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Autant pour les administrations publiques et les entreprises que pour les particuliers, chaque fluctuation du prix d'un baril de pétrole, du loyer mensuel ou même d'un pain a des répercussions sur la façon dont nous dépensons - et gagnons - notre argent. Statistique Canada suit ces fluctuations et de nombreuses autres variations des prix à l'aide d'un certain nombre d'indices essentiels.
L'indice des prix à la consommation (IPC) permet de suivre l'évolution des prix constatés par les consommateurs canadiens en comparant, dans le temps, le coût d'un panier fixe de biens et de services.
Les indices de prix à la production (IPP) suivent l'évolution des prix que les producteurs canadiens perçoivent ou paient pour les biens et les services au fil du temps.
Trouvez des renseignements sur ces index et d'autres ci-dessous.
Ce Calculateur de taux d'inflation personnel est un outil interactif qui vous permet d'estimer votre taux d'inflation personnel en fonction des dépenses de votre ménage.
Outil de visualisation des données de l'Indice des prix à la consommation
Institut de formation de Statistique Canada – Indices des prix à la production
Ce tutoriel en ligne vous donnera un aperçu des indices de prix à la production de Statistique Canada - c'est quoi, comment sont-ils construits et comment sont-ils utilisés.
Vue d'ensemble de l'Indice des prix à la consommation (IPC) du Canada
La Série analytique des prix rend accessible la recherche et l'analyse portant sur les indices des prix. La série analytique veut encourager la discussion sur une variété de sujets reliés à l'analyse de l'évolution temporelle ou spatiale des prix.
L'Indice des prix à la consommation (IPC) représente les variations de prix comme expérimenté par les consommateurs canadiens. Il mesure la variation de prix en comparant, au fil du temps, le coût d'un panier fixe de biens et services.
Les biens et services dans le panier de l'IPC sont divisés en huit composantes majeures : Aliments; Logement; Dépenses courantes, ameublement et équipement du ménage; Vêtements et chaussures; Transports; Soins de santé et soins personnels; Loisirs, formation et lecture, et boissons alcoolisées, tabac et cannabis récréatif.
Les données de l'IPC sont diffusées à plusieurs niveaux géographiques incluant le Canada, les dix provinces, Whitehorse, Yellowknife et Iqaluit.
L'Indice des prix à la consommation est l'une des mesures de l'inflation les plus couramment utilisées. L'IPC global et ses sous-produits peuvent servir à calculer la variation de prix entre deux périodes, quelles qu'elles soient, le calcul le plus fréquemment utilisé étant la variation sur 12 mois en %. Il est conseillé aux utilisateurs de données qui utilisent l'IPC à des fins d'indexation de recourir à cet indicateur, car il reflète les variations de prix réelles observées au cours d'une période donnée.
L'Indice des prix à la consommation (IPC) n'est pas un indice du coût de la vie (ICDV). L'IPC a souvent été utilisé pour estimer le coût de la vie, mais il est important de souligner que l'IPC et l'ICDV ne sont pas directement comparables.
L'IPC est fondé sur un panier fixe de biens et services, qui représente les habitudes de dépenses du ménage canadien moyen. L'IPC mesure la variation moyenne des prix de détail que connaissent les consommateurs au Canada. En revanche, l'objectif d'un ICDV est de mesurer les variations dans le coût associé au maintien d'un niveau de vie constant pour les consommateurs. Un ICDV peut être lié à la notion du montant minimal d'argent qui serait nécessaire à différentes périodes pour assurer un niveau donné de « bien-être ».
Bref, l'IPC mesure la variation du coût d'un panier fixe de biens et services, tandis qu'un ICDV mesure la variation du coût d'un niveau fixe de « bien-être ».
Existe-t-il des programmes reliés à l'IPC?
La liste suivante présente des programmes reliés à l'IPC :
Les données de l'Indice des prix à la consommation ne font pas l'objet de révisions en raison de la grande utilisation de cette série de données à des fins d'indexation. La précision de l'IPC est d'une grande importance pour Statistique Canada, mais des erreurs peuvent tout de même survenir, et ce, malgré tout ce que est fait pour les éviter. Nous faisons notre possible pour prévenir les erreurs et faire en sorte que l'IPC soit un indicateur de grande qualité du taux de variation des prix à la consommation.
Si l'IPC était révisable, les révisions seraient tantôt à la hausse, tantôt à la baisse, de sorte que lorsqu'il y aurait une révision, les secteurs public et privé devraient effectuer des paiements ou recouvrer des trop-payés. L'incertitude engendrée par les révisions ferait généralement monter les coûts dans l'économie, puisqu'on ne pourrait pas considérer les salaires et les paiements contractuels comme définitifs au moment de les verser.
Afin d'éviter les fluctuations imprévisibles de l'IPC et les variations résultantes dans les nombreux paiements et contrats indexés à l'IPC, Statistique Canada a adopté comme pratique de ne pas réviser l'IPC. Cette décision est fondée sur une tradition bien établie dans la plupart des grands organismes de statistique, et elle a été confirmée lors d'une résolution portant sur l'IPC adoptée par l'Organisation internationale du travail.
Comment détermine-t-on les produits qui sont inclus dans le panier de biens et services de l'IPC?
Pour calculer l'IPC, on utilise les données de la série nationale Dépenses de consommation finale des ménages, de l'Enquête sur les dépenses des ménages (EDM) et d'autres sources afin de calculer les proportions des divers produits du panier de biens et services de l'IPC, qui représente les dépenses totales du consommateur canadien moyen. Par exemple, les ménages canadiens consacrent environ 16 % de leur budget aux aliments (composante qui est subdivisée en d'autres catégories), 29 % au logement et 16 % au transport, etc.
Que sont les pondérations du panier, et comment sont-elles utilisées dans l'IPC?
Cet indicateur montre l'importance relative des divers biens et services du panier global de l'IPC. Les produits du panier sont pondérés selon les tendances de dépenses des consommateurs. Par exemple, la population canadienne dépense une part beaucoup plus élevée de son budget total en loyer qu'en lait; une hausse des taux de location de 10 % aura donc une incidence bien supérieure sur l'IPC d'ensemble qu'une hausse de 10 % du prix du lait.
Les parts du panier de l'IPC sont normalement mises à jour annuellement. L'année de référence du plus récent panier est 2023 (mois d'enchaînement du panier, avril 2024).
Les provinces et les territoires ont-ils tous un poids égal dans le calcul de l'IPC?
La fluctuation des prix dans chaque province et chaque territoire est pondérée en fonction de l'importance relative de cette province ou de ce territoire dans les dépenses totales des consommateurs au Canada. Cette importance relative est appelée la part des dépenses.
