Système de classification des produits de l'Amérique du Nord (SCPAN) Canada 2017 version 1.0

Statut

Cette norme a été approuvée comme norme générale le 19 septembre 2016.

SCPAN Canada 2017 version 1.0

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Concordances

Variantes du SCPAN Canada 2017 version 1.0

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Système de classification des produits de l'Amérique du Nord (SCPAN) Canada 2007

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Unités et secteurs institutionnels

La Classification canadienne des unités et secteurs institutionnels de 2012 se fonde sur la version internationale publiée dans le Système de comptabilité nationale 2008 (SCN 2008). Le SCN de 2008 est la plus récente norme internationale de compilation des statistiques des comptes nationaux.

Canada

Classification canadienne des unités et secteurs institutionnels (CCUSI)

Liens internationaux

Categories d'âge - groupes établis selon le cycle de vie

Cette classification a été remplacée par une nouvelle norme générale le 22 mai 2007.

1
Enfants (00 à 14 ans)
11
00 à 04 ans
110
00 à 04 ans
12
05 à 09 ans
120
05 à 09 ans
13
10 à 14 ans
130
10 à 14 ans
2
Adolescents (15 à 24 ans)
21
15 à 19 ans
211
15 à 17 ans
212
18 à 19 ans
22
20 à 24 ans
221
20 à 21 ans
222
22 à 24 ans
3
Adultes (25 à 64 ans)
31
25 à 29 ans
310
25 à 29 ans
32
30 à 34 ans
320
30 à 34 ans
33
35 à 39 ans
330
35 à 39 ans
34
40 à 44 ans
340
40 à 44 ans
35
45 à 49 ans
350
45 à 49 ans
36
50 à 54 ans
360
50 à 54 ans
37
55 à 59 ans
370
55 à 59 ans
38
60 à 64 ans
380
60 à 64 ans
4
Aînés (65 ans et plus)
41
65 à 69 ans
410
65 à 69 ans
42
70 à 74 ans
420
70 à 74 ans
43
75 à 79 ans
430
75 à 79 ans
44
80 à 84 ans
440
80 à 84 ans
45
85 à 89 ans
450
85 à 89 ans
46
90 ans et plus
460
90 ans et plus

Categories d'âge - tranches d'âge de cinq ans

Cette classification a été remplacée par une nouvelle norme générale le 22 mai 2007.

10
0 à 4 ans
11
5 à 9 ans
12
10 à 14 ans
13
15 à 19 ans
14
20 à 24 ans
15
25 à 29 ans
16
30 à 34 ans
17
35 à 39 ans
18
40 à 44 ans
19
45 à 49 ans
20
50 à 54 ans
21
55 à 59 ans
22
60 à 64 ans
23
65 à 69 ans
24
70 à 74 ans
25
75 à 79 ans
26
80 à 84 ans
27
85 à 89 ans
28
90 à 94 ans
29
95 à 99 ans
30
100 à 104 ans
31
105 à 109 ans
32
110 à 114 ans
33
115 à 119 ans
34
120 à 124 ans

Renseignements additionnels sur les variables : comment les interpréter

« Une variable est une caractéristique d'une unité statistique que l'on observe et pour laquelle une valeur numérique ou une catégorie d'une classification peut être attribuée. »

Dans la définition qui précède, les composantes clés sont :

  • l'unité statistique observée,
  • la caractéristique,
  • la mesure numérique, et
  • la catégorie d'une classification.

Ces composantes sont les composantes standard utilisées dans la présente trousse d'information pour désigner et structurer les variables. Un organisme statistique qui publie des données doit adopter une façon uniforme pour désigner et structurer les variables auxquelles les données se rapportent. Pour ce qui est des utilisateurs, ils doivent être capables de reconnaître la même structure qui sous-tend le nom des variables, quelle que soit la subdivision de l'organisation qui produit les données et le sujet étudié. En ce qui a trait à la gestion des renseignements sur les données (appelés métadonnées) publiées par l'organisation, il faut adopter une convention et une structure de désignation uniformes pour les variables, afin de pouvoir conserver efficacement les métadonnées dans une base de données centrale, ainsi que de permettre une extraction efficace et une recherche utile par les utilisateurs.

