Qualité des données, concepts et méthodologie : notes techniques

Programme de la statistique du commerce international de marchandises du Canada

Introduction

Le présent document donne un aperçu général du Programme de la statistique du commerce international de marchandises du Canada, notamment des concepts et des définitions.

Cadre conceptuel

1. Objectifs et champ d'observation : L'objectif premier du Programme de la statistique du commerce international de marchandises du Canada est de mesurer les fluctuations du stock de ressources matérielles du pays qu'entraînent l'entrée des marchandises au Canada et leur sortie du pays. Les données sur les importations et les exportations sont saisies dans le Système de comptabilité nationale, plus précisément dans la balance des paiements et le produit intérieur brut, et servent à définir les politiques commerciales et budgétaires. Les administrations publiques, les importateurs, les exportateurs, les fabricants et les expéditeurs utilisent les statistiques sur le commerce international de marchandises pour :

  • vérifier la pénétration du marché par les importations et la performance des exportations;
  • suivre les fluctuations des prix et du volume des marchandises; et
  • examiner les répercussions en matière de transport.

2. Statistiques sur le commerce établies sur une base douanière et en fonction de la balance des paiements : Les statistiques sur le commerce des marchandises sont établies et présentées sur deux bases différentes : la base douanière et la base de la balance des paiements.

Lorsque des marchandises sont importées au Canada ou en sont exportées, elles doivent être déclarées à l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). L'importateur ou l'exportateur doit fournir la description et la valeur des marchandises et préciser leur origine, le bureau de dédouanement ainsi que sur le mode de transport. La plupart de ces renseignements sont requis par l'administration des douanes. On appelle généralement « statistiques sur le commerce établies sur la base douanière » les statistiques commerciales élaborées à partir des dossiers administratifs des douanes.

Les statistiques sur les exportations établies sur la base douanière peuvent sous-estimer ou représenter incorrectement la destination des exportations. Elles sont représentées incorrectement lorsque le pays de la destination finale déclaré sur les documents douaniers n'est pas le bon. Cela se produit le plus souvent lorsque les marchandises passent par un pays intermédiaire avant de parvenir à leur destination finale.

Statistique Canada ne dispose pas d'une mesure directe du sous-dénombrement; cependant, les données sur la base de la balance des paiements sont corrigées chaque mois en fonction d'une estimation.

Un protocole d'entente conclu entre le Canada et les États-Unis sur l'échange de données sur les importations est entré en vigueur le 1er janvier 1990. Chaque administration utilise désormais les données sur les importations de l'autre partie à la place de ses propres données sur les exportations. Dorénavant, les statistiques du commerce international de marchandises du Canada ne seront plus établies uniquement à partir des dossiers administratifs de l'ASFC, mais utiliseront également les dossiers des douanes américaines.

Les données établies sur la base douanière sont ajustées pour se conformer aux concepts et aux définitions de la comptabilité nationale. Les ajustements apportés pour établir les données sur la base de la balance des paiements portent sur la définition du commerce, l'évaluation et la période statistique. La différence principale entre ces deux concepts commerciaux est que les statistiques sur le commerce de marchandises établies sur une base douanière couvrent le mouvement des marchandises indiqué sur les documents douaniers, alors que les données établies sur la base de la balance des paiements portent sur toutes les transactions économiques relatives au commerce de marchandises effectuées entre résidents et non-résidents.

3. Système commercial : Les statistiques sur le commerce au Canada sont rassemblées selon le système commercial général défini par la Commission de statistique des Nations Unies. Selon ce système, les importations comprennent toutes les marchandises qui ont franchi les frontières du Canada, que ce soit pour y être consommées immédiatement ou pour être mises dans un entrepôt de douane. Les exportations nationales comprennent les produits cultivés, extraits ou fabriqués au Canada (y compris les produits d'origine étrangère qui ont été transformés au Canada). Les réexportations sont les exportations de produits d'origine étrangère qui n'ont pas été transformés au Canada (y compris les produits étrangers sortis des entrepôts de douane aux fins d'exportation). Le total des exportations correspond à la somme des exportations nationales et des réexportations. Le système commercial général couvre donc, de principe, toutes les marchandises qui entrent au pays (importations) et toutes celles qui en sortent (exportations). Il diffère du système commercial spécial par le traitement des marchandises importées qui sont entreposées en douane.

En théorie, dans le cadre du système général, la frontière statistique coïncide avec les limites géographiques du pays, alors que dans le cadre du système spécial, elle coïncide avec la frontière douanière.

4. Évaluation : Aux fins des douanes, les importations sont présentées selon les valeurs établies conformément aux dispositions de la Loi sur les douanes qui, depuis le 1er janvier 1985, prévoit l'application de méthodes d'évaluation fondées sur le Code d'évaluation de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT). En général, la valeur imposable des marchandises importées doit correspondre à la valeur transactionnelle ou au prix de vente réel.

La valeur transactionnelle des produits importés comprend tous les frais de transport et tous les frais connexes engagés jusqu'à leur expédition directe vers le Canada. En conséquence, le prix des importations du Canada est le prix franco à bord (FAB), lieu d'expédition directe au Canada. Les coûts du fret et de l'assurance nécessaires pour acheminer les marchandises au Canada depuis le point d'expédition direct ne sont pas compris.

Dans le cas des pays autres que les États-Unis, les exportations sont enregistrées selon la valeur déclarée dans les documents d'exportation; il s'agit habituellement de la valeur transactionnelle, c'est-à-dire du prix de vente réel ou, dans le cas des transactions avec lien de dépendance, du prix de transfert adopté par les sociétés à des fins comptables. Les prix des exportations du Canada vers des pays d'outre-mer sont des prix FAB, port de sortie, fret intérieur compris jusqu'à ce point, mais sans les escomptes ni les rabais. Depuis janvier 1990, les exportations du Canada vers les États-Unis sont évaluées FAB au point de sortie du Canada. Avant cette date, elles étaient évaluées FAB au point de chargement après déduction du fret, des escomptes et des rabais.

5. Période statistique : La fin du mois statistique des importations et des exportations correspond au dernier jour du mois civil selon la date du dédouanement. Les documents qui parviennent trop tard pour être intégrés au mois en cours sont affectés au mois où la transaction a eu lieu et sont publiés au cours du mois statistique suivant.

6. Désignation des partenaires commerciaux (pays d'origine/pays de destination) : Les exportations sont attribuées au pays désigné comme la dernière destination connue des marchandises au moment de l'exportation. Les exportations vers les États-Unis sont attribuées à l'état de destination.

Les importations sur la base douanière sont attribuées au pays d'origine, c'est-à-dire au pays où les produits ont été cultivés, extraits ou fabriqués, conformément aux règlements des pays d'origine administrés par l'ASFC. Sur la base de la balance des paiements, les importations sont attribuées au pays de l'exportation plutôt qu'au pays d'origine pour refléter le changement de propriété des biens (sans ajustement pour les exportations). Les importations en provenance des États-Unis sont attribuées à l'état d'origine.

