Afin de produire des indices comparatifs optimaux des prix entre les villes, les produits ont d'abord été comparés en couplant des villes qui sont géographiquement proches l'une de l'autre. Ces comparaisons des niveaux de prix ont ensuite été étendues au moyen d'une procédure d'entraînement, afin d'inclure des comparaisons entre toutes les villes. Voici les paires initiales de villes qui furent utilisées :
St. John's, Terre-Neuve-et-Labrador
Halifax, Nouvelle-Écosse
Charlottetown-Summerside, Île-du-Prince-Édouard
Halifax, Nouvelle-Écosse
Saint John, Nouveau-Brunswick
Halifax, Nouvelle-Écosse
Halifax, Nouvelle-Écosse
Ottawa, Ontario
Montréal, Québec
Toronto, Ontario
Ottawa, Ontario
Toronto, Ontario
Toronto, Ontario
Winnipeg, Manitoba
Regina, Saskatchewan
Winnipeg, Manitoba
Edmonton, Alberta
Winnipeg, Manitoba
Vancouver, Colombie-Britannique
Edmonton, Alberta
Calgary, Alberta
Edmonton, Alberta
Des comparaisons de prix valables entre les villes exigent que les produits sélectionnés soient très semblables dans l'ensemble des villes. Cette procédure permet de s'assurer que les variations des niveaux d'indice entre villes sont causées par des écarts de prix pur et non par des différences dans les caractéristiques des biens ou services, telles la taille et/ou la qualité.
À l'intérieur de chaque paire de villes, les relevés de prix des produits ont été couplés en s'assurant qu'ils correspondent à des descriptions détaillées. Lorsque c'était possible, les produits étaient jumelés par marque, par quantité et aussi en tenant compte de la similitude des points de vente au détail dans lesquels ils furent sélectionnés.
De plus, les prix visés pour cette étude sont les prix finaux, et à ce titre les taxes de vente et les prélèvements appliqués aux produits de consommation à l'intérieur d'une ville y sont inclus. Ceci peut expliquer en grande partie les différences des niveaux de prix entre les villes.
Il convient de noter que les données sur les prix proviennent de l'échantillon des données mensuelles de prix relevés pour l'Indice des prix à la consommation (IPC). Étant donné que l'IPC est un échantillon optimisé afin de produire des comparaisons précises des prix à travers le temps, et non entre les régions, le nombre de prix pouvant être comparé entre les villes peut être petit. Il convient aussi de noter, surtout dans une période de forte volatilité des prix, que les relations entre les prix d'une ville à l'autre peuvent varier de façon significative selon la période de relevé des prix.
Les pondérations, utilisées pour agréger les différents indices de produits dans chaque ville, sont fondées sur les dépenses de consommation des ménages vivant dans l'ensemble des 12 villes. Ainsi, un seul ensemble de pondérations est utilisé pour les 12 villes. Les pondérations utilisées proviennent présentement des données de 2015 sur les dépenses de consommation. Elles sont exprimées au prix d'octobre 2016.
L'indice comparatif des prix entre les villes pour une ville en particulier est comparé à la moyenne pondérée des 12 villes, qui est égale à 100. Par exemple, un indice ayant une valeur de 102 signifie donc que les prix dans cette ville sont plus élevés de 2 % par rapport à la moyenne des villes combinées.
Information additionnelle sur le logement
Le logement ne figurait pas dans l'indice comparatif des prix entre les villes avant 1999 à cause des difficultés méthodologiques et conceptuelles associées à leurs mesures. La nature très diversifiée du logement rend souvent les comparaisons d'une ville à l'autre problématique.
Afin de tenir compte de ces difficultés, une méthode d'équivalence locative est utilisée pour construire les indices de prix entre les villes pour le logement en propriété. Cette méthode utilise le marché de la location pour obtenir une approximation des coûts des services de logement consommés par les propriétaires. Il est important de noter que cette méthode peut ne pas être appropriée aux besoins de tous les utilisateurs. Par exemple, puisque la méthode d'équivalence locative ne représente pas des débours, les indices ne devraient pas être utilisés pour mesurer les différences de pouvoir d'achat des propriétaires entre les villes.
Note aux lecteurs : le présent rapport comporte des renseignements expurgés conformément à la Loi sur l’accès à l'information.
Sommaire
Statistique Canada partage la gestion des technologies de l'information (TI) avec Services partagés Canada, son partenaire du gouvernement du Canada. Cette responsabilité partagée exige de Statistique Canada de mettre au point des communications efficaces avec son partenaire, qui assureont la prestation continue de ses programmes et la protection de ses renseignements statistiques de nature délicate (RSND).
Services partagés Canada gère l'infrastructure des TI pour Statistique Canada, y compris les composantes du réseau et du centre de données. Les RSND sont stockés dans le réseau et doivent être protégés. De plus, Statistique Canada a besoin de renseignements sur les risques pour l'infrastructure des TI afin de prendre des décisions éclairées sur les stratégies d'atténuation.
Cet examen avait pour objectifs d'évaluer si Statistique Canada :
dispose d'un cadre de contrôle de gestion adéquat afin de gérer les risques pour l'infrastructure des TI;
a en place des mécanismes efficaces permettant de surveiller la conformité des tiers aux exigences de la Directive sur la sécurité des renseignements statistiques de nature délicate et de la Suite des politiques sur les TI de l'organisme.
La portée de l'examen comprend les éléments suivants : rôles, responsabilités, imputabilité, autorités, politiques, procédures et mécanismes de surveillance établis au sein de Statistique Canada, relativement à l'infrastructure des TI. La portée de cet examen était limitée à la documentation, aux consultations et aux entrevues avec les employés de Statistique Canada
Pourquoi est-ce important?
Statistique Canada est responsable de la prestation continue de ses programmes et de la protection de ses données de nature délicate, même lorsqu'elles sont stockées dans une infrastructure gérée par un tiers. Cela exige de Statistique Canada d'avoir des politiques et des processus qui lui permettront de s'acquitter de ces responsabilités. Statistique Canada travaille actuellement en étroite collaboration avec Services partagés Canada afin de déterminer les exigences en matière d'infrastructure des TI et cet examen permettra de soulever des points à prendre en compte en vue des ententes opérationnelles actuelles et futures.
Principales constatations
Les politiques en matière de TI, y compris les rôles et responsabilités pour la protection des RSND stockés dans l'infrastructure des TI, ont été mis à jour afin de refléter l'environnement opérationnel actuel.
Statistique Canada dispose de processus qui permettent d'accorder et de contrôler l'accès des employés aux RSND. [Cette information a été expurgée]
Le serment de discrétion de la Loi sur la statistique constitue un contrôle clé afin de s'assurer que les employés et les personnes réputées être employées comprennent leurs responsabilités en matière de protection des RSND. Statistique Canada ne peut confirmer que tous les employés des partenaires externes qui ont accès à l'infrastructure ont prêté le serment de discrétion de la Loi sur la statistique.
Statistique Canada gère les priorités, les risques et les questions liées à la disponibilité de l'infrastructure des TI par le biais de négociations avec Services partagés Canada. Des plans sont en place afin d'adresser les principaux risques liés aux problèmes de capacité des TI.
Les activités d'évaluation de la sécurité et d'autorisation (ESA) identifient les risques pour la sécurité qui se rapportent aux systèmes de TI et qui doivent être adressés. Statistique Canada ne dispose pas de renseignements suffisants et opportuns sur les activités d'ESA, tant pour l'ancienne infrastructure que pour la nouvelle. Ce problème devrait être transféré aux comités pertinents de Statistique Canada aux fins de règlement.
Des plans sont en place afin de fournir des stratégies d'atténuation des risques en cas d'interruption du service des TI, mais certains points clés relativement aux TI n'ont pas été adressés adéquatement. [Cette information a été expurgée]
Conclusion générale
Statistique Canada a clairement expliqué les rôles et les responsabilités pour la protection des RSND. De plus amples travaux sont requis en vue d'élaborer des processus visant à obtenir une assurance relativement à tout accès potentiel aux RSND stockés sur le réseau.
Statistique Canada ne dispose pas de renseignements suffisants ou actuels sur tous les risques pour l'infrastructure. Les plans de poursuite des activités et les stratégies de sauvegarde sur bande devraient être améliorés afin de réduire les risques attribuables à des interruptions potentielles de service des TI.
Conformité aux normes professionnelles
Cet examen s'est déroulé conformément aux Normes relatives à la vérification interne au sein du gouvernement du Canada, appuyées par les résultats d'un programme d'assurance et d'amélioration de la qualité.
Des procédures de vérification suffisantes et appropriées ont été suivies, et les éléments de preuve recueillis attestent l'exactitude des constatations et des conclusions du présent examen et donnent une assurance de niveau vérification. Les constatations et les conclusions sont fondées sur une comparaison des conditions, telles qu'elles existaient à l'époque, au regard de critères de vérification préétablis. Les constatations et conclusions s'appliquent à l'entité examinée et pour la portée et la période de référence de l'examen.
Steven McRoberts
Dirigeant principal de la vérification et de l'évaluation
Introduction
Contexte
Statistique Canada, dans son rôle visant à produire des renseignements sur les tendances économiques et sociales canadiennes, utilise les technologies de l'information pour recueillir, stocker, analyser et diffuser des données statistiques. Statistique Canada est déterminé à s'assurer de la protection de la confidentialité de toutes les données fournies à l'organisme et traitées à travers son infrastructure des technologies de l'information.
La gestion de la sécurité de l'infrastructure des technologies de l'information (TI) utilisée pour appuyer les activités de Statistique Canada est effectuée en tenant compte des exigences de la Loi sur la statistique et de la Politique sur la sécurité du gouvernement du Conseil du Trésor.
La Loi sur la statistique exige des employés et des personnes réputées être employées de l'organisme qu'ils prêtent un serment de discrétion relativement à la Loi sur la statistique promettant de ne pas divulguer de renseignements auxquels ils pourraient avoir accès dans le cadre de leur travail. La Politique sur la sécurité du gouvernement exige des dirigeants des ministères et organismes gouvernementaux qu'ils gèrent efficacement les activités de sécurité et qu'ils contribuent à la gestion efficace de la sécurité dans l'ensemble du gouvernement.
La gestion de l'infrastructure des TI est une responsabilité partagée entre Statistique Canada et Services partagés Canada, son partenaire du gouvernement du Canada, depuis 2011. Services partagés Canada possède et gère la plus grande partie de l'infrastructure des TI pour l'organisme. Statistique Canada est responsable et imputable de la protection de tous les renseignements statistiques de nature délicate (RSND) stockés dans l'infrastructure des TI. En tant que fournisseurs, les employés de Services partagés Canada sont des personnes réputées être employées en vertu de la Loi et sont assujettis au même serment et aux mêmes dispositions sur la sécurité que les employés de Statistique Canada.
Les exigences en matière de sécurité des RSND sont précisées dans la Directive sur la sécurité des renseignements statistiques de nature délicate (DSRSND). L'objectif de la DSRSND est de protéger la confidentialité de tous les RSND comme l'exige la Loi sur la statistique. Selon la DSRSND, la Division des opérations de technologies de l'information (DOTI) est responsable de se doter de procédures et de contrôles afin de limiter l'accès uniquement aux utilisateurs autorisés et de protéger tous les RSND de format électronique détenus par Statistique Canada, y compris ceux qui sont stockés dans l'infrastructure des TI gérée par un partenaire externe.
De plus, tandis que Statistique Canada dépend d'un tiers pour gérer son infrastructure, il est essentiel d'avoir en place des stratégies appropriées de détermination et d'atténuation des risques. Cela comprend le fait de s'assurer de la présence d'un plan pour réaliser les éléments essentiels des activités de Statistique Canada, tels que la production des indicateurs économiques clés en cas d'interruption de service de l'infrastructure des TI.
Compte tenu de la complexité de la responsabilité de gestion partagée pour l'infrastructure des TI, un examen du cadre de contrôle a été inclus dans le Plan de vérification axé sur les risques de 2016-2019.
Objectifs de l'audit
Cet examen avait pour objectifs d'évaluer si Statistique Canada :
dispose d'un cadre de contrôle de gestion adéquat afin de gérer les risques pour l'infrastructure des TI;
a en place des mécanismes efficaces permettant de surveiller la conformité des tiers aux exigences de la DSRSND et de la Suite des politiques sur les TI de l'organisme.
Portée
La portée de l'examen comprend les éléments suivants : rôles, responsabilités, imputabilité, autorités, politiques, procédures et mécanismes de surveillance établis au sein de Statistique Canada, relativement à l'infrastructure des TI. La couverture comprenait l'ancienne infrastructure des TI située à [Cette information a été expurgée], et la nouvelle infrastructure des TI établie à l'intérieur du nouveau Centre de données à [Cette information a été expurgée]. La portée de l'examen comprenait également la planification de la poursuite des activités pour les secteurs à haut risque, y compris la diffusion des indicateurs économiques clés.
Approche et méthodologie
L'examen portait sur la révision des documents, des entrevues avec des dirigeants principaux et des employés clés et un examen des mécanismes en place visant à assurer la conformité aux lois, aux politiques, aux directives et aux lignes directrices pertinentes.
Cet examen a été réalisé conformément aux Normes relatives à la vérification interne au sein du gouvernement du Canada, qui comprennent les Normes internationales pour la pratique professionnelle de la vérification interne de l'Institute of Internal Auditors.
Authorité
L'examen a été mené en vertu des autorités prévus dans le Plan intégré de vérification et d'évaluation fondé sur les risques de 2016-2017 à 2020-2021, qui a été approuvé par Statistique Canada.
Constatations, recommandations et réponse de la direction
Politiques et processus de TI aux fins de conformité à la Loi sur la statistique et à la DSRSND
Les politiques en matière de TI, y compris les rôles et responsabilités pour la protection des RSND stockés dans l'infrastructure des TI, ont été mis à jour afin de refléter l'environnement opérationnel actuel.
Statistique Canada dispose de processus qui permettent d'accorder et de contrôler l'accès des employés aux RSND [Cette information a été expurgée].
Le serment de discrétion de la Loi sur la statistique constitue un contrôle clé afin de s'assurer que les employés et les personnes réputées être employées comprennent leurs responsabilités en matière de protection des RSND. Statistique Canada ne peut confirmer que tous les employés des partenaires externes qui ont accès à l'infrastructure où les RSND sont stockés ont prêté le serment de discrétion de la Loi sur la statistique.
Statistique Canada gère les priorités, les risques et les questions liés à la disponibilité de l'infrastructure des TI par l'entremise de négociations avec Services partagés Canada. Des plans sont en place afin d'adresser les principaux risques liés aux problèmes de capacité des TI.
Les rôles, responsabilités et imputabilités pour la gestion de la sécurité des TI, y compris la protection des RSND, devraient être soulignés dans les politiques et les processus de TI de Statistique Canada. L'accès aux RSND devrait être limité et les attentes liées à l'utilisation et à la protection des RSND devraient être clairement communiquées.
Les politiques relatives aux TI ont été mises à jour afin de refléter l'environnement opérationnel actuel, y compris les rôles et responsabilités en matière de protection des RSND
La protection des RSND à Statistique Canada est régie par la Politique sur la sécurité informatique, la Politique sur l'utilisation du réseau, le chapitre 5 du Manuel des pratiques de sécurité et la DSRSND. Ces politiques fournissent la gouvernance et l'environnement de contrôle attendu afin de respecter les obligations en matière de protection des données en vertu de la Loi sur la statistique.
L'équipe qui a mené l'examen a révisé la Politique sur la sécurité informatique, la Politique sur l'utilisation du réseau et le chapitre 5 du Manuel des pratiques de sécurité afin de déterminer s'ils ont été mis à jour pour refléter les rôles et responsabilités de Statistique Canada au sein de l'environnement opérationnel partagé. L'examen a permis de constater que les rôles et responsabilités avaient été mis à jour comme il convient; cependant, ces instruments politiques n'ont pas tous été approuvés.
L'équipe qui a mené l'examen a aussi révisé la Directive sur la sécurité des RSND. La DSRSND a été révisée en 2012 afin d'y inclure les rôles et responsabilités pour la surveillance par Statistique Canada des RSND stockés dans un réseau géré par un partenaire externe.
Selon la DSRSND, Statistique Canada doit se doter de procédures et de contrôles afin de limiter l'accès uniquement aux utilisateurs autorisés et de protéger tous les RSND de format électronique détenus par Statistique Canada, y compris ceux qui sont stockés dans l'infrastructure des TI gérée par un partenaire externe. Elle exige également de Statistique Canada qu'il se coordonne avec les gestionnaires des partenaires externes afin de s'assurer d'élaborer et de maintenir des procédures qui permettent de respecter les exigences de la directive relativement à leurs activités. Enfin, la DSRSND exige de Statistique Canada qu'il s'assure que les employés des partenaires externes qui doivent avoir accès dans le cadre de leur travail aux courriels, centres de données et réseaux où les RSND sont conservés prêtent le serment de discrétion de la Loi sur la statistique, tel qu'il est exigé à l'article 5(2) de la Loi sur la statistique et décrit à l'article 6 de la Loi sur la statistique. Elle mentionne également que le nombre de personnes réputées être employées devrait être limité au minimum.
Statistique Canada dispose de processus qui permettent d'accorder et de contrôler l'accès des employés aux RSND [Cette information a été expurgée]
Les comptes privilégiés sont des comptes d'utilisateurs qui possèdent des droits d'administration au niveau du réseau pour créer/supprimer des comptes d'utilisateurs, accorder/retirer l'accès à divers fichiers et répertoires partagés stockés sur le réseau au moyen de [Cette information a été expurgée]. La Division des opérations des technologies de l'information (DOTI) a déclaré que les employés de Services partagés Canada ont accès au réseau A aux fins de mise à jour, mais n'ont pas, du point de vue opérationnel, à ouvrir des fichiers particuliers ou voir des contenus d'information. Il ne serait pas approprié que ces employés accèdent aux RSND.
Le réseau A est un réseau hautement restreint; il est impossible d'y accéder à partir de connexions externes telles que l'Internet ou d'autres moyens sans fils, ni à partir de sources externes. Les fichiers et les répertoires contenant des RSND recueillis en vertu de la Loi sur la statistique et les renseignements protégés avant leur diffusion sont stockés sur le réseau A. L'accès à certains RSND est restreint au moyen de contrôles au niveau de l'application, [Cette information a été expurgée].
De plus, [Cette information a été expurgée].
Statistique Canada ne peut confirmer que tous les employés de Services partagés Canada qui ont accès à l'infrastructure où les RSND sont stockés ont prêté le serment de discrétion de la Loi sur la statistique.
Les employés de Services partagés Canada sont des personnes réputées être employées en vertu de la Loi sur la statistique et à ce titre, ils doivent prêter le serment de discrétion de la Loi sur la statistique et reconnaître leurs responsabilités pour la protection des RSND conformément à la DSRSND et à la Loi sur la statistique.
Le processus suivant est en place depuis avril 2016. Services partagés Canada informe le directeur de la DOTI des nouveaux employés de SPC qui ont besoin d'accéder à l'infrastructure pour appuyer les activités de Statistique Canada. Après notification, les gestionnaires délégués de la DOTI administreront le serment de discrétion et prendront note de la justification du besoin d'accéder à l'infrastructure.
Avant avril 2016, les serments de discrétion prêtés par les employés de SPC affectés à l'infrastructure hébergeant les données de Statistique Canada n'étaient pas suivis officiellement par la DOTI. La Division de la gestion de l'information (DGI) est responsable de la tenue des dossiers de serments de discrétion administrés dans l'ensemble de l'organisme.