La convention et la structure de désignation dont il est question précédemment sont adaptées de la norme de l'Organisation internationale de normalisation (ISO), Technologies de l'information - Registres de métadonnées, ou ISO 11179. Cette norme est adoptée par un nombre croissant d'organismes statistiques nationaux.

Façon dont la structure est appliquée

Lorsqu'il est décidé de produire des données dans le cadre d'un programme statistique, afin d'éclairer un certain domaine, les analystes responsables doivent déterminer :

  • la ou les unités statistiques qui seront observées, par exemple des personnes ou des ménages dans le cas d'un programme de statistiques sociales, ou des établissements commerciaux ou des entreprises dans le cas d'un programme de statistiques sur les entreprises;
  • les caractéristiques de ces unités statistiques qui seront mesurées, par exemple les revenus ou les dépenses et parfois l'occurrence proprement dite de l'unité statistique (par exemple le nombre de personnes, auquel cas la caractéristique mesurée de l'unité statistique est son existence même).
  • Le plus souvent, le programme statistique produira des données pour plus d'éléments que simplement la globalité des unités observées et pour plus d'éléments que simplement la caractéristique globale mesurée; le programme produira probablement des données pour dessous-catégories de l'unité statistique et pour des sous-catégories de la caractéristique générale. Par exemple, dans le cas des revenus des ménages, les données sont produites pour différentes catégories de revenus, par exemple, la rémunération, les pensions, etc.; de même, les données sont produites pour différentes catégories de ménages, par exemple les ménages comptant un soutien, les ménages comptantdeux soutiens, etc.. Ces catégories sont ce que les organismes statistiques appellent des « classes à l'intérieur de classifications ». Pourplus de cohérence entre les données publiées par les diverses subdivisions d'un organisme statistique, et même par différents organismesstatistiques, on crée des classifications types. Celles-ci comprennent généralement les catégories de caractéristiques et d'unités d'observations les plus fréquemment utilisées. Ainsi, les trois pays de l'Amérique du Nord ont développé le Système de classification des industries del'Amérique du Nord (SCIAN), en vue de publier des données pour les mêmes sous-catégories d'industries.
  • Enfin, les analystes doivent décider de l'unité de mesure qui sera utilisée pour exprimer les valeurs numériques; ainsi, dans le cas des revenus, il peut s'agir de dollars canadiens courants ou de dollars constants de 1997, etc..

Façon de consulter les tableaux statistiques des séries chronologiques à partir des composantes ISO

Prenons un tableau de série chronologique s'appliquant au Canada, dans lequel les en-têtes des colonnes correspondent aux périodesde référence, et les titres des lignes, aux noms de la caractéristique générale mesurée pour l'unité statistique observée, par exemple, « Revenus totaux de tous les ménages ». La documentation des variables que vous consultez en ce moment définit la caractéristique mesurée et l'unité statistique observée. Les cellules comprises dans les lignes contiennent les valeurs numériques, selon l'unité de mesureindiquée dans la documentation des variables.

Dans la plupart des cas, les données du tableau seront ventilées selon la région géographique à l'intérieur du Canada, par exemple,provinces et territoires, ou régions métropolitaines, etc. La documentation des variables informe les utilisateurs de cette ventilationgéographique. Dans la plupart des cas, la valeur de la caractéristique générale mesurée sera ventilée en sous-catégories de caractéristiques et/ou d'unités statistiques, i.e., en d'autres mots, ventilées en classes à l'intérieur de classifications; par exemple, les classes de sources de revenus ou les classes d'industries. La documentation des variables informe toujours les utilisateurs des différentes classes de la ou des classifications particulières utilisées pour présenter les données du tableau. Les noms de ces classes et groupes de classes apparaissent dans les titres des lignes du tableau.

