Semaine nationale de l’accessibilité 2021

Date de diffusion : le 3 juin 2021

Nº de catalogue : 45-20-0003
ISSN: 2816-2269

Semaine nationale de l'accessibilité 2021

De nouveaux obstacles et de nouvelles libertés : une conversation avec le champion des personnes handicapées à StatCan

Nous rencontrons (en virtuel) Tony Labillois, le champion des personnes handicapées à StatCan, pour discuter des nouveaux défis et des occasions qui se présentent pour les personnes handicapées pendant la pandémie.

Animatrice

Alexandra Bassa

Invité

Tony Labillois, le champion des personnes handicapées à StatCan

Téléchargement : Semaine nationale de l’accessibilité 2021 (MP3, 19.6 Mo)

Semaine nationale de l’accessibilité 2021 - Transcript

Alexandra : En septembre, Statistique Canada lancera son tout premier balado. Il sera disponible en français et en anglais, sous les titres, Hé-coutez bien et Eh Sayers.

Pour célébrer la Semaine nationale de l'accessibilité, nous vous partageons en avant-première une partie de notre premier épisode.

Nous avons travaillé très dur pour le réaliser et nous espérons qu'il vous plaira.

[musique]

Bienvenue au tout premier épisode de Hé-coutez bien, un balado de Statistique Canada où nous faisons la connaissance des personnes derrière les données et découvrons les histoires qu'elles révèlent. Je suis votre animatrice Alexandra.

Alexandra : Aujourd'hui, nous parlons des incapacités. Selon l'Enquête canadienne sur l'incapacité de 2017, plus de 6 millions de Canadiens âgés de 15 ans et plus ont déclaré avoir une incapacité. Il s'agit d'environ 1 Canadien sur 5. Mais, que voulons nous dire par personnes ayant une incapacité?

Tony : Ah, bien, ça peut vouloir dire beaucoup de choses différentes, selon la personne. La personne peut avoir des limitations d'activité ou des conditions qui font que, elle a une incapacité qui est visible à première vue. Par exemple, quelqu'un qui a un problème de mobilité ou un problème sensoriel comme moi, où on voit que mes yeux bougent, mes yeux gigotent la première fois qu'on me rencontre, alors on sait que j'ai probablement quelque chose avec ma vue et puis ça parait, mais il y a beaucoup d'autres incapacités, d'activité, de limitation d'activité qui ne sont pas visibles à première vue.

Alexandra : Ça, c'est la voix de Tony Labillois.

Tony : Bonjour, je m'appelle Tony Labillois, je suis le directeur de la division de la statistique du secteur public à Statistique Canada et je suis aussi le Champion pour les personnes handicapées et pour l'accessibilité depuis 2002, et je suis né avec une basse vision, ce qui fait que pour moi, c'est une vision normale, mais qui est beaucoup plus faible que pour les autres personnes.

Alexandra : Comme Tony, 1,5 million de Canadiens âgés de 15 ans et plus ont une incapacité visuelle.

Que voulez-vous dire par incapacité invisible?

Tony : Pensez aux troubles d'apprentissage, ou à, pensez à quelqu'un qui est autiste ou à quelqu'un qui a une hypersensibilité à l'environnement ou quelqu'un qui a un enjeu de santé mentale. Ces choses-là ne sont pas visibles à première vue, et ça ne veut pas dire que, que la personne se considère handicapé pour autant, mais souvent ces choses-là occasionnent une limitation d'activité.

Alexandra : Pourriez-vous en parler un peu plus? Pourquoi une personne pourrait-elle ne pas se considérer comme une personne ayant une incapacité?

Tony : Les limitations d'activité, selon comment on va se percevoir comme individu, on peut décider de les accepter ou non. Et puis quand ça vient graduellement, c'est, c'est quelque chose qui évolue, mais même quand ça vient à la base comme moi, quand j'étais jeune, on ne peut pas dire que j'avais le même niveau d'acceptation que maintenant, ni le même niveau de confort pour en parler que maintenant. Puis, quelque part, c'est quelque chose qui évolue dans la vie. L'incapacité malheureusement peut être acquise, ou la limitation d'activité. Et puis c'est une question d'acceptation de soi, mais aussi de confiance, de comment les autres vont nous accepter avec notre façon différente de faire les choses, ou notre accommodement ou notre propre perception de nous-même. Prenez un exemple simple qui arrive dans la vie de beaucoup de gens dans la quarantaine. Où, par exemple, les gens se retrouvent à avoir des difficultés à lire quelque chose. Ils vont essayer de prendre la feuille et puis de la repousser un peu plus loin ou de la rapprocher jusqu'à temps qu'ils aient le bon euh, la bonne distance pour lire ce qu'ils ont à lire.

