Division de la fabrication et de l’énergie, Section de l’énergie
I. Qui devrait compléter le présent questionnaire?
Ce questionnaire devrait être rempli par un ingénieur, un gestionnaire de la production, un gestionnaire des opérations ou quelqu'un qui connaît bien la consommation d’énergie et le processus de production de cette entreprise.
II. Instructions concernant la déclaration
Veuillez déclarer toutes les quantités de produits énergétiques consommées du 1er janvier au 31 décembre, qu’elle ait été achetée ou produite par l’établissement-même. Ne pas inclure l’énergie utilisée par les sous-contractants, les transporteurs publics et les fournisseurs. Veuillez arrondir toutes les données au nombre entier le plus près. Si vous avez besoin d’aide, veuillez communiquer avec Statistique Canada au numéro de téléphone indiqué sur votre questionnaire.
III. Conservation
Veuillez s'il vous plaît conserver une copie du questionnaire rempli avec vos dossiers protégés jusqu’au 31 mars 2014.
IV. Définitions
Types d’utilisation d’énergie
Quantité consommée comme combustible : La quantité de produit énergétique utilisée dans le processus de production de l’usine, ce qui comprend le chauffage et le transport effectué sur le site.
Quantité consommée pour produire de la vapeur pour la vente : La quantité de produit énergétique utilisée pour la production de vapeur, qui est ensuite livrée à un utilisateur à l’extérieur de l’emplacement de l’usine selon un contrat de vente ou selon toute autre entente. La quantité d’énergie utilisée dans la production de vapeur qui est utilisée dans le processus de production de l’usine doit être déclarée dans la colonne intitulée « quantité consommée comme combustible ».
Quantité consommée pour produire de l’électricité : La quantité d’énergie utilisée pour la production d’électricité utilisée sur place ou livrée à un utilisateur à l’extérieur de l’emplacement de l’usine selon un contrat de vente ou selon toute autre entente.
Quantité consommée à des fins non énergétiques : La quantité d’énergie utilisée à d’autres fins que l’alimentation en combustible dans le processus de production de l’usine, la production de vapeur ou d’électricité. Voici quelques exemples de produits énergétiques utilisés à des fins non énergétiques :
- Gaz naturel utilisé comme agent réducteur pour produire du fer de réduction directe (FRD)
- Coke de pétrole utilisé comme matière de base pour réduire l’oxyde de plomb pendant la production du plomb
- Gaz naturel utilisé comme matière de base pour produire de l’hydrogène et de l’ammoniac
- Anthracite utilisé comme matière de base (comme agent réducteur) pour produire du ferrosilicium et du silicium métal
Types de produits énergétiques
Veuillez déclarer votre utilisation d’énergie selon les définitions de produits énergétiques suivantes.
Section 1
Électricité : Forme d’énergie produite par friction, induction ou transformation chimique, causée par la présence et le mouvement de particules élémentaires chargées. L’électricité qui est consommée peut être reçue par l’établissement (achetée) ou autoproduite (produite par l’établissement).
Gaz naturel : Mélange d’hydrocarbures, contenant principalement du méthane (CH4), en phase gazeuse ou en solution dans du pétrole brut provenant de gisements souterrains.
Propane : Hydrocarbure à chaîne droite, normalement sous forme gazeuse. Gaz paraffinique incolore extrait du gaz naturel ou des jets de gaz de raffinerie formé de molécules composées de trois atomes de carbone et de huit atomes d’hydrogène (C3H8). Principalement utilisé pour le chauffage/refroidissement résidentiel et commercial, comme carburant dans les transports et comme matière de base en pétrochimie.
Distillats moyens
Diesel : Toute catégorie de distillats utilisés dans les moteurs diesel, y compris ceux qui contiennent une faible quantité de soufre (inférieure à 0,05 %). Ne comprend pas le diesel utilisé pour le transport à l’extérieur du site de l’usine.
Mazout léger : Un distillat de pétrole léger utilisé dans les brûleurs à air soufflé. Comprend le mazout no.2, le mazout no.3, l’huile de chauffage, le gasoil et les carburants industriels légers.
Kérosène et autres distillats moyens : Comprend le kérosène (un distillat de pétrole léger utilisé dans les radiateurs d’appoint, les cuisinières et les chauffe-eau et qui convient comme source d’éclairage lorsque brûlé dans des lampes à mèche ; aussi appelé pétrole de chauffage), le mazout no.1 et l’huile à lampe. Ne comprend pas l’essence utilisée pour le transport à l’extérieur du site de l’usine.
