Profil des femmes travaillant dans le secteur de l’environnement et des technologies propres

Chaque année, le secteur de l’environnement et des technologies propres (ETP) connaît une croissance. Un article publié récemment, intitulé « Les femmes dans le secteur de l’environnement et des technologies propres », porte sur le rôle joué par les femmes dans ce secteur ainsi que sur leur taux de rémunération.

Le secteur de l’environnement et des technologies propres est en croissance et offre des emplois bien rémunérés

Le secteur de l’ETP joue un rôle important dans l’économie. En 2021, il a été à l’origine de 2,9 % (73,1 milliards de dollars) du produit intérieur brut du Canada.

En 2021, les 314 257 personnes (1,6 % de l’ensemble des emplois) travaillant dans le secteur de l’ETP ont été à l’origine de 2,3 % des exportations annuelles totales du Canada et de 2,8 % des importations.

Les salaires dans le secteur dépassaient la moyenne nationale, et les petites et moyennes entreprises du secteur de l’ETP étaient plus susceptibles que l’ensemble des entreprises d’avoir enregistré une croissance des ventes ou des revenus supérieure ou égale à 10 % de 2018 à 2020.

Les femmes sont sous-représentées dans les emplois associés aux technologies propres

En 2021, les femmes représentaient un peu plus du quart (28,6 %) de la main-d’œuvre des technologies propres, en hausse de 2,2 points de pourcentage par rapport à 2009, mais en légère baisse par rapport au niveau record (29,0 %) observé en 2020.

Les femmes travaillant dans le secteur de l’environnement et des technologies propres sont plus susceptibles que les hommes d’avoir fait des études postsecondaires

En 2021, plus des deux tiers des femmes travaillant dans le secteur de l’ETP étaient titulaires d’un diplôme d’études collégiales (25,5 %) ou d’un grade universitaire ou d’un diplôme de niveau supérieur (41,1 %), par rapport à moins de la moitié des hommes. En effet, 20,2 % d’entre eux détenaient un diplôme d’études collégiales et 24,2 % possédaient un grade universitaire ou un diplôme de niveau supérieur.

Cependant, les hommes travaillant dans le secteur (20,5 %) étaient quatre fois plus susceptibles que les femmes (5,1 %) de détenir un certificat d’une école de métiers.

La sous-représentation des femmes dans le secteur de l’ETP variait selon le niveau de scolarité. En 2021, les femmes représentaient 9,0 % de la main-d’œuvre du secteur qui détenait un certificat d’une école de métiers, mais elles représentaient 33,6 % des personnes qui possédaient un diplôme d’études collégiales et 40,5 % de celles qui possédaient un grade universitaire ou un diplôme de niveau supérieur.

L’écart salarial observé entre les hommes et les femmes dans le secteur de l’environnement et des technologies propres surpasse la moyenne nationale

En 2021, les femmes dans le secteur de l’ETP gagnaient en moyenne 44,35 $ l’heure, ce qui représentait 8,64 $ (16,3 %) de moins que ce que gagnaient les hommes (52,99 $). Il s’agit d’un écart de rémunération entre les genres supérieur à celui observé à l’échelle nationale (12,4 %). Néanmoins, l’écart de salaire entre les genres dans le secteur a diminué par rapport à 2009, quand il s’élevait à 19,0 %.

En 2021, la majorité des employés du secteur de l’ETP travaillaient à temps plein (83,6 % des femmes et 93,0 % des hommes), et les femmes (16,4 %) étaient plus de deux fois plus susceptibles que les hommes (7,0 %) d’occuper un emploi à temps partiel.

L’écart de rémunération entre les hommes et les femmes dans le secteur de l’environnement et des technologies propres varie selon le niveau de scolarité

L’écart de rémunération entre les genres dans le secteur de l’ETP parmi les employés ayant un diplôme d’études secondaires ou un niveau de scolarité moins élevé a varié de 10,6 % à 13,2 % de 2009 à 2021. Il s’agit du plus faible écart de salaire parmi tous les niveaux de scolarité dans le secteur.

En revanche, en 2021, le plus important écart de rémunération entre les genres a été observé parmi les employés titulaires d’un certificat d’une école de métiers (30,9 %).

L’écart de rémunération entre les genres dans le secteur de l’ETP était de 21,2 % parmi les employés titulaires d’un grade universitaire ou d’un diplôme de niveau supérieur et de 27,8 % parmi les employés possédant un diplôme d’études collégiales.

Les femmes sont sous-représentées dans les métiers du secteur de l’environnement et des technologies propres

La sous-représentation des femmes dans le secteur de l’ETP est en partie liée au faible nombre d’inscriptions de celles-ci dans les programmes de certificat d’une école de métiers. Même si plus du tiers (35,4 %) des emplois dans le secteur de l’ETP étaient des professions des métiers, du transport, de la machinerie et des domaines apparentés en 2021, les femmes occupaient 7,0 % de ces emplois.

En revanche, les femmes travaillant dans le secteur de l’ETP étaient plus susceptibles d’occuper des professions des affaires, de la finance et de l’administration (70,3 %), de la santé (79,8 %) ou des arts, de la culture, des sports et des loisirs (54,9 %). Ensemble, ces professions représentaient près de la moitié (48,5 %) de l’ensemble des emplois occupés par des femmes dans le secteur de l’ETP. Cependant, ces trois professions représentaient un peu moins du cinquième (19,9 %) de l’ensemble des emplois du secteur.

Les femmes sont sous-représentées dans les postes de direction du secteur de l’ETP

Les femmes représentaient un peu plus du quart (26,6 %) des personnes occupant des postes de direction dans le secteur de l’ETP, une proportion inférieure de 12,6 points de pourcentage à celle des femmes parmi l’ensemble des gestionnaires au Canada (39,2 %).

En 2021, l’écart de rémunération entre les genres dans les postes de direction du secteur de l’ETP se chiffrait à 18,2 %, en baisse de 7,0 points de pourcentage par rapport à 2009 (25,2 %).