Par exemple, l'Ontario assume une part des dépenses de 40,80 %, ce qui signifie que les dépenses des consommateurs en Ontario représentent 40,80 % de toutes les dépenses de consommation des ménages au Canada (pondérations du panier de 2023 aux prix du mois d'enchaînement du panier).
Pourquoi certaines séries sont-elles disponibles pour le Canada, mais pas pour les niveaux géographiques inférieurs?
Certains des articles de l'IPC ne sont publiés que pour un certain nombre de provinces / territoires en raison de la variation de leur importance par rapport aux dépenses des ménages pour diverses régions. Par exemple, « Mazout et autres combustibles » n'est pas publié au niveau d'Alberta puisque sa part des dépenses dans cette province est négligeable.
Un grand nombre d'indices ne sont pas publiés à des niveaux géographiques et à des classes de produits inférieurs parce que la précision obtenue est plus grande à des niveaux géographiques et d'agrégation supérieurs, étant donné que l'échantillon de prix est plus grand à des niveaux d'agrégation élevés. Les indices sont publiés seulement lorsque la qualité et la précision sont jugées suffisantes.
Parfois, les indices ne sont pas publiés à des niveaux géographiques ou de classes de produits inférieurs pour assurer la confidentialité du répondant, conformément aux dispositions de la Loi sur la statistique. Si la taille de l'échantillon pour un produit est trop petite dans une région donnée, les utilisateurs des données pourraient identifier les répondants.
J'ai constaté que la taille des produits, comme les aliments préemballés, fluctue. Comment tient-on compte de cette fluctuation dans le calcul de l'IPC?
Pour établir l'IPC, on compare au fil du temps le coût d'un panier fixe de biens et services achetés par les consommateurs. Puisque le panier comprend des biens et services d'une quantité et d'une qualité constante ou équivalente, et grâce à des méthodes d'ajustement de la qualité, l'indice traduit uniquement la fluctuation pure des prix.
Lorsque les intervieweurs recueillent de l'information sur les prix des biens et services pour l'IPC, ils ont pour consigne de recueillir toute l'information pertinente sur la quantité et la qualité de ces biens et services, et non seulement sur les prix. Cette information est ensuite utilisée par les spécialistes des produits de base de l'IPC lorsqu'ils traitent les prix pour s'assurer que les prix comparés sont ceux d'articles identiques ou équivalents au fil du temps. Lorsqu'il est impossible de trouver des articles identiques, un produit de remplacement est utilisé et une évaluation de la qualité est menée, laquelle comprend une comparaison de la qualité. Si la qualité a changé, on procède à un ajustement de la qualité.
L'ajustement de la quantité est un type d'ajustement de la qualité. L'ajustement de la quantité requiert de tenir compte des changements de quantité (p. ex. format d'emballage, nombre de feuilles de papier-mouchoir, etc.) des offres de produit observées. Par exemple, lorsque la taille d'une boîte de jus diminue, mais que son prix ne change pas, les consommateurs payent plus cher pour le produit sans s'en rendre compte. On procède alors à un ajustement pour que cette hausse de prix soit rapportée dans l'IPC.
L'ajustement de la quantité est le traitement par défaut pour presque toutes les offres de produit dans l'agrégat principal des aliments, pour lequel on observe couramment des changements de quantité au fil du temps. Plusieurs des produits dans les agrégats des dépenses courantes du ménage et des articles et accessoires de soins personnels font également l'objet d'ajustements de la quantité.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur la qualité des données et l'IPC, consultez la page de l'Indice des prix à la consommation.
Que signifie la période de base?
La période de base est aussi appelée la période de référence de l'indice. La valeur de l'IPC est fixée arbitrairement à 100 à la période de base de l'indice. Par conséquent, toutes les valeurs de l'indice expriment la variation en pourcentage des prix comparativement à la période de base de l'indice. Par exemple, si l'indice est égal à 123,4, cela signifie que les prix ont augmenté de 23,4 % depuis la période de base. À l'heure actuelle, la période de base de l'IPC est 2002.
Que signifie la variation d'une année à l'autre en pourcentage, ou la variation sur 12 mois en pourcentage?
La variation sur 12 mois en % est le chiffre de l'IPC le plus souvent mentionné. Ce calcul sert à comparer la variation de prix survenue entre un mois d'une année donné (p. ex. janvier 2018) et le même mois de l'année précédente (janvier 2017).
Par exemple : Variation de l'IPC sur 12 mois en % en janvier = ((Valeur de l'IPC de janvier 2018 ÷ valeur de l'IPC de janvier 2017) − 1) × 100 = ((131,7 ÷ 129,5) − 1) × 100 = 1,7 %
Que signifie la variation d'un mois à l'autre en pourcentage, ou la variation sur 1 mois en pourcentage?
La variation sur 1 mois en % sert à comparer la variation de prix survenue entre un mois donné (p. ex. février 2018) et le mois précédent (janvier 2018) et le même mois de l'année précédente (janvier 2017).
Par exemple : Variation de l'IPC sur 12 mois en % en janvier = ((Valeur de l'IPC de janvier 2018 ÷ valeur de l'IPC de janvier 2017) − 1) × 100 = ((131,7 ÷ 129,5) − 1) × 100 = 1,7 %
Qu'est-ce que des données désaisonnalisées? Comment en tient-on compte dans le calcul des prix à la consommation?
L'IPC désaisonnalisé a été modifié pour éliminer les effets des influences saisonnières et de calendrier qui surviennent habituellement au même moment chaque année et sont chaque fois d'à peu près la même importance. L'IPC désaisonnalisé peut donc être utile pour ceux qui souhaitent analyser les tendances de prix sous-jacents de l'économie. Les données désaisonnalisées sont révisées chaque mois et sont disponibles dans le tableau de l'Indice des prix à la consommation, mensuel, désaisonnalisé.
Quelles sont les mesures de l'inflation fondamentale?
IPC-commune : Cette mesure de l'inflation fondamentale surveille les variations communes des prix entre les catégories du panier de l'IPC. Elle utilise une procédure statistique, soit un modèle factoriel, pour détecter ces variations communes, et permet donc d'exclure les variations de prix extrêmes qui pourraient être causées par des facteurs propres à certaines composantes.
IPC-médiane : Cette mesure de l'inflation fondamentale correspond à la variation de prix se situant au 50e centile (en fonction de la pondération du panier de l'IPC) de la distribution des variations de prix au cours d'un mois donné. Elle permet d'exclure les variations de prix extrêmes propres à certaines composantes.
