Près de 1 Canadien âgé de 65 ans et plus sur 5 (19 %) a déclaré éprouver de la solitude en 2019 et en 2020. Selon une étude récente, les femmes âgées (23 %) étaient plus susceptibles d’indiquer se sentir seules que les hommes âgés (15 %).
Près de 1 personne âgée sur 4 indiquant rencontrer des obstacles à la participation sociale ressent de la solitude
Les Canadiens âgés jamais été mariés (29 %), veufs (31 %), et séparés ou divorcés (32 %) étaient au-delà de deux fois plus susceptibles d’indiquer éprouver de la solitude que les personnes âgées mariées ou en union libre (13 %).
Les Canadiens âgés faisant partie du quintile de revenu inférieur (25 %) étaient beaucoup plus susceptibles de déclarer se sentir seuls comparativement à ceux du quintile de revenu supérieur (15 %).
Les personnes âgées qui vivaient dans des villes canadiennes comptant 1 million d’habitants et plus (21 %) étaient plus susceptibles d’affirmer éprouver de la solitude que celles qui vivaient dans de petites villes comptant 1 000 habitants (17 %).
Près de 1 personne âgée sur 4 a indiqué avoir été confrontée à des obstacles à la participation sociale en 2019 et en 2020, c’est-à-dire qu’elles auraient souhaité participer davantage à des activités sociales, récréatives ou de groupe. Les personnes qui ont dit avoir rencontré des défis liés à la participation sociale (38 %) étaient près de trois fois plus susceptibles d’éprouver de la solitude que celles ayant dit ne pas avoir été confrontées à de tels défis (13 %).
Les Canadiens âgés de 85 ans et plus étaient plus susceptibles d’indiquer se sentir seuls (23 %) en 2019 et en 2020 que ceux âgés de 65 à 74 ans (19 %).
La solitude chez les femmes âgées s’est accentuée durant la pandémie
Les femmes âgées (21 %) étaient plus susceptibles de se sentir seules que les hommes âgés (14 %) avant la mise en place des restrictions liées à la COVID-19. Lorsque la pandémie est survenue au début de 2020, le taux de femmes ayant dit éprouver de la solitude a progressé de 6 points de pourcentage pour atteindre 27 %, mais aucune hausse significative n’a été observée chez les hommes.
Le taux de solitude plus élevé chez les femmes âgées durant la pandémie peut être associé à leur plus grande inquiétude au sujet de la pandémie, à la charge accrue de leur rôle de soignante et à leur plus grand respect des restrictions liées à la distanciation physique.
La plus forte prévalence du sentiment de solitude chez les femmes âgées durant la première année de la pandémie concorde avec les preuves croissantes selon lesquelles il existe des différences selon le genre quant à la solitude éprouvée au cours de la pandémie.
Les immigrants âgés sont plus susceptibles d’éprouver de la solitude que les personnes âgées nées au Canada
Les immigrants européens âgés (22 %) et les immigrants non européens âgés (22 %) qui se sont installés au Canada étaient plus susceptibles de déclarer avoir éprouvé de la solitude en 2019 et en 2020 que les personnes âgées nées au Canada (18 %).
Près de 1 homme âgé immigrant non européen sur 5 (19 %) a indiqué se sentir seul, ce qui représente la proportion la plus élevée chez les hommes âgés et 6 points de pourcentage de plus que les hommes âgés nés au Canada (13 %).
Plus de 1 femme âgée immigrante européenne sur 4 (27 %) a déclaré se sentir seule par rapport à un peu plus de 1 femme âgée née au Canada sur 5 (22 %).
Les personnes âgées qui ont immigré au Canada à l’âge adulte (de 18 à 44 ans) et les immigrants de longue date (au Canada depuis 20 ans ou plus) étaient plus à risque d’éprouver de la solitude que les personnes âgées nées au Canada.
Il est particulièrement pertinent de comprendre l’association entre le statut d’immigrant et la solitude chez les Canadiens âgés, étant donné que les immigrants représentent près du tiers (30 %) de la population âgée de 65 ans et plus, comparativement à 23 % de la population totale.
Le rapport complet intitulé « Statut d’immigrant et solitude chez les Canadiens âgés » est maintenant disponible.
Note aux lecteurs
Dans l'analyse statistique citée dans cet article, le terme « famille » se réfère aux familles de recensement, qui sont composées de couples avec ou sans enfants et de familles monoparentales avec enfants. Une personne vivant seule est également considérée comme une unité familiale dans la présente étude aux fins d’analyse statistique.
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