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Signes conventionnels dans les tableaux

Légende des signes conventionnels

Les signes dont il est question dans le présent document s'appliquent à toutes les données que Statistique Canada publie, y compris les totalisations simples et les estimations, quelle qu'en soit la source (enquêtes, recensements et fichiers administratifs).

La légende suivante devrait figurer dans toutes les publications.
Symbole Description
. indisponible pour toute période de référence
.. indisponible pour une période de référence précise
... n'ayant pas lieu de figurer
0 zéro absolu ou valeur arrondie à zéro
0s valeur arrondie à 0 (zéro) là où il y a une distinction importante entre le zéro absolu et la valeur arrondie
p provisoire
r révisé
x confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique
E à utiliser avec prudence
F trop peu fiable pour être publié
[En blanc] ou A à D acceptable ou supérieur
Triangle jaune avec le lettre « C » dedans correction de grande importance
* valeur significativement différente de l'estimation pour la catégorie de référence (p < 0,05)
<LDD inférieur à la limite de détection

Signes relatifs aux données

.   indisponible pour toute période de référence

On emploie ce signe pour indiquer qu'aucune donnée n'est publiée pour quelque période de référence que ce soit. L'utilisation de ce signe signifie que la série chronologique sous-jacente, bien qu'elle puisse exister en théorie, n'existe pas dans les faits.

Exemple :

Indice des prix à la consommation, aliments, Montréal

Dans le calcul de l'Indice des prix à la consommation (IPC), seules les données sur les produits et services ayant trait au logement sont recueillies à l'échelon municipal, les données sur les autres produits et services (p. ex., les aliments) étant recueillies à l'échelon provincial.

..   indisponible pour une période de référence précise

On emploie ce signe lorsque la série existe, mais qu'aucune donnée n'est publiée pour une période de référence précise.

Exemple :

Taux de change quotidien du mark allemand, en dollars canadiens (série B100005)
Date Taux de change en dollars canadiens
8 juin 2001 0,6617
9 juin 2001 ..
10 juin 2001 ..
11 juin 2001 0,6531
12 juin 2001 0,6611

Note : Dans ce tableau, les nombres relatifs aux 9 et 10 juin ne sont pas disponibles du fait que les données ne sont pas recueillies les samedis et les dimanches. Le signe « .. » indique que la période de référence précise se trouve à l'intérieur de la période de référence de la série chronologique. Si la série existe mais que la donnée simple se situe à l'extérieur de la période de référence de la série chronologique, on ne doit rien inscrire dans la cellule du tableau.

...   n'ayant pas lieu de figurer

On emploie ce signe lorsqu'il est impossible d'entrer une donnée dans la cellule du tableau. À titre d'exemple, il ne pourrait y avoir de données pour les « conducteurs d'automobiles légitimes de moins de 15 ans » ou les « femmes atteintes du cancer de la prostate ». Dans de tels cas, aucune série chronologique ne sera disponible.

Exemple :

Population étudiée, selon le groupe d'âge, et conducteurs, selon le type de véhicule et le groupe d'âge
Groupe d'âge Type de véhicule Population
Camion Autobus
0 à 15 ans ... ... 14 899
15 à 44 ans 8 456 401 15 678
45 à 64 ans 8 915 431 11 879
65 ans et plus 1 599 34 7 321
Total 19 970 866 49 777

Note : On ne doit employer ce signe que lorsque l'entrée de données est impossible. Il ne doit pas être utilisé lorsque l'auteur juge que la donnée est « trop peu fiable pour être publiée » (voir la section Signes qualitatifs des données).

s   valeur arrondie à 0 (zéro)

