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Conception graphique : Ryan Thompson, concepteur graphique agréé

Ryan Thompson, concepteur graphique agréé à la tête de Character Creative, à Ottawa, a agi comme directeur artistique et figure de proue de la conception et de l'illustration de la couverture de l'édition de 2006 d'Un coup d'œil sur l'agriculture canadienne. Diplômé du Sheridan College, il est agréé par l'Association of Registered Graphic Designers of Ontario. Parmi les clients de Character Creative figurent les Prix du gouverneur général pour les arts de la scène, Cafés Van Houtte, MDS Nordion, la Cour des arts et la Zone d'amélioration commerciale du Centre-ville Rideau.

Illustration : Graham Ross

Diplômé du programme d'illustration du Sheridan College, en Ontario, Graham Ross a amorcé sa carrière de dessinateur-maquettiste chez l'éditeur canadien McClelland & Stewart. Il est ensuite revenu à Ottawa, sa ville natale, pour travailler comme concepteur principal dans une entreprise locale.

C'est à Ottawa qu'il a lancé sa carrière de pigiste en illustration et conception graphique. Il a produit des illustrations pour différents éditeurs, comme Scholastic Canada, Orca Book Publishers et Meadowside Books au Royaume-Uni, de même que pour le gouvernement du Canada.

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Recensement de l'agriculture de 2011

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Peinture de la page couverture pour « Un coup d'œil sur l'agriculture canadienne ».

Recensement de l'agriculture de 2016

Renseignements sur le Recensement de l'agriculture de 2016.
Vous trouverez les questions du Recensement de l'agriculture de 2016 à la Gazette du Canada.

Données sur les exploitations et les exploitants agricoles

Sélection de données chronologiques sur les exploitations et les exploitants agricoles

Données offertes gratuitement : tableaux 32-10-0152-01 à 32-10-0169-01.

Données d'un aperçu socioéconomique de la population agricole

Les données du couplage du Recensement de l'agriculture de 2011 et de l'Enquête nationale auprès des ménages sont maintenant offertes gratuitement : tableaux 32-10-0170-01 à 32-10-0199-01.

Le Quotidien, 27 novembre 2013
Faits saillants et analyses : 27 novembre 2013 du bulletin Le Quotidien
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Un coup d'œil sur l'agriculture canadienne

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Apprenez à connaître les agriculteurs canadiens et leur famille

Le présent rapport, qui représente la dernière diffusion du Recensement de l'agriculture de 2011, dresse le profil socioéconomique de la population agricole du Canada. Il a été produit grâce au couplage des données du Recensement de l'agriculture de 2011, de l'Enquête nationale auprès des ménages de 2011 et du Recensement de la population de 2011. Jusqu'en 2006, les renseignements sur la population provenaient du questionnaire complet du Recensement de la population, un questionnaire obligatoire distribué à 20 % des ménages canadiens. En 2011, cette source de données provenait de l'Enquête nationale auprès des ménages (ENM), une enquête à participation volontaire dont le questionnaire a été distribué à environ 33 % des ménages canadiens. Les utilisateurs de données doivent être au courant des modifications apportées à ces deux bases de données lorsqu'ils comparent les résultats entre la base de données du couplage des données du Recensement de l'agriculture et de l'Enquête nationale auprès des ménages (AG-ENM) de 2011 et les anciennes bases de données du couplage Agriculture-Population. Veuillez consulter l'énoncé sur la qualité au sujet du couplage des données du Recensement de l'agriculture et de l'Enquête nationale auprès des ménages pour obtenir plus de détails.

Ce couplage de données du Recensement de l'agriculture et de l'Enquête nationale auprès des ménages (AG-ENM) de 2011 fournit des données socioéconomiques sur la population agricole, les exploitants agricoles et les familles agricoles du Canada. La population agricole du Canada se définit comme les exploitants agricoles (personnes qui participent aux décisions de gestion quotidiennes dans le contexte de l'exploitation d'une ferme de recensementNote de bas de page 1), ainsi que les membres de leur ménage. Jusqu'à trois exploitants agricoles pouvaient être déclarés pour chaque ferme dans le cadre du Recensement de l'agriculture de 2011. La base de données AG-ENM de 2011 ne comprend pas la population agricole vivant dans les territoires ni les résidents de logements collectifsNote de bas de page 2 le 10 mai 2011. Dans ce rapport, les quatre provinces de l'Atlantique ont été combinées. Au total, 205 170 fermes ont été incluses dans le couplage de données AG-ENM, ce qui représente 99,7 % de toutes les fermes dénombrées au Canada dans le Recensement de l'agriculture de 2011.

Aperçu de la population agricole du Canada

La population agricole du Canada se chiffrait à 650 395 personnes en 2011, ce qui correspond à 1 Canadien sur 50, ou à 2,0 % de la population totale du CanadaNote de bas de page 3. L'Ontario comptait la plus forte population agricole parmi les provinces, celle-ci s'élevant à 174 905 personnes, ce qui représente 1,4 % de la population totale de l'Ontario. La population agricole de la Saskatchewan s'élevait à 103 885 personnes, ce qui correspond à 10,3 % de sa population totale, la plus forte proportion de toutes les provinces (tableau 1).

La population agricole désigne les exploitants agricoles et les membres de leur ménage.

Le tableau montre les résultats de population agricole en pourcentage de la population totale au canada population agricole, population totale et population agricole comme pourcentage de la population totale(figurant comme en-tête de colonne).

Tableau 1 Population agricole en pourcentage de la population totale au Canada, 2011
  Population agricole Population totale Population agricole comme pourcentage de la population totale
Canada 650 395 32 746 505 2,0
Provinces de l'Atlantique 26 310 2 286 650 1,2
Québec 101 675 7 732 520 1,3
Ontario 174 905 12 651 790 1,4
Manitoba 49 155 1 174 345 4,2
Saskatchewan 103 885 1 008 760 10,3
Alberta 129 810 3 567 975 3,6
Colombie-Britannique 64 650 4 324 455 1,5
Note:La population totale a été tirée de l'ENM pour être comparable au AG-ENM, puisque les deux excluent les logements collectifs.
Source:Statistique Canada, base de données du couplage AG-ENM de 2011 et Enquête nationale auprès des ménages de 2011.

Lorsqu'on examine la répartition de la population agricole à l'étendue du pays, on constate que l'Ontario comptait plus du quart (26,9 %) de la population agricole du Canada. De plus, 20,0 % de la population agricole se trouvait en Alberta, 16,0 % en Saskatchewan et 15,6 % au Québec. Ensemble, les provinces de l'Atlantique représentaient 4,0 % de la population agricole du Canada (graphique 1).

Graphique 1 Répartition de la population agricole comme proportion de toutes les fermes au Canada, 2011

Description écrite de l'image

Les exploitants agricoles représentaient environ 45,0 % de la population agricole, alors que les autres membres de leur ménage constituaient la proportion restante de 55,0 %.

Répartition selon l'âge

De façon générale, la population agricole est plus âgée que la population totaleNote de bas de page 4. Les personnes de moins de 35 ans représentaient la plus forte proportion (38,5 %) de la population agricole, mais la proportion de la population totale (43,2 %) était plus élevée (graphique 2). Près du tiers des membres de la population agricole et de la population totale étaient âgés de 35 à 54 ans (29,9 % et 29,7 % respectivement). Les personnes de 55 ans et plus représentaient un pourcentage légèrement plus élevé de la population agricole (31,6 %) que la population totale (27,1 %).

Cette population agricole plus vaste se compose d'exploitants agricoles et des autres membres de leur ménage. Près de la moitié (48,2 %) des exploitants agricoles étaient âgés de 55 ans et plus en 2011, alors qu'environ 1 exploitant sur 12 (8,2 %) avait moins de 35 ans. En comparaison, chez les travailleurs autonomes de la population active, environ le tiers (33,2 %) des exploitants agricoles étaient âgés de 55 ans et plus, et environ 1 sur 6 (15,6 %) avait moins de 35 ans.

Graphique 2 Répartition selon l'âge des exploitants agricoles, des travailleurs autonomes de la population active, de la population agricole et de la population totale au Canada, 2011

Description écrite de l'image

Les populations agricoles en Colombie-Britannique et dans les provinces de l'Atlantique comptaient les plus fortes proportions de personnes de 55 ans et plus (35,7 % et 36,0 % respectivement). En revanche, les populations agricoles au Québec et en Ontario se composaient principalement de personnes plus jeunes, 42,3 % de la population agricole au Québec et 40,8 % de celle en Ontario ayant moins de 35 ans.

Environ 1 personne sur 10 (9,6 %) faisant partie du groupe des moins de 35 ans dans la population agricole était un exploitant agricole, la proportion restante de 90,4 % étant constituée des autres membres du ménage (graphique 3). À l'inverse, la majorité des membres de la population agricole âgés de 35 ans et plus se composait d'exploitants agricoles (67,1 %).

Graphique 3 Proportion de la population agricole constituée d'exploitants ou d'autres membres du ménage, selon le groupe d'âge, Canada, 2011

Description écrite de l'image

Langue maternelle

La langue maternelle la plus courante dans la population agricole du Canada était l'anglais (72,3 %), suivi du français (17,0 %), de l'allemand (4,7 %) et du néerlandais (1,8 %) (tableau 2).

Dans la population totale, l'anglais et le français étaient les langues maternelles les plus souvent déclarées (57,4 % et 21,3 % respectivement); venaient ensuite le pendjabi (1,3 %) et le chinois (1,2 %).

La langue maternelle est la première langue qu'une personne a apprise à la maison pendant son enfance et qu'elle comprenait encore au moment de l'Enquête nationale auprès des ménages de 2011.