7. Principaux Partenaires Commerciaux (PPC) : La liste des PPC s'appuie sur leur part annuelle du commerce total - importations et exportations de marchandises - effectué avec le Canada en 2012. Les pays faisant partie de la liste des PPC sont les suivants:

Liste des Principaux Partenaires Commerciaux du Canada

  • États-Unis
  • Union européenne
    • Royaume-Uni
    • Allemagne
    • Pays Bas
    • France
    • Italie
    • Belgique
    • Espagne
  • Chine
  • Mexique
  • Japon
  • Corée du Sud
  • Hong-Kong
  • Brésil
  • Algérie
  • Norvège
  • Inde
  • Suisse
  • Arabie Saoudite
  • Turquie
  • Taiwan
  • Pérou
  • Australie
  • Iraq
  • Indonésie
  • Singapour
  • Fédération de Russie

8. Accords de libre-échange : La liste des accords de libre-échange est basée sur la liste des accords de commerce et d'investissement du Canada, disponible sur le site Web d'Affaires mondiales Canada. Veuillez noter que cette liste inclut les pays ou groupes de pays avec lesquels le Canada discute ou négocie un accord. Dans ces cas, les accords ne sont pas encore en vigueur. Par conséquent, seul un sous-ensemble des accords de libre-échange énumérés ci-dessous est actuellement en vigueur au Canada. Pour plus d'information concernant les accords de libre-échange du Canada, notamment sur les pays membres de chaque groupe et sur le statut de ces accords, veuillez-vous rendre au site Web d'Affaires mondiales Canada.

Les pays inclus dans chaque accord de libre-échange sont les suivants:

Accords de libre-échange
Nom Pays
Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) États-Unis, Mexique
Accord commercial Canada-Communauté des Caraïbes Antigua-et-Barbuda, Bahamas, Barbados, Belize, Dominique, Grenade, Guyana, Haïti, Jamaïque, Montserrat, Sainte-Lucie, Saint-Kitts-et-Nevis, Saint-Vincent-et-Grenadines, Suriname, Trinité-et-Tobago
Accord de libre-échange Canada-Alliance du Pacifique Chili, Colombie, Mexique, Pérou
Accord de libre-échange Canada-ANASE Brunéi Darussalam, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Myanmar, Philippines, Singapour, Thaïlande, Vietnam
Accord de libre-échange Canada-Chili Chili
Accord de libre-échange Canada-Colombie Colombie
Accord de libre-échange Canada-Corée (ALECC) Corée du sud
Accord de libre-échange Canada-Costa Rica Costa Rica
Accord de libre-échange Canada-États-Unis (ALECEU) États-Unis
Accord de libre-échange Canada-Guatemala, Nicaragua et El Salvador El Salvador, Guatemala, Nicaragua
Accord de libre-échange Canada-Honduras Honduras
Accord de libre-échange Canada-Israël (ALECI) Israël
Accord de libre-échange Canada-Jordanie Jordanie
Accord de libre-échange Canada-l'Association européenne de libre-échange (AELE) Islande, Liechtenstein, Norvège, Suisse
Accord de libre-échange Canada-Maroc Maroc
Accord de libre-échange Canada-Panama Panama
Accord de libre-échange Canada-Pérou Pérou
Accord de libre-échange Canada-République dominicaine République dominicaine
Accord de libre-échange Canada-Singapour Singapour
Accord de libre-échange Canada-Turquie Turquie
Accord de libre-échange Canada-Ukraine (ALECU) Ukraine
Accord de libre-échange entre le Canada et la Chine Chine
Accord de libre-échange entre le Canada et la Thaïlande Thaïlande
Accord de libre-échange entre le Canada et le Mercosur Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay
Accord de libre-échange entre le Canada et les Philippines Philippines
Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) États-Unis, Mexique
Accord de partenariat économique Canada-Japon Japon
Accord de partenariat économique global Canada‑Inde Inde
Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) Australie, Brunéi Darussalam, Chili, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour, Vietnam
Canada-Union européenne : Accord économique et commercial global (AECG) Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède
Partenariat transpacifique (PTP) Australie, Brunéi Darussalam, Chili, États-Unis, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour, Vietnam

9. Cadre juridique : Les statistiques des importations et celles des exportations pour les pays autres que les États-Unis sont produites à partir des renseignements qui figurent dans les dossiers administratifs de l'ASFC, et qui ont été obtenus en vertu de la Loi sur les douanes. Des copies de ces documents (ou des renseignements qu'ils contiennent) sont envoyées à Statistique Canada, conformément à l'article 25 de la Loi sur la statistique. En conséquence, la divulgation de statistiques commerciales est régie à la fois par la Loi sur les douanes et par la Loi sur la statistique. Elle est assujettie aux dispositions de l'article 17(2)(a) de cette dernière. La divulgation des statistiques d'exportation vers les États-Unis est régie par un protocole d'entente qui prévoit l'échange de statistiques détaillées sur les importations entre le Canada et les États-Unis.

Coordonnées

Téléphone : 1-800-263-1136
Télécopieur : 1-877-287-4369
Courriel : infostats@statcan.gc.ca

Base de données canadienne sur la dynamique employeurs-employés : Introduction

La Base de données canadienne sur la dynamique employeurs-employés (BDCEE), tenue par Statistique Canada, est un ensemble de fichiers qui peuvent être couplés pour obtenir des données appariées entre les employés et les employeurs du marché du travail canadien. Elle est fondée sur des sources de données administratives traitées qui proviennent de Statistique Canada, de l'Agence du revenu du Canada, d'Emploi et Développement social Canada et d'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC).

La BDCEE a été conçue pour tirer parti de divers ensembles de données administratives pouvant être couplées au niveau de la personne et de l'emploi, à l'aide du numéro d'assurance sociale de la personne et du numéro d'entreprise de l'employeur. La population de la BDCEE comprend toutes les personnes et toutes les entreprises pouvant être répertoriées à partir des fichiers administratifs. L'une des caractéristiques essentielles de la structure de données de la BDCEE est qu'il s'agit d'un ensemble de fichiers couplables provenant de différentes sources, plutôt que d'un fichier unique couplé renfermant toutes les variables produites à partir de plusieurs couplages. À partir des identificateurs uniques des particuliers et des entreprises que contiennent les fichiers couplables, les renseignements au niveau de l'employé et de l'entreprise peuvent être couplés au fil du temps entre différents fichiers de composantes.

À partir des données de la BDCEE, il est possible d'effectuer des analyses transversales (c.-à-d. à une date donnée, en fonction des variables tirées de différents fichiers de composantes pour une même année) et des analyses longitudinales (c.-à-d. en suivant les entreprises et les personnes, au fil du temps, entre différents fichiers de composantes). De plus, la structure de données du couplage longitudinal employeurs-employés permet d'examiner les relations employeurs-employés en suivant certains appariements employeurs-employés au fil du temps. On peut ainsi effectuer des analyses de la transition des travailleurs entre différents employeurs, de la durée des emplois et du nombre d'emplois occupés lors d'une année déterminée, par les employés.

La BDCEE est créée à partir des fichiers de composantes répertoriés dans le tableau 1, permettant ainsi aux chercheurs d'accéder à des variables traitées au niveau de la personne, de la famille, de l'emploi et de l'entreprise. Les utilisateurs ont également accès à un ensemble d'indicateurs géographiques au niveau infraprovincial pouvant être couplé aux codes postaux dans les fichiers analytiques. Les données de la BDCEE fournissent aux chercheurs des renseignements sur les travailleurs et les propriétaires d'entreprises tirés des formulaires d'impôt T1 et des déclarations de revenus des sociétés T2, des renseignements au niveau de l'emploi à partir des fichiers T4 et des données des relevés d'emploi (RE), ainsi que des renseignements au niveau de l'entreprise à partir du Fichier de microdonnées longitudinales des comptes nationaux (FMLCN) tenu à jour par Statistique Canada. Certains sous-groupes de population, comme les immigrants et les travailleurs étrangers temporaires, peuvent être analysés au moyen de la Base de données longitudinales sur l'immigration (BDIM) et du Fichier des résidents temporaires (RT) d'IRCC. Le tableau 1 montre également les types de données accessibles, leurs fichiers sources, et les périodes visées (en fonction de la version). Une nouvelle version de la BDCEE est produite chaque année avec des mises à jour qui incorporent les renseignements les plus récents.