Mazout lourd (canadien/étranger) : Toute catégorie de combustibles résiduels, y compris les combustibles à faible teneur en soufre. Principalement utilisés pour la génération de vapeur, la production d’énergie électrique ainsi que l’alimentation des moteurs diesel. Comprend les mazouts no 4, 5 et 6 et le bunker C.
Bois et déchets du bois : Bois et énergie tirée du bois utilisés comme combustibles, incluant le bois rond (bois vendu à la corde), la lignine, les résidus de la fabrication de meubles et de cadre de fenêtres, les copeaux de bois, l’écorce, la sciure, les retailles de bois d’œuvre, les résidus forestiers, le charbon de bois et les détritus de pâte provenant de l’exploitation d’usines de pâte, de scieries et d’usines de contreplaqué.
Lessive de pâte épuisée : (liqueur noire) Un sous-produit recyclé produit lors de la transformation du bois en pâte dans le processus de fabrication du papier. Il est principalement composé de lignine, d’autres composantes du bois et de produits chimiques qui sont des sous-produits de la fabrication de pâte chimique. Il est brûlé en tant que combustible ou dans une chaudière de récupération qui produit de la vapeur pouvant être utilisée pour générer de l’électricité.
Détritus : Matériaux de rebut solides ou liquides utilisés comme source d’énergie combustible. Comprend la combustion des rebuts de papier, des matériaux d’emballage, des ordures, et d’autres déchets industriels, agricoles et urbains. Souvent utilisés pour produire de l’électricité. Préciser le type de détritus.
Vapeur : Gaz résultant de la vaporisation d’un liquide ou de la sublimation d’un solide. Produit à l’aide de turbines de condensation ou de non condensation. La vapeur qui est consommée peut être autoproduite (produite par l’établissement) ou reçue par l’établissement (achetée).
Note spéciale : Les combustibles utilisés pour produire de la vapeur au sein de l’établissement (autoproduction) devraient être déclarés dans la catégorie « comme combustible ». Par exemple, si 100 mètres cubes de mazout lourd ont été utilisés pour produire de la vapeur, il faut inclure le mazout lourd dans la catégorie « comme combustible ».
Statistique Canada est en train de passer en revue le questionnaire sur la CIE, et des modifications pourraient être apportées ultérieurement pour permettre aux répondants de déclarer des données sur les combustibles utilisés « pour produire de la vapeur » séparément de la composante « comme combustible ». Jusqu’ici, les valeurs relatives à la vapeur produite par l’établissement n’ont pas été publiées; elles sont réservées à des fins d’analyse interne seulement.
Section 2
Charbon : Une substance rocheuse noire ou brun-noir facilement combustible dont la composition, y compris l’humidité inhérente, consiste à plus de 50 % de la masse et à plus de 70 % du volume de matière carbonée. Elle est formée par les résidus de plantes qui ont été comprimés, durcis, modifiés chimiquement et métamorphosés par la chaleur et la pression pendant une période géologique sans être exposés à l’air.
Charbon bitumineux (canadien/étranger) : Charbon dense, noir, souvent formé de couches claires et sombres bien définies et ne contenant habituellement pas plus de 20 % d’humidité. Il présente un plus grand pouvoir calorifique et une plus grande quantité de matières volatiles et de cendre que le charbon sous-bitumineux ; le pouvoir calorifique du charbon bitumineux se situe habituellement entre 23,3 et 30,2 térajoules par kilotonne. Utilisé pour la production de coke, de vapeur et d’électricité, ainsi que pour la production d’acier. Le charbon métallurgique est habituellement du charbon bitumineux.
Charbon sous-bitumineux (canadien/étranger) : Charbon noir utilisé principalement pour la génération thermique. Présente une forte teneur en humidité, se situant entre 15 et 40 % de la masse. La teneur en soufre est habituellement très faible, de même que celle en cendre. Au contraire, la teneur en matière volatile est habituellement élevée et peut dépasser 40 % de la masse. Le pouvoir calorifique varie de 16,3 térajoules par kilotonne à un peu plus de 20,9 térajoules par kilotonne.