Dans la population agricole, l'anglais était la langue maternelle prédominante dans toutes les provinces sauf le Québec, où le français dominait, suivi de l'anglais. En Colombie-Britannique, le pendjabi arrivait au deuxième rang parmi les langues maternelles les plus courantes, parlé par 8,8 % de la population agricole. Dans les autres provinces, la langue maternelle arrivant au deuxième rang était l'allemand ou le français.

Le tableau montre les résultats de langues maternelles dans la population agricole au canada. Les données sont présentées selon rang (titres de rangée) et langue maternelle, population agricole et pourcentage, calculées selon toutes les langues, 650,395, 100.0, toutes les autres langues (y compris les réponses multiples), 12,205 et 1.9 unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).

Tableau 2 Langues maternelles dans la population agricole au Canada, 2011
Rang Langue maternelle Population agricole Pourcentage
  Toutes les langues 650 395 100,0
1 Anglais 470 410 72,3
2 Français 110 260 17,0
3 Allemand 30 800 4,7
4 Néerlandais 11 970 1,8
5 Pendjabi 5 770 0,9
6 Ukrainien 5 045 0,8
7 Italien 1 310 0,2
8 Polonais 1 140 0,2
9 Hongrois 835 0,1
10 Portugais 650 0,1
  Toutes les autres langues (y compris les réponses multiples) 12 205 1,9
Source : Statistique Canada, base de données du couplage AG-ENM de 2011.

Résidence

Parmi les 650 395 personnes dans la population agricole, la majorité (90,0 %) ont déclaré vivre dans une région rurale, tandis que la proportion restante de 10,0 % vivait dans un centre de population.

À l'inverse, la majorité (81,2 %) de la population totale du Canada habitait dans les centres de population, alors que la proportion restante de 18,8 % vivait dans les régions rurales. Près de 1 personne sur 10 (9,5 %) faisant partie de cette population rurale appartenait à la population agricole.

Les régions rurales sont considérées comme toutes les régions à l'extérieur des centres de population. Les centres de population désignent les régions ayant une population d'au moins 1 000 habitants et une densité de population de 400 personnes ou plus par kilomètre carré, selon les derniers chiffres du Recensement de la population. Les centres de population désignent également les petits centres de population ayant une population de 1 000 à 29 999 habitants, les centres de population de taille moyenne ayant une population de 30 000 à 99 999 habitants, et les grands centres urbains ayant une population de 100 000 habitants ou plus.

Comparativement aux autres provinces, l'Ontario (93,4 %), le Manitoba (92,9 %) et l'Alberta (92,1 %) affichaient les plus fortes proportions de population agricole vivant dans les régions rurales. En revanche, la Colombie-Britannique comptait la plus faible proportion de population agricole habitant dans les régions rurales (77,1 %).

Dans la population totale, les plus fortes proportions vivant dans les régions rurales étaient concentrées dans les provinces de l'Atlantique (44,9 %) et en Saskatchewan (32,8 %). À l'instar de la population agricole, la Colombie-Britannique avait la plus faible proportion de sa population totale vivant dans les régions rurales (13,9 %).

Au total, la population agricole rurale représentait 9,5 % de la population rurale totale du Canada (tableau 3). Cette proportion variait d'un bout à l'autre du pays, la plus forte proportion étant observée en Saskatchewan (27,8 %), et la plus faible, dans les provinces de l'Atlantique (2,4 %).

Le tableau montre les résultats de population agricole rurale en pourcentage de la population rurale totale au canada population agricole rurale, population rurale totale et population agricole rurale comme pourcentage de la population rurale totale(figurant comme en-tête de colonne).

Tableau 3 Population agricole rurale en pourcentage de la population rurale totale au Canada, 2011
  Population agricole rurale Population rurale totale Population agricole rurale comme pourcentage de la population rurale totale
Canada 585 180 6 151 880 9,5
Provinces de l'Atlantique 24 155 1 027 600 2,4
Québec 90 735 1 511 525 6,0
Ontario 163 435 1 775 670 9,2
Manitoba 45 660 317 310 14,4
Saskatchewan 91 785 330 540 27,8
Alberta 119 570 588 915 20,3
Colombie-Britannique 49 840 600 305 8,3
Source : Statistique Canada, base de données du couplage AG-ENM de 2011 et Enquête nationale auprès des ménages de 2011.

Au sein de la population agricole vivant dans les centres de population, la plupart des gens vivaient dans les petits centres de population (43,4 %), suivis de près des grands centres de population (42,3 %). En comparaison, dans la population totale vivant dans les centres de population, la plupart des gens vivaient dans les grands centres de population (74,3 %), suivis des petits centres de population (15,0 %).

Au total, 22,9 % de la population agricole en Colombie-Britannique habitait dans les centres de population, ce qui représente la plus forte proportion observée parmi les provinces; venaient ensuite la Saskatchewan (11,6 %) et le Québec (10,8 %). Dans la population agricole de la Colombie-Britannique vivant dans les centres de population, la majorité des gens habitaient dans les grands centres de population (67,4 %). À l'inverse, en Saskatchewan, la plus forte proportion vivait dans les petits centres de population (62,4 %).

Taille moyenne des ménages

En 2011, la taille moyenne des ménages au sein de la population agricole était de 2,9 personnes. Par comparaison, les ménages privés de la population totale comptaient en moyenne 2,5 personnes.

La taille moyenne des ménages agricoles variait d'un bout à l'autre du pays, allant d'un sommet de 3,1 en Ontario à un creux de 2,7 en Saskatchewan. Dans la population totale, la taille moyenne des ménages variait d'un sommet de 2,6 en Ontario et en Alberta à un creux de 2,3 au Québec.

Les ménages nombreux sont plus fréquents dans la population agricole rurale que dans la population rurale totale. En effet, les proportions de ménages composés de quatre personnes, de cinq personnes et de six personnes ou plus étaient plus élevées dans la population agricole rurale que dans la population rurale totale (graphique 4). La proportion de ménages composés d'une personne dans la population agricole rurale était plus faible que dans la population rurale totale.

Graphique 4 Taille des ménages de la population agricole rurale et de la population rurale totale au Canada, 2011

Description écrite de l'image

Appartenance religieuse

En 2011, 82,6 % des membres de la population agricole ont déclaré une appartenance religieuse. Cette proportion était plus élevée que celle observée pour la population totale, où 76,1 % des gens ont déclaré une appartenance religieuse.

Parmi les personnes de la population agricole ayant déclaré une appartenance religieuse, les religions les plus souvent mentionnées étaient catholique romaine, à l'Église unie et luthérienne. Dans le cas de la population totale ayant indiqué une appartenance religieuse, les religions les plus souvent déclarées étaient catholique romaine, à l'Église unie et anglicane. Certains groupes, comme les mennonites, étaient plus présents dans la population agricole que dans la population totale (tableau 4).

Le tableau montre les résultats de appartenances religieuses déclarées par la population agricole et la population totale au canada population agricole de 2011 et population totale de 2011, calculées selon nombre de personnes et pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).

Tableau 4 Appartenances religieuses déclarées par la population agricole et la population totale au Canada, 2011
  Population agricole de 2011 Population totale de 2011
Nombre de personnes Pourcentage Nombre de personnes Pourcentage
Toutes les personnes ayant déclaré une appartenance religieuse 537 320 100,0 24 929 085 100,0
Catholique romaine 206 905 38,5 12 699 430 50,9
Église unie 100 830 18,8 2 004 845 8,0
Luthérienne 30 085 5,6 477 405 1,9
ChrétienneNote de bas de page 5 29 470 5,5 1 470 310 5,9
Anglicane 29 065 5,4 1 608 990 6,5
Mennonite 28 270 5,3 175 780 0,7
Baptiste 17 220 3,2 634 450 2,5
Presbytérienne 16 080 3 472 065 1,9
ProtestanteNote de bas de page 6 13 015 2,4 549 190 2,2
Église chrétienne réformée 8 255 1,5 65 395 0,3
Toutes les autres religions 58 100 10,8 4 771 270 19,1

Note de bas de page

Note de bas de page 5

La catégorie « chrétienne » , non incluse ailleurs, comprend les personnes qui ont déclaré « chrétienne » seulement, ainsi que les religions chrétiennes non incluses ailleurs, telles que chrétienne regénérée, apostolique non incluse ailleurs, juifs messianiques, Huttérite, etc.

Retour à la référence de la note de bas de page 5

Note de bas de page 6

Sans autre précision.

Retour à la première référence de la note de bas de page 6

Source : Statistique Canada, base de données du couplage AG-ENM de 2011 et Enquête nationale auprès des ménages de 2011.

Pour ce qui est de la population agricole ayant déclaré une appartenance religieuse, la religion catholique romaine était la plus souvent déclarée dans toutes les provinces sauf le Manitoba, où à l'Église unie était la plus prépondérante. Pour la population totale ayant déclaré une appartenance religieuse, la religion catholique romaine était la plus souvent déclarée dans toutes les provinces.

En 2011, 17,4 % des membres de la population agricole au Canada, soit 113 075 personnes, n'ont pas déclaré d'appartenance religieuse, comparativement à 23,9 % de la population totale, ou 7 817 420 personnes.

Parmi les provinces, les populations agricoles de la Colombie-Britannique et de l'Alberta ont indiqué le plus souvent n'avoir aucune appartenance religieuse (37,4 % et 23,4 % respectivement). On observe la même tendance en ce qui concerne la population totale de ces mêmes provinces (44,1 % et 31,6 % respectivement).

