Frais d'utilisation, redevances réglementaires et frais externes

Renseignements généraux et financiers pour chaque frais

Renseignements généraux

Nom du frais : Frais facturés pour le traitement des demandes d'accès à l'information en vertu de la Loi sur l'accès à l'information

Type de frais : Autres biens et services — coût d'une demande

Pouvoir d'établissement des frais : Article 11 de la Loi sur l'accès à l'information

Année de mise en œuvre : 1983

Dernière année de modification : 992

Norme de rendement : Les réponses doivent être fournies dans les 30 jours suivant la réception de la demande; le délai de réponse peut être prolongé en vertu de l'article 9 de la Loi sur l'accès à l'information. Les avis de prolongation doivent être envoyés dans les 30 jours suivant la réception de la demande. La Loi sur l'accès à l'information donne des détails supplémentaires.

Résultats de rendement : Continue de répondre aux exigences de la Loi sur l'accès à l'information.

La norme de réponse dans les 30 jours a été atteinte pour 92 % des demandes. Dans les cas où une prolongation a été nécessaire, la demande a toujours été traitée dans les délais prescrits par la Loi.

Autres renseignements : En vertu de la Loi sur l'accès à l'information, les frais inférieurs à 25 $ peuvent être annulés lorsqu'on considère que c'est dans l'intérêt public. En 2015-2016, les frais annulés se sont chiffrés à 245 $.

Renseignements financiers, 2015-2016 (en dollars)
Revenus projetés Revenus réels Coût total
500 480 511 290
Renseignements financiers, 2016-2017, 2017-2018 et 2018-2019 (en dollars)
Exercice de planification Revenus projetés Estimation du coût total
2016-2017 500 500 000
2017-2018 500 500 000
2018-2019 500 500 000

Audits internes et évaluations

Audits internes menés en 2015-2016
Titre de l'audit interne Type d'audit interne Date d'achèvement
Audit des statistiques juridiques Certification / Cadre de responsabilisation de gestion Novembre 2015
Audit des accords de partage de données avec Santé, Vie saine et Aînés Manitoba Certification / Cadre de responsabilisation de gestion Novembre 2015
Audit de la gestion des projets Certification / Cadre de responsabilisation de gestion Novembre 2015
Audit de l'accord de partage de données conclu avec le ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick Certification / Cadre de responsabilisation de gestion Janvier 2016
Évaluations en cours ou achevées en 2015-2016
Titre de l'évaluation État Date de l'approbation de l'administrateur général Lien avec les programmes de l'organisation
Évaluation du programme du Recensement de la population En cours Septembre 2016 Sous-programme 3.1 : Recensement de la population
Évaluation du programme du Recensement de l'agriculture En cours Septembre 2016 Sous-programme 3.2 : Recensement de l'agriculture
Évaluation du programme de la Statistique de la santé En cours Janvier 2017 Sous-programme 2.2 : Statistique de la santé et de la justice
Évaluation du Centre canadien de la statistique juridique En cours Janvier 2017 Sous-programme 2.2 : Statistique de la santé et de la justice

Infobulles

Infobulles - les femmes en STEM
Description - Infobulles - les femmes en STEM

Le saviez-vous?
Parmi les personnes de 19 ans qui ont entrepris un programme d'études en STGM en 2010, les femmes représentaient la majorité des étudiant en sciences biologiques (60 %) et en sciences générales et intégrées (58 %), mais représentaient moins d'un cinquième des étudiants en génie (19 %) et en informatique et sciences de l'information (16 %).

Infobulles - programme d'études en STGM
Description - Infobulles - programme d'études en STGM

Le saviez-vous?
Les femmes obtiennent plus rapidement leur diplôme de premier cycle en STGM que les hommes, quel que soit le domaine d'études. Dans l'ensemble, parmi les personnes de 19 ans qui ont entrepris un programme d'études en STGM en 2010, 36 % des femmes ont obtenu leur diplôme en quatre ans, comparativement à 25 % des hommes.

Infobulles - survie nette au cancer
Description - Infobulles - survie nette au cancer

Le saviez-vous?
De la période de 1992 à 1994 à celle de 2012 à 2014, les plus importantes améliorations du taux de survie nette au cancer ont été observées chez les personnes ayant reçu un diagnostic de leucémie myéloïde chronique, de lymphome non hodgkinien, de cancer de l'intestin grêle de myélome multiple.

Infobulles - cancer
Description - Infobulles - cancer

Le saviez-vous?
La majorité des cancers de la prostate et des cancers du sein chez la femme sont diagnostiqués tôt (stades I et II), tandis que les cancers colorectaux et les cancers du poumon ont tendance à être diagnostiqués tard (stades III et IV).

Infobulles - construction de bâtiments résidentiels
Description - Infobulles - construction de bâtiments résidentiels

Le saviez-vous?
L'investissement en construction de bâtiments résidentiels s'est chiffré à 121,2 milliards de dollars en 2018, en hausse par rapport à 119,2 milliards de dollars en 2017 (+1,6 %)

Infobulles - L'investissement en construction de bâtiment
Description - Infobulles - L'investissement en construction de bâtiment

Le saviez-vous?
L'investissement en construction de bâtiment a augementé pour passer de 170,0 milliards de dollars en 2017 à 175,4 milliards de dollars en 2018 (+3,4 %).

Infobulle - Prestations régulières d'assurance-emploi
Description - Infobulle - Prestations régulières d'assurance-emploi

Le saviez-vous?
En 2018, 26,9 % des personnes touchant des prestations régulières d'assurance-emploi étaient âgées de 55 ans et plus, comparativement à 10,5 % en 1997.

Infobulles - prestations regulières d'assurance-emploi
Description - Infobulle - Prestations régulières d'assurance-emploi

Le saviez-vous?
Durant le dernier ralentissement économique, de novembre 2008 à mai 2009, le nombre de personnes touchant des prestations régulières d'assurance-emploi a crû de plus de la moitié.

Infocapsule - Prestations provenant des activités de la pêche indépendante
Description - Infobulle - Prestations provenant des activités de la pêche indépendante

Le saviez-vous?
Au cours d'un mois donne en 2018, en moyenne, 12 500 pécheurs indépendants ont reçu des prestations de pécheur dans le cadre du programme d'assurance-emploi.

Infocapsule - Principales causes de décès au Canada
Description - Infobulle - Principales causes de décès au Canada

Le saviez-vous?
En 2017, les trois principales causes de décès au Canada étaient le cancer les maladies du cœur et les blessures non intentionnelles (accidents).

Infobulle - Le nombre total de nouveaux cas de cancer du poumon
Description - Infobulle - Le nombre total de nouveaux cas de cancer du poumon

Le saviez-vous?
Alors que le cancer du poumon était auparavant plus courant chez les hommes, le nombre total de nouveaux cas de cancer du poumon était réparti uniformément entre les deux sexes en 2016.

Infobulle - Emploi salarié dans la secteur de la fabrication
Description - Infobulle - Emploi salarié dans la secteur de la fabrication

Le saviez-vous?
De février 2016 à février 2019, l'emploi salarié dans le secteur de la fabrication a progressé de 7,2 %.

Infobulle - Emploi dans les établissements de soins
Description - Infobulle - Emploi dans les établissements de soins

Le saviez-vous?
De 2006 à 2018, l'emploi dans les établissements de soins infirmiers et les établissements communautaires de soins pour personnes âgées a augmenté de près de 50 %, ce qui équivaut au taux de croissance démographique observé chez les personnes âgées de 65 ans et plus.

L'emploi salarié en conception de systèmes informatiques
Description - Infobulle - L'emploi salarié en conception de systèmes informatiques

Le saviez-vous?
L'emploi salarié en conception de systèmes informatiques a progressé de 57 % au cours des dernières années (de juin 2012 à février 2019).

Infobulle - Canadiens voyageant aux États-Unis en voiture et en avion
Description - Infobulle - Canadiens voyageant aux États-Unis en voiture et en avion

Le saviez-vous?
En 2018, la proportion de résidents Canadiens ayant voyagé aux États-Unis en voiture a diminué de 7 %, tandis que la proportion de voyages en avion augmenté de 9 %.

Infobulle - Les voyages au États-Unis
Description - Infobulle - Les voyages au États-Unis

Le saviez-vous?
En 2018, les Canadiens ont effectué 44,4 millions de voyages aux États-Unis, en hausse de 4,7 % par rapport à 2017.

Infobulles - les enfants issus d'une famille à faible revenu
Description - Infobulle - Les enfants issus d'une famille à faible revenu

Le saviez-vous?
Les enfants issus d'une famille à faible revenue (22,6 %) sont moins susceptibles d'obtenir un grade universitaire que les enfants issus d'une famille à revenu élevé (59,3 %)

Infobulle - Les secteurs du commerce de détail ainsi que de la santé et de l'assistance sociale
Description - Infobulle - Les secteurs du commerce de détail ainsi que de la santé et de l'assistance sociale

Le saviez-vous?
En 2018, les secteurs du commerce de détail ainsi que de la santé et de l'assistance sociale employaient près de 2 million de salariés, ce qui représente le nombre le plus élevé parmi tous les secteurs.

Infobulle - L'extraction de pétrole et de gaz
Description - Infobulle - L'extraction de pétrole et de gaz

Le saviez-vous?
En 2018, l'extraction de pétrole et de gaz était l'industrie offrant la rémunération la plus élevée au Canada (moyenne de 2 727 $ par semaine).

Infobulle - Les jeunes canadiens accusés d'avoir commis un crime
Description - Infobulle - Les jeunes canadiens accusés d'avoir commis un crime

Le saviez-vous?
Le taux de jeunes canadiens accusés d'avoir commis un crime a diminué de 44 % de 2007 à 2017.

Infobulle - Vols de véhicles automobiles
Description - Infobulle - Les vols de véhicles automobiles

Le saviez-vous?
En 2017, le nombre de vols de véhicles automobiles au Canada était près de deux fois moins élevé que dix ans auparavant (-48 %).

Infobulle - La criminalité au Canada
Description - Infobulle - La criminalité au Canada

Le saviez-vous?
Le taux de criminalité a légèrement augmenté au Canada en 2017, mais demeure 24 % inférieur à celui observé dix ans auparavant.

Infobulle - Voyage au Canada des résidents américains
Description - Infobulle - Voyage au Canada des résidents américains

Le saviez-vous?
En 2018, le nombre de voyages au Canada effectues par des résidents des États-Unis s'est élevé à 24,4 millions de voyages (+0,5%), ce qui représente une quatrième hausse annuelle d'affilée.

Infobulle - voyageurs en provenance de pays autres que les États-Unis
Description - Infobulle - voyageurs en provenance de pays autres que les États-Unis

Le saviez-vous?
En 2018, le Canada a accueilli 6,9 millions de voyageurs en provenance de pays autres que les États-Unis. Il s'agit d'une hausse de 1,1 % par rapport à l'année précédente et du plus haut niveau jamais atteint.

Infobulle - Patrimoine des ménages
Description - Infobulle - Patrimoine des ménages

Le saviez-vous?
En 2018, le patrimoine moyen des ménages en Colombie-Britannique (927 000 $) était presque le double de celui des provinces de l'Atlantique (472 000 $).

Infobulle - Consommation des ménages
Description - Infobulle - Consommation des ménages

Le saviez-vous?
En 2018, les 20% des canadiens ayant les revenues les plus élevés étaient à l'origine de plus de 31 % de la consommation des ménages, en aliments, en voitures, en vêtements et en d'autres biens et services ménagers.

Infobulle - Valeur nette
Description - Infobulle - Valeur nette

Le saviez-vous?
En 2018, la valeur nette moyenne des personnes ayant les revenus les plus élevés se fixait a 1,8 million de dollars, une valeur neuf fois supérieure à celle des personnes ayant les revenus les plus faibles (200 000 $).

Infobulle - Financement de consommation
Description - Infobulle - Financement de consommation

Le saviez-vous?
En 2018, les personnes de moins de 35 ans ont épargné en moyenne près de 5 000 $, tandis que celles de plus de 65 ans ont dû puiser dans leurs avoirs de retraite d'environ 17 000 $ pour financer leur consommation.

Infobulle - Canadiens ayant les revenus les plus élevés
Description - Infobulle - Canadiens à revenu élevé

Le saviez-vous?

En 2018, les personnes ayant les revenus les plus élevés ont épargné 41 000 $ en moyenne, et celles ayant les revenus les plus faibles ont dû puiser dans leurs avoirs ou contracter des dettes d'environ 28 000 $ pour financer leur consommation.

Infobulle - Canadiens ayant les revenus les plus faibles
Description - Infobulle - Canadiens à faible revenu

Le saviez-vous?

En 2018, les 20 % des canadiens ayant les revenus les plus faibles étaient à l'origine de 12,6 % de dépenses totales en aliments, en voitures, en vêtements et en d'autre biens et services ménagers.

Infobulle - Canadiens à faible revenu
Description - Infobulle - Canadiens à faible revenu

Le saviez-vous?

En 2018, la part de la consommation des Canadiens à faible revenu s'est accrue, passant de 12,6 % à 13,9 % en raison de transferts sociaux en nature des administrations publiques et du secteur sans but lucratif.

Infobulle - Les dettes des particuliers âgés de moins de 35 ans
Description - Infobulle - Les dettes des particuliers âgés de moins de 35 ans

Le saviez-vous?

En 2016, les particuliers âgés de moins de 35 ans avaient des dettes de carte de crédit, des dettes hypothécaires ou d'autres types de dette correspondant à 2,36 $ pour chaque dollar gagné.

Infobulle - Les propriétaires-occupants ayant une hypothèque
Description - Infobulle - Les propriétaires-occupants ayant une hypothèque

Le saviez-vous?
En 2016, les propriétaires-occupants ayant une hypothèque avaient une dette correspondant à 3 $ pour chaque 1 $ gagné.

Infobulle - Personnes ayant les revenus les plus élevés
Description - Infobulle - Personnes ayant les revenus les plus élevés

Le savez-vous?
En 2016, les personnes ayant les revenus les plus élevés en Ontario avaient une dette de 1,27 $ pour chaque 1 $ gagné.

L'utilisation des données

On utilise les renseignements statistiques pour :

  • analyser le rendement économique;
  • élaborer les politiques budgétaire et monétaire, ainsi que la politique relative aux devises étrangères;
  • orienter les négociations tarifaires et commerciales internationales;
  • élaborer des politiques et des programmes d'aide aux petites entreprises;
  • appuyer l'élaboration des politiques et évaluer les programmes gouvernementaux de bien-être économique et social;
  • améliorer l'affectation des fonds destinés aux programmes gouvernementaux en déterminant leurs effets économiques et sociaux;
  • justifier la réglementation et la législation gouvernementales;
  • délimiter les circonscriptions électorales;
  • déterminer les paiements de péréquation et les autres transferts budgétaires fédéraux-provinciaux;
  • rajuster les contrats et les droits en fonction de l'inflation;
  • élaborer des programmes de promotion de la compétitivité intérieure et internationale;
  • justifier de nouveaux programmes et de nouvelles politiques d'immigration;
  • justifier les stratégies et les programmes en matière de tourisme;
  • évaluer la rentabilité des programmes de soins de santé et d'éducation;
  • déterminer l'efficacité et l'efficience de l'appareil judiciaire;
  • choisir des sites pour la construction d'écoles et pour le transport en commun;
  • élaborer des programmes, par exemple pour les garderies et le logement subventionné.

Partenaires

Parmi les partenaires de Statistique Canada, mentionnons :

le public et les médias

Les renseignements de base que recueille Statistique Canada sur l'économie et la société canadiennes - notamment sur la croissance économique, l'emploi, l'inflation, la balance des paiements, la population, le revenu des familles, la santé, l'éducation, la justice et beaucoup d'autres questions - sont en grande partie communiqués au public par l'intermédiaire des médias.

les gouvernements

Les gouvernements - fédéral, provinciaux et territoriaux - et les municipalités font grand usage de nos données pour élaborer des politiques et planifier des services dont les Canadiens bénéficient tous les jours. Les services sociaux, l'éducation, le transport en commun, l'aménagement urbain et les programmes d'emploi et de formation de la main-d'œuvre n'en sont que quelques exemples. Les gouvernements, tout comme la population et les entreprises, ne sont pas seulement de grands utilisateurs; ils sont aussi de grands fournisseurs de données.

les entreprises et les syndicats

Les entreprises et les syndicats sont des sources importantes de renseignements et de grands utilisateurs des données produites par Statistique Canada. Réduire le fardeau que représentent les enquêtes pour le monde des affaires est toujours un facteur important de la conception des programmes statistiques. Statistique Canada maintient de nombreuses voies de communication avec ce secteur et, entre autres, collabore étroitement avec les petites entreprises.

le milieu universitaire

Le milieu universitaire fait grand usage des données de Statistique Canada à la fois pour des recherches et pour l'enseignement. C'est aussi une source de conseils de premier ordre pour l'organisme.

les organismes étrangers et internationaux

Statistique Canada entretient des rapports étroits avec des organisations scientifiques et intergouvernementales internationales afin de partager des connaissances professionnelles spécialisées et d'encourager le recours à des pratiques, à des normes et à des concepts communs.