IPC-tronquée : Cette mesure de l'inflation fondamentale permet d'exclure les composantes de l'IPC dont les taux de variation, au cours d'un mois donné, se situent aux extrémités de la distribution des variations de prix (les 20 % inférieurs et supérieurs des variations de prix pondérées au cours d'un mois donné). Les composantes exclues peuvent varier d'un mois à un autre.
Quel est l'Indice des prix à la consommation moyen annuel?
L'IPC moyen annuel représente la moyenne de toutes les variations de prix au cours d'une année civile donnée (c.-à-d. la moyenne des valeurs d'indice sur 12 mois de janvier à décembre). À ne pas confondre avec la variation sur 12 mois en %, qui est la variation de prix entre un mois d'une année donné et le même mois de l'année précédente (p. ex. entre janvier 2018 et janvier 2017).
La variation annuelle moyenne en % sert à comparer la variation de l'IPC annuel moyen d'une année à l'autre.
Par exemple : Variation de l'IPC moyen annuel en % en 2017 = ((valeur de l'IPC en 2017 ÷ valeur de l'IPC en 2016) − 1) × 100 = ((130,4 ÷ 128,4) − 1) × 100 = 1,6 %
Comment les taxes de vente et l'impôt sur le revenu sont-ils traités dans le calcul de l'IPC?
Les prix inclus dans l'IPC sont les prix finaux, comprenant tous les droits d'accise et autres taxes payés par les consommateurs. En particulier, les prix comprennent la taxe sur les produits et services (TPS), la taxe de vente provinciale ou taxe de vente harmonisée, ainsi que toutes taxes environnementales et les taxes sur l'alcool et sur le tabac, le cas échéant. Cela signifie que l'IPC pourrait changer à la suite de modifications apportées à n'importe laquelle de ces taxes.
En revanche, l'IPC ne comprend pas les changements dans les impôts sur le revenu des particuliers, car ceux-ci sont considérés comme des transferts et sont exclus de la portée de l'IPC.
Puis-je accéder à des données sur les prix à la consommation qui excluent les taxes?
Oui. L'Indice des prix à la consommation d'ensemble excluant l'indice des impôts indirects est basé sur l'indice d'ensemble de l'PIC. Selon l'IPC d'ensemble, l'effet des impôts indirects (principalement les taxes de vente comme la TVH ou TVP) est éliminé pour montrer les variations de prix sans ces influences.
Puis-je accéder aux données brutes de l'IPC pour effectuer mes propres calculs?
Les renseignements recueillis aux fins du calcul de l'Indice des prix à la consommation (IPC) sont confidentiels au sens de la Loi sur la statistique. La Loi interdit à Statistique Canada de rendre publique toute donnée susceptible de révéler de l'information obtenue en vertu de la Loi sur la statistique et se rapportant à toute personne, entreprise ou organisation reconnaissable sans que cette personne, entreprise ou organisation le sache ou y consente par écrit.
Par conséquent, nous ne pouvons pas vous octroyer d'accès à nos données brutes. Les données brutes de l'IPC ne peuvent pas être rendues accessibles par le centre de données régional (CDR) ni par l'Initiative de démocratisation des données (IDD).
Existe-t-il des microdonnées à fins de recherche pour l'IPC?
Un ensemble de microdonnées de l'IPC est disponible au Centre canadien d'élaboration de données et de recherche économique (CDRE), permettant aux chercheurs de mener des analyses sur les prix à la consommation.
Comment dois-je m'y prendre pour calculer la variation annuelle moyenne en pourcentage de l'IPC pour une année autre qu'une année civile?
Pour calculer la variation annuelle moyenne en pourcentage de l'IPC, il faut diviser l'indice annuel moyen pour l'année autre qu'une année civile en cours par l'indice annuel moyen pour l'année autre qu'une année civile précédente. Pour ce faire, vous devez d'abord obtenir 24 indices mensuels (soit les 12 indices mensuels de l'année autre qu'une année civile en cours et les 12 indices mensuels de l'année autre qu'une année civile précédente).
Une fois les 24 indices mensuels obtenus, calculez la moyenne arithmétique des 12 indices mensuels de chaque année autre qu'une année civile. Pour trouver une moyenne annuelle, additionnez les 12 indices pour chacune des années, puis divisez le nombre par 12.
En utilisant les indices annuels moyens que vous venez de calculer pour chaque année, suivez la formule ci-dessous :
(Indice annuel moyen de l'année en cours / indice annuel moyen de l'année précédente – 1) x 100 = variation annuelle moyenne en pourcentage (%)
Enfin, arrondissez le résultat à une décimale près.
Comment dois-je m'y prendre pour convertir un indice en fonction d'une période de base différente?
Pour convertir un indice selon une période de base différente, il faut d'abord calculer un facteur de conversion. Pour ce faire, vous devez obtenir la valeur de l'indice annuel moyen pour l'année que vous souhaitez utiliser comme période de base.
Par exemple, pour obtenir l'IPC d'ensemble du Canada pour mars 2009 selon la période de base 1986=100, il faut d'abord calculer la valeur de l'indice annuel moyen pour l'année 1986 en fonction de la période de base actuelle (2002=100), qui est de 65,6.
Divisez ensuite l'indice annuel moyen par 100 pour obtenir le facteur de conversion.
65,6 / 100 = 0,656; le facteur de conversion est donc de 0,656.
Ensuite, divisez la valeur de l'indice pour le mois pour lequel vous voulez modifier la période de base de l'indice par le facteur de conversion.
114,0 (indice de mars 2009 selon la période de base 2002=100) / 0,656 (facteur de conversion) = 173,8
Ainsi, l'IPC d'ensemble pour le Canada pour mars 2009 est de 173,8 selon la période de base 1986=100.
Vous pouvez vérifier l'indice calculé en fonction de la nouvelle période de base en le multipliant simplement par le facteur de conversion. Vous obtiendrez ainsi l'indice initial selon la période de base initiale. En faisant ce calcul, vous ramenez l'indice à la période de base 2002=100.
Le Programme de la statistique du logement canadien (PSLC) fournit des renseignements exhaustifs sur les propriétés et leurs propriétaires. Il fournit des informations détaillées sur les propriétés possédées, ainsi que sur les caractéristiques des propriétaires et leur statut de résidence. Parcourez les communiqués du PSLC
L'Enquête canadienne sur le logement, menée par Statistique Canada et par la SCHL, offre des renseignements pertinents sur les besoins, les conditions et les expériences en matière de logement auprès d'un échantillon de ménages canadiens.
Le fichier de microdonnées à grande diffusion de est maintenant accessible gratuitement en ligne!
Visualiseur des données du Programme du recensement
Visualiseur des données du Programme du recensement est un outil de visualisation interactif qui permet aux utilisateurs d'explorer et de comparer les indicateurs de logement entre les Recensements de la population de 2016 et de 2021 pour différents niveaux géographiques.