Revenu des familles agricoles canadiennes

Le revenu total médian des familles économiques dans la population agricole se chiffrait à 74 604 $ en 2010, comparativement à 76 458 $ pour les familles économiques dans la population totale. Les 197 045 familles agricoles représentaient 2,1 % des familles économiques au Canada. Les familles économiques ne comprennent pas les ménages composés d'une seule personne, qui représentaient 26 205 ménages ou 11,6 % de tous les ménages agricoles en 2011.

Famille économique agricole ou famille agricole désigne une famille économique où au moins une personne est un exploitant agricole. Les deux termes sont employés de façon interchangeable dans le présent rapport.

La famille économique désigne un groupe de deux personnes ou plus vivant dans un même logement et qui sont apparentées par le sang, par alliance, par union libre, par adoption ou par une relation de famille d'accueil.

Graphique 5 Revenu médian des familles économiques agricoles et de toutes les familles économiques en 2010

Description écrite de l'image

Le revenu total médian des familles économiques agricoles variait d'une province à l'autre, allant de 62 641 $ au Québec à 80 928 $ en Alberta (graphique 5). Dans la population totale, le revenu médian de toutes les familles économiques allait de 66 502 $ dans les provinces de l'Atlantique à 93 393 $ en Alberta. Dans la plupart des provinces, le revenu médian des familles agricoles était plus faible que celui des familles économiques de la population totale.

Le revenu médian des familles économiques agricoles dans les régions rurales se chiffrait à 72 700 $, comparativement à un revenu médian de 93 590 $ pour celles des centres de population. Le revenu médian des familles agricoles dans les régions rurales était plus faible que celui des familles des centres de population dans chaque province.

Dans les régions rurales, le revenu médian des familles agricoles se chiffrait à 72 700 $, comparativement à 71 422 $ pour toutes les familles économiques au Canada. Dans l'ensemble des provinces sauf le Québec, l'Ontario et l'Alberta, le revenu médian des familles agricoles rurales était plus élevé que celui de toutes les familles économiques rurales (graphique 6).

Graphique 6 Revenu médian des familles économiques agricoles et de toutes les familles économiques dans les régions rurales au Canada, 2010

Description écrite de l'image

Revenu médian selon le type de ferme

En 2011, 2,1 % des familles agricoles s'adonnaient à l'élevage de volailles et à la production d'œufs, soit le type de production associé au revenu médian le plus élevé (90 250 $) en 2010 (tableau 5). Le deuxième revenu médian en importance (82 473 $) appartenait à la proportion de 3,9 % des familles agricoles qui effectuaient la culture en serre et en pépinière et floriculture. Près du tiers (29,7 %) des familles agricoles effectuaient la culture de plantes oléagineuses et de céréales, le type d'agriculture le plus courant, associé au troisième revenu médian en importance (80 865 $). Les familles effectuant l'élevage de bovins laitiers et la production laitière représentaient 7,9 % des familles agricoles et affichaient le plus faible revenu médian (65 010 $). Ce phénomène pourrait être attribuable à plusieurs facteurs, y compris le fait que ce type de ferme comptait également le plus faible pourcentage d'exploitants travaillant hors ferme en 2011.

Les types de fermes sont fondés sur le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN), qui offre une base de classification des fermes en fonction des produits et de leur valeur.

Le tableau montre les résultats de revenu médian des familles économiques agricoles. Les données sont présentées selon type de ferme (scian) (titres de rangée) et revenu total médian des familles agricoles (dollars de 2010) et pourcentage des familles agricoles(figurant comme en-tête de colonne).

Tableau 5 Revenu médian des familles économiques agricoles, selon le type de ferme du SCIAN au Canada, 2010
Type de ferme (SCIAN) Revenu total médian des familles agricoles (dollars de 2010) Pourcentage des familles agricoles
Tous les types d'agriculture 74 604 100,0
Élevage de volailles et production d'œufs 90 250 2,1
Culture en serre et en pépinière et floriculture 82 473 3,9
Culture de plantes oléagineuses et de céréales 80 865 29,7
Culture de fruits et de noix 80 505 4,1
Autres types d’élevage 77 587 11,3
Culture de légumes et de melons 76 608 2,6
Autres cultures agricoles 71 544 17,3
Élevage de porcs 68 594 1,7
Élevage de moutons et de chèvres 67 612 1,9
Élevage de bovins de boucherie, y compris l’exploitation de parcs d’engraissement 66 873 17,6
Élevage de bovins laitiers et production laitière 65 010 7,9
Source : Statistique Canada, base de données du couplage AG-ENM de 2011.

Regard sur les exploitants de fermes canadiennes

Parmi les 292 795 exploitants agricoles dans la base de données AG-ENM, on comptait 212 185 (72,5 %) hommes et 80 605 (27,5 %) femmes dans les provinces du Canada (tableau 6). De même, dans la population totale, la majorité des travailleurs autonomes de la population active était de sexe masculin en 2011 (64,0 % d'hommes par rapport à 36,0 % de femmes), selon les données de l'ENM de 2011.

Comparativement aux autres provinces, la Colombie-Britannique a enregistré la plus forte proportion de femmes dans sa population agricole (36,5 %), suivie de l'Alberta (29,2 %) et de l'Ontario (28,4 %).

Les exploitants agricoles désignent les personnes qui participaient aux décisions de gestion quotidiennes d'une ferme de recensement et qui étaient âgées de 15 ans et plus. Jusqu'à trois exploitants agricoles pouvaient être déclarés pour chaque ferme.

Les travailleurs autonomes de la population active désignent les personnes qui faisaient partie de la population active et qui étaient des travailleurs autonomes avec ou sans entreprise, ainsi que les employés non rémunérés faisant partie de la famille et qui étaient âgés de 15 ans et plus au moment de l'Enquête nationale auprès des ménages de 2011.

Le tableau montre les résultats de proportions d’exploitants agricoles et de travailleurs autonomes de la population active totale exploitants agricoles (%) et travailleurs autonomes de la population active (%), calculées selon hommes, femmes et total unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).

Tableau 6 Proportions d'exploitants agricoles et de travailleurs autonomes de la population active totale, selon le sexe au Canada, 2011
  Exploitants agricoles (%) Travailleurs autonomes de la population active (%)
Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total
Canada 72,5 27,5 100,0 64,0 36,0 100,0
Provinces de l'Atlantique 77,4 22,6 100,0 64,2 35,8 100,0
Québec 74,1 25,9 100,0 63,4 36,6 100,0
Ontario 71,6 28,4 100,0 64,3 35,7 100,0
Manitoba 76,1 23,9 100,0 67,3 32,7 100,0
Saskatchewan 77,0 23,0 100,0 66,7 33,3 100,0
Alberta 70,8 29,2 100,0 64,2 35,8 100,0
Colombie-Britannique 63,5 36,5 100,0 62,7 37,3 100,0
Source : Statistique Canada, base de données du couplage AG-ENM de 2011 et Enquête nationale auprès des ménages de 2011.

Répartition selon l'âge des exploitants agricoles

En général, les exploitants agricoles sont plus âgés que les travailleurs autonomes de la population active totale. Les résultats de l'ENM de 2011 ont révélé que près de la moitié (48,2 %) des exploitants agricoles étaient âgés de 55 ans et plus cette année-là, comparativement à 1 travailleur autonome sur 3 (33,2 %) dans la population active totale.

La Colombie-Britannique a également affiché la plus forte proportion d'exploitants agricoles de 55 ans et plus parmi les provinces. En comparaison, la Saskatchewan comptait la proportion la plus élevée de travailleurs autonomes de la population active totale âgés de 55 ans et plus. Parmi les provinces, le Québec avait la plus faible proportion d'exploitants agricoles âgés de 55 ans et plus. C'était aussi le cas pour les travailleurs autonomes de la population active, où le Québec affichait également la plus faible proportion (tableau 7).

Le tableau montre les résultats de proportions d’exploitants agricoles et de travailleurs autonomes de la population active totale exploitants agricoles (%) et travailleurs autonomes de la population active (%), calculées selon moins de 35 ans, 35 à 54 ans, 55 ans et plus et tous les âges unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).

Tableau 7 Proportions d'exploitants agricoles et de travailleurs autonomes de la population active totale, selon le groupe d'âge au Canada, 2011
  Exploitants agricoles (%) Travailleurs autonomes de la population active (%)
Moins de 35 ans 35 à 54 ans 55 ans et plus Tous les âges Moins de 35 ans 35 à 54 ans 55 ans et plus Tous les âges
Canada 8,2 43,5 48,2 100,0 15,6 51,2 33,2 100,0
Provinces de l'Atlantique 6,1 41,0 52,9 100,0 13,1 51,0 35,9 100,0
Québec 10,9 49,4 39,7 100,0 16,9 53,4 29,7 100,0
Ontario 8,2 42,5 49,3 100,0 15,2 51,9 33,0 100,0
Manitoba 8,8 45,9 45,3 100,0 14,8 46,9 38,3 100,0
Saskatchewan 8,9 41,8 49,3 100,0 15,9 41,5 42,6 100,0
Alberta 7,4 43,1 49,6 100,0 17,0 49,4 33,6 100,0
Colombie-Britannique 5,4 40,5 54,1 100,0 14,7 51,6 33,7 100,0
Source : Statistique Canada, base de données du couplage AG-ENM de 2011 et Enquête nationale auprès des ménages de 2011.
 

Les femmes dans la population agricole étaient proportionnellement plus âgées que les travailleuses autonomes dans l'ensemble de la population active. À l'échelle nationale, 45,3 % des femmes de la population agricole étaient âgées de 55 ans et plus, comparativement à 29,1 % des travailleuses autonomes de la population active. Les hommes de la population agricole étaient eux aussi plus âgés que les travailleurs autonomes de sexe masculin dans la population active totale, 49,4 % des exploitants étant âgés de 55 ans et plus, comparativement à 35,5 % des travailleurs autonomes dans la population active totale.