L'appartenance du Canada à des organisations internationales, comme les Nations Unies et l'Organisation de coopération et de développement économiques, oblige Statistique Canada à disposer de produits conformes aux normes internationales afin que les données socioéconomiques du Canada puissent toujours être comparées à celles d'autres pays. Les liens à bon nombre de ces organismes sont accessibles à partir de « Liens externes ».

les autres groupes de clients

Statistique Canada doit également tenir compte des intérêts de nombreux autres utilisateurs de ses données, comme les administrations régionales et locales, les bibliothèques, les associations professionnelles, les instituts de recherche, les groupes d'intérêts spéciaux et les groupes de bénévoles.

Politique d'interprétation

Une politique d'interprétation est un document cadre qui expose les engagements qu'un ministère ou organisme doit respecter, les pratiques qu'il doit appliquer et les outils qu'il doit utiliser lorsqu'il fournit une orientation ou de l'information aux Canadiens et aux entreprises au sujet des obligations réglementaires à respecter. Cette politique établit également les conditions dans lesquelles des réponses écrites aux questions seront fournies.

Contexte du ministère ou de l'organisme

Statistique Canada, un membre du Portefeuille de l'Innovation, Sciences et Développement économique, produit des statistiques qui aident les Canadiens à mieux comprendre leur pays, sa population, ses ressources, son économie, sa société et sa culture.

En vertu de la Loi sur la statistique, l'organisme doit « recueillir, compiler, analyser, dépouiller et publier des renseignements statistiques sur les activités commerciales, industrielles, financières, sociales, économiques et générales de la population et sur l'état de celle-ci ». Statistique Canada mène le Recensement de la population et le Recensement de l'agriculture ainsi qu'environ 350 enquêtes sur presque tous les aspects de la vie au Canada.

Outre la Loi sur la statistique, le statisticien en chef du Canada, qui relève du ministre de l'Industrie, applique la Loi sur les déclarations des personnes morales, laquelle requiert la collecte d'information sur la situation financière et la propriété des sociétés exerçant une activité au Canada. Cette information sert à évaluer l'étendue du contrôle de l'économie des sociétés canadiennes par des non-résidents. En vertu de la Loi sur les déclarations des personnes morales, un rapport résumant l'étendue du contrôle étranger dans l'économie canadienne doit être présenté chaque année au Parlement. Statistique Canada est responsable d'un seul règlement, soit le Règlement sur les déclarations des personnes morales, qui établit les exigences en matière de déclarations et les différents seuils de déclaration de la Loi sur les déclarations des personnes morales.

Prévisibilité

Engagement à l'égard d'un langage simple

Statistique Canada s'engage à communiquer clairement et efficacement avec les Canadiens et les entreprises. Conformément à la Politique de communication du gouvernement du Canada, l'organisme utilise un langage clair et grammaticalement correct dans tous les documents destinés au public afin d'assurer la clarté et la cohérence de l'information. À Statistique Canada, la Division des communications offre des conseils et de l'aide à cet égard.

Les spécialistes des communications passent en revue, avant l'expédition, la correspondance adressée au public dans le cadre de la Loi sur les déclarations des personnes morales, par exemple les lettres de présentation et de rappel. En outre, comme l'exige la Politique concernant l'examen et la mise à l'essai des questionnaires de Statistique Canada, le Centre de ressources en conception de questionnaires passe en revue les formulaires, les questionnaires et les annexes d'enquête pour s'assurer qu'ils sont intelligibles et adaptés aux répondants visés.

Fournir de l'orientation et favoriser la sensibilisation

Statistique Canada fait appel à plusieurs outils et à différentes approches pour mieux faire connaître et promouvoir les exigences duRèglement sur les déclarations des personnes morales.

Sur le site Web de l'organisme, dans le module « Renseignements pour les participants aux enquêtes », les Canadiens et les entreprises peuvent trouver de l'information à propos de toutes les enquêtes menées par Statistique Canada ainsi que sur la Renseignements pour les participants aux enquêtes - Loi sur les déclarations des personnes morales.

Dans la trousse d'information destinée aux répondants, Statistique Canada fournit un guide de l'utilisateur, qui explique les exigences réglementaires de la Loi, offre des instructions pour remplir les formulaires et présente une liste de personnes‑ressources ainsi que leurs coordonnées.

Enfin, Statistique Canada prend les devants en repérant les entreprises qui doivent déclarer l'information exigée en vertu de la Loi sur les déclarations des personnes morales. Pour aider les sociétés à s'acquitter de leurs responsabilités en vertu de la Loi, Statistique Canada utilise des données administratives et des données d'enquêtes internes pour recenser les sociétés qui doivent déposer des déclarations. Statistique Canada communique ensuite avec les sociétés et leur fournit les formulaires à remplir. Cette approche proactive permet de s'assurer que les sociétés sont en mesure de s'acquitter de leurs obligations en vertu de la Loi sur les déclarations des personnes morales.

Demandes de renseignements

Statistique Canada a mis sur pied une section centralisée pour répondre aux demandes de renseignements concernant la Loi sur les déclarations des personnes morales et le Règlement sur les déclarations des personnes morales :

Statistique Canada
Division de l'organisation et des finances de l'industrie
170, promenade Tunney's Pasture
Ottawa (Ontario) K1A 0T6

statcan.corpreturnsact-loidpm.statcan@statcan.gc.ca

1-866-825-5957
613-951-9858

Statistique Canada donne suite à toutes les demandes de renseignements conformément à ses Normes de service à la clientèle, selon le format (courriel, lettre, appel téléphonique, etc.) demandé par le client.

Service

Engagement en matière de service

Statistique Canada s'engage à assurer l'excellence des services offerts aux Canadiens et aux entreprises. Les demandes de services du public sont traitées dans un souci de rapidité, de fiabilité, de courtoisie et d'équité. L'organisme a mis sur pied des centres d'expertise, par exemple la Division des services consultatifs et le Programme de gestion de portefeuille d'entreprises, pour donner suite aux demandes de services.

Statistique Canada donne suite à toutes les demandes de services des Canadiens et des entreprises conformément à ses Normes de service à la clientèle.

Responsabilisation en matière de service

Dans le cadre de ses efforts pour bien gérer ses relations avec les entreprises, Statistique Canada a créé le poste d'ombudsman pour les entreprises.

L'ombudsman pour les entreprises doit faire enquête sur les plaintes des participants aux enquêtes-entreprises, dont les répondants assujettis à la Loi sur les déclarations des personnes morales, qui sont d'avis que le fardeau qui leur est imposé est trop lourd ou que Statistique Canada a manqué de professionnalisme. L'ombudsman offre des services impartiaux et gratuits.

Les participants aux enquêtes-entreprises peuvent communiquer avec l'ombudsman pour les entreprises en appelant le 1-855-634-2362 ou le 1-800-263-1136 ou en lui adressant un courriel à statcan.ombudsman-ombudsman.statcan@canada.ca.

Formation du personnel

Un programme de formation continue permet de s'assurer que les représentants de Statistique Canada possèdent les compétences et les connaissances techniques nécessaires pour assurer des services de qualité et donner des directives réglementaires précises. Le programme comprend aussi bien de la formation spécialisée relative à la Loi sur les déclarations des personnes morales que de la formation au service à la clientèle.

Mobilisation des intervenants

Engagement à l'égard de la mobilisation des intervenants

La participation et la consultation des intervenants sont depuis longtemps des pratiques courantes à Statistique Canada. Grâce à un mode de participation ouvert et inclusif, l'organisme peut cerner les préoccupations, alléger le fardeau des répondants, évaluer et améliorer les solutions et faciliter la compréhension.

En se penchant sur les modifications qui pourraient être apportées au contenu et à la présentation des documents d'information et d'orientation de la Loi sur les déclarations des personnes morales, Statistique Canada consulte activement les intervenants afin de recueillir leurs commentaires.

Pratiques de mobilisation des intervenants

Pour faire participer efficacement les intervenants à l'élaboration et à l'examen des documents d'information et d'orientation réglementaires, Statistique Canada peut faire appel à différents moyens, dont des groupes de discussion, de la consultation directe d'intervenants sélectionnés et des mécanismes de réponse en ligne.

Amélioration

Statistique Canada s'est engagé à travailler avec le Secrétariat du Conseil du Trésor et la Communauté des régulateurs fédéraux afin d'améliorer les services et les outils liés à sa politique d'interprétation, et il continuera de se pencher sur les exigences réglementaires en concertation avec sa clientèle et divers intervenants.

Aux fins de la collecte de données en vertu de la Loi sur les déclarations des personnes morales, Statistique Canada détermine les entreprises qui doivent se conformer à la réglementation et communique avec elles de façon proactive. L'organisme envoie une lettre d'invitation qui comporte des liens vers des documents d'orientation, une foire aux questions (FAQ), etc. Les répondants sont invités à remplir et à retourner les questionnaires ainsi qu'à communiquer avec l'organisme s'ils ont besoin de clarifications ou d'assistance. L'organisme obtient la rétroaction des répondants grâce aux commentaires qu'ils fournissent dans les sections prévues à cet effet sur les questionnaires papier et les questionnaires électroniques (QE), et grâce aux demandes directes de renseignements reçues par téléphone, par courriel et par la poste. Statistique Canada utilise cette rétroaction pour améliorer continuellement sa documentation et ses processus.

Pour la période de collecte qui a débuté en janvier 2015, l'organisme a reçu des commentaires qu'il a utilisés pour améliorer la façon dont les renseignements sont recueillis en vertu de la Loi sur les déclarations des personnes morales. En particulier, les besoins suivants liés aux pratiques et aux documents d'interprétation de l'organisme ont été relevés :

  • un nouveau guide de l'utilisateur propre au QE;
  • de l'aide supplémentaire propre aux questions du QE;
  • de nouvelles questions et réponses dans la FAQ traitant de la portée de la réglementation.

Statistique Canada a mis en œuvre les éléments suivants :

  • un nouveau guide de l'utilisateur propre au QE. Le recours au QE permet à Statistique Canada de remplir à l'avance une bonne partie du questionnaire. Cette démarche réduit le fardeau de réponse et permet de fournir au répondant des conseils plus ciblés au moment de remplir le questionnaire électronique. Le nouveau guide de l'utilisateur contient ces conseils ciblés et sera d'une grande utilité aux répondants des questionnaires électroniques de Statistique Canada.
  • de l'aide supplémentaire propre aux questions du QE. Statistique Canada fournit aux répondants des renseignements contextuels supplémentaires sur les questions pour faciliter la tâche de réponse aux QE. Cette nouvelle ressource vient appuyer les efforts de longue date entrepris par l'organisme dans le but d'entretenir des relations positives avec les répondants. L'aide propre aux questions se trouve sur la page Annexe I - Participation au capital-actions Loi sur les déclarations des personnes morales.
  • Il a été déterminé qu'il n'était pas nécessaire d'ajouter de nouvelles questions et réponses dans la FAQ. Cette décision a été prise à la lumière de la rétroaction positive reçue après que Statistique Canada eut mené à bien la conversion au QE. Toutes les questions et réponses de la FAQ traitant de la collecte de renseignements se trouvent sur la page Renseignements pour les participants aux enquêtes - Loi sur les déclarations des personnes morales — Foire aux questions.

Afin de mesurer l'efficacité de ces changements, Statistique Canada examinera systématiquement la rétroaction obtenue par les moyens susmentionnés pour s'assurer que le nombre de problèmes liés aux éléments à améliorer diminue.

Paramètres d'évaluation des améliorations :

  • Nombre de demandes de renseignements liées à l'utilisation du QE
  • Nombre de demandes de renseignements liées à la portée de la réglementation.

Foire aux questions

Les question ci-dessous visent à fournir aux Canadiens et aux entreprises des renseignements de base au sujet des règlements du Statistique Canada.

La liste suivante sera mise à jour périodiquement pour tenir compte des nouvelles demandes de renseignements récurrentes.

Règlement sur les déclarations des personnes morales

1. Quel est l'objectif de la loi et du règlement?

La Loi sur les déclarations des personnes morales oblige Statistique Canada à recueillir des renseignements sur la propriété et le contrôle des entreprises canadiennes afin d'établir l'importance du contrôle étranger dans l'économie canadienne.

Le Règlement sur les déclarations des personnes morales vise à donner aux Canadiens et aux entreprises canadiennes de l'information à propos des modalités d'application de la Loi sur les déclarations des personnes morales. Ce règlement décrit les seuils financiers actuels selon lesquels les entreprises canadiennes doivent déposer des déclarations renfermant les renseignements indiqués dans les articles 4 et 5 de la Loi. Il porte également sur les formulaires à remplir, à savoir les annexes I (Participation au capital-actions) et II (Renseignements financiers).

2. Quels sont les éléments essentiels du règlement?

Le Règlement sur les déclarations des personnes morales porte sur trois éléments essentiels :

  • les seuils financiers;
  • les annexes (I et II);
  • le délai à respecter pour déposer les déclarations.

Les entreprises canadiennes doivent déposer des déclarations si elles ont :

  • un actif de 600 millions de dollars ou plus; ou
  • des revenus de 200 millions de dollars ou plus; ou
  • des titres de dette ou des actions appartenant à des non‑résidents représentant 1 million de dollars ou plus.

L'annexe I (Participation au capital-actions) est l'élément essentiel de cette loi. Les renseignements recueillis dans cette déclaration ont trait au capital-actions de la société, à la propriété de ce capital‑actions, ainsi qu'à ses administrateurs et dirigeants et à ses filiales.

L'annexe II (Renseignements financiers) est un document secondaire, qui doit être déposé uniquement si les renseignements demandés n'ont pas déjà été fournis à Statistique Canada ou à l'Agence du revenu du Canada. Les renseignements recueillis dans cette déclaration ont trait aux détails des états financiers, par exemple l'actif, le passif, les revenus et dépenses d'exploitation, les dividendes, les amortissements et les investissements.

Les entreprises ont un délai de 90 jours, suivant la fin de leur exercice financier, pour déposer ces déclarations.

3. Quelle est l'incidence du règlement sur les entreprises canadiennes?

Chaque entreprise membre d'un groupe d'entreprises contrôlées par une même société doit déposer l'annexe I (Participation au capital-actions) si elle répond à l'un des critères suivants :

  • ses actifs combinés se chiffrent à 600 millions de dollars ou plus; ou
  • ses revenus combinés s'établissent à 200 millions de dollars ou plus.

En outre, les différentes entreprises qui ont des titres de dette ou des actions appartenant à des non‑résidents et représentant plus d'un million de dollars doivent également déposer l'annexe I (Participation au capital-actions).

De plus, les entreprises canadiennes qui n'ont pas déposé d'états financiers auprès de Statistique Canada ou de déclarations de revenus auprès de l'Agence du revenu du Canada doivent déposer l'annexe II (Renseignements financiers), quels que soient leurs actifs, leurs revenus ou leurs titres de dette ou actions appartenant à des non‑résidents.

4. Quel est le calendrier à respecter?

La Loi sur les déclarations des personnes morales et le règlement d'application de cette loi sont en vigueur à l'heure actuelle.

La Loi sur les déclarations des personnes morales, qui s'appelait à l'origine la Loi sur les déclarations des personnes morales et des syndicats, a été adoptée en 1962 pour répondre aux préoccupations suscitées par le contrôle étranger de plus en plus important. Depuis, Statistique Canada prépare, à l'intention du Parlement, des rapports annuels pour surveiller la situation du contrôle étranger dans l'économie canadienne. En janvier 1999, le Parlement a officiellement modifié la Loi pour dispenser les syndicats de l'obligation de déposer des déclarations en vertu de la Loi.

En janvier 2014, le gouverneur en conseil a pris le Règlement sur les déclarations des personnes morales, qui a remplacé le Règlement sur les déclarations des personnes morales et des syndicats. Le nouveau règlement fixe les nouveaux seuils de déclaration, renumérote les annexes et harmonise les modalités d'application du règlement avec la Loi. Il sera révisé périodiquement pour veiller à ce que les seuils et les exigences en matière de déclarations soient toujours valides.

