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Emploi, rémunération et heures de travail, et postes vacants, janvier 2025

Diffusion : 2025-03-27

Rémunération hebdomadaire moyenne – Canada

1 294,26 $

Janvier 2025

5,5 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – T.-N-L.

1 286,67 $

Janvier 2025

5,5 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Î.-P.-É.

1 097,38 $

Janvier 2025

4,6 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – N.-É.

1 148,93 $

Janvier 2025

5,0 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – N.-B.

1 182,25 $

Janvier 2025

4,9 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Qc

1 237,52 $

Janvier 2025

5,4 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Ont.

1 329,75 $

Janvier 2025

6,0 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Man.

1 164,53 $

Janvier 2025

4,1 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Sask.

1 262,05 $

Janvier 2025

6,8 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Alb.

1 368,07 $

Janvier 2025

5,5 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – C.-B.

1 299,99 $

Janvier 2025

4,1 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Yn

1 484,62 $

Janvier 2025

4,0 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – T.N.-O.

1 814,09 $

Janvier 2025

13,7 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Nt

1 821,77 $

Janvier 2025

13,5 % hausse

(variation sur 12 mois)

Le nombre d'employés recevant une rémunération et des avantages sociaux de leur employeur, mesuré en tant qu'« emploi salarié » dans le cadre de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail, a augmenté de 26 800 (+0,1 %) en janvier, après avoir progressé de 66 400 (+0,4 %) en décembre 2024. Par rapport à un an plus tôt, l'emploi salarié était en hausse de 198 900 (+1,1 %) en janvier 2025.

Graphique 1  Graphique 1: L'emploi salarié augmente pour un deuxième mois consécutif en janvier
L'emploi salarié augmente pour un deuxième mois consécutif en janvier

En janvier, des hausses mensuelles de l'emploi salarié ont été enregistrées dans 6 des 20 secteurs, y compris dans les services d'enseignement (+26 200; +1,8 %), dans le commerce de détail (+9 800; +0,5 %) et dans les soins de santé et l'assistance sociale (+7 300; +0,3 %). Ces hausses ont été contrebalancées en partie par les baisses survenues dans la construction (-8 000; -0,7 %), dans les services d'hébergement et de restauration (-3 400; -0,3 %) et dans l'industrie de l'information et l'industrie culturelle (-2 700; -0,8 %). Les 11 autres secteurs ont connu peu de variation au chapitre de l'emploi salarié.

Parallèlement, le nombre de postes vacants a peu varié en janvier. Par rapport à un an plus tôt, le nombre de postes vacants était en baisse de 136 700 (-20,6 %) en janvier.

Graphique 2  Graphique 2: En janvier, l'emploi salarié augmente dans six secteurs et diminue dans trois autres
En janvier, l'emploi salarié augmente dans six secteurs et diminue dans trois autres

L'emploi salarié augmente dans les services d'enseignement en janvier

Le nombre d'emplois salariés dans le secteur des services d'enseignement a progressé de 26 200 (+1,8 %) en janvier, après avoir diminué en décembre (-7 200; -0,5 %).

L'augmentation mensuelle enregistrée dans les services d'enseignement est principalement attribuable aux écoles primaires et secondaires (+12 300; +1,4 %), suivies des universités (+8 000; +2,4 %) et des collèges communautaires et cégeps (+4 300; +3,1 %). Ensemble, ces trois groupes représentaient 91,7 % de l'emploi salarié dans les services d'enseignement en janvier.

Par rapport à un an plus tôt, le nombre d'emplois salariés dans les services d'enseignement était en hausse de 69 500 (+4,8 %) en janvier.

Le commerce de détail affiche une hausse de l'emploi salarié en janvier

L'emploi salarié dans le secteur du commerce de détail a augmenté de 9 800 (+0,5 %) en janvier, ce qui a contrebalancé les diminutions enregistrées en décembre (-6 000; -0,3 %)et en novembre (-3 800; -0,2 %). Par rapport à un an plus tôt, l'emploi salarié était en baisse de 18 500 (-0,9 %) en janvier 2025.

