La pandémie de COVID-19 a engendré de nombreux bouleversements économiques et sociaux au pays, et les Canadiens en subissent encore les contrecoups. Si certains s’en sont sortis relativement indemnes sur les plans de la santé mentale et physique, d’autres ont été touchés de façon disproportionnée.
Avec un enfant, les répercussions sont plus grandes
On a tous entendu des histoires, tantôt drôles, tantôt tragiques, sur les défis que les parents ont dû affronter depuis le début de la pandémie. Difficile de maintenir des habitudes de vie et des comportements sains quand on doit travailler à la maison tout en gardant ses enfants ou en soutenant leur apprentissage virtuel. Et les conséquences sur la santé des adultes canadiens sont bien réelles.
Pour les adultes n’ayant pas de progéniture à la maison, leur consommation a aussi augmenté, soit de 11 % pour l’alcool, de 22 % pour la malbouffe ou les sucreries et de 62 % pour l’utilisation d’Internet, ce qui a des répercussions sur les facteurs de risque associés à des maladies chroniques.
De plus, les jeunes adultes (25 à 54 ans) ont affiché une plus forte hausse de ces facteurs comparativement aux adultes plus âgés (55 ans et plus).
Alcool et cannabis
Dans la SEPC, menée du 25 au 31 janvier 2021, on apprend que parmi les Canadiens ayant déjà consommé de l’alcool ou du cannabis, la majorité (54 % dans les deux cas) n’ont pas changé leurs habitudes de consommation comparativement à avant la pandémie. Parmi les personnes ayant déjà consommé de l’alcool, près du quart (24 %) ont dit avoir augmenté leur consommation durant la pandémie, tandis qu’une proportion presque aussi importante (22 %) a déclaré avoir diminué leur consommation. Parmi les personnes ayant déjà consommé du cannabis, plus du tiers (34 %) ont dit avoir augmenté leur consommation durant la pandémie.
Divan… ou activité physique ?
Durant la pandémie, votre divan est-il devenu votre meilleur ami ? Ou avez-vous plutôt continué de faire de l’exercice ?
Selon l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, les jeunes (12 à 17 ans) ont fait, en moyenne, deux heures d’activité physique de moins par semaine à l’automne 2020 comparativement à l’automne 2018 (-129 minutes par semaine). Le niveau d’activité physique a diminué davantage chez les jeunes vivant dans les régions urbaines (-135 minutes par semaine) que chez ceux vivant en milieu rural (-86 minutes par semaine).
De l’automne 2018 à l’automne 2020, le niveau d’activité physique par semaine était stable chez les 18 à 49 ans, tandis que des augmentations importantes ont été observées chez les adultes de 50 à 64 ans (+41 minutes par semaine), de 65 à 79 ans (+55 minutes par semaine) et de 80 ans et plus (+20 minutes par semaine).
Alors, qu’en dites-vous ? Un petit effort et on reprend de saines habitudes de vie ? Bouger et bien manger, c’est bon pour la santé!
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