Âge médian des exploitants agricoles

D'après la base de données AG-ENM de 2011, l'âge médian des exploitants agricoles se situait à 54 ans. L'âge médian des travailleurs autonomes de la population active totale s'établissait à 49 ans.

L'âge médian des hommes dans la population agricole se situait à 54 ans, et l'âge médian des femmes était de 53 ans. Dans la population totale de travailleurs autonomes, l'âge médian des hommes (50 ans) était supérieur à l'âge médian des femmes (48 ans).

L'âge médian est le point où exactement la moitié de la population est plus âgée, et l'autre moitié est plus jeune.

Selon la province, l'âge médian le plus faible chez les exploitants agricoles a été observé au Québec, où il se situait à 52 ans. En Colombie-Britannique, l'âge médian des exploitants agricoles était de 56 ans, ce qui représente l'âge médian le plus élevé des provinces.

Dans la population agricole de chacune des provinces, l'âge médian des femmes était moins élevé que celui des hommes, sauf en Saskatchewan, où l'âge médian était le même pour les deux sexes.

Les exploitants des fermes multigénérationnelles

Un exploitant sur sept avait une ferme multigénérationnelle (14,4 %). À l'échelle provinciale, le Québec avait la plus forte proportion d'exploitants de fermes multigénérationnelles (20,3 %), tandis que l'Alberta avait la plus faible proportion (12,3 %).

Une ferme multigénérationnelle comprend au moins deux exploitants ayant une différence d'âge d'au moins 20 ans.

Plus haut niveau de scolarité

En 2011, la majorité des exploitants agricoles avaient au moins un diplôme d'études secondaires (78,3 %). La proportion restante de 21,7 % des exploitants agricoles et 12,5 % de travailleurs autonomes de la population active totale n'ont déclaré aucun certificat, diplôme ou grade dans le cadre de l'ENM de 2011.

Une plus forte proportion d'exploitants agricoles que de travailleurs autonomes de la population active totale ont déclaré que leur plus haut niveau de scolarité était un certificat d'études secondaires, un certificat d'une école de métiers ou un diplôme d'études collégiales (graphique 7). En revanche, environ 1 exploitant agricole sur 6 a déclaré des titres universitaires comme plus haut niveau de scolarité, comparativement au tiers des travailleurs autonomes de la population active totale.

Parmi les exploitants agricoles, la proportion ayant fait des études secondaires ou des études supérieures était plus forte chez les femmes (86,3 %) que chez les hommes (75,3 %). Un certificat d'une école de métiers (y compris les programmes d'apprentissage) était le plus haut niveau de scolarité pour 17,4 % des hommes et pour 9,3 % des femmes. Plus du quart (26,4 %) de toutes les femmes ont déclaré un diplôme d'études collégiales comme plus haut niveau de scolarité, comparativement à 16,6 % des hommes. Au sein de la population agricole, la proportion de femmes ayant un titre universitaire (23,2 %) est supérieure à celle des hommes (15,0 %).

Graphique 7 Plus haut niveau de scolarité des exploitants agricoles et des travailleurs autonomes de la population active, Canada, 2011

Description écrite de l'image

Principal domaine d'études

En 2011, plus de la moitié des exploitants agricoles ont déclaré avoir fait des études postsecondaires (51,6 %), comparativement à 65,8 % des travailleurs autonomes de la population active totale. Chez les exploitants agricoles, plus de la moitié des femmes (58,8 %) et près de la moitié des hommes (48,9 %), avaient fait des études postsecondaires.

Au sein de la population agricole, le domaine d'études le plus souvent déclaré était l'« agriculture » (28,3 %) par les hommes ayant fait des études postsecondaires, suivi de « technologue et technicien, mécanique et réparation » (15,5 %) et de « métiers de la construction » (8,6 %). À titre de comparaison, chez les travailleurs autonomes de la population active, « commerce, gestion, marketing et services de soutien connexes » (16,9 %) et « métiers de la construction » (9,3 %) étaient les plus souvent déclarés.

Quant aux femmes de la population agricole, les domaines d'études les plus souvent déclarés par celles ayant fait des études postsecondaires étaient « professions dans le domaine de la santé et sciences cliniques connexes » (23,6 %), « commerce, gestion, marketing et services de soutien connexes » (22,7 %) et « éducation » (13,5 %), suivis d'« agriculture » (9,9 %). En comparaison, les deux domaines d'études les plus souvent déclarés par les travailleuses autonomes de la population active totale étaient « commerce, gestion, marketing et services de soutien connexes » (20,7 %) et « professions dans le domaine de la santé et sciences cliniques connexes » (18,5 %).

Principale profession

Les principales professions les plus souvent déclarées par les exploitants agricoles étaient « professions en gestion », « métiers, transports et machinerie et professions connexes » et « ressources naturelles, agriculture et production connexe ». À titre de comparaison, chez les travailleurs autonomes de la population active totale, les professions les plus souvent déclarées étaient « professions en gestion », « métiers, transports et machinerie et professions connexes » et « professions en ventes et services » (tableau 8).

Le terme profession désigne le type de travail qu'effectuaient les personnes pendant la semaine du dimanche 1er mai au samedi 7 mai 2011, tel qu'il est déterminé par leur type de travail et la description de leurs principales activités dans le cadre de leur emploi.
Les données sur les professions de l'Enquête nationale auprès des ménages de 2011 sont produites au moyen de la Classification nationale des professions (CNP) 2011.
Les professions liées à l'agriculture étaient classées comme des « professions en gestion » ou en « ressources naturelles, agriculture et production connexe ».

Le tableau montre les résultats de les cinq principales professions les plus souvent déclarées par les exploitants agricoles et les travailleurs autonomes de la population active au canada exploitants agricoles et travailleurs autonomes de la population active (figurant comme en-tête de colonne).

Tableau 8 Les cinq principales professions les plus souvent déclarées par les exploitants agricoles et les travailleurs autonomes de la population active au Canada, 2011
  Exploitants agricoles Travailleurs autonomes de la population active
Total 100,0 100,0
Professions en gestion 50,7 24,3
Métiers, transports et machinerie et professions connexes 12,2 17,4
Ressources naturelles, agriculture et production connexe 10,2 3,8
Affaires, finances et administration 7,6 11,6
Ventes et services 6,3 13,8
Autres professions 12,9 29,1
Source : Statistique Canada, base de données du couplage AG-ENM de 2011 et Enquête nationale auprès des ménages de 2011.

Les professions les plus souvent déclarées par les exploitants agricoles différaient selon le sexe. Les femmes déclaraient le plus souvent des « professions en gestion » (35,5 %), des « professions des affaires, des finances et de l'administration » (20,6 %) et des « professions en ventes et services » (11,5 %). Chez les hommes, les professions les plus souvent déclarées appartenaient aux catégories « professions en gestion » (56,5 %), « métiers, transports et machinerie et professions connexes » (16,0 %) et « ressources naturelles, agriculture et production connexe » (10,5 %).

Chez les travailleurs autonomes de la population active totale, les « professions en gestion » étaient les plus souvent déclarées comme principale profession des hommes (27,8 %), tandis que pour les femmes, les « professions en ventes et services » (20,8 %) étaient les plus souvent déclarées.

En vedette : La population agricole d'immigrants : regard sur les agriculteurs immigrants qui se sont installés au Canada

Combien d'immigrants y avait-il dans la population agricole?

On a dénombré 44 790 immigrants dans la population agricole au Canada, ce qui représente 6,9 % de la population agricole totale. Les immigrants constituaient une plus faible proportion de la population agricole que de la population totale, les immigrants représentant 20,7 % de la population totale au Canada.

La majorité de la population agricole dans chaque province était non immigrante, mais la proportion d'immigrants dans la population agricole allait d'un sommet de 19,8 % en Colombie-Britannique à un creux de 2,1 % en Saskatchewan.

Un immigrant est une personne qui est, ou qui a déjà été, un immigrant reçu ou un résident permanent et qui est arrivée au Canada avant le 10 mai 2011.

Un non-immigrant est une personne qui n'était pas un immigrant. Aux fins de cet article, les non-immigrants comprennent les personnes nées au Canada et les résidents non permanents.

L'Ontario avait le plus grand nombre d'immigrants de toutes les provinces, suivi de la Colombie-Britannique (tableau 9). Proportionnellement, il y avait toutefois plus d'immigrants dans la population agricole en Colombie-Britannique (19,8 %) qu'en Ontario (8,6 %). Dans la population totale, l'Ontario avait le plus grand nombre et la plus forte proportion d'immigrants, tandis que la Colombie-Britannique se classait deuxième pour ce qui est du nombre et de la proportion.

Le tableau montre les résultats de proportions d'immigrants dans la population agricole et la population totale au canada immigrants dans la population agricole et immigrants dans la population totale, calculées selon nombre et pourcentage de la population agricole unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).

Tableau 9 Proportions d'immigrants dans la population agricole et la population totale au Canada, 2011
  Immigrants dans la population agricole Immigrants in the total population
Nombre Pourcentage de la population agricole Nombre Pourcentage de la population agricole
Canada 44 790 6,9 6 768 515 20,7
Provinces de l'Atlantique 1 345 5,1 92 990 4,1
Québec 2 700 2,7 974 895 12,6
Ontario 14 995 8,6 3 611 365 28,5
Manitoba 3 145 6,4 184 500 15,7
Saskatchewan 2 170 2,1 68 775 6,8
Alberta 7 645 5,9 644 115 18,1
Colombie-Britannique 12 775 19,8 1 191 875 27,6
Source : Statistique Canada, base de données du couplage AG-ENM de 2011 et Enquête nationale auprès des ménages de 2011

Où est née la population agricole d'immigrants du Canada?