Ça prend combien de temps avant que quelqu'un va décider par lui-même, ou que les autres vont lui dire d'aller chez l'optométriste pour avoir besoin de lunettes.  Quelque part, les lunettes sont un accommodement. Puis, avant que l'accommodement soit accepté, pourtant, il est généralement accepté dans la société, avant que la personne l'accepte, Il faut qu'elle accepte le fait qu'elle est en train d'avoir une vision qui baisse et puis une limitation dans ses activités quotidiennes ou au travail. Et puis c'est un cas où ça part de l'acceptation de soi. Puis dans la société, on ne fait pas de cas d'un accommodement aussi fréquent. Je ne pense pas que personne vous dirait qu'il va être discriminé dans l'obtention d'un poste ou dans l'obtention d'une occasion de quoi que ce soit d'autre parce qu'il a des lunettes. C'est relativement bien accepté. Il faut en venir à un niveau d'acceptation des accommodements ou des façons de faire différentes des gens qui ont des limitations d'activité. Aussi, il faut que ça devienne aussi normal que pour des lunettes et puis aller chercher justement les forces de chacun, puis l'inclusion de tout le monde. Et puis,  c'est quelque chose qu'il ne faut pas perdre de vue, justement. Sans faire de jeu de mots.

Alexandra : Les incapacités invisibles sont beaucoup plus courantes que vous pourriez le penser. Par exemple, en 2017, un peu plus de 4 millions de Canadiens âgés de 15 ans et plus avaient une incapacité liée à la douleur et plus de 2 millions de Canadiens avaient une incapacité liée à la santé mentale.

Tony nous a parlé un peu plus de ce que c'est que de vivre avec une incapacité invisible.

Tony : Ça signifie que la personne a le choix, elle a le choix de divulguer ou non cette incapacité invisible. Elle a le choix de vivre avec les conséquences de ne pas divulguer cette situation ou avec les conséquences perçues de divulguer cette situation. Par exemple, si vous prenez quelqu'un avec un trouble d'anxiété généralisée, quelqu'un qui a un diagnostic formel comme ça, il peut ou  elle peut choisir de ne rien dire au travail, mais avec le risque que pendant une période de pression puis de beaucoup de livrables à donner, ça va devenir insupportable pour elle et peut-être pour les collègues aussi que ça va devenir difficile. Mais personne ne saura, et personne n'accommodera la personne pour cette situation. Par contre si la personne fait le choix de divulguer, c'est parce qu'elle accepte et parce qu'elle a confiance en les autres. Elle accepte sa condition, elle a confiance aussi que les autres vont accepter sa condition et vont l'accommoder. L'accommodement peut être de plusieurs natures, peut être par exemple d'avoir du coaching, pour aider la personne dans son travail avec son anxiété, peut être de l'aide ponctuelle dans des moments stressants ou des moments plus intenses ou de de travailler sur autre chose que des choses intenses. Mais ça peut être juste de savoir qu'elle peut exprimer son anxiété et elle peut dire qu'elle est stressée, ou qu'elle peut demander à son patron si tout va bien plutôt que de ruminer des choses pendant la journée ou dans ses moments de vie personnelle. Ça dépend vraiment de ce que la personne peut faire, et puis ça c'est pas la même chose pour quelqu'un qui a un handicap visible où là, tout d'un coup, c'est peut-être tous les autres qui vont poser des questions à la personne si la personne prétend que ça n'existe pas ou fait semblant de ne pas vouloir en parler.

Alexandra : Donc, c'est beaucoup plus compliqué qu'une simple question à laquelle on peut répondre par oui ou par non. « Êtes-vous une personne ayant une incapacité, oui ou non? » Ce n'est pas toujours aussi simple, n'est-ce pas? Alors, comment est-ce que Statistique Canada s'y prend pour mesurer l'incapacité?

Tony : Statistique Canada mesure l'incapacité avec un modèle social. En fait, on ne regarde pas beaucoup la condition de la personne, on regarde l'interaction de la personne avec son environnement professionnel ou personnel, puis on regarde les barrières auxquelles elle peut faire face. On voit que, par exemple, on peut avoir une douleur modérée ou légère ou très incommodante. Alors on va prendre une question comme ça, on va demander à la personne jusqu'à quel point la douleur, l'affecte dans ses activités. On va faire ça pour la vision ou pour d'autres aspects fonctionnels de notre interaction avec le reste du monde. On a fait ça dans l'enquête de 2017, puis on va faire ça dans l'enquête sur les personnes handicapées de 2022 aussi, après le prochain recensement. Et puis ça nous apporte une façon de mieux comprendre, puis ensuite on peut classer avec les réponses des personnes un peu mieux les statistiques ou faire les statistiques qu'on a à faire. Ça va nous permettre d'identifier les gens qui probablement cocheraient pas « oui » nécessairement, tout le monde ne cocherait pas oui à la question, « êtes-vous une personne handicapée? »

Alexandra : Et, pourquoi est-ce que c'est particulièrement important de reconnaître l'existence des incapacités invisibles pendant la pandémie, non seulement chez les autres mais même en soi?

