La santé mentale dans un monde qui ne tourne pas rond

26 janvier 2022, 14 h 00 (HNE)
Une jeune femme portant un masque médical regarde au loin, arrière-plan flou.

Nous savons tous que la pandémie a bouleversé nos vies, et ce, sur les plans économique, social, physique et mental.

Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée Bell Cause pour la cause, parlons un peu de la santé mentale.

L’une des nombreuses difficultés avec lesquelles nous avons dû composer durant cette pandémie est la gamme d’émotions fortes qu’elle a suscitées.

Plus de la moitié (58 %) des Canadiennes et des Canadiens que nous avons interrogés au printemps 2021 ont indiqué que leur santé mentale était demeurée sensiblement la même par rapport à avant la pandémie, alors que le tiers (36 %) ont indiqué qu’elle s’était détériorée.

Parmi ceux qui ont répondu que leur santé mentale s’était détériorée, plus de la moitié (57 %) ont affirmé que leur santé mentale actuelle était encore bonne, très bonne ou excellente, alors que 43 % ont indiqué que leur santé mentale était passable ou mauvaise.

Un certain pourcentage de Canadiens (6 %) ont répondu que leur santé mentale s’était améliorée par rapport à avant la pandémie.

Bien que les personnes âgées (celles âgées de 65 ans et plus) figurent parmi les personnes les plus physiquement vulnérables à la COVID-19, représentant 94 % des décès liés au virus en 2020, leur santé mentale semble moins touchée que celle des personnes plus jeunes.

La moitié (50 %) des jeunes adultes canadiens âgés de moins de 35 ans ont indiqué que leur santé mentale s’était détériorée par rapport à avant la pandémie, le pourcentage le plus élevé parmi tous les groupes d’âge. En comparaison, un peu plus du cinquième des personnes âgées (21 %) ont affirmé la même chose, soit le pourcentage le moins élevé.

On a également relevé des écarts d’une province à l’autre. Par exemple, plus du tiers des adultes habitant en Ontario (39 %), en Alberta (38 %), en Colombie-Britannique (36 %) et en Saskatchewan (36 %) ont affirmé que leur santé mentale s’était détériorée, comparativement à près du quart de ceux qui habitaient à l’Île-du-Prince-Édouard (24 %) et à Terre-Neuve-et-Labrador (24 %).

Le Canada atlantique affiche l’un des taux de COVID-19 les moins élevés à l’échelle nationale, mais cette région présente également des populations plus âgées. Par conséquent, lorsqu’il est question des écarts provinciaux relevés sur le plan de la détérioration de la santé mentale, un certain nombre de facteurs peuvent entrer en jeu.

Ce printemps, nous interrogerons encore une fois les Canadiennes et les Canadiens au sujet de leur santé mentale. Tâchons de poursuivre ce dialogue pendant que nous traversons la cinquième vague de la pandémie.

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