué de 10,0 %.

Les exportations de services ont augmenté de 0,7 %, principalement en raison de la croissance observée dans les exportations de services de voyage, lesquelles ont crû de 3,2 % après trois trimestres de recul.

Graphique 3  Graphique 3: Contribution des exportations à la croissance du produit intérieur brut réel
Contribution des exportations à la croissance du produit intérieur brut réel

Raffermissement des investissements dans le logement

La croissance des investissements des entreprises en bâtiments résidentiels s'est accélérée pour atteindre 2,7 % au premier trimestre, marquant une cinquième augmentation trimestrielle consécutive. L'investissement des entreprises dans la construction de logements neufs a progressé de 2,9 %, après avoir fléchi de 0,7 % au quatrième trimestre de 2015. Les coûts de transfert de propriété (+5,8 %), qui reflètent les transactions sur le marché de la revente, ainsi que les rénovations (+0,6 %), ont augmenté pour un deuxième trimestre consécutif.

Augmentation des dépenses de consommation des ménages

Les dépenses de consommation finale des ménages ont augmenté de 0,6 % au premier trimestre, après avoir progressé de 0,5 % au quatrième trimestre de 2015. Les dépenses en biens ont progressé de 1,1 %, des hausses ayant été enregistrées sur le plan des biens semi-durables (+1,9 %), des biens durables (+1,1 %) et des biens non durables (+0,8 %). Par ailleurs, les dépenses en services ont augmenté de 0,2 %.

Les dépenses en transport ont augmenté de 1,2 %, les dépenses associées à l'exploitation du matériel de transport, telles que les dépenses en essence et en réparations et les autres dépenses associées aux véhicules, ayant progressé de 1,8 %. Les dépenses en vêtements et en chaussures ont augmenté de 2,8 %, tandis que les dépenses en électricité, en gaz naturel, en propane et autres combustibles ont reculé de 1,4 %. Cette baisse est attribuable en partie au temps anormalement doux dans certaines régions du pays.

Les dépenses en services financiers et d'assurance ont affiché une hausse de 0,8 % au premier trimestre.

Les dépenses des Canadiens à l'étranger ont reculé de 4,3 % sous l'influence d'une dépréciation du dollar canadien par rapport au dollar américain.

Nouvelles baisses des investissements des entreprises

L'investissement en ouvrages non résidentiels a diminué de 3,7 %, poursuivant la tendance à la baisse enregistrée au cours des cinq trimestres précédents. Le recul observé au premier trimestre est en grande partie attribuable à la baisse de l'investissement en ouvrages de génie (-4,3 %), qui découle du ralentissement de l'investissement dans le secteur du pétrole et du gaz, lequel a été touché par une baisse des prix du pétrole. L'investissement des entreprises en bâtiments non résidentiels a aussi poursuivi sa baisse (-1,9 %).

Les dépenses des entreprises en machines et matériel ont diminué de 0,7 %, parallèlement à une baisse des importations. Cette cinquième diminution trimestrielle consécutive est principalement attribuable aux baisses observées dans le secteur des aéronefs et autres matériel et pièces de transport (-13,7 %) et celui des machines et matériel d'usage industriel (-1,9 %).

L'investissement des entreprises en produits de propriété intellectuelle a reculé de 1,4 %, l'investissement au chapitre des logiciels ayant diminué de 1,8 % et celui ayant trait à la recherche et développement ayant fléchi de 1,2 %. L'investissement en prospection minière a légèrement diminué de 0,1 %, après avoir connu des diminutions plus marquées tout au long de 2015.

Diminution des stocks des entreprises

Les stocks non agricoles ont encore été réduits, soit de 7,2 milliards de dollars au premier trimestre, à la suite d'une baisse de 4,8 milliards de dollars enregistrée au trimestre précédent. Cette diminution découle principalement d'une baisse continue des stocks de véhicules automobiles. Les stocks agricoles ont diminué pour un neuvième trimestre consécutif.

Les stocks de biens durables des détaillants ont diminué de 3,4 milliards de dollars, surtout en raison de la baisse des stocks de véhicules automobiles (-2,5 milliards de dollars). Les stocks de biens non durables des grossistes ont crû de 1,7 milliard de dollars au premier trimestre, alors que ceux des fabricants ont augmenté de 2,3 milliards de dollars.

Dans l'ensemble de l'économie, le ratio des stocks aux ventes a légèrement diminué au cours du premier trimestre.

