Cultiver l’enthousiasme

À l’approche des températures plus chaudes, de nombreux ménages canadiens se préparent à la saison de végétation. En effet, selon les derniers résultats de l’Enquête sur les ménages et l’environnement, de plus en plus de Canadiens s’intéressent à la culture.

L’enquête menée en 2021 indique qu’environ 6 ménages sur 10 (61 %) dans les provinces ont déclaré pratiquer la culture des fruits, des fines herbes, des légumes ou des fleurs pour usage personnel au cours des derniers mois, en hausse par rapport à 56 % 10 ans auparavant.

Parmi ces ménages, 3 sur 4 (75 %) ont cultivé des plantes dans leur cour, tandis que 3 sur 10 l’ont fait sur leur balcon. Des pourcentages relativement plus faibles ont pratiqué la culture dans un jardin communautaire (2 %) ou ailleurs (2 %).

En revanche, parmi ces ménages, environ 1 sur 5 (21 %) a choisi de cultiver ses végétaux à l’intérieur, ce qui témoigne de la brièveté de la saison de végétation extérieure au Canada.

Les taux étaient plus élevés chez les ménages vivant dans tous les types de logements dont un membre du ménage était propriétaire comparativement aux ménages où aucun membre n’était propriétaire de leur logement. Certains ménages ont déclaré cultiver des végétaux à plus d’un endroit sur leur propriété.

Les ménages vivant dans des maisons individuelles non attenantes sont les plus susceptibles de pratiquer la culture

Plus de 7 ménages sur 10 (72 %) vivant dans des logements individuels non attenants ont cultivé des fruits, des fines herbes, des légumes ou des fleurs pour usage personnel en 2021. Il s’agit du taux le plus élevé parmi tous les types de logements.

Les taux étaient légèrement inférieurs pour les ménages qui vivaient dans une maison jumelée (64 %), une maison mobile (63 %), une maison en rangée (59 %), un duplex (59 %), un immeuble d’appartements à hauteur restreinte (moins de cinq étages) (40 %) ou une tour d’habitation (cinq étages ou plus) (35 %).

Les plantes d’extérieur sont plus courantes que les plantes d’intérieur

Les ménages qui vivaient dans des logements individuels non attenants étaient les plus susceptibles de pratiquer la culture dans leur cour (90 %), ce qui n’est sans doute pas surprenant puisque l’espace autour de leur maison est possiblement plus vaste que celui des autres types de logements. Les ménages qui vivaient dans une maison jumelée (83 %), une maison mobile (81 %) ou un duplex (71 %) étaient légèrement moins susceptibles de cultiver leurs plantes à l’extérieur.

Les balcons foisonnent

Parmi les ménages qui cultivaient des fruits, des fines herbes, des légumes ou des fleurs, près des deux tiers (64 %) de ceux qui vivaient dans une tour d’habitation les cultivaient sur le balcon, suivis des ménages vivant dans un immeuble d’appartements à hauteur restreinte (61 %), dans une maison en rangée (37 %), dans un duplex (36 %) ou dans une maison mobile (24 %).

Parmi l’ensemble des ménages, ceux qui vivaient dans un immeuble d’appartements (46 %) ou une tour d’habitation (33 %) étaient également les plus susceptibles de cultiver leurs végétaux à l’intérieur.

Les ménages ont des pratiques plus écologiques

Dans les provinces, plus de 8 ménages sur 10 (81 %) qui possédaient une cour ou un jardin et qui ne vivaient pas dans un appartement ont composté des résidus de jardin en 2021, en hausse par rapport à 68 % en 2011. Par ailleurs, près des deux tiers (65 %) de tous les ménages ont composté des résidus de cuisine en 2021, en hausse par rapport à 45 % 10 ans plus tôt.

Davantage de Canadiens cultivent leurs propres aliments ou fleurs, et le font d’une manière respectueuse de l’environnement — nous sommes d’avis que c’est une très bonne chose.