La diminution sur 12 mois du nombre d'emplois salariés affichée en janvier dans le secteur est principalement attribuable aux baisses enregistrées par les détaillants d'articles de sport, de passe-temps, d'instruments de musique, de livres et de détails divers (-11 400; -5,4 %), les détaillants de meubles, d'accessoires de maison, d'appareils électroniques et ménagers (-5 900; -5,5 %) et les détaillants de marchandises diverses (-3 000; -1,1 %).

Ces diminutions ont été contrebalancées en partie par la hausse observée en janvier chez les détaillants de produits de santé et de soins personnels (+3 100; +1,4 %), les concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles (+2 800; +1,3 %) et les détaillants de vêtements, d'accessoires vestimentaires, de chaussures, de bijoux, de bagages et de maroquinerie (+2 300; +1,1 %).

Le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale continue d'afficher des hausses de l'emploi salarié

Le nombre d'emplois salariés dans le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale a augmenté de 7 300 (+0,3 %) en janvier, après avoir progressé de 8 100 (+0,3 %) en décembre 2024. Par rapport à un an plus tôt, l'emploi salarié dans le secteur était en hausse de 87 900 (+3,8 %) en janvier 2025.

L'augmentation sur 12 mois enregistrée en janvier est principalement attribuable aux hôpitaux généraux et aux hôpitaux de soins chirurgicaux (+32 500; +5,2 %), suivis des services de garderie (+9 800; +5,3 %) et des établissements de soins infirmiers (+8 500; +3,6 %).

L'emploi salarié dans la construction diminue d'un mois à l'autre

Dans le secteur de la construction, le nombre d'emplois salariés a reculé de 8 000 (-0,7 %) en janvier, ce qui a contrebalancé en partie la hausse cumulative de 11 700 (+1,0 %) enregistrée de septembre à décembre 2024. Par rapport à un an plus tôt, l'emploi salarié dans la construction était en hausse de 11 900 (+1,0 %) en janvier 2025.

La hausse sur 12 mois enregistrée en janvier s'est concentrée chez les entrepreneurs spécialisés (+9 100; +1,3 %), suivis de la construction non résidentielle (+1 800; +1,5 %) et de la construction résidentielle (+1 300; +0,8 %).

La rémunération hebdomadaire moyenne augmente par rapport à un an plus tôt en janvier

Par rapport à un an plus tôt, la rémunération hebdomadaire moyenne a augmenté de 5,5 % pour atteindre 1 294 $ en janvier, après avoir progressé de 5,9 % en décembre 2024. En général, la croissance de la rémunération hebdomadaire moyenne peut s'expliquer par divers facteurs, y compris les variations des salaires, de la composition de l'emploi et des heures travaillées ainsi que les effets de l'année de base.

Par rapport au mois précédent, la rémunération hebdomadaire moyenne a peu varié en janvier 2025.

Le nombre moyen d'heures travaillées (33,5 heures) a peu varié en janvier par rapport au mois précédent et par rapport à un an plus tôt.

Le nombre de postes vacants varie peu en janvier

Le nombre de postes vacants s'est établi à 526 200 en janvier, ce qui est pratiquement inchangé comparativement à décembre. Par rapport à un an plus tôt, le nombre de postes vacants était en baisse de 136 700 (-20,6 %) en janvier. La demande de main-d'œuvre totale — qui correspond à la somme des postes occupés et des postes vacants — a peu varié en janvier tant par rapport au mois précédent que par rapport au même mois de l'année précédente.

Le taux de postes vacants — qui correspond au nombre de postes vacants exprimé en proportion de la demande de main-d'œuvre totale — s'est établi à 2,9 % en janvier, en baisse de 0,1 point de pourcentage par rapport à décembre (3,0 %). Cette baisse mensuelle a fait suite à quatre mois consécutifs de faible variation. Par rapport à un an plus tôt, le taux de postes vacants était en baisse de 0,8 point de pourcentage en janvier.

