Hé-coutez bien! Épisode 193 - À la recherche du 40 millionième Canadien! - Transcription
Annik: Bienvenue à la quatrième saison de « Hé-coutez bien! », un balado de Statistique Canada où nous faisons la connaissance des personnes derrière les données et découvrons les histoires qu'elles révèlent. Je suis votre animatrice, Annik Lepage.
Il y a eu un événement important le 16 juin 2023. Vous ne l'avez peut-être pas remarqué mais je vous assure que c'était un événement très important. Énorme même!
Laurent: Ce qui se passe dans la population Canadienne, c'est qu'elle vient d'atteindre la marque de quarante millions d'habitants.
Annik: Et qui est cette personne qui nous parle ?
Laurent: Mon nom est Laurent Martel et je suis le directeur du centre de démographie ici à Statistique Canada.
Annik: Merci Laurent. C'est bien ça! 40 millions de Canadiens (et un petit à côté, nous utilisons le mot Canadien pour décrire n'importe qui vivant au Canada, plutôt que la définition légale d'un citoyen canadien)
en tout cas...
Quelqu'un est le 40 millionième Canadien. Essayons de découvrir qui cela pourrait être.
(un bébé gazouille)
Commençons par ce qui est évident. Ce 40 millionième Canadien est peut-être… un bébé ?
Si c’est le cas, si c’est un mignon petit bébé, il est légèrement plus probable que ce soit un garçon qu’une fille. Et il sera plus probablement né en Ontario, simplement en raison de la taille de la population de cette province. En 2021, 141 000 bébés sont nés en Ontario, tandis que 83 000 bébés sont nés au Québec, la province en deuxième place en termes de naissances.
Le bébé en question aura fort probablement au moins un frère ou une sœur. Mais les probabilités pourraient être plus serrées que vous ne le pensez! Parmi les familles ayant répondu au Recensement de 2016, 45 % ont déclaré avoir une zone sans rivalité fraternelle dans leur ménage puisqu’elles avaient un seul enfant.
Nous savons où notre bébé est susceptible de naître, nous savons qu’il est légèrement plus susceptible d’être un garçon et nous savons qu’il est susceptible d’avoir au moins un frère ou une sœur. Mais qu’en est-il du bébé lui-même? Impossible de prédire avec certitude ce que sera son avenir mais grâce au pouvoir du recensement, de la démographie et des statistiques nous pouvons faire quelques suppositions éclairées.
Par exemple, l'espérance de vie a tendance à augmenter. Un garçon né dans les années 80 pourrait espérer vivre environ 72 ans tandis que l'espérance de vie des garçons nés à la fin des années 2010 jusqu'au début des années 2020 est légèrement inférieure à 80 ans.
Les femmes ont des enfants plus tard qu'auparavant. La mère de notre bébé est probablement âgée d'environ 31 ans. Les données montrent que l'âge moyen des mères au moment de l'accouchement était de 31 ans, soit de 2 ans de plus qu'en 2001.
Notre bébé est peut-être aussi un Canadien de deuxième génération, bien qu'il y ait plus de chances que ses deux parents soient nés au Canada. Selon les données du recensement de 2021 près de 1, 9 million d'enfants de moins de 15 ans avaient au moins un parent né à l'étranger soit près d'un tiers de tous les enfants du Canada.
Et maintenant, le grand dévoilement! Si le 40 millionième Canadien est effectivement un bébé, nous en avons appris beaucoup au sujet de qui il pourrait être, de l’endroit où il serait susceptible de naître et de sa situation familiale probable. Mais dans quelle mesure est-il probable que le 40 millionième Canadien soit un bébé?
(Roulement de tambour)
Laurent: La probabilité que le 40 millionième Canadien soit un bébé est probablement de l'ordre de moins de cinq pour cent.
Annik: Savons-nous pourquoi les Canadiens ont de moins en moins d'enfants?
