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Définition
Justification et notes pour l'interprétation
Caractéristiques techniques
Disponibilité des données
Facteurs touchant la qualité et la comparabilité des indicateurs
Responsabilité de la production des données
Le taux de survie nette pour les personnes ayant subi un IAM est estimé au moyen du taux de survie par cause. Dans le cas de l’IAM, la survie est d’au moins 365 jours après l’admission initiale à l’hôpital. Le taux de survie nette mesure la mortalité attribuable à l’IAM, soit la survie lorsque la seule cause sous-jacente possible du décès est la maladie en question.
Les maladies cardiovasculaires constituent la principale cause de décès au Canada. Elles ont occasionné 36 % de tous les décès en 1998 (les IAM, 10 % et les AVC, environ 7 %). Ces affections sont un lourd fardeau à l’échelle tant individuelle que communautaire, et elles occasionnent des coûts élevés pour le système de santé.
Au Canada, comme dans bien d’autres pays, on observe depuis plusieurs décennies un déclin progressif des taux de mortalité liée aux IAM et aux AVC. On ne sait pas à quel degré cette tendance est attribuable à la baisse de l’incidence sous–jacente de ces affections, qui serait attribuable à des changements sur les plans du style de vie et des facteurs de risque, ou à la croissance du taux de survie, qui découlerait des traitements améliorés.
Il y a plus de 10 ans, le Nova Scotia—Saskatchewan Epidemiology Group a montré que l’incidence et la survie pouvaient être déterminées en produisant des données axées sur la personne à l’aide de données administratives sur la prestation de soins de santé aux patients.
La sélection de périodes de suivi de 365 et de 180 jours pour les IAM et les AVC, respectivement, est quelque peu arbitraire. Ces périodes sont suffisamment longues pour englober les décès qui surviennent presque immédiatement après l’épisode et ceux qui ont lieu plus tard. Elles reflètent donc non seulement les tendances concernant la gravité des IAM et des AVC, mais aussi celles concernant les soins d’urgence immédiats et les soins de suivi à plus long terme.
Exclusions : Non résidents; patients non hospitalisés; admissions à l’extérieur de la province ou du territoire de résidence; enregistrements ayant des numéros d’assurance–santé invalides, manquants ou pour lesquels des liens ne peuvent être établis; enregistrements contenant des erreurs graves ou des données invalides qui n’ont pu être imputées de façon acceptable; provinces et territoires ayant insuffisamment de nouveaux cas d’IAM pour lesquels des liens ne peuvent être établis; admissions dans certains types d’hôpitaux d’un certain nombre d’administrations; personnes dont la première tranche d’hospitalisation n’est pas survenue au cours de l’année civile en question; personnes ayant déjà subi un IAM au cours des trois années suivant la première tranche d’hospitalisation; personnes dont la première tranche d’hospitalisation (et non le séjour) pour un IAM est de moins de deux jours; personnes de moins de 20 ans (ou de moins de 45 ans pour les estimations selon l’âge); personnes qui n’ont pas été diagnostiquées comme étant atteintes de la maladie en question au cours du premier séjour d’une tranche d’hospitalisation ou dont le diagnostic au cours du premier séjour était d’un type qui n’a pas eu d’incidence sur la durée du séjour.
Calcul : Incidence d’IAM – CIM–9 410; décès dus à une cardiopathie ischémique – CIM–9 410–414, 429.2 et CIM–10 I20–I25; les taux de survie sont calculés en utilisant la méthode de Kaplan–Meier, les personnes dont les causes sous–jacentes du décès n’étaient pas la maladie en question étant censurées à la date de décès. La date d’incidence est présumée être la date d’admission pour la première tranche d’hospitalisation pour la maladie en question. Les tranches subséquentes ne sont pas prises en considération. L’erreur–type est calculée en utilisant la formule de Greenwood. La normalisation selon l’âge est effectuée par la méthode directe selon la population–type de 1991, l’erreur–type de Greenwood étant gonflée pour tenir compte de la normalisation.
Source : Bases de données des administrations avec suffisamment de renseignements fournis par des liens; renseignements sur l’état de santé des personnes de Statistique Canada; Base de données sur la morbidité hospitalière (ICIS); Statistique de l’état civil (Statistique Canada).
