Apprenez à connaître les agriculteurs canadiens et leur famille
Le présent rapport, qui représente la dernière diffusion du Recensement de l'agriculture de 2011, dresse le profil socioéconomique de la population agricole du Canada. Il a été produit grâce au couplage des données du Recensement de l'agriculture de 2011, de l'Enquête nationale auprès des ménages de 2011 et du Recensement de la population de 2011. Jusqu'en 2006, les renseignements sur la population provenaient du questionnaire complet du Recensement de la population, un questionnaire obligatoire distribué à 20 % des ménages canadiens. En 2011, cette source de données provenait de l'Enquête nationale auprès des ménages (ENM), une enquête à participation volontaire dont le questionnaire a été distribué à environ 33 % des ménages canadiens. Les utilisateurs de données doivent être au courant des modifications apportées à ces deux bases de données lorsqu'ils comparent les résultats entre la base de données du couplage des données du Recensement de l'agriculture et de l'Enquête nationale auprès des ménages (AG-ENM) de 2011 et les anciennes bases de données du couplage Agriculture-Population. Veuillez consulter l'énoncé sur la qualité au sujet du couplage des données du Recensement de l'agriculture et de l'Enquête nationale auprès des ménages pour obtenir plus de détails.
Ce couplage de données du Recensement de l'agriculture et de l'Enquête nationale auprès des ménages (AG-ENM) de 2011 fournit des données socioéconomiques sur la population agricole, les exploitants agricoles et les familles agricoles du Canada. La population agricole du Canada se définit comme les exploitants agricoles (personnes qui participent aux décisions de gestion quotidiennes dans le contexte de l'exploitation d'une ferme de recensementNote de bas de page 1), ainsi que les membres de leur ménage. Jusqu'à trois exploitants agricoles pouvaient être déclarés pour chaque ferme dans le cadre du Recensement de l'agriculture de 2011. La base de données AG-ENM de 2011 ne comprend pas la population agricole vivant dans les territoires ni les résidents de logements collectifsNote de bas de page 2 le 10 mai 2011. Dans ce rapport, les quatre provinces de l'Atlantique ont été combinées. Au total, 205 170 fermes ont été incluses dans le couplage de données AG-ENM, ce qui représente 99,7 % de toutes les fermes dénombrées au Canada dans le Recensement de l'agriculture de 2011.
Aperçu de la population agricole du Canada
La population agricole du Canada se chiffrait à 650 395 personnes en 2011, ce qui correspond à 1 Canadien sur 50, ou à 2,0 % de la population totale du CanadaNote de bas de page 3. L'Ontario comptait la plus forte population agricole parmi les provinces, celle-ci s'élevant à 174 905 personnes, ce qui représente 1,4 % de la population totale de l'Ontario. La population agricole de la Saskatchewan s'élevait à 103 885 personnes, ce qui correspond à 10,3 % de sa population totale, la plus forte proportion de toutes les provinces (tableau 1).
La population agricole désigne les exploitants agricoles et les membres de leur ménage.
Le tableau montre les résultats de population agricole en pourcentage de la population totale au canada population agricole, population totale et population agricole comme pourcentage de la population totale(figurant comme en-tête de colonne).
Tableau 1 Population agricole en pourcentage de la population totale au Canada, 2011
|
Population agricole |
Population totale |
Population agricole comme pourcentage de la population totale |
Canada |
650 395 |
32 746 505 |
2,0 |
Provinces de l'Atlantique |
26 310 |
2 286 650 |
1,2 |
Québec |
101 675 |
7 732 520 |
1,3 |
Ontario |
174 905 |
12 651 790 |
1,4 |
Manitoba |
49 155 |
1 174 345 |
4,2 |
Saskatchewan |
103 885 |
1 008 760 |
10,3 |
Alberta |
129 810 |
3 567 975 |
3,6 |
Colombie-Britannique |
64 650 |
4 324 455 |
1,5 |
Note:
Source: |
Lorsqu'on examine la répartition de la population agricole à l'étendue du pays, on constate que l'Ontario comptait plus du quart (26,9 %) de la population agricole du Canada. De plus, 20,0 % de la population agricole se trouvait en Alberta, 16,0 % en Saskatchewan et 15,6 % au Québec. Ensemble, les provinces de l'Atlantique représentaient 4,0 % de la population agricole du Canada (graphique 1).
Description écrite de l'image
Les exploitants agricoles représentaient environ 45,0 % de la population agricole, alors que les autres membres de leur ménage constituaient la proportion restante de 55,0 %.
Répartition selon l'âge
De façon générale, la population agricole est plus âgée que la population totaleNote de bas de page 4. Les personnes de moins de 35 ans représentaient la plus forte proportion (38,5 %) de la population agricole, mais la proportion de la population totale (43,2 %) était plus élevée (graphique 2). Près du tiers des membres de la population agricole et de la population totale étaient âgés de 35 à 54 ans (29,9 % et 29,7 % respectivement). Les personnes de 55 ans et plus représentaient un pourcentage légèrement plus élevé de la population agricole (31,6 %) que la population totale (27,1 %).
Cette population agricole plus vaste se compose d'exploitants agricoles et des autres membres de leur ménage. Près de la moitié (48,2 %) des exploitants agricoles étaient âgés de 55 ans et plus en 2011, alors qu'environ 1 exploitant sur 12 (8,2 %) avait moins de 35 ans. En comparaison, chez les travailleurs autonomes de la population active, environ le tiers (33,2 %) des exploitants agricoles étaient âgés de 55 ans et plus, et environ 1 sur 6 (15,6 %) avait moins de 35 ans.
Description écrite de l'image
Les populations agricoles en Colombie-Britannique et dans les provinces de l'Atlantique comptaient les plus fortes proportions de personnes de 55 ans et plus (35,7 % et 36,0 % respectivement). En revanche, les populations agricoles au Québec et en Ontario se composaient principalement de personnes plus jeunes, 42,3 % de la population agricole au Québec et 40,8 % de celle en Ontario ayant moins de 35 ans.
Environ 1 personne sur 10 (9,6 %) faisant partie du groupe des moins de 35 ans dans la population agricole était un exploitant agricole, la proportion restante de 90,4 % étant constituée des autres membres du ménage (graphique 3). À l'inverse, la majorité des membres de la population agricole âgés de 35 ans et plus se composait d'exploitants agricoles (67,1 %).
Description écrite de l'image
Langue maternelle
La langue maternelle la plus courante dans la population agricole du Canada était l'anglais (72,3 %), suivi du français (17,0 %), de l'allemand (4,7 %) et du néerlandais (1,8 %) (tableau 2).
Dans la population totale, l'anglais et le français étaient les langues maternelles les plus souvent déclarées (57,4 % et 21,3 % respectivement); venaient ensuite le pendjabi (1,3 %) et le chinois (1,2 %).
La langue maternelle est la première langue qu'une personne a apprise à la maison pendant son enfance et qu'elle comprenait encore au moment de l'Enquête nationale auprès des ménages de 2011.