Laurent: Il y a plusieurs phénomènes en fait qui sont reliés au fait que la fécondité au Canada, mais aussi dans tous les pays du monde industrialisé, a diminué au cours des trente à quarante dernières années. D'une part, il y a eu l'accès à la contraception, puis les développements en matière de contraception, qui a donné les moyens aux couples de contrôler davantage leurs enfants, le nombre d'enfants qu'ils avaient de déterminer plus facilement quand est ce qu’ils les avaient, et donc il y a des changements importants dans l'âge moyen à la maternité par exemple.
Il y a aussi toute la question de l'accessibilité ou le désir plus grand, c'est à dire des femmes d’être plus actives sur le marché du travail. Donc ça a quand même eu des répercussions sur la fécondité des couples et donc il y a eu cette importante hausse au niveau de l'activité des femmes au cours des trente à quarante dernières années qui a fait en sorte que les couples ont limité leur fécondité également.
Puis après, bien évidemment, on peut évoquer peut-être d'autres phénomènes, par exemple les phénomènes de consommation. Avoir un enfant c'est une décision aussi économique en quelque part. Donc les couples, peut-être davantage aujourd'hui que dans le passé, se posent la question : est-ce que je peux d’une part me permettre d'avoir des enfants économiquement?
Puis j'évoquerais enfin une dernière chose qui est évidemment depuis cinquante ans la baisse de la pratique religieuse qui entraîne certainement aussi, qui ont entraîné des impacts importants au niveau du désir des couples d’avoir des enfants.
Annik: Donc, si le 40 millionième Canadien n'est pas un bébé, il est fort probablement un nouvel arrivant...
Laurent: L'incidence de l'immigration sur la croissance démographique est très importante actuellement, on estime qu'environ 95% de la croissance démographique du Canada au cours de l'année dernière était reliés, soit à l'immigration permanente ou l'immigration temporaire.
Annik: L’immigration, et non la fécondité, stimule la croissance démographique du Canada depuis les années 90.
De 2016 à 2021, la population du Canada vivant dans des ménages privés a augmenté de 5%, et les immigrants, nouveaux ou récents, représentaient 71 % de cette croissance.
Si la quarante millionième personne du Canada était une nouvelle arrivante, quelle serait la raison probable de sa venue au pays?
Laurent: Si on se fie aux plus récentes données en fait, cette personne serait probablement une immigrante temporaire, donc venu au Canada par exemple avec un permis d'étude ou un permis de travail et son permis serait d'une certaine durée, évidemment plusieurs de ces résidents non permanents actuellement, ces immigrants temporaires un peu plus tard peuvent éventuellement être admis à titre d'immigrants permanents au pays.
Annik: Et quel serait le genre de cette personne?
Laurent: Probablement, je dirais un homme, puisqu'on sait que parmi l'immigration actuellement, il y a un fort volet d'immigrants économiques qui viennent au Canada pour des raisons économiques et ça, c'est vrai, tant pour les immigrants permanents que pour les résidents temporaires, il y a un peu plus d'hommes qui viennent dans ce contexte-là.
Annik: Étant donné que les personnes migrent habituellement lorsqu’elles sont jeunes, la grande majorité, donc 96% des immigrants récents au Canada, de 2016 à 2021, étaient âgés de moins de 65 ans. 64% se situaient dans le principal groupe d’âge actif de 25 à 54 ans.
Est ce qu'il serait arrivé seul au pays ou avec des membres de sa famille?
Laurent: Alors ça, c'est une bonne question du côté de l'immigration temporaire, certainement seul, du côté de l'immigration permanente, c'est peut-être un peu moins vrai, mais on pourrait dire que probablement une probabilité un peu plus grande que ce soit une personne qui soit arrivé seule.
Annik: D’accord. Puis de quelle région du monde proviendrait il le plus probablement? Quels ont été les changements observés dans les dernières années par rapport à la provenance des immigrants?
Laurent: Alors cet immigrant-là, temporaire viendrait probablement de l'Inde ou de la Chine, donc un pays certainement asiatique.
