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Enquête sur l'eau dans l'agriculture, 2016

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Diffusion : 2017-09-08

Les producteurs agricoles du Canada ont utilisé un peu plus de 2 milliards de mètres cubes d'eau à des fins d'irrigation en 2016, une quantité environ 22 % supérieure à celle déclarée en 2014.

Le volume d'eau d'irrigation a suivi la distribution des précipitations au Canada tout au long de la saison de croissance de 2016. D'avril à la fin juin, le volume d'irrigation total pour l'ensemble du Canada a augmenté par rapport aux quantités déclarées en 2014. Pour le reste de l'année de croissance, les volumes ont légèrement diminué en juillet et en août, puis ont remonté de nouveau en septembre et en octobre.

Le volume d'eau d'irrigation en Alberta (1,4 milliard de mètres cubes) a augmenté de 13 % de 2014 à 2016; en 2016, ce volume représentait près des trois quarts du volume total d'eau d'irrigation.

À l'échelle du pays, l'eau d'irrigation a été utilisée en majorité pour les grandes cultures (56 %) et les cultures fourragères (34 %), et le reste a été utilisé pour les cultures de légumes (6 %) et de fruits (4 %).

La majorité des fermes (7 550 fermes) n'ont déclaré aucun problème qui aurait pu empêcher l'irrigation en 2016, mais certains producteurs agricoles ont dû interrompre ou abandonner l'irrigation en raison d'une pénurie d'eau (1 074 fermes) ou d'une mauvaise qualité de l'eau (617 fermes). En 2016, 802 fermes n'ont pas irrigué pour d'autres raisons, comme des précipitations suffisantes ou des inondations.

Graphique 1  Graphique 1: Volume d'irrigation selon le type de culture
Volume d'irrigation selon le type de culture

La majorité des terres irriguées sont en Alberta

À l'échelle nationale, plus de 688 000 hectares de terres ont été irrigués en 2016, ce qui représente une hausse d'environ 18 % par rapport à 2014. À l'échelle des provinces, l'Alberta comptait la plus grande superficie de terres agricoles irriguées (489 937 hectares), une superficie qui représente environ 71 % de la surface totale des terres irriguées au Canada.

Les agriculteurs canadiens ont déclaré que la superficie irriguée était principalement utilisée pour les grandes cultures (386 535 hectares) et les cultures fourragères (236 143 hectares). Des cultures de légumes (39 389 hectares) et des cultures de fruits (26 712 hectares) ont aussi été irriguées.

La majorité des sources d'eau à l'extérieur de l'exploitation relève d'autorités provinciales

L'eau provenant de l'extérieur de l'exploitation était la source d'eau la plus utilisée pour l'irrigation des cultures au Canada et représentait un peu moins de 70 % de l'eau d'irrigation. Les agriculteurs ont déclaré que l'eau de surface provenant de leur exploitation était la deuxième source en importance (25 %), et que 5 % du volume de l'eau d'irrigation provenait de l'eau souterraine à l'intérieur de l'exploitation.

L'eau provenant de l'extérieur de l'exploitation était la principale source d'eau dans les provinces de l'Ouest, tandis que la majeure partie de l'eau d'irrigation dans l'est du Canada provenait de sources d'eau de surface sur les exploitations.

Une grande partie de l'irrigation effectuée à l'aide d'eau située à l'extérieur de l'exploitation au Canada provenait de sources provinciales, particulièrement en Alberta (96 %) et en Saskatchewan (88 %). L'eau d'irrigation provient de sources diverses telles que les irrigateurs privés, les districts d'irrigation, les projets ou les autorités.

L'histoire du Canada racontée en chiffres; #EnChiffres

Dans le but de souligner le 150e anniversaire du pays, Statistique Canada propose des instantanés de notre riche histoire statistique.

Créée en vertu d'une loi du Parlement en 1935, l'Administration du rétablissement agricole des Prairies (ARAP) a grandement contribué à façonner la région. L'ARAP a été constituée à une époque où les Prairies connaissaient une sécheresse intense et prolongée qui avait incité les producteurs à abandonner leurs fermes et qui faisait littéralement disparaître les terres dans un nuage de poussière. C'était le comble de la période nommée judicieusement les « sales années 1930 » (Dirty Thirties). Il fallait intervenir pour empêcher les agriculteurs de quitter leurs terres.

L'ARAP s'est évertué pendant plus de sept décennies à promouvoir diverses méthodes d'enrichissement et de conservation des sols en milieu rural dans les Prairies. C'est au chapitre de la promotion et de l'élaboration de projets d'approvisionnement en eau dans les Prairies que les effets des activités de l'ARAP ont été les plus manifestes, notamment en ce qui concerne l'offre d'une aide technique et financière pour les projets individuels à la ferme comme les étangs-réservoirs, les puits et les conduites d'eau. Parallèlement, l'ARAP a participé à divers projets d'envergure comme le Réseau de la Saskatchewan Sud, qui comprenait le barrage Gardiner et le lac Diefenbaker, et qui aujourd'hui fournit de l'eau potable à près de 50 % de la population de la Saskatchewan.


  Note aux lecteurs

L'Enquête sur l'eau dans l'agriculture a permis de recueillir des renseignements sur l'utilisation de l'eau d'irrigation, les méthodes et les pratiques d'irrigation ainsi que sur les sources et la qualité de l'eau utilisée à des fins agricoles dans les fermes canadiennes au cours de la saison de croissance de 2016 (du 1er avril au 31 octobre 2016). Cette enquête fait partie du programme des Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement.

Le volume d'eau utilisé pour l'irrigation est indiqué en mètres cubes. Un mètre cube équivaut à mille litres.

La superficie des terres qui ont été irriguées a trait à la superficie des terres qui ont effectivement été irriguées. La superficie des terres qui auraient pu être irriguées, mais qui ne l'ont pas été n'est pas comprise.

Selon les estimations de 2016, les taux de croissance du volume d'eau d'irrigation et de la superficie des terres qui ont reçu l'irrigation ont beaucoup varié d'une région à l'autre. Les différences en ce qui a trait aux situations météorologiques, aux types de cultures et aux pratiques agricoles peuvent toutes expliquer ces variations.

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