Comptes d'entrées-sorties
Quelle est la fréquence de publication des tableaux des ressources et des emplois et des tableaux d'entrées-sorties?
Les tableaux des ressources et des emplois (industrie par produit) et les tableaux d'entrées-sorties symétriques (industrie par industrie) sont publiés annuellement. Les renseignements suivants sont disponibles :
- Les tableaux nationaux, provinciaux et territoriaux des ressources et des emplois sont disponibles dans les tableaux 36-10-0478-01, 36-10-0479-01 et 36-10-0438-01, de même que dans la publication numéro 15-602-X au catalogue de Statistique Canada.
- Les tableaux d'entrées-sorties symétriques nationaux sont disponibles dans les tableaux 36-10-0001-01 et 36-10-0084-01, de même que dans la publication numéro 15-207-X au catalogue de Statistique Canada.
- Les tableaux d'entrées-sorties symétriques provinciaux et territoriaux sont disponibles dans la publication numéro 15-211-X au catalogue de Statistique Canada.
Statistique Canada dispose-t-il d'un modèle d'entrées-sorties pour calculer l'incidence des dépenses ou des investissements dans l'économie canadienne?
Statistique Canada offre des services de modélisation des entrées-sorties sur une base de recouvrement des coûts. Deux modèles sont offerts : un modèle national (service 36-23-0001) et un modèle interprovincial (service 36-23-0002). Les deux modèles fournissent des estimations des incidences directes, indirectes et induites sur de nombreuses variables économiques telles que la production, le produit intérieur brut, les emplois et les impôts sur la production et les produits.
Est-ce que Statistique Canada calcule des multiplicateurs par industrie?
Statistique Canada calcule des multiplicateurs d'entrées-sorties nationaux, provinciaux et territoriaux pour les industries qui sont incluses dans la classification des industries des entrées-sorties. Les renseignements sont présentés dans les tableaux 36-10-0013-01, 36-10-0113-01, 36-10-0594-01 et 36-10-0595-01.
Est-ce que Statistique Canada dispose d'une publication ou de documents sur les tableaux et modèles d'entrées-sorties?
Les utilisateurs qui désirent en apprendre davantage sur les tableaux des ressources et des emplois et sur le modèle d'entrées-sorties peuvent consulter les documents suivants :
- Les tableaux canadiens des ressources et des emplois
- Comptes des ressources et des emplois
- Tableaux des ressources, des emplois et des entrées-sorties
- Guide de l'utilisateur du modèle canadien des entrées-sorties (offert sur demande)
- Les modèles d'entrées-sorties canadien et interprovincial : le cadre mathématique (offert sur demande)
Comptes de la productivité
Comment définit-on la productivité?
La productivité mesure l'efficience économique avec laquelle des ressources, comme le travail ou le capital, sont mobilisées dans le cadre du processus de production. Il existe deux types de statistiques très répandues sur la productivité, soit la productivité du travail et la productivité multifactorielle.
Quelle est la différence entre la productivité du travail et la productivité multifactorielle?
La productivité du travail correspond à la production réelle par heure travaillée. Il s'agit de la mesure de la productivité la plus utilisée. La productivité multifactorielle est une mesure plus exhaustive de l'efficience qui correspond à la production réelle par unité d'intrants combinés. Ces intrants sont le travail et le capital et, dans certains cas, des intrants intermédiaires comme l'énergie, les matériaux et les services achetés.
Pourquoi est-il important de mesurer la productivité?
L'augmentation de la productivité est un facteur important contribuant à la hausse du niveau de vie. Dans une perspective à long terme, l'augmentation de la rémunération horaire moyenne est liée aux gains de productivité. La capacité de production de biens et de services de l'économie canadienne a progressé au fil du temps sans que cela nécessite une augmentation proportionnelle des ressources, par exemple le travail; ce résultat a plutôt été obtenu grâce à une production plus efficiente.
Pourquoi la productivité varie-t-elle?
La productivité s'accroît lorsque la production augmente sans qu'il y ait hausse des intrants, ou lorsque la production demeure la même alors que les intrants diminuent.