En octobre 2016, la Direction générale de l'informatique a soumis une liste d'employés actifs de Services partagés Canada à la DGI afin de vérifier les dossiers de serment de discrétion administrés. Les résultats de cette vérification ont révélé qu'il manquait des formulaires de serment de discrétion en raison de pratiques de gestion de dossiers incohérentes à Statistique Canada. Par conséquent, Statistique Canada n'est pas en mesure de fournir de preuve écrite selon laquelle tous les employés actifs de Services partagés Canada ayant accès à l'infrastructure de TI où les RSDN sont stockés ont prêté et signé le serment de discrétion de la Loi sur la statistique et reconnu leurs responsabilités en tant que personnes réputées être employées. Dans le cadre de l'étape suivante, les entrevues ont révélé que la DOTI planifie d'identifier les employés qui sont encore actifs et elle administrera de nouveau le serment de discrétion.
Les priorités, les risques et les questions liés à la disponibilité de l'infrastructure des TI sont gérés dans le cadre de négociations actuelles avec Services partagés Canada.
Les priorités, les risques et les questions liés à la disponibilité de l'infrastructure des TI et à l'accès restreint aux RSND devraient être gérés et communiqués en temps opportun, tant à Statistique Canada qu'à Services partagés Canada.
En octobre 2016, Statistique Canada et Services partagés Canada ont signé un accord visant les questions de capacité des TI soulevées pour l'ancienne infrastructure, qui appuie la majorité des activités de Statistique Canada. Il a été convenu de documenter d'ici la mi-avril 2017 une stratégie de migration qui exposera la vision, la stratégie, les rôles et responsabilités, les activités et points à prendre en compte pour la sécurité en vue de transférer toutes les applications de [Cette information a été expurgée] du centre de données au [Cette information a été expurgée] centre de données d'entreprise.
La DOTI dispose d'un processus afin de gérer ses priorités, risques et enjeux ayant des incidences sur la disponibilité de l'ancienne infrastructure des TI appuyant les activités de Statistique Canada. Les priorités sont actuellement au cœur des efforts de collaboration en cours pour régler les enjeux de capacité.
Un processus documenté qui comprend des mesures de suivi progressives des risques élevés est en place
Il devrait y avoir un processus documenté en place, qui comprendrait des mesures de recours hiérarchique pour les secteurs à haut risque, y compris les incidents liés aux TI qui ont des incidences sur la conformité à la Loi sur la statistique.
La DOTI dispose d'un organigramme du processus illustrant comment les incidents sont déclarés à l'intérieur de Statistique Canada. L'organigramme montre également qu'il y a un tri servant à détecter les incidents majeurs aux fins de mesures de suivi progressives. Lorsque les incidents sont jugés importants, ils sont acheminés à un coordonnateur, qui a une ligne directe pour communiquer avec le Bureau d'aide de Services partagés Canada. Des entrevues menées avec la DOTI et la DGI ont révélé qu'ils n'étaient au courant d'aucun incident lié aux RSND par des tiers fournisseurs de services.
Recommandations aux fins d'examen par la direction :
Il est recommandé que le statisticien en chef adjoint, Services intégrésNote de bas de page 1, s'assure de ce qui suit :
[Cette information a été expurgée].
Qu'il existe un processus efficace pour administrer et suivre le serment de discrétion de la Loi sur la statistique pour tous les employés et les personnes réputées être employées avant d'octroyer les accès.
Réponse de la direction
La direction est d'accord avec les recommandations formulées.
La DOTI préparera une analyse de rentabilisation afin de mettre en place des outils pour [Cette information a été expurgée].
La DOTI se coordonnera avec la DGI en vue d'examiner le processus à suivre pour administrer et consigner le serment de discrétion pour les employés de SPC avant d'octroyer les accès.
Produits livrables et échéancier :
Le directeur de la DOTI produira un rapport d'analyse de rentabilisation — « Outils de contrôle de la surveillance et de l'accès » d'ici le 31 mars 2017.
Le directeur de la DOTI, avec l'appui du directeur de la DGI et de la Liaison de SPC, mettra en œuvre un processus visant à s'assurer de la tenue d'une liste à jour des employés de SPC qui ont accès aux RSND, accompagnée des preuves d'administration du serment de discrétion, d'ici le 30 juin 2017.
Gestion des risques pour l'infrastructure des TI au moyen des activités d'ESA
Les activités d'évaluation de la sécurité et d'autorisation (ESA) identifient les risques pour la sécurité qui se rapportent aux systèmes de TI et qui doivent être adressés. Statistique Canada ne dispose pas de renseignements adéquats et opportuns sur les activités d'ESA, tant pour l'ancienne infrastructure que pour la nouvelle. De plus, ce problème devrait être transféré aux comités pertinents aux fins de règlement.
Des activités d'évaluation de la sécurité et d'autorisation et autres activités de gestion des risques pour l'infrastructure des TI devraient être réalisées afin de déterminer les risques et de veiller à ce que les mesures d'atténuation de ces risques soient mises en œuvre en temps opportun. Les activités d'ESA ont pour but d'évaluer les contrôles de sécurité et les risques potentiels à l'intérieur des systèmes de TI et de donner l'autorisation d'exploiter ces systèmes dans l'environnement de production.
Statistique Canada ne dispose pas de renseignements suffisants ou opportuns sur les activités d'ESA sur l'infrastructure des TI
Des activités d'ESA devraient être effectuées sur l'infrastructure des TI. Services partagés Canada, à titre de propriétaire de l'infrastructure des TI, a la responsabilité de mener ces activités.
Des entrevues avec le directeur de la DOTI ont révélé que Statistique Canada dispose de peu de renseignements sur les activités d'ESA pour l'ancienne infrastructure des TI. Par exemple, des activités d'ESA ont été menées pour l'ajout de [Cette information a été expurgée], cependant, Statistique Canada a obtenu peu de détails sur les risques résiduels.
Statistique Canada a commencé à utiliser la nouvelle infrastructure des TI. Services partagés Canada a créé une enclave dans son nouveau Centre de données d'entreprise pour Statistique Canada, qui a été utilisée en premier lieu pour le Recensement de 2016. Une enclave est un secteur séparé au sein d'un vaste centre de données qui est réservé spécifiquement à Statistique Canada et comporte des contrôles d'accès distincts. Statistique Canada prévoit utiliser l'enclave pour d'autres activités à venir, y compris le Nouveau modèle de diffusion (NMD).
Pour le Recensement de 2016, Statistique Canada a reçu de l'information sur les activités d'ESA menées sur la nouvelle infrastructure qui est utilisée pour le recensement. Le 15 avril 2016, des renseignements ont été fournis par Services partagés Canada sur [Cette information a été expurgée] les risques préliminaires qui devraient être adressés. Ces risques [cette information a été expurgée] et processus de gouvernance. Cependant, le recensement devait commencer au début de mai, [Cette information a été expurgée].
Le NMD est le prochain projet d'importance à utiliser la nouvelle infrastructure de TI. L'équipe d'examen a revu le plan de mise en œuvre du NMD. L'examen du plan a révélé que Statistique Canada a déterminé des activités d'ESA à chacune des étapes du cycle de vie du projet du NMD. Cependant, aucune activité d'ESA n'a été déterminée pour l'infrastructure de TI. L'intégration d'activités d'ESA à différents points de contrôle d'un projet est considérée comme une bonne pratique en vue de contribuer à réduire les risques en temps opportun et avant la mise en œuvre complète d'un projet.
L'équipe d'examen a noté que l'ébauche du Cadre de gestion des projets de l'organisme indique que les documents des activités d'ESA doivent être examinés par le Comité d'examen de la sécurité, le Comité d'examen des technologies et le Comité de l'architecture des TI. Un examen des comptes rendus de ces comités a révélé que l'absence d'activités d'ESA opportunes tant sur l'ancienne infrastructure que sur la nouvelle n'avait pas été soulevé comme un enjeu.
Sans information opportune sur les activités d'ESA, Statistique Canada sera peu informé des risques pour la sécurité des TI qui existent à l'intérieur de l'infrastructure des TI afin de prendre des décisions éclairées quant aux contrôles supplémentaires qui devraient être mis en œuvre pour protéger les RSND stockés ou traités dans son infrastructure des TI.
Recommandations aux fins d'examen par la direction :
Il est recommandé que le statisticien en chef adjoint, Services intégrésNote de bas de page 1, s'assure de ce qui suit :
Que Statistique Canada obtienne de l'information opportune sur les activités d'ESA pour l'infrastructure des TI, y compris l'ancienne infrastructure, et mette en œuvre des stratégies d'atténuation des risques en l'absence d'activités opportunes d'ESA.
Que les produits livrables requis en matière d'activités d'ESA pour l'infrastructure des TI soient intégrés aux différents points de contrôle dans le Cadre de gestion des projets de l'organisme et dans d'autres documents liés au cycle de vie des projets de TI.
Réponse de la direction
La direction est d'accord avec les recommandations formulées.
La DOTI s'entendra avec SPC pour obtenir les données sur les activités d'ESA requises afin de gérer adéquatement les risques.
La DOTI examinera le processus conjoint d'activités d'ESA et déterminera les possibilités d'amélioration.
Produits livrables et échéancier :
Le directeur de la DOTI produira une liste de produits livrables en matière d'activités d'ESA convenus par SPC qui devront être fournis dans le cadre du processus des activités d'ESA pour chaque projet, au besoin, d'ici le 30 juin 2017.
Le directeur de la DOTI s'assurera que les produits livrables de SPC sont clairement indiqués dans le processus des activités d'ESA d'ici le 30 juin 2017.
Gestion de la poursuite des activités des TI
Des plans sont en place afin de fournir des stratégies d'atténuation des risques en cas d'interruption du service des TI, mais certains éléments clés des TI n'ont pas été adressés adéquatement. Les programmes n'ont pas déterminé [Cette information a été expurgée] qui réduisent les risques pour la prestation des programmes découlant d'une interruption de services de TI.
La Direction générale de l'informatique n'a mis au point aucune [Cette information a été expurgée] stratégie afin de répondre aux besoins des programmes en cas d'événement grave qui aurait d'importantes répercussions sur [Cette information a été expurgée].
Un programme de Gestion de la continuité des TI (GCTI) devrait être en place afin de contribuer à assurer la continuité des programmes essentiels en cas de perturbation. Cela comprend une structure de gouvernance, une analyse de l'incidence sur les activités qui déterminerait les dépendances aux TI, le temps d'arrêt maximal admissible (TAMA) et l'élaboration de plans de continuité des TI qui sont mis à l'essai régulièrement.
Des plans sont en place afin de soutenir la reprise des activités, mais les principaux éléments de TI n'ont pas été adressés adéquatement
Un programme de GCTI comprend la détermination des exigences relatives aux TI, les dépendances aux TI et une stratégie de reprise des activités en cas d'interruption des TI pour les programmes et les services essentiels au mandat. Ces exigences sont habituellement déterminées à l'intérieur de Plans de poursuite des activités (PPA). Statistique Canada a déterminé 12 programmes essentiels au mandat ainsi que 10 domaines de services essentiels au mandat appuyant ces programmes, y compris la Direction générale de l'informatique, comme stipulé dans la Directive sur la planification de la poursuite et de la reprise des activités (PPRA) de Statistique Canada.
L'équipe d'examen a demandé les PPA pour les 12 programmes et la Direction générale de l'informatique. Les 12 programmes essentiels au mandat ont un PPA ainsi que la Direction générale de l'informatique. Cependant, chacun des PPA en est à une étape différente d'élaboration.
Un échantillon de neuf PPA de programmes ont été examinés afin de déterminer si les exigences clés relatives aux TI avaient été précisées. L'examen a indiqué la nécessité d'améliorer la robustesse de ces plans.
Un examen des PPA des programmes indique qu'ils dépendent de la disponibilité du [cette information a été expurgée] Centre de données. [Cette information a été expurgée]. De plus, un PPA ne dressait pas la liste des bases de données, des serveurs ou des services des TI dont il dépend.
[Cette information a été expurgée] cela pourrait avoir des répercussions sur les capacités de reprise des activités de Statistique Canada.
L'équipe d'examen a également évalué le caractère opportun du PPA de la Direction générale de l'informatique. L'examen a révélé qu'il était possible d'améliorer ce plan [cette information a été expurgée]. De plus, il ne dresse pas la liste des éléments des TI relevés dans les PPA des programmes et n'établit pas l'ordre de priorité pour le rétablissement des composantes des TI, et [Cette information a été expurgée].
Recommandations aux fins d'examen par la direction :
Il est recommandé que le statisticien en chef adjoint, Services intégrésNote de bas de page 1, s'assure de ce qui suit :
De se pencher sur [Cette information a été expurgée].
De coordonner une stratégie de rétablissement des TI avec les programmes essentiels au mandat qui veillera à ce que les plans de poursuite des activités soient efficaces en cas de graves incidents.
Réponse de la direction
La direction est d'accord avec les recommandations formulées.
La DOTI préparera une analyse de rentabilisation afin de migrer la capacité de secours redondante à [Cette information a été expurgée].
La DOTI préparera une analyse de rentabilisation afin de s'assurer de la disponibilité d'une capacité de « secours différéNote de bas de page 2 » [Cette information a été expurgée].
La DOTI obtiendra le plan de poursuite des activités de SPC qui appuie les programmes essentiels au mandat de Statistique Canada et se coordonnera avec eux afin de s'assurer que tout écart dans ces plans sera comblé.
Produits livrables et échéancier :
Le directeur de la DOTI produira un document d'analyse de rentabilisation [Cette information a été expurgée] d'ici le 30 septembre 2017.
Le directeur de la DOTI produira un document d'analyse de rentabilisation [Cette information a été expurgée] d'ici le 30 septembre 2017.
Le directeur de la DOTI obtiendra une copie du PPA de SPC appuyant nos activités essentielles au mandat d'ici le 31 mars 2018.
Annexes
Annexe A : Critères de l'audit
Critères de l'audit
Objectif du contrôle/contrôles de base/critères
Sous-critères
Instruments de politique
Objectif 1: Statistique Canada dispose d'un cadre de contrôle de gestion adéquat afin de gérer les risques pour l'infrastructure des TI.
1.1 Il y a une gouvernance appropriée et une imputabilité claire quant à la gestion de l'infrastructure des TI.
1.1.1 La Suite des politiques sur les TI a été mise à jour afin de refléter le contexte actuel et l'environnement des risques liés à l'accès et à la disponibilité.
1.1.2 Il y a un processus en place pour gérer les priorités, les risques et les problèmes liés à l'accès et à la disponibilité de l'infrastructure des TI.
1.1.3 Il y a un processus en place pour administrer les serments de discrétion et la formation sur la DSRSND des employés de Services partagés Canada affectés à la gestion de l'infrastructure des TI.
1.1.4 Il y a un processus pour transférer les risques élevés aux paliers hiérarchiques supérieurs en temps opportun.
Politique sur la sécurité informatique de Statistique Canada.
Directive sur les RSND de Statistique Canada
CT—Politique sur la sécurité du gouvernement
CT—Gestion de la norme de sécurité des TI (GSTI)
1.2 Il y a des pratiques de gestion des risques appropriées y compris des stratégies d'atténuation entourant l'infrastructure des TI.
1.2.1 La DOTI veille à ce que Services partagés Canada mène des activités d'ESA sur l'ancienne infrastructure de TI en temps opportun et a mis en place un processus afin de gérer activement les risques liés à l'accès et à la disponibilité de l'infrastructure des TI déterminés par Services partagés Canada au moyen des activités d'ESA ou d'autres activités de gestion des risques.
1.2.2 La DOTI veille à ce que Services partagés Canada mène des activités d'ESA sur la nouvelle infrastructure de TI (p. ex. l'enclave) en temps opportun et a mis en place un processus afin de gérer activement les risques liés à l'infrastructure des TI déterminés par Services partagés Canada au moyen des activités d'ESA ou d'autres activités de gestion des risques.
1.2.3 La DOTI veille à ce que Services partagés Canada ait des procédures documentées pour la gestion des comptes privilégiés de Services partagés Canada qui peuvent accéder aux RSND ainsi qu'un processus visant à informer Statistique Canada des incidents qui touchent les RSND.
1.2.4 Il y a un processus à Services partagés Canada pour informer Statistique Canada des incidents liés à l'infrastructure des TI qui pourraient inclure des RSND.
1.2.5 La DOTI gère officiellement ses risques liés à la capacité pour son ancienne infrastructure des TI.
Politique sur la sécurité informatique de Statistique Canada.
Directive sur les RSND de Statistique Canada
CT—Politique sur la sécurité du gouvernement
CT—Gestion de la norme de sécurité des TI (GSTI)
Directive de sécurité 33 des TI du CST (LDSTI-33)
Avis de mise en œuvre de la politique sur la sécurité (AMPS) de décembre 2015 du CT
1.3 Il y a un plan de poursuite des activités en place pour l'infrastructure des TI, y compris la gouvernance, l'analyse de l'incidence sur les activités, les plans de poursuite des activités et la mise à jour de l'état de préparation des PPTI.
1.3.1 Un programme de PPTI est en place afin de s'assurer de la prestation des programmes essentiels au mandat de l'organisme.
CT—Norme de sécurité opérationnelle — Programme de planification de la poursuite des activités (PPA)
Objectif 2: Statistique Canada a des mécanismes efficaces permettant de surveiller la conformité des tiers aux exigences de la Directive sur la sécurité des renseignements statistiques de nature délicate (DSRSND) et de la Suite des politiques sur les TI de l'organisme.
2.1 La DOTI a mis en place un processus afin de s'assurer de la conformité aux exigences liées à l'infrastructure des TI de la DSRSND et de la Suite des politiques des TI de Statistique Canada.
2.1.1 La DOTI a élaboré des procédures particulières afin de contribuer à s'assurer que Services partagés Canada se conforme aux exigences liées à l'infrastructure des TI de la DSRSND, et
2.1.2 La DOTI surveille les exigences liées à l'infrastructure des TI de la DSRSND aux fins de conformité.
Directive sur la sécurité des renseignements statistiques de nature délicate de Statistique Canada
Annexe B : Acronymes
CCS
Comité de coordination de la sécurité
CT
Conseil du trésor du Canada
DOTI
Division des opérations de technologies de l'information
DSRSND
Directive sur la sécurité des renseignements statistiques de nature délicate
DSTI
Directives de sécurité des TI
ESA
Évaluation de la sécurité et autorisation
GCTI
Gestion de la continuité des TI
IIA
Institute of Internal Auditors
NMD
Nouveau modèle de diffusion
PPA
Plans de poursuite des activités
PPRA
Planification de la poursuite et de la reprise des activités
RSND
Renseignements statistiques de nature délicate recueillis et produits en vertu de la Loi sur la statistique
TAMA
Temps d'arrêt maximal admissible
TI
Technologies de l'information
Examen de l'infrastructure des TI, gestion de l'accès et de la poursuite des activités, plan d'action de gestion, état d'avancement en date du 30 juin 2017
Examen de l'infrastructure des TI, gestion de l'accès et de la poursuite des activités, plan d'action de gestion, état d'avancement en date du 30 juin 2017
Mesure
Mise à jour
La DOTI préparera une analyse de rentabilisation afin de mettre en place des outils pour [cette information a été expurgée].
Le directeur de la DOTI produira un rapport d'analyse de rentabilisation — « Outils de contrôle de la surveillance et de l'accès » d'ici le 31 mars 2017.
Analyse de rentabilisation terminée. La demande de propositions (DP) est traitée par SPC.
La DOTI se coordonnera avec la DGI l'examen du processus d'administration et de suivi du serment de discrétion pour les employés de SPC avant d'octroyer les accès.
