Classification géographique type (CGT) 2011

Introduction de la classification

Statut

La Classification géographique type (CGT) 2011 est une norme générale; elle a été approuvée le 16 mai 2011.

Préface

La Classification géographique type (CGT) est la classification officielle des régions géographiques du Canada qu'utilise Statistique Canada. La CGT couvre l'ensemble des provinces et des territoires du Canada. La CGT comprend les noms et codes des régions géographiques du Canada, des provinces et des territoires, des divisions de recensement (comtés, « regional municipalities »), des subdivisions de recensement (municipalités), des catégories métropolitaines de recensement (régions métropolitaines de recensement, agglomérations de recensement, à l'extérieur des régions métropolitaines de recensement et des agglomérations de recensement) et des régions économiques. La CGT a été élaborée pour permettre la production de statistiques intégrées par région géographique. Les différentes unités géographiques qu'on y trouve sont pratiques pour la collecte et le rassemblement des données et utiles pour l'analyse spatiale des statistiques économiques et sociales. La CGT est destinée surtout à la classification des unités statistiques telles que les établissements ou les ménages dont les activités sont normalement rattachées à un lieu précis.

La classification est constituée de deux parties, le volume I et le volume II. Le volume I renferme une description de la classification, des régions géographiques normalisées connexes et des noms de localité. Il fournit également les renseignements sur les modifications, entre l'édition 2011 de la CGT et celle de 2006, qui ont une incidence directe sur la CGT, par exemple, les changements de code, de nom ou de genre, et montre la relation qui existe entre les nouveaux et les anciens codes. Dans le volume II se retrouve un ensemble de cartes de référence indiquant où se trouvent les régions géographiques normalisées figurant dans la classification ainsi que les limites de ces dernières.

Des concordances entre la classification de 2011 et la classification de 2006 ainsi que les changements annuels aux noms, genres et codes des subdivisions de recensement sont également disponibles.

La Classification géographique type 2011 est publiée par la Division des normes, sous la direction d'Alice Born, directrice. Kaveri Mechanda et Richard Fortin sont les principaux auteurs de cette publication dont la version Internet a été créée conjointement avec Sylvain Boucher et Niloufar Zanganeh. Les principaux collaborateurs sont :

  • la Division de la géographie, à qui revenait la responsabilité des données sources pour les tableaux, de la définition des régions géographiques et qui s'est aussi chargée de la préparation des cartes;
  • la Division de l'ingénierie des systèmes, qui était responsable de la base de données pour cette classification et de sa publication dynamique sur Internet; et
  • la Division de la diffusion, à qui incombait la composition des tableaux et des textes en format PDF.

Quoi de neuf?

La version 2011 de la CGT comprend d'importants changements structurels apportés à la classification. Cette révision structurelle a été effectuée pour reconnaître officiellement et normaliser les régions géographiques utilisées couramment dans la publication des données de Statistique Canada, et pour veiller à ce que les variantes de la classification portant sur les régions métropolitaines de recensement respectent le principe de classification d'exhaustivité en couvrant l'ensemble du territoire canadien.

Les régions géographiques du Canada sont maintenant incluses en tant que niveau dans la CGT 2011. Les régions géographiques du Canada sont :

  • Atlantique
  • Québec
  • Ontario
  • Prairies
  • Colombie-Britannique
  • Territoires

Ces régions sont créées par l'agrégation de provinces et de territoires.

Deux variantes de la classification décrivant la géographie métropolitaine du Canada sont reconnues :

1) Classification des secteurs statistiques - Variante de la CGT 2011

Cette variante de la classification couvre tout le territoire du Canada à l'extérieur des régions métropolitaines de recensement (RMR) et des agglomérations de recensement (AR) en incluant les zones d'influence métropolitaine de recensement (ZIM). La variante de la classification respecte le principe de classification d'exhaustivité en garantissant que toutes les subdivisions de recensement (SDR) au Canada sont incluses dans la classification. Les SDR situées à l'extérieur des RMR ou des AR sont classées selon les ZIM.

2) Classification des secteurs statistiques selon la province et le territoire - Variante de la CGT 2011

Cette variante de la classification comprend les niveaux de la variante de la Classification des secteurs statistiques pour les RMR, les AR et les ZIM et un niveau additionnel pour les provinces et les territoires. Les RMR, AR et ZIM qui chevauchent deux provinces sont classées selon la partie provinciale, par exemple, « Hawkesbury (partie de l'Ontario) » et « Hawkesbury (partie du Québec) ». Cela garantit que les régions géographiques sont mutuellement exclusives.

La classification des régions économiques est reconnue officiellement comme « Régions économiques - Variante de la CGT 2011 ».


La Classification géographique type 2011

La CGT permet la production de statistiques intégrées par région géographique. Créée au début des années 1960, la Classification géographique type a été diffusée sous forme de document de travail en 1964, 1966 et 1972. La classification devint une publication officielle de Statistique Canada en 1974 et fut rééditée en 1976, 1981, 1986, 1991, 1996, 2001 et 2006. La version 2011 constitue la neuvième édition.

Cadre conceptuel et définitions

La CGT respecte les principes de base de toute classification. Elle englobe une série d'unités distinctes qui s'excluent mutuellement et dont la somme représente l'univers entier. Les classifications se présentent le plus souvent sous la forme d'une hiérarchie où chaque niveau, conforme au principe précité, se définit par l'application uniforme d'un seul et même critère. Lorsqu'on applique ces principes à la géographie, on obtient une classification de régions géographiques précisément délimitées en fonction de concepts bien définis et qui, ensemble, représentent la totalité des terres du Canada. Les unités géographiques de cette classification se situent à quatre niveaux hiérarchiques et sont classées selon un système de codage numérique à sept chiffres.

La CGT s'inscrit dans une série de classifications géographiques approuvées et promulguées par Statistique Canada. Ces classifications géographiques fournissent les définitions de base des régions géographiques qui, appliquées à la collecte et à la diffusion des données, donnent des statistiques comparables d'une série à l'autre et dans le temps.

Pour être retenues dans la CGT, les unités géographiques devaient satisfaire deux critères. Elles devaient d'abord être faciles à reconnaître par les répondants appelés à déclarer des données géographiques détaillées. Les unités administratives furent choisies parce que les répondants font souvent affaires avec une municipalité, un comté, une province ou quelque autre unité administrative du même genre.

Elles devaient aussi être utiles pour les besoins de la statistique en général. Ici encore, les unités administratives conviennent bien puisqu'elles utilisent beaucoup les statistiques dans l'établissement et la mise en oeuvre de programmes qui engagent les fonds publics et parce que le grand public peut facilement rapprocher les statistiques ainsi produites aux noms et limites des unités administratives.

Les unités géographiques vont des subdivisions de recensement plus détaillées (municipalités) aux régions géographiques du Canada. La subdivision de recensement (SDR) est un terme générique qui désigne les municipalités (telles que définies par les lois provinciales/territoriales) ou les territoires considérés comme étant des équivalents municipaux à des fins statistiques. Les municipalités sont des unités d'administration locale. Les régions géographiques du Canada sont des groupements de provinces et de territoires. La gamme des unités géographiques dans cette classification hiérarchique permet de publier des données à différents niveaux d'agrégation.

La CGT retient les quatre types d'unités géographiques suivants :

  1. la région géographique du Canada
  2. la province ou le territoire
  3. la division de recensement
  4. la subdivision de recensement

Six régions géographiques du Canada, 10 provinces et 3 territoires, 293 divisions de recensement et 5 253 subdivisions de recensement font partie de la CGT 2011.

(1) Région géographique du Canada

Les régions géographiques du Canada sont des groupements de provinces et territoires établis pour les besoins de présentation des statistiques. Les six régions géographiques du Canada sont :

  • Atlantique
  • Québec
  • Ontario
  • Prairies
  • Colombie-Britannique
  • Territoires

(2) Province ou territoire (PR)

Les termes « province » et « territoire » désignent les principales unités politiques du Canada. Du point de vue statistique, les provinces et les territoires sont des régions de base selon lesquelles les données sont totalisées. Le Canada est divisé en 10 provinces et 3 territoires.

Les provinces et territoires sont la principale subdivision politique du Canada et représentent le niveau le plus permanent de la CGT. Les provinces et territoires sont :

  • Terre-Neuve-et-Labrador
  • Île-du-Prince-Édouard
  • Nouvelle-Écosse
  • Nouveau-Brunswick
  • Québec
  • Ontario
  • Manitoba
  • Saskatchewan
  • Alberta
  • Colombie-Britannique
  • Yukon
  • Territoires du Nord-Ouest
  • Nunavut

(3) Division de recensement (DR)

La division de recensement (DR) est le terme général de régions créées en vertu des lois provinciales (comme les comtés, les municipalités régionales de comté et les « regional districts ») ou des régions équivalentes. Les divisions de recensement sont des régions géographiques intermédiaires entre la municipalité (subdivision de recensement) et la province/territoire.

