Parlons mariage? Oui, je le veux!

12 décembre 2022, 11 h 00 (HNE)

Vos tourtereaux préférés ont choisi de s’unir pour la vie? Qui dit mariage dit rassemblement. Famille et amis se réunissent sous le même toit pour célébrer les nouveaux mariés. Malheureusement, la pandémie de COVID-19 est venue bousiller les plans de nombreux futurs mariés, mesures sanitaires et confinement obligent…

Cette baisse historique du nombre de mariages est survenue au cours de la première année de la pandémie de COVID-19. En 2020, il y a eu 98 355 mariages enregistrés au Canada, le nombre annuel le plus bas observé depuis 1938. Le nombre de mariages enregistrés en 2020 était inférieur d’environ un tiers (-33 %) à celui de 2019 (146 121).

Partout au pays, les gens ont moins souvent dit « oui »

Toutes les provinces et tous les territoires ont connu une baisse des mariages en 2020, mais à des degrés divers. Parmi les provinces, le recul le plus important a été observé au Québec (-49 %), et le plus faible, en Saskatchewan (-18 %). De façon générale, la baisse a été plus prononcée en Ontario et dans les provinces qui se trouvent à l’est, alors qu’elle a été plus faible dans les Prairies et en Colombie-Britannique. Ces différences pourraient être liées à des variations dans la sévérité des mesures de santé publique provinciales et territoriales. Le Québec et les provinces de l’Atlantique, par exemple, ont mis en œuvre des mesures plus strictes au cours des premiers mois de la pandémie.

Chute du nombre de mariages par habitant  

Après avoir atteint un sommet en 1972, le taux brut de nuptialité – c’est-à-dire le nombre de mariages pour 1 000 habitants – a amorcé une baisse soutenue qui se poursuit toujours cinq décennies plus tard. Le vieillissement de la population, la popularité croissante de l’union libre et l’augmentation de l’âge moyen au mariage figurent parmi les principaux facteurs de cette diminution.

Canada et autres pays du G7 : mariages à la baisse

La tendance à la baisse des taux de nuptialité ne se limite pas au Canada; en effet, on l’observe partout dans le monde.

Par exemple, de 1991 à 2019, les taux de nuptialité au Canada ont évolué de façon parallèle à ceux de pays comme le Royaume-Uni, l’Australie ou la Nouvelle-Zélande. Bien que les taux de nuptialité aient été plus élevés aux États-Unis, ils ont également connu une baisse relative d’une ampleur semblable à celle observée au Canada au cours de cette période.

Juste avant la pandémie, en 2019, le taux brut de nuptialité du Canada se situait près de la moyenne des pays du G7. Cependant, de 2019 à 2020, la baisse de 33 % des mariages au Canada a été relativement forte. Elle est comparable à celle observée en France (-34 %), plus faible qu’en Italie (-47 %), mais plus importante qu’en Allemagne (-10 %), au Japon (-12 %) ou aux États-Unis (-17 %).

Provinces et territoires : âge moyen au mariage en hausse

En 1968, l’âge moyen au mariage atteignait un creux de 25,6 ans après plusieurs années de baisse. Depuis cette époque, l’âge moyen au mariage est en augmentation presque continue et a atteint 35,3 ans en 2019. Dans les dernières années, la popularité croissante des unions libres, parfois formées comme un prélude au mariage, est devenue le principal moteur du report des mariages.

Bien que l’âge moyen au mariage ait augmenté partout au Canada, il l’a fait à un rythme différent d’une région à l’autre. Au fil du temps, les tendances relatives à l’âge au mariage diffèrent de plus en plus entre les provinces et les territoires.

Au cours de la période de 1991 à 1995, l’écart entre l’âge moyen au premier mariage le plus bas (26,6 ans en Saskatchewan) et le plus élevé (29,2 ans au Yukon) était de 2,6 ans. Au cours de la période de 2016 à 2020, cet écart avait plus que doublé pour atteindre 5,4 ans; le Manitoba affichait alors l’âge moyen le plus bas (29,9 ans) et le Québec, le plus élevé (35,3 ans). L’accroissement des différences régionales d’âge au mariage est lié au fait que l’union libre gagne en popularité à des rythmes différents à travers le pays; selon le Recensement de 2021, le Québec et les territoires affichent les proportions les plus élevées de couples vivant en union libre et l’Ontario et les Prairies, les proportions les plus faibles.

Et vous? Êtes-vous prêts à faire le grand saut? Il y a beaucoup de choses à faire : choisir les alliances, réserver la salle, peaufiner la liste d’invités et embaucher un DJ qui marquera la soirée avec d’inoubliables chansons. Quelles que soient vos décisions, nous vous souhaitons de nombreuses années heureuses ensemble!

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