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Étude : Le paysage changeant des régions métropolitaines du Canada, 1971 à 2011

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Diffusion : 2016-03-22

La superficie de la zone bâtie dans les régions métropolitaines de recensement (RMR) du Canada a plus que doublé de 1971 à 2011. Une nouvelle étude intitulée « Le paysage changeant des régions métropolitaines du Canada », publiée aujourd'hui dans L'activité humaine et l'environnement, démontre que la zone bâtie a crû de 157 %, passant de 5 651 kilomètres carrés (km2) en 1971 à 14 546 km2 en 2011.

Infographie 1  Vignette de l'infographie 1: Croissance de la zone bâtie, régions métropolitaines de recensement du Canada, 1971 à 2011
Croissance de la zone bâtie, régions métropolitaines de recensement du Canada, 1971 à 2011

Parmi les grandes régions métropolitaines de recensement, Edmonton et Ottawa–Gatineau (partie ontarienne) enregistrent les taux de croissance les plus élevés de la zone bâtie

En 2011, la RMR de Toronto avait la plus grande zone bâtie au pays, comptant 2 184 km2 de routes et de zones habitées. Les autres grandes RMR comprenaient Montréal (1 571 km2), qui se situait au deuxième rang, Edmonton (1 094 km2), Vancouver (995 km2), Calgary (700 km2) et Ottawa–Gatineau, partie ontarienne (635 km2). Les zones bâties se caractérisent par un pourcentage élevé de surfaces imperméables telles que les chaussées, les parcs de stationnement et les toits.

Carte 1  Vignette de la carte 1: Zone bâtie, région métropolitaine de recensement et région métropolitaine de recensement–écosystème de Toronto, 1971, 1991, 2001 et 2011
Zone bâtie, région métropolitaine de recensement et région métropolitaine de recensement–écosystème de Toronto, 1971, 1991, 2001 et 2011

De 1971 à 2011, les augmentations les plus prononcées de la zone bâtie ont été observées à Toronto (+1 189 km2), à Montréal (+816 km2), à Edmonton (+752 km2), à Vancouver (+503 km2), à Calgary (+427 km2) et à Ottawa–Gatineau, partie ontarienne (+417 km2).

Parmi ces RMR, Edmonton (+220 %) et la partie ontarienne d'Ottawa–Gatineau (+191 %) ont affiché les taux de croissance de la zone bâtie les plus élevés de 1971 à 2011.

Des RMR moyennes et plus petites ont aussi connu une croissance considérable au chapitre de la zone bâtie : Halifax (+319 km2), Québec (+292 km2), Ottawa–Gatineau, partie québécoise (+261 km2), et London (+247 km2). Parmi celles-ci, la partie québécoise d'Ottawa–Gatineau a affiché le taux de croissance le plus élevé, sa zone bâtie ayant augmenté de 391 % de 1971 à 2011.

Le taux de croissance de la zone bâtie a aussi été élevé dans plusieurs RMR plus récentes, comme Kelowna, Abbotsford–Mission et Barrie, qui ne satisfaisaient pas aux critères pour être considérées comme une RMR en 1971.

Graphique 1  Graphique 1: Zone bâtie, selon la région métropolitaine de recensement, 1971, 1991, 2001 et 2011
Zone bâtie, selon la région métropolitaine de recensement, 1971, 1991, 2001 et 2011

En 2011, les RMR où la densité de la population était la plus élevée étaient Toronto (3 368 personnes/km2), Montréal (3 356 personnes/km2), Vancouver (3 100 personnes/km2) et Calgary (2 685 personnes/km2), ce qui indique que ces RMR avaient des formes d'aménagement plus compactes.

La densité moyenne de la population des RMR a diminué d'environ 3 460 personnes/km2 en 1971 pour s'établir à près de 2 110 personnes/km2 en 2001, mais elle a ensuite légèrement augmenté pour se situer à 2 250 personnes/km2 en 2011.

De 2001 à 2011, la densité de la population a augmenté le plus à Toronto (+411 personnes/km2 ou +14 %), à Vancouver (+327 personnes/km2 ou +12 %), à Calgary (+290 personnes/km2 ou +12 %), à Barrie (+258 personnes/kmou +19 %), à Oshawa (+237 personnes/km2 ou +13 %) et à Edmonton (+226 personnes/km2 ou +16 %).

Graphique 2  Graphique 2: Densité de population, selon la région métropolitaine de recensement, 2001 et 2011
Densité de population, selon la région métropolitaine de recensement, 2001 et 2011

Expansion de la zone habitée sur des terres arables et des terres naturelles et semi-naturelles

Dans le cadre de cette étude, on a aussi examiné les changements dans la couverture et l'utilisation des terres entourant les RMR, que l'on appelle les « RMR–écosystèmes » (RMR–E). Les RMR–E qui avaient une grande superficie de terres arables en 2011 étaient situées principalement dans les Prairies et dans le sud de l'Ontario et du Québec. Dans ces régions, il était aussi probable que la superficie totale des terres des RMR–E comporte une forte proportion de terres arables et, par conséquent, des proportions plus faibles de terres naturelles et semi-naturelles.

La croissance des zones habitées de 1971 à 2011 s'est produite selon des proportions semblables sur des terres arables et sur des terres naturelles et semi-naturelles, même si la répartition variait selon la région métropolitaine.