Les cinq lieux de naissance les plus souvent déclarés de la population agricole d'immigrants du Canada étaient les Pays-Bas, le Royaume-Uni, les États-Unis, l'Allemagne et l'Inde (tableau 10). Dans la population totale, les lieux de naissance les plus souvent déclarés pour les immigrants nés à l'extérieur du Canada étaient l'Inde, la Chine, le Royaume-Uni et les Philippines.

Le lieu de naissance le plus souvent déclaré pour la population agricole d'immigrants variait d'une province à une autre. Les Pays-Bas étaient le principal lieu de naissance en Ontario et en Alberta, tandis que le Royaume-Uni était le principal lieu de naissance au Manitoba et en Saskatchewan. Dans les provinces de l'Atlantique, les États-Unis étaient le principal lieu de naissance pour la population agricole d'immigrants. Au Québec, la Suisse et la France étaient les lieux de naissance les plus souvent déclarés pour la population agricole d'immigrants, tandis que l'Inde était le lieu de naissance le plus courant pour la population agricole d'immigrants en Colombie-Britannique.

Tableau 10 Lieux de naissance des immigrants de la population agricole et de la population totale au Canada, 2011
Le tableau montre les résultats de lieux de naissance des immigrants de la population agricole et de la population totale au canada. Les données sont présentées selon rang (titres de rangée) et lieu de naissance, population agricole, population totale et nombre d’immigrants, calculées selon nombre d’immigrants, pourcentage, tous, 44,790 , 6,766,320, tous les autres, 10,215 , 22.8, 4,259,710 et 63.0 unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Rang Lieu de naissance Population agricole Population totale
Nombre d’immigrants Footnote 7 Pourcentage Nombre d’immigrants Footnote 8 Pourcentage
  Tous 44 790   6 766 320  
1 Pays-Bas 8 695 19,4 98 355 1,5
2 Royaume-Uni 6 645 14,8 536 060 7,9
3 États-Unis 5 750 12,8 262 695 3,9
4 Allemagne 3 820 8,5 151 810 2,2
5 Inde 3 785 8,5 547 695 8,1
6 Suisse 2 400 5,4 18 645 0,3
7 Italie 945 2,1 256 775 3,8
8 Chine Footnote 9 890 2,0 545 245 8,1
9 Mexique 880 2,0 69 645 1,0
10 Belgique 750 1,7 19 685 0,3
  Tous les autres 10 215 22,8 4 259 710 63,0

Note de bas de page

Note de bas de page 7

Nés à l’extérieur du Canada.

Retour à la référence de la note de bas de page 7

Note de bas de page 8

Nés à l’extérieur du Canada.

Retour à la référence de la note de bas de page 8

Footnote 9

La Chine exclut la région administrative spéciale de Hong Kong et la région administrative spéciale de Macao.

Retour à la référence de la note de bas de page 9

Source: Statistics Canada, Agriculture–NHS Linkage Database, 2011 and the National Household Survey, 2011.

Quand la population agricole d'immigrants a-t-elle immigré au Canada?

Plus du tiers (34,4 %) de la population agricole d'immigrants a immigré avant 1971. C'est le cas de 18,6 % des immigrants de la population totale (graphique 8).

Les immigrants récents, c'est-à-dire ceux qui ont immigré entre 2001 et 2011, représentaient 14,6 % de la population agricole d'immigrants. En comparaison, les immigrants récents constituaient 31,8 % des immigrants dans la population totale.

Graphique 8 Période d'immigration de la population agricole d'immigrants et de la population totale d'immigrants au Canada

Description écrite de l'image

Le lieu de naissance des immigrants varie selon la période d'immigration. Les lieux de naissance les plus souvent déclarés pour les immigrants dans la population agricole ayant immigré avant 1971 étaient les Pays-Bas (22,0 %), le Royaume-Uni (19,5 %) et l'Allemagne (12,0 %). Pour les immigrants dans la population totale ayant immigré avant 1971, les lieux de naissance les plus souvent déclarés étaient le Royaume-Uni (22,2 %), l'Italie (17,0 %) et l'Allemagne (7,7 %).

Pour les immigrants récents dans la population agricole, les Pays-Bas (20,7 %), le Royaume-Uni (17,0 %) et les États-Unis (14,2 %) étaient les lieux de naissance les plus souvent déclarés, tandis que dans la population totale, la Chine (12,4 %), l'Inde (11,3 %) et les Philippines (10,5 %) étaient les lieux de naissance les plus courants chez les immigrants récents.

Quelle était la répartition selon l'âge de la population agricole d'immigrants?

La population agricole d'immigrants était plus âgée que la population agricole de non-immigrants. Plus de la moitié de la population agricole d'immigrants était âgé de 55 ans et plus (51,3 %), comparativement au tiers (30,2 %) de la population agricole de non-immigrants. La proportion de la population agricole de 65 ans et plus était également plus élevée pour les immigrants que pour les non-immigrants (28,0 % comparativement à 13,2 %).

On observe la même situation au sein de la population totale où la population des immigrants était plus âgée que celle des non-immigrants. La proportion de la population totale de 55 ans ou plus était de 36,1 % pour les immigrants et de 24,8 % pour les non-immigrants.

Quelles étaient les langues maternelles de la population agricole d'immigrants?

Les langues maternelles les plus courantes dans la population agricole d'immigrants au Canada étaient l'anglais (34,5 %), le néerlandais (17,8 %), l'allemand (16,7 %), le pendjabi (8,0 %) et le français (3,8 %). Dans la population totale, les langues maternelles les plus souvent déclarées chez les immigrants étaient l'anglais (23,0 %), le chinois (4,8 %), le tagalog (4,7 %) et l'espagnol (4,5 %).

Dans l'ensemble des provinces, la langue maternelle la plus courante pour la population agricole d'immigrants était l'anglais, sauf au Québec, où le français était la langue maternelle la plus courante. Au Québec, au Manitoba et en Saskatchewan, l'allemand venait au deuxième rang des langues maternelles les plus courantes chez la population agricole d'immigrants. Dans les provinces de l'Atlantique, en Ontario et en Alberta, il s'agissait du néerlandais, et en Colombie-Britannique, du pendjabi.

Où habite la population agricole d'immigrants?

Des 44 790 personnes dans la population agricole d'immigrants, 83,5 % vivaient dans les régions rurales; en comparaison, la population agricole de non-immigrants se chiffrait à 605 605 personnes, dont 90,5 % vivaient dans les régions rurales. Dans la population totale, 5,5 % des immigrants et 22,2 % des non-immigrants habitaient en région rurale.

Dans la plupart des provinces, la population agricole d'immigrants était moins susceptible de vivre dans les régions rurales que la population agricole de non-immigrants. Cette tendance était particulièrement apparente en Colombie-Britannique et en Ontario. Dans la population agricole de la Colombie-Britannique, 67,9 % des immigrants vivaient dans les régions rurales, comparativement à 79,4 % des non-immigrants. En Ontario, 88,7 % de la population agricole d'immigrants vivait dans les régions rurales, comparativement à 93,9 % de la population agricole de non-immigrants. Le Manitoba faisait exception à la règle, la proportion de la population agricole d'immigrants dans cette province vivant en région rurale étant plus forte que la proportion de la population agricole de non-immigrants (94,0 % comparativement à 92,8 %).

Graphique 9 Répartition de la population agricole dans les petits, moyens et grands centres de population, selon la catégorie d'immigration au Canada, 2011

Description écrite de l'image

Pour la population agricole résidant dans les centres de population, les immigrants étaient plus enclins que les non-immigrants à vivre dans les grands centres de population (67,8 % comparativement à 39,0 %) (graphique 9). De même, dans la population totale vivant dans les centres de population, une plus forte proportion d'immigrants (91,6 %) que de non-immigrants (68,8 %) vivaient dans les grands centres de population.

Quelles étaient les appartenances religieuses de la population agricole d'immigrants?

Dans la population agricole, les immigrants étaient moins susceptibles de déclarer une appartenance religieuse que les non-immigrants (80,9 % et 82,7 % respectivement). En revanche, les immigrants de la population totale étaient plus portés à déclarer une appartenance religieuse que les non-immigrants (79,9 % et 75,1 % respectivement).

Parmi la population agricole d'immigrants ayant déclaré une appartenance religieuse, les religions les plus souvent déclarées étaient catholique romaine (30,4 %), sikhe (9,9 %) et chrétienne (7,2 %). Dans la population totale, les religions les plus souvent déclarées par les immigrants étaient catholique romaine (35,2 %), musulmane (13,3 %) et chrétienne (7,7 %).

Pour la population agricole de non-immigrants ayant déclaré une appartenance religieuse, la religion catholique romaine (39,1 %) demeurait la plus souvent déclarée, suivie de l'Église unie (19,7 %) et de la religion luthérienne (5,6 %).

La religion catholique romaine était l'appartenance religieuse la plus souvent déclarée pour la population agricole d'immigrants dans chaque province sauf la Colombie-Britannique, où la religion sikhe était la plus souvent déclarée.

Pleins feux sur les exploitants agricoles immigrants

En 2011, 9,0 % (26 300) des exploitants agricoles du Canada étaient des immigrants comparativement à 25,7 % des travailleurs autonomes de la population active totale.