On emploie ce signe lorsqu'une valeur a été arrondie à 0 (zéro) et que, de plus, il y a une distinction importante entre le « zéro absolu » et la valeur arrondie à zéro. Ce signe est employé comme exposant avec le zéro (« 0s ») et est accompagné d'une note en bas de page qui indique que « la valeur a été arrondie à 0 ». Ce signe doit être utilisé en cas d'exception. On utilise ce signe dans les tableaux de données comme caractéristique des données simples. Il revient aux divisions auteures de déterminer quand ce signe doit être utilisé.

p   provisoire

On emploie ce signe pour indiquer qu'une donnée est provisoire. Les données provisoires sont susceptibles d'être révisées. On utilise ce signe dans les tableaux de données comme caractéristique des données simples. Il revient aux divisions auteures de déterminer quand ce signe doit être utilisé.

r   révisé

On emploie ce signe lorsqu'une donnée est révisée. On utilise ce signe dans les tableaux de données comme caractéristique des données simples. Il revient aux divisions auteures de déterminer quand ce signe doit être utilisé.

x   confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique

On emploie ce signe uniquement lorsqu'une donnée simple est supprimée pour protéger les renseignements personnels des répondants. On ne doit s'en servir pour aucun autre motif ni le remplacer par un autre signe.

<LDD   inférieur à la limite de détection

Ce signe est utilisé lorsque les données de laboratoire provenant de l'analyse d'échantillons biologiques et environnementaux sont supérieures à zéro, mais se situent en deçà de la concentration à laquelle une quantité précise peut être déterminée. Ce signe est adopté comme caractéristique d'un point de données. Il est employé uniquement dans le cadre des enquêtes à mesures directes.

Exemple :

Triclosane (corrigé en fonction de la créatinine) — Moyennes géométriques et certains centiles des concentrations urinaires (μg/g créatinine) chez les Canadiens âgés de 3 à 79 ans, selon le groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 3 (2012-2013)
Groupe Âge Nbre % <LDD Moyenne géometrique 10e percentile 50e percentile 90e percentile 95e percentile
Estimation Intervalle de Confiance Estimation Intervalle de Confiance Estimation Intervalle de Confiance Estimation Intervalle de Confiance Estimation Intervalle de Confiance
de à de à de à de à de à
Total 3 à 79 ans 5 642 34,47 17 15 20 <LDD <LDD <LDD 9,9 9,2 11,0 350 310 390 640 510 770
Hommes 3 à 79 ans 2 815 34,03 17 15 20 <LDD <LDD <LDD 8,7 7,1 10,0 310E 190 440 470 340 610
Femmes 3 à 79 ans 2 827 34,91 17 15 20 <LDD <LDD <LDD 11,0 8,0 13,0 390 260 520 810 560 1 100

Signes qualitatifs des données

Voici les signes qualitatifs normalisés qui devraient être utilisés lorsque des renseignements sur l'évaluation de la qualité des données sont disponibles.

Signes qualitatifs des données
Signe Signification
E (exposant) à utiliser avec prudence
F trop peu fiable pour être publié
[En blanc] ou A à D acceptable ou supérieur
Triangle jaune avec le lettre « C » dedans correction de grande importance

F   trop peu fiable pour être publié

Lorsqu'une donnée simple est « trop peu fiable pour être publié », elle est supprimée; seul le signe « F » doit apparaître dans la cellule du tableau.

[En blanc] ou A à D   acceptable ou supérieur

Quand les données ne sont pas suivies d'un signe qualitatif, cela signifie que leur qualité est « acceptable ou supérieure » en vertu des politiques et des normes en vigueur à Statistique Canada. Pour dénoter des niveaux plus précis de qualité « acceptable ou supérieure », des cotes alphabétiques telles les lettres A à D devraient être inscrites à côté des données.

Triangle jaune avec le lettre « C » dedans   correction de grande importance

Ce symbole est utilisé lorsqu'une correction de grande importance est apportée à un produit statistique. Un avis décrit la correction et indique à quel moment cette correction a été effectuée.