Tony : La pandémie a amené toutes sortes défis, puis en même temps toutes sortes d'opportunités. La pandémie a aussi amené des limitations d'activités invisibles auxquelles on ne pense pas nécessairement à prime abord, pour des personnes qui ne se considèrent pas et qui ne se considèreront probablement jamais comme des personnes qui cocheraient la boite « Oui » à une question « Êtes-vous une personne handicapée? ».

Pensez par exemple à des gens qui ont une incapacité, comme un système immunitaire faible ou une maladie pulmonaire chronique ou qui ont tout d'un coup malheureusement développé une phobie de l'espace public, au moins peut-être épisodique, ou on espère pas permanente, mais ces gens-là ont besoin de certains accommodements, ont besoin de certaines formes d'aides pour poursuivre leur vie, puis leur travail.

J'ajouterai que ça peut être n'importe qui d'entre nous qui soudainement fait à des défis. La pandémie, nous a appris ça pour certaines personnes qui tout d'un coup, avaient des conditions qui ne les dérangeait pas trop, que ce soit des conditions de système immunitaire faible ou des conditions pulmonaires ou même des conditions autres, qui tout d'un coup sont devenus des éléments prépondérants dans leur vie. Et puis, demain matin, notre situation peut avoir évolué, on peut malheureusement acquérir une limitation à cause du contexte ou à cause de notre santé qui se détériore et puis il faut s'assurer qu'on bâtit un monde qui ne nous empêchera pas de contribuer ou de participer, même si notre situation personnelle change.

Alexandra : Alors Tony, comment est-ce que le fait de parler de barrières plutôt que d'incapacités aide les gens à mieux comprendre que l'accessibilité est bénéfique tous?

Tony : Quand on parle de barrière, c'est quelque chose qu'on peut enlever quand on parle d'incapacité, on a tendance à associer ça aux gens, aux personnes, et puis c'est néfaste pour leur acceptation d'elle-même et de leur acceptation par les autres. Quand on parle de barrière, on peut s'assurer d'identifier les moyens de l'enlever ou de la contourner, c'est beaucoup plus efficace et ça c'est plus axé sur l'environnement. Dans notre environnement actuel, on peut voir des barrières, mais on peut aussi voir des chemins vers des opportunités, vers des capacités des personnes. Si on prend mon propre exemple, j'ai une basse vision. J'ai une vision que je considère normale, et qui me d'apprécier les beaux paysages, de me promener tout seul, de faire de la photo, de faire toutes sortes de choses que j'aime, j'aime apprécier des œuvres artistiques, etc. regarder des films... Mais, tout le monde voit… la grande majorité des êtres humains voit beaucoup plus que moi. Si tout le monde voyait comme moi, les affiches, les étiquettes, les autres choses dans la société seraient écrites plus grosses, ou on aurait tous une accommodation, un accommodement c'est à dire, commun, collectif qui ferait que, il y en aurait pas de barrières pour moi. Et puis c'est vrai pour l'ensemble des choses sur lesquelles on doit travailler pour rendre la société plus accessible, le milieu de travail plus inclusif, des choses comme ça. On a une capacité comme être humain à discuter de ces barrières-là, puis à les éliminer. Ça ne coûte pas souvent plus cher. Si par exemple, dans mon poste de travail, je reçois un document en PDF. Bien, malheureusement, il est souvent pas accessible pour moi, et puis si par contre tout le monde voyait comme moi, oh là, tout d'un coup le document, il serait nécessairement formaté pour tout le monde. C'est que, un moment donné, il faut que la majorité prenne compte des besoins de la minorité peut-être… Et d'habitude, quand on rend quelque chose accessible pour une personne ou même quelques personnes, on le rend beaucoup plus accessible pour tous et ça ne coûte pas nécessairement plus cher.

Alexandra : La pandémie de la COVID-19 a exposé les nombreuses manières dont nous pouvons rendre le monde plus accessible. Par exemple, si on élargit la définition du mot incapacité, on peut se concentrer sur les capacités de chacun et viser une meilleure accessibilité pour tous.

Tony : Un moment donné, il va falloir garder le meilleur de la situation actuelle et puis se débarrasser des autres choses qui, qui pourront disparaître lorsque la situation sera revenue à la normale. Puis j'espère que ce qui va rester dans l'espace public c'est une plus grande ouverture dans la société et puis dans l'économie pour assurer qu'on considère, et qu'on se concentre sur les aptitudes des gens et leur capacité à contribuer à la société et à l'économie.

