Étude : Gains des diplômés postsecondaires selon le domaine d'études détaillé, 2010

Diffusion : 2016-03-11

Les diplômés en science de la gestion et méthodes quantitatives se situaient au sommet de l'échelle salariale parmi les titulaires d'un baccalauréat en 2010. Selon une nouvelle étude, les gains variaient considérablement entre les domaines d'études particuliers à l'intérieur de grandes catégories de disciplines.

À l'aide des données de l'Enquête nationale auprès des ménages de 2011, l'étude a examiné les hommes et les femmes âgés de 25 à 54 ans dont le niveau le plus élevé de scolarité postsecondaire a été atteint au Canada. Seuls les titulaires d'un certificat collégial, d'un baccalauréat ou d'une maîtrise ont été étudiés. Les salaires et traitements annuels des employés ayant travaillé à temps plein toute l'année qui n'ont pas déclaré de revenu d'un travail autonome en 2010 ont été comparés selon des domaines d'études détaillés. Les salaires et traitements ont été ajustés selon l'âge, afin que les chiffres en dollars représentent les salaires et traitements prévus des diplômés qui se trouvaient en milieu de carrière ou approximativement en milieu de carrière. Tous les salaires sont exprimés en dollars de 2010.

Parmi les hommes de 25 à 54 ans titulaires d'un baccalauréat, ceux qui ont obtenu un diplôme en science de la gestion et méthodes quantitatives ont gagné le salaire le plus élevé, soit 130 547 $, après ajustement pour tenir compte de l'âge. Ils étaient suivis des diplômés en génie chimique (120 148 $), en sciences géologiques et de la terre/géosciences (119 397 $), et en finance et services de gestion financière (116 473 $).

À l'autre extrémité du spectre, les hommes titulaires d'un baccalauréat en études théologiques et ecclésiastiques gagnaient le salaire le moins élevé, soit 51 791 $, après ajustement pour tenir compte de l'âge. Ils étaient suivis des diplômés en musique (55 942 $), en travail social (56 407 $), et en études linguistiques, études de linguistique comparée et études connexes (58 301 $).

Chez les femmes titulaires d'un baccalauréat, les domaines associés aux gains les plus élevés étaient ceux de la science de la gestion et méthodes quantitatives (94 525 $), du génie chimique (94 385 $) et du génie mécanique (86 549 $). Les domaines associés aux gains les plus faibles étaient ceux de la littérature française (50 328 $), des études du développement humain et de la famille et services connexes (50 607 $), et des sciences humaines générales (50 624 $).

À l'intérieur des grandes catégories de disciplines, on a observé des variations de gains. Par exemple, parmi les hommes titulaires d'un baccalauréat en sciences sociales, les diplômés en économie avaient des gains ajustés selon l'âge de 93 256 $. En comparaison, les gains ajustés selon l'âge pour les diplômés en sociologie étaient de 73 934 $ et pour les diplômés en psychologie générale, de 68 905 $.

Il y avait généralement plus de variations dans les gains parmi les titulaires d'une maîtrise. Chez les hommes de ce groupe, les gains ajustés selon l'âge allaient de 160 100 $ (finance et services de gestion financière) à 50 184 $ (études théologiques et ecclésiastiques). Les femmes titulaires d'une maîtrise des deux mêmes disciplines se situaient aussi au sommet et au bas de l'échelle de distribution des gains des femmes.

Parmi les diplômés collégiaux, on notait une variation moins grande des gains entre les domaines d'études. Par exemple, les gains ajustés selon l'âge des femmes titulaires d'un diplôme collégial allaient de 63 721 $ pour les diplômées en criminologie à 36 158 $ pour celles en services de soins de beauté et de soins personnels connexes.

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L'article de recherche « Gains des diplômés postsecondaires selon le domaine d'études détaillé », qui fait partie de la publication Aperçus économiques (Numéro au catalogue11-626-X), est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Parcourir par ressource clé.

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