Dans la population agricole, l'anglais était la langue maternelle prédominante dans toutes les provinces sauf le Québec, où le français dominait, suivi de l'anglais. En Colombie-Britannique, le pendjabi arrivait au deuxième rang parmi les langues maternelles les plus courantes, parlé par 8,8 % de la population agricole. Dans les autres provinces, la langue maternelle arrivant au deuxième rang était l'allemand ou le français.
Le tableau montre les résultats de langues maternelles dans la population agricole au canada. Les données sont présentées selon rang (titres de rangée) et langue maternelle, population agricole et pourcentage, calculées selon toutes les langues, 650,395, 100.0, toutes les autres langues (y compris les réponses multiples), 12,205 et 1.9 unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Tableau 2 Langues maternelles dans la population agricole au Canada, 2011
Rang |
Langue maternelle |
Population agricole |
Pourcentage |
|
Toutes les langues |
650 395 |
100,0 |
1 |
Anglais |
470 410 |
72,3 |
2 |
Français |
110 260 |
17,0 |
3 |
Allemand |
30 800 |
4,7 |
4 |
Néerlandais |
11 970 |
1,8 |
5 |
Pendjabi |
5 770 |
0,9 |
6 |
Ukrainien |
5 045 |
0,8 |
7 |
Italien |
1 310 |
0,2 |
8 |
Polonais |
1 140 |
0,2 |
9 |
Hongrois |
835 |
0,1 |
10 |
Portugais |
650 |
0,1 |
|
Toutes les autres langues (y compris les réponses multiples) |
12 205 |
1,9 |
|
Résidence
Parmi les 650 395 personnes dans la population agricole, la majorité (90,0 %) ont déclaré vivre dans une région rurale, tandis que la proportion restante de 10,0 % vivait dans un centre de population.
À l'inverse, la majorité (81,2 %) de la population totale du Canada habitait dans les centres de population, alors que la proportion restante de 18,8 % vivait dans les régions rurales. Près de 1 personne sur 10 (9,5 %) faisant partie de cette population rurale appartenait à la population agricole.
Les régions rurales sont considérées comme toutes les régions à l'extérieur des centres de population. Les centres de population désignent les régions ayant une population d'au moins 1 000 habitants et une densité de population de 400 personnes ou plus par kilomètre carré, selon les derniers chiffres du Recensement de la population. Les centres de population désignent également les petits centres de population ayant une population de 1 000 à 29 999 habitants, les centres de population de taille moyenne ayant une population de 30 000 à 99 999 habitants, et les grands centres urbains ayant une population de 100 000 habitants ou plus.
Comparativement aux autres provinces, l'Ontario (93,4 %), le Manitoba (92,9 %) et l'Alberta (92,1 %) affichaient les plus fortes proportions de population agricole vivant dans les régions rurales. En revanche, la Colombie-Britannique comptait la plus faible proportion de population agricole habitant dans les régions rurales (77,1 %).
Dans la population totale, les plus fortes proportions vivant dans les régions rurales étaient concentrées dans les provinces de l'Atlantique (44,9 %) et en Saskatchewan (32,8 %). À l'instar de la population agricole, la Colombie-Britannique avait la plus faible proportion de sa population totale vivant dans les régions rurales (13,9 %).
Au total, la population agricole rurale représentait 9,5 % de la population rurale totale du Canada (tableau 3). Cette proportion variait d'un bout à l'autre du pays, la plus forte proportion étant observée en Saskatchewan (27,8 %), et la plus faible, dans les provinces de l'Atlantique (2,4 %).
Le tableau montre les résultats de population agricole rurale en pourcentage de la population rurale totale au canada population agricole rurale, population rurale totale et population agricole rurale comme pourcentage de la population rurale totale(figurant comme en-tête de colonne).
Tableau 3 Population agricole rurale en pourcentage de la population rurale totale au Canada, 2011
|
Population agricole rurale |
Population rurale totale |
Population agricole rurale comme pourcentage de la population rurale totale |
Canada |
585 180 |
6 151 880 |
9,5 |
Provinces de l'Atlantique |
24 155 |
1 027 600 |
2,4 |
Québec |
90 735 |
1 511 525 |
6,0 |
Ontario |
163 435 |
1 775 670 |
9,2 |
Manitoba |
45 660 |
317 310 |
14,4 |
Saskatchewan |
91 785 |
330 540 |
27,8 |
Alberta |
119 570 |
588 915 |
20,3 |
Colombie-Britannique |
49 840 |
600 305 |
8,3 |
|
Au sein de la population agricole vivant dans les centres de population, la plupart des gens vivaient dans les petits centres de population (43,4 %), suivis de près des grands centres de population (42,3 %). En comparaison, dans la population totale vivant dans les centres de population, la plupart des gens vivaient dans les grands centres de population (74,3 %), suivis des petits centres de population (15,0 %).
Au total, 22,9 % de la population agricole en Colombie-Britannique habitait dans les centres de population, ce qui représente la plus forte proportion observée parmi les provinces; venaient ensuite la Saskatchewan (11,6 %) et le Québec (10,8 %). Dans la population agricole de la Colombie-Britannique vivant dans les centres de population, la majorité des gens habitaient dans les grands centres de population (67,4 %). À l'inverse, en Saskatchewan, la plus forte proportion vivait dans les petits centres de population (62,4 %).
Taille moyenne des ménages
En 2011, la taille moyenne des ménages au sein de la population agricole était de 2,9 personnes. Par comparaison, les ménages privés de la population totale comptaient en moyenne 2,5 personnes.
La taille moyenne des ménages agricoles variait d'un bout à l'autre du pays, allant d'un sommet de 3,1 en Ontario à un creux de 2,7 en Saskatchewan. Dans la population totale, la taille moyenne des ménages variait d'un sommet de 2,6 en Ontario et en Alberta à un creux de 2,3 au Québec.
Les ménages nombreux sont plus fréquents dans la population agricole rurale que dans la population rurale totale. En effet, les proportions de ménages composés de quatre personnes, de cinq personnes et de six personnes ou plus étaient plus élevées dans la population agricole rurale que dans la population rurale totale (graphique 4). La proportion de ménages composés d'une personne dans la population agricole rurale était plus faible que dans la population rurale totale.
Description écrite de l'image
Appartenance religieuse
En 2011, 82,6 % des membres de la population agricole ont déclaré une appartenance religieuse. Cette proportion était plus élevée que celle observée pour la population totale, où 76,1 % des gens ont déclaré une appartenance religieuse.
Parmi les personnes de la population agricole ayant déclaré une appartenance religieuse, les religions les plus souvent mentionnées étaient catholique romaine, à l'Église unie et luthérienne. Dans le cas de la population totale ayant indiqué une appartenance religieuse, les religions les plus souvent déclarées étaient catholique romaine, à l'Église unie et anglicane. Certains groupes, comme les mennonites, étaient plus présents dans la population agricole que dans la population totale (tableau 4).