Diminution du revenu intérieur brut réel

Le revenu intérieur brut réel, une mesure du pouvoir d'achat du revenu provenant de la production gagné par les résidents canadiens, a reculé de 0,4 %, après avoir été inchangé au quatrième trimestre.

Les prix à l'exportation ont diminué de 2,5 %. Les prix à l'importation ont également reculé, mais de façon moins marquée (-0,4 %), ce qui a engendré un affaiblissement des termes de l'échange. Le prix de la demande intérieure finale a augmenté de 0,3 %, tandis que l'indice implicite des prix du PIB, qui représente le prix global des biens et services produits au Canada, a reculé de 0,3 % au premier trimestre, sous l'influence d'une diminution des prix du pétrole et du gaz naturel.

Croissance du revenu disponible des ménages

Le revenu disponible des ménages a augmenté de 0,6 % (valeur nominale) au premier trimestre. La rémunération des salariés a augmenté de 0,4 % en raison de la hausse des salaires et traitements (+0,4 %) et des cotisations sociales des employeurs (+0,5 %). Les transferts reçus par les ménages ont augmenté de 0,7 %, principalement en raison des prestations de sécurité sociale et des prestations d'assurance-emploi, alors que les transferts payés par les ménages ont diminué de 0,4 %, en raison d'une diminution des transferts aux sociétés financières.

Les dépenses de consommation finale des ménages (+0,7 %) ont augmenté à un rythme légèrement plus rapide que celui de la croissance du revenu disponible. Le taux d'épargne des ménages s'est établi à 3,9 % au premier trimestre.

Le ratio du service de la dette des ménages (qui correspond aux paiements versés sur les prêts hypothécaires et non hypothécaires des ménages divisés par leur revenu disponible) a légèrement reculé, passant de 14,05 % à 14,04 %, le revenu et les paiements obligatoires ayant tous deux augmenté presqu'au même rythme.







  Note aux lecteurs

Pour obtenir des renseignements sur la désaisonnalisation, voir le document intitulé Données désaisonnalisées — Foire aux questions.

Les variations en pourcentage des statistiques relatives aux dépenses (comme les dépenses personnelles, l'investissement, les exportations et les importations) sont calculées à partir de mesures en volume qui sont corrigées en fonction des variations de prix. Les variations en pourcentage des statistiques relatives aux revenus et des statistiques relatives au mouvement de fonds (comme le revenu du travail, les bénéfices des sociétés, les emprunts hypothécaires et le financement total obtenu) sont calculées à partir de mesures nominales, ce qui signifie qu'elles ne sont pas corrigées en fonction des variations de prix.

Il existe deux façons d'exprimer le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) et d'autres séries chronologiques comprises dans le présent communiqué.

  1. À moins d'indication contraire, les taux de croissance de toutes les données comprises dans le présent communiqué représentent la variation en pourcentage dans la série d'un trimestre au suivant, par exemple du quatrième trimestre de 2015 au premier trimestre de 2016.
  2. La croissance trimestrielle peut être exprimée à un taux annuel au moyen d'une formule de croissance composée, tout comme le taux d'intérêt mensuel peut être exprimé à un taux annuel. L'utilisation du taux de croissance à un taux annuel facilite la comparaison avec les statistiques officielles sur le PIB des États-Unis. Le taux de croissance trimestriel et le taux de croissance trimestriel annualisé devraient être interprétés comme une indication de la tendance la plus récente du PIB.

Révisions

Les données du PIB du premier trimestre de 2016 sont diffusées en même temps que les données révisées du premier, deuxième, troisième et quatrième trimestres de 2015. Ces données intègrent des données nouvelles et révisées et des données mises à jour des tendances saisonnières.

Tableaux de données CANSIM en temps réel

Les tableaux de données CANSIM en temps réel 380-8063 et 380-8064 seront mis à jour le 7 juin. Pour obtenir plus de renseignements, consultez le document Tableaux de données CANSIM en temps réel.

Prochaine diffusion

Les données du produit intérieur brut, revenus et dépenses, du deuxième trimestre seront diffusées le 31 août.

Produits

Le module Système des comptes macroéconomiques, accessible sous l'onglet Parcourir par ressource clé de notre site Web, offre un portrait à jour des économies nationale et provinciales et de leur structure.

Le Guide méthodologique : Système canadien des comptes macroéconomiques (Numéro au catalogue13-607-X) est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Parcourir par ressource clé.

Le Guide de l'utilisateur : Système canadien des comptes macroéconomiques (Numéro au catalogue13-606-G) est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Parcourir par ressource clé. Cette publication sera mise à jour pour demeurer pertinente.

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