Si vous êtes propriétaires, vous avez probablement déjà eu à entreprendre divers travaux de réparation concernant votre domicile. Que vous réalisiez les travaux vous-même ou que vous fassiez appel à un entrepreneur, la facture peut être élevée, quelle que soit la nature des travaux.
Selon les résultats récemment publiés du cycle de 2022 de l’Enquête canadienne sur le logement (ECL), une proportion importante de logements au Canada nécessite des réparations majeures ou mineures.
Plus de 1 logement sur 14 nécessite des réparations importantes et près de 1 sur 4, des réparations mineures
Les résultats de l’enquête, menée dans le cadre d’une collaboration entre Statistique Canada et la Société canadienne d’hypothèques et de logement, ont révélé que, en 2022, 7,3 % de l’ensemble des ménages dans les provinces occupaient un logement nécessitant des réparations majeures, c’est-à-dire un logement dont la plomberie ou le câblage électrique était défectueux ou un logement dont les murs, les planchers ou les plafonds nécessitaient des réparations structurelles. Près de 1 logement sur 4 (24,0 %) nécessitait des réparations mineures (p. ex. carreaux de plancher détachés ou manquants, briques descellées, bardeaux manquants, marches, rampes ou revêtement extérieur défectueux).
À l’échelle nationale, environ 1 logement situé dans les régions rurales sur 10 nécessitait des réparations majeures (9,8 %), et plus de 1 logement situé dans les moyens centres de populations sur 4 nécessitait des réparations mineures (27,0 %).
Les logements dans certaines régions du pays se situaient nettement au-dessus des moyennes nationales. Par exemple, environ 1 logement situé dans les régions rurales de la Nouvelle-Écosse (14,1 %) et de la Saskatchewan (14,1 %) sur 7 nécessitait des réparations majeures, et plus du tiers des logements situés dans les moyens centres de populations de la Nouvelle-Écosse (35,0 %) avaient besoin de réparations mineures.
En revanche, d’autres régions s’en tiraient mieux. Le cinquième des logements des grands centres de population de la Colombie-Britannique (20,0 %) nécessitaient des réparations mineures, une proportion comparable à celle observée dans les grands centres de population de l’Alberta (21,0 %).
L’âge de la propriété pourrait être un facteur pour un bon nombre des réparations requises. Par exemple, la majorité des propriétés résidentielles en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick, en Ontario, au Manitoba et en Colombie-Britannique ont été construites avant 1991. L’Ontario a lui seul comptait près de 1,2 million de propriétés construites en 1960 ou avant, soit un nombre relativement comparable de propriétés (1,4 million de propriétés) avaient été construites de 2001 à 2022.
L’inflation augmente, tout comme les prix des travaux de rénovation
Bien que le taux d’inflation global ait ralenti au cours des derniers mois après avoir atteint son plus haut niveau en 40 ans en juin 2022, la hausse des prix observée depuis des années a exercé une pression sur le budget des ménages.
De septembre 2018 à septembre 2024, les prix de l’entretien et des réparations par les propriétaires ont augmenté de près d’un cinquième (+19,2 %). Cette catégorie comprend les coûts des matériaux tels que la peinture, les cloisons sèches, les bardeaux et les revêtements de sol, ainsi que les coûts de main-d’œuvre associés aux travaux de peinture et de toiture.
Pour ce qui est des entreprises, le nouvel Indice des prix de la rénovation résidentielle (IPRR) affiche l’augmentation des prix demandés par les entrepreneurs pour divers projets dans les 15 régions métropolitaines de recensement du Canada, remontant aux sept dernières années. Par exemple, du deuxième trimestre de 2018 au deuxième trimestre de 2024, le prix de l’agrégat de huit types de projets de rénovation résidentielle, mesuré au moyen de l’IPRR, a augmenté de plus de la moitié (+55,4 %).
L’IPRR porte sur huit types de projets, dont les travaux de toiture, de fenêtres et de portes, les rajouts ou transformations intérieurs, ainsi que les rajouts ou améliorations extérieurs.
Regard vers l’avenir
La collecte des données pour le prochain cycle de l’ECL (année de référence 2024) a été lancée en octobre et se poursuivra jusqu’au 31 mars 2025.
Jetez un coup d’œil à ces autres articles qui pourraient vous intéresser :
Application StatsCAN
Saviez-vous que vous pouvez consulter les articles de StatsCAN Plus ainsi que d’autre contenu au moyen de l’application StatsCAN? Si vous utilisez déjà l’application, faites-nous part de vos commentaires en publiant votre avis dans les boutiques d’applications App Store et Google Play.
Coordonnées des personnes-ressources
Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec le Service de renseignements statistiques au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (infostats@statcan.gc.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias (statcan.mediahotline-ligneinfomedias.statcan@statcan.gc.ca).