Soyons honnêtes! Nous sommes choyés cet automne de pouvoir profiter d’une longue période de température très agréable. N’êtes-vous pas d’accord? Nous avons vu partout des gens qui font des activités sportives ou récréatives à l’extérieur, car non seulement ils peuvent ainsi bénéficier d’un bref répit loin de la pandémie de COVID-19, mais ils savent aussi que le froid et les rigueurs de l’hiver frapperont bientôt à leurs portes. Alors, ils en profitent avant l’arrivée des premiers flocons de neige, et cela fait tellement de bien au moral!
L’hiver apporte son lot de défis, notamment les coûts liés au chauffage des logements. Il ne fera pas très chaud certains jours, donc le prix de la facture de chauffage augmentera inévitablement. Et nous avons une pensée pour la population de la Colombie-Britannique qui vit en ce moment une situation d’urgence en raison des pluies diluviennes des derniers jours.
On dit qu’un ménage a un logement abordable lorsqu’il consacre moins de 30 % de son revenu total aux frais de logement, ce qui comprend les coûts d’électricité, de chauffage, d’eau et des autres services municipaux.
Selon les données de l’Enquête canadienne sur le logement de 2018, 22 % des ménages (3 165 000 ménages) ont consacré plus de 30 % de leur revenu total au logement. La population qui vivait dans ces ménages s’élevait à 6 400 200 personnes, ce qui représentait 18 % de la population totale.
Cependant, au-delà de ces chiffres, il ne faudrait pas oublier certains types de ménages à l’approche du temps froid et de la période des fêtes.
D’abord, nous devons nous souvenir des ménages dont le répondant principal a déclaré avoir déjà connu l’itinérance (c’est-à-dire, ayant habité dans un refuge pour sans-abri, dans la rue, dans un parc, dans un abri de fortune ou dans un bâtiment abandonné). Selon les données de l’Enquête canadienne sur le logement de 2018, 135 600 ménages ayant vécu des périodes d’itinérance (38 %) ont consacré plus de 30 % de leur revenu total au logement; ce pourcentage était beaucoup plus élevé que les 22 % de l’ensemble des ménages qui vivaient dans des ménages privés ayant consacré plus de 30 % de leur revenu total au logement.
Puis, il ne faudrait pas non plus passer sous silence les ménages locataires vivant dans un logement social et abordable. Ils sont encore une fois nombreux.
Enfin, il y a les personnes âgées vivant seules. Plus du tiers (37 %) de celles-ci habitaient dans un logement inabordable en 2018, alors que 10,8 % des personnes âgées vivant avec une ou plusieurs autres personnes habitaient dans ce type de logement. À titre de comparaison, 23,0 % des jeunes adultes qui ne vivaient pas avec leurs parents habitaient dans un logement inabordable en 2018, alors que 11,9 % des jeunes adultes qui vivaient avec leurs parents se trouvaient dans cette situation.
Les statistiques sont vivantes et nous parlent. À l’approche des campagnes de charité qui se mettront bientôt en branle, gardons à l’esprit que certaines personnes n’ont pas toujours la vie si facile et ayons une pensée pour elles.
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