Tableau 1 Synthèse de la Base de données canadienne sur la dynamique employeurs-employés (version de 2018)
Fichiers de sortie analytiques Fichiers sources Version de 2018
Données au niveau de la personne
Fichier maître sur les particuliers T1 FMP T1 De 2001 à 2016
Fichier maître sur les particuliers historique T1 FMPH T1 De 2001 à 2014
Fichiers BDIM Fichiers des immigrants reçus et des résidents non permanents De 1980 à 2016
Données au niveau de la famille
Fichier sur la famille T1 Fichier maître FFT1 — basé sur les fichiers FMP T1, T4 et Prestation fiscale canadienne pour enfants De 2001 à 2016
Données au niveau de l'emploi
T4 révisés – RE – FMLCN T4 révisés , RE, FMLCN De 2001 à 2016
Module des propriétaires d'entreprise Fichier des déclarations financières T1, Fichier des déclarations d'entreprise T1 et annexe 50 de la Déclaration de revenus des sociétés T2 De 2001 à 2014
T4 bruts – RE – Programme d'analyse longitudinale de l'emploi (PALE) T4, RE, PALE De 2001 à 2016
Données au niveau de l'entreprise
FMLCN Registre des entreprises, T2, T4, PD7 et TPS De 2001 à 2016
Fichiers sur les importations Commerce selon les caractéristiques des importateurs De 2010 à 2016
Fichiers sur les exportations Commerce selon les caractéristiques des exportateurs De 2010 à 2016
Données géographiques
Indicateurs infraprovinciaux Fichier de conversion des codes postaux De 2001 à 2016

Les chercheurs et chercheuses n'ont pas accès à l'ensemble de l'environnement de couplage de la BDCDEE, car les observations individuelles des travailleurs et des entreprises sont confidentielles en vertu de la Loi sur la statistique. Ils et elles peuvent toutefois, moyennant des frais, obtenir des extractions personnalisées des fichiers couplés de la BDCDEE auprès des centres de données de recherche (CDR) de Statistique Canada. Le site Web des CDR met à leur disposition des renseignements sur le processus d'accès, les exigences relatives aux demandes et les coûts. Les demandes de totalisations personnalisées tirées de l'environnement de couplage de la BDCDEE doivent être envoyées à statcan.asbproductionsupport-deasoutienalaproduction.statcan@statcan.gc.ca. Des produits analytiques fondés sur l'environnement de couplage de la BDCDEE peuvent être consultés dans les Rapports économiques et sociaux ainsi que dans la série de documents de recherche de la Direction des études analytiques de Statistique Canada.

Un modèle intégré de rendement des cultures au moyen de la télédétection, de données agroclimatiques et de données d'assurance-récolte

1. Introduction

Le présent rapport fournit le contexte, les méthodes générales et les résultats d'une approche étendue de l'utilisation de la télédétection, de données agroclimatiques et de données provinciales d'assurance-récolte pour modéliser des estimations fiables du rendement des cultures au début et au milieu de la saison dans le cadre de la Série de rapports sur les grandes cultures de Statistique Canada. Ces travaux s'inspirent du processus de modélisation initial qui a remplacé l'estimation du rendement des cultures de l'enquête de septembre en 2016.

2. Méthodologie générale pour la modélisation du rendement des cultures

La méthodologie étendue de modélisation du rendement des cultures a été mise au point et testée sur les cultures ensemencées au Manitoba. Statistique Canada a été en mesure d'adapter le modèle de rendement existant grâce à une entente avec la Société des services agricoles du Manitoba (Manitoba Agricultural Services Corporation, MASC) dans le cadre de laquelle les données d'assurance-récolte historiques et de l'année en cours au niveau parcellaire ont été fournies, à titre confidentiel, à Statistique Canada pour contribuer à modéliser les rendements des cultures de l'année en cours.

3. Sources de données utilisées dans le modèle

La méthodologie de modélisation est fondée sur trois sources de données : (1) les données à basse résolution de satellites utilisées dans le cadre du Programme d'évaluation de l'état des cultures de Statistique Canada; (2) les données agroclimatiques et (3) les données d'assurance-récolte de la MASC. Les deux premiers ensembles de données, ainsi que les méthodes de traitement et d'extraction, sont décrits en détail dans le rapport mentionné précédemment. Seuls les changements incorporés dans ce modèle de rendement étendu seront soulignés dans le présent rapport.

3.1 Indice de végétation par différence normalisée

L'Indice de végétation par différence normalisée (IVDN), un indice de végétation spectral, a été utilisé comme substitut pour le potentiel photosynthétique des cultures. L'une des principales différences entre le modèle de rendement initial et l'autre modèle de rendement est l'utilisation d'imagerie à spectroradiomètre imageur à résolution moyenne (MODIS) pour calculer les valeurs de l'IVDN. L'ensemble de données satellites précédent avait une résolution par pixel de 1 kilomètre, tandis que les données du MODIS ont une résolution par pixel de 250 mètres. La meilleure résolution des données du MODIS procure une augmentation de 16 fois le nombre de pixels de l'image comparativement à l'imagerie satellite utilisée précédemment, ce qui est essentiel pour le niveau géographique requis pour cette méthodologie. Ces deux ensembles de données d'IVDN sont diffusés chaque semaine tout au long de la saison de végétation (de mi-avril à mi-octobre) par le biais du Programme d'évaluation de l'état des cultures (PEEC) de Statistique Canada : Les données du MODIS remontent jusqu'à l'année 2000.

3.2 Indices agroclimatiques

Les données quotidiennes sur la température et sur les précipitations fournies par les stations climatologiques utilisées dans le modèle ont été fournies par Environnement et Changement climatique Canada et d'autres institutions partenaires et ont été utilisées pour générer les prédicteurs climatiques. Afin de former une gamme gérable de prédicteurs potentiels du rendement des cultures, Agriculture et Agroalimentaire Canada a regroupé les indices agroclimatiques quotidiens en sommes et moyennes mensuelles pour les mois de mai à août et fourni les données agrégées à Statistique Canada pour les utiliser dans le modèle de rendement.

3.3 Données d'assurance-récolte

MASC a fourni les données d'assurance-récolte historiques de 2000 à 2018 à Statistique Canada. Cet ensemble de données comprend les superficies ensemencées, les superficies récoltées et le rendement au niveau parcellaire pour toutes les cultures assurées par les exploitants agricoles au Manitoba. L'ensemble de données de 2019 comprend uniquement la superficie ensemencée au niveau parcellaire pour toutes les cultures assurées. Ces données sont d'excellente qualité et elles ont été utiles afin de mettre au point le modèle de rendement étendu.

4. Modélisation des rendements d'enquête

4.1 Méthodes de modélisation

Les rendements des cultures ont été estimés à l'aide d'un modèle linéaire multivarié robuste. Le modèle a été construit en utilisant les relations historiques entre les rendements déclarés à la MASC par les exploitants agricoles à la fin de la saison de végétation (la variable dépendante du modèle) et l'IVDN et les mesures agroclimatiques prises à différents moments pendant la saison de végétation. Le modèle a également fait appel à une variable temporelle pour tenir compte de l'ensemble des variations de rendement à travers les années. Les données des 10 saisons de végétation précédentes ont été utilisées pour dériver le modèle.