La proportion d'exploitants agricoles immigrants variait considérablement, allant de 24,4 % en Colombie-Britannique à 2,2 % en Saskatchewan. Chez les travailleurs autonomes de la population active, la proportion d'immigrants allait de 35,7 % en Ontario à 5,8 % en Saskatchewan.

Quel était l'âge médian des exploitants agricoles immigrants?

Les exploitants immigrants étaient généralement plus âgés que les exploitants non immigrants. L'âge médian des exploitants immigrants était de 58 ans, comparativement à 54 ans pour les exploitants non immigrants. À l'instar de la population d'exploitants agricoles, l'âge médian des immigrants chez les travailleurs autonomes de la population active était plus élevé que celui des non-immigrants (50 ans et 49 ans respectivement).

Quel était le plus haut niveau de scolarité des exploitants agricoles immigrants?

La proportion d'exploitants agricoles immigrants ayant déclaré avoir un certificat, un diplôme ou un grade était plus élevée que celle des non-immigrants (81,4 % et 78,0 % respectivement). La proportion d'exploitants ayant fait des études postsecondaires était également plus élevée pour les exploitants immigrants (61,3 %) que pour les non-immigrants (50,7 %). De même, la proportion d'exploitants agricoles immigrants ayant déclaré avoir un diplôme d'études collégiales ou un grade universitaire était également plus élevée que la proportion des non-immigrants (46,5 % et 35,5 % respectivement).

Quels étaient les principaux domaines d'études des exploitants immigrants ayant fait des études postsecondaires?

Les exploitants agricoles immigrants ayant fait des études postsecondaires étaient plus nombreux à avoir déclaré « agriculture » comme domaine d'études que les exploitants agricoles non immigrants. Parmi les exploitants agricoles immigrants ayant fait des études postsecondaires, 25,8 % ont déclaré « agriculture » comme domaine d'études, comparativement à 22,2 % des exploitants non immigrants ayant fait des études postsecondaires.

Quels étaient les types d'agriculture les plus courants pour les exploitants immigrants?

La « culture de plantes oléagineuses et de céréales » était le type d'agriculture le plus courant chez les exploitants immigrants (15,8 %). En comparaison, c'était le cas de près du tiers des exploitants non immigrants (29,4 %). Les autres types d'agriculture les plus fréquents chez les exploitants immigrants étaient « autres types d'élevage » (15,4 %), « autres cultures agricoles » (13,7 %), « culture de fruits et de noix » (12,3 %) et « élevage de bovins de boucherie » (11,6 %). Parmi les exploitants non immigrants, après « culture de plantes oléagineuses et de céréales », le type de ferme le plus fréquent était « élevage de bovins de boucherie » (18,5 %), « autres cultures agricoles » (17,7 %), « autres types d'élevage » (11,8 %) et « élevage de bovins laitiers et production laitière » (7,5 %).

La proportion d'exploitants immigrants varie largement selon le type de ferme. En 2011, 1 exploitant sur 4 (26,5 %) des fermes de « culture de fruits et de noix » était un immigrant. Les exploitants immigrants représentaient également 17,9 % de tous les exploitants de fermes de « culture en serre et en pépinière et floriculture ». En outre, 1 exploitant sur 6 (16,2 %) œuvrant dans l'« élevage de moutons et de chèvres » était un immigrant, et parmi les exploitants de fermes de « culture de légumes et de melons », 15,9 % étaient des immigrants. La plus faible proportion d'exploitants immigrants a été observée dans les fermes de « culture de plantes oléagineuses et de céréales » (5,0 %) et d'« élevage de bovins de boucherie » (5,8 %).

En vedette : Profil des exploitants de moins de 35 ans : regard sur la jeune génération d'exploitants agricoles

Combien d'exploitants avaient moins de 35 ans?

On a dénombré 24 055 exploitants agricoles de moins de 35 ans, ce qui représente 1 exploitant sur 12 (8,2 %) au total dans la base de données de l'AG-ENM de 2011. En comparaison, 1 travailleur autonome sur 6 de la population active totale avait moins de 35 ans (15,6 %).

À l'échelle provinciale, le Québec affichait la plus forte proportion de jeunes exploitants, tandis que la Colombie-Britannique avait la plus faible proportion de jeunes exploitants (graphique 10).

Parmi les travailleurs autonomes de la population active totale, l'Alberta et le Québec avaient les plus fortes proportions de personnes âgées de 15 à 34 ans, tandis que les provinces de l'Atlantique affichaient la plus faible proportion.

Graphique 10 Proportions d'exploitants agricoles et de travailleurs autonomes de moins de 35 ans au Canada, 2011

Description écrite de l'image

La majorité des exploitants de moins de 35 ans étaient des hommes (73,5 %), une proportion similaire à celle des hommes dans la population totale d'exploitants (72,5 %). Chez les travailleurs autonomes de la population active totale, les hommes représentaient également la majorité des personnes de moins de 35 ans (59,4 %).

Quel était le plus haut niveau de scolarité des jeunes exploitants?

Les exploitants de moins de 35 ans étaient plus susceptibles d'avoir au moins un diplôme d'études secondaires que les exploitants de 35 ans et plus. Pour les exploitants de moins de 35 ans, 85,9 % ont déclaré avoir un diplôme d'études secondaires ou un niveau supérieur, comparativement à 77,6 % des exploitants de 35 ans et plus.

Le Québec et la Colombie-Britannique avaient les plus fortes proportions d'exploitants de moins de 35 ans ayant obtenu au moins un diplôme d'études secondaires (91,4 % des exploitants au Québec et 90,9 % des exploitants en Colombie-Britannique).

Les exploitants de moins de 35 ans étaient plus nombreux à avoir fait des études postsecondaires (59,5 %) que les exploitants de 35 ans et plus (50,9 %). Le Québec avait la plus forte proportion d'exploitants de moins de 35 ans ayant déclaré avoir un niveau de scolarité supérieur au secondaire (78,8 %). Au Québec, les exploitants de moins de 35 ans ont déclaré le plus souvent un diplôme d'études collégiales (37,7 %) ou un certificat d'une école de métiers (29,9 %) comme plus haut niveau de scolarité atteint.

Quels étaient les principaux domaines d'études des exploitants de moins de 35 ans ayant fait des études postsecondaires?

De tous les exploitants ayant completé des études postsecondaires, on a dénombré proportionnellement plus d'exploitants de moins de 35 ans que d'exploitants de 35 ans et plus ayant déclaré que leur principal domaine d'études était « agriculture » (41,8 % et 20,5 % respectivement). C'était également le cas des exploitants immigrants qui avaient fait des études postsecondaires. Au total, 47,2 % des exploitants immigrants de moins de 35 ans ont déclaré « agriculture » comme principal domaine d'études, comparativement à 25,0 % des exploitants immigrants de 35 ans et plus.

Quelles étaient les principales professions des exploitants de moins de 35 ans?

Près de la moitié des exploitants agricoles de moins de 35 ans ont déclaré que leur principale profession faisait partie de la catégorie « professions en gestion », tandis que chez les travailleurs autonomes de la population active totale, « métiers, transports, machinerie et professions connexes » était la catégorie la plus souvent déclarée par ceux qui étaient âgés de moins de 35 ans (tableau 11).

Le tableau montre les résultats de principale profession déclarée par les exploitants agricoles de moins de 35 ans et par les travailleurs autonomes au canada pourcentage d'exploitants de moins de 35 ans et pourcentage de travailleurs autonomes de moins de 35 ans(figurant comme en-tête de colonne).

Tableau 11 Principale profession déclarée par les exploitants agricoles de moins de 35 ans et par les travailleurs autonomes au Canada, 2011
  Pourcentage d'exploitants de moins de 35 ans Pourcentage de travailleurs autonomes de moins de 35 ans
Total 100,0 100,0
Professions en gestion 44,7 17,0
Métiers, transports, machinerie et professions connexes 14,2 19,4
Ressources naturelles, agriculture et production connexe 13,3 5,7
Ventes et services 7,0 14,3
Affaires, finances et administration 6,9 7,9
Autres professions 13,8 35,7
Source : Statistique Canada, base de données du couplage AG-ENM de 2011 et Enquête nationale auprès des ménages de 2011.

Combien d'exploitants de moins de 35 ans travaillaient à une ferme multigénérationnelle?

En 2011, 34,5 % des exploitants de moins de 35 ans travaillaient à une ferme multigénérationnelle, comparativement à 12,6 % des exploitants de 35 ans ou plus.

Pour les exploitants de moins de 35 ans, le Québec et la Colombie-Britannique avaient les plus fortes proportions de travailleurs dans les fermes multigénérationnelles (48,4 % et 45,7 % respectivement). La Saskatchewan avait la plus faible proportion d'exploitants de moins de 35 ans dans les fermes multigénérationnelles (25,9 %).

Les données du couplage du Recensement de l'agriculture de 2011 et de l'Enquête nationale auprès des ménages sont maintenant offertes gratuitement dans CANSIM : tableaux 004-0100 à 004-0129.

Pour obtenir plus de renseignements sur les fermes au Canada, consultez le communiqué du REAG de 2011 au /fra/ra2011/index.

Pour obtenir des données personnalisées du couplage de données AG-ENM, veuillez communiquer avec STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca.

Notes

Note de bas de page

Note de bas de page 1

Désigne une ferme, un ranch ou une autre exploitation agricole qui produit au moins un des produits suivants destinés à la vente : cultures, bétail, volaille, produits d'origine animale, produits de serre ou de pépinière, arbres de Noël, champignons, gazon, miel ou abeilles, et produits de la sève d'érable.

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Note de bas de page 2

Logement utilisé à des fins commerciales, institutionnelles ou communautaires, comme un hôtel, un hôpital ou un camp de chantier.