La productivité diminue lorsque la production baisse sans qu'il y ait diminution des intrants, ou lorsque la production demeure la même alors que les intrants augmentent.
Comment est-ce que Statistique Canada mesure la productivité?
Statistique Canada publie des indices de la productivité du travail et de la productivité multifactorielle ainsi que des mesures connexes portant sur le secteur des entreprises, les grands secteurs économiques et les branches d'activité. La productivité est mesurée en comparant la quantité de biens et services produits avec les intrants qui ont été utilisés lors de la production. La productivité du travail est calculée en divisant la production réelle par les heures travaillées. La productivité multifactorielle est calculée en divisant la production réelle par une combinaison d'intrants (qui peuvent inclure le travail, le capital, l'énergie, les matériaux et les services achetés). Il existe des mesures trimestrielles et annuelles de la production par heure travaillée, de concert avec des mesures comparables de la rémunération horaire et du coût unitaire de main-d'œuvre pour le secteur des entreprises et ses sous-secteurs. La productivité du travail trimestrielle pour le secteur des entreprises est mesurée sous forme de produit intérieur brut réel (livraisons, en dollars enchaînés, de biens et de services finals du secteur des entreprises aux catégories de la demande finale, par exemple les ménages, les investissements, les administrations publiques et le secteur étranger) par heure travaillée. Il s'agit des statistiques sur la productivité les plus souvent mentionnées dans les médias. Dans le cas des principaux secteurs et branches d'activité, la productivité du travail correspond à la valeur ajoutée réelle par heure travaillée.
Les indices de la productivité multifactorielle du secteur des entreprises mesurent le produit intérieur brut par unité de travail et de capital combinés. Il existe aussi des indices sectoriels de la productivité multifactorielle pour répondre à différents besoins analytiques; ces indices reposent sur différentes mesures de la production (production brute, valeur ajoutée et production sectorielle). La croissance du capital dans le secteur des entreprises correspond à la somme des différentes catégories de stock de capital (technologie de l'information, autres machines et matériel, bâtiments), pondérée par leur coût locatif respectif. De même, la croissance du travail équivaut à la progression agrégée des heures travaillées par différentes catégories de travailleurs, pondérée par la rémunération horaire de chaque catégorie.
Est-ce que les données annuelles sur les mesures de la productivité sont offertes pour les provinces et les territoires?
Oui. Les données annuelles sur la productivité du travail et les mesures connexes sont offertes non seulement à l'échelle nationale mais également à l'échelon provincial et territorial.
Pourquoi Statistique Canada révise-t-il ses mesures de la productivité?
Les estimations de la productivité sont produites à partir de différentes sources de données. Elles sont fréquemment révisées lorsque des sources additionnelles et plus précises d'information deviennent disponibles. Les mesures de la productivité sont ainsi périodiquement révisées afin d'y intégrer des renseignements plus à jour provenant des recensements, des enquêtes annuelles, des statistiques fiscales, etc.
Occasionnellement, des révisions historiques ont lieu à la suite de modifications dans les concepts ou les méthodologies.
Commerce international de marchandises
Quelle est la source des données sur le commerce international de marchandises du Canada?
Les données sur les importations de marchandises sont fondées sur les documents douaniers recueillis par l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). Les registres douaniers sont également utilisés pour la compilation des statistiques sur les exportations de marchandises provenant de sources telles que le US Census Bureau (USCB) pour les exportations à destination des États-Unis et l'ASFC pour les exportations vers d'autres pays.
Les statistiques du commerce de marchandises sont-elles publiées sur une base douanière ou sur la base de la balance des paiements?
Statistique Canada publie des statistiques sur le commerce de marchandises sur une base douanière et sur la base de la balance des paiements. Les statistiques fondées sur les douanes fournissent une mesure de la variation du stock de ressources matérielles dans un pays résultant des mouvements physiques transfrontaliers des marchandises. Des ajustements fondés sur la balance des paiements sont apportés aux données des douanes afin de les faire correspondre conceptuellement avec d'autres statistiques des comptes macroéconomiques, telles que le produit intérieur brut, sur la base de normes internationales. Ces données fournissent une mesure des transactions économiques de biens entre résidents canadiens et non-résidents résultant d'un changement de propriétaire.
