Vous ne verrez probablement pas beaucoup de champs de céréales parmi les champs canadiens au milieu de l’hiver. Cependant, sous certaines de ces accumulations de neige, le blé d’hiver pourrait être en train de pousser. En 2022, le blé d’hiver était la dixième grande culture en importance du Canada au chapitre de la production, après les pois secs.
Le blé de force d’hiver permet de faire du pain et des nouilles, et le blé tendre d’hiver, de donner un goût salé ou sucré aux aliments
Parmi les 33,8 millions de tonnes de blé produites au Canada en 2022, 92,0 % provenaient de cultures semées au printemps 2022 (variétés de blé de printemps et de blé dur). La proportion restante de 8,0 % provenait du blé d’hiver, semé à l’automne 2021. Les deux principales classes de blés d’hiver ensemencés au Canada sont le blé de force et le blé tendre.
Le blé de force d’hiver sert à fabriquer des pains français, plats et à la vapeur ainsi que des nouilles, tandis que le blé tendre d’hiver sert à faire des gâteaux, des pâtisseries, des céréales, des craquelins et des biscuits.
Les agriculteurs récoltent moins de blé d’hiver en 2022
Les agriculteurs canadiens ont produit 2,7 millions de tonnes de blé d’hiver en 2022, en baisse de 16,3 % par rapport à un an plus tôt et de 43,2 % par rapport à la production record de 4,8 millions de tonnes enregistrée en 2008.
Près des trois quarts (74,4 %) du blé d’hiver récolté à l’été 2022 provenaient de champs de l’Ontario, suivi de l’Alberta (10,1 %) et de la Saskatchewan (5,8 %).
La récolte de blé d’hiver de 2023 du Canada a été ensemencée l’automne dernier. Les résultats de la récolte de cette année seront annoncés au début de décembre.
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