Une correction de grande importance est une correction qui a une incidence considérable sur l'analyse générale, la comparabilité ou la compréhension d'un produit statistique. Une correction de grande importance a une incidence sur l'adéquation des données du produit statistique à leur utilisation.

On ajoute le symbole de correction après le titre du produit dans un communiqué du Quotidien, une publication, un tableau de données, des produits publiés par le Recensement de la population ou d'autres produits statistiques; ce symbole est assorti d'un lien superposé affichant la note de correction. Celle-ci sera également incluse dans les autres formats de téléchargements.

Signes d'analyse des données

* valeur significativement différente de l'estimation pour la catégorie de référence (p < 0,05)

Exemple : * valeur significativement différente de la période précédente (p < 0,05)

Signes désuets

—   néant ou zéro

Ce signe est désuet. Il a été remplacé par 0 (zéro).

--   infime

Ce signe est désuet. Il a été remplacé par 0 (zéro). En cas d'exception, on peut utiliser le « 0s » (à savoir un zéro suivi d'un « s » exposant) pour indiquer que les données ont été arrondies à 0 (zéro).

Présentation des signes dans les tableaux

Il existe deux catégories de signes conventionnels utilisés dans les tableaux : les signes de remplacement et les signes d'accompagnement. Les premiers remplacent les données simples et les seconds les accompagnent.

Remplacement

  • .
  • ..
  • --
  • ...
  • x
  • F
  • <LDD

Accompagnement

  • p
  • r
  • 0s
  • E

Les signes de remplacement devraient être insérés à l'endroit où la donnée simple aurait dû figurer. On doit appliquer à ces signes la même police, les mêmes caractéristiques (gras, soulignement, italique, couleur) et le même alignement que les données simples du reste du tableau.

Présentation des signes d'accompagnement dans les publications électroniques

Dans le cas des documents en ligne comme les documents HTML, les signes d'accompagnement doivent être inscrits dans la même cellule que les données simples.

Exemple :

Exemple de la façon appropriée d'appliquer des symboles pour les formats en ligne tels que HMTL
132,3r

Dans le cas des documents téléchargeables comme les documents CSV, les signes d'accompagnement peuvent être inscrits dans leur propre colonne à côté de la colonne de données.

Exemple :

Exemple de la façon appropriée d'appliquer des symboles pour les formats de téléchargements tels que CSV
Colonne de données Symbole
132,3 r

Normes antérieures - Ethnicité

Ethnicité a un certain caractère multidimensionnel dans la mesure où il comprend des aspects comme la race, l'origine ou l'ascendance, l'identité, la langue et la religion. Il peut englober aussi des dimensions plus subtiles comme la culture, les arts, les coutumes et les croyances de même que des pratiques comme l'habillement et la préparation de la nourriture. Le concept revêt également un caractère dynamique, étant constamment en état de changement. Il changera par suite d'une nouvelle vague d'immigration, de mélanges et d'intermariages, qui peuvent entraîner la formation de nouvelles identités.

Il y a trois manières fondamentales de mesurer l'ethnicité : l'origine ou l'ascendance, la race et l'identité.