Carrefour de la qualité de vie
Les besoins en matière de logement sont un indicateur du Cadre de qualité de vie pour le Canada. Cet indicateur fournit de l’information sur la population qui vit dans un logement acceptable et la population ayant des besoins impérieux en matière de logement. Pour en savoir plus, consultez le Carrefour de la qualité de vie.
Objectifs de développement durable – Villes et communautés
La Direction de la statistique de la santé de Statistique Canada est la source fiable du pays pour les renseignements actuels, exacts et pertinents sur la santé des Canadiens. Nous fournissons des données et des renseignements sur la santé de la population, sur les déterminants de la santé ainsi que sur la portée et l'utilisation des ressources de soins de santé du Canada.
Ces renseignements sont utilisés par les planificateurs de la santé et les décideurs de tous les ordres de gouvernement pour prendre des décisions fondées sur des données probantes qui sont essentielles aux politiques et aux programmes de santé. Ils aident également les cliniciens, les patients, les organisations non gouvernementales, les chercheurs et le grand public dans les innombrables décisions qu'ils prennent chaque jour pour améliorer les résultats en matière de santé.
La biobanque est intégrée dans l'Enquête canadienne de mesures de santé (ECMS), une enquête transversale conçue pour produire des estimations représentatives au niveau national qui dressent un portrait précis de la santé des canadiens.
Ce carrefour, qui sert à coordonner les données produites par le Centre des statistiques fondées sur le sexe, la diversité et l'inclusion de Statistique Canada, vise à combler les lacunes dans la disponibilité de données sur le sexe, le genre et les caractéristiques qui se recoupent, notamment les suivantes : l'âge, la géographie, le statut d'Autochtone (Premières Nations)
Description - Seuil officiel de la pauvreté au Canada
Ce graphique linéaire montre le taux de pauvreté au Canada au fil du temps.
Il comporte un axe vertical qui indique les pourcentages, de 4 % à 16 %, par tranche de 2 points de pourcentage.
Il comporte un axe horizontal qui indique les années, de 2012 à 2022, par tranche de 1 an.
La ligne montre une tendance générale à la baisse du taux de pauvreté jusqu'en 2020, suivie d'augmentations en 2021 et 2022. Les points suivants sont mis en valeur : 14,5 % en 2015, 10,3 % en 2019, 6,4 % en 2020 (le point le plus bas du graphique) et 9,9 % en 2022.
Plus d'informations sur le seuil officiel de la pauvreté au Canada
De quoi s'agit-il?
Cet indicateur donne le pourcentage de Canadiens qui vivent dans la pauvreté selon la mesure du panier de consommation (MPC) de l'année de base 2018. Une famille vit dans la pauvreté si elle ne peut pas payer le coût d'un panier de biens et de services précis dans sa collectivité.
Pourquoi est-ce important?
Le suivi du nombre et du pourcentage de Canadiens qui se trouvent sous le seuil officiel de la pauvreté au Canada permet de mesurer les progrès et l'efficacité des initiatives mises en œuvre pour sortir les Canadiens de la pauvreté.
Notes
La mesure du panier de consommation (MPC) repose sur le coût d'un panier de biens et de services précis correspondant à un niveau de vie de base modeste. Le panier comprend les coûts liés à la nourriture, aux vêtements, aux chaussures, au transport, au logement et aux autres dépenses pour une famille de référence. On compare ces coûts au revenu disponible des familles pour déterminer si elles vivent ou non sous le seuil de la pauvreté.
Note : Les données de 2023 seront publiées au début de 2025.
Notes : La série de l'année de base 2018 a été extrapolée rétrospectivement de 2012 à 2014 à l'aide de techniques d'analyse comparative. Cette approche permet d'obtenir une série pour l'année de base 2018 qui préserve les mouvements de la série de l'année de base 2008 pour les années 2012 à 2014, et facilite les comparaisons pour l'ensemble de la série chronologique. Le modèle suppose une différence constante entre la série de l'année de base 2008 et la série de l'année de base 2018, laquelle est estimée à partir des données de 2015 à 2018. Les données appuient cette hypothèse, et l'utilisation de plusieurs années pour estimer la différence maximise la précision de l'ajustement. Le modèle respecte la structure des erreurs d'échantillonnage inhérentes au plan d'enquête.
« Une chance pour tous » présente un tableau de 12 indicateurs visant à suivre les progrès concernant la pauvreté économique extrême et les aspects de la pauvreté autres que le revenu, notamment les difficultés matérielles, l'inégalité des chances et la résilience.
Dignité
Aider les Canadiens à sortir de la pauvreté en s'assurant que leurs besoins fondamentaux — tels qu'un logement sûr et abordable, une alimentation saine et des soins de santé — soient satisfaits.
Pauvreté économique extrême
En 2022, 5,0 % des Canadiens vivaient dans une pauvreté économique extrême, ce qui représente une hausse par rapport à 3,6 % en 2021.
Plus d'informations sur la pauvreté économique extrême
De quoi s'agit-il?
Cet indicateur donne le pourcentage de personnes dont le revenu familial disponible est inférieur à 75 % du seuil officiel de la pauvreté au Canada.
Pourquoi est-ce important?
La pauvreté économique extrême représente l'un des quatre indicateurs interdépendants du pilier Dignité dans le document Une chance pour tous : la première Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté. Les indicateurs du pilier Dignité visent à suivre les progrès des initiatives mises en œuvre pour aider les Canadiens à sortir de la pauvreté en s'assurant de répondre à leurs besoins fondamentaux.
Notes
Programme : Enquête canadienne sur le revenu – annuelle
Plus d'informations sur les besoins insatisfaits en matière de logement et itinérance chronique
De quoi s'agit-il?
Les besoins insatisfaits en matière de logement sont mesurés à partir de l'indicateur des besoins impérieux en matière de logement, qui indique si un ménage privé vit dans un logement qui ne rencontre pas le seuil d'au moins l'un des indicateurs de qualité, d'abordabilité ou de taille du logement, et s'il devrait consacrer 30 % ou plus de son revenu total avant impôt pour payer le loyer médian d'un autre logement acceptable dans sa collectivité (atteint les trois seuils des indicateurs de logement).
Les seuils des indicateurs de logement sont définis de la manière suivante :
Un logement est de qualité convenable si, de l'avis des occupants, il ne nécessite pas de réparations majeures.
Un logement est abordable si le ménage consacre moins de 30 % de son revenu total avant impôt aux frais de logement.
Un logement est de taille convenable si le nombre de chambres suffit pour répondre aux besoins du ménage, compte tenu de la taille et de la composition du ménage, d'après les exigences de la Norme nationale d'occupation (NNO), conçue par la Société canadienne d'hypothèques et de logement et des représentants provinciaux et territoriaux.
