Examen des conséquences de l’obésité sur la santé au fil du temps

10 mars 2025, 11 h 00 (HAE)

La santé est ce qu’il y a de plus important pour notre corps, et ce que l’on entend par « être en santé » peut varier d’une personne à l’autre. Le poids peut être un sujet délicat, mais il est important d’examiner l’incidence de ce facteur sur les résultats actuels et futurs en matière de santé.

La prévalence de l’obésité chez les Canadiens a augmenté au cours des 40 dernières années. Santé Canada définit l’obésité comme une maladie chronique progressive, qui est caractérisée par une accumulation anormale ou excessive de masse adipeuse pouvant nuire à la santé.

L’obésité est un important facteur de risque de plusieurs problèmes de santé, dont les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2, l’hypertension, les maladies du foie et du rein et le cancer. Le risque de maladie et de mortalité augmente avec le nombre d’années vécues avec l’obésité.

Les estimations annuelles de 2022 relatives à la santé indiquent que 30 % des adultes canadiens vivaient avec l’obésité. Cette proportion est plus de trois fois supérieure à celle enregistrée en 1981 (9 %).

Même si la prévalence de l’obésité en 2022 était la même chez les femmes et chez les hommes (30 % pour chacun des groupes), on observait une variation selon le groupe d’âge. Le taux le plus faible chez les adultes a été enregistré chez les Canadiens de 18 à 34 ans (25 %), tandis que l’obésité a atteint un sommet chez les personnes de 50 à 64 ans (34 %) et qu’elle s’établissait à 29 % chez celles de 65 à 79 ans.

Un rapport récent, fondé sur les données autodéclarées sur les antécédents en matière de poids et de santé recueillies de 2007 à 2011 dans le cadre de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé, visait à déterminer si le fait d’être aux prises avec l’obésité pendant une longue période ou à diverses reprises à l’âge adulte augmentait le risque de mauvais résultats en matière de santé.

Les résultats ont montré qu’une plus grande proportion de répondants avaient des problèmes de santé (à l’exclusion des problèmes de santé mentale) s’ils avaient des antécédents d’obésité, qu’ils aient été aux prises avec l’obésité ou non au moment de l’enquête.

Par exemple, le pourcentage de répondants ayant un problème de santé chronique lié à l’obésité était plus faible chez ceux qui n’avaient jamais vécu avec l’obésité (50,6 %) que chez ceux qui ne vivaient pas avec l’obésité au moment de l’enquête mais qui l’avaient eu par le passé (65,9 %) ou qui vivaient avec l’obésité au moment de l’enquête et l’avaient également eu par le passé (71,1 %).

Pour en savoir plus sur l’obésité et les liens avec une probabilité accrue d’avoir divers problèmes de santé chroniques, consultez le rapport intitulé « Les conséquences sur la santé des antécédents d’obésité et de fluctuations du poids à l’âge adulte » dans son intégralité.

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