Friandises sucrées et collations salées

17 mars 2022, 11 h 03 (HAE)
Une femme assise qui mange des croustilles et des biscuits aux brisures de chocolat.

Nos journées sont chargées. Lorsque nous nous précipitons d’une chose à l’autre, notre corps nous donne l’énergie dont on a besoin pour accomplir ces tâches, mais nous négligeons souvent de prendre soin de lui. Le mois de mars est le Mois national de la nutrition au Canada et constitue une bonne occasion de discuter d’un des plaisirs coupables les plus courants, la malbouffe.

Caractérisés par leur commodité, ces aliments et boissons ultratransformés (AUT) sont des formulations industrielles de sources d’énergie alimentaire et de nutriments, pour la plupart peu coûteuses, dans lesquelles on trouve également des additifs. Ces produits alimentaires renferment peu d’aliments complets et sont fabriqués au moyen d’une série de processus de transformation. Ils ont un emballage attrayant et sont commercialisés à grande échelle.

En 2016, les ventes par habitant d’AUT ont été estimées à 275 kg par année au Canada. Il s’agit du quatrième volume en importance parmi 80 pays. Les AUT dominent l’approvisionnement alimentaire dans les nations à revenu élevé, dont le Canada. Leur vente et leur consommation augmentent de manière constante dans les pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure et dans les pays à revenu intermédiaire.

Les AUT sont courants dans les régimes alimentaires de la plupart des Canadiens et des Canadiennes, bien que les niveaux moyens de consommation varient en fonction des groupes d’âge. En 2015, en moyenne, les AUT ont représenté 46 % de l’apport énergétique quotidien total de l’ensemble de la population. Les niveaux moyens de consommation d’AUT ont été les plus élevés chez les enfants et les adolescents et adolescentes, représentant plus de 50 % de l’apport énergétique quotidien total pour les deux groupes d’âge.

Les régimes alimentaires à forte teneur en AUT renferment, de manière générale, une grande quantité de nutriments préoccupants, dont l’apport énergétique total, les sucres libres, les gras saturés et le sodium, et sont faibles en fibres, en protéines et en micronutriments. De plus en plus de preuves tirées d’études prospectives à grande échelle réalisées dans un certain nombre de pays ont trouvé un lien entre une consommation élevée d’AUT et un risque élevé de nombreuses maladies chroniques, dont les maladies cardiovasculaires et le diabète de type 2, ainsi que les décès prématurés.

En 2019, le Guide alimentaire canadien révisé a formulé des recommandations visant à limiter la consommation « d’aliments et de boissons hautement transformés » (c’est-à-dire des aliments ou boissons transformés ou préparés qui constituent un apport excessif en sodium, en sucres ou en gras saturés dans le régime alimentaire), parce qu’ils ne font pas partie de saines habitudes alimentaires.

La notion de « saines habitudes alimentaires » diffère d’une personne à l’autre. Dans le tourbillon de la vie quotidienne, nous n’avons parfois d’autres choix que d’opter pour des solutions rapides et pratiques. Il peut arriver qu’on décide de manger de la crème glacée après une dure journée au travail. Nos environnements alimentaires sont en constante évolution. Les AUT peuvent être pratiques et se révéler attrayants, mais ils ne renferment souvent pas les nutriments dont notre corps a besoin pour performer de manière optimale.

Le Guide alimentaire canadien donne des renseignements supplémentaires sur la meilleure façon d’alimenter notre corps et de limiter notre consommation d’aliments hautement transformés.

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