Lignite : Charbon brun de qualité inférieure présentant une apparence nettement brune et ligneuse ou argileuse et qui a une teneur en humidité relativement élevée (entre 30 et 70 % de la masse du combustible). Utilisé presque exclusivement pour la production d’électricité.
Anthracite : Charbon dur, noir et brillant contenant un pourcentage élevé de carbone fixé, un faible pourcentage de matière volatile et une faible teneur en eau, en soufre et en cendre. A un pouvoir calorifique élevé qui se situe à plus de 27,7 térajoules par kilotonne et qui brûle presque sans fumée. Est utilisé généralement pour la production d’acier.
Coke de charbon (canadien/étranger) : Produit poreux et dur provenant de la carbonisation (cuisson) de charbon bitumineux à température élevée dans des fours à atmosphère sous-stoechiométrique, jusqu’à ce que la matière volatile du charbon soit libérée et que le charbon passe par une « phase plastique » pour devenir du coke métallurgique. Utilisé souvent comme combustible et apport de carbone (agent réducteur) pour la fonte de minerai de fer dans une usine sidérurgique (haut fourneau). La poussière de coke et le coke de fonderie sont inclus dans cette catégorie.
Sous-produits du charbon
Goudron de houille : Substance organique séparée du gaz de four à coke résultant du cokage (un liquide noir et visqueux). Cette catégorie inclus la pyridine, les acides de goudron, le naphtalène, l’huile de créosote et le brai.
Huile légère de charbon : Produits condensables (principalement le benzène, le toluène, le xylène et les solvants à base de naphte) obtenus lors de la distillation du gaz de four à coke, après l’extraction du goudron de houille.
Gaz de four à coke : Obtenu comme sous-produit des opérations de carbonisation et de gasification de combustible solide effectuées par les producteurs de coke et les usines sidérurgiques.
Section 3
Coke de pétrole (canadien/étranger) : Un produit final, souvent appelé « déchet », du processus de raffinage du pétrole. Produit de la raffinerie après que tous les distillats et les huiles aient été distillés à partir du pétrole brut, ce qui laisse un produit qui a l’apparence du charbon. On le trouve sous divers types, notamment le coke « d’éponge », « d’injection » et « fluide », distingués selon la taille du produit. Le coke de pétrole est un résidu à forte teneur en carbone et à faible teneur en hydrogène qui est le produit final de la décomposition thermique lors du processus de condensation du craquage. Il présente habituellement une forte teneur en soufre, une faible teneur en matières volatiles, en cendre et en humidité. Il peut être vendu tel quel ou être purifié davantage par calcination pour des utilisations spécialisées, notamment la production d’anodes. Il peut également être brûlé comme combustible dans divers processus, allant des centrales électriques aux fours à ciment. Son pouvoir calorifique se situe habituellement autour de 40 térajoules par kilotonne.
Gaz de distillation : Tout mélange non décomposé de gaz produits dans des raffineries par distillation, craquage, reformage et autres processus. Les constituants principaux sont le méthane, l’éthane, l’éthylène, le butane normal, les butylènes, le propane, le propylène, etc. Le gaz de distillation est utilisé comme combustible de raffinerie et comme matière de base en pétrochimie.
Coke sur catalyseur (coke catalytique) : Dans de nombreuses opérations catalytiques (par exemple le craquage catalytique), du carbone se dépose sur le catalyseur, ce qui le désactive. On réactive le catalyseur en faisant brûler le carbone, qui est utilisé comme combustible dans le processus de raffinage. Ce carbone ou coke n’est pas récupérable sous une forme concentrée.
Bitume en émulsion (orimulsion) : Une émulsion épaisse de pétrole et d’eau. L’orimulsion est produite en mélangeant le bitume avec environ 30 % d’eau douce et une petite quantité d’un agent de surface (surfactant). Le résultat réagit de façon similaire au mazout. Ce carburant à base de bitume a été développé pour le secteur industriel.
Éthane : Hydrocarbure normalement gazeux à chaîne droite. Gaz paraffinique incolore extrait du gaz naturel ou des jets de gaz de raffinerie, consistant en molécules composées de deux atomes de carbone et de six atomes d’hydrogène (C2H6), utilisé comme matière de base dans la production de produits chimiques et de plastiques ainsi que comme solvant dans le processus amélioré de récupération du pétrole.