Quelles sont les classifications utilisées pour publier ces statistiques?
Il existe deux principaux systèmes de classification des données sur le commerce de marchandises. Premièrement, le Système de classification des produits de l'Amérique du Nord (SCPAN) classe le commerce de marchandises en différentes catégories de produits. Les données sur une base douanière et sur la base de la balance des paiements sont disponibles dans la classification du SCPAN. Pour en apprendre davantage sur la structure de classification, veuillez consulter le document Variante du SCPAN Canada 2017 version 1.0 - Comptes d'importation et d'exportation de marchandises.
Deuxièmement, les données sur une base douanière sont publiées dans la classification du Système harmonisé, qui est un système international de classification des produits qui assigne 6 chiffres (SH-06) pour catégoriser tous les produits échangés. Pour plus de renseignements sur cette classification, veuillez consulter la page Classification des marchandises.
Enfin, les données sur le commerce des marchandises sont également offertes par industrie (Système de classification des industries de l'Amérique du Nord - SCIAN), par caractéristiques de l'exportateur et de l'importateur et par grandes catégories économiques.
À quel moment les données sur les statistiques du commerce de marchandises sont-elles disponibles?
Le commerce international de marchandises du Canada est un indicateur économique clé et la publication des données sur le commerce international de marchandises du Canada est considérée comme essentielle à la mission de Statistique Canada. Ces données sont publiées sur une base mensuelle, environ 35 jours après la fin de la période de référence.
Programme de stock
Quelle méthode d'évaluation du stock de capital est utilisée dans le programme de stock?
Le programme de stock utilise la méthode de l'inventaire permanent (MIP) afin d'obtenir des estimations du stock de capital par branche d'activité pour une année donnée.
Pourquoi choisir la MIP plutôt qu'une autre méthode?
La MIP est la méthode la plus fréquemment utilisée par les organismes statistiques internationaux. Elle est généralement la méthode de choix, parce qu'elle représente un moyen souple de produire des séries chronologiques sur le stock de capital. Elle consiste essentiellement à ajouter, chaque année, l'investissement brut (formation brute de capital fixe) au stock de capital de l'année précédente.
Quelles sont les données d'entrée de la MIP?
La MIP nécessite des renseignements sur la valeur de l'investissement, les indices des prix des biens d'équipement, les durées de vie et les méthodes d'amortissement. Statistique Canada recueille la plupart des données annuelles requises pour appliquer la MIP grâce à l'Enquête sur les dépenses en immobilisations et en réparations (EDIR) de la Division de l'investissement et de science et technologie (DIST), notamment :
- les dépenses en immobilisations, c'est-à-dire les dépenses effectuées en vue d'acquérir de nouveaux actifs et en vue de rénover, moderniser, remettre à neuf, remettre en état et restaurer les actifs existants;
- la durée de vie utile des actifs acquis;
- la valeur d'origine et l'âge des actifs mis hors service ou détruits;
- les ventes et achats de biens d'occasion;
- la valeur des travaux en cours à la fin de l'année.
Comment la MIP fonctionne-t-elle dans la pratique?
La première étape consiste à transformer la formation brute de capital fixe (FBCF) à prix courants en prix constants en utilisant les indices de prix d'actifs les plus détaillés qui soient. La MIP fonctionne ensuite en utilisant des données en prix constants pour obtenir la consommation de capital fixe et les stocks net et brut à prix constants. C'est seulement pendant l'étape finale que l'on applique des indices de prix pour reconvertir les données en prix courants.
Quand une nouvelle capacité est-elle ajoutée au stock?
Un investissement (FBCF) déclaré pour l'année t est présumé mis en service, en moyenne, au milieu de l'année t. De ce fait, sa dépréciation pendant le deuxième semestre de l'année t fait partie de la dépréciation calculée pour l'année t.