Pourquoi est-ce important?
Les besoins insatisfaits en matière de logement et l'itinérance chronique représentent l'un des quatre indicateurs interdépendants du pilier Dignité dans le document Une chance pour tous : la première Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté. Les indicateurs du pilier Dignité visent à suivre les progrès des initiatives mises en œuvre pour aider les Canadiens à sortir de la pauvreté en s'assurant de répondre à leurs besoins fondamentaux.
Notes
Programme : Recensement de la population – tous les cinq ans
Plus d'informations sur les besoins insatisfaits en matière de santé
De quoi s'agit-il?
Cet indicateur mesure le pourcentage de Canadiens ayant déclaré ne pas avoir reçu de soins de santé lorsqu'ils en avaient ressenti le besoin au cours des 12 derniers mois.
Pourquoi est-ce important?
Les besoins insatisfaits en matière de santé représentent l'un des quatre indicateurs interdépendants du pilier Dignité dans le document Une chance pour tous : la première Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté. Les indicateurs du pilier Dignité visent à suivre les progrès des initiatives mises en œuvre pour aider les Canadiens à sortir de la pauvreté en s'assurant de répondre à leurs besoins fondamentaux.
Notes
La source de cet indicateur a été mise à jour, passant de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) à l'Enquête canadienne sur le revenu (ECR). Le contenu relatif aux besoins insatisfaits en matière de santé a été intégré à l'ECR en 2019, pour l'année de référence 2018, et il fait désormais partie de l'enquête annuelle. La question qui permet de déterminer si une personne avait des besoins de santé non satisfaits est la suivante : « Au cours des 12 derniers mois, y a-t-il eu un moment où vous avez senti que vous aviez besoin de soins de santé autres que des services de soins de santé à domicile, mais vous ne les avez pas obtenus ? » Les personnes qui répondent « Oui » se voient poser des questions ultérieures telles que la ou les raisons et le ou les types de soins nécessaires. Ce module n'est posé qu'à une seule personne choisie au hasard parmi les personnes âgées de 15 ans et plus dans chaque ménage de l'ECR. Toutefois, il est à noter que pour les données des années antérieures à 2022, la sélection aléatoire était effectuée auprès des personnes de 16 ans et plus. Pour de plus amples renseignements sur les estimations de l'ECR sur les besoins insatisfaits en matière de santé et pour des comparaisons avec les estimations produites à partir de l'ESCC, veuillez consulter : Enquête canadienne sur le revenu : insécurité alimentaire et besoins insatisfaits en matière de soins de santé, 2018 et 2019.
Programme : Enquête canadienne sur le revenu – annuelle
Note : Les données de 2023 seront publiées au début de 2025.
Insécurité alimentaire
En 2022, 16,9 % des Canadiens vivaient dans des ménages ayant connu une situation d'insécurité alimentaire modérée ou grave, ce qui représente une hausse par rapport à 12,9 % en 2021. Plus d'informations sur Insécurité alimentaire
Plus d'informations sur l'insécurité alimentaire
De quoi s'agit-il?
Cet indicateur mesure le pourcentage de Canadiens qui ne peuvent acheter ou avoir accès à une variété suffisante d'aliments pour avoir un mode de vie sain.
Pourquoi est-ce important?
L'insécurité alimentaire représente l'un des quatre indicateurs interdépendants du pilier Dignité dans le document Une chance pour tous : la première Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté. Les indicateurs du pilier Dignité visent à suivre les progrès des initiatives mises en œuvre pour aider les Canadiens à sortir de la pauvreté en s'assurant de répondre à leurs besoins fondamentaux.
Notes
La source de cet indicateur a été mise à jour, passant de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) à l'Enquête canadienne sur le revenu (ECR). Le contenu relatif à la sécurité alimentaire a été intégré à l'ECR en 2019, pour l'année de référence 2018, et il fait désormais partie de l'enquête annuelle. Il contient les mêmes 18 questions du module d'enquête sur la sécurité alimentaire des ménages (HFSSM) de l'ESCC, qui sont conçues pour mesurer l'insécurité alimentaire résultant de ressources financières limitées. Le HFSSM est la principale mesure validée de l'insécurité alimentaire au Canada. Pour de plus amples renseignements sur les estimations de l'ECR sur l'insécurité alimentaire et pour des comparaisons avec les estimations produites à partir de l'ESCC, veuillez consulter : Enquête canadienne sur le revenu : insécurité alimentaire et besoins insatisfaits en matière de soins de santé, 2018 et 2019.
Programme : Enquête canadienne sur le revenu – annuelle
Note : Les données de 2023 seront publiées au début de 2025.
Égalité des chances et inclusion
Aider les Canadiens à se joindre à la classe moyenne en favorisant la pleine participation à la société et l'égalité des chances.
Faible revenu relatif
En 2022, 11,9 % des Canadiens avaient moins de la moitié du revenu médian après impôt, ce qui représente une hausse par rapport à 10,6 % en 2021. Plus d'informations sur Faible revenu relatif
Plus d'informations sur le faible revenu relatif
De quoi s'agit-il?
Le faible revenu relatif indique la proportion de Canadiens qui vivent dans une situation de faible revenu selon la mesure de faible revenu (MFR) de Statistique Canada. D'après la MFR, une personne vit en situation de faible revenu si le revenu après impôt de son ménage est inférieur à la moitié du revenu médian canadien après impôt, rajusté en fonction de la taille du ménage. Le revenu médian est au centre de la répartition du revenu : la moitié de la population gagne moins, et l'autre moitié gagne plus.
Pourquoi est-ce important?
Le faible revenu relatif représente l'un des quatre indicateurs interdépendants du pilier Égalité des chances et inclusion dans le document Une chance pour tous : la première Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté. Les indicateurs du pilier Égalité des chances et inclusion visent à suivre les progrès des initiatives mises en œuvre pour aider les Canadiens à se joindre à la classe moyenne en favorisant la pleine participation à la société et l'égalité des chances.
Notes
Programme : Enquête canadienne sur le revenu – annuelle
Plus d'informations sur les 40 % inférieurs de la répartition du revenu
De quoi s'agit-il?
Cet indicateur mesure la part du revenu total après impôt détenue par les Canadiens dans les 40 % inférieurs de la répartition du revenu. Le revenu après impôt est ajusté en fonction de la taille du ménage afin de tenir compte des économies d'échelle observées dans les ménages de plus grande taille.
Pourquoi est-ce important?