Alexandra : Et c'est tout pour l'instant! Nous espérons que vous viendrez nous retrouver en septembre pour écouter l'épisode en entier.

Un gros merci à notre invité, Tony Labillois et merci à vous, de nous avoir écoutés. À la prochaine!

Date de modification :

Dépliant B - Enquête auprès des entreprises relevant de la compétence fédérale

Version PDF (PDF, 394.1 Ko)

Votre participation est importante

Statistique Canada mène deux enquêtes pour Emploi et Développement social Canada :

  1. L'Enquête auprès des entreprises relevant de la compétence fédérale, qui est en cours, vise à identifier les entreprises relevant de la compétence fédérale et à recueillir les coordonnées des employés de ces entreprises.
  2. L'Enquête auprès des employés relevant de la compétence fédérale, qui aura lieu à l'hiver 2021-2022, traitera de sujets tels que la qualité des conditions de travail, l'accès aux avantages sociaux et aux conditions de travail flexibles, les relations de travail, ainsi que le bien-être, la santé et la sécurité liés au travail.

L'information tirée de cette enquête guidera les recherches et les analyses pour mettre à jour le Code canadien du travail.

L'enquête auprès des entreprises est obligatoire

Afin que tous les employés soient bien identifiés et puissent être contactés, l'enquête menée auprès d'entreprises comme la vôtre est obligatoire en vertu de la Loi sur la statistique.

Participer, c'est facile

Vous n'avez qu'à accéder au lien inclus dans l'invitation. On vous demandera de remplir un court questionnaire, et de nous fournir une liste de vos employés si votre entreprise relève de la compétence fédérale. Si vos employés sont sélectionnés, ils recevront une invitation par la poste pour participer, sur une base volontaire, à l'enquête auprès des employés relevant de la compétence fédérale.

Comment se préparer à cette enquête

Cette enquête doit être remplie par une personne connaissant bien les activités de votre organisation et ayant accès à votre liste d'employés. Les questions de l'enquête permettront de confirmer si l'entreprise relève de la compétence fédérale. Dans l'affirmative, votre organisation devra fournir à Statistique Canada la liste des employés qui étaient actifs en 2020.

La liste d'employés doit inclure les employés réguliers, saisonniers, nommés pour une période déterminée, occasionnels ou sur appel, ainsi que les stagiaires (rémunérés ou non).

Pour chaque employé, vous devrez fournir le nom, le prénom, l'adresse postale (professionnelle, personnelle ou les deux) ainsi que l'adresse courriel de travail, si disponible.

Les renseignements sont confidentiels

Tous les renseignements recueillis par Statistique Canada sont strictement confidentiels et protégés par la Loi sur la statistique. Statistique Canada ne peut divulguer aucun renseignement permettant de vous identifier ou d'identifier votre entreprise ou vos employés sans votre consentement. De plus, ces renseignements ne peuvent être divulgués en vertu d'aucune autre loi, y compris la Loi sur l'accès à l'information.

Pour de plus amples renseignements

Visitez : Enquête auprès des entreprises relevant de la compétence fédérale (EECF)

Courriel : infostats@statcan.gc.ca

Téléphone : 1-877-949-9492

(ATS 1-800-363-7629)

Dépliant A - Enquête auprès des entreprises relevant de la compétence fédérale (EECF)

Version PDF (PDF, 341.51 Ko)

Votre participation est importante

Statistique Canada mène deux enquêtes pour Emploi et Développement social Canada :

  1. L'Enquête auprès des entreprises relevant de la compétence fédérale, qui est en cours, vise à identifier les entreprises relevant de la compétence fédérale.
  2. L'Enquête auprès des employés relevant de la compétence fédérale, qui aura lieu à l'hiver 2021-2022, traitera de sujets tels que la qualité des conditions de travail, l'accès aux avantages sociaux et aux conditions de travail flexibles, les relations de travail, ainsi que le bien-être, la santé et la sécurité liés au travail.

L'information tirée de cette enquête guidera les recherches et les analyses pour mettre à jour le Code canadien du travail.

L'enquête auprès des entreprises est obligatoire

Afin que tous les employés soient bien identifiés et puissent être contactés, l'enquête menée auprès d'entreprises comme la vôtre est obligatoire en vertu de la Loi sur la statistique.

Participer, c'est facile

Vous n'avez qu'à accéder au lien inclus dans l'invitation et à remplir un court questionnaire.

Comment se préparer à cette enquête

Cette enquête doit être remplie par une personne connaissant bien les activités de votre organisation. Les questions de l'enquête permettront de confirmer si l'entreprise relève de la compétence fédérale.