Ce sont le plus souvent des groupes de municipalités voisines les unes des autres qui sont réunies pour des besoins de planification régionale et de gestion de services communs (comme les services de police et d'ambulance). Ces groupes sont créés selon les lois en vigueur dans certaines provinces du Canada. Par exemple, une division de recensement peut correspondre à un comté, à une municipalité régionale de comté ou à un « regional district ». À Terre-Neuve-et-Labrador, au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta, au Yukon, dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut, les lois provinciales et territoriales ne prévoient pas la création de telles régions administratives. C'est pourquoi les divisions de recensement ont été établies par Statistique Canada en collaboration avec ces provinces et territoires, pour la collecte et la diffusion des données statistiques. Au Yukon, la division de recensement correspond à l'ensemble du territoire.

Au Nouveau-Brunswick, six municipalités (subdivisions de recensement) débordent les limites légales de comté. Afin de maintenir l'intégralité des municipalités qui les composent, Statistique Canada a modifié les limites des divisions de recensement. Notamment, les six municipalités ci-après débordent des limites de comté et le premier comté entre parenthèses correspond à la DR dans laquelle ces municipalités ont été incluses entièrement :

  • Belledune (Restigouche/Gloucester)
  • Fredericton (York/Sunbury))
  • Grand-Sault (Victoria/Madawaska)
  • Meductic (York/Carleton)
  • Minto (Queens/Sunbury)
  • Rogersville (Northumberland/Kent)

Les limites des divisions de recensement restent le plus souvent relativement stables pendant de nombreuses années. C'est pourquoi la division de recensement s'est avérée utile pour l'analyse des données chronologiques régionales.

Les divisions de recensement sont classées en 12 genres. Dix de ceux-ci sont des genres créés selon l'appellation officielle adoptée par les autorités provinciales ou territoriales. Les deux autres genres - la « division de recensement » (CDR) et le « territoire » (TER) - sont des genres créés par Statistique Canada comme divisions de recensement avec les provinces et le territoire concernés pour la collecte et la diffusion des données statistiques.

Pour 2011, le genre de DR « management board » (MB) en Ontario devient « county » (CTY) et le nombre de DR a changé en Colombie-Britannique et dans les Territoires du Nord-Ouest depuis le recensement précédent. En Colombie-Britannique, la DR Comox-Strathcona (5925) a été dissoute et deux DR ont été créées : Strathcona (5924) et Comox Valley (5926). Suite à ce changement, le nombre de DR a augmenté de un dans cette province. Dans les Territoires du Nord-Ouest, les DR ont été restructurées, augmentant leur nombre de deux à six. En raison de ces changements, il y a 293 DR en 2011.

Le tableau A présente les genres de DR, leurs abréviations et leur répartition selon la province et le territoire.

(4) Subdivision de recensement (SDR)

La subdivision de recensement (SDR) est un terme générique qui désigne les municipalités (telles que définies par les lois provinciales/territoriales) ou les territoires considérés comme étant des équivalents municipaux à des fins statistiques (p. ex., les réserves indiennes, les établissements indiens et les territoires non organisés).

Les municipalités sont des unités d'administration locale. Au Canada, deux municipalités chevauchent une limite provinciale : ce sont Flin Flon (Manitoba et Saskatchewan) et Lloydminster (Saskatchewan et Alberta). Chacune des parties situées de part et d'autre de la limite provinciale est considérée comme une SDR distincte. Trois réserves indiennes sont également considérées comme des SDR distinctes puisqu'elles chevauchent aussi des limites provinciales. Ce sont les réserves indiennes de Shoal Lake (Part) 39A et de Shoal Lake (Part) 40 (Ontario et Manitoba), et de Makaoo (Part) 120 (Saskatchewan et Alberta).

Depuis le recensement de 1981, chaque réserve indienne et établissement indien reconnu par le recensement est considéré comme une SDR distincte et présenté séparément. Avant le recensement de 1981, toutes les réserves indiennes se trouvant dans une division de recensement étaient groupées et présentées comme une seule subdivision de recensement.

Pour 2011, on compte au total 961 réserves indiennes et 28 établissements indiens classés comme SDR. Celles-ci sont les réserves indiennes qui sont habitées (ou qui peuvent être habitées), ce qui représente un sous-ensemble des 3 100 réserves indiennes environ dans l'ensemble du pays. Statistique Canada travaille en étroite collaboration avec le ministère des Affaires autochtones et Développement du Nord Canada (anciennement Affaires indiennes et du Nord Canada) afin de déterminer quels sont les réserves et les établissements devant s'ajouter aux SDR. Dans le cas des établissements indiens, leur reconnaissance est également sujette à l'accord des autorités provinciales ou territoriales.

Les subdivisions de recensement sont classées en 54 genres. Cinquante-deux sont des genres créés selon les appellations officielles adoptées par les autorités provinciales, territoriales ou fédérales. Les deux autres genres de SDR - « subdivision non organisée » à Terre-Neuve-et-Labrador et « subdivision municipalité de comté » en Nouvelle-Écosse - sont des régions géographiques créées par Statistique Canada, en collaboration avec les deux provinces concernées, comme équivalents des municipalités à des fins de collecte et de diffusion des données statistiques.

À noter que quelques SDR ont un nom identique mais ont un genre de SDR différent. C'est pour mieux distinguer les SDR les unes des autres que le nom de chaque subdivision de recensement est accompagné d'une indication du genre de subdivision de recensement; par exemple, la cité de Moncton (Moncton, C) et la paroisse (municipalité de) de Moncton (Moncton, P).

Pour 2011, les changements apportés aux genres de SDR sont :

  1. Genres de SDR ajoutés
    • City / Ville (CV) en Ontario;
    • Self-government / Autonomie gouvernementale (SG) au Yukon.
  2. Genres de SDR supprimés
    • Cité (CÉ) au Québec est remplacé par Ville (V);
    • « County (municipality) » (CM) en Alberta est changé à « Municipal district » (MD);
    • « Nisga'a village » (NVL) en Colombie-Britannique est inclus dans « Nisga'a land » (NL).

Le tableau B montre les genres de SDR, leurs abréviations et leur répartition selon la province et le territoire.

Structure de la classification et codes

Tout le Canada est compris dans chacun des quatre niveaux de la classification qui, ensemble, constituent une structure hiérarchique : les subdivisions de recensement peuvent être groupées pour former des divisions de recensement, les divisions de recensement sont groupées pour former les provinces et territoires qui sont groupés en région géographique du Canada. Cette hiérarchie est illustrée dans la figure 1.

Figure 1 La hiérarchie de la CGT

La figure 1 montre la relation hiérarchique entre les quatre niveaux de la CGT 2011.

La structure fait implicitement partie du code à sept chiffres de la CGT, comme le montre l'exemple suivant pour la « city » d'Oshawa.

Code de la « city » d'Oshawa
Région PR DR SDR
3       Ontario
  35     Ontario
  35 18   Durham (« Regional municipality »)
  35 18 013 Oshawa (« City »)

Le code de région est le premier chiffre du code de province. Le code de la « city » d'Oshawa est 3518013.

Le système de codage de la CGT

Les codes numériques ont été adoptés dès le début par souci de simplification et de clarté et parce que toutes les machines utilisées alors pour le traitement des données acceptaient les chiffres.

Les codes numériques sont toujours utilisés cependant le nombre de chiffres du code est passé de six à sept en 1976 lorsqu'on a dû adopter un code à trois chiffres pour les subdivisions de recensement parce qu'une division de recensement en comptait plus de 99.

Les provinces sont numérotées d'est en ouest. Un code à deux chiffres leur est attribué parce qu'il y a plus de neuf provinces et territoires. Le premier chiffre correspond à la région géographique du Canada dans laquelle la province ou le territoire est situé et le second chiffre désigne l'une des 10 provinces ou l'un des 3 territoires. Les codes des régions géographiques sont :

  1. Atlantique
  2. Québec
  3. Ontario
  4. Prairies
  5. Colombie-Britannique
  6. Territoires

Les codes des provinces et territoires sont présentés dans le tableau C.