Les 40 % inférieurs de la répartition du revenu représentent l'un des quatre indicateurs interdépendants du pilier Égalité des chances et inclusion dans le document Une chance pour tous : la première Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté. Les indicateurs du pilier Égalité des chances et inclusion visent à suivre les progrès des initiatives mises en œuvre pour aider les Canadiens à se joindre à la classe moyenne en favorisant la pleine participation à la société et l'égalité des chances.
Notes
Programme : Enquête canadienne sur le revenu – annuelle
Note : Les données de 2023 seront publiées au début de 2025.
Implication des jeunes
En 2023, 9,0 % des jeunes Canadiens (15 à 24 ans) n'avaient pas d'emploi et ne suivaient pas d'études ni de formation, ce qui représente une baisse par rapport à 9,6 % en 2022. Plus d'informations sur Implication des jeunes
Plus d'informations sur l'implication des jeunes
De quoi s'agit-il?
L'implication des jeunes est un indicateur qui mesure la proportion des jeunes de 15 à 24 ans qui ne sont ni en emploi, ni aux études, ni en formation (NEEF).
Pourquoi est-ce important?
L'implication des jeunes représente l'un des quatre indicateurs interdépendants du pilier Égalité des chances et inclusion dans le document Une chance pour tous : la première Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté. Les indicateurs du pilier Égalité des chances et inclusion visent à suivre les progrès des initiatives mises en œuvre pour aider les Canadiens à se joindre à la classe moyenne en favorisant la pleine participation à la société et l'égalité des chances.
Notes
Programme : Enquête sur la population active – enquête mensuelle, indicateur mis à jour une fois par année.
Note : Les données de 2024 seront accessibles en avril 2024.
Littératie et numératie
En 2022, 18,1 % des Canadiens de 15 ans avaient un faible niveau de compétences en littératie, ce qui représente une augmentation par rapport à 13,8 % en 2018. Le pourcentage d'adultes (16 à 65 ans) ayant un faible niveau de compétences en littératie était de 16,4 % en 2012.
Parmi les Canadiens de 15 ans, 21,6 % avaient un faible niveau de compétences en numératie, ce qui représente une hausse par rapport à 16,3 % en 2018. Le pourcentage d'adultes (16 à 65 ans) ayant un faible niveau de compétences en numératie était de 22,4 % en 2012. Plus d'informations sur Littératie et numératie
Plus d'informations sur la littératie et la numératie
De quoi s'agit-il?
Cet indicateur sert à mesurer la proportion de personnes dont les connaissances et les compétences en lecture, en écriture et en mathématiques sont suffisantes pour leur permettre de participer pleinement à la société. Un faible niveau de littératie indique une capacité limitée à comprendre et à utiliser les textes écrits, de même qu'à réfléchir et à converser à leur sujet, ce qui ne permet qu'une participation de base à la société. Un faible niveau de numératie indique une capacité limitée à communiquer à l'aide des mathématiques au quotidien, ainsi qu'à les utiliser et à les interpréter.
Pourquoi est-ce important?
La littératie et la numératie représentent l'un des quatre indicateurs interdépendants du pilier Égalité des chances et inclusion dans le document Une chance pour tous : la première Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté. Les indicateurs du pilier Égalité des chances et inclusion visent à suivre les progrès des initiatives mises en œuvre pour aider les Canadiens à se joindre à la classe moyenne en favorisant la pleine participation à la société et l'égalité des chances.
Notes
Programme : Programme international pour le suivi des acquis des élèves – tous les trois ans
Notes : Les données de 2025 seront publiées en 2026. La collecte de données dans le cadre du Programme pour l'évaluation internationale des compétences des adultes a lieu tous les 10 ans, et les données de 2022 devraient être diffusées à la fin de 2024.
Résilience et sécurité
Appuyer la classe moyenne en s'assurant que les Canadiens ne sombrent pas dans la pauvreté et en favorisant la sécurité financière et la résilience.
Salaire horaire médian
En 2023, le salaire horaire médian des employés vivant au Canada s'élevait à 28,75 $, ce qui représente une augmentation par rapport à 28,05 $ en 2022 (en dollars de 2023). Plus d'informations sur Salaire horaire médian
Plus d'informations sur le salaire horaire médian
De quoi s'agit-il?
Il s'agit du salaire horaire qu'une moitié de la population dépasse et que l'autre moitié n'atteint pas.
Pourquoi est-ce important?
Le salaire horaire médian représente l'un des quatre indicateurs interdépendants du pilier Résilience et sécurité dans le document Une chance pour tous : la première Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté. Les indicateurs du pilier Résilience et sécurité visent à suivre les progrès des initiatives mises en œuvre pour soutenir la classe moyenne en s'assurant que les Canadiens ne sombrent pas dans la pauvreté et en favorisant la sécurité financière et la résilience.
Notes
La valeur annuelle canadienne de l'Indice des prix à la consommation (IPC) a été utilisée pour convertir les dollars courants en dollars constants.
Par exemple, pour convertir la valeur en dollars courants de 2022 en dollars constants de 2023, il faut diviser 27,00 $ (valeur de 2022) par 151,2 (IPC de 2022), et multiplier le quotient par 157,1 (IPC de 2023), ce qui donne 28,05 $ (valeur de 2022 convertie en dollars de 2023).
Programme : Enquête sur la population active – enquête mensuelle, indicateur mis à jour une fois par année.
En 2022, les personnes vivant dans les familles dont le revenu était inférieur au seuil officiel de la pauvreté au Canada se situaient en moyenne 32,4 % sous ce seuil, ce qui représente une légère augmentation par rapport à 31,6 % en 2021. Plus d'informations sur Écart moyen de la pauvreté
Plus d'informations sur l'écart moyen de la pauvreté
De quoi s'agit-il?
L'écart moyen de la pauvreté indique le déficit moyen entre le seuil officiel de la pauvreté au Canada et le revenu des personnes vivant dans la pauvreté.
Une fois que l'on a déterminé qu'une personne vit sous le seuil de la pauvreté, on peut calculer l'écart relatif de la pauvreté à l'aide de la différence entre le revenu disponible familial de cette personne et le seuil de la pauvreté, que l'on exprime en pourcentage du seuil de la pauvreté. Par exemple, une personne qui vit dans une famille dont le revenu disponible s'élève à 15 000 $ et dont le seuil de la pauvreté est de 20 000 $ afficherait un écart de la pauvreté de 5 000 $. En pourcentage, il s'agit d'un « écart relatif » de 25 % par rapport au seuil de la pauvreté. L'écart moyen de la pauvreté pour une population donnée correspond à la moyenne des écarts relatifs calculés pour chaque personne.
Pourquoi est-ce important?