5. Où puis-je trouver plus d'information?

Pour de plus amples renseignements, vous pouvez aussi communiquer avec Statistique Canada, aux coordonnées suivantes :

Statistique Canada
Division de l'organisation et des finances de l'industrie
170, promenade Tunney's Pasture
Ottawa (Ontario) K1A 0T6

statcan.corpreturnsact-loidpm.statcan@statcan.gc.ca

1-866-825-5957
613-951-9858

6. Autres questions et réponses

Renseignements pour les participants aux enquêtes - Loi sur les déclarations des personnes morales (LDPM)— Foire aux questions

Audit du Centre de données de recherche (CDR)
Université McMaster

Rapport d'audit

15 juillet 2014
Numéro de projet : 80590-79

  • Sommaire
  • Introduction
    • Contexte
    • Objectifs de l'audit
    • Portée
    • Approche et méthodologie
    • Autorisation
  • Conclusions, recommandations et réponses de la direction
    • Environnement de contrôle et sécurité matérielle
    • Sécurité des technologies de l'information
    • Administration des contrats de recherche pour l'utilisation de microdonnées et contrôle de la confidentialité
  • Annexes
    • Annexe A : Critères d'audit
    • Annexe B : Acronymes

Sommaire

Le Centre de données de recherche (CDR) de l'Université McMaster est l'un des 27 CDR situés sur les campus d'universités partout au Canada. Ces CDR ont été mis sur pied par Statistique Canada, le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, les Instituts de recherche en santé du Canada et des consortiums d'universités dans le but de renforcer la capacité en recherche sociale du Canada et de soutenir le milieu de la recherche sur les politiques. Le CDR de l'Université McMaster a été le premier à ouvrir ses portes et est situé au deuxième étage de la bibliothèque Mills sur le campus de l'Université McMaster.

Même si le CDR de l'Université McMaster est considéré comme un CDR de taille moyenne, il compte un certain nombre d'étudiants chercheurs qui ont besoin de plus de soutien que d'autres chercheurs plus expérimentés. En 2012, le nombre total de contrats actifs au CDR de McMaster a augmenté de près de 26 %. Parmi les 111 chercheurs autorisés à accéder au centre, 45 % étaient des étudiants.

Les CDR sont dotés par des employés de Statistique Canada et sont exploités en vertu de la Loi sur la statistique. Ils doivent donc mettre en place des mesures de sécurité, afin de protéger la confidentialité des données dans la même mesure que si elles se trouvaient dans les locaux de Statistique Canada.

Les objectifs de l'audit sont de fournir au statisticien en chef (SC) et au Comité ministériel de vérification (CMV) l'assurance que le CDR de l'Université McMaster :

  • respecte les politiques et normes pertinentes du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) et de Statistique Canada concernant la sécurité des technologies de l'information (TI) et la sécurité matérielle, afin de veiller à ce que la confidentialité des données soit protégée dans la prestation des services;
  • dispose de pratiques et de mécanismes efficaces, afin de veiller à ce que la confidentialité des données soit protégée dans la prestation des services.

L'audit a été réalisé par la Division de l'audit interne (DAI), conformément à la Politique sur la vérification interne du gouvernement du Canada.

Principales constatations

Les rôles et responsabilités au niveau du programme et de la région sont définis et communiqués. Même si le personnel du CDR a établi des rapports constructifs d'égal à égal avec les chercheurs, les activités de ceux-ci dans le CDR ne font pas l'objet d'un contrôle actif. Dans ce contexte, il est peu probable que le personnel du CDR soit en mesure de déceler, de déclarer et d'atténuer les répercussions des incidents au chapitre de la confidentialité.

Les chercheurs doivent devenir des « personnes réputées être employées » pour accéder aux microdonnées confidentielles dans les CDR, conformément à la Loi sur la statistique. Ainsi, ils sont assujettis aux dispositions de cette loi et à ses conséquences juridiques, si une violation de la confidentialité survient. La confidentialité des microdonnées est assurée dans les centres au moyen d'un contrôle de gestion clé.

L'examen de la sécurité matérielle au CDR de McMaster a fait ressortir que l'accès au centre est limité au personnel autorisé. L'examen des registres automatisés et manuels de contrôle de l'accès a permis de déterminer que ces contrôles ne sont pas pleinement efficaces, les contrôles automatisés ne rendant pas compte avec précision de toutes les activités, et les registres manuels des visiteurs n'étant pas utilisés.

Les exigences relatives à l'aménagement des postes de travail des chercheurs dans les CDR prévoient une protection matérielle des écrans, afin que ceux-ci ne puissent être vus directement d'un poste de travail à l'autre. Cette mesure n'est pas en place au CDR de McMaster. Par ailleurs, les recommandations de Statistique Canada concernant la sécurité matérielle, qui découlent de l'inspection de décembre 2011, n'ont pas eu de suite officielle, et le pêne dormant hautement sécuritaire obligatoire n'était pas installé à l'entrée du CDR.

Des systèmes des TI qui servent à la sauvegarde des dossiers et des données sont en place et sont conformes aux lois pertinentes et aux politiques du Conseil du Trésor. Les contrôles d'authentification et d'identification en place sont efficaces.

Les pouvoirs requis pour l'administration des contrats de recherche pour l'utilisation de microdonnées (CRM) et l'analyse des risques pour la confidentialité sont officiellement délégués au niveau du programme et des opérations. Les rôles et responsabilités sont formellement définis et communiqués. L'examen de la gestion des CRM a permis de déterminer qu'il n'y avait pas de formulaire d'attestation relative aux valeurs et à l'éthique pour certains chercheurs dans les CRM actuels. Par ailleurs, les résultats de certaines évaluations de propositions de CRM n'étaient pas conservés dans le CDR et, dans un cas, le contrat ne rendait pas compte avec précision des données dont l'accès avait été approuvé. Par conséquent, les chercheurs avaient accès à des microdonnées confidentielles qui n'avaient pas été approuvées pour le projet.

Des processus et des procédures sont en place pour le contrôle de confidentialité et les demandes de contrôle de confidentialité sont administrées et évaluées avec soin par l'analyste du CDR, afin de veiller à ce que la confidentialité des données ne soit pas compromise. Toutefois, les formulaires de demande de contrôle de confidentialité des données sont supprimés une fois ce processus terminé.

Conclusion générale

Les Centres de données de recherche de Statistique Canada ont été créés pour fournir aux chercheurs externes l'accès aux microdonnées confidentielles de Statistique Canada. Afin d'assurer la confidentialité de ces fichiers de données, les gestionnaires de programme ont conçu un cadre de contrôle propre aux CDR. Dans ce contexte, plusieurs faiblesses au chapitre du contrôle ont été notées pendant l'audit du CDR de l'Université McMaster. Pris individuellement, ces éléments ne présentent pas de risque matériel important pour la confidentialité des données conservées dans les CDR. Toutefois, lorsque ces risques sont évalués globalement, les menaces au chapitre de la confidentialité des données augmentent. L'exigence que les chercheurs deviennent des « personnes réputées être employées » en vertu de la Loi sur la statistique fait en sorte qu'ils sont au courant de leurs responsabilités et des sanctions possibles associées à une violation de la confidentialité. Il s'agit d'une mesure de contrôle clé utilisée dans l'environnement des CDR pour atténuer les risques pour la confidentialité des données. Néanmoins, une plus grande application au jour le jour de contrôles à l'intérieur du centre est nécessaire pour s'assurer que la confidentialité des données est protégée dans le cadre de la prestation des services. Les exigences au chapitre de la sécurité matérielle pour les installations de CDR devraient être précisées et des exigences obligatoires devraient être mises en œuvre.

Même si des faiblesses ont été notées dans l'environnement matériel, l'audit a déterminé que la sécurité des technologies de l'information au CDR de l'Université McMaster est conforme aux politiques et normes pertinentes du SCT et de Statistique Canada concernant la préservation et la protection des données confidentielles de Statistique Canada.

Des pratiques et des mécanismes efficaces sont en place pour assurer la protection de la confidentialité des données dans le cadre du contrôle de la confidentialité des produits des chercheurs, les demandes de contrôle de confidentialité faisant l'objet d'une administration et d'une évaluation soigneuses par l'analyste du CDR de McMaster, afin de veiller à ce que la confidentialité des données ne soit pas compromise. Toutefois, les formulaires de demande de contrôle de confidentialité remplis devraient être conservés, même lorsque ce processus est terminé. L'administration des contrats devrait aussi être améliorée, afin de veiller à ce que les chercheurs aient accès à des ensembles de données approuvés seulement, et que toutes les attestations et déclarations requises des chercheurs soient en place pour les contrats en vigueur.

Conformité aux normes professionnelles

L'audit a été réalisé conformément aux Normes de vérification du gouvernement du Canada, qui comprennent les Normes internationales pour la pratique professionnelle de l'audit interne de l'Institut des vérificateurs internes (IVI).

L'application de procédures d'audit suffisantes et appropriées et le rassemblement de données appuient l'exactitude des constatations et conclusions du présent rapport et donnent une assurance de niveau audit. Les constatations et les conclusions sont fondées sur une comparaison des conditions, telles qu'elles existaient à l'époque, au regard de critères d'audit préétablis. Les constatations et conclusions s'appliquent à l'entité examinée et pour la portée et la période de référence de l'audit.

Patrice Prud'homme
Dirigeant principal de la vérification

Introduction

Contexte

Les décideurs doivent avoir une compréhension à jour et approfondie de la société canadienne, non seulement pour répondre aux besoins de l'heure, mais aussi pour prévoir les besoins futurs. Cela entraîne une demande croissante à l'égard des produits analytiques découlant des riches sources de données recueillies par Statistique Canada.

En 1998, dans le cadre de l'Initiative canadienne sur les statistiques sociales, on a examiné les défis auxquels fait face la collectivité des chercheurs au Canada. Dans son rapport sur l'avancement de la recherche utilisant les statistiques sociales, le groupe de travail national recommandait notamment de créer des installations de recherche pour améliorer l'accès des chercheurs universitaires aux fichiers de microdonnées de Statistique Canada.

Les Centres de données de recherche (CDR) font partie d'une initiative de Statistique Canada, du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et de consortiums d'universités, dans le but de renforcer la capacité en recherche sociale du Canada et de soutenir le milieu de la recherche sur les politiques. Le CRSH est un organisme fédéral autonome qui appuie la recherche et la formation avancée dans les sciences humaines en milieu universitaire et qui en fait la promotion. Les IRSC sont le principal organisme fédéral chargé du financement de la recherche en santé au Canada.

La Division de l'accès aux microdonnées (DAM) offre un accès restreint à des microdonnées confidentielles par l'intermédiaire des CDR des universités partout au pays et du CDR fédéral à Ottawa. Elle est aussi responsable de veiller à la confidentialité des renseignements fournis par les Canadiens. À l'heure actuelle, 27 CDR font partie du réseau et sont tous situés dans un environnement protégé sur les campus universitaires. Ces CDR permettent aux chercheurs d'accéder à des microdonnées découlant d'enquêtes sur la population et auprès des ménages, ce qui signifie qu'ils n'ont pas à se rendre à Ottawa pour accéder aux microdonnées de Statistique Canada. Outre les centres situés sur les campus, le Centre fédéral de données de recherche (CFDR) situé à Ottawa permet aux chercheurs d'avoir accès aux microdonnées des ministères stratégiques fédéraux.

Les CDR permettent de donner une vue d'ensemble du paysage social canadien, d'offrir des installations de recherche en sciences sociales partout au pays, dans les grandes collectivités comme dans les petites, d'accroître la collaboration entre Statistique Canada et les intervenants, le CRSH, le Réseau canadien des centres de données de recherche (RCCDR), les IRSC et les chercheurs universitaires, et de former une nouvelle génération de spécialistes canadiens dans le domaine de la recherche quantitative en sciences sociales.

Les CDR sont dotés par des employés de Statistique Canada et sont exploités en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique, conformément à toutes les règles de confidentialité, et ils sont accessibles uniquement pour les chercheurs qui ont des projets de recherche approuvés et qui ont prêté serment comme « personnes réputées être employées » en vertu de la Loi sur la statistique.

Conformément au plan d'évaluation et d'audit axé sur les risques de Statistique Canada, la Division de l'audit interne effectue l'audit d'un CDR par année. En 2011, les CDR de l'Université de Calgary et de l'Université de Lethbridge ont fait l'objet d'un audit et, en 2012, c'est le Centre de données de recherche de l'Université de l'Alberta qui a fait l'objet d'un audit.

Objectifs de l'audit

Les objectifs de l'audit sont de fournir au statisticien en chef (SC) et au Comité ministériel de vérification (CMV) l'assurance que le CDR de l'Université McMaster :

  • respecte les politiques et normes pertinentes du SCT et de Statistique Canada concernant la sécurité des technologies de l'information (TI) et la sécurité matérielle, afin de veiller à ce que la confidentialité des données soit protégée dans la prestation des services;
  • dispose de pratiques et de mécanismes efficaces, afin de veiller à ce que la confidentialité des données soit protégée dans la prestation des services.

Portée

L'audit comprenait un examen détaillé des systèmes et des pratiques du CDR en matière de protection des données, d'utilisation des technologies et de sécurité matérielle.

L'audit a été axé sur l'analyse des risques de divulgation et le contrôle de la confidentialité des données par les employés de Statistique Canada sur place, le statut de « personne réputée être employée » et les exigences en matière d'autorisation de sécurité pour l'accès aux microdonnées, le processus des propositions de recherche des CDR, les contrats de recherche pour l'utilisation de microdonnées (CRM), la sécurité matérielle dans les locaux du CDR, conformément aux politiques et normes pertinentes du SCT et de Statistique Canada, et la protection des TI conformément aux politiques et normes pertinentes du SCT et de Statistique Canada.

Approche et méthodologie

Le travail d'audit a consisté en un examen de documents, en des entrevues avec des membres clés de la haute direction et du personnel et en un examen de la conformité aux politiques et aux lignes directrices pertinentes.

Le travail sur le terrain comprenait un examen, une évaluation et un essai des processus et des procédures en place pour assurer la sécurité matérielle, de l'utilisation des technologies et de la protection des données à l'Université McMaster. Un échantillon de contrats de recherche pour l'utilisation de microdonnées (terminés, en vigueur et en voie d'évaluation) a été examiné, l'examen ayant couvert les types de contrats, les sources de données, les détenteurs de contrats multiples et l'objectif de la recherche. On a sélectionné un échantillon discrétionnaire de 32 contrats pour l'essai, représentant environ 14 % de tous les contrats de recherche pour l'utilisation de microdonnées de ce CDR.

Cet audit a été exécuté en conformité avec les Normes de vérification interne du gouvernement du Canada, qui comprennent les Normes internationales pour la pratique professionnelle de l'audit interne de l'Institut des auditeurs internes (IAI).

Autorité

L'audit s'est déroulé en vertu de l'autorisation du plan intégré d'évaluation et d'audit axé sur les risques de Statistique Canada de 2013-2014 à 2017-2018.

Conclusions, recommandations et réponse de la direction

Objectif 1 : Le CDR de l'Université McMaster respecte les politiques et normes pertinentes du SCT et de Statistique Canada concernant la sécurité des technologies de l'information et la sécurité matérielle, afin de veiller à ce que la confidentialité des données soit protégée dans la prestation des services.

Environnement de contrôle et sécurité matérielle

Les rôles et responsabilités au niveau du programme et de la région sont définis et communiqués. Même si le personnel du CDR a établi des rapports constructifs d'égal à égal avec les chercheurs, les activités de ceux-ci dans le CDR ne font pas l'objet d'un contrôle actif. Dans ce contexte, il est peu probable que le personnel du CDR soit en mesure de déceler, de déclarer et d'atténuer les répercussions des incidents au chapitre de la confidentialité.

Les chercheurs doivent devenir des « personnes réputées être employées » pour accéder aux microdonnées confidentielles dans les CDR, conformément à la Loi sur la statistique. La confidentialité des microdonnées est assurée dans les centres au moyen d'un contrôle de gestion clé.

L'accès au CDR de l'Université McMaster est limité au personnel autorisé seulement, et des contrôles de la sécurité du périmètre et de détection des intrusions sont en place et sont efficaces. Les recommandations de Statistique Canada concernant la sécurité matérielle, qui découlent de l'inspection de décembre 2011, n'ont pas eu de suite officielle, et le pêne dormant hautement sécuritaire obligatoire n'était pas installé à l'entrée du CDR.

