Les récessions ont souvent des répercussions plus marquées sur les résultats sur le marché du travail des immigrants par rapport à ceux des personnes nées au Canada. Dans le cas de la récession entraînée par les restrictions liées à la COVID-19, les femmes ayant immigré récemment semblent avoir été touchées le plus durement.
Les secteurs des services d’hébergement et de restauration et du commerce de détail ont été particulièrement touchés durant les fermetures liées à la pandémie, et ce sont les travailleurs à faible revenu, ainsi que les travailleurs moins scolarisés et les jeunes femmes qui ont été les plus touchés.
Les femmes ayant immigré récemment sont surreprésentées au sein de ces secteurs, ainsi que dans les autres emplois faiblement rémunérés. Elles ont aussi tendance à avoir passé moins de temps au travail que les autres travailleurs.
Selon une récente étude publiée dans Rapports économiques et sociaux, les femmes ayant immigré récemment ont affiché des taux de chômage plus élevés et des taux d’emploi plus faibles que leurs homologues nées au Canada, tant avant qu’après le début de la pandémie. Ce n’était pas le cas des hommes ayant immigré récemment, pour qui les résultats ont été semblables à ceux nés au Canada au cours des deux périodes.
Le taux de transition vers une période de chômage des femmes ayant immigré récemment s’est établi à 20 % en avril 2020, ce qui est 7 points de pourcentage de plus que celui des femmes nées au Canada.
Chez les immigrants très récents du principal groupe d’âge actif, la proportion qui était en emploi a augmenté de 7,8 points de pourcentage pour atteindre 78,7 % au cours des deux ans ayant pris fin en décembre 2021.
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