L'écart moyen de la pauvreté représente l'un des quatre indicateurs interdépendants du pilier Résilience et sécurité dans le document Une chance pour tous : la première Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté. Les indicateurs du pilier Résilience et sécurité visent à suivre les progrès des initiatives mises en œuvre pour soutenir la classe moyenne en s'assurant que les Canadiens ne sombrent pas dans la pauvreté et en favorisant la sécurité financière et la résilience. Un écart moyen de la pauvreté plus faible d'une période à l'autre indique généralement que les Canadiens vivant dans la pauvreté ont vu leur revenu augmenter et qu'ils se sont rapprochés du seuil de la pauvreté.
Notes
Programme : Enquête canadienne sur le revenu – annuelle
Note : Les données de 2023 seront publiées au début de 2025.
Résilience des actifs
En 2019, 67,1 % des Canadiens avaient suffisamment d'épargne pour assurer trois mois de la mesure de faible revenu, ce qui représente une hausse par rapport à 66,6 % en 2016. Plus d'informations sur Résilience des actifs
Plus d'informations sur la résilience des actifs
De quoi s'agit-il ?
Cet indicateur renseigne sur la capacité des Canadiens à couvrir des dépenses imprévues ou une réduction de leur revenu en puisant dans leurs actifs (par exemple, leur compte bancaire) pendant une période de trois mois (environ 6 000 $ pour les trois mois, d'après l'estimation de la mesure de faible revenu après impôt de 2019).
Pourquoi est-ce important?
La résilience des actifs représente l'un des quatre indicateurs interdépendants du pilier Résilience et sécurité dans le document Une chance pour tous : la première Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté. Les indicateurs du pilier Résilience et sécurité visent à suivre les progrès des initiatives mises en œuvre pour soutenir la classe moyenne en s'assurant que les Canadiens ne sombrent pas dans la pauvreté et en favorisant la sécurité financière et la résilience.
Notes
Cet indicateur représente la proportion de personnes qui disposent de suffisamment d'actifs financiers liquides pour assurer au moins trois mois de la mesure de faible revenu après impôt. Les actifs financiers liquides correspondent à tous les actifs détenus dans des comptes bancaires, des dépôts à terme, des bons du Trésor, des comptes d'épargne libres d'impôt, des actions et des obligations (dans des fonds communs de placement ou non) et des régimes enregistrés d'épargne-retraite.
Les actifs financiers liquides permettent aux familles qui doivent composer avec des interruptions liées à leur principale source de revenus de continuer à répondre à leurs besoins essentiels et à remplir leurs obligations financières. Ainsi, les familles détentrices de moins d'actifs financiers liquides pourraient être plus vulnérables face à une interruption de leurs revenus que les familles disposant de plus d'actifs financiers liquides.
En mars 2021, la méthodologie utilisée pour estimer l'indicateur de résilience des actifs a été mise à jour afin d'inclure les données de 2019. Cette mise à jour a également été appliquée aux données historiques afin de garantir la comparabilité dans le temps. Pour plus d'informations, veuillez consulter : Résilience des Canadiens sur le plan des actifs, 2019.
Programme : Enquête sur la sécurité financière — tous les trois ans
Note : Les données de 2023 seront publiées au début de 2024.
Taux d'entrée et de sortie d'une situation de faible revenu
Entre 2020 et 2021, 5,5 % des déclarants (1,32 million) qui n'étaient pas en situation de faible revenu en 2020 se sont retrouvés en situation de faible revenu en 2021.
Plus d'informations sur le taux d'entrée et de sortie d'une situation de faible revenu
De quoi s'agit-il?
Les taux d'entrée et de sortie d'une situation de faible revenu décrivent la variation de la situation de faible revenu des déclarants canadiens, d'une année à l'autre. Ces taux sont estimés pour les Canadiens qui ont produit une déclaration de revenus pendant deux années consécutives, tandis que ceux qui n'ont pas produit de déclaration de revenus pendant deux années consécutives sont exclus des calculs.
Le taux d'entrée en situation de faible revenu correspond à la proportion des personnes qui se sont retrouvées en situation de faible revenu au cours de la seconde année parmi les déclarants qui n'étaient pas en situation de faible revenu au cours de la première année.
Le taux de sortie d'une situation de faible revenu correspond à la proportion des personnes qui ont quitté une situation de faible revenu au cours de la seconde année parmi les personnes qui étaient en situation de faible revenu au cours de la première année.
Pourquoi est-ce important?
Les taux d'entrée et de sortie d'une situation de faible revenu sont l'un des quatre indicateurs interdépendants utilisés pour suivre les progrès des ménages canadiens en matière de résilience. Ces indicateurs sont utilisés afin de suivre la proportion de Canadiens qui ne sont pas en situation de faible revenu au cours d'une année et qui entrent en situation de faible revenu l'année suivante, ainsi que la proportion de Canadiens en situation de faible revenu au cours d'une année qui quittent une situation de faible revenu l'année suivante.
Notes
Banque de données administratives longitudinales – annuel
Note : Les taux d'entrée et de sortie d'une situation de faible revenu reposent sur la mesure de faible revenu. L'indicateur selon le seuil officiel de la pauvreté au Canada n'est pas disponible à l'heure actuelle, et il ne l'est pas non plus dans les territoires. Les données sur les taux d'entrée et de sortie d'une situation de faible revenu pour 2021-2022 seront publiées en novembre 2024.
Une chance pour tous : la première Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté
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Note : Le terme « Autochtone » utilisé sur le site web de Statistique Canada fait référence aux individus qui s'identifient comme étant Premières Nations, Métis ou Inuit. En anglais, on utilise les termes « Aboriginal » et « Indigenous ».
Le Programme de liaison autochtone se veut un pont entre les communautés des Premières Nations, des Inuit et des Métis, les organismes autochtones et Statistique Canada.
Profil de la population autochtone, Recensement de 2021
Le Profil de la population autochtone présente des renseignements issus du Recensement de la population de 2021 portant sur la population d'identité autochtone et les ménages autochtones de diverses régions géographiques.
Portraits des communautés autochtones selon le Recensement de 2016
Les langues autochtones au Canada, recensement de la population de 2021
Les langues autochtones au Canada, 2021 : Ce produit présente des renseignements issus du recensement de la population et portant sur les langues autochtones.
Statistiques sur le Canada rural : Explorez le champ croissant de données, d'analyses et d'outils axés sur les collectivités et les régions rurales dynamiques du Canada.
Portail d'apprentissage autochtone
Apprenez-en davantage sur l'histoire, les langues, les cultures, les expériences et bien d'autres choses encore concernant les autochtones!