Il y avait 2,8 chômeurs pour chaque poste vacant en janvier, ce qui est inchangé par rapport à décembre, mais en hausse par rapport à janvier 2024 (1,9). L'augmentation d'une année à l'autre du ratio du nombre de chômeurs par rapport aux postes vacants affichée en janvier 2025 témoigne d'une baisse du nombre de postes vacants (-135 200; -20,5 %, excluant les territoires) et d'une hausse du nombre de chômeurs (+250 500; +20,2 %, selon l'Enquête sur la population active).

Infographie 1  Vignette de l'infographie 1: Le nombre de postes vacants et le ratio chômeurs-postes vacants varient peu en janvier
Le nombre de postes vacants et le ratio chômeurs-postes vacants varient peu en janvier

Le nombre de postes vacants diminue dans quatre secteurs

En janvier, quatre secteurs ont affiché une baisse du nombre de postes vacants : le transport et l'entreposage (-5 800; -18,9 %), la finance et les assurances (-5 100; -27,0 %), les services d'enseignement (-2 800; -14,8 %) et les services publics (-700; -33,3 %). Le nombre de postes vacants a peu varié dans les 16 autres secteurs.

Par rapport à un an plus tôt, le nombre de postes vacants a diminué dans 15 des 20 secteurs en janvier. Les plus fortes baisses ont été enregistrées dans les soins de santé et l'assistance sociale (-35 000; -24,3 %), dans le commerce de détail (-16 800; -25,0 %) et dans les services d'hébergement et de restauration (-13 000; -15,9 %). Le nombre de postes vacants a peu varié dans les cinq autres secteurs.

Le nombre de postes vacants dans les services d'enseignement diminue pour s'établir à son plus bas niveau depuis avril 2021

Le nombre de postes vacants dans le secteur des services d'enseignement a diminué de 2 800 (-14,8 %) pour s'établir à 16 300 en janvier, ce qui représente le plus bas niveau depuis avril 2021 (16 100). La baisse affichée en janvier 2025 a fait suite à neuf mois consécutifs de faible variation.

Par rapport à un an plus tôt, le nombre de postes vacants dans les services d'enseignement était en baisse de 6 000 (-26,8 %) en janvier.

Le taux de postes vacants dans le secteur s'est établi à 1,1 % en janvier, en baisse de 0,2 point de pourcentage par rapport à décembre (1,3 %) et de 0,4 point de pourcentage par rapport à un an plus tôt (1,5 %).

Le secteur des services d'hébergement et de restauration affiche le plus haut taux de postes vacants parmi tous les secteurs

En janvier, le nombre de postes vacants dans le secteur des services d'hébergement et de restauration a progressé légèrement (+4 600; +7,1 %) pour atteindre 69 000. Le nombre de postes vacants dans le secteur a suivi une tendance à la hausse après s'être établi à un creux récent en août 2024 (52 800). D'août 2024 à janvier 2025, le taux de postes vacants dans le secteur a progressé de 1,1 point de pourcentage pour atteindre 5,0 %. Il s'agit du plus haut taux de postes vacants parmi tous les secteurs en janvier.

Par rapport à un an plus tôt, le nombre de postes vacants dans les services d'hébergement et de restauration était en baisse de 13 000 (-15,9 %) en janvier.

Graphique 3  Graphique 3: Le taux de postes vacants dans les cinq secteurs qui comptent le plus grand nombre de postes vacants
Le taux de postes vacants dans les cinq secteurs qui comptent le plus grand nombre de postes vacants

Le nombre de postes vacants demeure stable dans les soins de santé et l'assistance sociale

Le nombre de postes vacants dans le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale a peu varié en janvier et s'est établi à 109 200, ce qui représente le plus haut nombre de postes vacants parmi tous les secteurs. Le nombre de postes vacants dans les soins de santé et l'assistance sociale représentait 20,8 % du nombre total de postes vacants en janvier, comparativement à 13,3 % en février 2020, avant la pandémie de COVID-19.