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Note de bas de page 3

Désigne la population des provinces du Canada, données qui ont été publiées dans l'Enquête nationale auprès des ménages de 2011.

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Footnote 4

La population totale comprend la population agricole.

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Qualité des données

Informations archivées

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Énoncé de qualité sur le couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages

L'un des avantages importants de mener le Recensement de l'agriculture en même temps que le Recensement de la population et l'Enquête nationale auprès des ménages, c'est qu'il est possible de coupler les renseignements provenant de ces sources au moyen d'un processus d'appariement automatisé pour créer la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages. Cette base de données contient l'ensemble des variables du Recensement de l'agriculture et la plupart des variables (comme le revenu, la scolarité et la profession) qui figurent dans le questionnaire de l'Enquête nationale auprès des ménages. La base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages permet la totalisation croisée des caractéristiques socio-économiques des exploitants agricoles et de leurs familles (par exemple, l'âge, la scolarité et le revenu des exploitants) avec les caractéristiques agricoles des exploitations (par exemple, la superficie des terres, le nombre d'animaux et les pratiques agricoles).

La base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages de 2011 s'inscrit dans la lignée des bases de données du couplage Agriculture–Population créées au départ pour les recensements de 1971, et aussi accessibles pour les recensements de 1981, 1986, 1991, 1996, 2001 et 2006. La base de données de 2011 cible les exploitants agricoles et leurs familles tels qu'ils figurent dans le Recensement de l'agriculture de 2011, sauf les exploitants vivant dans les trois territoires du Canada ou en logement collectif.

Comme la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages est un regroupement de renseignements provenant de deux sources de données, les utilisateurs sont encouragés à consulter la documentation de référence de l'Enquête nationale auprès des ménages et du Recensement de l'agriculture pour en savoir davantage sur les méthodes de collecte, de traitement et de diffusion des données utilisées.

Nouveautés pour 2011

La base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages est un regroupement de renseignements provenant de deux sources de données. Jusqu'en 2006, les renseignements sur la population étaient extraits du formulaire long du Recensement de la population, un questionnaire obligatoire distribué à 20 % des ménages canadiens. En 2011, ces données ont pour source l'Enquête nationale auprès des ménages à participation volontaire, distribuée à environ 33 % des ménages canadiens.

La population que couvre la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages et les estimations qui en découlent ont aussi changé en 2011, de deux façons. D'une part, la définition de la population agricole a changé. Dans les années antérieures à 2011, seuls les exploitants et leurs familles qui avaient habité sur la ferme à un moment ou à un autre au cours des 12 mois précédents étaient inclus dans la population agricole. En 2011, cette restriction a été supprimée. Les exploitants et leurs familles qui n'habitent pas sur une ferme sont aussi inclus. Par ailleurs, les résidents des logements collectifs n'étaient pas admissibles à répondre à l'Enquête nationale auprès des ménages, si bien qu'ils ne sont pas représentés dans la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages.

Les utilisateurs doivent être au courant de ces changements lorsqu'ils comparent des résultats entre la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages de 2011 et les bases de donnés du couplage Agriculture–Population précédentes.

Sources d'erreur

Dans une enquête-échantillon comme l'Enquête nationale auprès des ménages, il peut y avoir deux types d'erreurs : les erreurs d'échantillonnage et les erreurs non dues à l'échantillonnage. Dans un recensement, il n'existe que des erreurs non dues à l'échantillonnage.

Il y a erreur d'échantillonnage lorsqu'on estime une caractéristique de la population en mesurant seulement une partie de la population plutôt que la population entière. Cette erreur peut être contrôlée par la taille de l'échantillon, le plan d'échantillonnage et la méthode d'estimation.

Les erreurs non dues à l'échantillonnage sont des erreurs qui n'ont pas de lien avec l'échantillonnage. Il peut s'agir d'erreurs de la base dont l'échantillon est extrait, de l'imprécision des outils de collecte, de la non-réponse à l'enquête et d'erreurs de saisie, d'édition, de codage ou d'autres étapes du traitement des données. Au cours des phases de la planification, des mesures ont été mises en place pour réduire l'erreur non due à l'échantillonnage : essais du questionnaire, formation des intervieweurs, contrôle qualitatif de la saisie et du codage des données, etc.

Taux de réponse

L'Enquête nationale auprès des ménages était une enquête à participation volontaire, contrairement au questionnaire long du Recensement de la population utilisé dans les bases de données précédentes, dont la participation était obligatoire. Par conséquent, on remarque une importante différence du taux de réponse en 2011 par rapport aux années précédentes. En 2006, le taux de réponse au formulaire long du Recensement avait atteint environ 97 %. Le tableau ci–dessous présente le taux de réponse pondéré pour l'Enquête nationale auprès des ménages et le sous–ensemble de la population admissible à la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages de 2011.

Tableau 1 Taux de réponse pondéré pour l'Enquête nationale auprès des ménages et la population admissible à la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages, Canada et provinces
Provinces Taux de réponse pondéré de l'Enquête nationale auprès des ménages Taux de réponse pondéré au Recensement de l'agriculture et à l'Enquête nationale auprès des ménages
%
Canada 77,2 71,4
Terre-Neuve-et-Labrador 72,5 78,7
Île-du-Prince-Édouard 70,0 70,0
Nouvelle-Écosse 74,8 75,1
Nouveau-Brunswick 74,2 74,5
Québec 80,7 80,4
Ontario 76,3 73,8
Manitoba 76,3 63,9
Saskatchewan 73,1 65,9
Alberta 75,4 67,3
Colombie-Britannique 77,1 74,8

Nota : Le taux de réponse à l'Enquête nationale auprès des ménages du Canada comprend les répondants des trois territoires du Canada, contrairement au taux de réponse du Recensement de l'agriculture et de l'Enquête nationale auprès des ménages.

On observe un biais de non-réponse lorsque les non-répondants d'une enquête sont différents de ses répondants. Dans ce cas, plus la non-réponse à une enquête est élevée, plus le risque de biais de non-réponse est grand. La qualité des estimations peut être réduite si un biais du genre est observé.

Processus d'appariement automatisé

Les fondements du processus d'appariement automatisé Agriculture et Enquête nationale auprès des ménages sont simples. Un exploitant agricole remplit un questionnaire du Recensement de l'agriculture et un questionnaire du Recensement de la population. L'exploitant peut aussi être choisi pour remplir un questionnaire de l'Enquête nationale auprès des ménages, distribué à environ un ménage sur trois. Le couplage des données du Recensement de l'agriculture et du Recensement de la population se fait au moyen des renseignements identiques dans les deux questionnaires, comme le nom, le sexe, la date de naissance et l'adresse. À l'aide du lien qui existe déjà entre le Recensement de la population et l'Enquête nationale auprès des ménages, il est possible de former la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages. Les recensements de l'agriculture de 1991 à 2011 permettaient aux répondants de déclarer un maximum de trois exploitants par ferme, et tous les exploitants agricoles ont été inclus dans le processus d'appariement. Grâce à ces renseignements supplémentaires, il est possible d'analyser la relation entre les membres de la famille qui habitent dans le même ménage et qui exploitent la même ferme. De plus, il est possible d'inclure dans l'analyse les exploitants de différents ménages qui exploitent la même ferme.

Échantillonnage et pondération

Comme seul un échantillon des ménages canadiens ont été choisis pour répondre à l'Enquête nationale auprès des ménages, des poids ont été attribués aux enregistrements de la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages pour représenter l'ensemble de la population agricole. Les poids ont été calculés de façon indépendante dans chaque province. Un poids initial a été généré pour la plupart des enregistrements1 en fonction du nombre de ménages vivant dans la province et du nombre qui ont répondu à l'Enquête nationale auprès des ménages. Des caractéristiques appelées « contraintes » ont ensuite été déterminées. Il s'agit de caractéristiques démographiques et agricoles de première importance pour les utilisateurs de données qui ont fait l'objet d'un dénombrement complet soit au Recensement de la population, soit au Recensement de l'agriculture. Pour chaque province, une méthode appelée « régression ridge » a fait en sorte que, dans la plupart des provinces, les estimations de la base de données Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages sont très près des chiffres de population connus dans le cas de la plupart de ces contraintes. Le nombre de contraintes variait de 38 à 50 selon la province. À l'échelon national, on a observé, pour l'ensemble des contraintes, des écarts de moins de 1,0 % entre les estimations tirées de l'échantillon et les chiffres de population, et 92 % des contraintes présentaient un écart inférieur à 0,5 %. Des valeurs similaires ont été observées à l'échelon provincial, sauf à Terre-Neuve-et-Labrador. En raison du faible nombre d'enregistrements Ag–ENM dans cette province, il n'a pas été possible de respecter les contraintes dans la même mesure que dans les autres provinces.

La base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages contient des données agricoles (exploitations agricoles et exploitants agricoles) et des données démographiques (personne, ménage, famille de recensement et famille économique). Des poids ont été calculés au niveau des personnes, des ménages, des familles de recensement et des familles économiques.

Peu importe la région géographique, les totaux ou totaux partiels pondérés de la population, des ménages, des familles ou des exploitations agricoles peuvent différer des estimations semblables présentées dans les parutions précédentes renfermant des données du Recensement de l'agriculture. Ce phénomène s'explique par le fait que, dans le cadre du Recensement de l'agriculture, on a recueilli des données auprès de toutes les exploitations agricoles, tandis que les estimations de la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages proviennent d'un échantillon. Les écarts concernant les variables utilisées pour définir les contraintes dans les calculs de poids effectués à l'aide de la régression ridge sont décrits précédemment. Les écarts relatifs aux variables hautement corrélées avec au moins une des variables utilisées pour définir une contrainte seront semblables à l'écart observé pour cette contrainte. Quant aux autres variables, les écarts dépendent de la relation avec la variable utilisée pour définir une contrainte et pourraient être importants s'il n'existe aucune relation.

