Le semestre universitaire d’automne tire à sa fin et, partout au Canada, les étudiants sont occupés à remettre leurs travaux et à étudier pour leurs examens de fin de session. Certains étudiants débordés peuvent se demander si leurs efforts en valent la peine. Cet éventail de données et d’études peut aider les étudiants à prendre une décision éclairée au sujet de leur avenir scolaire.
Les étudiants canadiens inscrits à un programme de premier cycle ont payé en moyenne 6 693 $ en droits de scolarité pour fréquenter l’université cette année. Les étudiants de la Nouvelle-Écosse (9 028 $) ont payé les frais les plus élevés et ceux du Québec (3 274 $) et de Terre-Neuve-et-Labrador (3 078 $) ont payé les frais les moins élevés. D’autres coûts directs peuvent s’ajouter aux coûts totaux.
Certains coûts sont couverts par les parents. En effet, plus des deux tiers (69 %) des enfants canadiens âgés de moins de 18 ans avaient de l’argent mis de côté pour leurs études postsecondaires en 2020. Le coût des études universitaires peut également être payé au moyen de bourses d’études, de bourses d’entretien et de subventions. Plus de la moitié des diplômés (56 %) en 2018 ont reçu un tel financement supplémentaire au cours de leurs études.
Malgré tout, le coût d’une formation universitaire laissera de nombreux étudiants avec des dettes. Les dettes des titulaires d’un baccalauréat ou d’une maîtrise s’élèvent, en moyenne, à 20 000 $ à la fin de leurs études. De nombreux étudiants auraient également pu passer plus de temps à recevoir un chèque de paie s’ils n’avaient pas fréquenté l’université.
Néanmoins, une formation universitaire est associée à un salaire beaucoup plus élevé, car les titulaires d’un baccalauréat gagnaient environ un demi-million de dollars de plus que leurs homologues détenant un diplôme d’études secondaires sur une période de suivi de 15 ans (de 30 à 45 ans environ).
Comme l’a révélé une étude récente, la rémunération varie considérablement selon le programme d’études. En effet, en ce qui a trait à la rémunération annuelle médiane des diplômés de premier cycle cinq ans après l’obtention de leur diplôme, le génie minier était le domaine d’études le plus lucratif pour les hommes (111 533 $) et il arrivait au deuxième rang chez les femmes (89 680 $).
En revanche, l’art dramatique, les arts de la scène et le théâtre étaient le domaine d’études le moins lucratif pour les hommes (35 935 $). L’éducation bilingue, multilingue et multiculturelle était le domaine d’études le moins lucratif pour les femmes (19 892 $).
Mais il n’y a pas que la rémunération qui compte : 83 % des diplômés ont déclaré aimer leur emploi. Des études ont également établi un lien entre l’enseignement supérieur et une espérance de vie plus longue ainsi qu’une meilleure santé, un taux de participation électorale plus élevé et une participation plus active à la planification de la retraite. Certains étudiants pourraient aimer ou ne pas aimer aller à l’école, ce qui est également un facteur pertinent.
En fin de compte, les étudiants doivent soupeser tous ces facteurs pour décider ce qui leur convient.
Coordonnées des personnes-ressources
Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (infostats@statcan.gc.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias au statcan.mediahotline-ligneinfomedias.statcan@statcan.gc.ca.