Tableau C
Liste des provinces et territoires avec codes et abréviations, 2011
Code Province ou territoire Abréviation Code Alpha Carte
10 Terre-Neuve-et-Labrador T.-N.-L. NL HTML | PDF, 1934 ko
11 Île-du-Prince-Édouard Î.-P.-É. PE HTML | PDF, 1934 ko
12 Nouvelle-Écosse N.-É. NS HTML | PDF, 1934 ko
13 Nouveau-Brunswick N.-B. NB HTML | PDF, 1934 ko
24 Québec Qc QC HTML | PDF, 1934 ko
35 Ontario Ont. ON HTML | PDF, 1934 ko
46 Manitoba Man. MB HTML | PDF, 1934 ko
47 Saskatchewan Sask. SK HTML | PDF, 1934 ko
48 Alberta Alb. AB HTML | PDF, 1934 ko
59 Colombie-Britannique C.-B. BC HTML | PDF, 1934 ko
60 Yukon Yn YT HTML | PDF, 1934 ko
61 Territoires du Nord-Ouest T.N.-O. NT HTML | PDF, 1934 ko
62 Nunavut Nt NU HTML | PDF, 1934 ko

Les conventions suivantes sont utilisées pour le système de codage :

  1. Les codes suivent habituellement un tracé en serpentin à partir du coin sud-est de chaque province, territoire ou DR. De cette façon, les codes adjacents représentent normalement des unités géographiques ayant une limite commune. Font exception la Saskatchewan et l'Alberta, où la numérotation des divisions de recensement se fait en ligne droite d'est en ouest, retournant à la limite est lorsque la limite ouest est atteinte. Par ailleurs, les réserves indiennes reçoivent des codes de la série 800 au Québec, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique, alors qu'elles sont intégrées au tracé en serpentin des codes de subdivisions de recensement dans les autres provinces.
  2. Pour que le système de codage puisse être mis à jour au fil des ans, la numérotation n'est pas séquentielle (sauf pour les DR qui sont plus stables). Les codes attribués à de nouvelles unités géographiques peuvent ainsi être intégrés à la séquence numérique.
  3. Les codes ne sont utilisés qu'une seule fois. Toutefois, un code peut être réutilisé à condition que la classification ait été rééditée au moins deux fois depuis son retrait. Par exemple, un code supprimé en 1996 ne peut être réutilisé avant 2011.
  4. Les parties constituantes d'un code sont conservées dans la mesure du possible. Par exemple, lorsqu'une nouvelle DR est créée, les codes de SDR attribués à l'origine sont conservés si possible.

Dénomination des unités géographiques

Les noms des unités géographiques sont choisis de la façon suivante :

  1. Les noms officiels sont utilisés lorsqu'ils existent. Les noms des municipalités locales et régionales constituées sont tirés des gazettes provinciales et territoriales où sont publiés les lois constitutives pour les nouvelles municipalités et les changements aux municipalités existantes.
  2. Les noms officiels publiés sont retenus tels quels dans la plupart des cas mais Statistique Canada en corrige plusieurs par souci de cohérence et de clarté. À titre d'exemple de correction apportée, Statistique Canada ne retient que le nom géographique et supprime le genre de la SDR, ainsi Ville d'Ottawa est le nom officiel mais Ottawa est le nom qui figure dans la CGT.
  3. Six municipalités (c.-à-d. subdivisions de recensement) au Canada ont des noms officiels différents en anglais et en français : Beaubassin East / Beaubassin-est, et Grand Falls / Grand-Sault au Nouveau-Brunswick, et Greater Sudbury / Grand Sudbury, French River / Rivière des Français, The Nation / La Nation, et West Nipissing / Nipissing Ouest en Ontario. Pour les publications en anglais, le nom officiel en anglais est utilisé (c.-à-d. Greater Sudbury); pour les publications en français, le nom officiel en français est utilisé (c.-à-d. Grand Sudbury), et pour les publications bilingues, la forme bilingue est employée avec l'anglais suivi du français (c.-à-d. Greater Sudbury / Grand Sudbury).
  4. Avant le 25 mai 2009, l'utilisation du nom du plus grand centre de population ou de la plus grande ville au moment de la création de la RMR ou de l'AR était la règle d'affectation du nom d'une RMR ou d'une AR. Cette règle a été utilisée depuis le Recensement de 1971. Au cours des années, le nom des RMR et des AR est demeuré stable. Le changement le plus important provient des modifications apportées aux subdivisions de recensement (résultant des dissolutions municipales, incorporations et changements de nom). L'élément clé de la révision de cette règle est la création des lignes directrices pour les demandes de changement de nom des RMR décrites ici :
    • Le nom d'une RMR peut compter jusqu'à trois (3) noms municipaux légaux, associés à des subdivisions de recensement (SDR) admissibles qui sont des composantes de la RMR actuelle. Cependant, le nombre d'éléments du nom est limité à cinq, et ce, pour toute demande visant à modifier le nom d'une RMR. Si les noms des SDR admissibles sont déjà composés ou comportent un trait d'union, ils seront limités à deux, voire à un seul, si le nombre d'éléments du nom est supérieur à cinq.
    • Les noms municipaux admissibles comprennent le nom de la municipalité historique centrale et les deux SDR composantes ayant la plus forte population (au moins 10 000 habitants), selon les chiffres du dernier recensement.
    • L'ordre des noms municipaux dans le nom d'une RMR est déterminé par la municipalité historique centrale et la taille de la population des SDR admissibles. La première position dans le nom de la RMR revient toujours à la SDR historique centrale, même si ses chiffres de population du recensement sont inférieurs à ceux des autres SDR composantes admissibles. Ainsi, le nom de la RMR conserve une certaine stabilité, ce qui facilite sa reconnaissance longitudinale. Les deuxième et troisième positions dépendent de la taille de la population. La SDR composante dont les chiffres de population sont les plus élevés d'après le recensement au moment du changement de nom doit se trouver à la deuxième position, et la SDR composante la plus importante après elle doit occuper la troisième position.
    • Pour que Statistique Canada puisse répondre à une demande de changement de nom touchant une RMR, le nom proposé, conformément aux lignes directrices pour la modification du nom d'une RMR, doit faire l'objet d'un consensus parmi toutes les municipalités composantes admissibles et ces municipalités doivent faire parvenir une demande officielle au directeur de la Division de la géographie de Statistique Canada avant le 1er juin de l'année précédent le recensement. Le changement de nom de la RMR sera mis en ouvre dans la révision de la Classification géographique type liée au recensement à l'étude.
    • Statistique Canada continuera à modifier le nom d'une RMR lorsque le nom légal d'une municipalité change. Toutes les autres demandes de changement de nom seront prises en considération uniquement dans le contexte des présentes lignes directrices.
  5. Les autres noms géographiques infraprovinciaux sont créés par Statistique Canada, en collaboration avec les provinces, les territoires et d'autres fonctionnaires fédéraux; par exemple, lors de la création des noms pour la plupart des régions économiques.
  6. Certaines régions statistiques, comme les régions métropolitaines de recensement et les agglomérations de recensement, chevauchent les limites provinciales (par exemple, la région métropolitaine (RMR) d'Ottawa–Gatineau). Dans un tel cas, lorsque les données sont présentées pour chacune des parties provinciales, le nom de la province doit accompagner le nom de la région statistique. Pour la RMR d'Ottawa–Gatineau, les parties de la RMR sont identifiées comme : Ottawa–Gatineau (partie de l'Ontario) et Ottawa–Gatineau (partie du Québec).
  7. Lorsque le genre de DR ou de SDR (p. ex., comté, village, ville) fait partie du nom légal de la DR ou de la SDR selon la législation provinciale ou territoriale, Statistique Canada utilise la forme linguistique du nom légal. Dans tous les autres cas, lorsque le genre de DR ou de SDR ne fait pas partie intégrante du nom légal, Statistique Canada utilise la langue de la publication. En conséquence, certains genres peuvent figurer en français dans les publications de langue anglaise et en anglais dans les publications de langue française. Par exemple, dans le cas de Bathurst, Nouveau-Brunswick, la législation précise que le nom légal est « City of Bathurst ». Ainsi, le genre est indiqué comme étant City (CY) dans les publications de langue française, City (CY) dans les publications de langue anglaise et City (CY) dans les publications bilingues.

Dans les tableaux D et E, les abréviations et désignations normalisées de tous les genres de DR et SDR sont indiquées pour les publications de langue française, de langue anglaise et bilingues.

Mises à jour et concordances

La CGT 2011 présente les régions géographiques normalisées telles qu'elles existaient au 1er janvier 2011. Elle incorpore tous les changements au niveau des municipalités qui ont été apportés à cette date ou avant et qui ont été transmis à Statistique Canada avant le 1er mars 2011.

L'information reçue après le 1er mars 2011 n'est pas incluse et il est fort possible que les autorités provinciales et territoriales relèvent de légères différences entre la CGT et leurs propres registres officiels.