Les exigences relatives à l'aménagement des postes de travail des chercheurs dans les CDR prévoient une protection matérielle des écrans, afin que ceux-ci ne puissent être vus directement d'un poste de travail à l'autre. Cette mesure n'est pas en place au CDR de McMaster.

L'examen des registres automatisés et manuels de contrôle de l'accès a permis de déterminer que ces contrôles ne sont pas pleinement efficaces, les contrôles automatisés ne rendant pas compte avec précision de toutes les activités, et les registres manuels des visiteurs n'étant pas utilisés.

L'environnement de contrôle donne le ton dans une organisation ou un programme et influence le niveau de conscientisation des employés. Cela comprend la philosophie des gestionnaires, la structure hiérarchique, la répartition des rôles et des responsabilités, ainsi que le style de fonctionnement. En ce qui a trait aux CDR, un environnement de contrôle efficace permet au programme d'atteindre ses objectifs, tout en assurant la confidentialité des données conservées dans les centres. Des rôles et responsabilités bien définis et un contrôle de l'environnement d'exploitation devraient être en place pour assurer la sécurité de l'installation et la confidentialité des données conservées dans les CDR.

Environnement de contrôle

Le mandat des CDR est de promouvoir et de faciliter les travaux de recherche en sciences sociales, à partir des microdonnées confidentielles de Statistique Canada, tout en protégeant la confidentialité des données, grâce à des procédures et des politiques opérationnelles et analytiques efficaces qui créent une culture de la confidentialité.

Dans le cas du Programme des CDR globalement, l'audit a révélé que la responsabilité fonctionnelle est officiellement déléguée au gestionnaire/directeur du Programme des CDR. Au niveau régional, la responsabilité fonctionnelle revient au gestionnaire régional de CDR et le contrôle au quotidien de l'environnement et de la sécurité matérielle dans le CDR est du ressort des analystes de CDR. Ces derniers administrent le fonctionnement du Centre de données de recherche et s'assurent que les activités sont conformes au mandat de Statistique Canada.

Parmi les contrôles de gestion clés servant à assurer la confidentialité des données dans les CDR figure le statut de « personne réputée être employée », que chaque chercheur doit obtenir avant d'accéder au CDR. Chaque chercheur doit avoir un projet approuvé et doit subir une vérification de sécurité et prêter serment en vertu de la Loi sur la statistique. Une fois le serment prêté, il lie le chercheur pour la vie et celui-ci fait l'objet des mêmes sanctions que les employés de Statistique Canada en vertu de la Loi sur la statistique. Par ailleurs, les chercheurs doivent participer à une séance d'orientation, où sont énoncées les règles des CDR et les responsabilités des chercheurs en ce qui a trait à la confidentialité des données.

Le CDR de McMaster compte un analyste de CDR à temps plein, deux analystes de CDR à temps partiel et un adjoint statistique. Le gestionnaire régional responsable du CDR de McMaster se trouve au CDR de l'Université Western. Tous les analystes de CDR relèvent du gestionnaire régional, et l'adjoint statistique du CDR de McMaster relève de l'analyste de CDR à temps plein.

Les CDR sont gérés par des analystes de CDR, qui sont des employés de Statistique Canada et non pas des employés de l'université. Ce modèle organisationnel fait en sorte que les activités des installations sont conformes au mandat et aux politiques de Statistique Canada, afin d'assurer la sécurité du centre et la confidentialité des données qui y sont conservées. Dans la documentation du CDR, on note que

« l'analyste de CDR est la principale personne qui représente les intérêts de Statistique Canada dans le centre. Ainsi, l'analyste a des responsabilités particulières qui visent à assurer le bon fonctionnement du CDR, ainsi qu'à garantir le respect des critères de confidentialité et de sécurité par tous ceux qui accèdent au centre ».

Par ailleurs, dans le rapport de gestion annuel du Programme des CDR au Canada, on souligne qu'il est

« important pour les analystes de CDR d'avoir des rapports d'égal à égal avec les chercheurs qui travaillent dans leurs centres »

et que le personnel du CDR

« conserve au minimum, voire améliore, ses compétences en recherche ».

Au CDR de l'Université McMaster, les analystes de CDR sont aussi des chercheurs qui ont une expertise en analyse de données et en techniques statistiques et qui sont étroitement liés à la collectivité des chercheurs qui utilisent le CDR. Tous les analystes de CDR à l'Université McMaster ont un diplôme d'études supérieures, et trois des quatre employés de Statistique Canada effectuent aussi des recherches au CDR. Ce niveau de connaissances assure le maintien de l'expertise de recherche et facilite la recherche menée au centre.

Par conséquent, on s'attend à ce que les analystes de CDR jouent un rôle double, et parfois conflictuel, à l'intérieur du CDR. Comme les employés de Statistique Canada, leur rôle principal est de faire respecter les critères de confidentialité et de sécurité. Par suite des entrevues avec le personnel du CDR et des observations pendant la visite sur place, l'équipe d'audit a noté que les analystes de CDR mettent principalement l'accent sur la consultation avec les chercheurs concernant les techniques de recherche et les résultats, plutôt que sur le contrôle des activités permanentes du centre. Les employés du CDR ont indiqué que les chercheurs sont des professionnels et que, comme ils souhaitent avoir des rapports collégiaux et promouvoir le centre, ils n'ont pas comme rôle de contrôler les activités de chercheurs dans l'installation de McMaster. Ce point de vue entre en contradiction avec les attentes des gestionnaires de Statistique Canada en ce qui a trait aux CDR et contribue probablement à plusieurs des observations qui suivent.

Vulnérabilités

L'équipe d'audit a noté des faiblesses possibles au chapitre du contrôle pendant la visite sur place au CDR de l'Université McMaster. Isolément, ces éléments ne devraient pas présenter de risque important pour la confidentialité des données conservées dans les CDR. Toutefois, lorsqu'ils sont évalués dans l'environnement d'exploitation courant de l'installation, le risque pour la confidentialité des données est accru.

Tous les travaux d'impression effectués par les chercheurs doivent être examinés par le personnel du CDR, afin de veiller à ce qu'aucune donnée confidentielle ne sorte de l'installation. Les demandes d'impression des chercheurs sont dirigées à l'imprimante de réseau, qui est située dans la zone des postes de travail des chercheurs. On utilise du papier de couleur verte pour l'impression, et les chercheurs peuvent imprimer directement à partir de leur poste de travail et ont accès aux fournitures d'imprimerie. Des procédures documentées à l'intention des chercheurs stipulent que l'impression devrait se faire au moyen de l'imprimante de réseau sous le contrôle de l'analyste de CDR. Les chercheurs doivent remettre tous les documents imprimés sur du papier vert; toutefois, au CDR de l'Université McMaster, l'impression par les chercheurs ne fait pas l'objet d'un contrôle actif par les employés du CDR.

Par ailleurs, selon les exigences du CDR, les notes manuscrites prises par les chercheurs pendant qu'ils sont au CDR doivent faire l'objet des mêmes règlements et exigences en matière de confidentialité que les produits d'analyse et ne devraient pas être sorties sans avoir été vérifiées par le personnel du CDR. L'audit a permis d'observer que les chercheurs prennent des notes et quittent l'installation sans les faire vérifier.

Dans la documentation du CDR, il est noté que les mesures de sécurité mises en œuvre dans les CDR doivent être évidentes et doivent être considérées comme protégeant les données des centres. Par exemple, les CDR ne peuvent pas être laissés sans surveillance. Selon la documentation,

« pour qu'un CDR soit ouvert, il faut qu'un employé de Statistique Canada et non une « personne réputée être employée » soit sur les lieux ».

Au CDR de McMaster, le personnel a indiqué que les chercheurs sont laissés sans surveillance dans le centre, pendant de courtes périodes.

Au cours de l'audit de 2012 du CDR de l'Université de l'Alberta, on a noté que la documentation relative à l'utilisation des dispositifs électroniques dans les CDR n'était pas uniforme. L'audit a recommandé que les politiques et directives concernant l'utilisation de téléphones cellulaires et d'autres dispositifs électroniques dans les CDR soient cohérentes et définissent clairement les pratiques approuvées. Cela a été mis en œuvre, et toute la documentation est uniforme et énonce que les chercheurs peuvent entrer des dispositifs électroniques dans le centre, mais qu'ils ne doivent pas s'en servir à proximité des postes de travail. Au CDR de McMaster, on a accès au WIFI et on peut l'utiliser avec des appareils électroniques; toutefois, il n'est pas disponible dans les postes de travail de chercheurs. Étant donné que le CDR de l'Université McMaster est une installation occupée, et que les activités des chercheurs ne sont pas activement contrôlées, l'accès au WIFI peut faire augmenter le risque pour la confidentialité des données du centre.

L'audit a révélé que l'environnement de contrôle du CDR de McMaster a été modifié pour mettre l'accent principalement sur l'enseignement et la recherche facilitée dans l'installation. Le personnel du CDR met l'accent sur des rapports d'égal à égal avec les chercheurs et ne comprend pas pleinement son rôle principal de protection des intérêts de Statistique Canada, et n'applique pas non plus la rigueur nécessaire pour contrôler les activités. Les vulnérabilités notées par l'équipe d'audit, outre l'absence de contrôle dans le centre, font augmenter le risque pour la confidentialité des données. En l'absence d'un contrôle actif par les employés du CDR, il est peu probable que les incidents possibles au chapitre de la confidentialité soient détectés ou fassent l'objet d'un rapport par la suite.

Sécurité matérielle

Les mesures d'aménagement et de sécurité matérielle requises dans les CDR visent à aider à assurer la sécurité des données conservées dans l'installation. Ces mesures devraient être conformes aux politiques pertinentes du SCT, comme la Politique sur la sécurité du gouvernement (PSG) et le Manuel des pratiques de sécurité de Statistique Canada. Dans le contexte des CDR, la sécurité matérielle devrait inclure des contrôles concernant le périmètre et la détection des intrusions, l'accès matériel et des contrôles matériels particuliers de l'emplacement.

Contrôles de sécurité du périmètre et de détection des intrusions

Le CDR est situé au deuxième étage de la bibliothèque Mills de l'Université McMaster. Il a été construit en conformité avec les exigences pertinentes de Statistique Canada concernant la sécurité du périmètre pour les « étages partagés », c'est-à-dire les murs entourant le CDR proprement dit, qui doivent être des murs de brique ou des murs portants, ou encore les fenêtres givrées et insonorisées (c.-à-d. des fenêtres essentiellement étanches au bruit, ne permettant que d'entendre des murmures et faisant en sorte que les conversations tenues à l'intérieur de l'installation ne puissent être entendues à l'extérieur du CDR proprement dit).

Le document de procédures concernant l'ouverture des CDR et des antennes fait état des caractéristiques considérées comme les plus importantes pour la sécurité. On mentionne que

« la protection matérielle des écrans doit être assurée, c'est-à-dire qu'il ne doit pas être possible de voir directement les écrans d'un poste de travail à l'autre ».

Au CDR de McMaster, l'aménagement des postes de travail prend la forme de postes de travail installés sur de longues tables dont il est possible de voir directement les écrans.

Les responsables de la sécurité du campus assurent un contrôle 24 heures sur 24 et sept jours sur sept des installations du CDR. Ces responsables ont une carte d'accès et un code de sécurité pour le système d'alarme. Le CDR de McMaster comporte des détecteurs de mouvement et des détecteurs de bris de vitre dans les fenêtres. Le système de détection est activé lorsque le CDR est fermé. En outre, le CDR est doté d'un bouton d'alarme qui informe la sécurité du campus des incidents pendant les heures ouvrables. À l'extérieur des heures ouvrables, si l'alarme du détecteur de mouvement est déclenchée, les responsables de la sécurité du campus en sont informés à titre de premiers répondants. Le directeur universitaire et l'analyste de CDR sont aussi informés.

Contrôles de la sécurité de l'accès

L'accès au CDR de l'Université McMaster se fait par une porte d'entrée simple en acier. La poignée de porte comporte un verrou. Le CDR est aussi doté d'un système d'alarme et de détecteurs de mouvement, qui sont fonctionnels et qui protègent l'installation en dehors des heures ouvrables. L'entrée dans le CDR de McMaster est limitée aux personnes autorisées seulement. Le personnel du CDR et les responsables de la sécurité du campus ont des clés pour entrer dans l'installation. Tous les autres utilisateurs qui doivent accéder à l'installation sont dotés d'une carte d'accès générique programmée pour leur utilisation, qui doit être remise à l'analyste de CDR à temps plein une fois le contrat terminé.

Selon les lignes directrices du CDR et de Statistique Canada, les CDR doivent comporter des portes en acier munies d'un pêne dormant hautement sécuritaire comportant une saillie d'un pouce. Il s'agit d'une exigence permanente pour les CDR. L'audit a permis de déterminer que le CDR de McMaster n'est pas muni d'un pêne dormant hautement sécuritaire, et cela a été noté comme une lacune dans l'inspection matérielle de 2011 menée par la Sécurité du Bureau.

Les CDR doivent contrôler tous les accès, afin d'assurer la sécurité matérielle du centre. Au CDR de McMaster, un système d'accès avec carte à bande magnétique, c'est-à-dire une carte d'identité renfermant des données électroniques permettant d'identifier le détenteur, est en place afin de contrôler l'accès. Le système enregistre toutes les entrées et sorties, et le personnel du CDR peut obtenir ces registres d'accès au besoin. Les visiteurs non autorisés ne peuvent pas aller au-delà de la porte d'entrée simple de l'installation de CDR. L'équipe d'audit a examiné les registres d'accès pour les quatre jours pendant lesquels les auditeurs étaient sur place dans l'installation. Même si les entrées et les sorties du personnel du CDR et de l'université sont enregistrées, ainsi que celles de chercheurs, l'audit a mentionné que les entrées ou les sorties d'un chercheur en particulier observées dans le centre plusieurs fois pendant la période examinée n'étaient pas enregistrées, et que les entrées ou les sorties des membres de l'équipe d'audit utilisant la carte de visiteur qui leur avait été remise n'ont pas été enregistrées non plus.

Il existe un deuxième contrôle dans tous les CDR, à savoir un registre à signer par les visiteurs. Le protocole s'appliquant aux visiteurs d'un CDR souligne que les visites de personnes qui ne sont pas des « personnes réputées être employées » doivent être planifiées au préalable, et qu'un registre incluant la date, l'heure, le nom du visiteur, le nom de l'employé accompagnant le visiteur et la raison de la visite doit être conservé pour toutes ces visites. Le registre doit être conservé et disponible aux fins de l'audit pendant au moins un an après une entrée. Même si une feuille à signer par les visiteurs se trouvait à l'intérieur de la porte d'entrée du CDR de l'Université McMaster, les entrevues avec le personnel du CDR et l'examen des registres ont montré qu'elle n'est pas utilisée.

Autres contrôles de la sécurité matérielle

Afin d'aider à assurer la sécurité du CDR, les fils utilisés pour les TI doivent passer dans des conduits sécuritaires à l'intérieur des murs et des plafonds. L'équipe d'audit a noté que cette mesure est en place au CDR de l'Université McMaster. Il y a une salle de serveur sécurisée, qui est toujours verrouillée, ainsi que des armoires verrouillées pour l'entreposage des disques compacts et des fichiers archivés des chercheurs, afin de protéger les données confidentielles, classifiées et protégées. L'accès au réseau B est disponible uniquement dans les bureaux des analystes de CDR. Il y a une salle de conférence distincte dotée d'un poste de travail dans l'installation, à l'intention des chercheurs et du personnel du CDR. L'imprimante/le télécopieur/le scanneur est réservé à l'usage du personnel du CDR et se trouve dans le bureau de l'analyste de CDR. L'imprimante de réseau utilisée par les chercheurs est installée dans la zone de travail, et les chercheurs peuvent imprimer des documents au besoin.

Inspections de la sécurité matérielle par la Sécurité du Bureau

La Sécurité du Bureau au bureau central de Statistique Canada fournit une orientation et des directives en matière de sécurité matérielle. Des inspections sont menées au moment de l'ouverture initiale, et les gestionnaires de Statistique Canada ont récemment déterminé que les inspections du CDR devraient avoir lieu tous les quatre ans. Le personnel de la Sécurité du Bureau procède aux inspections matérielles et fournit des recommandations aux gestionnaires régionaux de CDR et au personnel du bureau central. La dernière inspection de la sécurité matérielle du CDR de l'Université McMaster a été menée en décembre 2011. Par suite de cette inspection, plusieurs recommandations ont été notées, y compris les suivantes : installation d'un pêne dormant hautement sécuritaire sur la porte d'entrée en acier; givrage des fenêtres de la salle de conférence, qui fait face aux postes de travail des chercheurs; examen trimestriel des cartes d'accès; et meilleure signalisation dans le centre.