Le taux de postes vacants dans les soins de santé et l'assistance sociale s'est établi à 4,3 % en janvier 2025 et il était en baisse de 1,5 point de pourcentage par rapport à un an plus tôt.

Le nombre de postes vacants diminue en Alberta

En Alberta, le nombre de postes vacants a reculé de 8 600 (-11,9 %) pour s'établir à 63 400 en janvier, ce qui a plus que contrebalancé la hausse enregistrée en décembre 2024 (+5 600; +8,5 %). L'Alberta est la seule province qui a affiché une variation significative du nombre de postes vacants en janvier 2025.

Par rapport à un an plus tôt, le taux de postes vacants était en baisse dans sept provinces en janvier, et les plus fortes diminutions ont été enregistrées à Terre-Neuve-et-Labrador (-1,5 point de pourcentage pour s'établir à 2,5 %), au Nouveau-Brunswick (-1,0 point de pourcentage pour se fixer à 2,4 %) et en Colombie-Britannique (-1,0 point de pourcentage pour passer à 3,5 %). Parallèlement, le taux de postes vacants a peu varié en Saskatchewan (3,5 %) et en Nouvelle-Écosse (2,9 %).

En janvier, le taux de postes vacants était le plus élevé en Saskatchewan (3,5 %) et en Colombie-Britannique (3,5 %), tandis qu'il était le plus faible au Nouveau-Brunswick (2,4 %). La Saskatchewan a affiché le plus faible ratio chômeurs-postes vacants (1,9), suivie du Québec (2,0) et de la Colombie-Britannique (2,2).

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Objectifs liés au développement durable

Le 1er janvier 2016, des pays du monde entier ont officiellement commencé à mettre en œuvre le Programme de développement durable à l'horizon 2030, le plan d'action des Nations Unies axé sur la transformation qui vise à relever des défis mondiaux urgents au cours des 15 années suivantes. Ce plan repose sur 17 objectifs précis liés au développement durable.

L'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail est un exemple de la manière dont Statistique Canada appuie le suivi des progrès concernant les objectifs mondiaux liés au développement durable. Ce communiqué servira à mesurer les objectifs suivants :

  Note aux lecteurs

Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail

Les données de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH) sont révisées chaque année.

Au moment de la diffusion des données de janvier 2025, les données mensuelles récentes et historiques de l'EERH seront remplacées par des estimations révisées.

Toutes les séries de données mensuelles non désaisonnalisées seront révisées pour un petit nombre d'industries dans différentes régions afin de corriger des erreurs de déclaration ou de traitement. En outre, les données désaisonnalisées seront révisées rétrospectivement jusqu'en 2001 en fonction des facteurs saisonniers les plus récents.

Le principal objectif de l'EERH est de brosser un portrait mensuel du niveau de rémunération, de l'emploi et des heures travaillées, selon des catégories d'industrie détaillées, à l'échelle du pays, des provinces et des territoires.

L'emploi salarié, tel qu'il est mesuré au moyen de l'EERH, désigne le nombre d'employés recevant une rémunération et des avantages sociaux (revenu de travail) au cours d'un mois donné. Cette enquête ne vise pas les travailleurs autonomes de même que les propriétaires et les associés des entreprises non constituées en société et des bureaux voués à l'exercice d'une profession libérale ainsi que les employés du secteur agricole.

Les estimations de l'EERH sont produites en intégrant les données de trois sources : un recensement d'environ 1 million de retenues salariales fournies par l'Agence du revenu du Canada; l'Enquête sur la rémunération auprès des entreprises, qui permet de recueillir des données auprès d'un échantillon de 15 000 établissements; et les dossiers administratifs d'emploi dans les administrations publiques fédérale, provinciales et territoriales, fournis par ces ordres de gouvernement.