Le directeur de la DOTI, avec l'appui du directeur de la DGI et de l'agent de liaison avec le SPC, mettra en œuvre un processus visant à s'assurer de la tenue d'une liste à jour des employés de SPC qui ont accès aux renseignements statistiques de nature délicate, accompagnée des preuves d'administration du serment de discrétion, d'ici le 30 juin 2017.
Terminé
La DOTI s'entendra avec SPC pour obtenir les données sur les activités d'ESA requises afin de gérer adéquatement les risques.
Le directeur de la DOTI produira une liste de produits livrables en matière d'activités d'ESA convenus par SPC qui devront être fournis dans le cadre du processus des activités d'ESA pour chaque projet, au besoin, d'ici le 30 juin 2017.
Terminé
La DOTI examinera le processus conjoint d'activités d'ESA et déterminera les possibilités d'amélioration.
Le directeur de la DOTI s'assurera que les produits livrables de SPC sont clairement indiqués dans le processus des activités d'ESA d'ici le 30 juin 2017.
En cours
La DOTI préparera une analyse de rentabilisation afin de migrer la capacité de secours redondante [cette information a été expurgée].
Le directeur de la DOTI produira un document d'analyse de rentabilisation [cette information a été expurgée] d'ici le 30 septembre 2017.
Un document sur les besoins opérationnels a été envoyé à SPC, une analyse préliminaire des coûts a été amorcée.
La DOTI préparera une analyse de rentabilisation afin de s'assurer de la disponibilité d'une capacité de « secours différé » [cette information a été expurgée].
Le directeur de la DOTI produira un document d'analyse de rentabilisation [cette information a été expurgée] d'ici le 30 septembre 2017.
Un secours différé est une méthode redondante qui consiste à avoir un système en secours pour un autre système primaire identique. On fait appel au système de secours différé seulement en cas de défaillance du système primaire.
Nous étudions les approches possibles pour accroître l'accessibilité.
La DOTI demandera à obtenir le plan de poursuite des activités (PPA) de SPC qui appuie les programmes essentiels au mandat de Statistique Canada et se coordonnera avec eux afin de s'assurer que tout écart dans ces plans sera comblé.
Le directeur de la DOTI obtiendra une copie du PPA de SPC appuyant nos activités essentielles au mandat d'ici le 31 mars 2018.
Déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers
La responsabilité de l'intégrité et de l'objectivité des états financiers ci-joints pour l'exercice s'étant terminé le 31 mars 2021 et de tous les renseignements qui y figurent incombe à la direction de Statistique Canada (l'organisme). Ces états financiers ont été préparés par la direction à partir des politiques comptables du gouvernement, lesquelles s'appuient sur les normes comptables canadiennes du secteur public.
La direction est responsable de l'intégrité et de l'objectivité des données présentées dans ces états financiers. Certains renseignements présentés dans les états financiers sont fondés sur les meilleures estimations et le jugement de la direction, compte tenu de l'importance relative des postes en question. Pour s'acquitter de ses obligations au chapitre de la comptabilité et de la présentation de rapports, la direction tient des comptes qui permettent l'enregistrement centralisé des opérations financières de l'organisme. Les renseignements financiers présentés aux fins de l'établissement des Comptes publics du Canadaet figurant dans le Rapport sur les résultats ministériels de l'organisme concordent avec ces états financiers.
Il incombe aussi à la direction de tenir un système efficace de contrôle interne en matière de rapports financiers (CIRF) conçu pour donner une assurance raisonnable que l'information financière est fiable, que les actifs sont protégés et que les opérations sont autorisées et enregistrées adéquatement, conformément à la Loi sur la gestion des finances publiques et à d'autres lois, règlements, autorisations et politiques applicables.
La direction veille également à assurer l'objectivité et l'intégrité des données figurant dans ses états financiers en choisissant soigneusement des employés qualifiés et en assurant leur formation et leur perfectionnement, en prenant des dispositions pour assurer une répartition appropriée des responsabilités, en établissant des programmes de communication pour faire en sorte que tous les membres de l'organisme sont au fait des règlements, des politiques, des normes et des pouvoirs de la direction, et en procédant tous les ans à une évaluation fondée sur le risque de l'efficacité du système CIRF.
Le système de CIRF est conçu pour atténuer les risques à un niveau raisonnable fondé sur un processus continu qui vise à identifier les risques clés, à évaluer l'efficacité des contrôles clés associés, et à apporter les ajustements nécessaires.
Une évaluation fondée sur le risque du système de CIRF pour l'exercice s'étant terminé le 31 mars 2021 a été réalisée conformément à la Politique sur la gestion financière du Conseil du Trésor, et ses résultats ainsi que les plans d'action qui en découlent sont résumés en annexe, laquelle se trouve à la fin des notes de ces états financiers.
L'efficacité et le caractère adéquat du système de contrôle interne de l'organisme sont examinés dans le cadre du travail effectué par le personnel interne des finances, qui procède à des évaluations périodiques de divers secteurs des opérations de l'organisme, et par le comité ministériel de vérification (CMV), qui fournit des conseils au statisticien en chef sur le caractère adéquat et l'efficacité des cadres et des processus de gestion du risque, de contrôle et de gouvernance de l'organisme.
Les états financiers de Statistique Canada n'ont pas fait l'objet d'un audit.
Anil Arora, Statisticien en chef
Ottawa, Canada
Le 3 septembre 2021
Monia Lahaie, Dirigeante principale des finances
Ottawa, Canada
Le 3 septembre 2021
État de la situation financière (non audité)
au 31 mars (en milliers de dollars)
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts
732 166
635 502
Éléments n'affectant pas l'encaisse :
Amortissement des immobilisations corporelles (note 8)
-31 457
-30 146
Perte nette sur l'aliénation d'immobilisations corporelles
-433
-70
Services fournis gratuitement par d'autres ministères du gouvernement fédéral (note 11a)
-92 622
-83 756
Transfert d'avances urgentes de salaire à d'autres ministères du gouvernement fédéral
-152
20
Paiements de transition pour la mise en œuvre des paiements de salaires en arrérages
2
0
Variations de l'état de la situation financière :
Diminution (augmentation) des débiteurs et avances
-5 816
4 919
Augmentation des charges payées d'avance
2 083
1 676
Augmentation des fournitures consommables
370
463
Augmentation (diminution) des créditeurs et charges à payer
-14 600
4 326
Augmentation des indemnités de vacances et congés compensatoires
-18 395
-7 097
Diminution des revenus reportés
465
5
Diminution (augmentation) des avantages sociaux futurs
2 450
-1 240
Encaisse utilisée pour les activités de fonctionnement
574 061
524 602
Activités d'investissement en immobilisations
Acquisition d'immobilisations corporelles, sauf les immobilisations corporelles louées (note 8)
29 018
28 447
Encaisse utilisée pour les activités d'investissement en immobilisations
29 018
28 447
Activités de financement
Paiements des obligations au titre d'immobilisations corporelles louées
0
6
Encaisse utilisée pour les activités de financement
0
6
Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada
603 079
553 055
Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.
Notes aux états financiers (non auditées)
pour l'exercice terminé le 31 mars
1. Pouvoirs et objectifs
Statistique Canada (l'organisme) a été établi en 1918 en vertu de la Loi sur la statistique. L'organisme s'est vu octroyer le statut de ministère à part entière par décret du conseil en 1965.
L'organisme est un secteur de la fonction publique nommé à l'Annexe I.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques. Le ministre actuellement responsable de Statistique Canada est le ministre de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique, qui représente l'organisme au Parlement et au Cabinet.
Le mandat de l'organisme découle principalement de la Loi sur la statistique. Selon la loi, sous la direction du ministre, l'organisme doit recueillir, compiler, analyser et publier des renseignements statistiques sur les conditions économiques, sociales et générales du pays et de ses citoyens. Le mandat de Statistique Canada l'engage aussi à assurer la coordination et le leadership du système statistique du pays.
Les deux principaux objectifs découlant du mandat de l'organisme sont les suivants :
Fournir des renseignements et des analyses statistiques sur la structure économique et sociale et sur le fonctionnement de la société canadienne comme base pour le développement, l'exploitation et l'évaluation des politiques et des programmes publics, pour faciliter la prise de décisions dans les secteurs public et privé, et servir l'intérêt général de tous les Canadiens;
Promouvoir la qualité, la cohérence et la comparabilité internationale des statistiques canadiennes en collaborant avec les autres ministères et organismes fédéraux, ainsi qu'avec les provinces et les territoires, et en se conformant à des normes et pratiques scientifiquement reconnues.
L'organisme est présenté selon deux responsabilités essentielles décrites ci-dessous.
Information statistique — Statistique Canada a la responsabilité de produire des renseignements statistiques objectifs de grande qualité pour l'ensemble du Canada. Les renseignements statistiques produits portent sur les activités commerciales, industrielles, financières, sociales, économiques, environnementales et générales de la population et sur l'état de celle-ci.
Services internes — Les services internes sont des groupes d'activités et de ressources connexes qui sont exécutées pour répondre aux besoins des programmes et à d'autres obligations d'une organisation.
2. Sommaire des principales conventions comptables
Ces états financiers ont été préparés conformément aux conventions comptables de l'organisme énoncées ci-après, lesquelles s'appuient sur les normes comptables canadiennes pour le secteur public. La présentation et les résultats qui découlent de l'utilisation des conventions comptables énoncées ne donnent lieu à aucune différence importante par rapport aux normes comptables canadiennes pour le secteur public.
Les principales conventions comptables sont les suivantes :
a) Autorisations parlementaires
L'organisme est financé par le gouvernement du Canada au moyen d'autorisations parlementaires. La présentation des autorisations consenties à l'organisme ne correspond pas à la présentation des rapports financiers selon les principes comptables généralement reconnus étant donné que les autorisations sont fondées, dans une large mesure, sur les besoins de trésorerie. Par conséquent, les postes comptabilisés dans l'État de la situation financière ainsi que dans l'État des résultats et de la situation financière nette ministérielle ne sont pas nécessairement les mêmes que ceux qui sont prévus par les autorisations parlementaires. La note 3 présente un rapprochement entre les deux méthodes de présentation des rapports financiers. Les montants des résultats prévus inclus dans les sections « Charges » et « Revenus » de l'État des résultats et de la situation financière nette ministérielle correspondent aux montants rapportés dans l'État des résultats prospectifs intégrés au Plan ministériel 2020-2021. Les montants des résultats prévus ne sont pas inclus dans la section « Financement du gouvernement et transferts » de l'État des résultats et de la situation financière nette ministérielle ni dans l'État de la variation de la dette nette ministérielle parce que ces montants n'ont pas été inclus dans le Plan ministériel 2020-2021.
b) Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada
L'organisme fonctionne au moyen du Trésor, qui est administré par le receveur général du Canada. La totalité de l'encaisse reçue par l'organisme est déposée au Trésor, et tous les décaissements faits par l'organisme sont prélevés sur le Trésor. L'encaisse nette fournie par le gouvernement est la différence entre toutes les entrées de fonds et toutes les sorties de fonds, y compris les opérations entre les ministères au sein du gouvernement fédéral.
c) Le montant à recevoir du Trésor (ou à lui verser)
Le montant à recevoir du Trésor (ou à lui verser) découle d'un écart temporaire entre le moment où une opération affecte les autorisations de l'organisme et le moment où elle est traitée par le Trésor. Le montant à recevoir du Trésor correspond au montant net de l'encaisse que l'organisme a le droit de prélever du Trésor sans autre affectation d'autorisations pour s'acquitter de ses passifs.
d) Revenus
Les revenus provenant des services statistiques spéciaux sont comptabilisés à titre de revenus reportés dès leur réception. Ces montants sont considérés comme des revenus dans l'exercice durant lequel les services sont exécutés et les dépenses connexes sont engagées.
Les revenus divers sont constatés dans l'exercice où s'est produit l'événement qui a donné lieu aux revenus.
Les revenus qui ne sont pas disponibles à être dépensés à nouveau ne peuvent servir à acquitter les passifs de l'organisme. Bien que l'on s'attende à ce que le statisticien en chef maintienne le contrôle comptable, il n'a pas l'autorité sur la disposition des revenus non disponibles à être dépensés à nouveau. Par conséquent, les revenus non disponibles à être dépensés à nouveau sont considérés comme étant gagnés pour le compte du gouvernement du Canada et sont donc présentés en réduction du montant brut des revenus de l'entité.
e) Charges
Les paiements de transfert sont passés en charges durant l'année où le transfert est autorisé et que le bénéficiaire répond aux critères d'admissibilité.
Les indemnités de vacances et de congés compensatoires sont passées en charges au fur et à mesure que les employés en acquièrent les droits en vertu de leurs conditions d'emploi.
Les services fournis gratuitement par d'autres ministères du gouvernement fédéral pour les locaux, les cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires et les indemnités des accidentés de travail sont comptabilisés à titre de charges de fonctionnement à leur valeur comptable.
f) Avantages sociaux futurs
Prestations de retraite : Les employés admissibles participent au Régime de retraite de la fonction publique, un régime d'avantages sociaux multi-employeurs administré par le gouvernement du Canada. Les cotisations de l'organisme au régime sont passées en charges dans l'exercice au cours duquel elles sont engagées et elles représentent l'obligation totale de l'organisme découlant du régime. La responsabilité de l'organisme relative au régime de retraite se limite aux cotisations versées. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, répondant du régime.
Indemnités de départ : L'accumulation des indemnités de départ pour les départs volontaires a cessé pour les groupes d'employés éligibles. L'obligation restante est calculée à l'aide de l'information provenant des résultats du passif déterminé sur une base actuarielle pour les indemnités de départ pour l'ensemble du gouvernement.
g) Débiteurs
Les débiteurs sont initialement comptabilisés au coût. Lorsque nécessaire, une provision pour moins-value est comptabilisée afin de réduire la valeur comptable des débiteurs à des montants qui correspondent approximativement à leur valeur de recouvrement nette.
h) Actifs non financiers
Toutes les immobilisations corporelles et les améliorations locatives dont le coût initial est d'au moins 10 000 $ sont comptabilisées à leur coût d'achat. Les immobilisations corporelles ne comprennent pas les biens immeubles situés sur les réserves, telles que définies par la Loi sur les Indiens, des oeuvres d'art, des collections de musées et les terres publiques auxquelles il est impossible d'attribuer un coût d'acquisition; et des actifs incorporels.
Les fournitures consommables comprennent des stocks conservés en vue de la prestation future des programmes et ne sont pas destinées à la revente. Celles-ci sont évaluées au coût d'achat. Si elles n'ont plus de potentiel de service, elles sont évaluées au moindre du coût ou de la valeur de réalisation nette.
i) Passifs éventuels
Les passifs éventuels sont une obligation potentielle qui peut devenir une obligation réelle advenant la réalisation ou non d'un ou plusieurs événements futurs. S'il est probable que l'événement futur surviendra ou non et qu'une estimation raisonnable de la perte peut être établie, une provision est comptabilisée et une charge est comptabilisée dans les autres charges. Si la probabilité de l'événement ne peut être déterminée ou s'il est impossible d'établir une estimation raisonnable, l'éventualité est présentée dans les notes afférentes aux états financiers.
j) Actifs éventuels
Les actifs éventuels sont des actifs potentiels qui peuvent devenir des actifs réels advenant la réalisation ou non d'un ou plusieurs événements futurs. S'il est probable que l'événement futur surviendra ou non, l'actif éventuel est présenté dans les notes afférentes aux états financiers.
k) Opérations en devises étrangères
Les opérations en devises étrangères sont converties en dollars canadiens au taux de change en vigueur à la date des opérations. Les gains et les pertes résultant de la conversion de devises sont présentés à l'État des résultats et de la situation financière nette ministérielle selon les activités auxquelles ils se rapportent.
l) Incertitude relative à la mesure
La préparation des états financiers exige de la direction qu'elle effectue des estimations et formule des hypothèses qui ont une incidence sur les montants comptabilisés et divulgués au titre des actifs, des passifs, des revenus et des dépenses dans les états financiers et les notes complémentaires au 31 mars.
Les estimations reposent sur des faits et des circonstances, l'historique de la conjoncture économique générale et rend compte de la meilleure estimation du gouvernement concernant le montant connexe à la date des états financiers. Les principaux éléments pour lesquels des estimations sont faites sont le passif au titre d'avantages sociaux futurs et la durée de vie utile des immobilisations corporelles. Il se pourrait que les résultats réels diffèrent des estimations de manière significative. Les estimations de la direction sont examinées périodiquement et, à mesure que les ajustements deviennent nécessaires, ils sont constatés dans les états financiers de l'exercice où ils sont connus.
m) Opérations entre apparentés
Les opérations interentités sont des opérations entre les entités sous contrôle commun. Les opérations interentités, autres que les opérations de restructuration, sont comptabilisées sur une base brute et sont évaluées à la valeur comptable, sauf pour ce qui suit :
Les services à recouvrements de coûts sont comptabilisés à titre de revenus et de dépenses sur une base brute et mesurés à la valeur d'échange.
Certains services reçus gratuitement sont comptabilisés aux fins des états financiers ministériels à la valeur comptable.
3. Autorisations parlementaires
L'organisme reçoit la plus grande partie de son financement au moyen d'autorisations parlementaires annuelles. Les éléments comptabilisés dans l'État des résultats et de la situation financière nette ministérielle et dans l'État de la situation financière d'un exercice peuvent être financés au moyen d'autorisations parlementaires qui ont été approuvées au cours d'un exercice précédent, pendant l'exercice en cours ou qui le seront dans un exercice futur. Par conséquent, les résultats des activités de fonctionnement nets de l'organisme pour l'exercice diffèrent selon qu'ils sont présentés selon le financement octroyé par le gouvernement ou selon la méthode de la comptabilité d'exercice. Les différences sont rapprochées dans les tableaux suivants :
a) Rapprochement du coût de fonctionnement net et des autorisations parlementaires de l'exercice en cours utilisés
Rapprochement du coût de fonctionnement net et des autorisations parlementaires de l'exercice en cours utilisés
2021
2020
(en milliers de dollars)
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts
732 166
635 502
Ajustements pour les postes ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais sans incidence sur les autorisations :
Amortissement des immobilisations corporelles
-31 457
-30 146
Perte nette sur l'aliénation d'immobilisations corporelles
-433
-70
Services fournis gratuitement par d'autres ministères du gouvernement fédéral
-92 622
-83 756
Augmentation des indemnités de vacances et congés compensatoires
-18 394
-7 097
Diminution (augmentation) des avantages sociaux futurs
2 450
-1 240
Remboursement des charges des exercices antérieurs
1 091
526
Augmentation des comptes débiteurs disponibles
0
1 878
Consommation des charges payées d'avance
-12 020
-8 831
Dépense pour mauvaises créances
-13
0
Augmentation des salaires courus à recevoir
195
451
Total des postes ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais sans incidence sur les autorisations
-151 203
-128 285
Ajustements pour les éléments sans incidence sur le coût de fonctionnement net, mais ayant une incidence sur les autorisations :
Acquisition d'immobilisations corporelles, sauf les immobilisations
corporelles louées
29 018
28 447
Diminution des obligations au titre d'immobilisations corporelles louées
0
6
Diminution des comptes débiteurs disponibles
-3 754
0
Acquisition des charges payées d'avance
14 103
10 507
Acquisition de fournitures consommables
370
463
Augmentation des salaires à recevoir
513
133
Augmentation (diminution) des avances de salaire
7
-9
Paiements de transition pour la mise en œuvre des paiements de salaires en arrérages
2
0
Paiements en vertu du règlement en matière d'équité salariale
97
185
Total des éléments sans incidence sur le coût de fonctionnement net, mais ayant une incidence sur les autorisations
40 356
39 732
Autorisations de l'exercice en cours utilisées
621 319
546 949
b) Autorisations fournies et utilisées
Autorisations fournies et utilisées
2021
2020
(en milliers de dollars)
Autorisations fournies :
Crédit 1 - Dépenses de fonctionnement
588 445
489 492
Montants législatifs
83 531
73 190
Autorisations fournies totales
671 976
562 682
Moins :
Périmées : Dépenses de fonctionnement
-50 657
-15 733
Autorisations de l'exercice en cours utilisées
621 319
546 949
4. Créditeurs et charges à payer
Le tableau ci-dessous présente les détails des créditeurs et des charges à payer de l'organisme :
Créditeurs et charges à payer
2021
2020
(en milliers de dollars)
Créditeurs - autres ministères et organismes du gouvernement fédéral
11 666
6 624
Créditeurs - parties externes
41 672
27 669
Traitements et salaires courus
36 293
40 738
Total des créditeurs et des charges à payer
89 631
75 031
5. Revenus reportés
L'organisme a l'autorité de dépenser les revenus reçus durant l'exercice. Les revenus reportés représentent le solde à la fin de l'exercice des revenus non gagnés résultant de montants reçus de parties externes et réservées au financement des services statistiques spéciaux. Les revenus sont constatés au cours de la période où les charges sont engagées ou le service exécuté. Les détails des opérations de ce compte sont comme suit :
Revenus reportés
2021
2020
(en milliers de dollars)
Solde d'ouverture
614
619
Montants reçus
140 261
143 215
Revenus constatés
-140 726
-143 220
Solde de clôture net
149
614
6. Avantages sociaux futurs
a) Prestations de retraite
Les employés de l'organisme participent au Régime de retraite de la fonction publique (le Régime), qui est parrainé et administré par le gouvernement du Canada. Les prestations de retraite s'accumulent sur une période maximale de 35 ans au taux de 2 % par année de service ouvrant droit à pension multiplié par la moyenne des gains des cinq meilleures années consécutives. Les bénéfices sont intégrés aux bénéfices du Régime de pensions du Canada/Régime de rentes du Québec et sont indexés à l'inflation.