Coordonnées de l'employé

Statistique Canada utilisera les renseignements provenant des données d'impôts de 2020 afin de sélectionner un échantillon d'employés d'entreprises relevant de la compétence fédérale pour participer, sur une base volontaire, à l'Enquête auprès des employés relevant de la compétence fédérale.

Les renseignements sont confidentiels

Tous les renseignements recueillis par Statistique Canada sont strictement confidentiels et protégés par la Loi sur la statistique. Statistique Canada ne peut divulguer aucun renseignement permettant de vous identifier ou d'identifier votre entreprise ou vos employés sans votre consentement. De plus, ces renseignements ne peuvent être divulgués en vertu d'aucune autre loi, y compris la Loi sur l'accès à l'information.

Pour de plus amples renseignements

Visitez : Enquête auprès des entreprises relevant de la compétence fédérale (EECF)

Courriel : infostats@statcan.gc.ca

Téléphone : 1-877-949-9492

(ATS 1-800-363-7629)

Lettre B - Enquête auprès des entreprises relevant de la compétence fédérale

Version PDF (PDF, 534.35 Ko)

Message aux employés

Madame, Monsieur,

Statistique Canada mènera l'Enquête auprès des employés relevant de la compétence fédérale (EECF) à l'hiver 2022, et il se pourrait qu'on vous invite à y participer.

Votre voix compte

Si on vous sélectionne, veuillez saisir l'occasion de vous faire entendre. Votre rétroaction fournira une meilleure compréhension :

  • de la qualité des conditions de travail, y compris la santé et la sécurité;
  • de l'accès des employés aux avantages sociaux et aux régimes de travail souples;
  • de l'équilibre travail-vie personnelle;
  • des relations de travail.

Les résultats de l'enquête serviront à faire d'importantes mises à jour au Code canadien du travail.

Votre participation est volontaire et demeure confidentielle

Tous les renseignements recueillis dans le cadre de cette enquête à participation volontaire demeureront confidentiels et protégés par la Loi sur la statistique. Statistique Canada ne diffuse aucune information qui permettrait de dévoiler l'identité d'une personne ou d'une entreprise, à moins d'avoir obtenu son consentement ou d'en être autorisé par la Loi. De plus, ces renseignements ne peuvent être divulgués en vertu d'aucune autre loi, y compris la Loi sur l'accès à l'information.

À quoi s'attendre

Il est possible que vous receviez une invitation à participer à l'EECF à l'hiver 2022. En tant qu'employeur, nous aurons transmis vos coordonnées à Statistique Canada. À ce moment-là, on vous fournira plus d'information pour participer à l'enquête, y compris un lien pour accéder au questionnaire électronique.

D'ici là, pour en savoir plus, veuillez communiquer avec Statistique Canada à infostats@statcan.gc.ca ou en appelant le 1-877-949-9492 (ATS : 1-800-363-7629Note de bas de page *)

Merci,
Bloc-signature de l'employeur

Lettre A - Enquête auprès des entreprises relevant de la compétence fédérale

Version PDF (PDF, 534.47 Ko)

Message aux employés

Madame, Monsieur,

Statistique Canada mènera l'Enquête auprès des employés relevant de la compétence fédérale (EECF) à l'hiver 2022, et il se pourrait qu'on vous invite à y participer.

Votre voix compte

Si on vous sélectionne, veuillez saisir l'occasion de vous faire entendre. Votre rétroaction fournira une meilleure compréhension :

  • de la qualité des conditions de travail, y compris la santé et la sécurité;
  • de l'accès des employés aux avantages sociaux et aux régimes de travail souples;
  • de l'équilibre travail-vie personnelle;
  • des relations de travail.

Les résultats de l'enquête serviront à faire d'importantes mises à jour au Code canadien du travail.

Votre participation est volontaire et demeure confidentielle

Tous les renseignements recueillis dans le cadre de cette enquête à participation volontaire demeureront confidentiels et protégés par la Loi sur la statistique. Statistique Canada ne diffuse aucune information qui permettrait de dévoiler l'identité d'une personne ou d'une entreprise, à moins d'avoir obtenu son consentement ou d'en être autorisé par la Loi. De plus, ces renseignements ne peuvent être divulgués en vertu d'aucune autre loi, y compris la Loi sur l'accès à l'information.

À quoi s'attendre

Il est possible que vous receviez une invitation à participer à l'EECF à l'hiver 2022. Statistique Canada aura obtenu vos coordonnées à partir de fichiers administratifs. À ce moment-là, on vous fournira plus d'information pour participer à l'enquête, y compris un lien pour accéder au questionnaire électronique.