Le tableau montre les résultats de appartenances religieuses déclarées par la population agricole et la population totale au canada population agricole de 2011 et population totale de 2011, calculées selon nombre de personnes et pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Tableau 4 Appartenances religieuses déclarées par la population agricole et la population totale au Canada, 2011
|
Population agricole de 2011 |
Population totale de 2011 |
Nombre de personnes |
Pourcentage |
Nombre de personnes |
Pourcentage |
Toutes les personnes ayant déclaré une appartenance religieuse |
537 320 |
100,0 |
24 929 085 |
100,0 |
Catholique romaine |
206 905 |
38,5 |
12 699 430 |
50,9 |
Église unie |
100 830 |
18,8 |
2 004 845 |
8,0 |
Luthérienne |
30 085 |
5,6 |
477 405 |
1,9 |
ChrétienneNote de bas de page 5 |
29 470 |
5,5 |
1 470 310 |
5,9 |
Anglicane |
29 065 |
5,4 |
1 608 990 |
6,5 |
Mennonite |
28 270 |
5,3 |
175 780 |
0,7 |
Baptiste |
17 220 |
3,2 |
634 450 |
2,5 |
Presbytérienne |
16 080 |
3 |
472 065 |
1,9 |
ProtestanteNote de bas de page 6 |
13 015 |
2,4 |
549 190 |
2,2 |
Église chrétienne réformée |
8 255 |
1,5 |
65 395 |
0,3 |
Toutes les autres religions |
58 100 |
10,8 |
4 771 270 |
19,1 |
|
Pour ce qui est de la population agricole ayant déclaré une appartenance religieuse, la religion catholique romaine était la plus souvent déclarée dans toutes les provinces sauf le Manitoba, où à l'Église unie était la plus prépondérante. Pour la population totale ayant déclaré une appartenance religieuse, la religion catholique romaine était la plus souvent déclarée dans toutes les provinces.
En 2011, 17,4 % des membres de la population agricole au Canada, soit 113 075 personnes, n'ont pas déclaré d'appartenance religieuse, comparativement à 23,9 % de la population totale, ou 7 817 420 personnes.
Parmi les provinces, les populations agricoles de la Colombie-Britannique et de l'Alberta ont indiqué le plus souvent n'avoir aucune appartenance religieuse (37,4 % et 23,4 % respectivement). On observe la même tendance en ce qui concerne la population totale de ces mêmes provinces (44,1 % et 31,6 % respectivement).
Revenu des familles agricoles canadiennes
Le revenu total médian des familles économiques dans la population agricole se chiffrait à 74 604 $ en 2010, comparativement à 76 458 $ pour les familles économiques dans la population totale. Les 197 045 familles agricoles représentaient 2,1 % des familles économiques au Canada. Les familles économiques ne comprennent pas les ménages composés d'une seule personne, qui représentaient 26 205 ménages ou 11,6 % de tous les ménages agricoles en 2011.
Famille économique agricole ou famille agricole désigne une famille économique où au moins une personne est un exploitant agricole. Les deux termes sont employés de façon interchangeable dans le présent rapport.
La famille économique désigne un groupe de deux personnes ou plus vivant dans un même logement et qui sont apparentées par le sang, par alliance, par union libre, par adoption ou par une relation de famille d'accueil.
Description écrite de l'image
Le revenu total médian des familles économiques agricoles variait d'une province à l'autre, allant de 62 641 $ au Québec à 80 928 $ en Alberta (graphique 5). Dans la population totale, le revenu médian de toutes les familles économiques allait de 66 502 $ dans les provinces de l'Atlantique à 93 393 $ en Alberta. Dans la plupart des provinces, le revenu médian des familles agricoles était plus faible que celui des familles économiques de la population totale.
Le revenu médian des familles économiques agricoles dans les régions rurales se chiffrait à 72 700 $, comparativement à un revenu médian de 93 590 $ pour celles des centres de population. Le revenu médian des familles agricoles dans les régions rurales était plus faible que celui des familles des centres de population dans chaque province.
Dans les régions rurales, le revenu médian des familles agricoles se chiffrait à 72 700 $, comparativement à 71 422 $ pour toutes les familles économiques au Canada. Dans l'ensemble des provinces sauf le Québec, l'Ontario et l'Alberta, le revenu médian des familles agricoles rurales était plus élevé que celui de toutes les familles économiques rurales (graphique 6).
Description écrite de l'image
Revenu médian selon le type de ferme
En 2011, 2,1 % des familles agricoles s'adonnaient à l'élevage de volailles et à la production d'œufs, soit le type de production associé au revenu médian le plus élevé (90 250 $) en 2010 (tableau 5). Le deuxième revenu médian en importance (82 473 $) appartenait à la proportion de 3,9 % des familles agricoles qui effectuaient la culture en serre et en pépinière et floriculture. Près du tiers (29,7 %) des familles agricoles effectuaient la culture de plantes oléagineuses et de céréales, le type d'agriculture le plus courant, associé au troisième revenu médian en importance (80 865 $). Les familles effectuant l'élevage de bovins laitiers et la production laitière représentaient 7,9 % des familles agricoles et affichaient le plus faible revenu médian (65 010 $). Ce phénomène pourrait être attribuable à plusieurs facteurs, y compris le fait que ce type de ferme comptait également le plus faible pourcentage d'exploitants travaillant hors ferme en 2011.
Les types de fermes sont fondés sur le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN), qui offre une base de classification des fermes en fonction des produits et de leur valeur.
Le tableau montre les résultats de revenu médian des familles économiques agricoles. Les données sont présentées selon type de ferme (scian) (titres de rangée) et revenu total médian des familles agricoles (dollars de 2010) et pourcentage des familles agricoles(figurant comme en-tête de colonne).
Tableau 5 Revenu médian des familles économiques agricoles, selon le type de ferme du SCIAN au Canada, 2010
Type de ferme (SCIAN) |
Revenu total médian des familles agricoles (dollars de 2010) |
Pourcentage des familles agricoles |
Tous les types d'agriculture |
74 604 |
100,0 |
Élevage de volailles et production d'œufs |
90 250 |
2,1 |
Culture en serre et en pépinière et floriculture |
82 473 |
3,9 |
Culture de plantes oléagineuses et de céréales |
80 865 |
29,7 |
Culture de fruits et de noix |
80 505 |
4,1 |
Autres types d’élevage |
77 587 |
11,3 |
Culture de légumes et de melons |
76 608 |
2,6 |
Autres cultures agricoles |
71 544 |
17,3 |
Élevage de porcs |
68 594 |
1,7 |
Élevage de moutons et de chèvres |
67 612 |
1,9 |
Élevage de bovins de boucherie, y compris l’exploitation de parcs d’engraissement |
66 873 |
17,6 |
Élevage de bovins laitiers et production laitière |
65 010 |
7,9 |
Source : Statistique Canada, base de données du couplage AG-ENM de 2011. |
Regard sur les exploitants de fermes canadiennes
Parmi les 292 795 exploitants agricoles dans la base de données AG-ENM, on comptait 212 185 (72,5 %) hommes et 80 605 (27,5 %) femmes dans les provinces du Canada (tableau 6). De même, dans la population totale, la majorité des travailleurs autonomes de la population active était de sexe masculin en 2011 (64,0 % d'hommes par rapport à 36,0 % de femmes), selon les données de l'ENM de 2011.
