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Sous un même toit

26 août 2022, 11 h 00 (HAE)

La pandémie de COVID-19 a bouleversé les habitudes des Canadiens dans plusieurs sphères de leur vie. Le monde du travail et de l’enseignement en pleine mutation forcée, parents et enfants se sont retrouvés à la maison, sous le même toit, à chercher des espaces pour vaquer à leurs occupations professionnelles et scolaires.

Mais qu’en est-il avant la crise? Propriétaires et locataires occupaient-ils ce type d’espace de façon optimale? À l’heure où l’abordabilité et l’accès à la propriété sont de plus en plus présents dans l’esprit des gens, un portrait plus détaillé de l’utilisation des chambres à coucher peut contribuer à mieux comprendre l’espace que les gens ont à la maison. Les données du présent article proviennent du Recensement de 2016. Après le 21 septembre, consultez le Recensement de 2021 pour en savoir davantage sur les nouvelles tendances en la matière. 

Besoins en chambres à coucher

Selon la Norme nationale d’occupation, la taille convenable d’un logement est fondée sur un nombre suffisant de chambres à coucher pour la taille et la composition du ménage.

Or, les données du Recensement de la population de 2016 indiquent que 34,5 millions de Canadiens vivaient dans 14,1 millions de ménages privés et, parmi ceux-ci, il y avait 39,5 millions de chambres à coucher.

Les deux tiers (66,4 %) des ménages canadiens avaient des chambres à coucher excédentaires. Environ la moitié d’entre eux (32,7 %) avait une chambre à coucher excédentaire. De plus, près de 5 % des ménages canadiens n’avaient pas suffisamment de chambres à coucher.

Propriétaire? Plus de chambres à coucher pour vous!

Vous êtes propriétaire? D’est en ouest au pays, vous êtes plus susceptible d'avoir des chambres à coucher excédentaires (80,0 %) qu’un locataire (37,5 %). Les Albertains étaient les plus susceptibles de vivre dans un ménage avec des chambres à coucher excédentaires.

Les ménages vivant dans des maisons individuelles non attenantes sont les plus susceptibles d'avoir des chambres à coucher excédentaires (82,1 %), suivis des maisons jumelées (72,7 %) et des maisons en rangée (66,0 %).

Qui dit grandes villes, dit moins d’espace

Selon le Recensement de 2016, un tiers des ménages canadiens vivaient soit à Vancouver, Toronto ou Montréal. Le coût de la vie était plus élevé dans ces grandes villes et les ménages qui s’y trouvent étaient moins susceptibles d’avoir des chambres excédentaires que partout ailleurs au pays, soit 55,1 % à Vancouver, 55,7 % à Toronto et 56,7 % à Montréal.

Plus d’espace chez les couples sans enfant

Vous cherchez un endroit où loger lorsque vous faites un séjour à l’extérieur? Sachez que vos amis en couple qui n’ont pas d’enfant vivant à la maison sont statistiquement plus susceptibles de pouvoir vous loger dans une de leurs chambres à coucher excédentaires (89,4 %). Vous avez besoin de plus d’espace? Pas de souci! Près de 61 % d’entre eux avaient deux chambres à coucher excédentaires ou plus (60,4 %).

Chez les personnes de 55 à 74 ans, 94,5 % d’entre eux avaient une chambre à coucher excédentaire ou plus et 68,6 % de cette tranche d’âge avaient deux chambres à coucher excédentaires ou plus.

Et pourquoi donc ces surplus?

Comment explique-t-on ces surplus de chambres à coucher? Les raisons possibles sont nombreuses. Il peut s'agir d'un premier achat de logement, assez spacieux pour qu’on puisse y fonder une famille ou d’une personne dont les enfants ont quitté le nid familial. Peut-être souhaite-t-on disposer d'un espace supplémentaire pour faire chambre à part ou avoir une salle de jeu. Aussi, il n'y a peut-être pas de logements plus petits disponibles dans le quartier.

Étant donné la situation actuelle du logement, il pourrait être bénéfique de considérer de quelle façon l’utilisation des stocks existants pourrait être repensée pour relever les défis liés à l’offre. La présente étude révèle qu'il existe un surplus d’espace dans différents endroits et logements au pays et les résultats pourraient contribuer au développement et à l’aménagement urbains, sans oublier que les Canadiens et les décideurs en matière de logement peuvent également faire partie de la solution.

Recensement de 2021 sur le portrait du logement au Canada

Diffusion : 21 septembre

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