De nouvelles données pour en savoir plus sur les aménagements cyclables au Canada

4 février 2025, 11 h 00 (HNE)

Le vélo est un excellent mode de transport actif que bon nombre de Canadiens utilisent pour se déplacer, bien que cela puisse être plus compliqué en hiver.

Certaines personnes au Canada utilisent leur vélo pour se rendre au travail et en revenir. La proportion de navetteurs qui utilisaient principalement un mode de transport actif est demeurée sensiblement la même depuis 2021, et en mai 2024, 6,0 % des navetteurs se rendaient au travail à pied ou à vélo.

Utiliser le vélo pour se rendre au travail n’est pas toujours une option, et il est plus facile de le faire dans certaines villes que dans d’autres. Par exemple, le fait d’utiliser un mode de transport actif était plus courant à Victoria (18,7 %) et à Halifax (12,3 %) que dans d’autres régions métropolitaines de recensement en 2024. Cette situation est peut-être attribuable au fait que ces villes sont plus petites et que le climat y est plus doux. La capacité de se rendre au travail en vélo dépend souvent de la disponibilité de bandes ou de voies cyclables sécuritaires.

Pour compléter les données existantes sur les habitudes de navettage, Statistique Canada vient de diffuser la Base de données sur les réseaux cyclables du Canada, un ensemble de données qui réunit des renseignements sur les aménagements cyclables à l’échelle du pays, tirés de 75 sources de données ouvertes municipales pour la période allant de 2018 à 2024.

Cet ensemble de données, qui repose sur le Système de classification du confort et de la sécurité des voies cyclables canadiennes (Can-BICS), montre la disponibilité et l’accessibilité des aménagements cyclables, ce qui facilite la compréhension de ce à quoi ressemble le fait de se rendre au travail en vélo dans différentes municipalités.

Les aménagements cyclables ont été classés en différents types de voies cyclables, selon leur niveau de confort. Les voies cyclables très confortables sont confortables et sécuritaires pour la plupart des usagers. Il s'agit des pistes cyclables protégées sur chaussée, des pistes cyclables asphaltées en site propre et des vélorues. Les voies cyclables moyennement confortables comprennent les sentiers polyvalents, qui sont partagés par les cyclistes et les piétons. Les voies cyclables peu confortables sont considérées comme des voies très stressantes et comprennent les bandes cyclables peintes au sol le long de routes achalandées.

Pour l’ensemble des municipalités, les sentiers polyvalents représentent 27 % des aménagements cyclables déclarés; viennent ensuite les bandes cyclables peintes au sol, qui en représentent 26 %. Les voies cyclables très confortables représentent 13 % de l’ensemble des aménagements classés selon le Can-BICS, et elles sont réparties entre les pistes cyclables sur chaussée (6 %), les pistes cyclables asphaltées en site propre (4 %) et les vélorues (3 %).

Les municipalités comptant les plus grands réseaux d’aménagements cyclables très confortables sont Montréal (360 km), Vancouver (246 km), Edmonton (226 km) et Québec (190 km).

Poursuivez votre lecture à propos de la méthodologie et des résultats dans le rapport de métadonnées compris dans le cadre du communiqué intitulé « Diffusion de la Base de données sur les réseaux cyclables du Canada ».

Le vélo n’est pas pour tout le monde, particulièrement en hiver. Ainsi, préférez-vous vous déplacer en transport en commun plutôt qu’en vélo? Statistique Canada vient aussi de diffuser la Base de données sur les réseaux de transport en commun du Canada, un ensemble de données qui réunit des données municipales sur les services de transport en commun, y compris les autobus, les trains et les traversiers. Pour chaque service, l’ensemble de données présente des renseignements détaillés sur les itinéraires, les arrêts, les trajets et les tarifs — lorsqu’ils sont disponibles — pour les 10 provinces et deux territoires. Les Canadiens qui aiment faire leurs recherches avant de se déplacer peuvent maintenant comparer la disponibilité du transport en commun de leur région avec d’autres régions d’un bout à l’autre du pays.

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