Le Programme des candidats des provinces a été lancé il y a 25 ans afin d’accroître l’établissement des immigrants économiques à l’extérieur des trois plus grandes villes du Canada et de répondre aux besoins en main-d’œuvre des employeurs, tel qu’ils sont perçus par chaque province (à l’exception du Québec), et par le Yukon et les Territoires du Nord-Ouest.
Au fil des ans, la proportion d’immigrants économiques arrivés dans le cadre du programme est passée de 1 % en 2000 à 35 % en 2019, lorsque 68 000 candidats sont entrés au Canada, ce qui en fait le plus grand programme de sélection d’immigrants économiques à l’échelle nationale.
Les candidats des provinces sont plus susceptibles de s’établir à l’extérieur des plus grandes villes et provinces du Canada
Depuis la création du Programme des candidats des provinces, une importante décentralisation régionale des nouveaux immigrants économiques a été réalisée.
Par conséquent, la proportion d’immigrants économiques avec l’intention de s’établir en Ontario a diminué pour passer de 61 % en 2000 à 42 % en 2019, tandis que la proportion de ceux avec l’intention de s’établir dans les Prairies et les provinces de l’Atlantique est passée d’environ 1 % ou moins à 7 %.
Près de 3 candidats des provinces sur 4 ont déjà acquis de l’expérience de travail au Canada
La part des candidats des provinces qui avaient déjà perçu un revenu au Canada avant leur établissement s’est décuplée depuis la création du programme pour passer de 6 % en 2000 à 61 % en 2019 (et à 72 % en 2021).
Cela est important parce que les immigrants récents ayant eu un emploi à revenu moyen ou élevé au Canada avant leur établissement ont tendance à obtenir de meilleurs résultats économiques que ceux qui n’ont pas cette expérience.
Plus du tiers des candidats des provinces ont déjà étudié au Canada
La proportion de candidats des provinces ayant une expérience d’études canadiennes avant l’immigration a augmenté de façon exponentielle depuis le début des années 2010. Par conséquent, la proportion d’immigrants arrivés au Canada dans le cadre du programme et ayant une expérience d’études canadiennes a progressé, passant de 7 % en 2010 à 38 % en 2019.
Le Programme des candidats des provinces attire un plus grand nombre d’immigrants dans un métier spécialisé ou technique
Le Programme des candidats des provinces attire également un plus grand nombre d’immigrants qui veulent travailler dans un métier spécialisé ou technique plutôt que dans un une profession libérale. Par conséquent, la part de tous les demandeurs principaux de la catégorie économique âgés de 20 à 54 ans envisageant une profession spécialisée et technique a augmenté pour passer de 20 % en 2005 à 34 % en 2019, tandis que la part envisageant une profession libérale a diminué pour passer de 55 % à 38 % au cours de la même période. Il s’agit d’un changement important compte tenu de la pénurie de main-d’œuvre dans les métiers à laquelle le Canada est confronté.
Presque tous les immigrants admis dans le cadre du programme peuvent parler une langue officielle
La connaissance des langues officielles chez les candidats des provinces s’est considérablement améliorée depuis 2005, lorsque un cinquième des candidats des provinces ne parlaient ni l’anglais ni le français au moment de leur établissement.
Toutefois, en grande majorité, les candidats provinciaux doivent maintenant posséder une certaine maîtrise de l’anglais ou du français, selon le niveau de compétence requis pour l’emploi que le candidat prévoit occuper. Par conséquent, la proportion de candidats ne parlant ni l’anglais ni le français au moment de leur établissement a reculé pour devenir presque nulle (2 % en 2019).
Un peu plus des deux tiers des candidats des provinces viennent d’Asie
Auparavant, les immigrants économiques qui arrivaient au Canada étaient originaires d’une grande variété de pays d’origine, sans qu’un pays précis domine, mais on commence à voir des changements à cet égard.
En 2019, un peu plus des deux tiers (70 %) des nouveaux candidats des provinces sont arrivés de trois régions d’Asie : plus du tiers d’entre eux provenaient du sous-continent indien (36 %), un cinquième provenaient de l’Asie de l’Est, principalement de la Chine (22 %), et un dixième, d’Asie du Sud-Est, comme les Philippines, le Vietnam ou la Thaïlande (12 %).
La proportion d’immigrants économiques provenant d’Asie du Sud a presque doublé de 2005 à 2019 pour passer de 22 % à 43 %. En effet, en 2021, près de la moitié (48 %) des immigrants issus du Programme des candidats des provinces sont arrivés du sous-continent indien, ce qui représente la plus forte concentration d’immigrants économiques d’une région d’origine précise en trois décennies.
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