Les estimations de la rémunération et des heures de travail hebdomadaires moyennes proviennent d'un échantillon et sont donc sujettes à la variabilité d'échantillonnage. La présente analyse porte sur les différences entre les estimations qui sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 68 %. Les estimations de l'emploi salarié sont fondées sur un recensement de données administratives et ne sont pas sujettes à la variabilité d'échantillonnage.

Lors de chaque diffusion des données de l'EERH, les données du mois précédent sont révisées. Les utilisateurs sont priés d'utiliser les données les plus à jour pour chaque mois.

Statistique Canada produit aussi des estimations de l'emploi à partir de l'Enquête sur la population active (EPA). L'EPA est une enquête-ménage mensuelle dont le principal objectif est de répartir la population en âge de travailler en trois catégories qui s'excluent mutuellement, à savoir les personnes occupées (y compris les travailleurs autonomes), les chômeurs et les inactifs. Cette enquête est la source d'information officielle concernant le taux de chômage, et elle permet de recueillir des données sur les caractéristiques sociodémographiques de l'ensemble de la population sur le marché du travail.

Les tendances de l'emploi tirées de l'EERH et de l'EPA se suivent généralement de près, surtout sur de longues périodes. Cela dit, en raison des différences de concepts, de définitions et de méthodologies, les variations des niveaux d'emploi dans l'EERH et dans l'EPA peuvent différer, en particulier sur des périodes plus courtes. Pour mieux comprendre les différences conceptuelles entre les mesures de l'emploi provenant de l'EPA et celles provenant de l'EERH, veuillez consulter la section 8 du Guide de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (Numéro au catalogue72-203-G).

L'EERH et l'EPA fournissent également des indicateurs mensuels de la rémunération perçue par les employés. Utilisés ensemble, les rémunérations hebdomadaires moyennes (tirées de l'EERH) et les salaires horaires moyens (tirés de l'EPA) peuvent fournir un portrait complet de la dynamique de la rémunération au Canada. Pour obtenir des renseignements sur les définitions de chaque indicateur, les principales différences conceptuelles et de mesure, ainsi que des conseils aux utilisateurs de données quant aux circonstances dans lesquelles il convient d'utiliser chaque indicateur, veuillez consulter le document intitulé « Rémunération et salaire — Guide d'utilisation des indicateurs de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail et de l'Enquête sur la population active ».

À moins d'indication contraire, les données figurant dans le présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite les comparaisons, car les effets des variations saisonnières sont supprimés. Pour obtenir de plus amples renseignements sur la désaisonnalisation, veuillez consulter la page Données désaisonnalisées — Foire aux questions.

Les données sur l'emploi salarié non agricole portent sur l'ensemble des salariés rémunérés à l'heure et des employés à salaire fixe, ainsi que sur la catégorie « autres salariés », qui comprend les travailleurs payés à la pièce et ceux payés seulement à la commission.

À moins d'indication contraire, les données sur le nombre moyen d'heures travaillées par semaine portent seulement sur les salariés rémunérés à l'heure et les employés à salaire fixe, et excluent les entreprises qui n'ont pas pu être classées selon un code du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) 2022, version 1.0.

Toutes les données sur la rémunération tiennent compte des heures supplémentaires et excluent les entreprises qui n'ont pas pu être classées selon un code du SCIAN. Les données sur la rémunération correspondent à la rémunération brute avant les retenues à la source. La rémunération hebdomadaire moyenne est obtenue en divisant les gains hebdomadaires totaux par le nombre de salariés. Les variations de la rémunération hebdomadaire moyenne peuvent refléter une série de facteurs, notamment des changements dans les salaires, la composition de l'emploi, les heures travaillées et les effets de glissement annuel.