Services aux Autochtones Canada : L'Indice de bien-être des communautés
L'Indice de bien-être des communautés (IBC) mesure le bien-être socio-économique de différentes communautés canadiennes au fil du temps. L'IBC compte 4 indicateurs, soit la scolarité, l'activité sur le marché du travail, le revenu et le logement
Gouvernement du Canada : Données ouvertes
Chercher des données ouvertes qui sont pertinentes aux Canadiens et Canadiennes, apprendre comment travailler avec les jeux de données, voir ce que les citoyens ont fait avec les données ouvertes dans l'ensemble du pays
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Indicateurs, données et analyses détaillées sur la démographie canadienne, à partir de diverses sources incluant les estimations et les projections démographiques ainsi que le recensement.
Le Programme du recensement dresse un portrait statistique du pays tous les cinq ans. Le Programme du Recensement inclut le Recensement de la population et le Recensement de l'agriculture.
Statistiques sur le genre, la diversité et l'inclusion
La publication « Regards sur la société canadienne » recueille et analyse un vaste éventail de données afin de fournir des informations sur plusieurs aspects de la société canadienne, incluant les enjeux liés au travail, au revenu, à l'éducation, aux phénomènes sociaux et démographiques qui ont un impact sur la vie des Canadiens.
Contactez le Centre de démographie
Pour de plus amples renseignements sur les estimations, les projections ou d'autres produits du Centre de démographie de Statistique Canada, veuillez communiquer avec nous à statcan.demography-demographie.statcan@statcan.gc.ca.
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Note : La terminologie de cette page a été mise à jour pour mieux refléter son contenu. « Les aînés et le vieillissement » est maintenant « Les adultes âgés et le vieillissement démographique ».
Estimations démographiques par âge et genre, provinces et territoires : tableau de bord interactif
Ce tableau de bord interactif permet de visualiser la structure par âge et genre de la population du Canada, des provinces et des territoires. Les données présentées couvrent la période allant de 1971 jusqu'à l'année la plus récente. Le tableau de bord montre la proportion de la population totale par grand groupe d'âge, la proportion de centenaires, la répartition de la population par âge et genre, l'âge moyen, le nombre de personnes de 15 à 64 ans par personne de 65 ans et plus et le nombre d’hommes+ pour 100 femmes+ par groupe d'âge. Les données peuvent être visualisées pour le Canada, une province ou un territoire spécifique.
Objectif 3 - Bonne santé et bien-être des objectifs de développement durable est de permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge.
Le nombre total de véhicules automobiles immatriculés au Canada était de 26,3 millions en 2022, en légère hausse (+0,3 %) par rapport à 2021.
Les véhicules légers représentaient 91,7 % du nombre total d'immatriculations en 2022 et pour la première fois, les véhicules à usages multiples ont dépassé les voitures particulières dans la catégorie du type de véhicule le plus courant au Canada.
Les véhicules électriques représentaient 3,0 % du nombre d'immatriculations de véhicules légers en 2022, en hausse par rapport à 2,3 % en 2021.
Carrefour de données liées aux objetifs de développement durable
Jetez un coup d'œil aux statistiques du Canada relativement aux objectifs de développement durable des Nations Unies. Plusieurs de ces objectifs concernent l'industrie automobile.
Carrefour de données et d'information sur les transports
Immatriculations des véhicules neufs : outil de visualisation des données trimestrielles
L'outil Immatriculations des véhicules neufs outil de visualisation des données trimestrielles est un tableau de bord interactif qui permet d'accéder aux données actuelles et historique sur l'immatriculation des nouveaux véhicules. Il permet à l'utilisateur de compiler et d'analyser les données d'immatriculation des nouveaux véhicules selon le type de carburant, la géographie et le type de véhicule. Des données annuelles sont également disponibles.
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Initiative de collecte de données déclarées par la police sur les identités autochtones et racisées
En réponse à la demande croissante pour de meilleures données désagrégées afin de mieux connaître les différentes expériences vécues par les personnes, Statistique Canada et l'Association canadienne des chefs de police (ACCP) travaillent de pair sur une initiative visant à recueillir des données sur l'identité autochtone et l'identité racisée de toutes les victimes et de tous les auteurs présumés d'actes criminels dans le cadre du Programme de déclaration uniforme de la criminalité (DUC).
État des étapes clés :
Phase 1 : Activités de mobilisation consultative
2020 à 2022
Statut : Terminé
Pour en savoir plus sur Phase 1...
Consultations auprès des intervenants
Mobilisation auprès d'organisations autochtones et racisées, de services de police, d'universitaires et d'autres partenaires
Rapport et propositions de recommandations publiés sur le site Web de Statistique Canada
Phase 2 : Opérationnalisation et modifications techniques au Programme DUC
2022 à 2023
Statut : Actuel
Pour en savoir plus sur Phase 2...
Rapports et mobilisation dans le cadre de la phase II auprès des organisations autochtones et racisées, de services de police, d'universitaires, de fournisseurs de systèmes de gestion des dossiers et d'autres partenaires
Mise sur pied d'un Comité spécial de l'ACCP
Désignation des premiers secteurs de compétence qui vont adopter l'initiative ou des secteurs de compétence pilotes
Début de l'élaboration de la formation
Mises à jour du système du Programme DUC à Statistique Canada
Point sur les progrès réalisés et publication d'un rapport sur les prochaines étapes sur le site Web de Statistique Canada
Discussion et rédaction des lignes directrices de l'analyse et de la diffusion des données
Phase 3 : Mise en œuvre
2024
Statut : Prochain
Pour en savoir plus sur Phase 3...
Lancement du Programme DUC 2.5
Prestation de la formation
Diffusion des lignes directrices sur la collecte et la communication des données
Phase 4 : Gestion des données et lignes directrices pour l'analyse
2024 et années suivantes
Statut : Prochain
Pour en savoir plus sur Phase 4...
Règles de vérification et de divulgation, et planification de l'intendance des données
Finalisation et publication des lignes directrices en matière d'analyse, de diffusion et d'examen des données
Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités
Depuis 1981, les sous-ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux responsables de la justice et de la sécurité publique au Canada travaillent ensemble, avec le statisticien en chef du Canada, au sein d'une association connue sous le nom d'Entreprise nationale relative à la statistique juridique (ENRSJ). Le mandat de l'ENRSJ consiste à fournir à la communauté juridique et au public des renseignements sur la nature et l'étendue de la criminalité et de la victimisation, ainsi que sur l'administration de la justice pénale et civile au Canada. En tant qu'organe opérationnel de l'ENRSJ, le Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités (CCSJSC), une division de Statistique Canada, est chargé de l'élaboration, de la collecte, de l'intégration et de l'analyse de données permettant d'illustrer les tendances au Canada, ainsi que de l'élaboration d'indicateurs aux échelons du pays et des secteurs de compétence.