Comparativement aux autres provinces, la Colombie-Britannique a enregistré la plus forte proportion de femmes dans sa population agricole (36,5 %), suivie de l'Alberta (29,2 %) et de l'Ontario (28,4 %).
Les exploitants agricoles désignent les personnes qui participaient aux décisions de gestion quotidiennes d'une ferme de recensement et qui étaient âgées de 15 ans et plus. Jusqu'à trois exploitants agricoles pouvaient être déclarés pour chaque ferme.
Les travailleurs autonomes de la population active désignent les personnes qui faisaient partie de la population active et qui étaient des travailleurs autonomes avec ou sans entreprise, ainsi que les employés non rémunérés faisant partie de la famille et qui étaient âgés de 15 ans et plus au moment de l'Enquête nationale auprès des ménages de 2011.
Le tableau montre les résultats de proportions d’exploitants agricoles et de travailleurs autonomes de la population active totale exploitants agricoles (%) et travailleurs autonomes de la population active (%), calculées selon hommes, femmes et total unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Tableau 6 Proportions d'exploitants agricoles et de travailleurs autonomes de la population active totale, selon le sexe au Canada, 2011
|
Exploitants agricoles (%) |
Travailleurs autonomes de la population active (%) |
Hommes |
Femmes |
Total |
Hommes |
Femmes |
Total |
Canada |
72,5 |
27,5 |
100,0 |
64,0 |
36,0 |
100,0 |
Provinces de l'Atlantique |
77,4 |
22,6 |
100,0 |
64,2 |
35,8 |
100,0 |
Québec |
74,1 |
25,9 |
100,0 |
63,4 |
36,6 |
100,0 |
Ontario |
71,6 |
28,4 |
100,0 |
64,3 |
35,7 |
100,0 |
Manitoba |
76,1 |
23,9 |
100,0 |
67,3 |
32,7 |
100,0 |
Saskatchewan |
77,0 |
23,0 |
100,0 |
66,7 |
33,3 |
100,0 |
Alberta |
70,8 |
29,2 |
100,0 |
64,2 |
35,8 |
100,0 |
Colombie-Britannique |
63,5 |
36,5 |
100,0 |
62,7 |
37,3 |
100,0 |
|
Répartition selon l'âge des exploitants agricoles
En général, les exploitants agricoles sont plus âgés que les travailleurs autonomes de la population active totale. Les résultats de l'ENM de 2011 ont révélé que près de la moitié (48,2 %) des exploitants agricoles étaient âgés de 55 ans et plus cette année-là, comparativement à 1 travailleur autonome sur 3 (33,2 %) dans la population active totale.
La Colombie-Britannique a également affiché la plus forte proportion d'exploitants agricoles de 55 ans et plus parmi les provinces. En comparaison, la Saskatchewan comptait la proportion la plus élevée de travailleurs autonomes de la population active totale âgés de 55 ans et plus. Parmi les provinces, le Québec avait la plus faible proportion d'exploitants agricoles âgés de 55 ans et plus. C'était aussi le cas pour les travailleurs autonomes de la population active, où le Québec affichait également la plus faible proportion (tableau 7).
Le tableau montre les résultats de proportions d’exploitants agricoles et de travailleurs autonomes de la population active totale exploitants agricoles (%) et travailleurs autonomes de la population active (%), calculées selon moins de 35 ans, 35 à 54 ans, 55 ans et plus et tous les âges unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Tableau 7 Proportions d'exploitants agricoles et de travailleurs autonomes de la population active totale, selon le groupe d'âge au Canada, 2011
|
Exploitants agricoles (%) |
Travailleurs autonomes de la population active (%) |
Moins de 35 ans |
35 à 54 ans |
55 ans et plus |
Tous les âges |
Moins de 35 ans |
35 à 54 ans |
55 ans et plus |
Tous les âges |
Canada |
8,2 |
43,5 |
48,2 |
100,0 |
15,6 |
51,2 |
33,2 |
100,0 |
Provinces de l'Atlantique |
6,1 |
41,0 |
52,9 |
100,0 |
13,1 |
51,0 |
35,9 |
100,0 |
Québec |
10,9 |
49,4 |
39,7 |
100,0 |
16,9 |
53,4 |
29,7 |
100,0 |
Ontario |
8,2 |
42,5 |
49,3 |
100,0 |
15,2 |
51,9 |
33,0 |
100,0 |
Manitoba |
8,8 |
45,9 |
45,3 |
100,0 |
14,8 |
46,9 |
38,3 |
100,0 |
Saskatchewan |
8,9 |
41,8 |
49,3 |
100,0 |
15,9 |
41,5 |
42,6 |
100,0 |
Alberta |
7,4 |
43,1 |
49,6 |
100,0 |
17,0 |
49,4 |
33,6 |
100,0 |
Colombie-Britannique |
5,4 |
40,5 |
54,1 |
100,0 |
14,7 |
51,6 |
33,7 |
100,0 |
|
Les femmes dans la population agricole étaient proportionnellement plus âgées que les travailleuses autonomes dans l'ensemble de la population active. À l'échelle nationale, 45,3 % des femmes de la population agricole étaient âgées de 55 ans et plus, comparativement à 29,1 % des travailleuses autonomes de la population active. Les hommes de la population agricole étaient eux aussi plus âgés que les travailleurs autonomes de sexe masculin dans la population active totale, 49,4 % des exploitants étant âgés de 55 ans et plus, comparativement à 35,5 % des travailleurs autonomes dans la population active totale.
Âge médian des exploitants agricoles
D'après la base de données AG-ENM de 2011, l'âge médian des exploitants agricoles se situait à 54 ans. L'âge médian des travailleurs autonomes de la population active totale s'établissait à 49 ans.
L'âge médian des hommes dans la population agricole se situait à 54 ans, et l'âge médian des femmes était de 53 ans. Dans la population totale de travailleurs autonomes, l'âge médian des hommes (50 ans) était supérieur à l'âge médian des femmes (48 ans).
L'âge médian est le point où exactement la moitié de la population est plus âgée, et l'autre moitié est plus jeune.
Selon la province, l'âge médian le plus faible chez les exploitants agricoles a été observé au Québec, où il se situait à 52 ans. En Colombie-Britannique, l'âge médian des exploitants agricoles était de 56 ans, ce qui représente l'âge médian le plus élevé des provinces.
Dans la population agricole de chacune des provinces, l'âge médian des femmes était moins élevé que celui des hommes, sauf en Saskatchewan, où l'âge médian était le même pour les deux sexes.