L'effet de glissement annuel désigne l'incidence de la tendance observée 12 mois plus tôt (le mois de référence) sur la variation sur 12 mois de l'estimation du mois courant. Dans le cas de l'EERH, lorsque la rémunération hebdomadaire moyenne du mois de référence atteint un sommet d'une tendance à court terme, cela tend à avoir un effet à la baisse sur la croissance sur 12 mois de la rémunération hebdomadaire moyenne du mois courant. Par ailleurs, si la valeur du mois de référence se situe à un creux d'une tendance, cela tend à avoir un effet à la hausse sur la croissance sur 12 mois de la rémunération hebdomadaire moyenne du mois courant.

Enquête sur les postes vacants et les salaires

L'enquête sur les postes vacants et les salaires (EPVS) est une enquête trimestrielle. L'échantillon trimestriel des emplacements commerciaux est réparti sur les trois mois de collecte du trimestre, approximativement équilibré par province et par secteur d'activité pendant chacun des trois mois. Cela permet la production d'estimations trimestrielles et mensuelles.

Les estimations mensuelles provisoires sont produites pour les postes vacants, les taux de postes vacants et l'emploi salarié au moyen des réponses obtenues auprès des emplacements commerciaux échantillonnés pendant le mois de référence correspondant. La période de référence de l'EPVS est le premier jour du mois respectif. La présente analyse porte sur les différences entre les estimations qui sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 68 %.

Les estimations mensuelles provisoires sont révisées et finalisées lorsque les estimations trimestrielles correspondantes sont diffusées, ou peu après. Les utilisateurs sont priés d'utiliser les données les plus à jour pour chaque mois.

À moins d'indication contraire, les données figurant dans le présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite les comparaisons, car les effets des variations saisonnières sont supprimés. Pour obtenir de plus amples renseignements sur la désaisonnalisation, veuillez consulter la page Données désaisonnalisées — Foire aux questions.

Bien que l'emploi mesuré dans le cadre de l'EPVS soit étalonné en fonction de l'emploi mesuré au moyen de l'EERH, les chiffres de l'emploi salarié tirés de l'EERH et les chiffres de l'emploi mensuels provisoires tirés de l'EPVS peuvent différer en raison des regroupements utilisés pour l'étalonnage et des différences sur le plan de la portée et des périodes de référence.

Le ratio chômeurs-postes vacants exclut les territoires pour assurer la cohérence avec la couverture géographique des données disponibles de l'EPA (tableau 14-10-0287-01).

L'EPVS permet également de fournir des données trimestrielles exhaustives sur les postes vacants selon le secteur d'activité et les professions détaillées pour le Canada, les provinces, les territoires et les régions économiques; sur le salaire horaire offert; et sur les caractéristiques des postes vacants. Il est possible d'obtenir de plus amples renseignements sur les concepts et l'utilisation des données de l'EPVS dans le Guide de l'Enquête sur les postes vacants et les salaires (Numéro au catalogue75-514-G).

Tableaux de données en temps réel

Les tableaux 14-10-0357-01 et 14-10-0358-01 sont désormais archivés.

Les tableaux de données en temps réel 14-10-0331-01 et 14-10-0332-01 seront mis à jour le 14 avril.

Prochaine diffusion

Les données de février 2025 de l'EERH et de l'EPVS seront diffusées le 24 avril.

Produits

Il est possible d'obtenir de plus amples renseignements sur les concepts et l'utilisation de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail dans le Guide de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (Numéro au catalogue72-203-G).

Le produit « La rémunération et l'emploi salarié en bref : appli interactive » (14200001) est maintenant accessible. Cette application interactive de visualisation de données permet de brosser un portrait détaillé du marché du travail canadien à l'aide des données les plus récentes de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail. Les estimations sont désaisonnalisées et sont offertes selon la province et le principal secteur d'activité. L'application comprend également des estimations historiques remontant à 10 ans. Elle permet aux utilisateurs d'explorer et de personnaliser rapidement et aisément l'information présentée. Il est possible de combiner plusieurs provinces et secteurs d'activité afin de créer ses propres domaines d'intérêt associés au marché du travail.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (infostats@statcan.gc.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias (statcan.mediahotline-ligneinfomedias.statcan@statcan.gc.ca).

Date de modification :