D'ici là, pour en savoir plus, veuillez communiquer avec Statistique Canada à infostats@statcan.gc.ca ou en appelant le 1-877-949-9492 (ATS : 1-800-363-7629Note de bas de page *)

Merci,
Bloc-signature de l'employeur

Statistique Canada remercie les Canadiens pour leur contribution au Recensement de 2021

Le 18 novembre 2021 — Ottawa (Ontario) — Statistique Canada

L'étape de la collecte du Recensement de la population de 2021 est maintenant terminée.

Grâce aux efforts et à la collaboration de tous les Canadiens, le Recensement de 2021 a été un grand succès!

« La participation dans l'ensemble du pays a été tout simplement exceptionnelle, a déclaré Anil Arora, statisticien en chef du Canada. La participation des Canadiens d'un océan à l'autre nous a permis d'atteindre un taux de réponse global à la collecte de 98 %. Plus de 84,1 % des questionnaires ont été remplis en ligne, ce qui dépasse notre objectif ambitieux de 80 % et établit un nouveau record en matière de réponse en ligne. Grâce à la contribution des Canadiens, Statistique Canada sera en mesure de fournir des données de grande qualité à tous les ordres de gouvernement ainsi qu'aux entreprises, aux chercheurs, aux organismes non gouvernementaux et aux citoyens canadiens. À l'aide de ces données fiables, ils pourront prendre des décisions éclairées. Les renseignements tirés du Recensement de 2021 seront particulièrement importants pour évaluer les répercussions de la pandémie de COVID-19 et pour mieux planifier l'avenir ».

Maintenant que le cycle du Recensement de 2021 est terminé, l'organisme met en œuvre le plan de diffusion des données du recensement. Statistique Canada est fier de présenter « Votre recensement, vos récits : portrait du Canada ». La première diffusion principale du recensement, qui portera sur les chiffres de population et des logements, est prévue pour le 9 février 2022. Vous pouvez trouver le calendrier complet de diffusion des données sur notre page Web Planification de la diffusion des données du Recensement de 2021.

Statistique Canada remercie les Canadiens d'avoir assuré la réussite du Recensement de 2021!

Renseignements supplémentaires
Relations avec les médias, Statistique Canada
STATCAN.mediahotline-ligneinfomedias.STATCAN@canada.ca

Recensement de 2021 : Les agents recenseurs font maintenant des suivis auprès des ménages

Ils effectuent un travail important pour tous les Canadiens

Un agent recenseur de Statistique Canada se tient sur le trottoir, tenant un presse-papiers et un stylo, et portant un masque EPI ainsi qu'un gilet rouge du Recensement de 2021 et un badge d'identification d'employé.
Un agent recenseur. Les agents recenseurs recueillent – de façon sécuritaire - les données qui sont essentielles pour améliorer la vie des Canadiens.

Le 10 juin 2021 — Ottawa (Ontario) — Statistique Canada

Statistique Canada remercie tous les Canadiens qui ont rempli leur questionnaire du Recensement de 2021 jusqu'à présent. Des millions de ménages ont répondu aux questionnaires en toute sécurité en ligne, sur papier ou par téléphone. Lorsque cela était nécessaire, des agents recenseurs, qui ont respecté des protocoles stricts en matière de santé et de sécurité, ont déposé des lettres d'invitation aux ménages qui n'avaient pas reçu d'invitation par la poste.

Les agents recenseurs de Statistique Canada effectuent maintenant des suivis auprès des ménages pour lesquels aucun questionnaire rempli n'a encore été reçu. Les employés de Statistique Canada tenteront de joindre les ménages par téléphone avant que les agents recenseurs ne se rendent en personne aux logements pour rappeler aux résidents de remplir le questionnaire du recensement et offrir de l'aide.

Des milliers d'agents recenseurs ont été embauchés partout au pays pour recueillir les données qui sont essentielles pour améliorer la vie des Canadiens.

Les agents recenseurs qui se rendent aux logements suivent un nouveau protocole sans contact. En vertu de ce protocole, aucune interview n'est effectuée à l'intérieur du logement du répondant et aucun employé du recensement de Statistique Canada n'est autorisé à entrer dans les logements collectifs institutionnels ou à les visiter, en particulier les logements des résidents les plus vulnérables à la COVID-19, comme les résidences pour personnes âgées. Conformément aux lignes directrices des autorités de santé publique, les interviews sont effectuées à l'extérieur, en respectant la distanciation physique. De plus, les employés du recensement doivent porter des masques, et du désinfectant pour les mains leur est également fourni afin qu'ils puissent se désinfecter les mains souvent.

Il n'est pas trop tard pour que les ménages remplissent leur questionnaire du recensement sans contact, que ce soit en ligne, sur papier ou par téléphone. Les ménages peuvent encore communiquer avec l'Assistance téléphonique du recensement au 1-855-340-2021 pour demander un code d'accès sécurisé, ou au 1-877-885-2021 pour recevoir un questionnaire papier. Les réponses aux questions fréquemment posées sont également accessibles sur le site Web du recensement.