Et si on regarde dans le passé, la plupart des immigrants qui venaient au Canada dans les années cinquante, soixante étaient des immigrants qui était en provenance de l'Europe. Aujourd'hui, c'est vraiment beaucoup plus l'Asie et on voit une nouvelle tendance émerger également on reçoit de plus en plus d'immigrants en provenance du continent africain, même si proportionnellement ça demeure relativement modeste. Mais c'est en forte hausse.
Annik: OK, et où vont ces nouveaux arrivants qui entrent au pays? Est-ce qu'il y a des surprises, en autres mots, y a-t-il des provinces qui se démarquent?
Laurent: Il y a des provinces qui se démarquent, des régions surtout, qui se démarquent et ce sont les très grands centres urbains du Canada. Il y a six grands centres urbains de plus d'un million de personnes, évidemment Toronto, qui est le centre urbain le plus peuplé du Canada, c'est le choix de beaucoup d'immigrants. Et puis, si on cumule ces six plus grandes régions métropolitaines de recensement, ces six plus grandes villes, c'est les deux tiers de l'immigration qui se dirige simplement dans ces six plus grandes villes au Canada, après, le tiers restant se dirige dans les autres grands centres urbains et puis une faible proportion vont se diriger vers les milieux plus ruraux.
Annik: Alors la grande majorité des immigrants, plus de quatre-vingt-dix pour cent, ont déclaré pouvoir tenir une conversation en anglais ou en français. Il est donc fort probable que notre 40 millionième Canadien parle l'une de nos deux langues officielles.
Est-ce que les immigrants sont susceptibles de parler une autre langue comme langue maternelle, c'est à dire leur première langue?
Laurent: Oui, certainement. Surtout que cette immigration, on l'a évoquée, s’est diversifiée du moins en provenance de pays européens, davantage en provenance de pays asiatiques dans lequel le français et l'anglais sont absents.
Donc un immigrant qui vient de l'Inde, qui vient de la Chine bien souvent, ne connaît ni l'anglais ni le français. Donc cette proportion d'immigrants ne connaissant aucune des deux langues officielles du Canada a beaucoup augmenté au cours des trois dernières décennies.
Annik: D’accord et puisque nous parlons de culture, parlons de religion. Que savons-nous de leurs croyances religieuses?
Laurent: Alors ça c'est une question intéressante en ce sens que lorsqu'on regarde l'ensemble de la population canadienne, la proportion que représente la population qui a une confession religieuse dite chrétienne est en baisse au profit des religions dites non chrétiennes. Alors par exemple l'hindouisme, la religion musulmane, la religion sikhe par exemple, on a beaucoup d'immigrants, on l'évoquait qui proviennent du continent asiatique et ce sont des endroits où ces religions sont plus dominantes.
Annik: Pouvez-vous résumer ce dont nous avons parlé en dressant un seul profil.
Laurent: Oui je dirais que le 40 millionième Canadien qui vient d’arriver au pays est probablement un immigrant temporaire, un homme venu au Canada soit pour étudier, soit pour travailler, il est venu seul et s'est vraisemblablement dirigé en Ontario.
Annik: Pourquoi l'immigration est-elle si importante pour le Canada?
Laurent: Le Canada est un pays avec une longue tradition d'immigration. C'est un pays qui s'est bâti sur l'immigration, donc historiquement, ça a toujours été le cas. On peut évoquer par exemple le peuplement des provinces de l'Ouest à la fin du dix-neuvième siècle, au début du vingtième siècle. Aujourd'hui, étant donné la faible fécondité des Canadiens et des Canadiennes le nombre d'enfants par femme actuellement est à un niveau historiquement bas, autour d’un virgule quatre enfant par femme donc sans cet apport migratoire, la population canadienne diminuerait puisqu'on ne fait pas suffisamment d'enfants actuellement pour renouveler simplement la population.
Alors c'est en ce sens-là que si on veut maintenir par exemple une croissance démographique, il faut avoir un des moyens est de faire venir évidemment des immigrants ici. Évidemment, c'est un choix aussi de société puisque des pays comme le Japon connaissent des baisses de population depuis un certain nombre d'années déjà. C'est à quelque part un choix. Le Canada a choisi la voie de l'immigration et de la croissance démographique pour le moment du moins.
