Baisse de la production et des ventes d’ail

Les bulbes d’ail, tout comme ceux des tulipes, sont plantés à l’automne, avant le premier gel. Le  printemps venu, les pousses sortent de terre, tandis que les savoureux bulbes au goût piquant se développent dans le sol jusqu’à leur récolte au début de l’été. En 2023, les agriculteurs canadiens ont ensemencé un sommet record de 950 hectares d’ail, soit une superficie près de trois fois supérieure à celle des îles de Toronto.

Une diminution de la production commercialisée et des ventes d’ail par rapport aux sommets records observés un an plus tôt

Malgré une hausse de la superficie ensemencée, la production marchande d’ail frais a diminué de 1,7 % en 2023 par rapport au sommet record enregistré l’année précédente pour se situer à 1 918 tonnes. Elle était néanmoins supérieure de 80,4 % à ce qu’elle était 10 ans plus tôt.

Les agriculteurs canadiens ont reçu 22,9 millions de dollars des ventes d’ail en 2023, un chiffre en baisse de 0,9 % par rapport au sommet record observé en 2022, mais tout de même plus de deux fois supérieur à celui enregistré 10 ans plus tôt (11,1 millions de dollars).

La majorité de l’ail canadien est cultivé en Ontario et au Québec

L’ail est cultivé et vendu dans toutes les provinces du Canada. En 2023, les agriculteurs de l’Ontario (9,9 millions de dollars) et du Québec (8 millions de dollars) en ont vendu le plus, alors que ceux de la Colombie-Britannique (3,5 millions de dollars) étaient loin derrière au troisième rang.

Même si la production commercialisée d’ail a affiché une tendance à la hausse en Ontario et au Québec de 2014 à 2023, elle a diminué de près de la moitié en Colombie-Britannique (-46,1 %).

Les bonnes et les mauvaises nouvelles (haleines) de l’ail

Selon notre article sur la disponibilité des aliments, qui porte sur la quantité d’aliments physiquement présents pour la consommation dans un pays, il est aujourd’hui plus facile de trouver de l’ail sur les tablettes des magasins qu’autrefois.

Un peu plus d’un demi-kilogramme (0,54 kg) d’ail frais par personne était disponible pour la consommation au Canada en 2022, l’année la plus récente pour laquelle on dispose de données. Il s’agit d’une hausse de 50,0 % par rapport au 0,36 kg disponible par personne enregistré au début du millénaire.

Bien que savoureux, l’ail n’en est pas moins odorant, et son odeur peut vous suivre longtemps après le repas.

Il y a plusieurs façons de lutter contre la mauvaise haleine causée par l’ail : se brosser les dents, mâcher de la gomme ou encore manger une confiserie à base de sucre.

En 2021, les ménages canadiens ont dépensé 74 $ pour les produits d’hygiène buccale, un chiffre en hausse par rapport aux 61 $ enregistrés en 2019, avant la pandémie.

À l’inverse, les dépenses des ménages en confiseries à base de sucre (-9,1 % pour s’établir à 50 $) et en gomme à mâcher (-21,1 % pour se situer à 15 $) ont diminué.