Les RMR–E affichant les augmentations les plus prononcées des zones habitées sur des terres arables comprennent celles faisant partie du Golden Horseshoe — par exemple, la RMR–E de Toronto (+961 km2) — ainsi que Montréal (+448 km2), Edmonton (+402 km2), Ottawa–Gatineau, partie ontarienne (+295 km2), London (+256 km2) et Calgary (+214 km2).

La plus grande partie de la croissance des zones habitées à Windsor (85 % de la croissance ou une hausse de 134 km2), à London (73 % ou +256 km2), à Hamilton (72 % ou +487 km2), à Edmonton (70 % ou +402 km2) et à Saskatoon (69 % ou +108 km2) s'est produite sur des terres arables.

Les RMR–E qui ont affiché les augmentations les plus prononcées des zones habitées sur des terres naturelles et semi-naturelles comprennent Montréal (+462 km2), Toronto (+448 km2), Halifax (+297 km2) et Vancouver (+296 km2). Les RMR–E ayant la plus grande proportion d'expansion des zones habitées sur des terres naturelles et semi-naturelles comprennent le Grand Sudbury (87 % de la croissance ou une hausse de 259 km2), Thunder Bay (87 % ou +130 km2), Halifax (86 % ou +297 km2) et St. John's (83 % ou +91 km2). La plupart des terres naturelles et semi-naturelles perdues au profit de la zone habitée de 1971 à 2011 étaient des terres forestières ou des terres naturelles pour le pâturage.

La croissance de la zone habitée de nombreuses RMR–E du sud de l'Ontario s'est produite majoritairement sur des terres agricoles de premier choix — appelées terres agricoles cultivables. Par exemple, dans les RMR de Toronto, de London, de St. Catharines–Niagara et de Windsor, 85 % des terres converties en zones habitées de 1971 à 2011 étaient des terres agricoles de la classe 1 à 3. Cette perte représentait 9 % des stocks de terres agricoles cultivables situées dans ces RMR–E.

  Note aux lecteurs

La présente étude combine les données tirées des recensements de la population de 1971, de 1991, de 2001 et de 2011 de même que les données interpolées du Recensement de l'agriculture avec les ensembles de données spatiales sur la couverture terrestre et l'utilisation des terres, afin d'analyser l'évolution des zones bâties à l'intérieur et autour des régions métropolitaines de recensement (RMR). Le rapport comprend des cartes, des tableaux et des graphiques pour chaque RMR dans la Section 3 : Comptes et statistiques écosystémiques, selon la région métropolitaine de recensement.

Les données sont présentées pour les RMR et les RMR–écosystèmes (RMR–E). La RMR–E, qui est une unité géographique créée aux fins du présent rapport, associe les RMR avec une géographie environnementale — les pédo-paysages du Canada (PPC). La RMR–E combine tout polygone des PPC contenu dans les limites d'une RMR ou qui croise ces limites, ainsi que les polygones des PPC qui se trouvent entièrement dans les limites de cette RMR–E. Les RMR–E ne sont pas mutuellement exclusives sur le plan géographique. Il ne faut pas agréger les données relatives aux RMR–E afin de produire un total, et il faut faire preuve de prudence au moment de comparer les données.

Une zone bâtie est une terre majoritairement bâtie ou aménagée, et comprend la végétation associée à ces couvertures terrestres, comme les jardins et les parcs. Elle se caractérise par un pourcentage élevé de surfaces imperméables telles que les chaussées, les parcs de stationnement et les toits.

Une zone habitée est définie ici comme une zone bâtie sans les routes.

La densité de population est calculée comme la population de la zone habitée divisée par la zone habitée d'une RMR.

Les terres arables perdues au profit de la zone habitée comprennent des terres cultivées, des pâturages et des cultures fourragères améliorés, des vergers et des vignobles, ainsi que des zones horticoles.

Les terres naturelles et semi-naturelles perdues au profit de la zone habitée comprennent des terres forestières, des terres naturelles pour le pâturage et d'autres zones, y compris des zones rocailleuses et sans végétation, des terres humides, des mines, des carrières et des gravières, des zones récréatives extérieures, d'autres terres naturelles et semi-naturelles, et des zones non cartographiées.

La RMR d'Ottawa–Gatineau chevauche les frontières provinciales de l'Ontario et du Québec. Le présent rapport fournit des données distinctes pour les parties ontarienne et québécoise de la RMR.

Pour obtenir plus de renseignements sur les sources de données et les méthodes, voir l'appendice B de la publication L'activité humaine et l'environnement (Numéro au catalogue16-201-X).

Renseignements supplémentaires

Des renseignements sur la comptabilité des écosystèmes sont aussi disponibles aujourd'hui dans la diffusion « Comptabilité des écosystèmes : comptes thématiques, 1971 à 2011 ».

Des données sur la couverture terrestre et sur l'utilisation des terres par RMR et par RMR–E sont maintenant disponibles dans le tableau CANSIM 153-0164.

Produits

L'étude « Le paysage changeant des régions métropolitaines du Canada », qui fait partie de la publication L'activité humaine et l'environnement, 2015 (Numéro au catalogue16-201-X), est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Parcourir par ressource clé.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca).

Pour obtenir des renseignements analytiques ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec François Soulard au 613-882-8603 (francois.soulard@canada.ca), Division de l'environnement, de l'énergie et des transports.

Date de modification :