Les exploitants des fermes multigénérationnelles
Un exploitant sur sept avait une ferme multigénérationnelle (14,4 %). À l'échelle provinciale, le Québec avait la plus forte proportion d'exploitants de fermes multigénérationnelles (20,3 %), tandis que l'Alberta avait la plus faible proportion (12,3 %).
Une ferme multigénérationnelle comprend au moins deux exploitants ayant une différence d'âge d'au moins 20 ans.
Plus haut niveau de scolarité
En 2011, la majorité des exploitants agricoles avaient au moins un diplôme d'études secondaires (78,3 %). La proportion restante de 21,7 % des exploitants agricoles et 12,5 % de travailleurs autonomes de la population active totale n'ont déclaré aucun certificat, diplôme ou grade dans le cadre de l'ENM de 2011.
Une plus forte proportion d'exploitants agricoles que de travailleurs autonomes de la population active totale ont déclaré que leur plus haut niveau de scolarité était un certificat d'études secondaires, un certificat d'une école de métiers ou un diplôme d'études collégiales (graphique 7). En revanche, environ 1 exploitant agricole sur 6 a déclaré des titres universitaires comme plus haut niveau de scolarité, comparativement au tiers des travailleurs autonomes de la population active totale.
Parmi les exploitants agricoles, la proportion ayant fait des études secondaires ou des études supérieures était plus forte chez les femmes (86,3 %) que chez les hommes (75,3 %). Un certificat d'une école de métiers (y compris les programmes d'apprentissage) était le plus haut niveau de scolarité pour 17,4 % des hommes et pour 9,3 % des femmes. Plus du quart (26,4 %) de toutes les femmes ont déclaré un diplôme d'études collégiales comme plus haut niveau de scolarité, comparativement à 16,6 % des hommes. Au sein de la population agricole, la proportion de femmes ayant un titre universitaire (23,2 %) est supérieure à celle des hommes (15,0 %).
Description écrite de l'image
Principal domaine d'études
En 2011, plus de la moitié des exploitants agricoles ont déclaré avoir fait des études postsecondaires (51,6 %), comparativement à 65,8 % des travailleurs autonomes de la population active totale. Chez les exploitants agricoles, plus de la moitié des femmes (58,8 %) et près de la moitié des hommes (48,9 %), avaient fait des études postsecondaires.
Au sein de la population agricole, le domaine d'études le plus souvent déclaré était l'« agriculture » (28,3 %) par les hommes ayant fait des études postsecondaires, suivi de « technologue et technicien, mécanique et réparation » (15,5 %) et de « métiers de la construction » (8,6 %). À titre de comparaison, chez les travailleurs autonomes de la population active, « commerce, gestion, marketing et services de soutien connexes » (16,9 %) et « métiers de la construction » (9,3 %) étaient les plus souvent déclarés.
Quant aux femmes de la population agricole, les domaines d'études les plus souvent déclarés par celles ayant fait des études postsecondaires étaient « professions dans le domaine de la santé et sciences cliniques connexes » (23,6 %), « commerce, gestion, marketing et services de soutien connexes » (22,7 %) et « éducation » (13,5 %), suivis d'« agriculture » (9,9 %). En comparaison, les deux domaines d'études les plus souvent déclarés par les travailleuses autonomes de la population active totale étaient « commerce, gestion, marketing et services de soutien connexes » (20,7 %) et « professions dans le domaine de la santé et sciences cliniques connexes » (18,5 %).
Principale profession
Les principales professions les plus souvent déclarées par les exploitants agricoles étaient « professions en gestion », « métiers, transports et machinerie et professions connexes » et « ressources naturelles, agriculture et production connexe ». À titre de comparaison, chez les travailleurs autonomes de la population active totale, les professions les plus souvent déclarées étaient « professions en gestion », « métiers, transports et machinerie et professions connexes » et « professions en ventes et services » (tableau 8).
Le terme profession désigne le type de travail qu'effectuaient les personnes pendant la semaine du dimanche 1er mai au samedi 7 mai 2011, tel qu'il est déterminé par leur type de travail et la description de leurs principales activités dans le cadre de leur emploi.
Les données sur les professions de l'Enquête nationale auprès des ménages de 2011 sont produites au moyen de la Classification nationale des professions (CNP) 2011.
Les professions liées à l'agriculture étaient classées comme des « professions en gestion » ou en « ressources naturelles, agriculture et production connexe ».
Le tableau montre les résultats de les cinq principales professions les plus souvent déclarées par les exploitants agricoles et les travailleurs autonomes de la population active au canada exploitants agricoles et travailleurs autonomes de la population active (figurant comme en-tête de colonne).
Tableau 8 Les cinq principales professions les plus souvent déclarées par les exploitants agricoles et les travailleurs autonomes de la population active au Canada, 2011
|
Exploitants agricoles |
Travailleurs autonomes de la population active |
Total |
100,0 |
100,0 |
Professions en gestion |
50,7 |
24,3 |
Métiers, transports et machinerie et professions connexes |
12,2 |
17,4 |
Ressources naturelles, agriculture et production connexe |
10,2 |
3,8 |
Affaires, finances et administration |
7,6 |
11,6 |
Ventes et services |
6,3 |
13,8 |
Autres professions |
12,9 |
29,1 |
|
Les professions les plus souvent déclarées par les exploitants agricoles différaient selon le sexe. Les femmes déclaraient le plus souvent des « professions en gestion » (35,5 %), des « professions des affaires, des finances et de l'administration » (20,6 %) et des « professions en ventes et services » (11,5 %). Chez les hommes, les professions les plus souvent déclarées appartenaient aux catégories « professions en gestion » (56,5 %), « métiers, transports et machinerie et professions connexes » (16,0 %) et « ressources naturelles, agriculture et production connexe » (10,5 %).
Chez les travailleurs autonomes de la population active totale, les « professions en gestion » étaient les plus souvent déclarées comme principale profession des hommes (27,8 %), tandis que pour les femmes, les « professions en ventes et services » (20,8 %) étaient les plus souvent déclarées.
En vedette : La population agricole d'immigrants : regard sur les agriculteurs immigrants qui se sont installés au Canada
Combien d'immigrants y avait-il dans la population agricole?
On a dénombré 44 790 immigrants dans la population agricole au Canada, ce qui représente 6,9 % de la population agricole totale. Les immigrants constituaient une plus faible proportion de la population agricole que de la population totale, les immigrants représentant 20,7 % de la population totale au Canada.
La majorité de la population agricole dans chaque province était non immigrante, mais la proportion d'immigrants dans la population agricole allait d'un sommet de 19,8 % en Colombie-Britannique à un creux de 2,1 % en Saskatchewan.
Un immigrant est une personne qui est, ou qui a déjà été, un immigrant reçu ou un résident permanent et qui est arrivée au Canada avant le 10 mai 2011.
Un non-immigrant est une personne qui n'était pas un immigrant. Aux fins de cet article, les non-immigrants comprennent les personnes nées au Canada et les résidents non permanents.