Tant les employés que l'organisme versent des cotisations couvrant le coût du régime. En raison de modifications à la Loi sur la pension de la fonction publique à la suite de la mise en œuvre des dispositions liées au Plan d'action économique 2012, les employés cotisants ont été répartis en deux groupes. Les cotisants du groupe 1 sont les membres existants du régime au 31 décembre 2012, et les cotisants du groupe 2 sont les membres qui ont rejoint le régime à partir du 1er janvier 2013. Le taux de cotisation de chaque groupe est différent.
Le montant des charges de 2020-2021 s'élève à 56 996 milliers de dollars (50 686 milliers de dollars en 2019-2020). Pour les membres du groupe 1, les charges correspondent à environ 1.01 fois (1.01 fois pour 2019-2020) les cotisations des employés et pour le groupe 2, à environ 1.00 fois (1.00 fois en 2019-2020) les cotisations des employés.
La responsabilité de l'organisme relative au Régime se limite aux cotisations versées. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, en sa qualité de répondant du régime.
b) Indemnités de départ
Précédemment, les indemnités de départ accordées aux employés étaient basées sur l'éligibilité de l'employé, les années de services et le salaire au moment de la cessation d'emploi. Par contre, depuis 2011, l'accumulation d'indemnités de départ pour les départs volontaires a cessé pour la majorité des employés. Les employés assujettis à ces changements, ont eu la possibilité de recevoir la totalité ou une partie de la valeur des avantages accumulés jusqu'à présent ou d'encaisser la valeur totale ou restante des avantages au moment où ils quitteront la fonction publique. En date du 31 mars 2021, la majorité des règlements pour encaisser la valeur des indemnités étaient complétés. Ces indemnités ne sont pas capitalisées et conséquemment, les remboursements d'obligations en cours seront prélevés sur les autorisations futures.
Les changements aux obligations durant l'année sont les suivants :
Severance benefits
2021
2020
(en milliers de dollars)
Obligations au titre des prestations constituées - début de l'exercice
20 520
19 280
Charge ou ajustement pour l'exercice
-380
2 959
Prestations versées pendant l'exercice
-2 070
-1 721
Obligations au titre des prestations constituées - fin de l'exercice
18 070
20 520
7. Débiteurs et avances
Le tableau suivant présente les détails des débiteurs et des avances de l'organisme :
Débiteurs - autres ministères et organismes du gouvernement fédéral
2 896
4 495
ébiteurs - parties externes
3 501
7 598
Avances aux employés
174
185
Sous-total
6 571
12 278
Provision pour créances douteuses sur les débiteurs des parties externes
0
-2
Débiteurs et avances bruts
6 571
12 276
Débiteurs détenus pour le compte du gouvernement
-1 305
-1 194
Débiteurs et avances nets
5 266
11 082
8. Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont amorties selon la méthode linéaire sur la durée de vie utile estimative de l'immobilisation, comme suit :
La Période d'amortissement des immobilisations corporelles
Catégorie d'immobilisations
Période d'amortissement
Matériel informatique
5 ans
Logiciels informatiques
5 ans
Autre matériel
5 ans
Véhicules
7 ans
Améliorations locatives
25 ans
Biens en construction
Lorsque utilisable
Logiciels en développement
Lorsque utilisable
Immobilisations corporelles louées
Durée de la location
Les biens en construction et les logiciels en développement sont comptabilisés dans la catégorie applicable dans l'exercice au cours duquel ils deviennent utilisables et ne sont amortis qu'à partir de cette date.
Les ajustements inclus : les logiciels en développement de 18 421 milliers de dollars qui ont été transférés aux logiciels informatiques à la suite de leur achèvement ; les biens en construction de 284 milliers de dollars qui ont été transférés aux améliorations locatives à la suite de leur construction et 193 milliers de dollars ont été portés aux dépenses en raison des projets annulés.
9. Obligations contractuelles et droits contractuels
a) Obligations contractuelles
De par leur nature, les activités de l'organisme peuvent donner lieu à des contrats et des obligations en vertu desquels l'organisme sera tenu d'effectuer des paiements échelonnés sur plusieurs années pour l'acquisition de biens ou de services. Voici les principales obligations contractuelles pour lesquelles une estimation raisonnable peut être faite :
Obligations contractuelles
2022
2023
2024
2025
2026 et ultérieurs
Total
(en milliers de dollars)
Acquisitions de biens et services
69 324
3 647
3 651
3 656
0
80 278
Total
69 324
3 647
3 651
3 656
0
80 278
b) Droits contractuels
Les activités de l'organisme comprennent parfois la négociation de contrats ou d'ententes avec des tiers qui donnent lieu à des actifs et à des revenus dans l'avenir. Ils comprennent les ventes de biens et de services. En date du 31 mars 2021, l'organisme n'avait aucun droit contractuel significatif à divulguer.
10. Passifs éventuels et actifs éventuels
a) Passifs éventuels
Les éléments de passif éventuel surviennent dans le cours normal des activités, et leur dénouement est inconnu.
Réclamations et litiges
L'organisme enregistre une provision pour les réclamations et les litiges pour lesquels un paiement futur est probable et une estimation raisonnable de la perte peut être effectuée. En 2020-2021, l'organisme n'avait aucun passif éventuel.
b) Actifs éventuels
L'organisme divulgue les actifs éventuels susceptibles de se réaliser. En 2020-2021, l'organisme n'avait aucun actif éventuel.
11. Opérations entre apparentés
En vertu du principe de propriété commune, l'organisme est apparenté à tous les ministères, organismes et sociétés d'État du gouvernement du Canada. Les apparentés incluent, entre autres, les personnes faisant partie des principaux dirigeants ou un membre de la famille proche de ces personnes et entités contrôlées en tout ou en partie par un membre des principaux dirigeants ou un membre de la proche famille de ces personnes.
L'organisme conclut des opérations avec ces entités dans le cours normal de ses activités et selon des modalités commerciales normales.
a) Services communs fournis gratuitement par d'autres ministères du gouvernement fédéral
Au cours de l'exercice, l'organisme a reçu gratuitement des services de certaines organisations de services communs relatifs aux locaux, aux cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires et aux indemnisations des accidentés du travail. Ces services gratuits ont été constatés à la valeur comptable comme suit dans l'État des résultats et de la situation financière nette ministérielle :
Services communs fournis gratuitement par d'autres ministères du gouvernement fédéral
2021
2020
(en milliers de dollars)
Installations
43 549
37 017
Cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires
49 017
46 667
Indemnisation des accidentés du travail
56
72
Total
92 622
83 756
Le gouvernement a centralisé certaines de ses activités administratives de manière à optimiser l'efficience et l'efficacité de la prestation des programmes auprès du public. Le gouvernement fait donc appel à des organismes centraux et à des organisations de services communs, de sorte qu'un seul ministère fournisse gratuitement des services à tous les autres ministères et organismes. Le coût de ces services, qui comprennent les services de paye et d'émission des chèques offerts à tous les ministères et organismes par Services publics et Approvisionnement Canada ainsi que les services d'audit offerts par le Bureau du vérificateur général, ne sont pas inclus dans l'État des résultats et de la situation financière nette ministérielle de l'organisme.
b) Autres transactions entre apparentés avec d'autres ministères et organismes du gouvernement fédéral
Autres transactions entre apparentés avec d'autres ministères et organismes du gouvernement fédéral
2021
2020
(en milliers de dollars)
Débiteurs
2 896
4 495
Créditeurs
11 666
6 624
Charges
19 041
15 513
Revenus
105 272
103 971
Les charges et les revenus inscrits à la section (b) n'incluent pas les services communs fournis gratuitement qui sont déjà inscrits à la section (a).
12. Information sectorielle
La présentation de l'information sectorielle est fondée sur les responsabilités essentielles de l'organisme. La présentation par secteur est fondée sur les mêmes conventions comptables décrites à la note 2, Sommaire des principales conventions comptables. Le tableau qui suit présente les charges engagées et les revenus générés par les principales activités de programme, par principaux articles de dépenses et types de revenus. Voici les résultats de chaque segment pour la période :
Information sectorielle
Information statistique
Services internes
2021 Total
2020 Total
(en milliers de dollars)
Paiements de transfert
Subvention à l'Organisation de coopération et de développement économiques
0
0
0
64
Total - Paiements de transfert
0
0
0
64
Charges de fonctionnement
Salaires et avantages sociaux des employés
618 988
66 903
685 891
609 515
Installations
36 580
6 969
43 549
37 018
Services professionnels et spécialisés
29 030
9 015
38 045
33 172
Transport et frais postaux
9 573
1 018
10 591
16 486
Amortissement
30 658
799
31 457
30 146
Réparations et entretien
658
154
812
749
Matériel et équipement
9 136
1 683
10 819
13 271
Locations
20 835
2 305
23 140
14 829
Communication et impression
7 609
96
7 705
2 126
Perte sur l'aliénation des immobilisations corporelles
240
0
240
23
Mauvaises créances
13
0
13
1
Autres
119
32
151
38
Total - Charges de fonctionnement
763 439
88 974
852 413
757 374
Total - Charges
763 439
88 974
852 413
757 438
Revenus
Services statistiques spéciaux
140 726
0
140 726
143 220
Revenus divers
28
0
28
72
Revenus gagnés pour le compte du gouvernement
-20 507
0
-20 507
-21 356
Total - Revenus
120 247
0
120 247
121 936
Coût net des activités poursuivies
643 192
88 974
732 166
635 502
13. Ajustements aux résultats de l'exercice précédent
En 2020-2021, l'organisme a décidé d'examiner ses méthodes de divulgation de l'information financière relative aux actifs. L'examen a permis de déterminer que les comptes débiteurs résultant d'un trop-payé de salaire devaient-être classés dans la catégorie «Actifs financiers détenus pour le compte du gouvernement». Le changement a été appliqué rétroactivement et les informations comparatives pour 2019-2020 ont été retraitées.
L'effet de cet ajustement est présenté dans le tableau ci-dessous :
Ajustements aux résultats de l'exercice précédent
2020 Avant ajustement
Effet de l'ajustement
2020 Redressé
(en milliers de dollars)
État de la situation financière
Actifs financiers détenus pour le compte du gouvernement
0
-1 194
-1 194
Total des actifs financiers nets
68 150
-1 194
66 956
Dette nette ministérielle
62 689
1 194
63 883
Situation financière nette ministérielle
107 960
-1 194
106 766
État des résultats et de la situation financière nette ministérielle
Encaisse nette fournie par le gouvernement
553 096
-41
553 055
Coût de fonctionnement net après le financement du gouvernement et les transferts
5 881
41
5 922
Situation financière nette – début de l'exercice
113 841
-1 153
112 688
Situation financière nette – fin de l'exercice
107 960
-1 194
106 766
État de la variation de la dette nette ministérielle
Coût de fonctionnement net après le financement du gouvernement et les transferts
5 881
41
5 922
Dette nette ministérielle – début de l'exercice
56 416
1 153
57 569
Augmentation nette de la dette nette
6 273
41
6 314
Dette nette ministérielle – fin de l'exercice
62 689
1 194
63 883
État des flux de trésorerie
Augmentation des débiteurs et avances
4 960
-41
4 919
Encaisse utilisée pour les activités de fonctionnement
524 643
-41
524 602
Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada
553 096
-41
553 055
Annexe à la déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers de Statistique Canada pour l'exercice 2020-2021 (non auditée)
1. Introduction
Ce document est joint à la Déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers de Statistique Canada pour l'exercice financier de 2020-2021. Cette annexe fournit des renseignements sommaires sur les mesures prises par Statistique Canada pour maintenir un système efficace de contrôle interne en matière de rapports financiers (CIRF), y compris la communication de renseignements sur la gestion du contrôle interne, les résultats d'évaluation et les plans d'action connexes.
2. Système de contrôle interne en matière de rapports financiers de l'organisme
2.1 Gestion du contrôle interne
Statistique Canada est doté d'une structure de gouvernance et de responsabilisation bien établie pour appuyer les efforts d'évaluation et la surveillance de son système de contrôle interne. Un cadre organisationnel de gestion du contrôle interne, approuvé par le statisticien en chef et la dirigeante principale des finances, est en place et comprend :
des structures de responsabilisation organisationnelles relatives à la gestion du contrôle interne en vue d'appuyer une saine gestion financière, ce qui comprend les rôles et les responsabilités des cadres supérieurs dans leurs secteurs de responsabilité pour la gestion du contrôle;
un code de valeurs et d'éthique;
une communication et une formation continues au sujet des exigences de la loi, ainsi que des politiques et des procédures visant à assurer de saines pratiques de gestion et de contrôle financier;
des mises à jour régulières et la surveillance, au moins deux fois par année, de la gestion du contrôle interne ainsi que la présentation des résultats d'évaluation connexes et des plans d'action au statisticien en chef, à la haute direction de l'organisme et au Comité ministériel de vérification (CMV).
Le CMV donne des conseils au statisticien en chef relativement au caractère adéquat et à l'efficacité des cadres et des processus de gestion des risques, de contrôle et de gouvernance de l'organisme.
2.2 Ententes de services relatives aux états financiers
Comme il est indiqué ci-dessous, Statistique Canada compte sur d'autres organismes pour le traitement de certaines opérations qui sont comptabilisées dans ses états financiers.
2.2.1 Ententes courantes
Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) administre la rémunération des employés et l'approvisionnement en biens et services, en plus de fournir des services d'hébergements.
Services partagés Canada (SPC) fournit des services d'infrastructure de technologie de l'information (TI).
Le ministère de la Justice fournit des services juridiques.
Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (CTC) fournit des renseignements sur les régimes d'assurance de la fonction publique et administre de façon centralisée le versement de la part des cotisations de l'employeur aux régimes d'avantages sociaux des employés prévus par la loi.
2.2.2 Ententes particulières
SPAC héberge le Système financier ministériel commun que l'organisme utilise pour saisir et déclarer les opérations financières et les opérations de gestions de matériel.
Il est possible de se référer aux annexes des ministères ou organismes mentionnés ci-dessus pour mieux comprendre les systèmes de CIRF liés à ces services en particulier.
3. Résultats de l'évaluation à Statistique Canada au cours de l'exercice 2020-2021
Statistique Canada a adopté une approche de surveillance continue, rotationnelle et axée sur les risques pour appuyer la mise à l'essai du contrôle interne en matière de rapports financiers. Pour la période 2020-2021, Statistique Canada a mis à jour sa Stratégie de surveillance axée sur les risques du contrôle interne en matière de gestion financière, qui a remplacé sa version précédente datant de 2017. Selon la nouvelle stratégie, le cycle de surveillance en cours a été prolongé jusqu'à une période de quatre ans et le plan est ajusté dans le cadre d'un processus annuel d'évaluation des risques.
Le tableau suivant présente l'état des activités de surveillance continue selon le plan de rotation de l'exercice précédent.
Progrès réalisés durant l'exercice 2020-2021
Plan de rotation pour la surveillance continue de l'exercice précédent pour l'exercice courant
État
Clôtures et rapports financiers; Administration de la paye
Terminé comme prévu; aucune mesure corrective nécessaire
Contrôles au niveau de l'entité
Terminé comme prévu; mesures correctives entreprises.
Revenu
A été avancé de 2021-2022; aucune mesure corrective nécessaire.
Contrôles généraux de la TI relatifs aux systèmes de paye du recensement et à la rémunération du recensement
Pas terminé comme prévu. La mise à l'essai de l'efficacité conceptuelle a été terminée en 2019-2020, mais nous n'avons pas pu terminer la mise à l'essai de l'efficacité opérationnelle en 2020‑2021 en raison d'un retard dans le processus cyclique. À terminer au prochain cycle.
En plus du plan de surveillance actuel pour le CIRF, Statistique Canada a effectué en 2020-2021 des mises à l'essai de l'efficacité conceptuelle et opérationnelle de l'établissement des coûts et de l'attestation des dirigeants principaux des finances (DPF) sur les processus opérationnels de contrôle interne en matière de gestion financière (CIGF), ainsi qu'un suivi continu des processus opérationnels de budgétisation et de prévision du CIGF.
La section 3.1 résume les contrôles clés nouveaux ou modifiés de façon importante. Les éléments du système organisationnel de contrôles internes qui ont été examinés durant le présent exercice financier sont résumés à la section 3.2.
3.1 Nouveaux contrôles clés ou contrôles clés modifiés de façon importante
Au cours de l'exercice en cours, il n'y a eu aucune modification importante des contrôles clés dans les processus existants qui nécessitaient une réévaluation. Des mises à l'essai pour vérifier l'efficacité de la conception et l'efficacité opérationnelle ont été effectuées relativement aux contrôles clés des processus opérationnels CIGF : de l'établissement des coûts et l'attestation des présentations au Cabinet et au CT. Il n'y a pas eu lieu d'apporter d'importants rajustements pour les nouveaux contrôles clés.
3.2 Programme de surveillance continue
Dans le cadre du plan rotationnel de surveillance continue, l'organisme a terminé la réévaluation des contrôles au niveau de l'entité et des contrôles dans le contexte des processus opérationnels. La haute direction a reçu les rapports sur les résultats des tests et a élaboré des plans d'action, le cas échéant. Dans la plupart des cas, les contrôles clés mis à l'essai ont donné les résultats prévus.
4. Plan d'action pour le prochain exercice (2021-2022) et les exercices subséquents
Le tableau ci-dessous présente le plan de rotation pour la surveillance continue de l'organisme pour les trois prochaines années. Une évaluation annuelle des risques est réalisée pour valider les contrôles à haut risque et pour ajuster le plan de surveillance continue, le cas échéant. Les plans d'action des années précédentes feront l'objet d'un suivi pour s'assurer que des mesures correctives ont été prises.