L'unité utilisée dans le modèle était la parcelle individuelle, telle que déclarée à la MASC. Les plus vastes parcelles étaient à l'échelle du quart de section, représentant 160 acres de terres. Le modèle a estimé le rendement des cultures par parcelle. Ce rendement a par la suite été pondéré selon la quantité de terres ensemencées dans la parcelle déclarée à la MASC par l'exploitant agricole au début de la saison de végétation pour dériver une estimation initiale du rendement à l'échelon provincial. Seules les parcelles ayant au moins 145 acres d'une culture unique ont été utilisées dans le modèle. Un ajustement supplémentaire a été apporté à l'estimation modélisée pour tenir compte des parcelles plus petites. Pour plus de détails, voir la section 4.2. « Ajustement des estimations initiales ».

En raison du grand nombre d'IVDN et de lectures agroclimatiques disponibles, il n'était pas raisonnable d'inclure toutes les variables dans le modèle. Les variables à retenir dans le modèle ont été sélectionnées en utilisant la procédure GLMSELECT dans SAS avec l'option LASSO (Least Absolute Shrinkage and Selection Operator). À quelques exceptions, un minimum de cinq variables étaient requises pour le modèle, et l'ensemble final de variables à retenir a été déterminé en utilisant la méthode de critère d'information bayésien de Schwarz.

Un plus grand nombre de points de données sont disponibles pour les cultures plus courantes. Dans le cas des cultures les plus courantes, les modèles individuels ont été construits à l'échelon de la région écologique infraprovinciale et ont par la suite été agrégés à l'échelon provincial. On dénombre sept régions écologiques de la sorte au Manitoba. Elles ont été dérivées à partir de grappes d'écodistricts (Écodistricts terrestres du Canada). Les rendements des cultures sont influencés par des facteurs tels que le climat, la physiographie et le type de sol, et ces régions se prêtent bien à la caractérisation de ces facteurs. Pour ce qui est des cultures moins courantes, le modèle a été construit à l'échelon provincial. Voir la liste des cultures et du niveau géographique auquel le modèle a été construit à l'annexe A.

4.2 Ajustement des estimations initiales

Le modèle a été construit en utilisant les parcelles de terres assurées où une culture unique d'au moins 145 acres a été ensemencée. Cela permet d'attribuer avec exactitude l'IVDN à la culture qui est cultivée. Les résultats directs du modèle représentent le rendement estimé de ces parcelles. Par conséquent, les parcelles de terres qui n'étaient pas assurées ou qui avaient moins de 145 acres d'une culture unique n'ont pas été incluses directement dans les estimations modélisées.

Dans le cas des parcelles de terres non assurées, aucun ajustement n'a été apporté aux estimations pour en tenir compte. Cela suppose que le rendement des parcelles de terres non assurées est similaire à celui des parcelles assurées ayant plus de 145 acres d'une culture unique. La quantité de terres non assurées a été estimée en comparant les renseignements sur les superficies issus des fichiers de 2016, 2017 et 2018 de la MASC aux estimations des superficies de la Série de rapports sur les grandes cultures de Statistique Canada par culture. Voir les estimations du pourcentage de cultures non assurées à l'annexe B.

Dans le cas des parcelles de terres qui avaient moins de 145 acres d'une culture unique, il a été possible d'utiliser les renseignements historiques sur l'assurance-récolte pour comparer les rendements par culture des parcelles qui avaient au moins 145 acres d'une culture unique avec les rendements des parcelles de moindres superficies. Il a par la suite été possible d'ajuster les estimations directes du modèle selon le ratio de ces deux valeurs, pondéré par la superficie ensemencée dans l'année en cours. Le ratio a été calculé en utilisant 10 années d'observations à partir des fichiers historiques d'assurance-récolte. Voir le ratio moyen du rendement des deux superficies de terres par culture et l'écart type de ces ratios au cours des 10 années précédentes à l'annexe C.

4.3 Comparaison des rendements des cultures modélisés avec d'autres indicateurs de rendement

Pendant le cycle d'élaboration du modèle, de nombreux paramètres du modèle ont été étudiés, notamment : le nombre d'années de données historiques à utiliser dans le modèle, l'échelon auquel le modèle a été construit (échelon provincial ou de la région écologique), la façon de sélectionner les variables explicatives pour le modèle, la définition d'une parcelle de terre, les méthodes d'ajustement des valeurs du modèle pour mieux représenter l'ensemble de la population des producteurs de cultures, ainsi que d'autres facteurs.

Une façon d'évaluer le succès du modèle était de comparer ses résultats avec d'autres statistiques qui mesurent le rendement des cultures. Aux fins de la présente étude, deux sources de données ont été examinées :

  • les rendements des cultures déclarés à la MASC par les exploitants agricoles à la fin de l'année
  • les résultats des enquêtes de la Série de rapports sur les grandes cultures de Statistique Canada.

Statistique Canada mesure les rendements des cultures à trois moments de la saison de végétation afin de produire

  • des estimations en début de saison, en utilisant une enquête qui a lieu en juillet, appelée l'enquête de juillet
  • des estimations en milieu de saison, en utilisant une enquête qui a lieu au début de septembre, appelée l'enquête de septembre
  • des estimations en fin de saison, en utilisant une enquête qui a lieu à la fin d'octobre.

Dans le cadre de son évaluation, le modèle de rendement des cultures a été utilisé pour produire des estimations du rendement des cultures tant en début de saison qu'en milieu de saison.

Neuf ensembles d'estimations du rendement des cultures en début de saison et en milieu de saison (représentant les années de cultures de 2010 à 2018) ont été produits en utilisant le modèle et comparés aux résultats des autres sources de données, par culture lorsque cela était possibleNote de bas de page 1. Une mesure de la différence relative, par rapport à l'estimation du rendement des fichiers d'assurance-récolte, a été calculée pour les valeurs de l'enquête et les valeurs modélisées :

différence relativeméthode i=estimation du rendementméthode i-estimation du rendementassurance-récolteestimation du rendementassurance-récolte

où la méthode i est soit l'estimation du rendement modélisé, soit l'estimation du rendement de l'enquête.

Trois statistiques fondées sur la différence relative ont été produites pour chacune des cultures :

  • la différence relative moyenne à travers les neuf années
  • la moyenne de la valeur absolue de la différence relative à travers les neuf années
  • la différence relative absolue maximale à travers les neuf années

5. Résultats

Les résultats sont présentés au tableau 1 pour les estimations en début de saison; ceux pour les estimations en milieu de saison sont présentés au tableau 2.