Chaque année, des centaines de changements sont apportés aux limites, aux codes, aux noms ou aux genres des subdivisions de recensement. Des changements sont aussi apportés périodiquement au niveau de la division de recensement. La législation provinciale (lois révisées et spéciales) est à l'origine de la plupart des changements. Les changements touchant les réserves indiennes sont dictés par le ministère des Affaires autochtones et Développement du Nord Canada (anciennement Affaires indiennes et du Nord Canada) et les changements restants, par Statistique Canada.

Les changements imposés par une loi entrent en vigueur à la date prévue par cette loi. Les autres changements sont apportés au début de l'année, le plus souvent le 1er janvier de l'année de référence de la CGT.

La publication de la Classification géographique type se fait tous les cinq ans et coïncide avec le recensement de la population. Un aussi long blocage de la géographie d'une série statistique représente, pour la plupart des applications statistiques, un compromis acceptable entre la stabilité et l'actualité. Des observations à intervalles de cinq ans se prêtent bien à l'analyse des tendances historiques et ne faussent pas trop les séries courantes à ce niveau.

Le résumé de tous les changements affectant la CGT entre le 2 janvier 2006 et le 1er janvier 2011 se retrouve dans l'édition 2011 de la classification. Le volume I de la CGT 2011 contient trois tableaux de concordance sur les changements, pour cette période qui ont une incidence directe sur la CGT, par exemple les changements de code, de nom ou de genre et montre la relation qui existe entre les nouveaux et les anciens codes. De plus, un quatrième tableau donne, pour les subdivisions de recensement affectées par un changement de limite, les chiffres de population du recensement de 2006 selon les limites de ces SDR en vigueur les 1er janvier et 1er juillet de chaque année pour la période comprise entre 2006 et 2011.

Les autres changements incluant les annexions partielles et les révisions des limites et des chiffres de population qui n'ont aucune incidence sur les codes de la CGT et qui n'intéressent le plus souvent que des régions et des populations fort petites, n'apparaissent pas dans ces tableaux de concordance. Tous ces changements sont cependant disponibles dans la « Liste intérimaire des changements aux limites municipales, statut et noms », publiée par la Division de la géographie, Statistique Canada.

Changements au niveau de la division de recensement

Au Nouveau-Brunswick, une partie de Stanley, P (SDR 13 10 036) faisant partie de York (DR 13 10) a été annexée à Upper Miramichi, RCR (SDR 13 09 027) dans Northumberland (DR 1309).

Au Québec, Bromont, V (SDR 24 47 005) faisant partie de La Haute-Yamaska (DR 24 47) a été annexée à Brome-Missisquoi (DR 24 46); et des changements ont été apportés au nom des DR suivantes :

  • (DR 24 31) L'Amiante, MRC devient Les Appalaches, MRC
  • (DR 24 40) Asbestos, MRC devient Les Sources, MRC
  • (DR 24 53) Le Bas-Richelieu, MRC devient Pierre-De Saurel, MRC
  • (DR 24 98) Minganie-Basse-Côte-Nord, CDR devient Minganie-Le Golfe-du-Saint-Laurent, CDR

En Ontario, Manitoulin, Unorganized, Mainland, NO (SDR 35 51 091) a été annexée à Killarney, MU (SDR 35 51 036). Par la suite, Killarney, MU (SDR 35 51 036) faisant partie de Manitoulin (DR 35 51) a été annexée à Sudbury (DR 35 52). Aussi, en Ontario, une partie de Perth East, TP (SDR 35 31 030) faisant partie de Perth (DR 35 31) a été annexée à East Zorra-Tavistock, TP (SDR 35 32 038) dans Oxford (DR 35 32) ; et il y a eu un changement de genre de DR : (DR 35 10) Frontenac, MB est devenu Frontenac, (CTY).

En Alberta, une partie de Yellowhead County, MD (SDR 48 14 003) faisant partie de la Division No. 14 (DR 48 14) a été annexée à Brazeau County, MD (SDR 48 11 032) dans la Division No. 11 (DR 48 11).

En Colombie-Britannique, Comox-Strathcona (DR 59 25) a été dissoute et deux DR ont été créées : Strathcona (DR 59 24) et Comox Valley (DR 59 26). De plus, Kitimat-Stikine F, RDA (SDR 59 49 038), Dease Lake 9, IRI (SDR 59 49 845) et Tahltan 1, IRI (SDR 59 49 846) faisant partie de Stikine, REG (DR 59 57) ont été annexées à Kitimat-Stikine, RD (DR 59 49).

Dans les Territoires du Nord-Ouest, les DR ont été restructurées, augmentant leur nombre de deux à six; la convention d'appellation de ces DR est maintenant :

  • (DR 61 01) Region 1, REG
  • (DR 61 02) Region 2, REG
  • (DR 61 03) Region 3, REG
  • (DR 61 04) Region 4, REG
  • (DR 61 05) Region 5, REG
  • (DR 61 06) Region 6, REG

Changements au niveau de la subdivision de recensement

Les changements au niveau des subdivisions de recensement entre les versions 2006 et 2011 de la CGT sont présentés dans deux tableaux de concordance :

Il y a dix-huit genres de changement au niveau de la SDR, chacun étant représenté par un code spécifique. Le tableau F ci-dessous indique quels changements se répercutent sur les codes de la CGT.

Tableau F
Codes de genre de changement au niveau des subdivisions de recensement
Code Genre de changement Changement au code CGT?
1 Constitution Oui
2 Changement du nom Non
2C Correction du nom Non
23 Changement du nom et genre Non
3 Changement du genre Non
3C Correction du genre Non
4 Dissolution Oui
5 Partie annexée de Non
5A Annexion complète et partie annexée de Non
6 Partie annexée à Non
7 Révision du code CGT Oui
7C Correction du code CGT Oui
8 Partie prise de (révision de contestation de population) Non
8C Partie prise de (correction cartographique) Non
9 Partie donnée à (révision de contestation de population) Non
9C Partie donnée à (correction cartographique) Non
10 Population prise de (révision) Non
11 Population donnée à (révision) Non

L'explication des codes applicables (codes 1, 2, 2C, 23, 3, 3C, 4, 5A, 6 , 7 et 7C) se retrouve dans la légende des tableaux de concordance. Une explication plus détaillée suit.

De nouveaux codes de la CGT (code 1) sont attribués aux SDR nouvellement créées. De telles SDR sont :

  1. créées à partir d'une autre subdivision de recensement; il s'agit alors le plus souvent de municipalités créées à partir d'une zone habitée située dans une subdivision de recensement rurale ou non organisée; ou
  2. créées par la fusion de deux subdivisions de recensement ou plus.

S'il s'agit d'une fusion, les inscriptions, y compris les codes de la CGT, sont supprimées (code 4) pour toutes les subdivisions de recensement intégrées à la nouvelle subdivision de recensement.

Le code CGT est affecté par les révisions dues aux changements structuraux comme la réorganisation des DR. Cette forme de changement (codes 7 et 7C) indique simplement un code numérique révisé, aucun autre changement n'ayant affecté la SDR.

Les changements de nom de SDR (codes 2 et 2C), de genre de SDR (codes 3 et 3C), ou de nom et de genre de SDR (code 23) n'ont aucune incidence sur le code de la CGT mais entraînent la mise à jour du fichier de la classification.

Les annexions partielles (codes 5 et 6), les révisions des limites (codes 8, 8C, 9 et 9C) et des chiffres de population (codes 10 et 11) sont les changements les plus nombreux mais ils n'ont aucune incidence sur les codes de la CGT et n'intéressent le plus souvent que des régions et des populations fort petites. Ces changements ne figurent pas dans les tableaux de concordance mais on peut les trouver dans la publication intitulée « Liste intérimaire des changements aux limites municipales, statut et noms ».

Depuis le 2 janvier 2006, un total de 1 606 changements aux SDR a été enregistré. Ces changements ont touché plus de 1 000 des 5 418 SDR qui existaient en 2006. Il en découla une réduction nette de 165 SDR pour cette période. Du total des changements, 382 ont affecté le code de la SDR (221 dissolutions, 56 constitutions et 105 révisions aux codes), 68 ont affecté le nom, 93 le statut et 8 le nom ainsi que le statut. Les derniers 1 055 changements sont dus à des changements et révisions des limites (982) et des révisions des chiffres de population (73). Depuis 2006, les changements aux limites de SDR et la restructuration des DR en Colombie-Britannique et dans les Territoires du Nord-Ouest ont affecté 31 divisions de recensement.

Le tableau G présente le nombre de changements aux subdivisions de recensement selon le genre et selon la province et le territoire.

