Les canneberges en gelée — oui, oui, celles en conserve de l’épicerie — pour accompagner la dinde de Noël ça vous rappelle des souvenirs? Cette tradition se poursuit encore dans d’innombrables familles, mais aujourd’hui, les gens cuisinent davantage à la maison et nombreuses sont les personnes qui tentent de concocter elles-mêmes la sauce aux canneberges. La recette est si simple : eau, sucre, miel et canneberges fraîches. On laisse mijoter le tout une quinzaine de minutes dans une casserole et voilà, le tour est joué. Ça vous dit d’essayer?
Que vous l’appeliez canneberge, atoca/ataca (noms empruntés aux langues iroquoises et utilisés au Québec) ou airelle, ce petit fruit rouge au goût acidulé pousse à l’état sauvage dans les tourbières. Il est principalement cultivé en Amérique du Nord, l’État du Wisconsin aux États-Unis étant le premier producteur au monde et le Canada se hissant au deuxième rang. Et c’est le Québec qui s’impose comme principal producteur au pays.
En 2021, les exploitations du Québec représentaient 4 645 hectares consacrés à la culture des canneberges, en hausse par rapport à 4 002 hectares en 2016. La part de la superficie nationale de la culture de canneberges de la province a également augmenté au cours de cette période. Au Canada, 229 exploitations représentaient 7 950 hectares pour une production totale de 155 064 tonnes métriques de canneberges en 2021.
Parlons bio
Au-delà de la sauce aux atocas, on peut se régaler des canneberges de bien des façons, qu’elles soient fraîches, séchées, congelées ou transformées en jus, notamment. Riches en vitamine C et en antioxydants, elles rehaussent agréablement les cocktails du cinq à sept, dont le fameux cosmopolitain, les muffins de la pause collation, les mélanges de noix qui donnent aux sportifs un regain d’énergie pour affronter les sentiers les plus difficiles ou, encore, les salades colorées de l’été, pour ne nommer que ces façons-là.
Et vos canneberges, vous les prenez bio ou pas? Pour des questions écologiques et de santé, les consommateurs se tournent de plus en plus vers les aliments biologiques, dont les fruits… et les canneberges. En 2021, la superficie totale consacrée à la culture de fruits certifiés biologiques au Canada est demeurée constante (+0,5 % pour se maintenir à 14 281 hectares) par rapport à l’année précédente.
Toutefois, la superficie récoltée de fruits a diminué de 6,8 % pour se chiffrer à 8 390 hectares. La valeur à la ferme des fruits certifiés biologiques a reculé de 3,6 % pour s’établir à 98,1 millions de dollars en 2021. La baisse est attribuable à une diminution de 25,5 % de la valeur à la ferme des bleuets certifiés biologiques, qui s’est chiffrée à 22,3 millions de dollars.
Cependant, des hausses ont été enregistrées pour les fraises certifiées biologiques (+55,6 % pour atteindre 3,3 millions de dollars) et pour les raisins certifiés biologiques (+16,2 % pour atteindre 8,2 millions de dollars). Le Québec détenait la plus grande part de la superficie de culture de fruits biologiques (82,8 %), suivi de la Colombie-Britannique (9,8 %) et de l’Ontario (5,7 %), respectivement.
Au Québec, la superficie récoltée de fruits biologiques a diminué de 8,7 % par rapport à 2020 en raison d’une baisse de la superficie cultivée de canneberges (-20,3 %) et de bleuets (-8,8 %). La superficie cultivée de canneberges biologiques a diminué de 20,5 % de 2020 à 2021, ce qui a entraîné une baisse de 19,7 % de la production, laquelle s’est chiffrée à 23,8 millions de kilogrammes.
À l’approche du temps des fêtes, pourquoi ne pas offrir ce petit fruit bien de chez nous en cadeau? Une tablette de chocolat noir aux canneberges glissée dans un bas de Noël saura assurément en régaler plus d’un!
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