La semaine en bref, du 14 au 18 octobre 2024

Les prix de l’essence contribuent le plus au ralentissement de la croissance de l’Indice des prix à la consommation en septembre

L’Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 1,6 % d’une année à l’autre en septembre, en baisse par rapport à la hausse de 2,0 % observée en août. Il s’agit de la plus faible progression annuelle enregistrée depuis février 2021 (+1,1 %). Le principal facteur à l’origine du ralentissement de la croissance de l’inflation globale a été la baisse des prix de l’essence d’une année à l’autre observée en septembre (-10,7 %) par rapport à août (-5,1 %). L’IPC d’ensemble excluant l’essence a crû de 2,2 % en septembre, ce qui correspond à l’augmentation observée en août pour cette mesure. Sur une base mensuelle, l’IPC a reculé de 0,4 % en septembre après avoir diminué de 0,2 % en août. Sur une base mensuelle désaisonnalisée, l’IPC n’a affiché aucune variation (0,0 %) en septembre.

Source : Indice des prix à la consommation, septembre 2024

Les ventes du commerce de gros (excluant le pétrole, les produits pétroliers, et autres hydrocarbures, ainsi que les graines oléagineuses et les grains céréaliers) diminuent en août

En août, les ventes du commerce de gros (excluant le pétrole, les produits pétroliers, et autres hydrocarbures, ainsi que les graines oléagineuses et les grains céréaliers) ont diminué de 0,6 % pour s’établir à 81,9 milliards de dollars. Les ventes ont reculé dans cinq des sept sous-secteurs. Les plus fortes baisses ont été enregistrées dans le sous-secteur des véhicules automobiles et des pièces et accessoires de véhicules automobiles ainsi que dans le groupe des fournitures agricoles du sous-secteur des produits divers. Les ventes du commerce de gros en août étaient inférieures de 1,4 % à celles observées au même mois un an plus tôt. Exprimées en volume, les ventes en gros (excluant le pétrole, les produits pétroliers, et autres hydrocarbures, ainsi que les graines oléagineuses et les grains céréaliers) ont diminué de 0,7 % en août.

Source : Commerce de gros, août 2024

Les niveaux d’insécurité alimentaire ont augmenté en 2022, après avoir été relativement stables de 2017 à 2021

Environ 1 ménage sur 10 avait connu un certain niveau d’insécurité alimentaire au cours des 12 mois précédents en 2017 (9,6 %) et en 2018 (11,6 %). La prévalence de l’insécurité alimentaire des ménages a été légèrement plus faible et stable durant les années de la pandémie de COVID-19 (8,5 % à l’automne 2020 et 9,1 % en 2021), puis elle a augmenté pour atteindre 15,6 % en 2022. Les niveaux d’insécurité alimentaire des ménages ont généralement suivi les variations de l’Indice des prix à la consommation, particulièrement en 2022, lorsque l’inflation a atteint des sommets.

Source : Rapports sur la santé, octobre 2024

Hausse des recettes relatives à la technologie chez les entreprises menant des activités de recherche et développement en 2022

En 2022, les entreprises menant des activités de recherche et développement au Canada ont déclaré des recettes relatives à la technologie de 13,0 milliards de dollars, ce qui représente une hausse de 46 % (+4,1 milliards de dollars) par rapport à 2021 (8,9 milliards de dollars). Ces recettes provenaient de la vente de produits liés aux logiciels, d'assistance technique et de savoir-faire ainsi que de propriété intellectuelle. La croissance des recettes s’explique principalement par les transactions relatives aux logiciels, lesquelles ont augmenté de 3,0 milliards de dollars par rapport à 2021 pour atteindre 9,5 milliards de dollars en 2022 (8,4 milliards de dollars découlant de la vente de logiciels originaux et 1,1 milliard de dollars, de la vente de logiciels commerciaux).

Source : Recherche et développement dans l’industrie canadienne : propriété intellectuelle, 2022 (données définitives)

Les régimes de rémunération des femmes cadres sont inférieurs à ceux des hommes cadres

Une nouvelle étude de Statistique Canada, diffusée aujourd’hui et intitulée « Écarts de rémunération entre les genres parmi les administrateurs et dirigeants au Canada », présente deux sources possibles de ces écarts : le salaire de base et la rémunération variable. Après avoir pris en compte les caractéristiques socioéconomiques et celles de l’entreprise, l’écart de rémunération moyen entre les genres pour la période allant de 2016 à 2020 a été estimé à 32,1 % pour la rémunération totale et à 29,5 % pour le salaire de base. La plus grande partie de la réduction de l’écart brut de rémunération entre les genres est attribuable aux titres professionnels des femmes cadres et des hommes cadres.

Source : Étude : Écarts de rémunération entre les genres parmi les administrateurs et dirigeants au Canada, 2016 à 2020

Les changements climatiques font augmenter les primes d’assurance des Canadiennes et Canadiens

Les événements météorologiques catastrophiques ont une fois de plus frappé le Canada en 2024. Bien que l’année 2024 ne soit pas encore terminée, elle est déjà la plus coûteuse en ce qui concerne les paiements d’assurance liés à des événements météorologiques catastrophiques, dépassant l’année 2016, durant laquelle se sont produits les feux de forêt à Fort McMurray. À l’échelle nationale, les prix de l’assurance habitation et de l’assurance hypothécaire du propriétaire ont augmenté de 7,8 % d’une année à l’autre en août 2024, et les prix ont progressé de plus de 10 % d’une année à l’autre en Alberta et en Ontario. En 2023, les taux de renouvellement de réassurance ont augmenté considérablement, ceux-ci s’étant accrus de 25 % à 70 % dans de nombreux cas, et cela découle en grande partie des événements météorologiques catastrophiques qui sont survenus en 2022.

Source : Météo au Canada : une autre année catastrophique