Les changements apportés aux subdivisions de recensement pour le Recensement de 2011 ont entraîné la diminution du nombre de réserves indiennes. Ainsi, les subdivisions de recensement suivantes ont été supprimées parce qu'il n'y aura pas de population :

  • Summerside 38 (SDR 12 14 024) en Nouvelle-Écosse
  • Red Bank 7 (SDR 13 09 025) et St. Mary's 24 (SDR 13 10 035) au Nouveau-Brunswick
  • Whitworth (SDR 24 12 802), Cacouna (SDR 24 12 804) et Coucoucache (SDR 24 90 801) au Québec
  • Naiscoutaing 17A (SDR 35 49 079), Zhiibaahaasing 19 (Cockburn Island 19) (SDR 35 51 035), Whitefish River (Part) 4 (SDR 35 52 017), Mountbatten 76A (SDR 35 52 055), New Post 69 (SDR 35 56 104), Missanabie 62 (SDR 35 57 082), Lake Of The Woods 31G (SDR 35 60 062), Wunnumin 2 (SDR 35 60 072), Wapekeka 1 (SDR 35 60 074) et Sachigo Lake 2 (SDR 35 60 087) en Ontario
  • Reed River 36A (SDR 46 01 096), Long Plain (Part) 6 (SDR 46 08 039), Cross Lake 19B (SDR 46 22 053), Cross Lake 19C (SDR 46 22 054), Nelson House 170A (SDR 46 22 060), Nelson House 170B (SDR 46 22 061), Nelson House 170C (SDR 46 22 062) et Highrock 199 (SDR 46 23 063) au Manitoba
  • Makwa Lake 129A (SDR 47 17 814), Thunderchild First Nation 115D (SDR 47 17 818), Stanley 157A (SDR 47 18 804), Île-à-la-Crosse 192E (SDR 47 18 805), Dipper Rapids 192C (SDR 47 18 816), Primeau Lake 192F (SDR 47 18 830), Turnor Lake 194 (SDR 47 18 837), Clearwater River Dene Band 221 (SDR 47 18 838), Elak Dase 192A (SDR 47 18 843) et Fond du Lac 233 (SDR 47 18 848) en Saskatchewan
  • Clearwater 175 (SDR 48 16 823), Devil's Gate 220 (SDR 48 16 825), Chipewyan 201 (SDR 48 16 828), Chipewyan 201B (SDR 48 16 834), Chipewyan 201C (SDR 48 16 837), Chipewyan 201D (SDR 48 16 840), Chipewyan 201E (SDR 48 16 843), Chipewyan 201F (SDR 48 16 845), Chipewyan 201G (SDR 48 16 848), Sandy Point 221 (SDR 48 16 851), Cornwall Lake 224 (SDR 48 16 853) et Collin Lake 223 (SDR 48 16 854) en Alberta
  • Bummers Flat 6 (SDR 59 01 807), Aywawwis 15 (SDR 59 09 801), Boothroyd 5A (SDR 59 09 802), Boothroyd 8A (Part) (SDR 59 09 803), Ruby Creek 2 (SDR 59 09 811), Sho-ook 5 (SDR 59 09 813), Chaumox 11 (SDR 59 09 820), Swahliseah 14 (SDR 59 09 840), Franks 10 (SDR 59 09 846), Samahquam 1 (SDR 59 09 865), Kuthlalth 3 (SDR 59 09 870), Mayne Island 6 (SDR 59 17 806), Pacheena 1 (SDR 59 17 816), Claoose 4 (SDR 59 19 805), Lyacksun 3 (SDR 59 19 810), Wyah 3 (SDR 59 19 819), Openit 27 (SDR 59 23 812), Stuart Bay 6 (SDR 59 23 815), Keeshan 9 (SDR 59 23 821), Nuchatl 2 (SDR 59 25 808), Nuchatl 1 (SDR 59 25 809), Aupe 6 (SDR 59 25 815), Aupe 6A (SDR 59 25 816), Tatpo-oose 10 (SDR 59 25 819), Matsayno 5 (SDR 59 25 825), Saaiyouck 6 (SDR 59 25 830), Harwood Island 2 (SDR 59 27 805), Chekwelp 26A (SDR 59 29 802), Schaltuuch 27 (SDR 59 29 804), Seton Lake 5A (SDR 59 31 830), Slosh 1A (SDR 59 31 839), Hamilton Creek 7 (SDR 59 33 804), Leon Creek 2 (SDR 59 33 835), Spatsum 11 (SDR 59 33 847), Papyum 27A (SDR 59 33 856), Siska Flat 5A (SDR 59 33 862), Siska Flat 5B (SDR 59 33 863), Staiyahanny 8 (SDR 59 33 869), Cameron Bar 13 (SDR 59 33 890), Andy Cahoose Meadow 16 (SDR 59 41 824), Baezaeko River 25 (SDR 59 41 825), Cahoose 8 (SDR 59 41 826), Baezaeko River 26 (SDR 59 41 836), Tsunnia Lake 5 (SDR 59 41 853), Casimiel Meadows 15A (SDR 59 41 857), Kushya Creek 7 (SDR 59 41 867), Quattishe 1 (SDR 59 43 805), Karlukwees 1 (SDR 59 43 810), Apsagayu 1A (SDR 59 43 820), Compton Island 6 (SDR 59 43 824), Mahmalillikullah 1 (SDR 59 43 828), Glen-Gla-Ouch 5 (SDR 59 43 832), Gitzault 24 (SDR 59 49 831), Tsay Cho 4 (SDR 59 51 808), Kuz Che 5 (SDR 59 51 816), Bihl'k'a 18 (SDR 59 51 817), Isaac (Gale Lake) 8 (SDR 59 51 835), Maxan Lake 4 (SDR 59 51 837), Bihlk'a 6 (SDR 59 51 842) et Parsnip 5 (SDR 59 53 804) en Colombie-Britannique.

De plus, les réserves et établissements suivants en Colombie-Britannique ont été combinés afin de fournir des statistiques plus significatives :

  • Alert Bay 1 (SDR 59 43 801) et Alert Bay 1A (SDR 59 43 802) remplacées par Alert Bay (SDR 59 43 837)
  • Alexandria 1 (SDR 59 41 815), Alexandria 1A (SDR 59 41 870), Alexandria 3 (SDR 59 41 816) et Alexandria 3A (SDR 59 41 814) remplacées par Alexandria (SDR 59 41 882)
  • Anahim's Meadow 2 (SDR 59 41 822) et Anahim's Meadow 2A (SDR 59 41 823) remplacées par Anahim's Meadow (SDR 59 41 883)
  • Chuchhriaschin 5 (SDR 59 33 816) et Chuchhriaschin 5A (SDR 59 33 822) remplacées par Chuchhriaschin (SDR 59 33 810)
  • Cowichan 1 (SDR 59 19 807) et Cowichan 9 (SDR 59 19 806) remplacées par Cowichan (SDR 59 19 822)
  • Garden 2 (SDR 59 41 830) et Garden 2A (SDR 59 41 832) remplacées par Garden (SDR 59 41 884)
  • Halhalaeden 14 (SDR 59 33 818) et Halhalaeden 14A (SDR 59 33 815) remplacées par Halhalaeden (SDR 59 33 813)
  • Inkluckcheen 21 (SDR 59 33 820) et Inkluckcheen 21B (SDR 59 33 894) remplacées par Inkluckcheen (SDR 59 33 833)
  • Kanaka Bar 1A (SDR 59 33 826) et Kanaka Bar 2 (SDR 59 33 827) remplacées par Kanaka Bar (SDR 59 33 882)
  • Little Springs 8 (SDR 59 41 874) et Little Springs 18 (SDR 59 41 875) remplacées par Little Springs (SDR 59 41 885)
  • Mount Currie 1 (SDR 59 31 803), Mount Currie 2 (SDR 59 31 811), Mount Currie 6 (SDR 59 31 838), Mount Currie 8 (SDR 59 31 837) et Mount Currie 10 (SDR 59 31 804) remplacées par Mount Currie (SDR 59 31 843)
  • Nanaimo River 2 (SDR 59 21 802), Nanaimo River 3 (SDR 59 21 801) et Nanaimo River 4 (SDR 59 21 803) remplacées par Nanaimo River (SDR 59 21 807)
  • Nequatque 1 (SDR 59 31 805), Nequatque 2 (SDR 59 31 840) et Nequatque 3A (SDR 59 31 810) remplacées par Nequatque (SDR 59 31 844)
  • Neskonlith 1 (Neskainlith 1) (SDR 59 33 883) et Neskonlith 2 (SDR 59 33 885) remplacées par Neskonlith (SDR 59 33 838)
  • North Tacla Lake 7 (SDR 59 51 812) et North Tacla Lake 7A (SDR 59 51 841) remplacées par North Tacla Lake (SDR 59 51 848)
  • Sachteen 2 (SDR 59 09 855) et Sachteen 2A (SDR 59 09 860) remplacées par Sachteen (SDR 59 09 883)
  • Siska Flat 3 (SDR 59 33 860) et Siska Flat 8 (SDR 59 33 864) remplacées par Siska Flat (SDR 59 33 849)
  • Skowkale 10 (SDR 59 09 822) et Skowkale 11 (SDR 59 09 823) remplacées par Skowkale (SDR 59 09 884)
  • Spences Bridge 4 (SDR 59 33 867) et Spences Bridge 4C (SDR 59 33 871) remplacées par Spences Bridge (SDR 59 33 881)
  • Squiaala 7 (SDR 59 09 828) et Squiaala 8 (SDR 59 09 829) remplacées par Squiaala (SDR 59 09 885)
  • Switsemalph 6 (SDR 59 39 809) et Switsemalph 7 (SDR 59 39 810) remplacées par Switsemalph (SDR 59 39 811)
  • Telegraph Creek 6 (SDR 59 49 826) et Telegraph Creek 6A (SDR 59 49 827) remplacées par Telegraph Creek (SDR 59 49 847)
  • T'Sou-ke 1 (Sooke 1) (SDR 59 17 817) et T'Sou-ke 2 (Sooke 2) (SDR 59 17 818) remplacées par T'Sou-ke (SDR 59 17 819)
  • Aiyansh (Kitladamas) 1, NVL (SDR 59 49 836); Gingolx, NVL (SDR 59 49 842); Gitwinksihlkw, NVL (SDR 59 49 838); Laxgalts'ap, NVL (SDR 59 49 840) et New Aiyansh, NVL (SDR 59 49 834) remplacées par Nisga'a, NL (SDR 59 49 035).