Données disponibles de 1997 à 2003 pour la Nouvelle–Écosse, le Nouveau–Brunswick, l’Alberta et la Colombie–Britannique, et de 2001 à 2003 pour l’Île–du–Prince–Édouard.
On a sélectionné dans la Base de données hospitalières axées sur la personne les cas d’infarctus aigu du myocarde (IAM) à l’aide du code 410 de la CIM–9. La cardiopathie ischémique a été considérée comme la cause sous–jacente du décès pour les personnes souffrant d’un infarctus aigu du myocarde. On a utilisé la neuvième révision de la Classification internationale des maladies (CIM–9) pour classer la cause sous–jacente des décès survenus avant le 1er janvier 2000 dans la Base de données sur les décès de la Base de données canadiennes sur l’état civil. Pour les décès survenus depuis le 1er janvier 2000, on a utilisé la dixième révision de la Classification internationale des maladies (CIM–10). Dans la CIM–9, un infarctus du myocarde est considéré comme aigu s’il est précisé comme aigu ou de durée inférieure ou égale à huit semaines, alors que dans la CIM–10, il est considéré comme aigu s’il est précisé comme aigu ou de durée inférieure ou égale à quatre semaines. En raison de cette différence entre les deux classifications au chapitre de la définition, on a établi que la cause sous–jacente du décès considérée comme la cause du décès en question dans le calcul de l’indicateur serait la cardiopathie ischémique. La classification de la cardiopathie ischémique est comparable d’une classification à l’autre. On a utilisé les codes I20–I25 de la CIM–10 et les codes 410–414 et 429.2 de la CIM–9. Le code 429.2 (maladie cardio–vasculaire, sans précision) a été utilisé parce qu’il a été incorporé à la catégorie des cardiopathies ischémiques dans la CIM–10.
Statistique Canada a mené une étude de comparabilité concernant l’application de la CIM–10 à des données de mortalité portant sur une année où les décès ont été codés selon les deux classifications. Cette étude a permis d’établir des ratios de comparaison pour un certain nombre de maladies et de causes de décès. Du même coup, il est devenu possible d’estimer les conséquences de l’introduction de la nouvelle classification pour ces maladies ou affections. Dans le cas de l’infarctus aigu du myocarde, on a comparé le code 410 de la CIM–9 aux codes I21–I22 de la CIM–10. On a estimé le ratio de comparaison à 0,9739 (erreur–type : 0,0016), c’est–à–dire que le nombre de décès attribués à un IAM diminue d’environ 3 % lorsqu’on utilise la CIM–10 au lieu de la CIM–9. Cela pourrait être dû à la modification de la définition d’aigu. Les codes 410–414 (cardiopathie ischémique) et 429.2 (maladie cardio–vasculaire, sans précision) de la CIM–9 ont été comparés aux codes I20–I25 (cardiopathie ischémique) de la CIM–10; le ratio de comparaison a été estimé à 0,9988 (erreur–type : 0,0007). Comme le ratio de comparaison pour l’ensemble des cardiopathies ischémiques est si près de 1, l’utilisation de cette catégorie comme cause précise du décès dans l’analyse du taux de survie nette à un infarctus aigu du myocarde semble réduire au minimum l’influence du changement de classification sur nos estimations.
Les estimations des années précédentes ne sont pas recalculées, par souci de cohérence avec les rapports précédents. Si elles étaient recalculées, cela causerait des changements mineurs aux estimations des années précédentes. Comme nous l’avons expliqué ci–haut, afin de garantir la comparabilité entre les administrations, on fait des rajustements pour éliminer l’effet des différentes erreurs de couplage d’enregistrement, ce qui compense pour les taux différents et les erreurs dans les numéros d’assurance–maladie consignés sur les certificats de décès. Ces rajustements sont limités aux enregistrements des patients dont la survie n’est pas confirmée à la fin de la période de référence, c'est–à–dire que certains de ces patients seront déclarés décédés à la fin de la période de référence. La survie d’une personne est confirmée à la fin de la période de référence si cette personne figure dans la base de données sur l’état de santé des personnes ou dans la Base canadienne de données sur l'état civil dans une année ultérieure. Les données d’autres années tirées de ces deux sources peuvent modifier l’état d’une personne qui, à la fin de la période de référence, peut passer de non confirmé et déclaré mort à confirmé vivant.Statistique Canada