En juin, le taux d’ouvertures d’entreprises s’est situé à 4,2 %, en baisse par rapport à 4,9 % en mai, ce qui représente son plus faible niveau atteint depuis mars 2020. Le taux de fermetures d’entreprises a augmenté de 0,2 point de pourcentage pour s’élever à 4,8 % en juin 2023, après avoir enregistré un recul semblable en mai. En juin, le taux d’ouvertures d’entreprises s’est situé à 0,5 point de pourcentage en deçà du niveau observé avant la pandémie de COVID-19, tandis que le taux de fermetures y était supérieur de 0,2 point de pourcentage.
Graphique 1 : Ouvertures et fermetures mensuelles d’entreprises en pourcentage des entreprises actives, secteur des entreprises, janvier 2021 à juin 2023, données désaisonnalisées
Puisqu’il y a eu moins d’ouvertures que de fermetures, le nombre d’entreprises actives a diminué de 0,8 % (-7 327 entreprises actives) en juin, après avoir affiché une hausse de 0,5 % en mai. Le produit intérieur brut réel a également diminué en juin, reculant de 0,2 % en juin après avoir enregistré une hausse équivalente le mois précédent.
La baisse du taux d’ouvertures d’entreprises enregistrée en juin a été largement attribuable au taux de réouvertures, qui a diminué pour passer de 3,1 % à 2,5 %, ce qui représente son plus bas niveau atteint depuis décembre 2015. En juin 2023, le taux d’entrées a affiché une légère baisse de 0,1 point de pourcentage pour s’établir à 1,7 %. Le taux de réouvertures était inférieur de 0,4 point de pourcentage à sa moyenne historique observée de 2015 à 2019, tandis que le taux d’entrées était tout juste en dessous de sa moyenne historique de 1,8 %.
Graphique 2 : Taux d’ouvertures d’entreprises et ses composantes, secteur des entreprises, janvier 2021 à juin 2023, données désaisonnalisées
En juin, la plupart des secteurs ont affiché une baisse du taux d’ouvertures d’entreprises. C’est le secteur du transport et de l’entreposage qui a enregistré la baisse la plus marquée (-895 ouvertures d’entreprises; -1,7 point de pourcentage par rapport au mois précédent), venait ensuite le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques (-745; -0,6 point de pourcentage). Les secteurs de la construction (-0,6 point de pourcentage) et des soins de santé et de l’assistance sociale (-0,7 point de pourcentage) ont tous deux enregistré 701 ouvertures d’entreprises de moins
L’insolvabilité des entreprises atteint son plus haut niveau depuis 2014 au deuxième trimestre
Le taux de fermetures d’entreprises a augmenté dans tous les secteurs en juin. La hausse du taux global a été principalement attribuable aux secteurs de la construction (+674 fermetures d’entreprises; +0,6 point de pourcentage), du commerce de détail (+581; +0,7 point de pourcentage) et des services d’hébergement et de restauration (+429; +0,7 point de pourcentage).
Les secteurs de la construction, du commerce de détail, et des services d’hébergement et de restauration ont également enregistré les baisses les plus marquées du nombre d’entreprises actives et les hausses les plus prononcées du nombre de dossiers d’insolvabilité d’entreprises en juin. Au deuxième trimestre, le nombre de dossiers d’insolvabilité d’entreprises a atteint son plus haut niveau depuis 2014 et la hausse enregistrée était en grande partie attribuable à ces trois secteurs.
Au cours du même trimestre, les entreprises des secteurs des services d’hébergement et de restauration (68,4 %) et de la vente au détail (63,8 %) étaient parmi les plus susceptibles de s’attendre à devoir composer avec des obstacles liés à la hausse de l’inflation; il s’agissait du défi auquel le plus grand nombre d’entreprises s’attendaient.
La série sur les fermetures temporaires et les disparitions d’entreprises (ou « fermetures permanentes ») a été mise à jour afin d’y inclure des données allant jusqu’en décembre 2022
Le taux de disparitions a augmenté pour passer de 1,7 % en novembre à 1,9 % en décembre 2022, dépassant légèrement sa moyenne historique de 1,7 %. En décembre, le taux de disparitions a légèrement augmenté ou est demeuré relativement inchangé dans tous les secteurs.
Le taux de disparitions est demeuré plus éloigné de sa moyenne historique et supérieur à celle-ci dans les secteurs du transport et de l’entreposage (taux de disparitions de 2,7 % par rapport à une moyenne historique de 1,5 %), des services immobiliers et des services de location et de location à bail (2,4 % par rapport à 1,9 %) et des services professionnels, scientifiques et techniques (2,0 % par rapport à 1,7 %).
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