Qu'entend-on par le stock brut de capital?
Le stock brut est égal à l'accumulation des investissements bruts passés dont on déduit annuellement la valeur des actifs qui cessent d'exister cette année-là (mises hors service). Donc, cette mesure du stock de capital se fonde sur l'hypothèse que l'efficacité de l'actif reste constante durant toute sa durée de vie.
Le concept des stocks bruts vise à refléter le coût de remplacement des actifs corporels.
Qu'entend-on par le coût de remplacement d'un actif?
Le coût de remplacement est le montant qui serait nécessaire, lors d'une année particulière, pour remplacer tous les actifs existants par de nouveaux actifs comparables.
Qu'entend-on par un actif mis hors service, mis au rebut ou déclassé?
Un actif est déclassé, mis hors service ou mis au rebut lorsqu'on le sort du stock de capital à la fin de sa durée de vie utile.
Notons que la mise hors service des actifs d'une même génération peut être échelonnée sur un certain nombre d'année au lieu de se faire en même temps.
Comment la mise hors service se fait-elle dans le programme de stock?
Dans le programme de stock, la fonction de mise hors service suit une distribution en forme de cloche tronquée (normale), dont les limites inférieure et supérieure correspondent respectivement à 50 % (L/2) et 150 % (3L/2) de la durée de vie moyenne L, afin de tenir compte de la variation quant au moment auquel des actifs identiques sont retirés du stock.
Qu'entend-on par le stock net de capital?
Le concept de stock net a pour but d'évaluer la capacité productrice du stock de capital.
La valeur du stock net pour une année donnée est censée refléter la valeur marchande ou valeur économique des actifs formant le stock de capital.
Qu'entend-on par la valeur marchande d'un actif?
La valeur marchande est le montant pour lequel les actifs pourraient être vendus, étant donné que le stock comprend des actifs qui ne sont plus neufs, qui ont subi une certaine usure et sont un peu périmés comparativement aux nouveaux actifs de type équivalent.
Comment le stock net à l'instant t est-il calculé?
Le stock net à l'instant t est obtenu en soustrayant la dépréciation encourue durant l'année t de la somme du stock net de la période précédente t - 1 et de l'investissement au temps t. La dépréciation encourue durant l'année t est composée à la fois de la dépréciation du stock net de la période précédente et de celle de l'investissement courant.
Qu'est-ce que la consommation de capital fixe (CCF)?
La consommation de capital fixe peut se définir en termes généraux comme la diminution, pendant la durée de la période comptable, de la valeur courante du stock d'actifs fixes détenus et utilisés par un producteur, consécutive à leur détérioration physique (ou usure), à l'obsolescence normale ou à des dommages accidentels normaux. Elle exclut la valeur des actifs fixes détruits par des actes de guerre ou des événements exceptionnels tels que des catastrophes naturelles majeures qui se produisent très rarement.
Est-ce que la consommation de capital fixe est observable?
La consommation de capital fixe n'est en général pas observable. Elle est généralement calculée sur la base de l'hypothèse que les prix des actifs diminuent de façon ordonnée pendant la durée de vie utile d'un actif.
Il faut noter que la consommation de capital fixe doit presque toujours être estimée de cette façon, de sorte que le stock de capital résulte de la MIP ou d'une autre méthode ou enquête.
Y-a-t-il une différence entre la dépréciation de l'année t et la consommation de capital fixe pour la même période?
Non. Les termes « dépréciation », « amortissement », « consommation de capital fixe » et « provision pour consommation de capital » sont synonymes.
Comment la dépréciation de l'année t est-elle calculée?
La façon la plus naturelle de calculer la dépréciation au cours de l'année t est de multiplier par le taux de dépréciation δ la somme du stock de l'année t – 1 et la moitié de l'investissement de l'année t. Dans la pratique, la dépréciation est obtenue en utilisant d'autres approches.
Comment le taux de dépréciation δ est-il déterminé?