Dans les Territoires du Nord-Ouest, Inuvik, Unorganized, NO (SDR 61 07 063) et Fort Smith, Unorganized, NO (SDR 61 06 097) ont été organisés en Region 1, Unorganized, NO (SDR 61 01 063); Region 2, Unorganized, NO (SDR 61 02 063); Region 3, Unorganized, NO (SDR 61 03 097); Region 4, Unorganized, NO (SDR 61 04 097); Region 5, Unorganized, NO (SDR 61 05 097) et Region 6, Unorganized, NO (SDR 61 06 097).

Variantes de la classification

La CGT est la classification géographique de base utilisée pour la collecte et la diffusion de statistiques à Statistique Canada. Cependant, la CGT ne peut pas servir toutes les applications statistiques pour lesquelles la présentation et l'analyse des données économiques et sociales sont nécessaires. D'autres unités géographiques qui sont des agrégations des unités géographiques de la CGT sont incluses comme variantes de la version de la CGT. Trois variantes de la classification sont reconnues comme partie de la CGT 2011 :

  1. Classification des secteurs statistiques - Variante de la CGT 2011

    Cette variante de la classification comprend toutes les régions métropolitaines de recensement (RMR), toutes les agglomérations de recensement (AR) et toutes les zones d'influence métropolitaine de recensement (ZIM) au Canada.

  2. Classification des secteurs statistiques selon la province et le territoire - Variante de la CGT 2011

    Cette variante de la classification comprend les provinces et territoires, les régions métropolitaines de recensement (RMR), les agglomérations de recensement (AR) et les zones d'influence métropolitaine de recensement (ZIM). Elle présente les parties provinciales/territoriales des RMR, AR et ZIM qui chevauchent les frontières provinciales/territoriales.

  3. Régions économiques - Variante de la CGT 2011

    Cette variante de la classification montre les régions économiques (RE) du Canada.

Chaque variante de la CGT est un ensemble des groupements sur mesure des subdivisions de recensement. À Statistique Canada, des variantes sont créées et adoptées lorsque la structure de la version principale de la classification ne satisfait pas entièrement les besoins spécifiques des utilisateurs pour la diffusion de données ou lors de sondages dans les enquêtes. Une variante de la classification est basée sur une version principale de la classification telle que la CGT 2011. Dans une variante, les catégories de la version principale de la classification sont divisées, agrégées ou regroupées pour fournir des ajouts ou des alternatives (par exemple, des ajouts spécifiques selon le contexte) à la structure normalisée de la version principale.

Classification des secteurs statistiques - Variante de la CGT 2011

La Classification des secteurs statistiques (CSS) - Variante de la CGT 2011 regroupe les subdivisions de recensement selon qu'elles font partie d'une région métropolitaine de recensement, d'une agglomération de recensement ou d'une zone d'influence métropolitaine de recensement (ZIM). Les subdivisions de recensement (SDR) forment le niveau inférieur de cette variante de la classification. Le niveau suivant de cette variante est constitué des diverses régions métropolitaines de recensement (RMR), agglomérations de recensement (AR) et zones d'influence métropolitaine de recensement (ZIM). Le niveau supérieur de cette variante se compose de trois catégories qui couvrent tout le territoire du Canada :

  • Régions métropolitaines de recensement (Canada)
  • Agglomérations de recensement (Canada)
  • À l'extérieur des régions métropolitaines de recensement et des agglomérations de recensement (Canada)

La CSS fournit des identificateurs numériques uniques (codes) pour ces régions géographiques ayant des liens hiérarchiques. Elle a été établie aux fins de déclaration de statistiques. La figure 2 montre la relation hiérarchique des régions géographiques.

Figure 2. Classification des secteurs statistiques - Variante de la CGT 2011

La figure 2 montre la relation hiérarchique entre les trois niveaux de la Classification des secteurs statistiques - Variante de la CGT 2011.

Région métropolitaine de recensement (RMR) et agglomération de recensement (AR)

Une région métropolitaine de recensement (RMR) ou une agglomération de recensement (AR) est formée d'une ou de plusieurs municipalités adjacentes situées autour d'un centre de population (aussi appelé le noyau). Une RMR doit avoir une population totale d'au moins 100 000 habitants et son noyau doit compter au moins 50 000 habitants. Quant à l'AR, son noyau doit compter au moins 10 000 habitants. Pour être incluses dans une RMR ou une AR, les autres municipalités adjacentes doivent avoir un degré d'intégration élevé avec le noyau, lequel est déterminé par le pourcentage de navetteurs établi d'après les données du recensement précédent sur le lieu de travail.

Si la population du noyau d'une AR devient inférieure à 10 000, l'AR est retirée du programme. Cependant, une RMR restera une RMR même si la population totale devient inférieure à 100 000 habitants ou si la population de son noyau devient inférieure à 50 000 habitants. Toutes les régions à l'intérieur des RMR et des AR qui ne sont pas des centres de population sont des régions rurales.

Lorsque l'AR a un noyau comptant au moins 50 000 habitants, elle est subdivisée en secteurs de recensement. Les secteurs de recensement sont maintenus pour l'AR même si la population du noyau diminue par la suite à moins de 50 000. Toutes les RMR sont subdivisées en secteurs de recensement.

Pour délimiter les RMR ou les AR, on se sert des municipalités (subdivisions de recensement) adjacentes comme unités de base. Ces subdivisions de recensement (SDR) sont incluses dans les RMR ou les AR si elles respectent au moins une de leurs règles de délimitation, dont voici les trois principales :

  1. La règle du noyau : La SDR est comprise entièrement ou en partie dans le noyau.
  2. La règle du navettage dans le sens normal : Avec un nombre minimum de 100 navetteurs, au moins 50 % de la population active occupée qui demeure dans la SDR travaille dans le noyau de délimitation. Ces chiffres sont établis à partir des réponses à la question sur le lieu de travail du recensement précédent.
  3. La règle du navettage à contresens : Avec un nombre minimum de 100 navetteurs, au moins 25 % de la population active occupée qui travaille dans la SDR demeure dans le noyau de délimitation. Ces chiffres sont établis à partir des réponses à la question sur le lieu de travail du recensement précédent.

Une autre règle se rapporte spécifiquement au fusionnement de RMR et d'AR adjacentes. Une AR adjacente à une RMR sera fusionnée à celle-ci si le pourcentage total de navetteurs qui se déplacent entre l'AR et la RMR représente au moins 35 % de la population active occupée demeurant dans l'AR selon les données sur le lieu de travail du recensement précédent. Ce pourcentage total de navetteurs est la somme des déplacements dans les deux sens entre la RMR et l'AR, exprimé en pourcentage de la population active demeurant dans l'AR (population active occupée résidente).