Tableau 1 : Comparaison des différences relatives avec les estimations de rendement de l'assurance-récolte pour les estimations de rendement en début de saison de l'enquête de juillet et du modèle, de 2010 à 2018
    Différence relative moyenne Différence relative absolue moyenne Différence relative absolue maximale
Culture Superficie ensemencée en 2018 (acres) Enquête de juillet (%) Valeurs modélisées (%) Enquête de juillet (%) Valeurs modélisées (%) Enquête de juillet (%) Valeurs modélisées (%)
Orge 324 000 2,0 1,6 12,5 10,8 35,6 25,9
Sarrasin 5 400 31,4 -10,1 31,4 22,4 52,7 36,9
Graines de l'alpiste des Canaries -12,4 -1,0 28,9 18,0 77,1 67,2
Canola (colza) 3 416 000 -9,8 1,2 13,2 9,7 23,9 31,2
Maïs-grain 421 000 -12,7 5,5 13,2 10,1 22,0 30,6
Pois, secs 85 000 -7,0 -0,5 12,9 12,3 30,7 22,4
Fèveroles 7,7 -1,7 24,7 11,6 51,1 36,2
Graines de lin 37 500 2,6 3,7 12,3 11,7 23,3 37,3
Chanvre 11 300 ... -4,0 ... 14,4 ... 28,4
Lentilles 2 000 ... 111,3 ... 111,3 ... 164,5
Graines de moutarde 4 900 ... 33,3 ... 52,2 ... 90,4
Avoine 484 900 -7,5 -1,4 11,2 7,8 19,8 15,8
Haricots, secs de couleur 105 800 -8,8 7,2 10,4 13,9 22,7 32,3
Seigle d'automne 42 300 0,5 -2,0 15,0 14,8 34,6 24,8
Soya 1 890 000 -7,3 2,7 11,2 12,0 17,3 30,1
Graines de tournesol 60 000 -6,4 4,0 13,9 14,0 31,6 27,9
Haricots, secs blancs 30 100 -13,2 3,0 17,0 16,8 35,1 32,0
Blé dur 1,7 -14,4 38,0 27,0 110,0 47,0
Blé roux de printemps de l'Ouest canadien 2 590 000 -12,6 -6,3 12,6 9,7 28,1 27,2
Blé, autre de printemps 20 900 -20,3 -2,8 25,6 15,8 68,4 31,1
Blé roux de printemps Canada Prairie et blé blanc de printemps Canada Prairie 51 000 -6,1 -9,0 18,4 15,3 42,0 33,6
Blé d'hiver restant 41 000 -1,9 2,5 6,1 7,2 10,2 19,8
... n'ayant pas lieu de figurer
Tableau 2 : Comparaison des différences relatives avec les estimations de rendement de l'assurance-récolte pour les estimations de rendement en milieu de saison de l'enquête de septembre et du modèle, de 2010 à 2018Note de bas de page 2Note de bas de page 3
    Différence relative moyenne Différence relative absolue moyenne Différence relative absolue maximale
Crop Superficie ensemencée en 2018 (acres) Enquête de septembre (%) Valeurs modélisées (%) Enquête de septembre (%) Valeurs modélisées (%) Enquête de septembre (%) Valeurs modélisées (%)
Orge 324 000 0,2 -3,3 6,5 11,1 16,0 22,1
Sarrasin 5 400 ... -5,7 ... 18,5 ... 35,9
Graines de l'alpiste des Canaries ... -1,7 ... 17,3 ... 59,2
Canola (colza) 3 416 000 -11,4 -3,3 11,4 10,3 16,3 22,0
Maïs-grain 421 000 -15,3 2,4 15,3 11,5 28,6 32,1
Pois, secs 85 000 0,9 -1,2 5,9 12,6 17,1 26,3
Fèveroles ... 1,1 ... 9,9 ... 31,7
Graines de lin 37 500 -2,0 3,4 5,9 11,7 9,6 32,8
Chanvre 11 300 ... -7,4 ... 11,6 ... 34,2
Lentilles 2 000 ... 72,9 ... 89,4 ... 164,5
Graines de moutarde 4 900 ... 51,3 ... 59,7 ... 127,7
Avoine 484 900 -7,5 0,7 7,6 8,3 12,8 14,8
Haricots, secs de couleur 105 800 ... 4,9 ... 8,5 ... 22,5
Seigle d'automne 42 300 1,9 -2,3 11,7 17,4 20,3 27,0
Soya 1 890 000 -8,4 0,6 8,4 11,9 19,3 24,7
Graines de tournesol 60 000 ... 1,0 ... 22,1 ... 41,1
Haricots, secs blancs 30 100 ... -4,9 ... 11,3 ... 33,0
Blé dur ... -15,8 ... 25,7 ... 47,0
Blé roux de printemps de l'Ouest canadien 2 590 000 -9,3 -8,3 9,3 8,6 17,1 25,2
Blé, autre de printemps 20 900 -9,3 -3,8 9,3 13,7 17,1 32,5
Blé roux de printemps Canada Prairie et blé blanc de printemps Canada Prairie 51 000 -9,3 -4,2 9,3 11,3 17,1 30,9
Blé d'hiver restant 41 000 -0,9 1,6 2,9 9,7 5,9 23,9
... n'ayant pas lieu de figurer

Dans l'ensemble, le modèle est très comparable aux résultats des enquêtes de juillet et de septembre, plus particulièrement en ce qui concerne les cultures plus courantes au Manitoba comme le canola, le blé de printemps et le soya. Les différences relatives moyennes et les différences relatives absolues moyennes du modèle sont, en général, de meilleure qualité que celles de l'enquête.

La valeur de la différence relative en soi montre la différence en pourcentage entre les valeurs du modèle et les valeurs de l'assurance-récolte. En moyenne, les différences relatives sont bonnes dans de nombreux cas, mais il est important de noter qu'une bonne moyenne peut consister en une grande valeur positive et de façon similaire, en une grande valeur négative. Les valeurs absolues indiquent qu'il peut exister des différences importantes entre les deux estimations à tout moment donné. Le maximum indique que ces valeurs peuvent parfois être grandes.

6. Indicateur de la qualité des données—coefficient de variation

Étant donné que les valeurs de rendement à l'échelon de la parcelle sont des estimations issues d'un modèle, elles peuvent comporter des erreurs. Un indicateur qui peut être utilisé pour mesurer le degré d'erreur possible, et par conséquent, le degré d'incertitude des estimations, est le coefficient de variation (CV). En ce qui concerne le modèle de rendement, la variabilité est mesurée en fonction de l'erreur type des valeurs prédites individuelles (c.-à-d., l'erreur dans la prévision à l'échelon de la parcelle). Veuillez noter que les CV du modèle sont calculés différemment de ceux d'une enquête et ils ne sont pas directement comparables. Les CV du modèle peuvent être considérés comme une estimation conservatrice de la variabilité réelle—une borne supérieure. En fait, les CV réels pourraient être inférieurs. Le tableau 3 présente les CV moyens pour chacune des cultures à partir des tests de 2010 à 2018.

Tableau 3 : Coefficients de variation moyens estimés à partir du modèle pour différentes cultures, de 2010 à 2018
Culture Coefficient de variation moyen de l'estimation en début de saison (%) Coefficient de variation moyen de l'estimation en milieu de saison (%)
Orge 20,0 21,0
Sarrasin 61,5 59,6
Graines de l'alpiste des Canaries 33,2 33,3
Canola (colza) 19,4 20,0
Maïs-grain 14,3 14,6
Pois, secs 26,0 26,1
Fèveroles 35,3 31,3
Graines de lin 25,5 25,5
Chanvre 44,5 46,4
Lentilles 19,0 24,0
Graines de moutarde 59,6 48,5
Avoine 20,9 20,3
Haricots, secs de couleur 24,1 24,4
Seigle d'automne 27,9 27,5
Soya 18,5 18,7
Graines de tournesol 26,0 27,4
Haricots, secs blancs 21,9 23,0
Blé dur 33,3 33,4
Blé roux de printemps de l'Ouest canadien 17,8 18,1
Blé, autre de printemps 18,9 19,0
Blé roux de printemps Canada Prairie et blé blanc de printemps Canada Prairie 27,1 25,8
Blé d'hiver restant 17,4 17,6
Veuillez noter que les CV ne tiennent pas compte des variabilités liées au facteur d'ajustement pour les plus petites parcelles.