L'Ontario avait le plus grand nombre d'immigrants de toutes les provinces, suivi de la Colombie-Britannique (tableau 9). Proportionnellement, il y avait toutefois plus d'immigrants dans la population agricole en Colombie-Britannique (19,8 %) qu'en Ontario (8,6 %). Dans la population totale, l'Ontario avait le plus grand nombre et la plus forte proportion d'immigrants, tandis que la Colombie-Britannique se classait deuxième pour ce qui est du nombre et de la proportion.
Le tableau montre les résultats de proportions d'immigrants dans la population agricole et la population totale au canada immigrants dans la population agricole et immigrants dans la population totale, calculées selon nombre et pourcentage de la population agricole unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Tableau 9 Proportions d'immigrants dans la population agricole et la population totale au Canada, 2011
|
Immigrants dans la population agricole |
Immigrants in the total population |
Nombre |
Pourcentage de la population agricole |
Nombre |
Pourcentage de la population agricole |
Canada |
44 790 |
6,9 |
6 768 515 |
20,7 |
Provinces de l'Atlantique |
1 345 |
5,1 |
92 990 |
4,1 |
Québec |
2 700 |
2,7 |
974 895 |
12,6 |
Ontario |
14 995 |
8,6 |
3 611 365 |
28,5 |
Manitoba |
3 145 |
6,4 |
184 500 |
15,7 |
Saskatchewan |
2 170 |
2,1 |
68 775 |
6,8 |
Alberta |
7 645 |
5,9 |
644 115 |
18,1 |
Colombie-Britannique |
12 775 |
19,8 |
1 191 875 |
27,6 |
|
Où est née la population agricole d'immigrants du Canada?
Les cinq lieux de naissance les plus souvent déclarés de la population agricole d'immigrants du Canada étaient les Pays-Bas, le Royaume-Uni, les États-Unis, l'Allemagne et l'Inde (tableau 10). Dans la population totale, les lieux de naissance les plus souvent déclarés pour les immigrants nés à l'extérieur du Canada étaient l'Inde, la Chine, le Royaume-Uni et les Philippines.
Le lieu de naissance le plus souvent déclaré pour la population agricole d'immigrants variait d'une province à une autre. Les Pays-Bas étaient le principal lieu de naissance en Ontario et en Alberta, tandis que le Royaume-Uni était le principal lieu de naissance au Manitoba et en Saskatchewan. Dans les provinces de l'Atlantique, les États-Unis étaient le principal lieu de naissance pour la population agricole d'immigrants. Au Québec, la Suisse et la France étaient les lieux de naissance les plus souvent déclarés pour la population agricole d'immigrants, tandis que l'Inde était le lieu de naissance le plus courant pour la population agricole d'immigrants en Colombie-Britannique.
Tableau 10 Lieux de naissance des immigrants de la population agricole et de la population totale au Canada, 2011
Le tableau montre les résultats de lieux de naissance des immigrants de la population agricole et de la population totale au canada. Les données sont présentées selon rang (titres de rangée) et lieu de naissance, population agricole, population totale et nombre d’immigrants, calculées selon nombre d’immigrants, pourcentage, tous, 44,790 , 6,766,320, tous les autres, 10,215 , 22.8, 4,259,710 et 63.0 unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Rang |
Lieu de naissance |
Population agricole |
Population totale |
Nombre d’immigrants Footnote 7 |
Pourcentage |
Nombre d’immigrants Footnote 8 |
Pourcentage |
|
Tous |
44 790 |
|
6 766 320 |
|
1 |
Pays-Bas |
8 695 |
19,4 |
98 355 |
1,5 |
2 |
Royaume-Uni |
6 645 |
14,8 |
536 060 |
7,9 |
3 |
États-Unis |
5 750 |
12,8 |
262 695 |
3,9 |
4 |
Allemagne |
3 820 |
8,5 |
151 810 |
2,2 |
5 |
Inde |
3 785 |
8,5 |
547 695 |
8,1 |
6 |
Suisse |
2 400 |
5,4 |
18 645 |
0,3 |
7 |
Italie |
945 |
2,1 |
256 775 |
3,8 |
8 |
Chine Footnote 9 |
890 |
2,0 |
545 245 |
8,1 |
9 |
Mexique |
880 |
2,0 |
69 645 |
1,0 |
10 |
Belgique |
750 |
1,7 |
19 685 |
0,3 |
|
Tous les autres |
10 215 |
22,8 |
4 259 710 |
63,0 |
Source: Statistics Canada, Agriculture–NHS Linkage Database, 2011 and the National Household Survey, 2011. |
Quand la population agricole d'immigrants a-t-elle immigré au Canada?
Plus du tiers (34,4 %) de la population agricole d'immigrants a immigré avant 1971. C'est le cas de 18,6 % des immigrants de la population totale (graphique 8).
Les immigrants récents, c'est-à-dire ceux qui ont immigré entre 2001 et 2011, représentaient 14,6 % de la population agricole d'immigrants. En comparaison, les immigrants récents constituaient 31,8 % des immigrants dans la population totale.
Description écrite de l'image
Le lieu de naissance des immigrants varie selon la période d'immigration. Les lieux de naissance les plus souvent déclarés pour les immigrants dans la population agricole ayant immigré avant 1971 étaient les Pays-Bas (22,0 %), le Royaume-Uni (19,5 %) et l'Allemagne (12,0 %). Pour les immigrants dans la population totale ayant immigré avant 1971, les lieux de naissance les plus souvent déclarés étaient le Royaume-Uni (22,2 %), l'Italie (17,0 %) et l'Allemagne (7,7 %).
Pour les immigrants récents dans la population agricole, les Pays-Bas (20,7 %), le Royaume-Uni (17,0 %) et les États-Unis (14,2 %) étaient les lieux de naissance les plus souvent déclarés, tandis que dans la population totale, la Chine (12,4 %), l'Inde (11,3 %) et les Philippines (10,5 %) étaient les lieux de naissance les plus courants chez les immigrants récents.
Quelle était la répartition selon l'âge de la population agricole d'immigrants?
La population agricole d'immigrants était plus âgée que la population agricole de non-immigrants. Plus de la moitié de la population agricole d'immigrants était âgé de 55 ans et plus (51,3 %), comparativement au tiers (30,2 %) de la population agricole de non-immigrants. La proportion de la population agricole de 65 ans et plus était également plus élevée pour les immigrants que pour les non-immigrants (28,0 % comparativement à 13,2 %).
On observe la même situation au sein de la population totale où la population des immigrants était plus âgée que celle des non-immigrants. La proportion de la population totale de 55 ans ou plus était de 36,1 % pour les immigrants et de 24,8 % pour les non-immigrants.
Quelles étaient les langues maternelles de la population agricole d'immigrants?
