De nos jours, un peu moins de la moitié des Canadiens sur le marché du travail sont des femmes. Toutefois, malgré des décennies de progrès réalisés en milieu de travail, moins du cinquième des personnes réunies autour de la table lors d’une réunion de conseil d’administration d’une grande entreprise en 2018 étaient des femmes administratrices (18,3 %) ou des femmes dirigeantes (17,1 %).
En 2018, les femmes représentaient plus de 5 000 des 28 000 administrateurs ou dirigeants au sein des conseils d’administration au Canada. Parmi les cadres, les femmes (6,2 %) étaient plus de deux fois moins susceptibles que les hommes (16,1 %) d’occuper des postes décisionnels aux échelons supérieurs, tels que dirigeants d’une société.
Les femmes demeurent sous-représentées au sein des conseils d’administration des plus importantes sociétés canadiennes; toutefois, de 2016 à 2018, des progrès ont été faits au sein des entreprises cotées en bourse et des entreprises exerçant leurs activités dans le secteur des services publics, où les femmes représentaient environ 1 membre sur 4 des conseils d’administration. À l’échelle nationale, les femmes administratrices étaient plus susceptibles que les hommes administrateurs d’avoir obtenu un baccalauréat en 2016.
Parallèlement, plusieurs initiatives ont été mises en place de sorte que plus de femmes pourraient siéger à des conseils d’administration dans les années à venir. Une étude récente, menée en 2022, révèle que les femmes représentent la moitié de tous les gestionnaires intermédiaires et subalternes au sein des entreprises dans l’ensemble du Canada.
Le Québec (19,0 %) comptait la plus importante proportion de femmes siégeant à des conseils d’administration, tandis que la Colombie-Britannique (16,1 %) comptait la plus faible proportion.
Un peu moins de 1 femme cadre sur 10 faisait partie d'un groupe de minorité visible, alors que les femmes cadres représentaient environ le cinquième de l’ensemble de la population active des femmes. Par ailleurs, 1 % des femmes cadres étaient autochtones. Plus des deux tiers des femmes cadres appartenant à une minorité visible travaillaient dans le secteur financier.
En 2016, les femmes (46 ans) et les hommes (49 ans) appartenant à une minorité visible étaient, en moyenne, les plus jeunes personnes siégeant au conseil d’administration d’une grande société. À titre de comparaison, les femmes membres de conseils d’administration qui n’appartenaient pas à une minorité visible étaient âgées de 52 ans, en moyenne, et les hommes membres de conseils d’administration qui n’appartenaient pas à une minorité visible étaient âgés de 55 ans, en moyenne.
Les femmes appartenant à une minorité visible (40,2 heures par rapport à 38,1 heures pour leurs homologues n’appartenant pas à une minorité visible) et les hommes appartenant à une minorité visible (43,2 heures par rapport à 41,7 heures pour leurs homologues) travaillaient aussi de plus longues heures en moyenne que leurs homologues n’appartenant pas à une minorité visible.
En 2016, près des quatre cinquièmes des femmes cadres n’appartenant pas à une minorité visible étaient mariées ou vivaient en union libre, et près de la moitié n’avaient pas d’enfants (46,7 %). À titre de comparaison, en 2016, 7 femmes cadres appartenant à une minorité visible sur 10 étaient mariées ou vivaient en union libre, et un peu plus du tiers n’avaient pas d’enfants (36,2 %).
Dans l’ensemble, environ le tiers des femmes cadres (36,4 %) avaient deux enfants ou plus.
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