Une RMR ou une AR regroupe des régions ayant entre elles des liens économiques et sociaux. Cependant, il y a des limites à la mesure dans laquelle on peut atteindre ce but. Étant donné que les SDR utilisées comme unités de base aux fins de la délimitation des RMR et des AR sont des unités administratives, leurs limites ne sont pas toujours des plus appropriées pour délimiter les RMR et les AR. Il y a toujours des cas où l'application des règles donne des résultats non souhaités ainsi que des cas où ces règles sont difficilement applicables. Dans de tels cas, des ajustements manuels sont parfois apportés aux limites pour assurer l'intégrité du programme.

Parce qu'elles sont délimitées de la même façon dans l'ensemble du Canada, les RMR et les AR sont statistiquement comparables. Elles diffèrent des autres régions, telles que les régions de commerce, de marketing ou de planification régionale établies par les autorités locales à des fins de planification ou autres; il faut donc faire preuve de prudence si on les utilise à des fins non statistiques.

Il y a 33 RMR et 114 AR en 2011. Le nom de deux RMR a été modifié depuis le recensement précédent : Abbotsford est devenu Abbotsford–Mission (C.-B.) et Kitchener est devenu Kitchener–Cambridge–Waterloo (Ont.). Cinq nouvelles AR ont été créées : Steinbach (Man.), High River (Alb.), Lacombe (Alb.), Strathmore (Alb.) et Sylvan Lake (Alb.). Les AR de La Tuque (Qc) et Kitimat (C.-B.) ont été supprimées car la population de leur noyau était inférieure à 10 000 habitants en 2006.

La règle d'affectation du nom d'une RMR et d'une AR est incluse dans la section « Dénomination des unités géographiques » de ce manuel de la classification.

Zone d'influence métropolitaine de recensement (ZIM)

Le concept de zones d'influence métropolitaine de recensement (ZIM) permet de différencier géographiquement les régions du Canada situées à l'extérieur des régions métropolitaines de recensement (RMR) et des agglomérations de recensement (AR). Les subdivisions de recensement situées à l'extérieur des RMR et des AR à l'intérieur des provinces sont classées dans l'une des quatre catégories établies selon le degré d'influence (forte, modérée, faible ou aucune) que les RMR ou les AR exercent sur elles. Une catégorie distincte est attribuée aux SDR situées dans les territoires, mais à l'extérieur des AR.

Les subdivisions de recensement (SDR) situées à l'intérieur des provinces sont classées dans l'une des catégories de ZIM en fonction du pourcentage de sa population active occupée qui navette au travail dans le(s) noyau(x) des RMR ou AR. Les SDR sur lesquelles le même degré d'influence est exercé ont tendance à être regroupées. Elles forment des zones autour des RMR et des AR qui changent de catégorie de « forte » à « aucune » influence à mesure que la distance qui les sépare des RMR et des AR augmente. Puisque plusieurs SDR dans les territoires sont vastes et que leur population est dispersée, le navettage de la population active occupée est instable. C'est la raison pour laquelle une catégorie distincte non basée sur les déplacements est attribuée aux SDR dans les territoires qui sont à l'extérieur des AR.

Les catégories de ZIM suivantes sont allouées aux SDR à l'extérieur des RMR et des AR :

  1. Zone d'influence métropolitaine forte (Canada) : Cette catégorie comprend les SDR situées à l'intérieur des provinces où au moins 30 % de la population active occupée de la SDR se déplace pour aller travailler dans n'importe quelle RMR ou AR. Les SDR comptant moins de 40 personnes au sein de leur population active occupée sont exclues.
  2. Zone d'influence métropolitaine modérée (Canada) : Cette catégorie comprend les SDR situées à l'intérieur des provinces où au moins 5 %, mais moins de 30 % de la population active occupée de la SDR se déplace pour aller travailler dans n'importe quelle RMR ou AR. Les SDR comptant moins de 40 personnes au sein de leur population active occupée sont exclues.
  3. Zone d'influence métropolitaine faible (Canada) : Cette catégorie comprend les SDR situées à l'intérieur des provinces où plus de 0 %, mais moins de 5 % de la population active occupée de la SDR se déplace pour aller travailler dans n'importe quelle RMR ou AR. Les SDR comptant moins de 40 personnes au sein de leur population active occupée sont exclues.
  4. Aucune zone d'influence métropolitaine (Canada) : Cette catégorie comprend les SDR situées à l'intérieur des provinces où aucun membre de la population active occupée de la SDR ne se déplace pour aller travailler dans n'importe quelle RMR ou AR. Les SDR situées à l'intérieur des provinces comptant moins de 40 personnes au sein de leur population active occupée sont aussi incluses.
  5. Territoires (à l'extérieur des AR, Canada) : Cette catégorie comprend les SDR dans les territoires à l'extérieur des AR.

Tout le territoire du Canada à l'extérieur des RMR et des AR est classé selon l'une des cinq ZIM dans la variante de la classification. Par exemple, toutes les régions au Canada sans influence métropolitaine sont classées dans la catégorie « Aucune zone d'influence métropolitaine (Canada) ». Lorsque le mot « Canada » apparaît entre parenthèses, il peut être omis si le contexte est clair.

La structure de codage

Chacun des trois niveaux de la variante de la classification couvre l'ensemble du territoire du Canada. Pour le premier niveau qui comprend les catégories métropolitaines de recensement, un code alphabétique a été adopté :

  • A : Régions métropolitaines de recensement (Canada);
  • B : Agglomérations de recensement (Canada); et
  • C : À l'extérieur des régions métropolitaines de recensement et des agglomérations de recensement (Canada).

Au deuxième niveau, des codes numériques à trois chiffres sont utilisés pour les diverses RMR, AR et ZIM. La structure de codage à ce niveau correspond au codage des RMR et des AR dans la CGT 2006.

L'exemple ci-dessous montre les codes pour une RMR, une AR et une ZIM :

Codes pour une RMR, une AR et une ZIM
Catégorie métropolitaine de recensement Code RMR/ AR/ ZIM Nom
A 001 St. John's
B 005 Bay Roberts
C 996 Zone d'influence métropolitaine forte (Canada)

Le dernier niveau est celui des codes de subdivision de recensement tels que décrits dans la version principale de la classification. Chaque subdivision de recensement fait partie d'une RMR, d'une AR ou est classée comme faisant partie d'une ZIM.

Classification des secteurs statistiques selon la province et le territoire - Variante de la CGT 2011

La Classification des secteurs statistiques (CSS) selon la province et le territoire est une variante de la Classification géographique type (CGT) et les subdivisions de recensement (SDR) se situent au niveau inférieur de cette variante de la classification. Cette variante de la classification est fondée sur la « Classification des secteurs statistiques - Variante de la CGT 2011 » et ajoute les deux niveaux suivants à la hiérarchie de la classification :

  • Régions géographiques du Canada
  • Provinces et territoires

Cela permet de classer les catégories métropolitaines de recensement, les RMR, AR et ZIM, selon les parties provinciales et territoriales. La structure hiérarchique de la classification est indiquée dans la figure 3.

Figure 3. Classification des secteurs statistiques selon la province et le territoire - Variante de la CGT 2011

La figure 3 montre la relation hiérarchique entre les cinq niveaux de la Classification des secteurs statistiques selon la province et le territoire - Variante de la CGT 2011.

La désignation de la partie provinciale ou territoriale est incluse avec le nom de la catégorie métropolitaine de recensement selon la province et le territoire. Par exemple, pour la province de la Saskatchewan, les trois catégories de ce niveau sont :

  • Régions métropolitaines de recensement (Saskatchewan)
  • Agglomérations de recensement (Saskatchewan)
  • À l'extérieur des régions métropolitaines de recensement et des agglomérations de recensement (Saskatchewan)

Les unités géographiques individuelles selon la province sont présentées pour les RMR et les AR dans cette variante de la classification. Cela est utile pour permettre d'analyser séparément une RMR et trois AR qui ont des parties provinciales. Les codes et les noms des parties provinciales de la RMR et des AR sont :

  • 24 505 Ottawa–Gatineau (partie du Québec)
  • 35 505 Ottawa–Gatineau (partie de l'Ontario)
  • 13 330 Campbellton (partie du Nouveau-Brunswick)
  • 24 330 Campbellton (partie du Québec)
  • 24 502 Hawkesbury (partie du Québec)
  • 35 502 Hawkesbury (partie de l'Ontario)
  • 47 840 Lloydminster (partie de la Saskatchewan)
  • 48 840 Lloydminster (partie de l'Alberta)

Les zones d'influence métropolitaine de recensement selon la province et le territoire sont également présentées comme parties provinciales et territoriales. Par exemple, pour la province de Québec, les catégories sont :

  • Zone d'influence métropolitaine forte (Québec)
  • Zone d'influence métropolitaine modérée (Québec)
  • Zone d'influence métropolitaine faible (Québec)
  • Aucune zone d'influence métropolitaine (Québec)

Régions économiques - Variante de la CGT 2011

Une région économique (RE) est constituée d'un groupe de divisions de recensement (DR) entières (sauf pour un cas en Ontario). Ces régions sont créées comme une unité géographique normalisée et servent à l'analyse de l'activité économique régionale.

