L’automne s’est installé, l’hiver approche et bon nombre d’entre nous aiment bien sortir pour déguster une boisson chaude ou une bonne pâtisserie, alors que d’autres préfèrent peut-être commander une pizza en regardant un film dans le confort de leur foyer.
Quoi qu’il en soit, les établissements de restauration à service restreint représentent près de la moitié des services de restauration dont Statistique Canada effectue le suivi. Ils offrent différentes options, contrairement aux restaurants à service complet.
Font partie des établissements de restauration à service restreint les restaurants-minute (y compris les restaurants avec service à l’auto), les cafés-restaurants, les pizzérias offrant des repas à emporter, les restaurants servant des bagels, les beigneries, les sandwicheries et les bars laitiers, mais non les camions de cuisine de rue.
Les établissements de restauration à service restreint comprennent ceux dont l’activité principale consiste à fournir des services de restauration à des clients qui commandent ou choisissent des produits à un comptoir de service ou au guichet d’un service à l’auto et qui paient avant de manger. Les établissements avec service à table sont considérés comme des restaurants à service complet.
Nous avons tous notre boutique du coin préférée et il s’agit probablement d’une petite entreprise.
En juin 2022, il y avait 39 470 emplacements commerciaux à l’échelle nationale, en hausse par rapport aux 38 823 dénombrés en juin 2020.
Des quelque 80 % de ces établissements qui ont déclaré leur effectif en juin 2022 (elles étaient au nombre de 31 180), environ le quart (25,9 %) comptaient de 5 à 9 employés et un autre quart (24,2 %) comptaient de 10 à 19 employés. Un établissement sur cinq (21,2 %) comptait de 1 à 4 employés et 23,1 % des établissements, de 20 à 49 employés.
Les services de restauration connaissent une période d’instabilité depuis un certain temps et bon nombre de restaurants en subissent les conséquences depuis le début de la pandémie de COVID-19. En effet, certains d’entre eux ont dû opter pour les mets à emporter exclusivement et d’autres se sont résignés à fermer leurs portes — temporairement ou définitivement.
Ces derniers temps, les services de restauration connaissent de meilleures ventes. En août 2022, ils ont enregistré des ventes de plus de 3,1 milliards de dollars sur une base désaisonnalisée. Il s’agit du cinquième mois consécutif au cours duquel les ventes sont supérieures à 3 milliards de dollars et d’une hausse de 10,4 % par rapport à août 2021.
Ces chiffres ont légèrement dépassé ceux des restaurants à service complet, qui ont fait l’objet de plus de restrictions concernant les services de restauration sur place tout au long de la pandémie.
Il a fallu plus de deux ans pour que le nombre d’entreprises actives du secteur des services d’hébergement et de restauration dépasse son niveau prépandémie de février 2020, qui était de 62 865. En juillet 2022, ce nombre s’établissait à 62 361, en baisse de 0,8 % par rapport à juin.
Des sommets ont été atteints en avril 2020 en ce qui concerne le nombre de fermetures permanentes (11 014) et le nombre de fermetures temporaires (9 433) d’établissements. Le taux de disparitions le plus élevé (3,0 %) à ce jour a également été enregistré au cours de ce mois.
L’inflation en tête des préoccupations des entreprises alimentaires
Près de 4 entreprises sur 5 (78,2 %) du secteur des services d’hébergement et de restauration ont déclaré que la hausse de l’inflation était le principal obstacle attendu au troisième trimestre de 2022, comparativement à 3 entreprises sur 5 (60,0 %) dans l’ensemble des secteurs.
Les consommateurs ont payé 7,5 % de plus en septembre 2022 qu’un an plus tôt pour les aliments achetés au restaurant.
Au troisième trimestre de 2022, près de 1 entreprise sur 3 (29,2 %) du secteur a indiqué les difficultés liées à l’embauche du personnel comme raison de ne pas s’attendre à une croissance au cours des trois prochaines années. Seulement le quart (24,0 %) des entreprises du secteur étaient satisfaites du niveau actuel de leurs revenus, comparativement au tiers (34,3 %) des entreprises de l’ensemble des secteurs.
Au cours du même trimestre, près de la moitié (49,8 %) des entreprises du secteur s’attendaient à ce que les difficultés liées à la chaîne d’approvisionnement s’aggravent. Ce chiffre est comparable à celui des entreprises du transport et de l’entreposage (50,0 %) et est supérieur à la moyenne nationale de l’ensemble des secteurs (31,9 %).
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