L'origine ou l'ascendance tentent de déterminer les racines ou l'origine ethnique d'une personne. Cependant, le concept est quelque peu ambigu puisqu'il ne donne habituellement pas de point de référence. Étant donné qu'il peut apparaître de nouveaux groupes ethniques avec le temps, le répondant peut avoir de la difficulté à répondre à une question portant sur l'origine. Par exemple, si l'un des arrière-arrière-grands-pères du répondant était un Écossais qui exerçait la traite des fourrures et qui s'est marié à une femme crie, le répondant est-il Écossais ou Cri? Ou est-il Métis, soit un groupe que la Constitution canadienne définit comme étant une population autochtone distincte? Cela illustre aussi la légitimité de déclarer des origines multiples. Comme une personne a deux parents, quatre grands-parents, huit arrière-grands-parents et ainsi de suite, on comprend que ces ancêtres peuvent être issus de multiples groupes ethniques. La totalisation des données résultantes devient donc complexe. On peut habituellement s'en tirer en montrant la population à origine unique et celle à origines multiples. La présentation des combinaisons, telles que français et anglais, dans des réponses multiples se limite généralement aux groupes de la société qui sont dominants ou qui ont la plus forte population. Le concept peut également poser problème en raison d'un manque réel de connaissances de la part des répondants. Il se peut qu'ils ne connaissent pas leurs origines. De plus, l'opinion publique peut influer sur la déclaration de l'ethnicité dans certaines circonstances. Par exemple, on a mentionné qu'il peut y avoir eu sous-déclaration de l'origine allemande lors du Recensement de 1941, qui a été effectué pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Sur le plan conceptuel, la race peut présenter un peu moins d'ambiguïté que l'origine ou l'ascendance, mais elle n'est pas sans difficultés quand il faut la mesurer. Le concept se fonde d'abord sur des caractéristiques physiognomoniques génétiques, dont la couleur de la peau est la principale, bien qu'elle ne soit pas la seule. Cependant, une personne peut être de races mixtes, dont certaines, comme les Cholos d'Amérique latine, ont été elles-mêmes reconnues comme étant évoluées. De plus, la terminologie peut être ambiguë. Les chercheurs peuvent préférer utiliser caucasien au lieu de blanc, mais il se peut que beaucoup de répondants ne comprennent pas bien ce terme-là. La terminologie évolue avec le temps comme le terme Afro-américain en Amérique a remplacé Noir, qui a remplacé Nègre. Il peut également y avoir un terme très répandu dans la langue qui est vraiment offensant pour le groupe concerné. Par exemple, le terme Esquimau utilisé pour renvoyer aux Inuit.

L'identité présente un certain attrait parce qu'elle tente de mesurer la perception qu'ont les gens d'eux-mêmes plutôt que la perception qu'ils ont de leurs ancêtres. Cependant, elle conserve certaines dimensions non seulement de l'origine, mais aussi de la race. De plus, elle peut englober certains aspects de la citoyenneté. Voici une question courante : « À quel groupe ethnique vous identifiez-vous? » Certains répondants peuvent associer la question à la citoyenneté et répondre Canadien. D'autres peuvent l'associer à l'origine et déclarer Italien. D'autres encore peuvent y voir un renvoi à la fois à la citoyenneté et à l'origine et répondre Italo-Canadien. Certains peuvent y voir des dimensions raciales et déclarer Noir ou Canadien de race noire. De plus, certains contextes peuvent laisser supposer qu'on renvoie à l'ethnicité tandis qu'on parle en fait de la langue. Par exemple, on fait souvent référence aux Canadiens français et aux Canadiens anglais, qui renvoient non pas à l'ethnicité proprement dite mais à la langue parlée.

Étant donné la difficulté, non seulement d'élaborer des notions et des concepts adéquats de l'ethnicité, mais aussi de recueillir des données non ambiguës, on peut se demander s'il vaut la peine de se mettre à la tâche. Cependant, au cours de la rencontre internationale sur le défi que présente la mesure de l'univers ethnique (Challenges of Measuring an Ethnic World, Ottawa, 1992), on a fait remarquer que l'ethnicité est un facteur fondamental de la vie humaine : c'est un phénomène inhérent à l'expérience humaine. La malléabilité inhérente de l'ethnicité n'est donc pas une raison suffisante pour empêcher les bureaux de statistique de recueillir des données sur l'ethnicité. Les données sur l'ethnicité sont également très recherchées par divers utilisateurs.

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Normes antérieures - Race (ethnicité)

Statut

Il n'est plus recommandé de se servir de cette norme, alors elle ne doit pas être utilisée.