Les langues maternelles les plus courantes dans la population agricole d'immigrants au Canada étaient l'anglais (34,5 %), le néerlandais (17,8 %), l'allemand (16,7 %), le pendjabi (8,0 %) et le français (3,8 %). Dans la population totale, les langues maternelles les plus souvent déclarées chez les immigrants étaient l'anglais (23,0 %), le chinois (4,8 %), le tagalog (4,7 %) et l'espagnol (4,5 %).
Dans l'ensemble des provinces, la langue maternelle la plus courante pour la population agricole d'immigrants était l'anglais, sauf au Québec, où le français était la langue maternelle la plus courante. Au Québec, au Manitoba et en Saskatchewan, l'allemand venait au deuxième rang des langues maternelles les plus courantes chez la population agricole d'immigrants. Dans les provinces de l'Atlantique, en Ontario et en Alberta, il s'agissait du néerlandais, et en Colombie-Britannique, du pendjabi.
Où habite la population agricole d'immigrants?
Des 44 790 personnes dans la population agricole d'immigrants, 83,5 % vivaient dans les régions rurales; en comparaison, la population agricole de non-immigrants se chiffrait à 605 605 personnes, dont 90,5 % vivaient dans les régions rurales. Dans la population totale, 5,5 % des immigrants et 22,2 % des non-immigrants habitaient en région rurale.
Dans la plupart des provinces, la population agricole d'immigrants était moins susceptible de vivre dans les régions rurales que la population agricole de non-immigrants. Cette tendance était particulièrement apparente en Colombie-Britannique et en Ontario. Dans la population agricole de la Colombie-Britannique, 67,9 % des immigrants vivaient dans les régions rurales, comparativement à 79,4 % des non-immigrants. En Ontario, 88,7 % de la population agricole d'immigrants vivait dans les régions rurales, comparativement à 93,9 % de la population agricole de non-immigrants. Le Manitoba faisait exception à la règle, la proportion de la population agricole d'immigrants dans cette province vivant en région rurale étant plus forte que la proportion de la population agricole de non-immigrants (94,0 % comparativement à 92,8 %).
Description écrite de l'image
Pour la population agricole résidant dans les centres de population, les immigrants étaient plus enclins que les non-immigrants à vivre dans les grands centres de population (67,8 % comparativement à 39,0 %) (graphique 9). De même, dans la population totale vivant dans les centres de population, une plus forte proportion d'immigrants (91,6 %) que de non-immigrants (68,8 %) vivaient dans les grands centres de population.
Quelles étaient les appartenances religieuses de la population agricole d'immigrants?
Dans la population agricole, les immigrants étaient moins susceptibles de déclarer une appartenance religieuse que les non-immigrants (80,9 % et 82,7 % respectivement). En revanche, les immigrants de la population totale étaient plus portés à déclarer une appartenance religieuse que les non-immigrants (79,9 % et 75,1 % respectivement).
Parmi la population agricole d'immigrants ayant déclaré une appartenance religieuse, les religions les plus souvent déclarées étaient catholique romaine (30,4 %), sikhe (9,9 %) et chrétienne (7,2 %). Dans la population totale, les religions les plus souvent déclarées par les immigrants étaient catholique romaine (35,2 %), musulmane (13,3 %) et chrétienne (7,7 %).
Pour la population agricole de non-immigrants ayant déclaré une appartenance religieuse, la religion catholique romaine (39,1 %) demeurait la plus souvent déclarée, suivie de l'Église unie (19,7 %) et de la religion luthérienne (5,6 %).
La religion catholique romaine était l'appartenance religieuse la plus souvent déclarée pour la population agricole d'immigrants dans chaque province sauf la Colombie-Britannique, où la religion sikhe était la plus souvent déclarée.
Pleins feux sur les exploitants agricoles immigrants
En 2011, 9,0 % (26 300) des exploitants agricoles du Canada étaient des immigrants comparativement à 25,7 % des travailleurs autonomes de la population active totale.
La proportion d'exploitants agricoles immigrants variait considérablement, allant de 24,4 % en Colombie-Britannique à 2,2 % en Saskatchewan. Chez les travailleurs autonomes de la population active, la proportion d'immigrants allait de 35,7 % en Ontario à 5,8 % en Saskatchewan.
Quel était l'âge médian des exploitants agricoles immigrants?
Les exploitants immigrants étaient généralement plus âgés que les exploitants non immigrants. L'âge médian des exploitants immigrants était de 58 ans, comparativement à 54 ans pour les exploitants non immigrants. À l'instar de la population d'exploitants agricoles, l'âge médian des immigrants chez les travailleurs autonomes de la population active était plus élevé que celui des non-immigrants (50 ans et 49 ans respectivement).
Quel était le plus haut niveau de scolarité des exploitants agricoles immigrants?
La proportion d'exploitants agricoles immigrants ayant déclaré avoir un certificat, un diplôme ou un grade était plus élevée que celle des non-immigrants (81,4 % et 78,0 % respectivement). La proportion d'exploitants ayant fait des études postsecondaires était également plus élevée pour les exploitants immigrants (61,3 %) que pour les non-immigrants (50,7 %). De même, la proportion d'exploitants agricoles immigrants ayant déclaré avoir un diplôme d'études collégiales ou un grade universitaire était également plus élevée que la proportion des non-immigrants (46,5 % et 35,5 % respectivement).
Quels étaient les principaux domaines d'études des exploitants immigrants ayant fait des études postsecondaires?
Les exploitants agricoles immigrants ayant fait des études postsecondaires étaient plus nombreux à avoir déclaré « agriculture » comme domaine d'études que les exploitants agricoles non immigrants. Parmi les exploitants agricoles immigrants ayant fait des études postsecondaires, 25,8 % ont déclaré « agriculture » comme domaine d'études, comparativement à 22,2 % des exploitants non immigrants ayant fait des études postsecondaires.
Quels étaient les types d'agriculture les plus courants pour les exploitants immigrants?
La « culture de plantes oléagineuses et de céréales » était le type d'agriculture le plus courant chez les exploitants immigrants (15,8 %). En comparaison, c'était le cas de près du tiers des exploitants non immigrants (29,4 %). Les autres types d'agriculture les plus fréquents chez les exploitants immigrants étaient « autres types d'élevage » (15,4 %), « autres cultures agricoles » (13,7 %), « culture de fruits et de noix » (12,3 %) et « élevage de bovins de boucherie » (11,6 %). Parmi les exploitants non immigrants, après « culture de plantes oléagineuses et de céréales », le type de ferme le plus fréquent était « élevage de bovins de boucherie » (18,5 %), « autres cultures agricoles » (17,7 %), « autres types d'élevage » (11,8 %) et « élevage de bovins laitiers et production laitière » (7,5 %).