Une telle unité est assez petite pour permettre une analyse régionale, tout en étant assez grande pour comprendre un nombre suffisant de répondants de sorte que, une fois les données confidentielles supprimées, il reste quand même une vaste gamme de statistiques à diffuser.

Ces régions ont été établies d'après les travaux de Camu, Weeks et Sametz réalisés au cours des années 1950. Au début, les limites des régions ont été tracées de façon que les ressemblances des caractéristiques socio-économiques à l'intérieur des régions soient portées au maximum mais que celles entre les régions soient réduites au minimum. Par la suite, les régions ont été modifiées pour comprendre les comtés qui définissent la zone d'influence d'un grand centre ou d'une grande région métropolitaine. Finalement, les régions ont été établies pour tenir compte des changements de limites des DR et des besoins des autorités provinciales.

Une RE est une unité géographique, plus petite qu'une province sauf pour l'Île-du-Prince-Édouard et les territoires, constituée généralement de groupes de divisions de recensement complètes. La seule exception étant en Ontario où la ville de Burlington, qui fait partie de la division de recensement Halton (DR 35 24) est exclue de la RE de Toronto pour être incluse dans la RE de Hamilton–Niagara Peninsula qui comprend la RMR de Hamilton au complet.

Les RE peuvent être des régions économiques ou administratives, ou encore des régions de planification. Au Québec, ces régions sont désignées en vertu d'une loi qui établit les régions administratives. Dans toutes les autres provinces, les RE ont été délimitées en collaboration avec les autorités provinciales.

Il y a 76 RE en 2011. La liste des RE est présentée avec leurs divisions de recensement composantes. Les régions économiques qui suivent ont été affectées par des changements au niveau des DR et des SDR :

  • Au Nouveau–Brunswick, la limite entre Campbellton–Miramichi (RE 13 10) et Fredericton–Oromocto (RE 13 40) a été touchée lorsqu'une partie de Stanley, P (SDR 13 10 036) faisant partie de York (DR 13 10) a été annexée à Upper Miramichi, RCR (SDR 13 09 027) dans Northumberland (DR 13 09).
  • En Ontario, la limite entre London (RE 35 60) et Stratford–Bruce Peninsula (RE 35 80) a été touchée lorsqu'une partie de Perth East, TP (SDR 35 31 030) faisant partie de Perth (DR 35 31) a été annexée à East Zorra–Tavistock, TP (SDR 35 32 038) dans Oxford (DR 35 32).
  • En Alberta, la limite entre Edmonton (RE 48 60) et Banff–Jasper–Rocky Mountain House (RE 48 40) a été touchée lorsqu'une partie de Yellowhead County, MD (SDR 48 14 003) faisant partie de la Division No. 14 (DR 48 14) a été annexée à Brazeau County, MD (SDR 48 11 032) dans la Division No. 11 (DR 48 11).
  • En Colombie-Britannique, la composition de l'Île de Vancouver et la côte (RE 59 10) a été modifiée en raison de la dissolution de la division de recensement Comox-Strathcona (DR 59 25) et de la création de deux DR : Strathcona (DR 59 24) et Comox Valley (DR 59 26). De plus, les limites de North Coast (RE 59 60) et Nechako (RE 59 70) ont été touchées parce qu'une partie de la subdivision de recensement Stikine Region (SDR 59 57 022) et deux réserves indiennes : Dease Lake 9 (SDR 59 57 801) et Tahltan 1 (SDR 59 57 805) faisant partie de Stikine (DR 59 57) ont été annexées à Kitimat-Stikine (DR 59 49).
  • Dans les Territoires du Nord-Ouest, les divisions de recensement ont été restructurées, augmentant leur nombre de deux à six, entraînant un changement dans la composition des divisions de recensement qui font partie de la région économique de ce territoire (RE 61 10).

Présentation de la classification et cartes connexes

La Classification géographique type (CGT) 2011 a été divisée en deux produits distincts :

La présentation de base de la classification comprenant des tableaux qui illustrent les diverses catégories figure dans le volume I. Des cartes illustrent les limites des différentes régions géographiques, décrivant de ce fait les limites de chaque classe dans la classification. Les cartes figurent dans le Volume I (version HTML) et dans le Volume II de la classification.

Volume I, La classification

Le volume I est celui qui présente les fondements du système de classification des unités géographiques. Il décrit la CGT 2011 qui comprend quatre niveaux de régions géographiques :

  1. Région géographique du Canada
  2. Province ou territoire
  3. Division de recensement
  4. Subdivision de recensement

La CGT est la pièce maîtresse de la classification puisqu'il s'agit d'une liste complète de ses unités géographiques. C'est à partir de ces unités que toutes les autres régions géographiques normalisées sont constituées. La CGT donne le code, le nom et le genre de chaque subdivision de recensement (SDR).

Le volume I comprend également une description des variantes de la classification qui présentent les régions métropolitaines de recensement/agglomérations de recensement (RMR/AR), les zones d'influence métropolitaine de recensement (ZIM) et les régions économiques (RE), et les montre selon diverses configurations pour les rendre plus faciles à consulter et à comprendre. L'introduction fournit des données de base et expose les contextes des unités géographiques types.

La géographie métropolitaine du Canada est reconnue dans deux variantes. La première variante, la Classification des secteurs statistiques - Variante de la CGT 2011, comprend toutes les RMR, les AR et les ZIM au Canada. La deuxième variante, la Classification des secteurs statistiques selon la province et le territoire - Variante de la CGT 2011, montre toutes les RMR, les AR et les ZIM selon la province/le territoire et présente les parties provinciales/territoriales des RMR, AR et ZIM qui chevauchent les limites provinciales ou territoriales. Ces variantes de la CGT 2011 fournissent un accès plus facile aux catégories métropolitaines de recensement et aux codes des RMR, des AR et des ZIM pour l'ensemble du territoire du Canada ainsi que selon la province et le territoire et elles définissent les RMR, les AR et les ZIM par référence aux SDR.

La variante des régions économiques, Régions économiques - Variante de la CGT 2011, énumère les noms et les codes des RE selon la province et le territoire avec leurs DR composantes, le nom et le code de chaque DR étant précisés.

Une liste de noms de localité comprenant des noms de lieu alternés et répétés est incluse pour chaque subdivision de recensement. Les noms de lieu alternés comprennent les noms de lieux alternés à partir de l'histoire ou d'autres langues et les épellations alternatives du même nom. Les noms de lieu répétés paraissent plus d'une fois à l'intérieur d'une province et démontrent qu'un nom de lieu a été utilisé pour plus d'une localité. Des noms de lieu répétés paraissent aussi lorsqu'une limite de SDR partage une localité et que le nom de lieu est répété sous chacun des codes CGT.

Trois tableaux de concordances présentent un résumé des changements touchant la CGT entre le 2 janvier 2006 et le 1er janvier 2011. Sont présentés pour cette période les changements qui ont une incidence directe sur la CGT, par exemple les changements de code, de nom ou de genre et montrent la relation qui existe entre les nouveaux et les anciens codes.

Un dernier tableau fournit les chiffres de population du recensement de 2006 selon les limites des subdivisions de recensement au 1er janvier et 1er juillet de chaque année pour les SDR touchées par un changement de limites pour la période comprise entre 2006 et 2011.

Volume II, Les cartes de référence

Ce produit contient une série de 23 cartes indiquant les limites des divisions de recensement, des subdivisions de recensement, des régions métropolitaines de recensement et des agglomérations de recensement en date du 1er janvier 2011. Les limites sont tracées sur des fonds de carte qui comprennent déjà les cours d'eau. Les cartes indiquent le nom et le code de chaque SDR et le code des DR et des RMR/AR.

Sont aussi comprises quatre cartes du Canada, montrant :

  1. Les limites des divisions de recensement
  2. L'emplacement des régions métropolitaines de recensement et des agglomérations de recensement
  3. La distribution spatiale des SDR parmi les RMR, les AR, les zones d'influence métropolitaine de recensement (ZIM), et les territoires
  4. Les limites des régions économiques avec leurs DR composantes

Un index aux cartes de référence des divisions et subdivisions de recensement est également inclus.

Documents de référence

  1. Classification géographique type (CGT) 2006
  2. Liste intérimaire des changements aux limites municipales, statut et noms, no 92F0009X au catalogue