Caractéristiques démographiques
- En 2021, plus d'une femme âgée de 15 ans et plus sur quatre (25,8 %) faisait partie de la population raciséeNote de bas de page 1, 27,1 % étaient des immigrantesNote de bas de page 2 et 4,5 % étaient des AutochtonesNote de bas de page 3Note de bas de page 4.
- De 2019 à 2021, 4,9 % des femmes âgées de 15 ans et plus ont déclaré être LGB+Note de bas de page 5. Plus précisément, 1,2 % des femmes étaient lesbiennes ou homosexuelles, tandis que 3,2 % étaient bisexuelles. Les jeunes femmes (âgées de 15 à 24 ans, représentant 11,1 % du total) sont plus nombreuses à se déclarer bisexuelles que leurs aînées âgées de 25 à 64 ans (2,7 %) et de 65 ans et plus (0,3 %)Note de bas de page 6.
- En 2021, le Canada comptait 31 555 femmes transgenres âgées de 15 ans et plus; elles représentaient 53,1 % de cette populationNote de bas de page 7.
- En 2022, 3 femmes canadiennes sur 10 (29,9 %) étaient atteintes d'une incapacité. Les femmes étaient plus susceptibles que les hommes d'éprouver une incapacité plus grave (dans des proportions respectives de 43,1 % et de 38,5 %)Note de bas de page 8.
Le niveau de scolarité chez les femmes
- Bien que les femmes soient, en 2021, sous-représentées dans certains domaines d'études liés aux technologies numériques, certains groupes s'en tirent mieux que d'autres. Par exemple, on comptait une femme sur 3 parmi les personnes immigrantes (33,6 %) et racisées (33,9 %) ayant un diplôme d'études secondaires en informatique et en sciences de l'information, par rapport à 1 citoyen canadien sur 4 (24,0 %) et 1 personne non racisée sur 4 (24,3 %) possédant ce type de diplômeNote de bas de page 9.
- De 2010 à 2018, la proportion de femmes parmi les diplômés autochtones était plus élevée (72,1 %) que chez les diplômés non autochtones (61,8 %). Les femmes représentaient 81,0 % des titulaires inuits d'un baccalauréat, 75,7 % des diplômés des Premières Nations et 68,3 % des diplômés métisNote de bas de page 10.
La place des femmes dans l'économie
- De 2007 à 2022, l'écart de salaire horaire moyen entre les hommes et les femmes s'est réduit chez les travailleurs rémunérés âgés de 20 à 54 ans. Pendant cette période, la réduction la plus grande a été constatée entre les hommes et les femmes autochtones (8,0 points de pourcentage) et entre les hommes et les femmes nés au Canada (5,9 points de pourcentage), mais la moins grande se rattachait aux immigrants, quel que soit leur âge à l'arrivée (2,7 points de pourcentage)Note de bas de page 11.
- Bien que le nombre de femmes inventrices au Canada soit inférieur à celui de leurs homologues masculins, il a augmenté plus rapidement (de 14,3 points de pourcentage) entre 2005 et 2009 et de 2015 à 2019Note de bas de page 12.
Les femmes et le leadership
- La représentation des femmes, parmi les députés du Parlement et les ministres du Cabinet fédéral, a augmenté au cours des dernières décennies. La proportion de femmes élues au Parlement est passée de 20,6 % à 30,6 % au cours de la période de 1997 à 2023, tandis que la proportion de femmes membres du Cabinet a doublé (passant de 24,3 % en 2002 à 48,7 % en 2023)Note de bas de page 13.
- Près des trois quarts (73,5 %) des postes de direction des entreprises majoritairement détenues par des femmesNote de bas de page 14 étaient occupés par des femmes au premier trimestre de 2024, soit plus du double de la proportion moyenne de femmes occupant des postes de direction dans l'ensemble des entreprises du secteur privé (35,6 %)Note de bas de page 15.
- Près d'un million de femmes canadiennes étaient des travailleuses autonomes en 2022, soit 37,3 % de la population totale des travailleurs autonomes. À titre de comparaison, la proportion se situait à 26,3 % en 1976. Les Canadiennes d'origine coréenne étaient les plus nombreuses à se décrire ainsi en 2021, puisqu'une sur 5 (19,9 %) se déclarait travailleuse autonomeNote de bas de page 16.
Les femmes et leurs familles
- Depuis plus d'une décennie, le nombre d'enfants par femme au Canada suit une tendance générale à la baisse, étant passé de 1,69 en 2009 à 1,43 en 2021Note de bas de page 17.
- Au Canada, les femmes reçoivent encore plus de prestations parentales et à un taux beaucoup plus élevé que leurs conjoints, mais l'écart se rétrécit. En 2022, la proportion de partenaires qui demandaient ou avaient l'intention de demander des prestations parentales atteignait 46,6 %; il s'agit de la plus forte proportion observée depuis que des renseignements sur les prestations de maternité et les prestations parentales ont commencé à être recueillis dans le cadre de l'Enquête sur la couverture de l'assurance-emploi (ECAE)Note de bas de page 18.
Note aux lecteurs
Pour toutes les données présentées ici et qui proviennent du Recensement de 2021, de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, de l'Enquête canadienne sur l'incapacité et du Système d'information sur les étudiants postsecondaires, ainsi que pour les données relatives aux députés fédéraux et aux membres du Cabinet du Canada, le genre est la variable utilisée, tandis que les données de l'Enquête sur la population active et de la Base de données canadienne sur la dynamique employeurs-employés utilisent la variable du sexe. Dans le cadre de l'Enquête canadienne sur la situation des entreprises, les répondants ont été invités à indiquer la proportion d'hommes et de femmes parmi les employés de leur entreprise.
Pour la première fois en 2021, le recensement comprenait des questions portant sur le sexe à la naissance et le genre des personnes. Bien que des données sur le sexe à la naissance soient nécessaires pour mesurer certains indicateurs, à compter du Recensement de 2021, le genre (et non le sexe) est la variable normalisée utilisée dans les concepts et les classifications. Pour obtenir plus de renseignements sur le nouveau concept de genre, consultez le Guide de référence sur l'âge, le sexe à la naissance et le genre, Recensement de la population, 2021.
Étant donné la petite taille de la population non binaire, il est parfois nécessaire d'agréger les données dans une variable sur le genre à deux catégories pour protéger la confidentialité des réponses. Dans ces cas, les personnes formant la catégorie « personnes non binaires » sont réparties dans les deux autres catégories de genre. Dans toutes les données présentées ici et provenant du Recensement de 2021, de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes et de l'Enquête canadienne sur l'incapacité de 2022 où l'on utilise la variable de genre, la catégorie « femmes » inclut les femmes ainsi que certaines personnes non binaires.
On peut également consulter le feuillet d'information sur les concepts de genre, intitulé Combler les lacunes : renseignements sur le genre dans le cadre du Recensement de 2021.