Définition

Race se fonde d'abord sur des caractéristiques physiognomoniques génétiques, dont la couleur de la peau est la principale, bien qu'elle ne soit pas la seule. Cependant, une personne peut être de races mixtes, dont certaines, comme les Cholos d'Amérique latine, ont été elles-mêmes reconnues comme étant évoluées. De plus, la terminologie peut être ambiguë. Les chercheurs peuvent préférer utiliser caucasien au lieu de blanc, mais il se peut que beaucoup de répondants ne comprennent pas bien ce terme-là. La terminologie évolue avec le temps comme le terme Afro-américain en Amérique a remplacé Noir, qui a remplacé Nègre. Il peut également y avoir un terme très répandu dans la langue qui est vraiment offensant pour le groupe concerné. Par exemple, le terme Esquimau utilisé pour renvoyer aux Inuit.

Classification(s)

1
Réponse unique
1.1
Autochtone (Indien(ne) d'Amérique du Nord, métis, Inuit/Esquimau)
1.2
Arabe/Asiatique occidental (p. ex. Arménien, Égyptien, Iranien, Libanais ou Marocain)
1.3
Noir(e) (p. ex. Africain, Haïtien, Jamaïquain, Somalien)
1.4
Chinois(e)
1.5
Philippin(e)
1.6
Japonais(e)
1.7
Coréen(ne)
1.8
Origine d'Amérique latine
1.9
Sud-asiatique
1.10
Asiatique du Sud-est
1.11
Blanc(he) (Caucasien(ne))
1.12
Autre
 
2
Réponses multiples

Documentation complémentaire

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Normes antérieures - Immigration

Statut

Cette norme a été remplacée par une nouvelle norme générale le 18 avril 2011.

Définition

Immigration désigne le mouvement de personnes d'un pays quelconque vers un autre pays dans le but de s'y établir. Il s'applique aux personnes à qui les autorités de l'immigration ont accordé le droit de résider au Canada en permanence. Ce concept s'applique généralement aux personnes nées à l'extérieur du Canada mais peut aussi s'appliquer à un petit nombre de personnes nées au Canada, de parents qui sont citoyens d'autres pays. De la même façon, un petit nombre de citoyens canadiens par naissance sont né(e)s à l'extérieur du Canada de parents canadiens. La désignation du statut d'immigrant reçu est accordée à vie, aussi longtemps qu'une personne réside au Canada. Par conséquent, les immigrants sont classés selon la période d'immigration dans le but de faire la distinction entre les personnes arrivées récemment et celles qui résident au Canada depuis un certain nombre d'années.

Variables


Âge à l'immigration

L'âge à l'immigration désigne l'âge d'une personne lorsqu'elle a obtenu pour la première fois le statut d'immigrant reçu. Un immigrant reçu est une personne à qui les autorités de l'immigration ont accordé le droit de résider au Canada en permanence.

Classification(s)

1
Âge moyen à l'immigration
2
Groupes d'âge de cinq ans, 00-04 ans à 85-89 ans et 90 ans et plus
3
Années d'âge, de 00 à 121 ans

Année ou période d'immigration

L'année ou la période d'immigration s'applique à un immigrant reçu et désigne la période de temps au cours de laquelle il/elle a obtenu le statut d'immigrant reçu pour la première fois. Un immigrant reçu est une personne à qui les autorités de l'immigration ont accordé le droit de résider au Canada.

Nota : Étant donné que le Recensement du Canada est une des sources principales de données sur l'immigration, les tranches de cinq ou dix années devraient se fonder sur les années de recensement, c'est-à-dire, les années qui se terminent par un "1" ou un "6" (par exemple, 1996). Les périodes d'immigration présentées vont bien sûr changer, au fil des ans, pour faire état de la plus récente période d'observation.

Classification(s)

1
Années allant de 1885 à l'année de référence
2
Années regroupées
2.1
Avant 1971
2.2
1971 à 1980
2.3
1981 à 1990
2.4
1991 ou après
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