Le taux de dépréciation δ dépend des hypothèses émises quant à la courbe de vieillissement et de perte d'efficacité des actifs. Trois formes d'amortissement sont fréquemment utilisées dans le calcul du stock net de capital à savoir, l'amortissement linéaire, l'amortissement géométrique ou dégressif et l'amortissement hyperbolique ou différé.
Ainsi, δ=1/L pour un amortissement linéaire et δ=R/L où R représente le taux d'amortissement dégressif pour un amortissement géométrique. Toutefois, la formule pour un amortissement hyperbolique est complexe.
Comment fait-on pour distinguer les formes d'amortissement?
Le modèle le plus connu d'amortissement est sans doute le modèle linéaire selon lequel des montants égaux sont déduits du stock chaque année. Il est surtout utilisé en raison de son intérêt comptable.
L'amortissement hyperbolique est, quant à lui, la forme permettant de mesurer le plus fidèlement possible la valeur économique des actifs. La valeur économique est ici définie comme les services pouvant être retirés de ces actifs.
La forme géométrique, par contre, est le modèle d'amortissement mesurant la valeur marchande des actifs. On entend ici par valeur marchande la valeur de revente des actifs sur le marché d'occasion.
Comment la dépréciation /provision pour consommation de capital est-elle déterminée dans le programme de stock?
Dans le cas de l'amortissement linéaire, la dépréciation est obtenue en divisant la somme des investissements jusqu'à l'instant t par la durée de vie (nombre d'années pendant lesquelles l'actif est amorti).
Dans le cas de l'amortissement hyperbolique, la dépréciation est obtenue par la somme pondérée des investissements (pondérée en fonction des facteurs d'obsolescence bêta des investissements) jusqu'à l'instant t.
Dans le cas de l'amortissement géométrique, la dépréciation est, par contre, calculée de façon résiduelle en utilisant les stocks nets de t – 1 et t et l'investissement brut durant l'année t.
Comment le stock net de capital selon le modèle d'amortissement géométrique est-il calculé dans la pratique?
Le calcul du stock net selon un amortissement géométrique est basé sur la notion de contribution au stock net de capital à la fin d'une année donnée t de l'investissement effectué durant une année antérieure donnée x. Le stock net de capital à la fin de l'année t est alors obtenu en faisant la somme des contributions de toutes les générations de flux d'investissement pour cette composante.
Comment les durées de vie utile moyennes des actifs sont-elles déterminées?
On s'est servi des renseignements sur les durées de vie utile et les profils âge-prix des actifs mis hors service recueillis grâce à l'EDIR pour estimer des durées de vie moyennes. Ces durées de vie basées sur des données d'enquête, intégrées à partir de l'année de référence 1987, sont généralement plus courtes que les durées de vie utile hypothétiques qui ont été utilisées pour le calcul des estimations du stock de capital avant que des données d'enquête soient disponibles. L'évaluation périodique des durées de vie utile basées sur les données d'enquête a montré qu'elles sont stables aux niveaux courants. Une interpolation géométrique a permis de les intégrer pour les années antérieures à 1987.
Comment l'âge moyen du stock de capital est-il calculé?
L'âge moyen reflète l'âge des actifs en place dans le stock de capital. Il est obtenu au moyen d'une somme de l'âge de chaque génération d'actifs, somme qui est pondérée par les investissements toujours existants. Comme l'âge est fonction de la durée de vie utile des actifs, les investissements en place ont une influence sur l'âge de ce stock d'actifs selon leurs durées de vie utile respectives ainsi que leurs importances relatives dans ce stock.
Comment le taux d'amortissement dégressif est-il déterminé?
En utilisant une méthode dégressive (dépréciation géométrique), on fait l'hypothèse que la valeur marchande en prix constants diminue selon un taux constant pendant chaque période. Le facteur d'amortissement peut être écrit comme R/T où T est la durée de vie utile totale et R est le taux d'amortissement dégressif. L'amortissement pour la période t est obtenu en multipliant la valeur résiduelle de l'actif au cours de la période t-1 par le facteur d'amortissement R/T. Il y a plusieurs manières de calculer le taux d'amortissement dégressif.