7. Critères de diffusion

Un ensemble de règles ont été établies afin de déterminer les rendements modélisés qui sont de qualité suffisante pour être diffusés. Ces règles sont fondées sur le succès du modèle linéaire multivarié robuste et le CV en résultant qui est calculé pour chaque estimation modélisée. Elles sont appliquées à chaque culture et sont légèrement différentes, selon que le modèle a été construit à l'échelon provincial ou de la région écologique.

Premièrement, il est possible qu'une estimation ne soit pas générée par le modèle. Cette situation est plus susceptible de se produire avec les cultures rares. Elle pourrait se produire en raison du fait qu'il y a moins de 50 parcelles de terres dans la base de données historiques avec lesquelles construire le modèle, ou parce qu'aucune solution mathématique ne peut convenir au modèle.

Deuxièmement, si le CV de l'estimation provinciale du modèle est supérieur à 35 %, l'estimation n'est pas diffusée.

Finalement, il y a une règle supplémentaire pour les cultures qui sont modélisées à l'échelon de la région écologique. L'estimation provinciale pour une culture ne sera pas diffusée si la superficie totale ensemencée dans les régions écologiques qui ne respectent pas les conditions précédentes dépasse 10 % de la superficie ensemencée provinciale pour la culture. Dans de telles situations, le modèle peut être exécuté de nouveau à l'échelon provincial pour obtenir une estimation provinciale.

Annexe A : Niveau géographique auquel les modèles de rendement des cultures ont été construits

Le tableau suivant indique le niveau géographique auquel les modèles de rendement des cultures ont été construits. En général, les cultures moins courantes ont été modélisées à l'échelon provincial, tandis que les cultures plus courantes ont été modélisées à l'échelon de la région écologique.
Culture Niveau géographique de modélisation
Orge Région écologique
Sarrasin Provincial
Graines de l'alpiste des Canaries Provincial
Canola (colza) Région écologique
Maïs-grain Région écologique
Pois, secs Provincial
Fèveroles Provincial
Graines de lin Région écologique
Chanvre Provincial
Lentilles Provincial
Graines de moutarde Provincial
Avoine Région écologique
Haricots, secs de couleur Région écologique
Seigle d'automne Provincial
Soya Région écologique
Graines de tournesol Provincial
Haricots, secs blancs Région écologique
Blé dur Provincial
Blé roux de printemps de l'Ouest canadien Région écologique
Blé, autre de printemps Région écologique
Blé roux de printemps Canada Prairie et blé blanc de printemps Canada Prairie Provincial
Blé d'hiver restant Région écologique

Annexe B : Pourcentage de superficies de culture non assurées par une assurance-récolte

Le tableau suivant présente les estimations, par culture, du pourcentage de terres cultivées qui ne sont pas assurées. Aucun ajustement n'est apporté aux estimations modélisées pour ces cultures non assurées. Il est présumé que leur rendement est similaire à celui des champs assurés. Les pourcentages ont été estimés en comparant la superficie de terres assurées selon la culture telle que déclarée dans les fichiers de la MASC de 2016 à 2018 à la superficie de cultures estimée dans la Série de rapports sur les grandes cultures de Statistique Canada.
Culture Pourcentage estimé de superficie de cultures non assurées (%)Note de bas de page 4
Orge 13,4
Sarrasin 10,2
Graines de l'alpiste des Canaries
Canola (colza) 3,1
Maïs-grain 8,5
Pois, secs 1,8
Fèveroles 9,0
Graines de lin 13,8
Chanvre
Lentilles 15,8
Graines de moutarde
Avoine 14,8
Haricots, secs de couleur 8,8
Seigle d'automne 9,5
Soya 1,3
Graines de tournesol 10,0
Haricots, secs blancs 8,8
Blé dur
Blé roux de printemps de l'Ouest canadien 6,0
Blé, autre de printemps 6,0
Blé roux de printemps Canada Prairie et blé blanc de printemps Canada Prairie 6,0
Blé d'hiver restant 15,4

Annexe C : Ratio des rendements entre les petites et grandes parcelles de terres assurées

Le tableau suivant présente les estimations du ratio du rendement des petits champs (moins de 145 acres d'une culture unique à l'intérieur d'une parcelle de terre) à celui des grands champs (au moins 145 acres d'une culture unique à l'intérieur d'une parcelle de terre). Une valeur de moins de 1 indique que les plus petits champs ont un rendement inférieur à celui des grands champs.
Ces valeurs ont été calculées en utilisant les renseignements sur 10 ans de la MASC, et le ratio représente la moyenne du ratio annuel sur les 10 ans. La variance de l'estimation est également fournie à titre indicatif de la stabilité de ce ratio avec le temps.
Culture Ratio estimé du rendement des petits champs aux grands champs Variance
Orge 0,88 0,0007
Sarrasin 1,04 0,0430
Graines de l'alpiste des Canaries 0,94 0,0189
Canola (colza) 0,96 0,0003
Maïs-grain 0,99 0,0007
Pois, secs 0,90 0,0021
Fèveroles 0,92 0,0403
Graines de lin 0,94 0,0042
Chanvre 0,98 0,0147
Lentilles 1,13 0,5358
Graines de moutarde 1,35 0,5556
Avoine 0,83 0,0025
Haricots, secs de couleur 1,04 0,0035
Seigle d'automne 0,92 0,0013
Soya 0,97 0,0003
Graines de tournesol 0,95 0,0022
Haricots, secs blancs 1,00 0,0045
Blé dur 1,01 0,0916
Blé roux de printemps de l'Ouest canadien 0,92 0,0003
Blé, autre de printemps 0,95 0,0053
Blé roux de printemps Canada Prairie et blé blanc de printemps Canada Prairie 1,05 0,0295
Blé d'hiver restant 0,93 0,0007

Enquête sur les voyages des visiteurs: Les C.V. pour les estimations des dépenses totales - EVV T1 2019

Enquête sur les voyages des visiteurs: Les C.V. pour les estimations des dépenses totales - EVV T1 2019
Province/Territoire d'entrée États-Unis À l'étranger
Dépenses totales
(000 000 $)
Dépenses C.V.
(%)
Dépenses totales
(000 000 $)
Dépenses C.V.
(%)
Terre-Neuve-et-Labrador 0,2 42,1 0,1 90,5
Île-du-Prince-Édouard 0,0 0,0 0,0 0,0
Nouvelle-Écosse 2,9 23,7 7,6 28,6
Nouveau-Brunswick 9,7 29,0 1,8 36,2
Québec 240,6 5,4 229,1 7,0
Ontario 560,1 4,0 684,6 4,5
Manitoba 17,9 8,3 3,2 107,3
Saskatchewan 3,9 24,8 0,4 27,4
Alberta 82,9 8,2 71,4 9,1
Colombie-Britannique 470,1 4,9 674,7 6,3
Yukon 7,3 6,6 4,1 97,6
Canada 1 396,0 2,4 1 677,0 3,4

Enquête nationale sur les voyages: Taux de réponse à la phase d'estimation - T1 2019

