Tous les deux ans, Statistique Canada mène une enquête auprès des ménages canadiens pour savoir comment ils éliminent les déchets dangereux. Récemment, nous avons publié les chiffres de 2021.
Même si la majorité des ménages évitaient d’envoyer ces déchets aux sites d’enfouissement, un pourcentage considérable continuaient à les jeter aux ordures.
Les piles et les batteries (à l’exclusion des batteries de voiture) étaient les déchets dangereux les plus courants, présents chez les deux tiers (66 %) des ménages canadiens en 2021. Un peu plus du cinquième (21 %) de ces ménages les jetaient aux ordures, ce qui représente un pourcentage pratiquement inchangé par rapport à celui de 2015. Près de 6 sur 10 (57 %), soit un peu plus qu’en 2015, les apportaient ou les envoyaient à un centre de récupération, tandis que 10 % les retournaient à un fournisseur ou à un détaillant.
Plus de 3 ménages canadiens sur 10 (34 %) avaient des restes de peinture en 2021, en baisse par rapport à près de 4 ménages canadiens sur 10 (38 %) en 2015. Parmi ces ménages, plus des trois quarts (77 %) les apportaient ou les envoyaient à un centre de récupération, comparativement à 66 % en 2015, tandis que 6 % les retournaient à un détaillant ou à un fournisseur et 3 % les jetaient aux ordures.
En 2021, 15 % des ménages canadiens ont eu recours à des pratiques similaires pour éliminer comme il se doit l’huile à moteur ou l’antigel dont ils voulaient se défaire. Près des trois quarts (74 %) de ces ménages les apportaient ou les envoyaient à un centre de récupération, 11 % les retournaient à un fournisseur ou à un détaillant et 3 % faisaient autre chose. Cependant, presque aucun ménage ne les jetait aux ordures.
Environ 4 ménages sur 10 avaient des médicaments périmés dont ils voulaient se défaire en 2021. De ces ménages, près de 7 sur 10 (69 %) les retournaient à un fournisseur ou à un détaillant, y compris à une pharmacie ou à un médecin. Principalement comme au cours des années précédentes, 2 % se défaisaient de leurs médicaments périmés en les versant dans un évier ou un autre type de drain en 2021.
Parmi les 12 % des ménages qui avaient des objets médicaux pointus ou tranchants (comme des aiguilles), près de 6 sur 10 (57 %) les retournaient à une pharmacie ou à un médecin, un peu plus du quart (26 %) utilisaient un programme d’élimination, 4 % les apportaient à un centre de récupération et plus de 1 sur 10 (13 %) les jetaient aux ordures.
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