Butane : Un hydrocarbure normalement gazeux. Gaz paraffinique incolore extrait du gaz naturel ou des jets de gaz de raffinerie, consistant en molécules composées de quatre atomes de carbone et de dix atomes d’hydrogène (C4H10), utilisé principalement pour être mélangé à de l’essence à haut indice d’octane, pour le chauffage résidentiel et commercial et dans la fabrication de produits chimiques et de caoutchouc synthétique.
Naphte : Une matière de base destinée principalement à l’industrie pétrochimique (p. ex., fabrication d’éthylène ou production d’hydrocarbures aromatiques). Les spécialités de la naphte comprennent tous les produits finis se situant dans les limites d’ébullition de la naphte de 70 à 200 °C, qui sont utilisés comme diluants pour peinture, détergents ou solvants.
Gaz de sous-produits : Un mélange d’hydrocarbures et d’hydrogène produit à partir de procédés chimiques tels que le craquage d’éthane.
Gaz flambé : Gaz qui est brûlé afin de l’éliminer, généralement lorsqu’il contient des composantes toxiques ou odorantes. Le gaz flambé doit être déclaré dans la colonne intitulée « à des fins non énergétiques ».
Section 4
Autre – Toute autre type de produit énergétique consommé qui n’est pas mentionné ailleurs dans le questionnaire. Veuillez spécifier le type de produit énergétique dans l’espace fourni à cet effet, de même que l’unité de mesure utilisée.
Section 5
Raisons des changements dans la consommation d’énergie
L’objet de cette section est de réduire le besoin de demandes de renseignements supplémentaires. Statistique Canada compare les réponses fournies dans le questionnaire avec celles des années précédentes. Veuillez indiquer la ou les raisons qui décrivent le mieux les changements importants de votre consommation d’énergie par rapport à l’année précédente, et fournir une explication.
Section 6
Ventes de vapeur
Si un produit énergétique est utilisé pour produire de la vapeur pour la vente, veuillez déclarer, en gigajoules, la quantité vendue à des clients extérieurs.
V. Ententes de partage de données
Afin de réduire le fardeau des répondants, Statistique Canada a conclu des ententes de partage de données avec des organismes statistiques provinciaux et territoriaux et d’autres organisations gouvernementales, qui doivent garder les données confidentielles et les utiliser uniquement à des fins statistiques. Statistique Canada communiquera les données de la présente enquête seulement aux organisations ayant démontré qu’elles avaient besoin de les utiliser.
L’article 11 de la Loi sur la statistique prévoit le partage de données avec des organismes statistiques provinciaux et territoriaux répondant à certaines conditions. Ces organismes doivent posséder l’autorisation légale de recueillir les mêmes données, sur une base obligatoire, et les lois en vigueur doivent contenir essentiellement les mêmes dispositions que la Loi sur la statistique en ce qui concerne la confidentialité et les sanctions imposées en cas de divulgation de renseignements confidentiels. Comme ces organismes possèdent l’autorisation légale d’obliger les entreprises à fournir les mêmes données, on ne demande pas le consentement des entreprises et celles-ci ne peuvent s’opposer au partage des données.
Pour la présente enquête, des ententes en vertu de l’article 11 ont été conclues avec les organismes statistiques provinciaux et territoriaux de Terre‑Neuve‑et‑Labrador, de la Nouvelle‑Écosse, du Nouveau‑Brunswick, du Québec, de l’Ontario, du Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Alberta, de la Colombie‑Britannique et du Yukon. Les données partagées seront limitées aux établissements commerciaux situés dans la province ou le territoire en question.
L’article 12 de la Loi sur la statistique prévoit le partage de données avec des organisations gouvernementales fédérales, provinciales ou territoriales. En vertu de cet article, vous pouvez refuser de partager vos données avec l’une ou l’autre de ces organisations en écrivant une lettre d’objection au statisticien en chef et en la retournant avec le questionnaire rempli. Veuillez préciser les organisations avec lesquelles vous ne voulez pas partager vos données.
Pour la présente enquête, des ententes en vertu de l’article 12 ont été conclues avec les organismes statistiques de l’Île‑du‑Prince‑Édouard, des Territoires du Nord‑Ouest et du Nunavut, ainsi que Ressources naturelles Canada, Environnement Canada, l’office national de l’énergie, et le ministère de l’énergie de l’Alberta. Dans le cas des ententes conclues avec des organisations gouvernementales provinciales et territoriales, les données partagées seront limitées aux établissements commerciaux situés dans la province ou le territoire en question.