Contrôle interne en matière de rapports financiers
Contrôle interne en matière de rapports financiers
Exercice 2021–2022
Exercice 2022–2023
Exercice 2023–2024
Contrôles au niveau de l'entité
Non
Non
Non
Contrôles généraux de la TI sous la gestion de l'organisme
Oui
Oui
Oui
Immobilisations
Non
Non
Oui
Clôtures et rapports financiers
Oui
Oui
Non
Paie des intervieweurs
Non
Oui
Non
Dépenses de fonctionnement
Oui
Non
Non
Revenus
Non
Non
Oui
Administration de la paye
Non
Oui
Non
Contrôle interne en matière de gestion financiers
Contrôle interne en matière de gestion financiers
Étape de surveillance
Exercice 2021-2022
Exercice 2022-2023
Exercice 2023-2024
Budgétisation
Vérification continue
Vérification continue
Vérification continue
Établissement des coûts
Vérification continue
Vérification continue
Vérification continue
Prévisions financières
Vérification continue
Vérification continue
Vérification continue
Administration de la paye
Vérification continue
Vérification continue
Vérification continue
Attestation des présentations au Cabinet et au CT par le DPF
Déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers
La responsabilité de l'intégrité et de l'objectivité des états financiers ci-joints pour l'exercice s'étant terminé le 31 mars 2020 et de tous les renseignements qui y figurent incombe à la direction de Statistique Canada (l'organisme). Ces états financiers ont été préparés par la direction à partir des politiques comptables du gouvernement, lesquelles s'appuient sur les normes comptables canadiennes du secteur public.
La direction est responsable de l'intégrité et de l'objectivité des données présentées dans ces états financiers. Certains renseignements présentés dans les états financiers sont fondés sur les meilleures estimations et le jugement de la direction, compte tenu de l'importance relative des postes en question. Pour s'acquitter de ses obligations au chapitre de la comptabilité et de la présentation de rapports, la direction tient des comptes qui permettent l'enregistrement centralisé des opérations financières de l'organisme. Les renseignements financiers présentés aux fins de l'établissement des Comptes publics du Canada et figurant dans le Rapport sur les résultats ministériels de l'organisme concordent avec ces états financiers.
Il incombe aussi à la direction de tenir un système efficace de contrôle interne en matière de rapports financiers (CIRF) conçu pour donner une assurance raisonnable que l'information financière est fiable, que les actifs sont protégés et que les opérations sont autorisées et enregistrées adéquatement, conformément à la Loi sur la gestion des finances publiques et à d'autres lois, règlements, autorisations et politiques applicables.
La direction veille également à assurer l'objectivité et l'intégrité des données figurant dans ses états financiers en choisissant soigneusement des employés qualifiés et en assurant leur formation et leur perfectionnement, en prenant des dispositions pour assurer une répartition appropriée des responsabilités, en établissant des programmes de communication pour faire en sorte que tous les membres de l'organisme sont au fait des règlements, des politiques, des normes et des pouvoirs de la direction, et en procédant tous les ans à une évaluation fondée sur le risque de l'efficacité du système CIRF.
Le système de CIRF est conçu pour atténuer les risques à un niveau raisonnable fondé sur un processus continu qui vise à identifier les risques clés, à évaluer l'efficacité des contrôles clés associés, et à apporter les ajustements nécessaires.
Une évaluation fondée sur le risque du système de CIRF pour l'exercice s'étant terminé le 31 mars 2020 a été réalisée conformément à la Politique sur la gestion financière du Conseil du Trésor, et ses résultats ainsi que les plans d'action qui en découlent sont résumés en annexe, laquelle se trouve à la fin des notes de ces états financiers.
L'efficacité et le caractère adéquat du système de contrôle interne de l'organisme sont examinés dans le cadre du travail effectué par le personnel interne des finances, qui procède à des évaluations périodiques de divers secteurs des opérations de l'organisme, et par le comité ministériel de vérification (CMV), qui fournit des conseils au statisticien en chef sur le caractère adéquat et l'efficacité des cadres et des processus de gestion du risque, de contrôle et de gouvernance de l'organisme.
Les états financiers de Statistique Canada n'ont pas fait l'objet d'un audit.
Anil Arora, Statisticien en chef
Ottawa, Canada
Le 9 octobre 2020
Monia Lahaie, Dirigeante principale des finances
Ottawa, Canada
Le 9 octobre 2020
État de la situation financière (non audité)
au 31 mars (en milliers de dollars)
Amortissement des immobilisations corporelles (note 9)
(30 146)
(27 418)
Perte nette sur l'aliénation d'immobilisations corporelles, y compris les ajustements
(70)
(76)
Transfert d'immobilisations corporelles à d'autres ministères du gouvernement fédéral
21
95
Total de la variation due aux immobilisations corporelles
(1 748)
8 647
Variation due aux fournitures consommables
463
(182)
Variation due aux charges payées d'avance
1 677
(1 181)
Augmentation (diminution) nette de la dette nette ministérielle
6 273
(6 650)
Dette nette ministérielle - début de l'exercice
56 416
63 066
Dette nette ministérielle - fin de l'exercice
62 689
56 416
Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.
État des flux de trésorerie (non audité)
pour l'exercice terminé le 31 mars (en milliers de dollars)
2020
2019
Activités de fonctionnement
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts
635 502
566 004
Éléments n'affectant pas l'encaisse :
Amortissement des immobilisations corporelles (note 9)
(30 146)
(27 418)
Perte nette sur l'aliénation d'immobilisations corporelles
(70)
(76)
Services fournis gratuitement par d'autres ministères du
gouvernement fédéral (note 12a)
(83 756)
(74 507)
Transfert d'avances urgentes de salaire à d'autres ministères du gouvernement fédéral
20
(5)
Variations de l'état de la situation financière :
Augmentation (diminution) des débiteurs et avances
4 960
(1 343)
Augmentation (diminution) des charges payées d'avance
1 676
(1 181)
Augmentation (diminution) des fournitures consommables
463
(182)
Diminution des créditeurs et charges à payer
4 326
5 397
Augmentation des indemnités de vacances et congés compensatoires
(7 097)
(1 966)
Diminution des revenus reportés
5
8
Augmentation (diminution) des avantages sociaux futurs
(1 240)
3 572
Encaisse utilisée pour les activités de fonctionnement
524 643
468 303
Activités d'investissement en immobilisations
Acquisition d'immobilisations corporelles, sauf les immobilisations corporelles louées (note 9)
28 447
36 046
Encaisse utilisée pour les activités d'investissement en immobilisations
28 447
36 046
Activités de financement
Paiements des obligations au titre d'immobilisations corporelles louées
6
24
Encaisse utilisée pour les activités de financement
6
24
Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada
553 096
504 373
Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.
Notes aux états financiers (non auditées)
pour l'exercice terminé le 31 mars
1. Pouvoirs et objectifs
Statistique Canada (l'organisme) a été établi en 1918 en vertu de la Loi sur la statistique. L'organisme s'est vu octroyer le statut de ministère à part entière par décret du conseil en 1965.
L'organisme est un secteur de la fonction publique nommé à l'Annexe I.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques. Le ministre actuellement responsable de Statistique Canada est le ministre de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique, qui représente l'organisme au Parlement et au Cabinet.
Le mandat de l'organisme découle principalement de la Loi sur la statistique. Selon la loi, sous la direction du ministre, l'organisme doit recueillir, compiler, analyser et publier des renseignements statistiques sur les conditions économiques, sociales et générales du pays et de ses citoyens. Le mandat de Statistique Canada l'engage aussi à assurer la coordination et le leadership du système statistique du pays.
Les deux principaux objectifs découlant du mandat de l'organisme sont les suivants :
Fournir des renseignements et des analyses statistiques sur la structure économique et sociale et sur le fonctionnement de la société canadienne comme base pour le développement, l'exploitation et l'évaluation des politiques et des programmes publics, pour faciliter la prise de décisions dans les secteurs public et privé, et servir l'intérêt général de tous les Canadiens;
Promouvoir la qualité, la cohérence et la comparabilité internationale des statistiques canadiennes en collaborant avec les autres ministères et organismes fédéraux, ainsi qu'avec les provinces et les territoires, et en se conformant à des normes et pratiques scientifiquement reconnues.
L'organisme est présenté selon deux responsabilités essentielles décrites ci-dessous.
Information statistique — Statistique Canada a la responsabilité de produire des renseignements statistiques objectifs de grande qualité pour l'ensemble du Canada. Les renseignements statistiques produits portent sur les activités commerciales, industrielles, financières, sociales, économiques, environnementales et générales de la population et sur l'état de celle-ci.
Services internes — Les services internes sont des groupes d'activités et de ressources connexes qui sont exécutées pour répondre aux besoins des programmes et à d'autres obligations d'une organisation.
2. Sommaire des principales conventions comptables
Ces états financiers ont été préparés conformément aux conventions comptables de l'organisme énoncées ci-après, lesquelles s'appuient sur les normes comptables canadiennes pour le secteur public. La présentation et les résultats qui découlent de l'utilisation des conventions comptables énoncées ne donnent lieu à aucune différence importante par rapport aux normes comptables canadiennes pour le secteur public.
Les principales conventions comptables sont les suivantes :
(a) Autorisations parlementaires
L'organisme est financé par le gouvernement du Canada au moyen d'autorisations parlementaires. La présentation des autorisations consenties à l'organisme ne correspond pas à la présentation des rapports financiers selon les principes comptables généralement reconnus étant donné que les autorisations sont fondées, dans une large mesure, sur les besoins de trésorerie. Par conséquent, les postes comptabilisés dans l'État de la situation financière ainsi que dans l'État des résultats et de la situation financière nette ministérielle ne sont pas nécessairement les mêmes que ceux qui sont prévus par les autorisations parlementaires. La note 3 présente un rapprochement entre les deux méthodes de présentation des rapports financiers. Les montants des résultats prévus inclus dans les sections « Charges » et « Revenus » de l'État des résultats et de la situation financière nette ministérielle correspondent aux montants rapportés dans l'État des résultats prospectifs intégrés au Plan ministériel 2019-2020. Les montants des résultats prévus ne sont pas inclus dans la section « Financement du gouvernement et transferts » de l'État des résultats et de la situation financière nette ministérielle ni dans l'État de la variation de la dette nette ministérielle parce que ces montants n'ont pas été inclus dans le Plan ministériel 2019-2020.
(b) Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada
L'organisme fonctionne au moyen du Trésor, qui est administré par le receveur général du Canada. La totalité de l'encaisse reçue par l'organisme est déposée au Trésor, et tous les décaissements faits par l'organisme sont prélevés sur le Trésor. L'encaisse nette fournie par le gouvernement est la différence entre toutes les entrées de fonds et toutes les sorties de fonds, y compris les opérations entre les ministères au sein du gouvernement fédéral.
(c) Le montant à recevoir du Trésor (ou à lui verser)
Le montant à recevoir du Trésor (ou à lui verser) découle d'un écart temporaire entre le moment où une opération affecte les autorisations de l'organisme et le moment où elle est traitée par le Trésor. Le montant à recevoir du Trésor correspond au montant net de l'encaisse que l'organisme a le droit de prélever du Trésor sans autre affectation d'autorisations pour s'acquitter de ses passifs.
(d) Revenus
Les revenus provenant des services statistiques spéciaux sont comptabilisés à titre de revenus reportés dès leur réception. Ces montants sont considérés comme des revenus dans l'exercice durant lequel les services sont exécutés et les dépenses connexes sont engagées.
Les revenus divers sont constatés dans l'exercice où s'est produit l'événement qui a donné lieu aux revenus.
Les revenus qui ne sont pas disponibles à être dépensés à nouveau ne peuvent servir à acquitter les passifs de l'organisme. Bien que l'on s'attende à ce que le statisticien en chef maintienne le contrôle comptable, il n'a pas l'autorité sur la disposition des revenus non disponibles à être dépensés à nouveau. Par conséquent, les revenus non disponibles à être dépensés à nouveau sont considérés comme étant gagnés pour le compte du gouvernement du Canada et sont donc présentés en réduction du montant brut des revenus de l'entité.
(e) Charges
Les paiements de transfert sont passés en charges durant l'année où le transfert est autorisé et que le bénéficiaire répond aux critères d'admissibilité.
Les indemnités de vacances et de congés compensatoires sont passées en charges au fur et à mesure que les employés en acquièrent les droits en vertu de leurs conditions d'emploi.
Les services fournis gratuitement par d'autres ministères du gouvernement fédéral pour les locaux, les cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires et les indemnités des accidentés de travail sont comptabilisés à titre de charges de fonctionnement à leur valeur comptable.
(f) Avantages sociaux futurs
Prestations de retraite : Les employés admissibles participent au Régime de retraite de la fonction publique, un régime d'avantages sociaux multi-employeurs administré par le gouvernement du Canada. Les cotisations de l'organisme au régime sont passées en charges dans l'exercice au cours duquel elles sont engagées et elles représentent l'obligation totale de l'organisme découlant du régime. La responsabilité de l'organisme relative au régime de retraite se limite aux cotisations versées. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, répondant du régime.
Indemnités de départ : L'accumulation des indemnités de départ pour les départs volontaires a cessé pour les groupes d'employés éligibles. L'obligation restante est calculée à l'aide de l'information provenant des résultats du passif déterminé sur une base actuarielle pour les indemnités de départ pour l'ensemble du gouvernement.
(g) Débiteurs
Les débiteurs sont initialement comptabilisés au coût. Lorsque nécessaire, une provision pour moins-value est comptabilisée afin de réduire la valeur comptable des débiteurs à des montants qui correspondent approximativement à leur valeur de recouvrement nette.
(h) Actifs non financiers
Toutes les immobilisations corporelles et les améliorations locatives dont le coût initial est d'au moins 10 000 $ sont comptabilisées à leur coût d'achat. Les immobilisations corporelles ne comprennent pas les biens immeubles situés sur les réserves, telles que définies par la Loi sur les Indiens, des oeuvres d'art, des collections de musées et les terres publiques auxquelles il est impossible d'attribuer un coût d'acquisition; et des actifs incorporels.
Les fournitures consommables comprennent des stocks conservés en vue de la prestation future des programmes et ne sont pas destinées à la revente. Celles-ci sont évaluées au coût d'achat. Si elles n'ont plus de potentiel de service, elles sont évaluées au moindre du coût ou de la valeur de réalisation nette.
(i) Passifs éventuels
Les passifs éventuels sont une obligation potentielle qui peut devenir une obligation réelle advenant la réalisation ou non d'un ou plusieurs événements futurs. S'il est probable que l'événement futur surviendra ou non et qu'une estimation raisonnable de la perte peut être établie, une provision est comptabilisée et une charge est comptabilisée dans les autres charges. Si la probabilité de l'événement ne peut être déterminée ou s'il est impossible d'établir une estimation raisonnable, l'éventualité est présentée dans les notes afférentes aux états financiers.
(j) Actifs éventuels
Les actifs éventuels sont des actifs potentiels qui peuvent devenir des actifs réels advenant la réalisation ou non d'un ou plusieurs événements futurs. S'il est probable que l'événement futur surviendra ou non, l'actif éventuel est présenté dans les notes afférentes aux états financiers.
(k) Opérations en devises étrangères
Les opérations en devises étrangères sont converties en dollars canadiens au taux de change en vigueur à la date des opérations. Les gains et les pertes résultant de la conversion de devises sont présentés à l'État des résultats et de la situation financière nette ministérielle selon les activités auxquelles ils se rapportent.
(l) Incertitude relative à la mesure
La préparation des états financiers exige de la direction qu'elle effectue des estimations et formule des hypothèses qui ont une incidence sur les montants comptabilisés et divulgués au titre des actifs, des passifs, des revenus et des dépenses dans les états financiers et les notes complémentaires au 31 mars. Les estimations reposent sur des faits et des circonstances, l'historique de la conjoncture économique générale et rend compte de la meilleure estimation du gouvernement concernant le montant connexe à la date des états financiers. Les principaux éléments pour lesquels des estimations sont faites sont le passif au titre d'avantages sociaux futurs et la durée de vie utile des immobilisations corporelles. Il se pourrait que les résultats réels diffèrent des estimations de manière significative. Les estimations de la direction sont examinées périodiquement et, à mesure que les ajustements deviennent nécessaires, ils sont constatés dans les états financiers de l'exercice où ils sont connus.
(m) Opérations entre apparentés
Les opérations interentités sont des opérations entre les entités sous contrôle commun. Les opérations interentités, autres que les opérations de restructuration, sont comptabilisées sur une base brute et sont évaluées à la valeur comptable, sauf pour ce qui suit :
Les services à recouvrements de coûts sont comptabilisés à titre de revenus et de dépenses sur une base brute et mesurés à la valeur d'échange.
Certains services reçus gratuitement sont comptabilisés aux fins des états financiers ministériels à la valeur comptable.
3. Autorisations parlementaires
L'organisme reçoit la plus grande partie de son financement au moyen d'autorisations parlementaires annuelles. Les éléments comptabilisés dans l'État des résultats et de la situation financière nette ministérielle et dans l'État de la situation financière d'un exercice peuvent être financés au moyen d'autorisations parlementaires qui ont été approuvées au cours d'un exercice précédent, pendant l'exercice en cours ou qui le seront dans un exercice futur. Par conséquent, les résultats des activités de fonctionnement nets de l'organisme pour l'exercice diffèrent selon qu'ils sont présentés selon le financement octroyé par le gouvernement ou selon la méthode de la comptabilité d'exercice. Les différences sont rapprochées dans les tableaux suivants :
(a) Rapprochement du coût de fonctionnement net et des autorisations parlementaires de l'exercice en cours utilisés
2020
2019
(en milliers de dollars)
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts
635 502
566 004
Ajustements pour les postes ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais sans incidence sur les autorisations :
Amortissement des immobilisations corporelles
(30 146)
(27 418)
Perte nette sur l'aliénation d'immobilisations corporelles
(70)
(76)
Services fournis gratuitement par d'autres ministères du gouvernement fédéral
(83 756)
(74 507)
Augmentation des indemnités de vacances et congés compensatoires
(7 097)
(1 966)
Augmentation (diminution) des avantages sociaux futurs
(1 240)
3 572
Remboursement des charges des exercices antérieurs
526
1 548
Augmentation des comptes débiteurs disponibles
1 878
0
Consommation des charges payées d'avance
(8 831)
(9 261)
Dépense pour mauvaises créances
0
(80)
Consommation des fournitures consommables
0
(182)
Augmentation des salaires courus à recevoir
451
183
Total des postes ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais sans incidence sur les autorisations
(128 285)
(108 187)
Ajustements pour les éléments sans incidence sur le coût de fonctionnement net, mais ayant une incidence sur les autorisations :
Acquisition d'immobilisations corporelles, sauf les immobilisations corporelles louées
28 447
36 046
Diminution des obligations au titre d'immobilisations corporelles louées
6
24
Diminution des comptes débiteurs disponibles
0
(664)
Acquisition des charges payées d'avance
10 507
8 081
Acquisition de fournitures consommables
463
0
Augmentation des salaires à recevoir
133
353
Diminution (augmentation) des avances de salaire
(9)
6
Paiements en vertu du règlement en matière d'équité salariale
185
6 081
Total des éléments sans incidence sur le coût de fonctionnement net, mais ayant une incidence sur les autorisations
39 732
49 927
Autorisations de l'exercice en cours utilisées
546 949
507 744
(b) Autorisations fournies et utilisées
2020
2019
(en milliers de dollars)
Autorisations fournies :
Crédit 1 - Dépenses de fonctionnement
489 492
466 035
Montants législatifs
73 190
69 622
Autorisations fournies totales
562 682
535 657
Moins :
Périmées : Dépenses de fonctionnement
(15 733)
(27 913)
Autorisations de l'exercice en cours utilisées
546 949
507 744
4. Créditeurs et charges à payer
Le tableau ci-dessous présente les détails des créditeurs et des charges à payer de l'organisme :
Créditeurs et charges à payer
2020
2019
(en milliers de dollars)
Créditeurs - autres ministères et organismes du gouvernement fédéral
6 624
9 323
Créditeurs - parties externes
27 669
24 631
Traitements et salaires courus
40 738
45 403
Total des créditeurs et des charges à payer
75 031
79 357
5. Revenus reportés
L'organisme a l'autorité de dépenser les revenus reçus durant l'exercice. Les revenus reportés représentent le solde à la fin de l'exercice des revenus non gagnés résultant de montants reçus de parties externes et réservées au financement des services statistiques spéciaux. Les revenus sont constatés au cours de la période où les charges sont engagées ou le service exécuté. Les détails des opérations de ce compte sont comme suit :
Revenus reportés
2020
2019
(en milliers de dollars)
Solde d'ouverture
619
627
Montants reçus
143 215
143 874
Revenus constatés
(143 220)
(143 882)
Solde de clôture net
614
619
6. Obligations au titre d'immobilisations corporelles louées
L'organisme a conclu des contrats pour louer les photocopieurs en location-acquisition d'une valeur de 110 milliers de dollars, et ceux-ci ont été complètement amortis en date du 31 août 2020. Il n'y a aucune obligation liée aux exercices à venir.