Les données du recensement permettent de s'assurer que les collectivités disposent des renseignements dont elles ont besoin pour planifier des services qui appuient l'emploi, les écoles, le transport en commun et les hôpitaux. Déjà, des millions de Canadiens ont participé au recensement; qu'en est-il de vous?

Coordonnées

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 ou en écrivant à statcan.mediahotline-ligneinfomedias.statcan@statcan.gc.ca.

Recensement de 2021 : Les agents recenseurs commenceront bientôt à effectuer des suivis auprès des ménages

Le 20 mai 2021 — Ottawa (Ontario) — Statistique Canada

Statistique Canada remercie tous les Canadiens qui ont rempli leur questionnaire du Recensement de 2021 jusqu'à présent. Des millions de ménages ont répondu aux questionnaires en toute sécurité en ligne, sur papier ou par téléphone. Lorsque cela était nécessaire, quelques visites ont été effectuées pour déposer des lettres d'invitation, et les agents recenseurs ont alors respecté des protocoles stricts en matière de santé et de sécurité.

Vers la fin du mois de mai, les agents recenseurs de Statistique Canada commenceront à effectuer des suivis auprès des ménages vivant dans des logements pour lesquels aucun questionnaire rempli n'a encore été reçu. Les employés de Statistique Canada tenteront de joindre les ménages par téléphone avant que les agents recenseurs ne se rendent en personne aux logements pour rappeler aux résidents de remplir le questionnaire du recensement et offrir de l'aide.

Les agents recenseurs qui se rendent aux logements suivront un nouveau protocole sans contact. En vertu de ce protocole, aucune interview ne sera effectuée à l'intérieur du logement du répondant et aucun employé du recensement de Statistique Canada n'est autorisé à entrer dans les logements collectifs institutionnels ou à les visiter, en particulier les logements des résidents les plus vulnérables à la COVID-19, comme les résidences pour personnes âgées. Conformément aux lignes directrices des autorités de santé publique, les interviews seront effectuées à l'extérieur, en respectant la distanciation physique. De plus, les employés du recensement devront porter des masques, et du désinfectant pour les mains leur sera également fourni afin qu'ils puissent se désinfecter les mains souvent.

Il n'est pas trop tard pour que les ménages remplissent leur questionnaire du recensement sans contact, que ce soit en ligne, sur papier ou par téléphone. Les ménages peuvent encore communiquer avec l'Assistance téléphonique du recensement au 1-855-340-2021 pour demander un code d'accès sécurisé, ou au 1-877-885-2021 pour recevoir un questionnaire papier. Les réponses aux questions fréquemment posées sont également accessibles sur le site Web du recensement.

Les données du recensement permettent de s'assurer que les collectivités disposent des renseignements dont elles ont besoin pour planifier des services qui appuient l'emploi, les écoles, le transport en commun et les hôpitaux. Déjà, des millions de Canadiens ont participé au recensement; qu'en est-il de vous?

Coordonnées

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 ou en écrivant à statcan.mediahotline-ligneinfomedias.statcan@statcan.gc.ca.

Les mesures intégrées à l’application permettent d’améliorer l’expérience d’utilisation de l’application mobile

Combien de temps passez-vous sur vos applications? Quel est le contenu qui vous intéresse? Quelles fonctionnalités utilisez-vous le plus?

Les réponses à ces questions de base aident les développeurs à améliorer les applications mobiles afin d’offrir une expérience utilisateur idéale. L’application StatsCAN n’est pas différente, mais vous devez savoir que nous ne recueillons pas de renseignements personnels. La sécurité et la protection de vos renseignements restent notre priorité absolue.

Le 31 janvier 2022, nous avons lancé StatsCAN, notre première application mobile de diffusion des données. Depuis ce lancement, nous avons diffusé plusieurs mises à jour légères afin de corriger des bogues et d’améliorer l’expérience utilisateur globale. Nous cherchons constamment à améliorer les fonctionnalités de l’application, tout en continuant à respecter les normes les plus strictes en matière de protection des renseignements personnels de nos utilisateurs.

Une récente mise à jour comprenait des mesures intégrées à l’application, c’est-à-dire des données d’utilisation, qui nous permettent de déterminer le type de contenu et les fonctionnalités les plus utilisés par les utilisateurs de l’application StatsCAN. Ces données procurent une grande valeur ajoutée, car de nouvelles fonctionnalités sont élaborées en fonction des renseignements recueillis. Ces mesures sont recueillies par Google Firebase, un produit qui aide les développeurs à créer, à gérer et à perfectionner des applications mobiles pour les plateformes Android et iOS. Firebase utilise des données sur l’activité dans l’application pour nous éclairer.

