En dehors de Victoria, il n’est pas possible d’aller jouer au golf à l’heure actuelle, et ce, pour des raisons qui sont évidentes.
On ne peut pas non plus visiter les centres de conditionnement physique, ceux-ci étant fermés en raison de la contagiosité élevée du variant Omicron.
Il en va de même pour les patinoires intérieures, les activités de divertissement telles que le golf miniature intérieur, les salles de quilles, les jeux de poursuite laser et les salles de jeux électroniques.
Le ski demeure toutefois une option. Plus de 250 stations de ski, situés d’un bout à l’autre du Canada s’offrent à ceux et celles qui ont le goût de dévaler les pentes.
En 2021, nous avons demandé aux exploitants de stations de ski de nous expliquer comment ils ont composé avec la pandémie. La grande majorité d’entre eux ont déclaré avoir ajusté leurs opérations en réponse à cette dernière. En effet, 3 exploitants sur 5 ont réduit leurs services et la moitié ont réduit leurs coûts de main-d’œuvre.
Près de la moitié des stations de ski ont modernisé leurs installations afin de se conformer aux mesures de santé, et 2 stations sur 5 ont mis au point un modèle d’affaires sans contact.
En 2020, les revenus d’exploitation des stations de ski ont fléchi de 12,6 % par rapport à un an plus tôt pour s’établir à 1,1 milliard de dollars, leur capacité et leur nombre de journées d’exploitation ayant été réduits en raison des restrictions gouvernementales. Ce sont les exploitants de la Colombie-Britannique (-128,1 millions de dollars) qui ont enregistré la plus forte diminution de leurs revenus, suivis de ceux de l’Alberta (-23,2 millions de dollars) et du Québec (-14,2 millions de dollars).
En ce qui concerne les autres loisirs susmentionnés, les marges bénéficiaires de l’industrie du golf ont atteint un sommet inégalé de 10,1 %, le golf étant l’un des loisirs les plus sécuritaires pendant la pandémie.
La situation était différente pour les entreprises de l’industrie du divertissement et des loisirs qui exercent leurs activités à l’intérieur. Les revenus d’exploitation de l’industrie des centres de sports récréatifs et de conditionnement physique ont diminué de près d’un quart (-23,1 %) pour s’établir à 3,5 milliards de dollars. Les revenus d’exploitation des parcs d’attractions et des salles de jeux électroniques ont reculé de 55,6 % pour atteindre un creux historique de 343,2 millions de dollars en 2020, ce qui peut s’expliquer en partie par la diminution record du tourisme international.
Les mesures de santé devraient s’assouplir d’ici la fin du mois de janvier dans la plupart des régions du pays, au fur et à mesure de la diminution du nombre de cas. À ce moment, nous pourrons de nouveau nous rassembler à l’intérieur avec d’autres Canadiens et Canadiennes dans les gymnases, les salles de quilles et les salles de jeux électroniques.
Les résultats de 2021 pour le sous-secteur du divertissement et des loisirs seront diffusés à l’automne 2022.
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