La saison du lait de poule

À l’approche de l’hiver, le lait de poule fait son apparition dans les rayons des épiceries. Pour les non-initiés, la boisson traditionnelle est faite de lait, de crème, de sucre, de blancs d’œuf fouettés, de jaunes d’œuf et d’un soupçon de muscade ou de cannelle. Bien que certains y ajoutent de l’alcool pour en rehausser la saveur et l’effet, les variétés de lait de poule vendues en magasin durant la saison des Fêtes n’en contiennent pas.

Les producteurs laitiers canadiens ne produisent habituellement pas de lait de poule au début de l’été, mais s’activent plutôt à l’automne. Les ventes atteignent ensuite un sommet en décembre, qui représente, bien évidemment, le mois par excellence pour se délecter de l’onctueuse boisson. Les producteurs laitiers en produisent également de petites quantités à l’occasion de Pâques.

Les ventes commerciales de lait de poule ont reculé de 17,3 % par rapport à un an plus tôt pour s’établir à 10 408 kilolitres en 2021. Il s’agit du plus faible niveau de ventes enregistré depuis 2017.

Le whisky, le rhum et le brandy sont les alcools les plus prisés pour relever le lait de poule, mais les ventes de ces spiritueux étaient réellement mitigées à la fin de l’exercice en mars 2021.

Les distillateurs canadiens de whisky ont eu le vent dans les voiles en 2020-2021 : pour la toute première fois, leurs ventes se sont élevées à plus de 1 milliard de dollars et ont représenté 31,6 millions de litres.

En revanche, les ventes intérieures de rhum ont diminué de plus d’un quart par rapport à une décennie plus tôt et se sont établies à un creux record de 18,4 millions de litres.

Les ventes de brandy canadien ont progressé de 1,9 % d’une année à l’autre pour atteindre 700 000 litres à la fin de l’exercice 2020-2021, mais elles ont baissé d’un tiers par rapport à une décennie plus tôt.

Pour en savoir plus sur le lait de poule et d’autres produits laitiers, consultez les Statistiques laitières.