Firebase recueille également des données sous forme d’événements (données au niveau de l’événement) et de propriétés des utilisateurs (données au niveau de l’utilisateur) et met ces données à la disposition de Statistique Canada sous forme de statistiques agrégées. Par statistiques agrégées, on entend que les données ne permettent pas d’identifier les utilisateurs individuels et qu’aucun renseignement personnel n’est recueilli ou utilisé à quelque fin que ce soit.

En utilisant les mesures intégrées à l’application et les commentaires écrits de nos utilisateurs, nous pouvons mettre en place une meilleure boucle de rétroaction, ce qui se traduira par un meilleur fonctionnement de l’application ainsi que par la diffusion de renseignements plus récents et plus pertinents pour la population canadienne.

Les applications mobiles, comme notre application StatsCAN, procurent une véritable valeur aux utilisateurs et peuvent jouer un rôle important dans la manière dont le gouvernement et la population canadienne communiquent.

Comme le montrent nos propres données, la population canadienne est bien connectée et bien informée!

Selon l’Enquête canadienne sur l’utilisation d’Internet de Statistique Canada, 95 % des personnes âgées de 15 ans et plus au Canada ont utilisé Internet en 2022, et 85 % l’ont fait au moyen d’un téléphone intelligent.

En 2022, plus de 3 personnes sur 4 ont cherché des renseignements au sujet de biens ou de services (76,3 %), accédé à des nouvelles (76,9 %) ou utilisé des services gouvernementaux en ligne (76,3 %).

Alors qu’un nombre croissant de Canadiens et de Canadiennes utilisent leurs appareils mobiles pour accéder aux services et aux renseignements gouvernementaux, nous nous modernisons et nous nous adaptons pour répondre aux besoins de nos utilisateurs.

Utilisez-vous l’application StatsCAN et avez-vous des commentaires ou des idées à partager pour y apporter d’autres améliorations? Faites-nous savoir ce que vous pensez en laissant un commentaire dans l'App Store ou Google Play! Vous pouvez aussi nous envoyer directement un courriel à l’adresse statcan.statscanapp-applistatscan.statcan@statcan.gc.ca..

Pour en savoir davantage sur la manière dont nous protégeons vos renseignements personnels dans le cadre de la présente mise à jour, veuillez consulter : Utiliser l'application StatsCAN : Questions et réponses.

Fin du projet pilote sur la diffusion anticipée

À la suite de la divulgation non autorisée le 8 mai 2020 des résultats de l’Enquête sur la population active (EPA) d’avril 2020, la diffusion anticipée des renseignements de cette enquête mensuelle et d’autres indicateurs économiques clés a été suspendue jusqu’à nouvel ordre. À la suite d’une enquête interne et d’un examen approfondi de sa politique et de ses procédures, l’organisme a modifié sa Politique sur la diffusion officielle et a apporté des changements aux procédures afin de renforcer la protection des données de nature délicate. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter le Rapport d'enquête : Enquête mensuelle sur la population active - Diffusion du 8 mai 2020.

Une fois que des modifications ont été apportées à la Politique sur la diffusion officielle en 2021, un projet pilote en plusieurs étapes a été entrepris pour assurer la mise en œuvre efficace des procédures modifiées. La première étape du projet pilote a commencé en mai 2021 pour la publication des résultats de l’EPA d’avril 2021. Cette étape a permis au ministère des Finances du Canada et au Bureau du Conseil privé d’avoir un accès anticipé aux résultats de l’EPA. Ce projet pilote a été élargi en février 2022, la Banque du Canada ayant eu un accès anticipé aux données de deux programmes économiques : le produit intérieur brut (PIB), les revenus et les dépenses ainsi que le PIB par industrie. L’entente conclue avec la Banque du Canada appuie l’analyse approfondie et en temps opportun des données aux fins de la politique monétaire. Elle veille à ce que le contenu des annonces sur les taux d’intérêt et des autres communications publiques de la Banque du Canada tienne compte des derniers chiffres du PIB.

Le projet pilote, qui a permis à l’organisme d’évaluer la mise en œuvre de la politique modifiée, est maintenant terminé, et la Politique sur la diffusion officielle est pleinement en vigueur. La communication anticipée de renseignements demeure assujettie à des contrôles stricts pour protéger ces renseignements, comme l’indique la Politique sur la diffusion officielle. Pour les nouvelles demandes d’accès anticipé aux ensembles de données de nature délicate, l’autorisation du statisticien en chef, sur les conseils du greffier du Conseil privé, sera encore exigée. La sécurité des données de nature délicate demeure de la plus haute importance pour Statistique Canada.