C.V. pour Enquête nationale sur les voyages: Taux de réponse à la phase d'estimation - T1 2019
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Taux de réponse à la phase d'estimation. Les données sont présentées selon Province de résidence (titres de rangée) Non-Pondéré et Pondéré (figurant comme en-tête de colonne), calculées selon pourcentage unité de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Province de résidence Non-Pondéré Pondéré
Pourcentage
Terre-Neuve-et-Labrador 10,4 11,9
Île-du-Prince-Édouard 9,7 10,0
Nouvelle-Écosse 21,6 20,2
Nouveau-Brunswick 20,7 19,3
Québec 24,3 22,6
Ontario 20,4 24,2
Manitoba 17,2 19,6
Saskatchewan 14,8 17,0
Alberta 16,7 21,8
Colombie-Britannique 23,2 26,4
Canada 19,7 22,9

Relevé trimestriel des états financiers (RTEF) : Taux de réponse pondéré selon le total d'actif - T2 2018 à T2 2019

Taux de réponse pondéré selon le total d'actif
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Taux de réponse pondéré selon le total d'actif. Les données sont présentées selon Date de diffusion (titres de rangée) et T2, T3 et T4 de 2018, et T1 et T2 de 2019, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Date de diffusion 2018 2019
T2 T3 T4 T1 T2
trimestriel (pourcentage)
le 23 août 2019 88,0 85,5 83,5 81,9 65,2
le 24 mai 2019 88,0 85,5 83,5 67,5 ..
le 26 février 2019 77,2 72,1 60,0 .. ..
le 22 novembre 2018 78,5 64,7 .. .. ..
le 23 août 2018 70,9 .. .. .. ..
.. indisponible pour une période de référence précise
Source: Relevé trimestriel des états financiers (2501)

Enquête sur le commerce de gros (mensuelle): C.v. pour les ventes totales selon la géographie – juin 2018 à juin 2019

Enquête sur le commerce de gros - Tableau 1 : C.v. pour les ventes totales selon la géographie
Géographie Mois
201806 201807 201808 201809 201810 201811 201812 201901 201902 201903 201904 201905 201906
pourcentage
Canada 0,6 0,7 0,7 0,7 0,6 0,5 0,7 0,8 0,6 0,5 0,6 0,6 0,6
Terre-Neuve et Labrador 0,5 0,5 0,3 0,2 0,5 0,4 0,3 0,6 0,5 0,2 0,4 0,5 0,1
Île-du-Prince-Édouard 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Nouvelle-Écosse 1,2 1,8 1,9 2,4 2,5 1,8 5,4 4,6 2,3 2,0 2,9 1,9 1,8
Nouveau-Brunswick 2,0 2,0 4,9 3,0 2,4 3,3 1,3 1,1 0,8 1,1 1,0 1,4 1,5
Québec 1,6 1,9 1,9 1,8 1,3 1,5 1,3 1,9 1,3 1,5 1,7 1,4 1,4
Ontario 0,9 0,9 1,0 0,9 0,9 0,8 1,1 1,3 0,9 0,8 0,9 1,0 0,9
Manitoba 0,9 1,0 1,1 0,9 2,1 1,4 2,0 1,2 0,6 0,9 0,9 3,4 0,7
Saskatchewan 0,4 0,7 0,6 0,4 0,8 0,5 0,9 0,6 0,3 0,3 0,3 0,7 0,4
Alberta 1,3 1,7 1,7 2,1 1,4 1,7 1,6 1,0 1,2 1,1 1,2 1,4 0,9
Colombie-Britannique 1,8 2,3 1,4 1,8 1,6 1,4 1,7 2,2 1,4 1,0 1,3 1,4 1,2
Yukon 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 00, 0,0 0,0
Territoires du Nord-Ouest 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Nunavut 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

Service de restauration et débits de boissons (mensuelle): C.v. pour les ventes totales selon la géographie - juin 2018 à juin 2019

C.v pour les ventes totales selon la géographie
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de C.v pour les ventes totales selon la géographie. Les données sont présentées selon géographie (titres de rangée) et mois, 201806, 201807, 201808, 201809, 201810, 201811, 201812, 201901, 201902, 201903, 201904, 201905 et 201906 (figurant comme en-tête de colonne), calculées selon pourcentage unité de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Géographie Mois
201806 201807 201808 201809 201810 201811 201812 201901 201902 201903 201904 201905 201906
pourcentage
Canada 0,52 0,54 0,51 0,57 0,60 0,63 0,63 0,69 0,63 0,57 0,54 0,56 0,58
Terre-Neuve-et-Labrador 1,24 1,50 1,48 1,27 1,53 1,25 1,35 2,14 1,84 2,36 2,04 2,34 1,75
Île-du-Prince-Édouard 1,24 4,50 5,89 6,16 5,03 4,16 3,46 3,11 2,65 3,37 3,12 0,57 1,46
Nouvelle-Écosse 3,64 3,66 2,04 2,20 2,76 4,16 2,49 2,42 3,49 3,37 2,42 2,95 2,71
Nouveau-Brunswick 2,33 2,95 1,59 1,43 1,46 1,41 1,48 1,66 1,18 1,78 1,96 2,11 2,21
Québec 1,10 1,10 1.00 1,21 1,20 1,33 1,17 1,21 1,14 1,01 1,26 1,08 1,48
Ontario 0,96 1.00 0,96 0,96 1,05 1,10 1,15 1,29 1,11 1.00 0,93 0,97 0,95
Manitoba 1,71 1,81 1,52 2,19 2,29 1,94 2,09 2,03 1,76 1,58 1,68 1,49 1,48
Saskatchewan 1,20 1,39 1,37 1,58 1,61 1,34 1,29 1,74 2,34 1,74 1,59 1,74 1,63
Alberta 0,88 1,04 1,03 1,89 1,79 1,73 1,72 2,01 1,80 1,81 1,25 1,47 1,30
British Columbia 1,33 1,43 1,41 1,42 1,48 1,60 1,64 1,66 1,68 1,49 1,52 1,59 1,63
Yukon 4,85 4,31 3,06 3,67 4,59 4,39 4,18 3,78 3,69 3,65 3,09 3,37 4,49
Territoires du Nord-Ouest 1,32 1,23 0,88 0,66 0,89 0,97 0,89 0,85 0,73 1,03 0,80 1,01 0,88
Nunavut 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00

Fabrication et du commerce de gros (mensuelle) - juin 2018 de juin 2019 : C.v. nationaux par caractéristique

Tableau explicatif 1: CV nationaux par caractéristique
Mois Ventes de biens fabriqués Stocks de matières premières et composantes Stocks de biens/travaux en cours de fabrication Stocks de produits finis fabriqués Commandes en carnet
%
Juin 2018 0,59 0,96 1,38 1,41 1,21
Juillet 2018 0,64 0,96 1,31 1,37 1,18
Août 2018 0,61 0,91 1,25 1,36 1,13
Septembre 2018 0,59 0,88 1,25 1,23 1,13
Octobre 2018 0,57 0,93 1,22 1,26 1,15
Novembre 2018 0,59 0,89 1,24 1,24 1,18
Décembre 2018 0,59 0,94 1,23 1,34 1,13
Janvier 2019 0,60 0,94 1,21 1,29 1,26
Février 2019 0,62 0,93 1,22 1,26 1,13
Mars 2019 0,59 0,94 1,22 1,32 1,11
Avril 2019 0,58 0,96 1,20 1,33 1,13
Mai 2019 0,60 0,94 1,20 1,31 1,07
Juin 2019 0,57 0,95 1,16 1,35 1,13

Programme intégré de la statistique des entreprises (PISE)

Guide de déclaration

Ce guide est conçu pour vous aider à répondre à l'Enquête annuelle de 2018 sur l'aviation civile - Niveau IV. Si vous avez besoin de renseignements supplémentaires, veuillez composer le numéro de la ligne d'aide de Statistique Canada ci-dessous.