Il y a aussi une autre raison pour laquelle le Canada fait le choix de l'immigration actuellement, c'est évidemment la question des pénuries de main d'œuvre. La vaste génération des personnes appartenant au baby-boom de l'après-guerre est en train de quitter vers la retraite. Ils sont autour entre soixante et soixante-dix ans, ça fait des sorties massives de la main d'œuvre canadienne et donc une des façons de faire face à ces pénuries de main d'œuvre, c'est évidemment d'accueillir des immigrants permanents et temporaires qui peuvent directement remplir une partie du moins de ces besoins.
Annik: ll ne s'agit pas seulement d'une question de croissance et de main-d’œuvre. La diversité nous définit. Selon l’Enquête sociale générale de 2020, 92% de la population âgée de 15 ans et plus étaient d’accord avec le fait que la diversité ethnique ou culturelle constitue une valeur canadienne.
Quelles sont les projections concernant la population future du Canada et quel est le rôle de l'immigration à cet égard?
Laurent: Statistique Canada établit des projections démographiques pour le Canada, pour les provinces et territoires évidemment. On se base sur les tendances passées très souvent pour projeter ce qui pourrait bien exister dans l'avenir. Si le Canada devait conserver les niveaux d'immigration évidemment, la population continue de croître et c'est ça que nos projections reflètent et donc se dirigerait vers une population qui pourrait être nettement plus importante d'ici une cinquantaine d'années. Évidemment aussi l'immigration serait le principal moteur de cette croissance démographique.
On a des scénarios dans nos projections qui suppose une remontée de la fécondité. Mais à ce stade-ci compte tenu des quarante dernières années, c'est difficilement imaginable que la fécondité puisse remonter à des seuils significativement élevés pour être capable de renouveler par elle-même la population, par exemple un seuil autour de deux enfants par femme. Ça fait plus de quarante ans que le Canada n'a pas connu des seuils de fécondité de cet ordre-là.
Alors l'immigration serait, et aujourd'hui et demeurerait dans l'avenir, le principal moteur de la croissance démographique canadienne.
Annik: Pourriez-vous nous parler des défis et des opportunités liés à un taux d'immigration aussi élevé?
Laurent: Oui, alors, le Canada a un des taux d'immigration les plus élevés parmi les pays industrialisés. Le taux d'immigration étant le nombre d'immigrants qu'on reçoit dans une année divisée par la taille de la population canadienne. On retrouve très peu de pays dans le monde avec un taux d'immigration aussi élevé qu'au Canada, il est plus de trois fois moindre aux États-Unis par exemple. C'est une différence importante. Il y a beaucoup d'enjeux avec l'immigration, beaucoup d'opportunités également. Évidemment on peut penser à combler certaines pénuries sur le marché du travail canadien. Les immigrants, évidemment, enrichissent la population canadienne de par leur bagage professionnel, leur expérience de vie, leur capital humain. Donc c'est une richesse importante.
Accueillir un nombre élevé d'immigrants vient aussi avec un certain nombre de défis. On peut penser par exemple aux défis reliés en matière de logement. Il faut construire des habitations pour loger les nouveaux arrivants. Il faut construire des infrastructures. Ça veut dire aussi davantage de personnes qui vont utiliser des services de santé, qui vont utiliser les services scolaires, pour faire éduquer leurs enfants.
Et enfin des défis reliés au fait que les immigrants se dirige plutôt dans certaines régions que dans d'autres. Il y a des régions rurales à côté de ça où la croissance démographique est nettement moins élevée. Alors ça peut créer certains déséquilibres, certaines conditions très différentes d'une région à l'autre.
Annik: Alors comment est-ce que le Canada se compare aux autres pays du G7?
