La Colombie-Britannique est la porte d’entrée du Canada sur le Pacifique et vers le monde au-delà, et des milliards de dollars de marchandises arrivent aux ports de Vancouver et de Prince-Rupert, ou sont expédiées à partir de ceux-ci, chaque mois. En fait, un peu plus du cinquième (21 %) de la valeur totale du commerce de marchandises du Canada a été expédié par voie maritime en 2020, et environ le tiers a traversé les ports de la côte ouest.
Les ports de la côte ouest sont essentiels pour l’exportation de plusieurs produits clés, en particulier les produits agricoles. Au cours des neuf premiers mois de 2021, 99,1 % des expéditions canadiennes de canola (6,7 millions de tonnes) ont traversé les ports de la Colombie-Britannique, de même que 98,0 % de la potasse (17,4 millions de tonnes), 97,0 % du blé (18,9 millions de tonnes) et 96,6 % du charbon (26,0 millions de tonnes).
Il s’agit là d’un nouveau coup porté aux céréaliculteurs des Prairies, qui ont dû faire face à des conditions de sécheresse au début de l’été qui devraient faire baisser la production de blé et de canola de plus du tiers par rapport à l’année précédente, et on s’attend à ce que la production de canola diminue pour s’établir à son plus bas niveau en une décennie.
Les principaux produits importés par les ports de la Colombie-Britannique comprennent les vêtements, les chaussures et les accessoires, les produits de fer et d’acier, les produits pétroliers raffinés pour combustibles, et les voitures automobiles et les camions légers. Certaines de ces marchandises sont transportées dans un conteneur sur wagon plat et expédiées aux consommateurs de l’Est du Canada. En moyenne, environ 4 000 conteneurs sur wagons plats transportent des marchandises dans l’Ouest canadien chaque jour, et beaucoup transportent des biens de consommation vers les marchés de l’Est du Canada à partir des ports de la côte ouest.
Les inondations de novembre n’ont pas été la première perturbation ferroviaire à frapper l’Ouest du Canada cette année. En juillet 2021, des incendies de forêt ravageant la partie intérieure de la Colombie-Britannique ont endommagé les voies ferrées, ce qui a entraîné des retards dans les expéditions, en particulier celles des grains. Bien que les expéditions aient été retardées de moins d’une semaine, l’arrêt a contribué à la première baisse notable d’une année à l’autre des volumes ferroviaires en huit mois et a ramené le volume global de fret à son niveau le plus bas depuis cinq ans en juillet.
La situation est aggravée par le fait que le port de Vancouver était déjà aux prises avec des défis liés à la chaîne d’approvisionnement, notamment un déséquilibre des conteneurs maritimes. Les exploitants de navires sont encouragés à contribuer à l’uniformité globale de la chaîne d’approvisionnement en arrivant dans une fenêtre d’accostage particulière au port. Au vendredi 19 novembre, il y avait 20 navires en attente de livraison dans le port de Vancouver, et cette congestion entraînera probablement des durées moyennes plus longues d’hébergement dans les terminaux.
Les pénuries d’approvisionnement peuvent entraîner une hausse des prix, et l’Indice des prix à la consommation a augmenté de 4,7 % d’une année à l’autre en octobre, la plus forte augmentation des prix d’une année à l’autre en environ vingt ans.
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