Ligne d'aide : 1-877-949-9492

Vos réponses sont confidentielles.

La loi interdit à Statistique Canada de divulguer toute information recueillie qui pourrait dévoiler l'identité d'une personne, d'une entreprise ou d'un organisme sans leur permission ou sans en être autorisé par la Loi sur la statistique.

Statistique Canada utilisera les données de cette enquête à des fins statistiques.

Table des matières

Renseignements sur l'entreprise ou l'organisation et la personne-ressource

Cette section contrôle ou demande les informations de bases identifiant l'entreprise ou l'organisation, tel que : la dénomination sociale, le nom commercial (s'il y a lieu), les coordonnées de la personne-ressource désignée, le statut opérationnel actuel, et la ou les activités principales.

1. Dénomination sociale et le nom commercial

Dénomination sociale

Nom d'une société tel que déterminé par l'acte constitutif qui la crée. La dénomination sociale est le nom légalement reconnu de l'entité, et donc le nom aux fins d'éventuelles poursuites et dettes de l'entreprise ou l'organisation. Dans le cas d'une société, c'est le nom juridique fixé par sa charte ou la loi par laquelle la société a été créée.

Les modifications apportées à la dénomination sociale doivent être effectuées uniquement dans le but de corriger une erreur d'orthographe ou de typographie.

Pour indiquer une dénomination sociale d'une autre entité juridique, vous devriez plutôt l'indiquer à la question 3 en sélectionnant « N'est pas opérationnelle en ce moment », puis en choisissant la raison appropriée et de fournir le nom de la dénomination sociale de cette autre entité ainsi que toute autre information demandée.

Nom commercial

Le nom commercial est le nom sous lequel l'entreprise ou l'organisation est communément connu et est différent de sa dénomination sociale.

2. Personne-ressource désignée

Vérifier ou indiquer les coordonnées de la personne-ressource désignée de l'entreprise ou l'organisation. La personne-ressource désignée est la personne qui devrait recevoir ce questionnaire, mais elle n'est pas nécessairement celle qui le remplit. Si cette dernière est différente de la personne-ressource désignée, les coordonnées de la personne complétant le questionnaire peuvent être indiquées plus tard dans le questionnaire.

3. Statut opérationnel actuel

Vérifier ou indiquer le statut opérationnel actuel de l'entreprise ou l'organisation identifié au moyen de la dénomination sociale et du nom commercial dans la question 1. S'il est indiqué que le statut opérationnel de l'entreprise ou l'organisation est « N'est pas opérationnelle en ce moment » alors veuillez indiquer une raison applicable et fournissez les informations requises.

4. Activité principale

Cette question vérifie l'activité principale de cette entreprise ou organisation selon le Système de classification des industries en Amérique du Nord (SCIAN). Le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) est un système de classification des industries qui a été conçu par les organismes statistiques du Canada, du Mexique et des États-Unis. Créé avec comme toile de fond l'Accord de libre-échange nord-américain, le SCIAN vise à fournir des définitions communes de la structure industrielle des trois pays, ainsi qu'un cadre statistique commun pour faciliter l'analyse des trois économies. Le SCIAN est articulé autour des principes de l'offre ou de la production, afin de s'assurer que les données sur les industries qui sont classées en fonction du SCIAN se prêtent à l'analyse de questions liées à la production, comme le rendement industriel.

L'entité cible que le SCIAN vise sont des entreprises et d'autres organisations engagées dans la production de biens et de services. Ils comprennent des fermes, des entreprises constituées et non constituées en société et les entreprises publiques. Ils comprennent également les institutions et organismes engagés dans la production de services marchands et non marchands, ainsi que des organisations telles que les associations professionnelles, les syndicats, les organismes de bienfaisance ou sans but lucratif et les employés des ménages.

Le SCIAN associé devrait refléter seulement les activités menées par l'entreprise ou par l'unité d'organisation ciblée par ce questionnaire, tel qu'indiqué dans la section «Répondre à ce questionnaire», et qui peut être identifié par la dénomination sociale et le nom commercial spécifié. L'activité principale est l'activité qui définit le but principal ou la raison d'existence de l'entreprise ou l'organisation ciblée. Pour une entreprise ou organisation à but lucratif, il est normalement l'activité qui génère la majorité du chiffre d'affaires de l'entité.

La classification du SCIAN contient un nombre limité d'activité qui pourrait être applicable à cette entreprise ou organisation même si ce n'est pas exactement comment vous décririez l'activité principale de cette entreprise ou organisation.

Veuillez noter que toutes modifications apportées à l'activité principale par vos réponses à cette question pourraient ne pas nécessairement être reflétées avant l'envoi des questionnaires subséquents et, par conséquent, l'information transmise pourrait ne pas être à jour.

Si la description du SCIAN actuel associé à l'entreprise ou l'organisation est incorrecte, merci de fournir une brève description de l'activité principale et toute information additionnelle requise.

État des recettes, Annuel - État 21 (IV)

Services réguliers

Service de transport des passagers ou des marchandises, ou des deux, par aéronef offert par un transporteur aérien qui exploite le service aérien et qui, directement ou indirectement, vend, en totalité ou en partie, ses sièges ou son espace marchandises au public, selon un prix par siège, par unité de masse ou par volume de marchandises.

Services d'affrètement

Service de transport des passagers, ou des marchandises, ou des deux, par aéronef aux termes d'un contrat par lequel une personne, autre que le transporteur aérien qui exploite le service aérien, ou son représentant, réserve un ensemble de sièges ou une partie de l'espace marchandises d'un aéronef pour son usage ou pour revente au public.

Inclure les services d'ambulancier aérien et le transport de passagers et de marchandises sur les lieux de l'héliportage de billes de bois.

Exclure les activités de lutte contre l'incendie et d'héliportage de billes de bois, ainsi que le transport de passagers et de marchandises sur les lieux d'un incendie. (Dans le document de Transports Canada intitulé « Établissement d'un service aérien commercial », TP 8880, vous trouverez une liste complète des activités pour les services spécialisés et par conséquent non sujets aux exigences de déclaration statistique comme les services d'affrètement.)

Voilure fixe

Signifie un aérodyne entraîné par un organe moteur, plus lourd que l'air, et dont la sustentation en vol est obtenue principalement par des réactions aérodynamiques sur des surfaces qui restent fixes. Aéronef dont les ailes sont fixées au fuselage de l'appareil et déployées en vol – c'est-à-dire à voilure non tournante.

Hélicoptère

Signifie un aérodyne à voilure tournante, plus lourd que l'air, et dont la sustentation en vol est obtenue principalement par la réaction de l'air sur un ou plusieurs rotors qui tournent, entraînés par un organe moteur, autour d'axes sensiblement verticaux. Un hélicoptère n'a pas de voilure fixe conventionnelle, ni d'hélice classique pour la poussée normale.

Total des recettes d'exploitation

Inclure les recettes des services de transport aérien (par exemple, transport de passagers, transport de marchandises et autres recettes liées aux vols [comme l'entraînement au vol, le vol récréatif et les autres services spécialisés]) et de toutes les autres sources.