Même si l'audit a fourni des preuves de discussions entre les analystes de CDR, les gestionnaires régionaux et les gestionnaires de la Division de l'accès aux microdonnées concernant les recommandations d'inspection, il n'y avait pas de preuve de réponse officielle à la Sécurité du Bureau. Une meilleure signalisation a été mise en place; toutefois, les recommandations relatives aux examens plus fréquents de l'accès au moyen de cartes, au pêne dormant hautement sécuritaire et au givrage des fenêtres n'ont pas été mises en œuvre. Le personnel du CDR n'a pas pu expliquer clairement si la mise en œuvre des recommandations d'inspection de sécurité était obligatoire.

Recommandations :

Il est recommandé que le statisticien en chef adjoint, Statistique sociale, de la santé et du travail, s'assure que :

  • le personnel du CDR de l'Université McMaster comprend et assume le rôle de contrôle actif de l'environnement d'exploitation et des activités des chercheurs dans l'installation, afin de s'assurer qu'ils respectent les exigences et les lignes directrices en matière de sécurité du CDR, de Statistique Canada et du SCT;
  • des documents de procédures liées à l'ouverture et à l'exploitation des CDR et des antennes sont précisés, afin de déterminer ce qui est considéré comme une exigence obligatoire pour l'aménagement physique des postes de travail des chercheurs, en vue de fournir un environnement de contrôle matériel efficace;
  • les recommandations de la Sécurité du Bureau concernant l'inspection matérielle menée par ce dernier en décembre 2011 font l'objet d'un suivi officiel et que les exigences obligatoires sont mises en œuvre rapidement;
  • les registres d'entrées automatisés sont validés, afin de veiller à ce qu'ils soient efficaces et qu'ils enregistrent les accès au CDR et que des registres de visiteurs soient mis en place et utilisés au besoin.

Réponse de la direction :

La direction souscrit aux recommandations formulées.

  • Le directeur de la DAM définira plus précisément ce que signifie le « contrôle actif » pour les analystes et fournira des exemples concrets.

    Produits livrables et échéance : Communiqué à tous les employés concernant les ententes de « contrôle actif ». Des discussions de suivi auront lieu dans le cadre des réunions régionales. Cette activité sera terminée d'ici décembre 2013.
  • Le directeur de la DAM s'assurera que des niveaux de dotation appropriés sont en place, selon la charge de travail, afin de laisser suffisamment de temps pour le contrôle actif.

    Produits livrables et échéance : Revoir la question du niveau de dotation avec le directeur universitaire de l'Université McMaster, par suite de l'examen annuel des niveaux de dotation de cette année. Cette activité sera terminée d'ici janvier 2014.
  • Le directeur de la DAM passera en revue les exigences pour l'aménagement matériel des postes de travail, et recommandera l'utilisation d'écrans de veille, plutôt que de cloisons entre les postes de travail, lorsque cela est raisonnable.

    Produits livrables et échéance : Un modèle de document d'approbation est en place. Cette activité sera terminée d'ici novembre 2013.
  • Le directeur de la DAM négociera avec les responsables de la Sécurité matérielle et de la Sécurité des TI pour élaborer un document d'approbation pour toutes les inspections de CDR et pour obtenir les rapports d'inspection plus rapidement. Ce formulaire exigera des responsables de la Sécurité matérielle et de la Sécurité des TI qu'ils approuvent chaque mesure recommandée, puis qu'ils fournissent une approbation finale, une fois toutes les exigences respectées.

    Produits livrables et échéance : Modèle de document d'approbation. Cette activité est terminée.
  • Le directeur de la DAM s'assurera qu'on procède à un examen de tous les registres automatisés des entrées dans tous les CDR. Grâce aux réunions régionales, nous nous assurerons que tous les employés de CDR passent en revue les exigences relatives à l'utilisation des registres de visiteurs.

    Produits livrables et échéance : Déterminer les problèmes concernant les autres registres automatisés des entrées et établir un plan d'action avec les universités pour les corriger. Cette activité sera terminée d'ici mars 2014.

Sécurité des technologies de l'information

Les rôles et responsabilités au niveau du programme et de la région en ce qui a trait à la sécurité des TI sont définis et communiqués.

Des mesures d'accès aux technologies de l'information, ainsi que de protection de l'identification et de l'authentification, sont en place et sont efficaces.

La sécurité des technologies de l'information dans les CDR doit être conforme aux politiques pertinentes du SCT, comme les Normes de sécurité opérationnelle : Gestion de la sécurité des technologies de l'information et le Manuel des pratiques de sécurité de Statistique Canada. Les rôles, les responsabilités et les obligations redditionnelles doivent être clairement définis et communiqués. Dans le contexte des CDR, la sécurité des TI devrait inclure des contrôles de sécurité qui appuient la protection du système d'information, les communications avec le système d'information et à l'intérieur de celui-ci, les contrôles de l'accès, qui permettent d'accorder ou de refuser aux utilisateurs l'accès aux systèmes, et les contrôles d'identification et d'authentification, qui appuient l'identification et l'authentification uniques de ces utilisateurs.

Rôles et responsabilités

L'audit a révélé qu'au niveau du programme, la responsabilité fonctionnelle est officiellement déléguée au gestionnaire/directeur du Programme des CDR et que, dans les CDR proprement dits, l'analyste de CDR se charge des activités au quotidien. Au CDR de McMaster, les ressources des TI sont fournies par un membre du personnel de l'université. Cette personne répond aux demandes de soutien de l'analyste de CDR et fait en sorte que les ordinateurs des postes de travail, le serveur du CDR et les autres équipements des TI sont configurés pour respecter les directives et politiques de Statistique Canada.

La Sécurité du Bureau (SB) et les Services de technologie informatique au bureau central de Statistique Canada fournissent une orientation et des directives en matière de sécurité des TI et de sécurité matérielle. Ils réalisent les inspections de la sécurité matérielle et de la sécurité des TI dans les CDR et fournissent des recommandations au directeur/gestionnaire du Programme des CDR. La dernière inspection des TI au CDR de McMaster a été menée en décembre 2011. Des inspections périodiques de chaque CDR sont prévues tous les quatre ans.

Mesures de protection du système et des communications

Le serveur du CDR de McMaster a été récemment mis à niveau et est installé dans une salle de serveur sécuritaire située dans la salle de conférence du CDR. Le serveur est configuré en mode autonome avec Open Directory et fait appel à une liste de contrôle d'accès (norme ACL [Access Control List] de l'industrie) pour l'octroi des privilèges d'accès. Mis à part un lien au réseau étendu (RE), le serveur n'a pas de connexion externe. Il n'est donc pas possible d'accéder au serveur depuis l'extérieur du CDR. L'Université McMaster doit faire la transition au domaine/à l'interface du bureau central avant la fin de l'exercice 2013-2014. Une fois ce transfert effectué, les comptes d'utilisateur seront gérés par la Sous-section des opérations du Programme des CDR du bureau central. À l'heure actuelle, les comptes d'utilisateur sont dans des serveurs qui sont configurés par les analystes de CDR et gérés par la ressource de McMaster chargée des TI.

Il y a 11 postes de travail autonomes qui sont mis à la disposition des chercheurs. Un poste de travail supplémentaire, situé dans la salle de conférence, sert à examiner les résultats par les équipes de recherche et les étudiants chercheurs. Les postes de travail ne sont pas reliés à Internet (seuls les employés du CDR ont accès à Internet, dans le bureau de l'analyste de CDR), et les répertoires de données et des chercheurs sont conservés dans le serveur. Un logiciel est installé à chaque poste de travail par le soutien des TI, et chaque poste comporte une application qui fait en sorte qu'aucune donnée résiduelle ne demeure dans l'ordinateur après la fermeture de session.

Dans le cadre de l'audit, on a examiné les configurations des postes de travail et on a déterminé que les ports USB avaient été désactivés, et que les caractéristiques prêt-à-brancher des ports du clavier et de la souris avaient été configurées de façon que tout autre branchement dans le port entraîne une désactivation automatique. Les mots de passe ont été configurés pour respecter les exigences en matière de TI de Statistique Canada.

Mesures de protection de l'accès, de l'identification et de l'authentification

Les procédures précisent que des comptes d'utilisateur doivent être créés uniquement lorsqu'un contrat est approuvé et devient actif. L'accès doit être supprimé à la date d'expiration du CRM et la configuration des mots de passe doit être conforme aux normes établies par Statistique Canada. La création de comptes d'utilisateur et l'octroi de l'accès aux fichiers de microdonnées étaient étayés par des contrats actifs approuvés pour tous les contrats échantillonnés.

Les analystes de CDR et le personnel de soutien des TI affecté au CDR détiennent les privilèges administratifs. L'adjoint statistique n'a pas de privilèges administratifs. Les tâches relatives aux TI ont été réparties entre les employés du CDR. Un analyste de CDR assume la responsabilité première de la création des comptes de chercheur et de la configuration des comptes pour veiller à ce que seules les données approuvées dans le contrat final soient accessibles. L'essai des comptes nouvellement créés est mené par l'analyste, afin de veiller à ce que seuls les chercheurs puissent accéder aux données dont il est question dans le CRM. Le soutien des TI est responsable du dépannage des TI, des problèmes liés aux postes de travail et de toutes les exigences relatives au serveur. Même s'il n&rsrsquo;est pas employé de Statistique Canada, le responsable du soutien des TI est une « personne réputée être employée » et fait en sorte que les systèmes du CDR sont configurés selon les exigences de Statistique Canada. L'audit a révélé que les chercheurs ne peuvent déplacer de fichiers entre des projets et que la configuration des mots de passe du CDR de McMaster est conforme aux normes de Statistique Canada.

Dans le cadre de l'audit, les mesures de contrôle de l'accès ont été mises à l'essai par un examen des trois éléments suivants :

  • les codes d'utilisateur;
  • la liste de contrôle d'accès par enquête;
  • la liste de contrôle d'accès par numéro de projet.

Dans le cadre de l'audit, on a examiné 35 codes d'utilisateur de chercheur au CDR de McMaster. Parmi eux, 15 étaient des codes d'utilisateur actifs, 3 concernaient des comptes établis, mais pas encore activés, et 17 étaient inactifs et avaient été désactivés. L'équipe d'audit a constaté que lorsqu'un même chercheur est associé à plus d'un projet de recherche, un code d'utilisateur distinct lui est attribué pour chaque projet.

Les listes de contrôle d'accès par nom d'enquête ont été examinées, relativement à quatre ensembles de microdonnées, afin de s'assurer que seuls des chercheurs ayant un CRM associé aux enquêtes en question soient autorisés à accéder aux données. Les listes de contrôle d'accès pour ces enquêtes indiquaient que l'accès était restreint aux codes d'utilisateur de chercheurs autorisés seulement.

Une validation des listes de contrôle d'accès par numéro de projet a été effectuée pour déterminer si les projets avaient été configurés pour autoriser l'accès uniquement aux données associées au projet en question. Dans le cadre de l'audit, on a examiné deux numéros de projet distincts et les codes d'utilisateur associés à ces projets. L'audit a confirmé que les utilisateurs ne pouvaient pas accéder à des données qui n'étaient pas associées à leur projet.

L'audit a révélé que des mesures de sécurité des TI pertinentes sont en place et respectent les normes de Statistique Canada pour la sauvegarde et la protection des données confidentielles. Des mesures de protection de l'accès, de l'identification et de l'authentification sont en place au CDR de McMaster et fonctionnent comme prévu.

Objectif 2 : Le CDR de l'Université McMaster dispose de pratiques et de mécanismes efficaces, afin de veiller à ce que la confidentialité des données soit protégée dans la prestation des services.

Administration des contrats de recherche pour l'utilisation de microdonnées et contrôle de la confidentialité

Les pouvoirs requis pour l'administration des CRM et l'analyse des risques pour la confidentialité sont officiellement délégués au niveau du programme et des opérations, et les rôles et responsabilités sont formellement définis et communiqués. L'audit a révélé qu'il n'y avait pas de formulaires d'attestation pour certains chercheurs ayant des CRM en vigueur.

Les résultats de certaines évaluations de propositions de CRM ne figuraient pas dans les dossiers du CDR et, dans un cas, le contrat ne rendait pas compte avec précision des données dont l'accès avait été approuvé. Par conséquent, les chercheurs avaient accès à des microdonnées confidentielles qui n'avaient pas été approuvées pour le projet.

Des processus et des procédures sont en place pour le contrôle de confidentialité et les demandes de contrôle de confidentialité sont administrées et évaluées avec soin par l'analyste du CDR, afin de veiller à ce que la confidentialité des données ne soit pas compromise. On a déterminé que les formulaires de demande de contrôle de la confidentialité des données étaient supprimés une fois ce processus terminé.

L'administration des CRM comporte un ensemble de responsabilités et de procédures pour contrôler et protéger l'information détenue dans les CDR. Les pratiques mises en œuvre comprennent la restriction de l'accès aux installations aux seuls chercheurs détenant une cote de sécurité valide et un contrat en vigueur, la garantie que les chercheurs ne peuvent accéder qu'aux données qui peuvent être utilisées dans le cadre du contrat particulier, ainsi que l'établissement et la tenue à jour des répertoires de données administratives sur chaque projet de recherche.

Autorisation

Le CDR de l'Université McMaster est exploité en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique et est administré en conformité avec les règles de confidentialité qui régissent Statistique Canada. Seuls les chercheurs dont le projet a été approuvé et qui ont prêté serment à titre de « personnes réputées être employées » en vertu de la Loi sur la statistique peuvent avoir accès au CDR.

Rôles et responsabilités

Les rôles et responsabilités relativement à la gestion des CRM, à l'accès aux microdonnées confidentielles et au contrôle de confidentialité sont définis et communiqués à tous les intervenants dans des politiques, lignes directrices, normes et guides détaillés. Au niveau du programme, les pouvoirs sont officiellement délégués au gestionnaire des CDR dans le Manuel des pratiques de sécurité de Statistique Canada, qui stipule que le gestionnaire des CDR

« est chargé d'établir et de tenir à jour un relevé des renseignements administratifs sur les projets de recherche auxquels prennent part les personnes réputées être employées pour le bureau central, les bureaux régionaux et les Centres de données de recherche. Ces renseignements comprennent les propositions de recherche et les autres renseignements acquis tout au long du cycle de vie du projet, ainsi que l'attestation signifiant que les formalités prescrites ont été observées ».

Tous les renseignements sur les contrats des CDR ont été transférés dans le Système de gestion des relations avec les clients (SGRC). Cette base de données sert à gérer l'information concernant les CRM, les ensembles de données, les propositions et les chercheurs principaux autorisés à accéder aux microdonnées dans les CDR. Ces renseignements comprennent l'état du contrat, les dates d'approbation, les noms des chercheurs, les noms des examinateurs et les résultats des examens, les dates de fin des contrats et les données que les chercheurs sont autorisés à consulter.

En outre, aux termes de la Politique sur la sécurité des renseignements statistiques de nature délicate, les directeurs

« doivent contrôler et protéger tous les renseignements statistiques de nature délicate que leur secteur a obtenus ou qu'il garde pour réaliser les objectifs de leur programme. Lorsque l'accès à de tels renseignements est accordé au niveau d'un centre de données de recherche ou d'une entité équivalente, cette responsabilité incombe au gestionnaire du Programme des centres de données de recherche ».

Procédures de traitement des contrats

Les CDR sont régis par les dispositions de la Loi sur la statistique, en conformité avec toutes les règles de confidentialité. Ce mode d'accès est approprié lorsque le chercheur ne peut trouver de réponse à une question de recherche qu'en procédant à une analyse statistique inférentielle des microdonnées confidentielles. En outre, le chercheur doit être disposé à devenir une « personne réputée être employée » de Statistique Canada, ainsi qu'à effectuer l'analyse des données dans le laboratoire informatique protégé du CDR.Footnote 1

Conformément à la Politique sur l'utilisation de personnes réputées être employées révisée en août 2007, les chercheurs qui souhaitent accéder à un CDR doivent devenir des « personnes réputées être employées » et faire l'objet d'une enquête de sécurité en vertu des paragraphes 5(2) et 5(3) de la Loi sur la statistique, et prêter serment ou affirmation d'office et de discrétion en vertu du paragraphe 6(1) de la Loi sur la statistique. Ils doivent aussi signer une attestation qu'ils ont lu et compris le Code de valeurs et d'éthique de la fonction publique de Statistique Canada. Ces étapes doivent être franchies avant que Statistique Canada ne signe le CRM. Une fois que le chercheur satisfait à ces exigences et qu'il a assisté à une séance d'orientation, il est officiellement une « personne réputée être employée » de Statistique Canada. Les chercheurs des CDR et les autres personnes réputées être employées doivent réaffirmer leur serment de discrétion dans le deux cas suivants : 1) lorsqu'un chercheur souhaite avoir de nouveau accès aux données, alors qu'il ne détient aucun contrat actif depuis un an ou plus, ou 2) lorsque la cote de sécurité arrive à expiration.