La proportion d'exploitants immigrants varie largement selon le type de ferme. En 2011, 1 exploitant sur 4 (26,5 %) des fermes de « culture de fruits et de noix » était un immigrant. Les exploitants immigrants représentaient également 17,9 % de tous les exploitants de fermes de « culture en serre et en pépinière et floriculture ». En outre, 1 exploitant sur 6 (16,2 %) œuvrant dans l'« élevage de moutons et de chèvres » était un immigrant, et parmi les exploitants de fermes de « culture de légumes et de melons », 15,9 % étaient des immigrants. La plus faible proportion d'exploitants immigrants a été observée dans les fermes de « culture de plantes oléagineuses et de céréales » (5,0 %) et d'« élevage de bovins de boucherie » (5,8 %).
En vedette : Profil des exploitants de moins de 35 ans : regard sur la jeune génération d'exploitants agricoles
Combien d'exploitants avaient moins de 35 ans?
On a dénombré 24 055 exploitants agricoles de moins de 35 ans, ce qui représente 1 exploitant sur 12 (8,2 %) au total dans la base de données de l'AG-ENM de 2011. En comparaison, 1 travailleur autonome sur 6 de la population active totale avait moins de 35 ans (15,6 %).
À l'échelle provinciale, le Québec affichait la plus forte proportion de jeunes exploitants, tandis que la Colombie-Britannique avait la plus faible proportion de jeunes exploitants (graphique 10).
Parmi les travailleurs autonomes de la population active totale, l'Alberta et le Québec avaient les plus fortes proportions de personnes âgées de 15 à 34 ans, tandis que les provinces de l'Atlantique affichaient la plus faible proportion.
Description écrite de l'image
La majorité des exploitants de moins de 35 ans étaient des hommes (73,5 %), une proportion similaire à celle des hommes dans la population totale d'exploitants (72,5 %). Chez les travailleurs autonomes de la population active totale, les hommes représentaient également la majorité des personnes de moins de 35 ans (59,4 %).
Quel était le plus haut niveau de scolarité des jeunes exploitants?
Les exploitants de moins de 35 ans étaient plus susceptibles d'avoir au moins un diplôme d'études secondaires que les exploitants de 35 ans et plus. Pour les exploitants de moins de 35 ans, 85,9 % ont déclaré avoir un diplôme d'études secondaires ou un niveau supérieur, comparativement à 77,6 % des exploitants de 35 ans et plus.
Le Québec et la Colombie-Britannique avaient les plus fortes proportions d'exploitants de moins de 35 ans ayant obtenu au moins un diplôme d'études secondaires (91,4 % des exploitants au Québec et 90,9 % des exploitants en Colombie-Britannique).
Les exploitants de moins de 35 ans étaient plus nombreux à avoir fait des études postsecondaires (59,5 %) que les exploitants de 35 ans et plus (50,9 %). Le Québec avait la plus forte proportion d'exploitants de moins de 35 ans ayant déclaré avoir un niveau de scolarité supérieur au secondaire (78,8 %). Au Québec, les exploitants de moins de 35 ans ont déclaré le plus souvent un diplôme d'études collégiales (37,7 %) ou un certificat d'une école de métiers (29,9 %) comme plus haut niveau de scolarité atteint.
Quels étaient les principaux domaines d'études des exploitants de moins de 35 ans ayant fait des études postsecondaires?
De tous les exploitants ayant completé des études postsecondaires, on a dénombré proportionnellement plus d'exploitants de moins de 35 ans que d'exploitants de 35 ans et plus ayant déclaré que leur principal domaine d'études était « agriculture » (41,8 % et 20,5 % respectivement). C'était également le cas des exploitants immigrants qui avaient fait des études postsecondaires. Au total, 47,2 % des exploitants immigrants de moins de 35 ans ont déclaré « agriculture » comme principal domaine d'études, comparativement à 25,0 % des exploitants immigrants de 35 ans et plus.
Quelles étaient les principales professions des exploitants de moins de 35 ans?
Près de la moitié des exploitants agricoles de moins de 35 ans ont déclaré que leur principale profession faisait partie de la catégorie « professions en gestion », tandis que chez les travailleurs autonomes de la population active totale, « métiers, transports, machinerie et professions connexes » était la catégorie la plus souvent déclarée par ceux qui étaient âgés de moins de 35 ans (tableau 11).
Le tableau montre les résultats de principale profession déclarée par les exploitants agricoles de moins de 35 ans et par les travailleurs autonomes au canada pourcentage d'exploitants de moins de 35 ans et pourcentage de travailleurs autonomes de moins de 35 ans(figurant comme en-tête de colonne).
Tableau 11 Principale profession déclarée par les exploitants agricoles de moins de 35 ans et par les travailleurs autonomes au Canada, 2011
|
Pourcentage d'exploitants de moins de 35 ans |
Pourcentage de travailleurs autonomes de moins de 35 ans |
Total |
100,0 |
100,0 |
Professions en gestion |
44,7 |
17,0 |
Métiers, transports, machinerie et professions connexes |
14,2 |
19,4 |
Ressources naturelles, agriculture et production connexe |
13,3 |
5,7 |
Ventes et services |
7,0 |
14,3 |
Affaires, finances et administration |
6,9 |
7,9 |
Autres professions |
13,8 |
35,7 |
|
Combien d'exploitants de moins de 35 ans travaillaient à une ferme multigénérationnelle?
En 2011, 34,5 % des exploitants de moins de 35 ans travaillaient à une ferme multigénérationnelle, comparativement à 12,6 % des exploitants de 35 ans ou plus.
Pour les exploitants de moins de 35 ans, le Québec et la Colombie-Britannique avaient les plus fortes proportions de travailleurs dans les fermes multigénérationnelles (48,4 % et 45,7 % respectivement). La Saskatchewan avait la plus faible proportion d'exploitants de moins de 35 ans dans les fermes multigénérationnelles (25,9 %).
Les données du couplage du Recensement de l'agriculture de 2011 et de l'Enquête nationale auprès des ménages sont maintenant offertes gratuitement dans CANSIM : tableaux 004-0100 à 004-0129.
Pour obtenir plus de renseignements sur les fermes au Canada, consultez le communiqué du REAG de 2011 au /fra/ra2011/index.
Pour obtenir des données personnalisées du couplage de données AG-ENM, veuillez communiquer avec STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca.
Notes
Note de bas de page
- Note de bas de page 1
-
Désigne une ferme, un ranch ou une autre exploitation agricole qui produit au moins un des produits suivants destinés à la vente : cultures, bétail, volaille, produits d'origine animale, produits de serre ou de pépinière, arbres de Noël, champignons, gazon, miel ou abeilles, et produits de la sève d'érable.
Retour à la référence de la note de bas de page 1
- Note de bas de page 2
-
Logement utilisé à des fins commerciales, institutionnelles ou communautaires, comme un hôtel, un hôpital ou un camp de chantier.
Retour à la référence de la note de bas de page 2
- Note de bas de page 3
-
Désigne la population des provinces du Canada, données qui ont été publiées dans l'Enquête nationale auprès des ménages de 2011.
Retour à la référence de la note de bas de page 3
- Footnote 4
-
La population totale comprend la population agricole.
Retour à la référence de la note de bas de page 4