7. Avantages sociaux futurs
(a) Prestations de retraite
Les employés de l'organisme participent au Régime de retraite de la fonction publique (le Régime), qui est parrainé et administré par le gouvernement du Canada. Les prestations de retraite s'accumulent sur une période maximale de 35 ans au taux de 2 % par année de service ouvrant droit à pension multiplié par la moyenne des gains des cinq meilleures années consécutives. Les bénéfices sont intégrés aux bénéfices du Régime de pensions du Canada/Régime de rentes du Québec et sont indexés à l'inflation.
Tant les employés que l'organisme versent des cotisations couvrant le coût du régime. En raison de modifications à la Loi sur la pension de la fonction publique à la suite de la mise en œuvre des dispositions liées au Plan d'action économique 2012, les employés cotisants ont été répartis en deux groupes. Les cotisants du groupe 1 sont les membres existants du régime au 31 décembre 2012, et les cotisants du groupe 2 sont les membres qui ont rejoint le régime à partir du 1er janvier 2013. Le taux de cotisation de chaque groupe est différent.
Le montant des charges de 2019-2020 s'élève à 50 686 milliers de dollars (48 546 milliers de dollars en 2018-2019). Pour les membres du groupe 1, les charges correspondent à environ 1.01 fois (1.01 fois pour 2018-2019) les cotisations des employés et pour le groupe 2, à environ 1.00 fois (1.00 fois en 2018-2019) les cotisations des employés.
La responsabilité de l'organisme relative au Régime se limite aux cotisations versées. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, en sa qualité de répondant du régime.
(b) Indemnités de départ
Précédemment, les indemnités de départ accordées aux employés étaient basées sur l'éligibilité de l'employé, les années de services et le salaire au moment de la cessation d'emploi. Par contre, depuis 2011, l'accumulation d'indemnités de départ pour les départs volontaires a cessé pour la majorité des employés. Les employés assujettis à ces changements, ont eu la possibilité de recevoir la totalité ou une partie de la valeur des avantages accumulés jusqu'à présent ou d'encaisser la valeur totale ou restante des avantages au moment où ils quitteront la fonction publique. En date du 31 mars 2020, la majorité des règlements pour encaisser la valeur des indemnités étaient complétés. Ces indemnités ne sont pas capitalisées et conséquemment, les remboursements d'obligations en cours seront prélevés sur les autorisations futures.
Les changements aux obligations durant l'année sont les suivants :
Indemnités de départ
2020
2019
(en milliers de dollars)
Obligations au titre des prestations constituées - début de l'exercice
19 280
22 852
Charge ou ajustement pour l'exercice
2 959
(1 308)
Prestations versées pendant l'exercice
(1 721)
(2 264)
Obligations au titre des prestations constituées - fin de l'exercice
20 520
19 280
8. Débiteurs et avances
Le tableau suivant présente les détails des débiteurs et des avances de l'organisme :
Débiteurs et avances
2020
2019
(en milliers de dollars)
Débiteurs - autres ministères et organismes du gouvernement fédéral
4 495
1 153
Débiteurs - parties externes
7 598
5 987
Avances aux employés
185
178
Sous-total
12 278
7 318
Provision pour créances douteuses sur les débiteurs des parties externes
(2)
(2)
Débiteurs et avances nets
12 276
7 316
9. Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont amorties selon la méthode linéaire sur la durée de vie utile estimative de l'immobilisation, comme suit :
Période d'amortissement des immobilisations corporelles
Catégorie d'immobilisations
Période d'amortissement
Matériel informatique
5 ans
Logiciels informatiques
5 ans
Autre matériel
5 ans
Véhicules
7 ans
Améliorations locatives
25 ans
Biens en construction
Lorsque utilisable
Logiciels en développement
Lorsque utilisable
Immobilisations corporelles louées
Durée de la location
Les biens en construction et les logiciels en développement sont comptabilisés dans la catégorie applicable dans l'exercice au cours duquel ils deviennent utilisables et ne sont amortis qu'à partir de cette date.
Les ajustements inclus : les logiciels en développement de 16 610 milliers de dollars qui ont été transférés aux logiciels informatiques à la suite de leur achèvement ; les biens en construction de 21 milliers de dollars qui ont été transférés aux améliorations locatives à la suite de leur construction et 33 milliers de dollars ont été portés aux dépenses en raison des projets annulés; du matériel informatique, dont la valeur comptable nette s'établit à 1 $ chacun pour un total de 11 $, qui a été transféré à Services publics et Approvisionnement Canada ; du matériel, dont la valeur comptable nette s'établit à 21 milliers de dollars, qui a été transféré à l'organisme par l'Agence de la santé publique du Canada.
10. Obligations contractuelles et droits contractuels
(a) Obligations contractuelles
De par leur nature, les activités de l'organisme peuvent donner lieu à des contrats et des obligations en vertu desquels l'organisme sera tenu d'effectuer des paiements échelonnés sur plusieurs années pour l'acquisition de biens ou de services. Voici les principales obligations contractuelles pour lesquelles une estimation raisonnable peut être faite :
Obligations contractuelles
2021
2022
2023
2024
2025 et ultérieurs
Total
(en milliers de dollars)
Acquisitions de biens et services
10 177
5 720
162
0
0
16 059
Total
10 177
5 720
162
0
0
16 059
(b) Droits contractuels
Les activités de l'organisme comprennent parfois la négociation de contrats ou d'ententes avec des tiers qui donnent lieu à des actifs et à des revenus dans l'avenir. Ils comprennent les ventes de biens et de services. Le tableau suivant présente un sommaire des principaux droits contractuels qui généreront des revenus au cours d'exercices futurs et pour lesquelles on peut établir des estimations raisonnables :
Droits contractuels
2021
2022
2023
2024
2025 et ultérieurs
Total
(en milliers de dollars)
Ventes de biens et de services
501
0
0
0
0
501
Total
501
0
0
0
0
501
11. Passifs éventuels et actifs éventuels
(a) Passifs éventuels
Les éléments de passif éventuel surviennent dans le cours normal des activités, et leur dénouement est inconnu.
Réclamations et litiges
L'organisme enregistre une provision pour les réclamations et les litiges pour lesquels un paiement futur est probable et une estimation raisonnable de la perte peut être effectuée. En 2019-2020, l'organisme n'avait aucun passif éventuel.
(b) Actifs éventuels
L'organisme divulgue les actifs éventuels susceptibles de se réaliser. En 2019-2020, l'organisme n'avait aucun actif éventuel.
12. Opérations entre apparentés
En vertu du principe de propriété commune, l'organisme est apparenté à tous les ministères, organismes et sociétés d'État du gouvernement du Canada. Les apparentés incluent, entre autres, les personnes faisant partie des principaux dirigeants ou un membre de la famille proche de ces personnes et entités contrôlées en tout ou en partie par un membre des principaux dirigeants ou un membre de la proche famille de ces personnes.
L'organisme conclut des opérations avec ces entités dans le cours normal de ses activités et selon des modalités commerciales normales.
(a) Services communs fournis gratuitement par d'autres ministères du gouvernement fédéral
Au cours de l'exercice, l'organisme a reçu gratuitement des services de certaines organisations de services communs relatifs aux locaux, aux cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires et aux indemnisations des accidentés du travail. Ces services gratuits ont été constatés à la valeur comptable comme suit dans l'État des résultats et de la situation financière nette ministérielle :
Services communs fournis gratuitement par d'autres ministères du gouvernement fédéral
2020
2019
(en milliers de dollars)
Installations
37 017
35 973
Cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires
46 667
38 458
Indemnisation des accidentés du travail
72
76
Total
83 756
74 507
Le gouvernement a centralisé certaines de ses activités administratives de manière à optimiser l'efficience et l'efficacité de la prestation des programmes auprès du public. Le gouvernement fait donc appel à des organismes centraux et à des organisations de services communs, de sorte qu'un seul ministère fournisse gratuitement des services à tous les autres ministères et organismes. Le coût de ces services, qui comprennent les services de paye et d'émission des chèques offerts à tous les ministères et organismes par Services publics et Approvisionnement Canada ainsi que les services d'audit offerts par le Bureau du vérificateur général, ne sont pas inclus dans l'État des résultats et de la situation financière nette ministérielle de l'organisme.
(b) Autres transactions entre apparentés avec d'autres ministères et organismes du gouvernement fédéral
Autres transactions entre apparentés avec d'autres ministères et organismes du gouvernement fédéral
2020
2019
(en milliers de dollars)
Débiteurs
4 495
1 153
Créditeurs
6 624
9 323
Charges
15 513
16 189
Revenus
103 971
102 004
Les charges et les revenus inscrits à la section (b) n'incluent pas les services communs fournis gratuitement qui sont déjà inscrits à la section (a).
13. Information sectorielle
La présentation de l'information sectorielle est fondée sur les responsabilités essentielles de l'organisme. La présentation par secteur est fondée sur les mêmes conventions comptables décrites à la note 2, Sommaire des principales conventions comptables. Le tableau qui suit présente les charges engagées et les revenus générés par les principales activités de programme, par principaux articles de dépenses et types de revenus. Voici les résultats de chaque segment pour la période :
Information sectorielle
Information statistique
Services internes
2020 Total
2019 Total
(en milliers de dollars)
Paiements de transfert
Subvention à l'Organisation de coopération et de développement économiques
64
0
64
100
Total - Paiements de transfert
64
0
64
100
Charges de fonctionnement
Salaires et avantages sociaux des employés
546 952
62 563
609 515
554 466
Installations
27 333
9 685
37 018
35 973
Services professionnels et spécialisés
24 756
8 416
33 172
33 916
Transport et frais postaux
15 765
721
16 486
18 794
Amortissement
29 380
766
30 146
27 418
Réparations et entretien
240
509
749
499
Matériel et équipement
4 577
8 694
13 271
4 492
Locations
12 373
2 456
14 829
12 705
Communication et impression
2 109
17
2 126
1 013
Perte sur l'aliénation des immobilisations corporelles
23
0
23
0
Perte sur la radiation des immobilisations corporelles
0
0
0
76
Mauvaises créances
1
0
1
80
Autres
26
12
38
16
Total - Charges de fonctionnement
663 535
93 839
757 374
689 448
Total - Charges
663 599
93 839
757 438
689 548
Revenus
Services statistiques spéciaux
143 220
0
143 220
143 882
Revenus divers
72
0
72
80
Revenus gagnés pour le compte du gouvernement
(21 356)
0
(21 356)
(20 418)
Total - Revenus
121 936
0
121 936
123 544
Coût net des activités poursuivies
541 663
93 839
635 502
566 004
Annexe à la déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers de Statistique Canada pour l'exercice 2019-2020 (non auditée)
1. Introduction
Le présent document fournit de l'information sommaire sur les mesures prises par Statistique Canada pour maintenir un système efficace de contrôle interne en matière de rapports financiers (CIRF), y compris la communication de renseignements sur la gestion du contrôle interne, les résultats d'évaluation et les plans d'action connexes.
2. Système de contrôle interne en matière de rapports financiers de l'organisme
2.1 Gestion du contrôle interne
Statistique Canada est doté d'une structure de gouvernance et de responsabilisation bien établie pour appuyer les efforts d'évaluation et la surveillance de son système de contrôle interne. Un cadre organisationnel de gestion du contrôle interne, approuvé par le statisticien en chef et la dirigeante principale des finances, est en place et comprend :
des structures de responsabilisation organisationnelles relatives à la gestion du contrôle interne en vue d'appuyer une saine gestion financière, ce qui comprend les rôles et les responsabilités des cadres supérieurs dans leurs secteurs de responsabilité pour la gestion du contrôle;
un code de valeurs et d'éthique;
une communication et une formation continues au sujet des exigences de la loi, ainsi que des politiques et des procédures visant à assurer de saines pratiques de gestion et de contrôle financier;
des mises à jour régulières et la surveillance, au moins deux fois par année, de la gestion du contrôle interne ainsi que la présentation des résultats d'évaluation connexes et des plans d'action au statisticien en chef, à la haute direction de l'organisme et au Comité ministériel de vérification (CMV).
Le CMV donne des conseils au statisticien en chef relativement au caractère adéquat et à l'efficacité des cadres et des processus de gestion des risques, de contrôle et de gouvernance de l'organisme.
2.2 Ententes de services relatives aux états financiers
Comme il est indiqué ci-dessous, Statistique Canada compte sur d'autres organismes pour le traitement de certaines opérations qui sont comptabilisées dans ses états financiers.
2.2.1 Ententes courantes
Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) administre la rémunération des employés et l'approvisionnement en biens et services, en plus de fournir des locaux;
Services partagés Canada fournit des services d'infrastructure de technologie de l'information (TI);
Le ministère de la Justice fournit des services juridiques;
Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada fournit des renseignements sur les régimes d'assurance de la fonction publique et administre de façon centralisée le versement de la part des cotisations de l'employeur aux régimes d'avantages sociaux des employés prévus par la loi.
2.2.2 Ententes particulières
SPAC héberge le Système financier ministériel commun que l’organisme utilise pour saisir et déclarer les opérations financières et les opérations de gestions de matériel.
Il est possible de se référer aux annexes des ministères ou organismes mentionnés ci-dessus pour mieux comprendre les systèmes de CIRF liés à ces services en particulier.
3. Résultats de l'évaluation de l'organisme pour l'exercice 2019-2020
Le tableau suivant présente l'état des activités de surveillance continue selon le plan de rotation de l'exercice précédent.
Progrès réalisés durant l'exercice 2019-2020
Plan de rotation pour la surveillance continue de l'exercice précédent pour l'exercice courant
État
Surveillance directe et précise des immobilisations, de la paie relative au recensement, de la clôture des comptes et de la production de rapports financiers, de la paie des intervieweurs, et de la paie et des avantages sociaux
Terminé comme prévu; aucune mesure corrective nécessaire
Contrôles généraux de la TI sous les contrôles de gestion de l'organisme, et recettes
Terminé comme prévu; mesures correctives en cours
Au cours de l'exercice 2019-2020, en plus d'avoir réalisé des progrès liés aux activités de surveillance continue, Statistique Canada a mené des activités d'évaluation des risques en ce qui concerne les nouveaux processus opérationnels de gestion financière : planification et budgétisation, prévisions, planification des investissements, établissement des coûts, et attestation de la dirigeante principale des finances.
Les principales conclusions et les ajustements importants requis découlant des activités d'évaluation de l'exercice courant sont résumés à la sous-section 3.1.
3.1 Nouveaux contrôles clés ou contrôles clés modifiés de façon importante
Dans l'exercice courant, il n'y a pas eu d'ajouts ni de modifications importantes ayant trait aux contrôles clés dans les processus existants qui ont exigé une réévaluation.
3.2 Programme de surveillance continue
Dans le cadre du plan de rotation pour la surveillance continue, l'organisme a terminé la réévaluation des contrôles financiers dans les processus opérationnels de direction et de précisions, de contrôles généraux de la TI, et les contrôles financiers dans les processus opérationnels de planification et de budgétisation, des immobilisations, de la paie relative au recensement, de la clôture des comptes et de la production de rapports financiers, de la paie des intervieweurs, de la paie et des avantages sociaux ainsi que des recettes. Dans la majorité des cas, les contrôles clés mis à l'essai ont fonctionné comme prévu.
4. Plan d'action de l'organisme pour le prochain exercice et les exercices subséquents
Le plan de rotation pour la surveillance continue de Statistique Canada au cours des quatre prochains exercices, fondé sur une validation annuelle des processus à haut risque ainsi que des contrôles et des ajustements relatifs au plan de surveillance continue suivant les besoins, figure dans le tableau suivant.
Plan de rotation pour la surveillance continue
Secteurs de contrôles clés
Exercice 2020-2021
Exercice 2021-2022
Exercice 2022-2023
Exercice 2023-2024
Contrôles au niveau de l'entité
X
Contrôles généraux de la TI sous la gestion de l'organisme
X
X
X
X
Immobilisations
X
Paie relative au recensement
X
Clôture des comptes et production de rapports financiers
X
X
Paie des intervieweurs
X
Dépenses de fonctionnement
X
Recettes
X
Paie et avantages sociaux
X
X
Outre le plan de surveillance continue pour ce qui est du CIRF, Statistique Canada prévoit faire, en 2020-2021, des analyses du contexte des processus opérationnels et une mise à l'essai de l'efficacité de la conception des nouveaux processus opérationnels de gestion financière qui sont en lien avec la Politique sur la gestion financière, soit les prévisions, la planification et la budgétisation, et l'établissement des coûts.
La direction évalue l'impact de COVID-19 sur l'environnement de contrôle interne, ce qui pourrait entraîner des modifications du plan de surveillance continue tel qu'il est actuellement énoncé.
En raison de la COVID-19, la direction va revoir ces contrôles clés du processus opérationnel de la clôture des comptes et de la production de rapports financiers pour déterminer s'il y a un changement important ou un nouveau risque dans ce processus qui pourrait avoir une incidence sur la validité, l'exactitude et l'exhaustivité des états financiers et des notes.
Déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers
La responsabilité de l'intégrité et de l'objectivité des états financiers ci-joints pour l'exercice s'étant terminé le 31 mars 2019 et de tous les renseignements qui y figurent incombe à la direction de Statistique Canada (l'organisme). Ces états financiers ont été préparés par la direction à partir des politiques comptables du gouvernement, lesquelles s'appuient sur les normes comptables canadiennes du secteur public.
La direction est responsable de l'intégrité et de l'objectivité des données présentées dans ces états financiers. Certains renseignements présentés dans les états financiers sont fondés sur les meilleures estimations et le jugement de la direction, compte tenu de l'importance relative des postes en question. Pour s'acquitter de ses obligations au chapitre de la comptabilité et de la présentation de rapports, la direction tient des comptes qui permettent l'enregistrement centralisé des opérations financières de l'organisme. Les renseignements financiers présentés aux fins de l'établissement des Comptes publics du Canadaet figurant dans le Rapport sur les résultats ministériels de l'organisme concordent avec ces états financiers.
Il incombe aussi à la direction de tenir un système efficace de contrôle interne en matière de rapports financiers (CIRF) conçu pour donner une assurance raisonnable que l'information financière est fiable, que les actifs sont protégés et que les opérations sont autorisées et enregistrées adéquatement, conformément à la Loi sur la gestion des finances publiques et à d'autres lois, règlements, autorisations et politiques applicables.