Dans le cadre de l'audit, on a vérifié si toute la documentation requise était en place et valide pour 40 chercheurs associés à 24 contrats échantillonnés. L'essai a révélé que des autorisations de sécurité valides et des affirmations d'office et de discrétion avaient été signées par tous les chercheurs. Dans le cadre de la vérification permettant de déterminer si les chercheurs avaient pris connaissance du Code de valeurs et d'éthique de la fonction publique, on a déterminé que parmi les 40 chercheurs associés aux contrats échantillonnés, 33 avaient signé un document d'attestation dont une copie était archivée. Dans le cas de 7 autres chercheurs, il n'y avait pas de copie signée d'attestation archivée, en dépit du fait que ces 7 chercheurs avaient des contrats dont la date était postérieure à août 2007, date à laquelle cette exigence a été établie. Ces chercheurs avaient toutefois apposé leurs initiales dans la section sur les conflits d'intérêt du CRM, en indiquant qu'ils auraient une conduite conforme aux principes et à l'esprit du Code de valeurs et d'éthique s'appliquant aux personnes réputées être employées.

Le contrat de recherche pour l'utilisation de microdonnées est également signé par Statistique Canada, soit par le gestionnaire du Programme des CDR (ou son représentant délégué), ou par le directeur de la division chargée de l'enquête. Sur réception de cette signature, le chercheur peut ensuite avoir accès à des microdonnées confidentielles approuvées pour son projet et commencer l'analyse des données au CDR. L'audit a révélé que des contrats avaient été signés par le responsable compétent à Statistique Canada.

Dans le cadre de l'audit, on a vérifié la conformité aux procédures de traitement des contrats, grâce à l'examen d'un échantillon de 21 contrats en vigueur et terminés associés au CDR de McMaster. L'audit a révélé que pour un des contrats actifs sélectionnés, il y avait eu une erreur de classification et que le contrat était conservé au CDR de Guelph. Un autre contrat était associé à un employé spécialisé de Statistique Canada travaillant au CDR de McMaster. Tous les contrôles de confidentialité et approbations se sont faits au bureau central et n'étaient pas conservés dans le CDR. Pour les 19 contrats qui restent, des propositions, descriptions de projet ou descriptions de cours étaient en place. Les évaluations de proposition se trouvaient dans les dossiers du CDR de McMaster, sauf dans le cas de trois contrats. Pour ces contrats, les évaluations associées à l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR) ne figuraient pas dans les fichiers électroniques du CDR. Ces données ont été retrouvées dans un fichier du bureau central, et une des évaluations comportait un rejet de la demande d'accès aux données. Cela n'apparaissait pas dans le CRM final, et l'équipe d'audit a déterminé, pendant la vérification des codes d'utilisateur, que cinq chercheurs associés à ce CRM avaient eu accès à cet ensemble de données, même si la demande avait été rejetée. La Division de l'audit interne a informé le gestionnaire du CDR au bureau central du problème et a été informée par la suite que les privilèges d'accès à l'ensemble de microdonnées en question avaient été révoqués et que le personnel du CDR s'étaient assurés que les chercheurs n'avaient pas eu accès à ces données.

Des procédures de traitement des contrats sont en place dans le Programme des CDR, mais elles devraient être améliorées pour veiller à ce que les chercheurs ayant des contrats en vigueur remplissent toutes les attestations et affirmations requises. Par ailleurs, les résultats des évaluations proposées associées aux CRM devraient être classés et validés en fonction des CRM, afin de veiller à ce que les chercheurs n'aient accès qu'aux ensembles de données approuvés.

Contrôle de confidentialité

Les CDR sont les dépositaires des fichiers de microdonnées de Statistique Canada, qui sont accessibles pour les chercheurs dont les projets sont approuvés. Des processus et des procédures efficaces et appropriées pour le contrôle de confidentialité devraient être en place et appliqués, afin de réduire de façon significative les risques de divulgation non désirée. Le contrôle de confidentialité doit être administré soigneusement par l'analyste du CDR, conformément aux protocoles établis, afin de veiller à ce que la confidentialité des données ne soit pas compromise.

Le contrôle de confidentialité est le processus de filtrage des produits de recherche, de fichiers de syntaxe ou de documents se rapportant aux données confidentielles pour évaluer le risque de divulgation non autorisée. Pour ce faire, on tente de déterminer s'il est possible d'inférer ou de déduire des données d'identification évidentes de cas individuels ou des renseignements concernant des cas individuels, à partir des produits statistiques.

Rôles et responsabilités

La documentation souligne que la première responsabilité de l'analyste du CDR lorsqu'il procède à un contrôle de confidentialité consiste à s'assurer que des renseignements confidentiels ne sont pas divulgués dans les résultats de recherche qui sortiront du CDR. L'analyste examine tous les documents que le chercheur souhaite sortir du CDR; la responsabilité finale et la décision de sortir du CDR les résultats des analyses lui reviennent. Au CDR de McMaster, la majorité du contrôle de confidentialité est assurée par un des analystes à temps partiel du CDR. Cet analyste travaille deux jours au CDR de McMaster (et trois autres jours dans un CDR différent en Ontario). Ce même analyste travaille au Programme des CDR depuis plusieurs années et, outre qu'il a des CRM actifs, comprend les exigences relatives aux données et à la confidentialité de Statistique Canada.

Le contrôle de confidentialité se fait au moyen des lignes directrices propres aux enquêtes pour toutes les enquêtes auxquelles les CDR donnent accès. Les questions ou préoccupations concernant le processus de contrôle de confidentialité ou les techniques statistiques sont réglées par le gestionnaire régional des CDR ou par le Comité de contrôle de confidentialité du CDR.

Au cours de la séance d'orientation, les chercheurs reçoivent de la formation relative au processus de contrôle de confidentialité, ainsi que la documentation requise pour les demandes de contrôle. Cette documentation comprend des descriptions des variables, des nombres pondérés et non pondérés, une syntaxe et un formulaire de demande de divulgation pour chaque demande de produit.

Processus et procédures

Une ébauche de document détaillé intitulé Règles de contrôle de divulgation pour les produits de données d'enquête dans les CDR comprend des instructions sur la façon de procéder au contrôle de confidentialité. Des lignes directrices sur l'analyse des risques de divulgation pour les divers types de données et produits descriptifs ou tabulaires, ainsi que des matrices de variance-covariance et de corrélation, des graphiques, des modèles et un exemple de « formulaire de demande de divulgation », sont aussi inclus.

Les lignes directrices et les processus en matière de contrôle de confidentialité sont énoncés dans le Guide à l'intention des chercheurs. Une partie importante du processus consiste pour les chercheurs à remplir le « Formulaire de demande de contrôle » de confidentialité (anciennement le « Formulaire de demande d'analyse de divulgation »), dans lequel ils doivent fournir les renseignements nécessaires à l'analyste pour effectuer un contrôle de confidentialité et consigner la démarche effectuée. Les données requises du chercheur comprennent les suivantes :

  • le nom du fichier de sortie, l'enquête et les cycles utilisés;
  • les caractéristiques de la population analysée;
  • la méthode statistique et les poids utilisés;
  • une description des variables;
  • des produits pondérés et non pondérés.

Une fois le contrôle de confidentialité complet, les produits considérés comme non confidentiels sont communiqués au chercheur.

Dans le cadre de l'audit, on a vérifié 19 contrats en vigueur et terminés, afin de s'assurer que le contrôle de confidentialité était assuré et approprié. Parmi les 19 contrats en vigueur et terminés, aucune donnée n'avait été soumise pour le contrôle de confidentialité de 7 contrats. Parmi les 12 contrats en vigueur et terminés qui restent, pour lesquels il fallait procéder à un contrôle de confidentialité, l'audit a trouvé des preuves qu'un tel contrôle avait eu lieu. Toutefois, on n'a pas trouvé de formulaires de contrôle de confidentialité remplis dans les dossiers. L'analyste de CDR a noté que, même si les chercheurs soumettent ces formulaires avec les demandes de contrôle, une fois que l'analyste a terminé le contrôle, les formulaires sont supprimés ou déchiquetés et ne sont pas conservés dans les dossiers. Étant donné que chaque demande de contrôle subséquente dépend des données contrôlées précédemment, l'absence de formulaires de contrôle remplis fait en sorte qu'il est inefficace et difficile pour l'analyste de déterminer facilement ce qui a été contrôlé précédemment. Par ailleurs, si un autre analyste de CDR prend en charge la tâche de contrôle de confidentialité, il lui faudra du temps pour retracer ce qui a été contrôlé. Même si les formulaires de contrôle n'avaient pas été remplis, l'équipe d'audit a pu déterminer, à partir des produits soumis et d'autres documents (comme la syntaxe et les listes de variables), que parmi les 12 contrats nécessitant un contrôle de confidentialité des produits, un tel contrôle a été effectué et était approprié. Des dossiers « à contrôler » comprenaient des fichiers de syntaxe, ainsi que des produits pondérés et non pondérés et des données contrôlées précédemment (au besoin). L'audit a révélé que les dossiers contrôlés connexes comprenaient des preuves à l'appui de l'exécution d'un contrôle de confidentialité pour les 12 contrats, y compris une vérification des fréquences par cellule, l'élimination des produits non pondérés et la suppression des produits pondérés lorsque la confidentialité risquait d'être compromise.

L'audit a révélé qu'un contrôle de confidentialité était assuré. Les formulaires de demande de contrôle de confidentialité remplis sont supprimés une fois la demande terminée, ce qui rend les contrôles subséquents associés à ce projet inefficaces et plus difficiles à retracer.

Recommandations

Il est recommandé que le statisticien en chef adjoint, Statistique sociale, de la santé et du travail, s'assure que :

  • lorsque des CRM sont créés, mis à jour, révisés ou prolongés, le personnel du CDR confirme que les chercheurs respectent toutes les exigences relatives à la sécurité, à la confidentialité, aux conflits d'intérêts et au code de valeurs et d'éthique qui sont en place au moment du nouveau contrat ou du contrat mis à jour;
  • les résultats des évaluations de propositions sont conservés et validés par rapport aux CRM finaux, afin de veiller à ce que l'accès aux microdonnées confidentielles soit limité aux chercheurs dont les demandes d'accès aux données ont été approuvées;
  • les formulaires de demande de contrôle de confidentialité remplis soumis avec les produits à contrôler sont conservés pour référence future.

Réponse de la direction :

La direction souscrit aux recommandations formulées.

  • Le directeur de la DAM a collaboré avec la DGI pour réviser nos contrats de recherche pour l'utilisation de microdonnées (CRM), afin de réduire le nombre de formulaires multiples comportant des signatures de plusieurs chercheurs. Le nouveau CRM est presque prêt et servira de norme pour le CDRE, le CFDR et les CDR. Cela permettra de préciser quelles sont les signatures requises.

    Produits livrables et échéance : Nouveau contrat de recherche pour l'utilisation de microdonnées. Cette activité sera terminée d'ici janvier 2014.
  • Le directeur de la DAM mettra en œuvre une nouvelle procédure pour s'assurer que les ensembles de données dont l'accès n'a pas été approuvé à l'intérieur d'un projet approuvé plus large soient mieux identifiés à l'intention des analystes.

    Produits livrables et échéance :Nouvelle procédure documentée et mise en œuvre. Cette activité sera terminée en novembre 2013.
  • Le directeur de la DAM souligne que des formulaires remplis sont déjà conservés avec chaque projet, mais l'endroit où ils le sont n'est pas uniforme. Nous établirons un lieu uniforme où tous les analystes pourront conserver les formulaires de demande de contrôle.

    Produits livrables et échéance : Nouvelle procédure documentée et mise en œuvre. Cette activité sera terminée en mars 2014.

Annexes

Annexe A : Critères d'auditLe tableau montre les résultats de annexe a : critères de vérification . Les données sont présentées selon secteur d'intérêt/contrôles de base/critères (titres de rangée) et sous-critères et instrument de politique(figurant comme en-tête de colonne).
Objectif du contrôle / contrôles de base / critères Sous-critères Instrument de politique
1) Le CDR de l'Université McMaster respecte les politiques et normes pertinentes du SCT et de Statistique Canada concernant la sécurité des technologies de l'information et la sécurité matérielle, afin de veiller à ce que la confidentialité des données soit protégée dans la prestation des services.
Gérance
1.1 Contrôles appropriés de la sécurité matérielle et des TI en place. (GE-11) 1.1.1 Des contrôles d'accès logique sont en place pour veiller à ce que seuls les utilisateurs autorisés aient accès aux systèmes, aux données et aux programmes.

1.1.2 L'accès physique aux installations du CDR est restreint pour la protection des biens de nature délicate.

1.1.3 Il existe des procédures pour assurer l'efficacité des mesures d'authentification et d'accès et elles sont appliquées.
SCT – Politique sur la sécurité du gouvernementSCT – Norme sur la sécurité matérielle

SCT – Directive sur la gestion de la sécurité ministérielle

Manuel des pratiques de sécurité de Statistique Canada

Politique sur la sécurité des TI de Statistique Canada

Documents internes des CDR sur la sécurité matérielle et la sécurité des TI

Politique sur la sécurité des renseignements statistiques de nature délicate

Loi sur la statistique

Directive sur la révélation discrétionnaire

Politique sur l'utilisation de personnes réputées être employées
1.2 Les dossiers, les renseignements et les autres biens de nature délicate sont protégés par des systèmes d'information maintenus conformément aux lois et aux règlements en vigueur. (GE-12) 1.2.1 Des procédures visant à sauvegarder et à protéger l'utilisation des biens (c.-à-d. l'utilisation autorisée seulement) sont en place et sont respectées.

1.2.2 Les mesures de sécurité matérielle et de sécurité des TI sont conformes aux politiques du SCT et aux politiques et procédures de Statistique Canada pertinentes.

1.2.3 Les dérogations aux politiques et procédures du SCT et de Statistique Canada sont repérées et les mesures qui s'imposent sont prises.
Politique sur la sécurité des renseignements statistiques de nature délicate

Directive sur la révélation discrétionnaire

Documents internes des CDR sur la sécurité matérielle et la sécurité des TI

Documents internes des CDR en matière de confidentialité

SCT – Directive sur la gestion de la sécurité ministérielle

Manuel des pratiques de sécurité de Statistique Canada

Politique sur la sécurité des TI de Statistique Canada

SCT – Politique sur la sécurité du gouvernement

SCT – Norme sur la sécurité matérielle

Directive sur la révélation discrétionnaire
1.3 Les gestionnaires ont établi des processus pour élaborer et gérer les ententes, les protocoles d'entente et/ou les contrats pertinents aux fins du Programme des CDR dans la région. (GE-22) 1.3.1 Les processus régissant l'accès aux données respectent les politiques pertinentes du SCT et de Statistique Canada en matière de sécurité des TI.

1.3.2 Les gestionnaires ont mis en œuvre un programme de surveillance des activités des fournisseurs externes assurant la prestation de services de TI.
Cadre de responsabilisation de gestion

SCT – Directive sur la gestion de la sécurité ministérielle

Manuel des pratiques de sécurité de Statistique Canada

Loi sur la statistique

Politique sur la sécurité des renseignements statistiques de nature délicate

Directive sur la révélation discrétionnaire

Politique sur l'utilisation de personnes réputées être employées

SCT – Directive sur la gestion de la sécurité ministérielle

Manuel des pratiques de sécurité de Statistique Canada

Politique sur la sécurité des TI de Statistique Canada

Documents internes des CDR
1.4  Les gestionnaires ont conçu et mis en œuvre des contrôles généraux efficaces des systèmes informatiques des CDR. (GE-23) 1.4.1 Les responsables hiérarchiques compétents ont conçu et mis en œuvre des processus, des procédures et des contrôles pour la protection des fichiers de microdonnées de Statistique Canada, y compris :
  • des contrôles d'accès logique – pour contrôler l'accès aux fichiers de microdonnées, conformément aux modalités des contrats de recherche pour l'utilisation de microdonnées.
  • des mesures de sécurité des systèmes informatiques – pour assurer la protection électronique des données et prévenir et déceler les vulnérabilités au chapitre de la sécurité.
1.4.2 Les contrôles du Programme des CDR de la région comprennent un ensemble de contrôles automatisés et manuels, dont l'efficacité opérationnelle fait périodiquement l'objet d'une vérification.
Cadre de responsabilisation de gestion

Rapports d'inspection de la sécurité des CDR

Manuel des pratiques de sécurité de Statistique Canada
2) Le CDR de l'Université McMaster dispose de pratiques et de mécanismes efficaces, afin de veiller à ce que la confidentialité des données soit protégée dans la prestation des services.
Reddition de comptes
2.1 Les pouvoirs, les responsabilités et les obligations redditionnelles sont officiellement et clairement définis et communiqués. (RC-1) 2.1.1 Les responsabilités et les obligations redditionnelles sont officiellement et clairement définies et communiquées aux employés de Statistique Canada, aux chercheurs et aux partenaires des CDR.