Laurent: Le Canada se compare aux pays du G sept en ce sens qu'il présente la plus forte croissance démographique, et ça depuis plus de vingt ans. Donc, dès le début des années deux mille, le Canada était déjà en tête du G sept au niveau de sa croissance démographique. On a également une population, qui est relativement plus jeune que plusieurs des pays du G sept, en particulier le Japon, l'Italie présente des populations en moyenne nettement plus âgé, et évidemment un taux d'immigration très fort. Je crois qu'en 2022, le seul pays du G sept qui présentait un taux d'immigration plus fort que le Canada était l'Allemagne. Mais c'est une situation bien particulière associée à l'accueil de réfugiés important cette année-là. Sur une plus longue période, c'est le Canada qui présente le taux d'immigration le plus fort.
Annik: Et puis pourquoi le Canada attire-t- il un si grand nombre d’immigrants ?
Laurent: Le Canada attire beaucoup d'immigrants d'une part parce qu'on a fait un choix. Le gouvernement canadien exprime à tous les mois de novembre, à travers son plan d'immigration, les objectifs d'immigration pour les trois années subséquentes. Puis le Canada demeure un pays qui internationalement je pense est bien perçu avec une qualité de vie importante, une stabilité dans sa démocratie dans ses institutions, une économie forte alors au même titre que d'autres pays du monde, le Canada exerce un pouvoir d'attraction significatif sur les immigrants potentiels des autres pays du monde.
Annik: Alors où peut-on se rendre pour en savoir plus sur la démographie et la population du Canada?
Laurent: Il y a un endroit sur lequel on doit se rendre pour apprendre davantage sur la démographie canadienne. C'est le portail de Statistique Canada et il y a le sujet-matière population et démographie. Lorsqu'on choisit d'accéder au portail population et démographie sur le site de StatCan on a accès à l'ensemble des produits que Statistique Canada met à disposition des Canadiens sur les phénomènes démographiques. Donc on peut y retrouver les nombres d'habitants dans les différentes régions, les espérances de vie des Canadiens, le nombre d'enfants par femme et une foule d'autres dimensions démographiques, des statistiques sur les familles, sur les ménages canadiens, sur le vieillissement démographique, sur évidemment la diversité ethnoculturelle de la population et bien entendu sur les projections démographiques.
Annik: Qu’est-ce que vous aimeriez que les auditeurs retirent de cet épisode?
Laurent: Je pense que ce qui est important de réaliser, c'est le caractère unique de la situation canadienne à l'égard de la démographie. Le Canada présente un des plus forts taux d'immigration dans le monde, une croissance démographique considérable qui s’est vraiment ce qui s'est vraiment accéléré au cours de l'année dernière en 2022. Ce sont des caractéristiques uniques. On évoque de plus en plus que la population mondiale pourrait commencer à diminuer à partir de 2070, 2080. Le Canada est sur une autre trajectoire de celle de la population mondiale du moins actuellement, la croissance démographique canadienne s'est accélérée, elle est une des plus fortes du monde, la population canadienne augmente rapidement. Alors le Canada est finalement, lorsqu'on regarde la situation internationale, un peu un cas unique.
Annik: Eh bien! Si nos prévisions sont exactes, j'aimerais dire svaagat à notre 40 millionième Canadien! C'est la bienvenue en hindi. Mais d'où que vous veniez et quelle que soit la langue que vous parlez, nous sommes heureux de vous accueillir.
(Thème)
Vous venez d’écouter « Hé-coutez bien! ». Merci à notre invité, Laurent Martel, ainsi qu’à Patrick Charbonneau pour son aide en coulisses.
Vous pouvez vous abonner à cette émission à partir de n’importe lequel des sites où vous obtenez habituellement vos balados. Vous y trouverez également la version anglaise de notre émission, intitulée Eh Sayers. Si vous avez aimé cette émission, n’hésitez surtout pas à la noter, à la commenter et à vous y abonner. Merci de nous avoir écouté!
Source:
Statistique Canada. « Statistiques sur la population et la démographie ». Statistique Canada. Gouvernement du Canada, 3 juin 2019. Statistiques sur la population et la démographie