La direction veille également à assurer l'objectivité et l'intégrité des données figurant dans ses états financiers en choisissant soigneusement des employés qualifiés et en assurant leur formation et leur perfectionnement, en prenant des dispositions pour assurer une répartition appropriée des responsabilités, en établissant des programmes de communication pour faire en sorte que tous les membres de l'organisme sont au fait des règlements, des politiques, des normes et des pouvoirs de la direction, et en procédant tous les ans à une évaluation fondée sur le risque de l'efficacité du système CIRF.
Le système de CIRF est conçu pour atténuer les risques à un niveau raisonnable fondé sur un processus continu qui vise à identifier les risques clés, à évaluer l'efficacité des contrôles clés associés, et à apporter les ajustements nécessaires.
Une évaluation fondée sur le risque du système de CIRF pour l'exercice s'étant terminé le 31 mars 2019 a été réalisée conformément à la Politique sur la gestion financière du Conseil du Trésor, et ses résultats ainsi que les plans d'action qui en découlent sont résumés en annexe, laquelle se trouve à la fin des notes de ces états financiers.
L'efficacité et le caractère adéquat du système de contrôle interne de l'organisme sont examinés dans le cadre du travail effectué par le personnel interne des finances, qui procède à des évaluations périodiques de divers secteurs des opérations de l'organisme, et par le comité ministériel de vérification (CMV), qui fournit des conseils au statisticien en chef sur le caractère adéquat et l'efficacité des cadres et des processus de gestion du risque, de contrôle et de gouvernance de l'organisme.
Les états financiers de Statistique Canada n'ont pas fait l'objet d'un audit.
Anil Arora, Statisticien en chef
Ottawa, Canada
Le 6 septembre 2019
Monia Lahaie, Dirigeante principale des finances
Ottawa, Canada
Le 6 septembre 2019
État de la situation financière (non audité)
au 31 mars (en milliers de dollars)
Amortissement des immobilisations corporelles (note 9)
-27 418
-24 998
Perte nette sur l'aliénation d'immobilisations corporelles
-76
-108
Transfert d'immobilisations corporelles à d'autres ministères du gouvernement fédéral
95
-0
Total de la variation due aux immobilisations corporelles
8 647
8 731
Variation due aux fournitures consommables
-182
150
Variation due aux charges payées d'avance
-1 181
-281
Diminution nette de la dette nette ministérielle
-6 650
-15 901
Dette nette ministérielle - début de l'exercice
63 066
78 967
Dette nette ministérielle - fin de l'exercice
56 416
63 066
Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.
État des flux de trésorerie (non audité)
pour l'exercice terminé le 31 mars (en milliers de dollars)
2019
2018
Activités de fonctionnement
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts
566 004
600 516
Éléments n'affectant pas l'encaisse :
Amortissement des immobilisations corporelles (note 9)
-27 418
-24 998
Perte nette sur l'aliénation d'immobilisations corporelles
-76
-108
Services fournis gratuitement par d'autres ministères du gouvernement fédéral (note 12a)
-74 507
-81 447
Transfert d'avances urgentes de salaire à d'autres ministères du gouvernement fédéral
-5
0
Paiements de transition pour la mise en œuvre des paiements de salaires en arrérages
0
3
Variations de l'état de la situation financière :
Diminution des débiteurs et avances
-1 343
-10 007
Diminution des charges payées d'avance
-1 181
-281
Diminution / augmentation des fournitures consommables
-182
150
Diminution des créditeurs et charges à payer
5 397
21 194
Augmentation des indemnités de vacances et congés compensatoires
-1 966
-2 353
Diminution des revenus reportés
8
286
Diminution / augmentation des avantages sociaux futurs
3 572
-1 142
Encaisse utilisée pour les activités de fonctionnement
468 303
501 813
Activités d'investissement en immobilisations
Acquisition d'immobilisations corporelles, sauf les immobilisations corporelles louées (note 9)
36 046
33 837
Encaisse utilisée pour les activités d'investissement en immobilisations
36 046
33 837
Activités de financement
Paiements des obligations au titre d'immobilisations corporelles louées
24
81
Encaisse utilisée pour les activités de financement
24
81
Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada
504 373
535 731
Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.
Notes aux états financiers (non auditées)
pour l'exercice terminé le 31 mars
1. Pouvoirs et objectifs
Statistique Canada (l'organisme) a été établi en 1918 en vertu de la Loi sur la statistique. L'organisme s'est vu octroyer le statut de ministère à part entière par décret du conseil en 1965.
L'organisme est un secteur de la fonction publique nommé à l'Annexe I.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques. Le ministre actuellement responsable de Statistique Canada est le ministre de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique, qui représente l'organisme au Parlement et au Cabinet.
Le mandat de l'organisme découle principalement de la Loi sur la statistique. Selon la loi, sous la direction du ministre, l'organisme doit recueillir, compiler, analyser et publier des renseignements statistiques sur les conditions économiques, sociales et générales du pays et de ses citoyens. Le mandat de Statistique Canada l'engage aussi à assurer la coordination et le leadership du système statistique du pays.
Les deux principaux objectifs découlant du mandat de l'organisme sont les suivants :
Fournir des renseignements et des analyses statistiques sur la structure économique et sociale et sur le fonctionnement de la société canadienne comme base pour le développement, l'exploitation et l'évaluation des politiques et des programmes publics, pour faciliter la prise de décisions dans les secteurs public et privé, et servir l'intérêt général de tous les Canadiens;
Promouvoir la qualité, la cohérence et la comparabilité internationale des statistiques canadiennes en collaborant avec les autres ministères et organismes fédéraux, ainsi qu'avec les provinces et les territoires, et en se conformant à des normes et pratiques scientifiquement reconnues.
L'organisme est présenté selon deux responsabilités essentielles décrites ci-dessous.
Information statistique — Statistique Canada a la responsabilité de produire des renseignements statistiques objectifs de grande qualité pour l'ensemble du Canada. Les renseignements statistiques produits portent sur les activités commerciales, industrielles, financières, sociales, économiques, environnementales et générales de la population et sur l'état de celle-ci.
Services internes — Les services internes sont des groupes d'activités et de ressources connexes qui sont exécutées pour répondre aux besoins des programmes et à d'autres obligations d'une organisation.
2. Sommaire des principales conventions comptables
Ces états financiers ont été préparés conformément aux conventions comptables de l'organisme énoncées ci-après, lesquelles s'appuient sur les normes comptables canadiennes pour le secteur public. La présentation et les résultats qui découlent de l'utilisation des conventions comptables énoncées ne donnent lieu à aucune différence importante par rapport aux normes comptables canadiennes pour le secteur public.
Les principales conventions comptables sont les suivantes :
(a) Autorisations parlementaires
L'organisme est financé par le gouvernement du Canada au moyen d'autorisations parlementaires. La présentation des autorisations consenties à l'organisme ne correspond pas à la présentation des rapports financiers selon les principes comptables généralement reconnus étant donné que les autorisations sont fondées, dans une large mesure, sur les besoins de trésorerie. Par conséquent, les postes comptabilisés dans l'État de la situation financière ainsi que dans l'État des résultats et de la situation financière nette ministérielle ne sont pas nécessairement les mêmes que ceux qui sont prévus par les autorisations parlementaires. La note 3 présente un rapprochement entre les deux méthodes de présentation des rapports financiers. Les montants des résultats prévus inclus dans les sections « Charges » et « Revenus » de l'État des résultats et de la situation financière nette ministérielle correspondent aux montants rapportés dans l'État des résultats prospectifs intégrés au Plan ministériel 2018-2019. Les montants des résultats prévus ne sont pas inclus dans la section « Financement du gouvernement et transferts » de l'État des résultats et de la situation financière nette ministérielle ni dans l'État de la variation de la dette nette ministérielle parce que ces montants n'ont pas été inclus dans le Plan ministériel 2018-2019.
(b) Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada
L'organisme fonctionne au moyen du Trésor, qui est administré par le receveur général du Canada. La totalité de l'encaisse reçue par l'organisme est déposée au Trésor, et tous les décaissements faits par l'organisme sont prélevés sur le Trésor. L'encaisse nette fournie par le gouvernement est la différence entre toutes les entrées de fonds et toutes les sorties de fonds, y compris les opérations entre les ministères au sein du gouvernement fédéral.
(c) Le montant à recevoir du Trésor (ou à lui verser)
Le montant à recevoir du Trésor (ou à lui verser) découle d'un écart temporaire entre le moment où une opération affecte les autorisations de l'organisme et le moment où elle est traitée par le Trésor. Le montant à recevoir du Trésor correspond au montant net de l'encaisse que l'organisme a le droit de prélever du Trésor sans autre affectation d'autorisations pour s'acquitter de ses passifs.
(d) Revenus
Les revenus provenant des services statistiques spéciaux sont comptabilisés à titre de revenus reportés dès leur réception. Ces montants sont considérés comme des revenus dans l'exercice durant lequel les services sont exécutés et les dépenses connexes sont engagées.
Les revenus divers sont constatés dans l'exercice où s'est produit l'événement qui a donné lieu aux revenus.
Les revenus qui ne sont pas disponibles à être dépensés à nouveau ne peuvent servir à acquitter les passifs de l'organisme. Bien que l'on s'attende à ce que le statisticien en chef maintienne le contrôle comptable, il n'a pas l'autorité sur la disposition des revenus non disponibles à être dépensés à nouveau. Par conséquent, les revenus non disponibles à être dépensés à nouveau sont considérés comme étant gagnés pour le compte du gouvernement du Canada et sont donc présentés en réduction du montant brut des revenus de l'entité.
(e) Charges
Les paiements de transfert sont passés en charges durant l'année où le transfert est autorisé et que le bénéficiaire répond aux critères d'admissibilité.
Les indemnités de vacances et de congés compensatoires sont passées en charges au fur et à mesure que les employés en acquièrent les droits en vertu de leurs conditions d'emploi.
Les services fournis gratuitement par d'autres ministères du gouvernement fédéral pour les locaux, les cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires et les indemnités des accidentés de travail sont comptabilisés à titre de charges de fonctionnement à leur valeur comptable.
(f) Avantages sociaux futurs
Prestations de retraite : Les employés admissibles participent au Régime de retraite de la fonction publique, un régime d'avantages sociaux multi-employeurs administré par le gouvernement du Canada. Les cotisations de l'organisme au régime sont passées en charges dans l'exercice au cours duquel elles sont engagées et elles représentent l'obligation totale de l'organisme découlant du régime. La responsabilité de l'organisme relative au régime de retraite se limite aux cotisations versées. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, répondant du régime.
Indemnités de départ : L'accumulation des indemnités de départ pour les départs volontaires a cessé pour les groupes d'employés éligibles. L'obligation restante est calculée à l'aide de l'information provenant des résultats du passif déterminé sur une base actuarielle pour les indemnités de départ pour l'ensemble du gouvernement.
(g) Débiteurs
Les débiteurs sont initialement comptabilisés au coût. Lorsque nécessaire, une provision pour moins-value est comptabilisée afin de réduire la valeur comptable des débiteurs à des montants qui correspondent approximativement à leur valeur de recouvrement nette.
(h) Actifs non financiers
Toutes les immobilisations corporelles et les améliorations locatives dont le coût initial est d'au moins 10 000$ sont comptabilisées à leur coût d'achat. Les immobilisations corporelles ne comprennent pas les biens immeubles situés sur les réserves, telles que définies par la Loi sur les Indiens, des oeuvres d'art, des collections de musées et les terres publiques auxquelles il est impossible d'attribuer un coût d'acquisition; et des actifs incorporels.
Les fournitures consommables comprennent des stocks conservés en vue de la prestation future des programmes et ne sont pas destinées à la revente. Celles-ci sont évaluées au coût d'achat. Si elles n'ont plus de potentiel de service, elles sont évaluées au moindre du coût ou de la valeur de réalisation nette.
(i) Passifs éventuels
Les passifs éventuels sont une obligation potentielle qui peut devenir une obligation réelle advenant la réalisation ou non d'un ou plusieurs événements futurs. S'il est probable que l'événement futur surviendra ou non et qu'une estimation raisonnable de la perte peut être établie, une provision est comptabilisée et une charge est comptabilisée dans les autres charges. Si la probabilité de l'événement ne peut être déterminée ou s'il est impossible d'établir une estimation raisonnable, l'éventualité est présentée dans les notes afférentes aux états financiers.
(j) Actifs éventuels
Les actifs éventuels sont des actifs potentiels qui peuvent devenir des actifs réels advenant la réalisation ou non d'un ou plusieurs événements futurs. S'il est probable que l'événement futur surviendra ou non, l'actif éventuel est présenté dans les notes afférentes aux états financiers.
(k) Opérations en devises étrangères
Les opérations en devises étrangères sont converties en dollars canadiens au taux de change en vigueur à la date des opérations. Les gains et les pertes résultant de la conversion de devises sont présentés à l'État des résultats et de la situation financière nette ministérielle selon les activités auxquelles ils se rapportent.
(l) Incertitude relative à la mesure
La préparation des états financiers exige de la direction qu'elle effectue des estimations et formule des hypothèses qui ont une incidence sur les montants comptabilisés et divulgués au titre des actifs, des passifs, des revenus et des dépenses dans les états financiers et les notes complémentaires au 31 mars. Les estimations reposent sur des faits et des circonstances, l'historique de la conjoncture économique générale et rend compte de la meilleure estimation du gouvernement concernant le montant connexe à la date des états financiers. Les principaux éléments pour lesquels des estimations sont faites sont le passif au titre d'avantages sociaux futurs et la durée de vie utile des immobilisations corporelles. Il se pourrait que les résultats réels diffèrent des estimations de manière significative. Les estimations de la direction sont examinées périodiquement et, à mesure que les ajustements deviennent nécessaires, ils sont constatés dans les états financiers de l'exercice où ils sont connus.
(m) Opérations entre apparentés
Les opérations interentités sont des opérations entre les entités sous contrôle commun. Les opérations interentités, autres que les opérations de restructuration, sont comptabilisées sur une base brute et sont évaluées à la valeur comptable, sauf pour ce qui suit :
Les services à recouvrements de coûts sont comptabilisés à titre de revenus et de dépenses sur une base brute et mesurés à la valeur d'échange.
Certains services reçus gratuitement sont comptabilisés aux fins des états financiers ministériels à la valeur comptable.
3. Autorisations parlementaires
L'organisme reçoit la plus grande partie de son financement au moyen d'autorisations parlementaires annuelles. Les éléments comptabilisés dans l'État des résultats et de la situation financière nette ministérielle et dans l'État de la situation financière d'un exercice peuvent être financés au moyen d'autorisations parlementaires qui ont été approuvées au cours d'un exercice précédent, pendant l'exercice en cours ou qui le seront dans un exercice futur. Par conséquent, les résultats des activités de fonctionnement nets de l'organisme pour l'exercice diffèrent selon qu'ils sont présentés selon le financement octroyé par le gouvernement ou selon la méthode de la comptabilité d'exercice. Les différences sont rapprochées dans les tableaux suivants :
(a) Rapprochement du coût de fonctionnement net et des autorisations parlementaires de l'exercice en cours utilisés
2019
2018
(en milliers de dollars)
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts
566 004
600 516
Ajustements pour les postes ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais sans incidence sur les autorisations :
Amortissement des immobilisations corporelles
-27 418
-24 998
Perte nette sur l'aliénation d'immobilisations corporelles
-76
-108
Services fournis gratuitement par d'autres ministères du gouvernement fédéral
-74 507
-81 447
Augmentation des indemnités de vacances et congés compensatoires
-1 966
-2 353
Diminution / augmentation des avantages sociaux futurs
3 572
-1 142
Remboursement des charges des exercices antérieurs
1 548
754
Consommation des charges payées d'avance
-9 261
-8 122
Dépense pour mauvaises créances
-80
-3
Consommation des fournitures consommables
-182
0
Augmentation / diminution des salaires courus à recevoir
183
-55
Total des postes ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais sans incidence sur les autorisations
-108 187
-117 474
Ajustements pour les éléments sans incidence sur le coût de fonctionnement net, mais ayant une incidence sur les autorisations :
Acquisition d'immobilisations corporelles, sauf les immobilisations corporelles louées
36 046
33 837
Diminution des obligations au titre d'immobilisations corporelles louées
24
81
Diminution des comptes débiteurs disponibles
-664
-193
Acquisition des charges payées d'avance
8 081
7 842
Acquisition de fournitures consommables
0
150
Augmentation des salaires à recevoir
353
847
Augmentation / diminution des avances de salaire
6
-4
Paiements de transition pour la mise en œuvre des paiements de salaires en arrérages
0
3
Paiements en vertu du règlement en matière d'équité salariale
6 081
20 166
Total des éléments sans incidence sur le coût de fonctionnement net, mais ayant une incidence sur les autorisations
49 927
62 729
Autorisations de l'exercice en cours utilisées
507 744
545 771
(b) Autorisations fournies et utilisées
2019
2018
(en milliers de dollars)
Autorisations fournies :
Crédit 1 - Dépenses de fonctionnement
466 035
504 907
Montants législatifs
69 622
70 220
Autorisations fournies totales
535 657
575 127
Moins :
Périmées : Dépenses de fonctionnement
-27 913
-29 356
Autorisations de l'exercice en cours utilisées
507 744
545 771
4. Créditeurs et charges à payer
Le tableau ci-dessous présente les détails des créditeurs et des charges à payer de l'organisme :
Créditeurs et charges à payer
2019
2018
(en milliers de dollars)
Créditeurs - autres ministères et organismes du gouvernement fédéral
9 323
11 759
Créditeurs - parties externes
24 631
39 713
Traitements et salaires courus
45 403
33 282
Total des créditeurs et des charges à payer
79 357
84 754
5. Revenus reportés
L'organisme a l'autorité de dépenser les revenus reçus durant l'exercice. Les revenus reportés représentent le solde à la fin de l'exercice des revenus non gagnés résultant de montants reçus de parties externes et réservées au financement des services statistiques spéciaux. Les revenus sont constatés au cours de la période où les charges sont engagées ou le service exécuté. Les détails des opérations de ce compte sont comme suit :
Revenus reportés
2019
2018
(en milliers de dollars)
Solde d'ouverture
627
913
Montants reçus
143 874
129 629
Revenus constatés
-143 882
-129 915
Solde de clôture net
619
627
6. Obligations au titre d'immobilisations corporelles louées
L'organisme a conclu des contrats pour louer les photocopieurs en location-acquisition d'une valeur de 110 milliers de dollars dont l'amortissement cumulé s'élève à 104 milliers de dollars au 31 mars 2019 (110 milliers de dollars et 81 milliers de dollars respectivement au 31 mars 2018). Les obligations liées aux exercices à venir s'établissent comme suit :
Obligations au titre d'immobilisations corporelles louées
2019
(en milliers de dollars)
2020
6
2021
0
2022 et les exercices ultérieurs
0
Total des futurs versements minimaux en vertu des contrats de location-acquisition
6
Moins : intérêts théoriques (0,61 % à 1,51 %)
-0
Solde des obligations au titre des immobilisations corporelles louées
6
7. Avantages sociaux futurs
(a) Prestations de retraite
Les employés de l'organisme participent au Régime de retraite de la fonction publique (le Régime), qui est parrainé et administré par le gouvernement du Canada. Les prestations de retraite s'accumulent sur une période maximale de 35 ans au taux de 2 % par année de service ouvrant droit à pension multiplié par la moyenne des gains des cinq meilleures années consécutives. Les bénéfices sont intégrés aux bénéfices du Régime de pensions du Canada/Régime de rentes du Québec et sont indexés à l'inflation.