2.1.2 Tous les documents et ententes pertinents définissent clairement les rôles, les responsabilités et les obligations redditionnelles de toutes les parties en ce qui concerne les CDR et la protection de la confidentialité des données de Statistique Canada.

2.1.3 Les pouvoirs sont officiellement délégués, en fonction des responsabilités de chacun. Le cas échéant, les fonctions incompatibles ne sont pas combinées.
Cadre de responsabilisation de gestion

Manuel des pratiques de sécurité

Documents internes des CDR sur les rôles et les responsabilités

Politique sur l'utilisation de personnes réputées être employées

Loi sur la statistique

Politique sur la sécurité des renseignements statistiques de nature délicate

Modèles de CRM<

Serment ou affirmation de discrétion

Documents sur les valeurs et l'éthique

Manuel des CDR à l'intention des chercheurs

Politique sur la sécurité des renseignements statistiques de nature délicate

Documents internes sur le contrôle de confidentialité
2.2 Le Programme des CDR est doté d'une structure organisationnelle claire, efficace et documentée. (RC-2, 3) 2.2.1 Les pouvoirs fonctionnels liés à la sécurité des TI et à la sécurité matérielle dans le contexte du programme des CDR font l'objet d'une approbation appropriée et sont exercés par les chefs fonctionnels, tant à l'échelle du programme qu'à l'échelle régionale.

2.2.2 La structure organisationnelle du Programme des CDR, tant à l'échelle du programme qu'à l'échelle régionale, permet le maintien de voies de communication claires et efficaces avec les partenaires externes et une reddition de comptes en matière de confidentialité, de sécurité des TI et de sécurité matérielle.
Manuel des pratiques de sécurité

Politique sur l'utilisation de personnes réputées être employées

Procédures d'ouverture d'un CDR

Procédures d'exploitation d'un CDR

Documents organisationnels et organigrammes des CDR

Documents des CDR à l'intention du personnel

Documents des CDR à l'intention des directeurs universitaires

Documents des CDR à l'intention des chercheurs
Gestion des risques
2.3 Les gestionnaires cernent et évaluent les risques qui pourraient nuire à l'atteinte des objectifs et prennent les mesures qui s'imposent. (GR-2) 2.3.1 Les risques sont cernés à l'échelle du programme et à l'échelle régionale et tiennent compte des contextes interne et externe du Programme des CDR.

2.3.2 Des évaluations des contrôles de la sécurité matérielle et de la sécurité des TI sont menées par les gestionnaires, avec la contribution des fonctions des services intégrés pertinentes.
Cadre de responsabilisation de gestion

Manuel des pratiques de sécurité de Statistique Canada

Politique sur la sécurité des TI de Statistique Canada

Inspections de la sécurité des CDR
2.4 Les gestionnaires déterminent et évaluent le caractère approprié des contrôles en place pour gérer efficacement les risques. (GR-3) 2.4.1 Il existe des processus et des lignes directrices officiels afin d'évaluer les contrôles en place pour gérer les risques déterminés. Guide des CDR à l'intention des chercheurs

Politique sur la sécurité des renseignements statistiques de nature délicate

Documents internes sur le contrôle de confidentialité

Inspections de la sécurité des CDR
Valeurs de la fonction publique
2.5 Les employés attestent formellement et périodiquement qu'ils se conforment aux politiques de Statistique Canada en matière de protection de la confidentialité des renseignements statistiques de nature délicate. (VFP-5) 2.5.1 À leur entrée en fonction, tous les employés et personnes réputées être employées de Statistiques Canada signent une déclaration (Loi sur la statistique / serment de Statistique Canada) en vertu de laquelle ils reconnaissent comprendre et se conformer aux politiques pertinentes du Programme des RDC.

2.5.2 Les employés, les personnes réputées être employées et les partenaires externes de Statistique Canada renouvellent périodiquement leur attestation de conformité.
Loi sur la statistique

Serment de discrétion

Documents sur les valeurs et l'éthique

Guide des CDR à l'intention des chercheurs

Politique sur la sécurité des renseignements statistiques de nature délicate

Guide des CDR à l'intention des chercheurs

Politique sur l'utilisation de personnes réputées être employées

Manuel des pratiques de sécurité de Statistique Canada

Documents internes des CDR sur la sécurité
Annexe B : Acronymes
Acronyme Description
CDR Centre de données de recherche
CFDR Centre fédéral de données de recherche
CMV Comité ministériel de vérification
CRM Contrat de recherche pour l'utilisation de microdonnées
CRSH Conseil de recherches en sciences humaines
DAM Division de l'accès aux microdonnées
EDTR Enquête sur la dynamique du travail et du revenu
FMGD Fichier de microdonnées à grande diffusion
IIA Institut des auditeurs internes
IRSC Instituts de recherche en santé du Canada
LCA Liste de contrôle d'accès
Réseau redondant de disques indépendants Redundant Array of Independent Disks, regroupement redondant de disques indépendants
RCCDR Réseau canadien des centres de données de recherche
RCI Réseau de communications internes
RE Réseau étendu
SB Sécurité du Bureau
SC Statisticien en chef
SCT Secrétariat du Conseil du Trésor
SGRC Système de gestion des relations avec les clients
TI Technologies de l'information
Bus série universelle Universal Serial Bus, bus universel en série

Notes

Footnote 1

Pour une description détaillée des procédures de traitement des contrats, voir l'annexe A.

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Lignes directrices pour les employés sur l’utilisation des médias sociaux

Ces lignes directrices ont été élaborées conformément à la Ligne directrice sur l’usage externe du Web 2.0 du Secrétariat du Conseil du Trésor. Elles visent à guider les employés de Statistique Canada dans leur utilisation des médias sociaux et à les aider à se conformer aux exigences des lois et des politiques connexes.

Catégories d’utilisation

Utilisation officielle
Usage d'un compte ministériel officiel de médias sociaux aux fins de communications ministérielles.

Utilisation personnelle
Utilisation d'un compte personnel de médias sociaux à des fins non liées au travail.

Utilisation professionnelle à des fins de réseautage
Utilisation d'un compte personnel de médias sociaux à des fins de communications non officielles liées au travail, y compris la participation aux activités d'une association professionnelle, le partage de connaissances et le perfectionnement professionnel.

Vous trouverez ci-dessous des lignes directrices sur la façon d’interagir et de se comporter dans l’univers des médias sociaux en tant qu’employé de Statistique Canada et du gouvernement du Canada, et ce, en fonction des trois catégories d’utilisation énumérées ci-dessus. Les lignes directrices doivent être prises en considération peu importe si vous utilisez les médias sociaux à la maison ou au bureau.

1. Utilisation officielle

Les comptes officiels de médias sociaux de Statistique Canada sont gérés par la Division des communications selon un protocole officiel d’interaction. Ce dernier identifie les normes et les processus relatifs aux paliers d’intervention et d’approbation pour les commentaires et les questions sur Statistique Canada, ses activités, ses programmes, ses produits et ses services.

Les employés ne sont pas autorisés à répondre à un message s’adressant à Statistique Canada ou à parler au nom du Bureau. Il incombe à la Division des communications de répondre aux messages publiés dans les sites de médias sociaux.

Pour obtenir plus de renseignements sur la façon dont Statistique Canada utilise les médias sociaux, veuillez consulter les Lignes directrices sur l’utilisation des médias sociaux à Statistique Canada.

2. Utilisation personnelle et utilisation professionnelle à des fins de réseautage

Les lignes directrices ci-dessous s’appliquent à tous les employés lorsqu’ils :

  • utilisent les médias sociaux à partir des réseaux informatiques de Statistique Canada; ou
  • s’identifient comme étant des employés de Statistique Canada ou du gouvernement du Canada dans leur utilisation personnelle ou professionnelle des médias sociaux.

2.1 Soyez professionnel

Rappelez-vous qu’à titre de fonctionnaire, la façon dont vous vous comportez en ligne agit sur l’image du gouvernement du Canada en tout temps, et ce, même après vos heures de travail. Cette remarque est particulièrement valable si le gouvernement du Canada peut être identifié comme étant votre employeur dans votre utilisation des médias sociaux.

De plus, tout employé du gouvernement du Canada a des responsabilités en vertu du Code de valeurs et d'éthique de la fonction publique. Le Code stipule que les employés de la fonction publique ont la responsabilité de « faire montre, par leurs gestes et leurs comportements, des valeurs de la fonction publique ».
Si vous avez des questions concernant une activité en ligne que vous désirez exercer ou si vous vous questionnez à savoir si un sujet, un message ou un commentaire est approprié, veuillez communiquer avec l’équipe Web2Social de la Division des communications.

2.2 Soyez responsable

N’oubliez jamais que vous êtes personnellement responsable du contenu que vous publiez en ligne dans les médias sociaux, et que vous pouvez être tenu de vous justifier pour tout commentaire jugé inapproprié.

Sachez que le contenu que vous publiez est visible aux yeux du monde entier et le demeurera  pour très longtemps. Avant de vous lancer dans des activités en lien avec les médias sociaux, assurez-vous de bien comprendre l’environnement et les risques qui s’y rattachent.

2.3 Assumez vos propos

Lorsque vous publiez du contenu, précisez qu’il s’agit de votre opinion personnelle et que vous ne parlez pas au nom de Statistique Canada. Il est conseillé d’afficher un avertissement tel que « Ceci est mon opinion personnelle et ne représente pas forcément le point de vue de Statistique Canada. ». Il convient toutefois de prendre note que cet avertissement ne vous permet pas de vous soustraire à vos obligations de fonctionnaire.

Vous ne devez pas utiliser les symboles ou les signatures de Statistique Canada et du gouvernement du Canada (p. ex., les logos) lors de vos activités de médias sociaux. Ils sont réservés à l’utilisation officielle seulement.

2.4 Soyez respectueux

N’adoptez pas des comportements et ne dites pas des propos qui seraient jugés comme étant inacceptables dans votre milieu de travail. Faites preuve de jugement vis-à-vis des sujets pouvant être considérés de mauvais goût ou extrêmement délicats.

Respectez l’opinion des autres et protégez leur vie privée. Ne publiez pas de photos, ne citez pas, ne faites pas référence et ne partagez pas de renseignements sur d’autres personnes (p. ex., des collègues de travail) sans leur consentement explicite.

2.5 Protégez la réputation de Statistique Canada

Lorsque vous vous exprimez dans les médias sociaux à propos de Statistique Canada ou sur des sujets de préoccupation qui s’y rapportent, vous contribuez à la perception du public envers le Bureau. Ne publiez jamais un message contenant des propos blasphématoires ou abusifs à l’égard de Statistique Canada ou du gouvernement du Canada.

Si vous publiez des renseignements au sujet de Statistique Canada ou du gouvernement du Canada, assurez-vous qu’il s’agit de renseignements déjà publiés (p. ex., disponibles dans le site Web) et, dans la mesure du possible, indiquez-en clairement la source.

2.6 Rappelez-vous l’importance de la confidentialité

La confidentialité est la valeur la plus importante à Statistique Canada et elle devrait se refléter dans votre utilisation personnelle et/ou professionnelle des médias sociaux à des fins de réseautage. Vous avez prêté serment, respectez-le. Tenez-vous au courant des exigences et des meilleures pratiques en matière de confidentialité, et prenez les mesures nécessaires afin que les renseignements statistiques confidentiels demeurent en sécurité.

2.7 N’oubliez pas votre emploi du temps

Vous devez prendre les dispositions nécessaires afin que vos activités en ligne pendant les heures de travail ne nuisent pas à vos tâches quotidiennes et aux engagements qui s’y rattachent. Cela dit, on vous encourage à utiliser les médias sociaux pendant vos temps libres (dîner et pauses).

N’oubliez pas que tous les employés sont tenus de se conformer aux modalités de l’Accord d’acceptation de la Politique d’utilisation des réseaux de Statistique Canada.

Pour plus de renseignements

Pour obtenir plus de renseignements  veuillez consulter la Foire aux questions pour les employés ou communiquer avec l’équipe Web2Social.


 
 

Règles et responsabilités pour un compte d'utilisateur à Statistique Canada

Le 5 octobre, 2012

REMARQUE : Tous les utilisateurs du réseau de Statistique Canada doivent prendre connaissance des règles et responsabilités ci-après.

  1. L'utilisateur autorisé est la seule personne qui puisse utiliser son compte. L'utilisateur doit garder son mot de passe secret. Si une autre personne apprend son mot de passe, l'utilisateur doit le changer.
  2. En tant qu’utilisateur autorisé, vous devez changer votre mot de passe tous les 90 jours conformément aux normes concernant les mots de passe de Statistique Canada.
  3. Vous devez accepter l’Accord d’acceptation de la Politique d’utilisation des réseaux tous les 90 jours. Le fait de refuser cet accord entraînera la désactivation de vos comptes.
  4. Les données confidentielles recueillies grâce à l'utilisation des installations informatiques ne doivent pas être divulguées à des personnes en dehors de Statistique Canada. 
  5. Les services informatiques doivent être partagés entre les utilisateurs de Statistique Canada et ne doivent pas être limités ou modifiés par d’autres logiciels ou techniques informatiques. Pour signaler toute utilisation abusive des ressources de Statistique Canada, veuillez soumettre une demande auprès du soutien aux postes de travail en utilisant l’icône SRM-GDS située sur votre bureau.
  6. Les ressources informatiques étant coûteuses, il faut s’assurer de les utiliser efficacement et selon les exigences du travail autorisé pour les projets de Statistique Canada.
  7. Quand votre emploi à Statistique Canada se termine, vous avez le devoir de compléter l'Avis de départ d'un employé par l'intermédiaire du Système de demande d'accès aux données. Sélectionnez Démarrer l'application.
  8. Lorsqu’on prolonge votre emploi temporaire, vous devez faire parvenir une copie de votre lettre d’offre au Centre de services informatiques (numéro de télécopieur 951-3294) pour que l’on change votre date de fin d’emploi.
  9. Veuillez utiliser l'outil pour Mettre à jour des renseignements personnels liés au travail afin de mettre à jour vos renseignements personnels (emplacement du bureau, numéro de téléphone).
  10. Vous devez contacter le Centre de services informatiques pour désactiver votre compte pour une absence de plus de deux mois. Pour ce faire, veuillez soumettre une demande auprès du soutien aux postes de travail en utilisant l'icône SRM-GDS sur votre bureau.

 
 

5.4 Politique d’utilisation des réseaux

État : En cours de révision

Préface

Le Conseil du Trésor encourage les personnes autorisées à utiliser les réseaux électroniques à des fins approuvées comme par exemple mener les affaires de l'État, communiquer avec d'autres personnes autorisées et avec le public, recueillir des renseignements pertinents pouvant les aider dans leurs fonctions et maîtriser les techniques d'utilisation de ces réseaux.

Les réseaux informatiques de Statistique Canada ont été installés pour faciliter les communications au sein de l'institution et entre celle-ci et ses clients, répondants et partenaires, pour accélérer le transfert des données et de l'information, pour automatiser les transactions administratives et, de façon générale, pour améliorer l'accès des employés à l'information dont ils ont besoin dans leur travail.

Le Conseil du Trésor demande que les institutions élaborent leurs propres politiques et procédures sur l'utilisation légale et acceptable des réseaux informatiques, le contrôle de leur utilisation et les responsabilités des employés et des cadres dans ce domaine. Il demande en particulier que les institutions fassent preuve de discrétion en déterminant si et sous quelles conditions leurs employés peuvent utiliser les ordinateurs du gouvernement et les réseaux informatiques à des fins personnelles.

