Vidéo - Un regard sur l'Indice de gravité de la criminalité

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Un regard sur l'Indice de gravité de la criminalité - Transcription vidéo

Petite leçon d'histoire de la criminalité!

(Texte à l'écran : « Une brève leçon d'histoire sur les données de criminalité déclarées par la police »)

Depuis les années 1960, les données officielles sur la criminalité déclarées par la police sont interprétées à l'aide du taux de criminalité conventionnel, qui sert à mesurer le volume de crimes déclarés par la police dans une région.

(Texte à l'écran : « 1960 »)

(Texte à l'écran : « Taux de criminalité »)

Ce taux correspond au nombre de crimes divisé par la population de la région.

(Texte à l'écran : « Nombre de crimes divisé par la population de la région »)

Les crimes ont tous la même incidence sur le taux.

(Texte à l'écran : « Les crimes ont tous la même incidence sur le taux. »)

Par exemple, un meurtre a la même incidence sur le taux de criminalité qu'un vol de biens.

Par conséquent, le taux de criminalité conventionnel est généralement influencé par des variations liées aux crimes relativement moins graves, mais très fréquents. Il est moins efficace lorsqu'il s'agit de refléter les variations liées aux crimes moins fréquents, même s'ils sont plus graves.

Avance rapide jusqu'à 2009.

(Texte à l'écran : « 1960-2009 »)

L'Indice de gravité de la criminalité, ou IGC, a été élaboré en 2009 à titre de nouvelle mesure analytique venant compléter le taux de criminalité et remédier aux limites de ce dernier.

(Texte à l'écran : « Indice de gravité de la criminalité »)

L'IGC est une mesure fondée sur la région qui tient compte à la fois du volume des crimes et de leur gravité relative, et qui permet de faire le suivi des variations au fil du temps.

(Texte à l'écran : « Gravité, volume et au fil du temps »)

Il résume la criminalité déclarée par la police dans une région, comme une ville, une province ou un territoire, ou à l'échelle du pays.

Comment est-ce que ça fonctionne?

(Texte à l'écran : « Comment est-ce que ça fonctionne? »)

Pour déterminer l'IGC d'une région, on attribue un poids à chaque type de crime déclaré par la police, puis on multiplie le nombre de crimes par le poids attribué.

(Texte à l'écran : « Vol qualifié, pourcentage de personnes condamnés qui vont en prison, nombre moyen de jours passés dans un établissement de détention, Poids, 72,9 % x 640 = 466 »)

Le poids appliqué à un type de crime donné tient compte de sa gravité et est fondé sur les peines prononcées par les tribunaux au cours des cinq dernières années.

(Texte à l'écran : « Poids x nombre de vols qualifiés »)

Ensuite, la distribution pondérée totale est divisée par la population de la région, comme pour le calcul du taux de criminalité.

(Texte à l'écran : « Distribution pondérée totale divisée par la population de la région »)

Mais alors, quelle est la principale différence?

(Texte à l'écran : « Mais alors, quelle est la principale différence? »)

C'est simple : l'IGC est une mesure du volume pondéré de la criminalité, tandis que le taux de criminalité est juste une mesure du volume.

(Texte à l'écran : « IGC= volume pondéré »)

(Texte à l'écran : « taux de criminalité  = mesure du volume »)

Donc, si un type de crime très grave, comme un meurtre ou un vol qualifié, affiche une variation de volume, l'incidence sur l'IGC sera plus importante que celle sur le taux de criminalité.

(Texte à l'écran : « Taux de criminalité »)

À l'inverse, une variation liée à un type de crime moins grave, comme un méfait, un vol mineur ou le fait de troubler la paix, aura une plus forte incidence sur le taux de criminalité que sur l'IGC.

(Texte à l'écran : « Indice de gravité de la criminalité »)

(Texte à l'écran : « L'incidence de meurtre est environ 280 fois celle de vol de biens. »)

Il convient de noter que l'IGC ne permet pas à lui seul de brosser le portrait complet de la criminalité et de la sécurité dans une région; il n'est qu'un élément parmi tant d'autres.

(Texte à l'écran : « IGC, taux de criminalité, perceptions de la sécurité, Données des tribunaux, données des services correctionnels et victimisation autodéclarée. »)

Supposons que nous regardions les données sur la criminalité de Touteville.

(Texte à l'écran : « Touteville »)

Le taux de criminalité est plus élevé que la moyenne nationale et est demeuré presque inchangé au cours des 10 dernières années, et pourtant l'IGC a considérablement diminué.

(Texte à l'écran : « Le taux de criminalité est plus élevé que la moyenne nationale et est demeuré presque inchangé au cours des 10 dernières années. »)

(Texte à l'écran : « IGC »)

Lorsqu'on y regarde de plus près, on constate que les infractions plus graves, comme les vols qualifiés, les agressions et les introductions par effraction ont diminué chaque année. Parallèlement, les vols à l'étalage ont augmenté.

En examinant quelques autres éléments, on observe des changements importants en ce qui concerne les caractéristiques démographiques, le marché du travail et l'accès aux services de Touteville ainsi que les perceptions de la sécurité et le sentiment d'appartenance de sa population.

(Texte à l'écran : « Caractéristiques démographiques, marché du travail, accès aux services de Touteville et perceptions de la sécurité. »)

De plus, la police locale a mis en place des campagnes de sensibilisation pour lutter contre le vol à l'étalage, qui ont été couvertes par les médias locaux et ont encouragé une hausse des déclarations.

(Texte à l'écran : « Souriez,  vous êtes filmés! »)

On observe également une amélioration des perceptions autodéclarées à l'égard de la sécurité de Touteville au fil du temps. Cela signifie que les gens se sentent généralement plus en sécurité qu'il y a 10 ans, même si le taux de criminalité est demeuré presque inchangé au fil du temps.

L'IGC, comme n'importe quel indicateur, devrait être interprété dans le contexte plus général de la région à l'étude.

Il est important d'analyser les facteurs de manière globale plutôt qu'isolément.

(Texte à l'écran : « IGC, taux de criminalité, perceptions de la sécurité, Données des tribunaux, données des services correctionnels et victimisation autodéclarée. »)

Le fait de combiner des renseignements nous permet de comparer les variations de la criminalité au fil du temps et d'une région géographique à une autre, après correction pour tenir compte des circonstances propres à chaque région.

(Texte à l'écran : « Données sur la criminalité, Statistiques sur l'éducation, Données sur la santé, données sur l'économie et la population active et données démographiques »)

Chaque année, Statistique Canada publie des rapports détaillés et des tableaux de données accompagnés d'analyses et de notes de bas de page afin d'expliquer le paysage changeant des tendances en matière de criminalité. Ces produits sont élaborés à l'aide des données normalisées et complètes déclarées par les services de police de tout le Canada.

L'IGC est un indicateur qui aide les Canadiens et Canadiennes à mieux comprendre le pays — sa population, ses ressources, son économie, son environnement, sa société et sa culture.

(Texte à l'écran : « Indice de gravité de la criminalité »)

Pour en apprendre davantage sur l'IGC, visitez le www.statcan.gc.ca ou cliquez sur les liens supplémentaires fournis dans ladescription.

(Texte à l'écran : « www.statcan.gc.ca »)