Tant les employés que l'organisme versent des cotisations couvrant le coût du régime. En raison de modifications à la Loi sur la pension de la fonction publique à la suite de la mise en œuvre des dispositions liées au Plan d'action économique 2012, les employés cotisants ont été répartis en deux groupes. Les cotisants du groupe 1 sont les membres existants du régime au 31 décembre 2012, et les cotisants du groupe 2 sont les membres qui ont rejoint le régime à partir du 1er janvier 2013. Le taux de cotisation de chaque groupe est différent.
Le montant des charges de 2018-2019 s'élève à 48 546 milliers de dollars (47 801 milliers de dollars en 2017-2018). Pour les membres du groupe 1, les charges correspondent à environ 1.01 fois (1.01 fois pour 2017-2018) les cotisations des employés et pour le groupe 2, à environ 1.00 fois (1.00 fois en 2017-2018) les cotisations des employés.
La responsabilité de l'organisme relative au Régime se limite aux cotisations versées. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, en sa qualité de répondant du régime.
(b) Indemnités de départ
Précédemment, les indemnités de départ accordées aux employés étaient basées sur l'éligibilité de l'employé, les années de services et le salaire au moment de la cessation d'emploi. Par contre, depuis 2011, l'accumulation d'indemnités de départ pour les départs volontaires a cessé pour la majorité des employés. Les employés assujettis à ces changements, ont eu la possibilité de recevoir la totalité ou une partie de la valeur des avantages accumulés jusqu'à présent ou d'encaisser la valeur totale ou restante des avantages au moment où ils quitteront la fonction publique. En date du 31 mars 2019, la majorité des règlements pour encaisser la valeur des indemnités étaient complétés. Ces indemnités ne sont pas capitalisées et conséquemment, les remboursements d'obligations en cours seront prélevés sur les autorisations futures.
Les changements aux obligations durant l'année sont les suivants :
Indemnités de départ
2019
2018
(en milliers de dollars)
Obligations au titre des prestations constituées - début de l'exercice
22 852
21 710
Charge ou ajustement pour l'exercice
-1 308
4 077
Prestations versées pendant l'exercice
-2 264
-2 935
Obligations au titre des prestations constituées - fin de l'exercice
19 280
22 852
8. Débiteurs et avances
Le tableau suivant présente les détails des débiteurs et des avances de l'organisme :
Débiteurs et avances
2019
2018
(en milliers de dollars)
Débiteurs - autres ministères et organismes du gouvernement fédéral
1 153
2 307
Débiteurs - parties externes
5 987
6 409
Avances aux employés
178
165
Sous-total
7 318
8 881
Provision pour créances douteuses sur les débiteurs des parties externes
-2
-222
Débiteurs et avances nets
7 316
8 659
9. Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont amorties selon la méthode linéaire sur la durée de vie utile estimative de l'immobilisation, comme suit :
Période d'amortissement des immobilisations corporelles
Catégorie d'immobilisations
Période d'amortissement
Matériel informatique
5 ans
Logiciels informatiques
5 ans
Autre matériel
5 ans
Véhicules
7 ans
Améliorations locatives
25 ans
Biens en construction
Lorsque mis en service
Logiciels en développement
Lorsque mis en service
Immobilisations corporelles louées
Durée de la location
Les biens en construction et les logiciels en développement sont comptabilisés dans la catégorie applicable dans l'exercice au cours duquel ils deviennent utilisables et ne sont amortis qu'à partir de cette date.
Les ajustements inclus : les logiciels en développement de 48 774 milliers de dollars qui ont été transférés aux logiciels informatiques à la suite de leur achèvement; les biens en construction de 744 milliers de dollars qui ont été transférés aux améliorations locatives à la suite de leur construction ; du matériel informatique, dont la valeur comptable nette s'établit à 1$, qui a été transféré à Services publics et Approvisionnement Canada ; du matériel, dont la valeur comptable nette s'établit à 95 milliers de dollars, qui a été transféré à l'organisme par l'Agence de Revenu de Canada.
10. Obligations contractuelles et droits contractuels
(a) Obligations contractuelles
De par leur nature, les activités de l'organisme peuvent donner lieu à des contrats et des obligations en vertu desquels l'organisme sera tenu d'effectuer des paiements échelonnés sur plusieurs années pour l'acquisition de biens ou de services. Voici les principales obligations contractuelles pour lesquelles une estimation raisonnable peut être faite :
Obligations contractuelles
2020
2021
2022
2023
2024 et ultérieurs
Total
(en milliers de dollars)
Acquisitions de biens et services
4 610
10 582
2 573
0
0
17 765
Total
4 610
10 582
2 573
0
0
17 765
(b) Droits contractuels
Les activités de l'organisme comprennent parfois la négociation de contrats ou d'ententes avec des tiers qui donnent lieu à des actifs et à des revenus dans l'avenir. Ils comprennent les ventes de biens et de services. Le tableau suivant présente un sommaire des principaux droits contractuels qui généreront des revenus au cours d'exercices futurs et pour lesquelles on peut établir des estimations raisonnables:
Droits contractuels
2020
2021
2022
2023
2024 et ultérieurs
Total
(en milliers de dollars)
Ventes de biens et de services
2 981
479
0
0
0
3 460
Total
2 981
479
0
0
0
3 460
11. Passifs éventuels et actifs éventuels
(a) Passifs éventuels
Les éléments de passif éventuel surviennent dans le cours normal des activités, et leur dénouement est inconnu.
Réclamations et litiges
L'organisme enregistre une provision pour les réclamations et les litiges pour lesquels un paiement futur est probable et une estimation raisonnable de la perte peut être effectuée. En 2018-2019, l'organisme n'avait aucun passif éventuel.
(b) Actifs éventuels
L'organisme divulgue les actifs éventuels susceptibles de se réaliser. En 2018-2019, l'organisme n'avait aucun actif éventuel.
12. Opérations entre apparentés
En vertu du principe de propriété commune, l'organisme est apparenté à tous les ministères, organismes et sociétés d'État du gouvernement du Canada. Les apparentés incluent, entre autres, les personnes faisant partie des principaux dirigeants ou un membre de la famille proche de ces personnes et entités contrôlées en tout ou en partie par un membre des principaux dirigeants ou un membre de la proche famille de ces personnes.
L'organisme conclut des opérations avec ces entités dans le cours normal de ses activités et selon des modalités commerciales normales.
(a) Services communs fournis gratuitement par d'autres ministères du gouvernement fédéral
Au cours de l'exercice, l'organisme a reçu gratuitement des services de certaines organisations de services communs relatifs aux locaux, aux cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires et aux indemnisations des accidentés du travail. Ces services gratuits ont été constatés à la valeur comptable comme suit dans l'État des résultats et de la situation financière nette ministérielle :
Services communs fournis gratuitement par d'autres ministères du gouvernement fédéral
2019
2018
(en milliers de dollars)
Installations
35 973
36 605
Cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires
38 458
44 754
Indemnisation des accidentés du travail
76
88
Total
74 507
81 447
Le gouvernement a centralisé certaines de ses activités administratives de manière à optimiser l'efficience et l'efficacité de la prestation des programmes auprès du public. Le gouvernement fait donc appel à des organismes centraux et à des organisations de services communs, de sorte qu'un seul ministère fournisse gratuitement des services à tous les autres ministères et organismes. Le coût de ces services, qui comprennent les services de paye et d'émission des chèques offerts à tous les ministères et organismes par Services publics et Approvisionnement Canada ainsi que les services d'audit offerts par le Bureau du vérificateur général, ne sont pas inclus dans l'État des résultats et de la situation financière nette ministérielle de l'organisme.
(b) Autres transactions entre apparentés avec d'autres ministères et organismes du gouvernement fédéral
Autres transactions entre apparentés avec d'autres ministères et organismes du gouvernement fédéral
2019
2018
(en milliers de dollars)
Débiteurs
1 153
2 307
Créditeurs
9 323
11 759
Charges
16 189
17 935
Revenus
102 004
94 770
Les charges et les revenus inscrits à la section (b) n'incluent pas les services communs fournis gratuitement qui sont déjà inscrits à la section (a).
13. Information sectorielle
La présentation de l'information sectorielle est fondée sur les responsabilités essentielles de l'organisme. La présentation par secteur est fondée sur les mêmes conventions comptables décrites à la note 2, Sommaire des principales conventions comptables. Le tableau qui suit présente les charges engagées et les revenus générés par les principales activités de programme, par principaux articles de dépenses et types de revenus. Voici les résultats de chaque segment pour la période :
Information sectorielle
Information statistique
Services internes
2019 Total
2018 Total
(en milliers de dollars)
Paiements de transfert
Subvention à l'Organisation de coopération et de développement économiques
100
0
100
100
Total - Paiements de transfert
100
0
100
100
Charges de fonctionnement
Salaires et avantages sociaux des employés
497 722
56 744
554 466
578 016
Installations
28 776
7 197
35 973
36 605
Services professionnels et spécialisés
24 342
9 574
33 916
34 205
Transport et frais postaux
16 927
1 867
18 794
15 307
Amortissement
26 721
697
27 418
24 998
Réparations et entretien
317
182
499
342
Matériel et équipement
3 105
1 387
4 492
10 364
Locations
11 763
942
12 705
11 280
Communication et impression
994
19
1 013
571
Perte sur l'aliénation des immobilisations
76
0
76
108
Mauvaises créances
80
0
80
3
Autres
17
-1
16
100
Total - Charges de fonctionnement
610 840
78 608
689 448
711 899
Total - Charges
610 940
78 608
689 548
711 999
Revenus
Services statistiques spéciaux
143 882
0
143 882
129 915
Revenus divers
80
0
80
111
Revenus gagnés pour le compte du gouvernement
-20 418
0
-20 418
-18 543
Total - Revenus
123 544
0
123 544
111 483
Coût net des activités poursuivies
487 396
78 608
566 004
600 516
14. Information comparative
Avec l'introduction de la nouvelle Politique sur les résultats du Secrétariat du Conseil du Trésor, la structure de présentation de rapports a changé de l'ancienne architecture d'alignement des programmes au nouveau cadre ministériel des résultats. Par conséquent, les charges pour 2017-2018 et 2018-2019 n'ont pas pu être préparées selon la même base. Les charges de 2017-2018 sont présentées par programme, conformément à l'ancienne architecture d'alignement des programmes, alors que les charges de 2018-2019 sont présentées par responsabilité essentielle, conformément au nouveau cadre ministériel des résultats.
Annexe à la déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers de Statistique Canada pour l'exercice 2018-2019 (non auditée)
1. Introduction
Le présent document fournit de l'information sommaire sur les mesures prises par Statistique Canada pour maintenir un système efficace de contrôle interne en matière de rapports financiers (CIRF), y compris la communication de renseignements sur la gestion du contrôle interne, les résultats d'évaluation et les plans d'action connexes.
2. Système de contrôle interne en matière de rapports financiers de l'organisme
2.1 Gestion du contrôle interne
Statistique Canada est doté d'une structure de gouvernance et de reddition de comptes bien établie pour appuyer les efforts d'évaluation et la surveillance de son système de contrôle interne.
Un cadre organisationnel de gestion du contrôle interne, approuvé par le statisticien en chef et la dirigeante principale des finances (DPF), est en place et comprend :
des structures de responsabilisation organisationnelle relativement à la gestion du contrôle interne en vue d'appuyer une saine gestion financière, ce qui comprend les rôles et les responsabilités des cadres supérieurs dans leurs secteurs de responsabilité pour la gestion du contrôle;
un code de valeurs et d'éthique;
une communication et une formation continue au sujet des dispositions de la loi ainsi que des politiques et des procédures visant à assurer une gestion et des contrôles financiers sains;
des mises à jour, au moins deux fois par année, et la surveillance de la gestion des contrôles internes et aussi la provision des résultats d'évaluation et des plans d'action au statisticien en chef, à la haute direction de l'organisme et au comité ministériel de vérification (CMV).
Le CMV donne des conseils au statisticien en chef relativement au caractère adéquat et à l'efficacité des cadres et des processus de gestion des risques, de contrôle et de gouvernance de l'organisme.
2.2 Ententes de services relatives aux états financiers
Tel qu'indiqué ci-dessous, l'organisme compte sur d'autres organismes pour le traitement de certaines opérations qui sont comptabilisées dans ses états financiers :
2.2.1 Ententes courantes
Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC), qui administre la rémunération et l'approvisionnement en biens et en services en plus de fournir des locaux;
Services partagés Canada (SPC) fournit des services d'infrastructure de technologie de l'information (TI) à l'organisme;
Le ministère de la Justice du Canada fournit des services juridiques;
Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, qui fournit les renseignements sur l'assurance de la fonction publique et administre de façon centralisée le versement de la part des cotisations de l'employeur aux régimes d'avantages sociaux des employés.
2.2.2 Ententes particulières
SPAC héberge le Système financier ministériel commun (SFMC) que l'organisme utilise pour capturer et rapporter les opérations financières.
Les lecteurs de cette annexe peuvent se référer aux annexes des ministères mentionnés ci-haut pour une meilleure compréhension de leurs systèmes de contrôle interne concernant le rapport financier relié à ces services spécifiques.
3. Résultats de l'évaluation de Statistique Canada au cours de l'exercice 2018-2019
Le tableau suivant fournit le statut des activités de suivi continu selon le plan rotationnel de l'exercice précédent.
Progrès réalisés durant l'exercice 2018-2019
Plan continu de suivi de l'exercice précédent pour l'exercice courant
Statut
Contrôles généraux de la TI sous les contrôles de gestion de l'agence, dépenses opérationnelles, clôture et rapports financiers et paie et avantages sociaux
Complétés tels que planifiés; aucune action de remédiation nécessaire.
Budgétisation et planification, ainsi que contrôles de surveillance directs et précis
Complétés tels que planifiés; des actions de remédiation ont été débutées.
Dans l'exercice 2018-2019, Statistique Canada a réalisé une évaluation du risque de fraude en plus du progrès réalisé dans le suivi continu.
Les éléments clés trouvés et ajustements requis de l'exercice courant de l'évaluation des activités sont résumés dans la sous-section 3.1.
3.1 Nouveau ou changement significatif des contrôles clés
Dans l'exercice courant, aucun nouveau ou changement significatif ont été apportés aux contrôles clés du processus actuel qui ont nécessité une réévaluation.
3.2 Programme continu de suivi
Dans le cadre du plan de rotation pour la surveillance continue, l'agence a complété sa réévaluation des contrôles de suivi directs et précis, contrôles généraux de la TI (CGTI) et les contrôles financiers dans les processus d'affaire de budgétisation et prévision, clôture et rapports financiers, dépenses de fonctionnement, ainsi que paie et avantages sociaux. Pour la majorité de cas, les contrôles clés testés ont fonctionné tel que prévu.
4. Plan d'action de l'agence pour le prochain exercice et les exercices subséquents
Le plan de rotation pour la surveillance continue de Statistique Canada sur une période de trois exercices basé sur la validation annuelle des processus à haut risque, ainsi que les contrôles et les ajustements relatifs au plan continu de suivi tel que requis sont présentés dans le tableau suivant.
Contrôles généraux de la TI sous la gestion de l'agence
X
X
X
Budgétisation et prévisions
X
Immobilisations
X
X
Paie du recensement
X
X
Clôture et rapports financiers
X
X
X
Paie des intervieweurs
X
X
Dépenses de fonctionnement
X
Recettes
X
X
Paie et avantages sociaux
X
X
X
Note de bas de tableau 1
La longueur du plan continu de suivi est à la discrétion de l'agence et dépend de la fréquence que l'agence conduit son évaluation basée sur les risques. Par exemple, un plan peut couvrir un cycle d'une, trois ou cinq années. Un cycle de trois années est présenté à des fins d'illustration. Statistique Canada en est à sa dernière année de son plan de rotation pour la surveillance continue et conduite son évaluation basée sur les risques à l'été 2019-2020. Le plan de rotation pour la surveillance continue ci-haut pourrait être ajusté en fonction du résultat de l'évaluation des risques.
En plus du plan continu rotationnel de suivi, l'agence prévoit réaliser une conception additionnelle et un examen d'efficacité opérationnelle en 2019-2020 sur les contrôles antifraude identifiés lors de l'évaluation des risques de fraude. De plus, l'agence planifie faire des évaluations sur les contrôles des risques sur les nouveaux processus de gestion financière qui sont en lien avec la politique sur les contrôles internes sur la gestion financière.
Budgétisation
Prévision
Établissement de coûts
Planification d'investissement
Soumission au Cabinet incluant l'attestation du DPF.
Basés sur les recommandations des examens des années antérieures, des suivis seront effectués sur une base régulière. De plus, les narratifs des processus d'affaires seront mis à jour, ainsi que la conception et l'implémentation des examens seront aussi effectués si nécessaire. Les services d'un consultant externe ont été retenus pour un avis indépendant et objectif, ainsi que pour compléter le plan continu de suivi.
Nombre et proportion d'employés salariés travaillant dans le secteur de la finance et des assurances et dans le secteur des services immobiliers et des services de location et de location à bail, Canada, 1961 à 2016
Nombre d'employés salariés
(milliers)
Proportion d'employés salariés
(%)
1961
196,2
4,2
1962
207,5
4,2
1963
220,0
4,3
1964
231,8
4,3
1965
240,6
4,3
1966
248,7
4,2
1967
265,7
4,4
1968
282,7
4,5
1969
299,6
4,6
1970
305,8
4,6
1971
316,4
4,7
1972
342,8
4,9
1973
373,3
5,0
1974
405,5
5,2
1975
423,2
5,4
1976
434,4
5,4
1977
472,1
5,7
1978
488,2
5,8
1979
502,4
5,8
1980
517,2
5,8
1981
533,1
5,8
1982
534,7
6,0
1983
582,7
6,3
1984
602,2
6,3
1985
617,9
6,3
1986
647,8
6,4
1987
675,4
6,4
1988
719,0
6,6
1989
733,1
6,5
1990
737,4
6,5
1991
722,3
6,7
1992
700,1
6,7
1993
688,0
6,6
1994
670,5
6,3
1995
670,0
6,2
1996
679,9
6,2
1997
704,2
6,3
1998
718,5
6,3
1999
723,1
6,2
2000
734,5
6,1
2001
760,3
5,9
2002
786,0
6,0
2003
792,3
5,9
2004
808,6
5,9
2005
833,0
6,0
2006
863,0
6,0
2007
893,2
6,1
2008
923,2
6,2
2009
922,6
6,3
2010
934,3
6,3
2011
939,3
6,3
2012
948,9
6,2
2013
967,8
6,3
2014
985,1
6,3
2015
999,7
6,3
2016
1013,9
6,4
Notes : Les données pour la période de 1961 à 1982 s'appuient sur les moyennes annuelles de données mensuelles non désaisonnalisées. Les données pour la période de 1983 à 2000 sont classées selon la Classification type des industries (CTI) de 1980. Les données pour la période de 2001 à 2016 utilisent le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) de 2012. Les données de 1961 à 2000 font référence au secteur des industries des finances, assurances et affaires immobilières, tandis que les données de 2001 à 2016 représentent la combinaison du secteur de la finance et assurances et du secteur des services immobiliers et services de location et de location à bail. Les entreprises non classifiées sont exclues des totaux de 1961 à 2000, alors qu'elles sont incluses dans les totaux de 2001 à 2016. La moyenne des estimations de 2000 et 2002 a été imputée en 2001.
Sources : Tableaux CANSIM 281-0015 (données pour la période de 1961 à 1982), 281-0005 (données pour la période de 1983 à 2000) et 281-0024 (données pour la période de 2001 à 2016).