Les politiques de sécurité de Statistique Canada prescrivent les mesures de protection et restrictions nécessaires pour protéger la confidentialité des données. Comme certaines personnes peuvent, par inadvertance ou délibérément, se servir des réseaux électroniques pour saper un milieu de travail sain, pour divulguer des renseignements sans autorisation, pour s'adonner à des activités inacceptables et illégales, la politique du Conseil du Trésor aide les institutions et les personnes autorisées à exploiter les réseaux électroniques de façon optimale et leur donne des directives concernant l'utilisation de ces derniers.

Politique

Statistique Canada a pour politique :

d'encourager l'utilisation approuvée de ses réseaux électroniques pour la bonne marche de ses affaires,

de permettre l'utilisation de ses réseaux à des fins personnelles seulement :

  • durant les heures de loisirs,
  • à des fins non lucratives, et
  • si cela n'ajoute pas aux coûts imputés à Statistique Canada;

de traiter de façon rapide, décisive et juste toute violation de cette politique.

L'utilisation des réseaux de Statistique Canada est soumise aux limites suivantes :

Les personnes qui utilisent les réseaux ne doivent pas entreprendre la moindre activité illégale ou inacceptable (exemples dans les Annexes A et B);

Ces personnes ne doivent pas accéder aux sites et fichiers WWW, ni envoyer ou recevoir des messages par courrier électronique ni effectuer tout autre type de communication faisant intervenir des documents incitant à la haine contre des groupes identifiables, ni des documents principalement centrés sur la pornographie, la nudité ou des actes sexuels;

Elles doivent veiller soigneusement à ce que tout message personnel envoyé à travers un réseau de Statistique Canada ne représente pas les opinions de cette institution ni celles du gouvernement du Canada, et ne soit pas un sujet d'embarras pour l'institution par l'emploi, par exemple, d'un langage inconvenant, par la critique ou la défense des politiques, par des commentaires négatifs sur de tierces parties, dont les clients et répondants de Statistique Canada.

Responsabilités

Toute personne autorisée doit s'assurer qu'elle accède aux réseaux de Statistique Canada et les utilise uniquement à des fins autorisées, d'une manière responsable et informée, dans le respect de la loi, des politiques et des lignes directrices gouvernementales établies par le Conseil du Trésor et Statistique Canada,

  • en sachant que tous les messages envoyés par courrier électronique à travers un réseau de Statistique Canada identifient automatiquement cette institution; 
  • en connaissant les questions de sécurité relatives à la technologie informatique et les problèmes de vie privée qui s'y rattachent;
  • en prenant des mesures de prudence raisonnables pour contrôler l'utilisation de son mot de passe, de son code d'utilisateur ou de ses comptes informatiques. 
  • en se conformant à la politique de Statistique Canada pour assurer la sécurité des réseaux d'ordinateurs et de l'information électronique, et en se servant des moyens fournis par cette institution pour protéger ses outils d'information technologiques; 
  • en prenant des précautions pour éviter les transferts de virus dans le réseau;
  • en rédigeant les messages acheminés dans un style professionnel afin d'éviter tout écart de langage qui pourrait rejaillir sur la réputation de Statistique Canada et du Gouvernement du Canada;
  • en prenant des mesures raisonnables pour s'assurer que ses communications concernant les politiques, les programmes et les services sont claires et précises et qu'elles sont conformes aux politiques de Statistique Canada sur les porte-parole et les procédures à suivre pour faire des déclarations publiques; 
  • en consultant le directeur des Services d'accès et de contrôle des données si elle met en doute la légalité et l'acceptabilité d'une démarche conformément à la présente politique.

Il incombe aux directeurs de s'assurer que toutes les personnes autorisées dans leur division sont au courant de la présente politique.

Il incombe au directeur général de la Direction de l'informatique de fournir une formation adéquate ou de l'information sur la bonne utilisation des réseaux électroniques et d'approuver les personnes qui seront autorisées à contrôler l'utilisation de ces réseaux.

Il incombe au directeur des Services d'accès et de contrôle des données de fournir de l'information sur la présente politique et sur la bonne compréhension des usages acceptables et légaux. Il doit également examiner les cas présumés d'utilisation illégale ou inacceptable et déterminer s'il y a lieu de faire enquête.

Le statisticien en chef adjoint du Secteur des services de gestion autorise l'analyse du contenu des fichiers individuels ou du courrier électronique dans les cas où l'on soupçonne l'utilisation illégale ou inacceptable des réseaux. Il décide à qui les personnes autorisées peuvent communiquer l'information recueillie sur des individus identifiables.

Définitions

L'accès s'entend de l'entrée en communication avec un réseau électronique que Statistique Canada a fourni. L'accès à un tel réseau peut avoir lieu dans les locaux mêmes du gouvernement ou à l'extérieur de ceux-ci et le réseau peut accepter le télétravail et l'accès à distance. L'accès peut également comprendre les personnes autorisées utilisant ces réseaux électroniques à des fins personnelles pendant les heures de loisirs.

Les personnes autorisées comprennent les fonctionnaires fédéraux ainsi que les entrepreneurs et les autres personnes qui ont reçu du statisticien en chef l'autorisation d'accéder aux réseaux électroniques de Statistique Canada.

L'utilisation autorisée des réseaux électroniques couvre le travail relatif aux affaires du gouvernement, les activités professionnelles, le perfectionnement professionnel et l'utilisation à des fins personnelles pendant les heures de loisirs.

Les réseaux électroniques comprennent l'Intranet, l'Internet et tous les autres réseaux publics et privés externes mis à la disposition de Statistique Canada.

Le contrôle des réseaux électroniques recouvre toutes les mesures d'enregistrement et d'analyse subséquente de l'activité dans un système ou un réseau électroniques ou de l'utilisation d'un tel système ou réseau. Il peut comprendre l'enregistrement des comptes des utilisateurs, des sites visités, de l'information téléchargée et des ressources informatiques utilisées pour une analyse régulière du volume d'échange d'information sur les réseaux, des habitudes d'utilisation et des sites visités par des personnes ou des groupes de travail. L'information enregistrée et analysée ne comprend pas normalement le contenu du courrier électronique, des fichiers de données et des transmissions d'utilisateurs particuliers.

Une activité inacceptable s'entend de toute activité non conforme aux politiques du Conseil du Trésor ou de Statistique Canada (exemples en Annexe B).

Une activité illégale s'entend des délits criminels, des infractions à des lois fédérales et provinciales non pénales à caractère réglementaire ainsi que des actions qui rendent une personne autorisée ou Statistique Canada passible de poursuites au civil (exemples en Annexe A).

Contrôle des réseaux électroniques

Les réseaux électroniques de Statistique Canada sont régulièrement contrôlés à des fins opérationnelles pour déterminer s'ils fonctionnent de façon efficiente, pour cerner les problèmes et les régler et pour vérifier si la politique est respectée. En outre, des vérifications au hasard et périodiques des réseaux peuvent être effectuées pour des motifs opérationnels précis. Dans les deux cas, les renseignements obtenus peuvent être analysés. Les organes autorisés à exercer ce genre d'activité sont le Centre de contrôle des réseaux, la Section de soutien à l'infrastructure et la Section de sécurité informatique de la Division des services informatiques et la Section des services de sécurité du Bureau de la Division des services d'accès et de contrôle des données. Chacun devrait savoir que toute visite des sites WWW et tout message électronique sont normalement inscrits dans des dossiers identifiant l'ordinateur à partir duquel ces transmissions ont été faites. Les circuits de sécurité, les passerelles et les systèmes de Statistique Canada enregistrent les sites WWW visités et les adresses électroniques contactées et peuvent repérer l'ordinateur et l'utilisateur qui a visité ces sites ou envoyé ces messages. On peut avoir accès à ces renseignements en vertu de la Loi sur l'accès à l'information et la loi sur la protection des renseignements personnels..

L'enregistrement et les analyses de données ne vont habituellement pas jusqu'à la lecture du contenu des messages ou fichiers individuels. Toutefois, si par une plainte ou par l'analyse régulière des données on a des raisons valables de soupçonner qu'une personne autorisée utilise le réseau à mauvais escient, le cas doit être signalé au directeur des services d'accès et de contrôle des données qui décidera s'il y a lieu d'enquêter sur la question et des suites à donner à l'affaire. Ceci peut donner lieu, sans préavis, à des mesures de contrôle particulières et/ou peut inclure la lecture du contenu des messages envoyés par courrier électronique et des fichiers de données. Cependant, une telle mesure et/ou le repérage des individus par les renseignements enregistrés exigent l'approbation du statisticien en chef adjoint (Services de gestion). Cette approbation est donnée seulement lorsqu'on a des raisons valables de croire que le réseau a été utilisé de manière illégale ou inacceptable. En outre, ceux qui sont chargés de lire le contenu des communications électroniques ne peuvent agir que sur approbation du directeur général de l'informatique. Ces personnes doivent utiliser l'information obtenue seulement à des fins autorisées et en garder la confidentialité dans les limites de l'enquête.

Mesures disciplinaires

Statistique Canada signalera aux autorités policières toute activité illégale qu'elle soupçonne lorsqu'elle le juge nécessaire et peut prendre des mesures disciplinaires même s'il n'y a pas de poursuite au pénal ou au civil.

Les mesures disciplinaires qui peuvent être appliquées dans les cas d'utilisation illégale ou inacceptable des réseaux seront prises en fonction de la gravité de l'incident et des circonstances qui l'entourent. Elles peuvent comprendre la réprimande orale ou écrite, la restriction des privilèges d'accès aux réseaux, la suspension ou le congédiement.

Demandes de renseignements
Prière d'adresser toute demande de renseignements concernant la politique au directeur général de la Direction de l'informatique, au numéro 951-7114.


Annexe A - Exemples d'activités illégales

Aux fins de la présente politique, le terme "activité illégale" est pris dans son sens large de sorte à inclure les actes pouvant conduire à diverses sanctions légales

1. Actes criminels

Voici des exemples d'activités criminelles susceptibles de se produire sur les réseaux électroniques :

Pornographie juvénile : possession, téléchargement ou distribution de pornographie juvénile.

Droit d'auteur : atteinte au droit d'auteur d'autrui.

Diffamation : faire lire par d'autres un énoncé susceptible de nuire à la réputation de quelqu'un en l'exposant à la haine, au mépris ou au ridicule, ou conçu pour l'insulter.

Destruction, modification ou cryptage de données sans permission et dans l'intention d'en interdire l'accès à d'autres en ayant licitement besoin.

Accès non autorisé à un système informatique.

Piratage et autres crimes contre la sécurité informatique.

Harcèlement : envoyer des messages incitant quelqu'un à craindre pour sa sécurité ou pour celle de gens qu'il connaît.

Propagande haineuse : diffusion ou distribution de messages fomentant la haine ou incitant à la violence contre des groupes identifiables autrement que dans une conversation privée.

Interception de communications privées ou de courrier électronique sans autorisation.

Intervention dans l'utilisation légale des ordinateurs ou des données par des personnes autorisées.

Obscénité : distribution, publication ou possession de tout document obscène en vue de le distribuer

Introduction de virus dans l'intention de causer du tort.

Tentative de percer les dispositifs de sécurité des réseaux électroniques.

Autres délits divers : le Code criminel et quelques autres lois énumèrent toute une gamme d'autres délits criminels susceptibles d'être commis en totalité ou en partie grâce à l'utilisation des réseaux informatiques. Ces délits comprennent la fraude, l'extorsion, le chantage, la corruption, les paris illégaux et le trafic de drogues illégales.

2. Infractions aux lois fédérales et provinciales

Voici des exemples d'activités illégales (mais non criminelles) pouvant avoir lieu sur les réseaux électroniques :

Atteintes au droit d'auteur ou à la propriété intellectuelle : violation du droit d'auteur d'autrui et utilisation non autorisée de marques de commerce ou de brevets.

Destruction de données : destruction, modification ou falsification illégales de documents électroniques.

Divulgation de secrets industriels sans autorisation : révélation de renseignements commerciaux confidentiels communiqués à titre confidentiel par un tiers et traités comme tels par celui-ci de façon constante.

Communication non autorisée de renseignements personnels.

Communication non autorisée de données délicates.

Harcèlement : discrimination à l'égard d'une personne et fondée sur la race, l'origine nationale ou ethnique, la couleur, la religion, l'âge, l'orientation sexuelle, l'état matrimonial, la situation familiale, la déficience ou l'état de personne graciée. L'affichage de textes ou d'images sexistes, pornographiques, racistes ou homophobes indésirables au travail sur un écran d'ordinateur peut être du harcèlement.

Atteintes à la vie privée : la lecture du courrier électronique ou d'autres renseignements personnels sans permission, l'écoute des conversations privées ou l'interception du courrier électronique en transit sont des exemples d'atteintes à la vie privée.

Utilisation des deniers publics sans autorisation.

3. Activités pouvant exposer des personnes autorisées ou l'employeur à des poursuites en responsabilité civile

Voici des exemples de fautes civiles susceptibles d'être commises sur des réseaux électroniques :

Communication ou collecte non autorisées de données délicates : en plus des dispositions législatives déjà mentionnées, la communication ou la collecte non autorisée de données délicates personnels peut provoquer des poursuites au civil.

Diffamation : répandre des allégations ou des rumeurs mensongères susceptibles de porter atteinte à la réputation d'autrui.

Diffusion de renseignements inexacts : afficher des renseignements inexacts soit par négligence, soit intentionnellement.


Annexe B - Exemples d'activités inacceptables

Un certain nombre de politiques du Conseil du Trésor et de Statistique Canada s'appliquent, que l'activité inacceptable ait lieu par écrit, au téléphone, sur les réseaux informatiques, dans une conversation ou à l'aide d'un autre moyen de communication quelconque. Bien que ces activités ne soient pas nécessairement illégales, elles constituent néanmoins des infractions à ces politiques. En voici des exemples accompagnés du nom de la politique.

Consultation sans autorisation des renseignements délicats détenus par le gouvernement (Politique gouvernementale de sécurité).

Permettre l'accès du public au réseau A (Politique de sécurité informatique de Statistique Canada).

Tentative de percer les dispositifs de sécurité des systèmes informatiques, notamment en utilisant des programmes antisécurité, en se servant du mot de passe, du code d'utilisateur ou du compte informatique de quelqu'un d'autre, en donnant à quelqu'un d'autre son propre mot de passe, des renseignements sur la configuration du réseau ou des codes d'accès ou en désactivant des programmes antivirus (Politique gouvernementale de sécurité).

Congestionner et perturber les réseaux et les systèmes, notamment en envoyant des chaînes de lettres et en recevant du courrier électronique de serveurs de listes pour d'autres fins que le travail (Politique gouvernementale de sécurité).

Communication de renseignements fournis confidentiellement de l'extérieur à Statistique Canada en utilisant le courrier électronique d'Internet (Politique de sécurité informatique de Statistique Canada).

Branchement simultané d'un appareil sur le réseau A et le réseau B (Politique de sécurité informatique de Statistique Canada).

Non-annulation des droits d'accès aux systèmes de l'employé qui quitte l'institution ou qui perd son statut de fiabilité ou son attestation de sécurité (Politique gouvernementale de sécurité).

Critiques publiques et excessives de la politique gouvernementale (Code sur les conflits d'intérêt et l'après-mandat s'appliquant à la fonction publique).

Traiter, emmagasiner ou révéler des renseignements communiqués à titre confidentiel sur un réseau autre que le réseau A, à moins d'une autorisation spéciale obtenue auprès du Comité des politiques (Politique de sécurité informatique de Statistique Canada).

Fournir au personnel l'accès aux systèmes, aux réseaux ou aux applications utilisées pour le traitement des renseignements délicats avant qu'il ne fasse l'objet d'une enquête de sécurité (Politique gouvernementale de sécurité).

Présenter ses opinions personnelles comme étant celles de l'institution ou manquer autrement à son devoir de respecter les procédures de l'institution sur les déclarations publiques au sujet des positions du gouvernement (Code sur les conflits d'intérêts et l'après-mandat s'appliquant à la fonction publique).

Envoyer des messages abusifs, sexistes ou racistes à des fonctionnaires ainsi qu'à d'autres personnes (Harcèlement en milieu de travail).

Communiquer des renseignements protégés ou désignés sur des réseaux non protégés, sauf s'ils sont cryptés (Politique gouvernementale de sécurité).

Installer ou retirer sans autorisation du matériel ou des logiciels sur des ordinateurs ou des réseaux électroniques de l'État (Politique gouvernementale de sécurité).

Utiliser les réseaux électroniques du gouvernement pour des affaires commerciales personnelles, pour gain ou profit personnel, ou pour des activités politiques (Code sur les conflits d'intérêts et l'après-mandat s'appliquant à la fonction publique).