Suppression de données

Les résultats de la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages peuvent être supprimés pour deux raisons : (1) protéger la confidentialité des données des répondants individuels et (2) limiter la diffusion des données de piètre qualité (puisqu'on parlera par la suite de qualité des données). Les méthodes utilisées sont semblables à celles employées dans le cas des bases de données du couplage Agriculture–Population précédentes, mais on a ajouté deux règles (une pour la confidentialité et l'autre pour la qualité des données).

La confidentialité est contrôlée par deux règles. L'arrondissement aléatoire transforme les estimations des chiffres en chiffres arrondis de façon aléatoire en base 5. Selon cette technique, les chiffres de chaque tableau, y compris les totaux, sont arrondis de façon aléatoire à la hausse ou à la baisse jusqu'au prochain multiple de 5. Bien qu'elle protège contre la divulgation, cette procédure n'ajoute pas d'erreur significative aux données. L'algorithme d'arrondissement aléatoire s'appuie sur une valeur de départ aléatoire pour générer la formule d'arrondissement pour les tableaux. Selon ces routines, la méthode utilisée comme base de la formule peut faire en sorte que les mêmes chiffres du même tableau soient arrondis à la hausse dans une exécution et à la baisse dans l'exécution suivante.

Certaines variables, comme celles qui se rapportent au revenu, peuvent présenter des réponses très variables et un plus grand risque de révéler des renseignements au sujet d'un répondant individuel lorsque certaines statistiques, comme les moyennes, sont calculées. Pour cette raison, on ne produit que les médianes pour ces variables, et non les moyennes.

La qualité des données est contrôlée par l'utilisation du taux global de non-réponse, un indicateur de la qualité des données qui combine la non-réponse complète et la non-réponse partielle à l'enquête. Un taux global de non-réponse faible indique un risque moindre de biais de non-réponse, c'est‑à-dire un moins grand risque d'imprécision. Les régions géographiques présentant un taux global de non-réponse supérieur ou égal à 50 % sont supprimées. Il s'agit du même seuil que celui qu'on utilise pour la publication des données de l'Enquête nationale auprès des ménages. Dans le cas de la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages, toutes les provinces présentent un taux global de non-réponse inférieur au seuil de 50 %.

Tableau 2 Taux global de non-réponse concernant la base de données du couplage Agriculture–Enquête nationale auprès des ménages, Canada et provinces
Provinces Taux global de non-réponse (%)
Canada 36,9
Terre-Neuve-et-Labrador 35,7
Île-du-Prince-Édouard 38,1
Nouvelle-Écosse 33,9
Nouveau-Brunswick 34,4
Québec 28,0
Ontario 35,1
Manitoba 42,8
Saskatchewan 41,3
Alberta 41,1
Colombie-Britannique 36,6

Note:

  1. Un petit nombre d'enregistrements des bases de données du couplage Agriculture–Population ont reçu automatiquement un poids de 1 et n'ont pas été pondérés selon la démarche décrite ici. Il s'agit des ménages associés aux exploitations présentant des caractéristiques particulières.
 
 
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Glossaire

Informations archivées

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Alimentation ou pâturage hivernaux dans les champs

L'alimentation ou le pâturage hivernal dans les champs est le fait de garder le bétail dans le champ (terres en culture ou en pâturage) pendant l'hiver, où il se nourrit de foin ou broute des résidus de culture, au lieu d'être confiné dans les enclos plus près des étables. Au cours de l'hiver, les bovins, les moutons et les autres animaux sont habituellement déplacés dans différents endroits destinés à l'alimentation afin que leur fumier puisse être réparti sur une plus grande superficie et que les éléments fertilisants, particulièrement l'azote, soient utilisés plus efficacement pour les pâturages et les autres cultures l'année suivante. Aussi connues comme pâturage en andain et pâturage sur balles.

Brise-vent ou coupe-vent

Rangées d'arbres ou de haies naturels ou plantés, situées en bordure des champs, qui protègent le sol contre l'érosion causée par des vents dominants. Cette pratique est utilisée davantage dans l'Ouest canadien où les terres cultivées sont plus exposées au vent et où il est important de retenir la neige afin d'en capter l'humidité.

Châssis froids

Cadres simples (soit de plastique ou de verre) qui servent à protéger les semis ou les plantes contre le gel; système de chauffage solaire passif (la seule source de chaleur étant les rayons de soleil) qui favorise la croissance des plantes et qui sert à endurcir les plantes avant la transplantation en plein champ.

Compostage

Un processus qui décompose la matière organique (fumier et autres matières végétales) en humus stable qui servira comme engrais naturel ou amendement des sols.

Corporation

Exploitation constituée en corporation (ou compagnie) enregistrée auprès d'une autorité fédérale ou provinciale qui constitue une entité morale juridiquement distincte. Compagnie familiale : une exploitation constituée en corporation (ou compagnie) dont la majorité des actions appartiennent à une personne ou à des membres d'une famille. Compagnie non familiale : une exploitation constituée en corporation (ou compagnie) dont la majorité des actions appartiennent à un groupe de personnes n'ayant aucune relation familiale.

Culture de couverture d'hiver

Culture, comme le trèfle des prés ou le seigle d'automne, etc., ensemencée à l'automne pour protéger le sol de l'érosion causée par l'eau et le vent pendant l'hiver, et par les fortes pluies et l'écoulement au printemps.

Cultures fourragères

Comprend la luzerne, l'orge, le trèfle, le maïs et le sorgho et toute autre culture dont la plante entière sert à l'alimentation des bovins, des moutons et des autres ruminants.

Dépenses d'exploitation

Dépenses engagées au chapitre des cultures ou de l'élevage, à l'exception des coûts liés à l'achat de terres, de bâtiments ou de matériel. Les dépenses d'exploitation comprennent aussi les dépenses faites au titre des semences, des aliments pour animaux, du carburant, des engrais, etc. Les dépenses d'exploitation ne comprennent pas l'amortissement ou la dépréciation pour amortissement.

Engrais vert

Jeunes plants verts, tels que le sarrasin et le trèfle des prés (trèfle rouge), qui sont enfouis dans le sol afin d'améliorer le niveau de fertilité du sol. En général, la culture vise uniquement à améliorer le sol. Engrais vert pour enfouissement : lorsqu'une culture, p. ex., le blé d'hiver, le seigle d'automne, le sarrasin ou le trèfle des prés (trèfle rouge), est semée et enfouie avant qu'elle puisse être récoltée.

Ensilage

Culture, telle que le maïs et le sorgho ou d’autres fourrages verts qui sont suffisamment humides, préservée par une fermentation partielle dans un silo, une trémie, des sacs ou enrubannage de plastique ou en tas pour servir à l’alimentation pour animaux. Les fourrages sont habituellement hachés. Ils sont souvent appelés « ensilage préfané » ou « ensilage mi-fané » lorsqu’ils sont composés de cultures fourragères telles que le foin ou la luzerne. Aussi appelé « silage ».

Exploitant agricole

Les personnes qui sont responsables de prendre les décisions de gestion d'une exploitation agricole. Il peut s'agir du propriétaire ou du locataire de l'exploitation, ou encore d'un gérant engagé, y compris les personnes qui sont responsables de prendre des décisions de gestion touchant certains aspects de l'exploitation — les semis, la récolte, l'élevage, la commercialisation et les ventes, et l'achat de biens immobilisés et d'autres questions financières. Ne comprend pas les experts-comptables, les avocats et notaires, les vétérinaires, les conseillers en matière de cultures ou d'herbicides, etc. qui font des recommandations quant à l'exploitation agricole, mais qui, finalement, ne sont pas responsables de la prise de décisions de gestion.

Les expressions exploitant agricole et exploitation sont utilisées dans le recensement parce qu'elles ont une portée plus large que les mots fermier et ferme, et reflètent mieux la diversité des activités agricoles sur lesquelles le Recensement de l'agriculture recueille des données. Par exemple, le mot ferme n'est pas normalement associé à des activités comme celle des érablières, des champignonnières, des ranchs et des parcs d'engraissement.

Exploitation agricole

Une ferme, un ranch ou une autre exploitation agricole qui produit des produits agricoles en vue de les vendre. Les exploitations comprennent aussi : les parcs d'engraissement, les serres, les champignonnières et les pépinières; les fermes de production d'arbres de Noël, les fermes d'élevage d'animaux à fourrure, les fermes d'élevage de gibier, les gazonnières, les érablières et les exploitations de culture de fruits et de petits fruits; les exploitations apicoles et les couvoirs; les exploitations d'élevage de bétail non traditionnel (bisons, chevreuils, élans, lamas, alpagas, sangliers, etc.) et de volaille non traditionnelle (autruches, émeus, etc.) si les animaux ou les produits dérivés sont produits dans l'intention de vendre; les jardins potagers si les produits agricoles sont produits dans l'intention de vendre; et les exploitations qui gardent des chevaux en pension, les écuries de randonnée et les écuries qui s'occupent de garder ou d'entraîner les chevaux, même si aucun produit agricole n'est vendu. Il n'est pas nécessaire que l'exploitation ait réalisé des ventes au cours des 12 derniers mois, mais elle doit avoir l'intention d'en réaliser.

NOTA : Pour le Yukon, le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest seulement, la définition englobe aussi les exploitations qui s'adonnent aux activités suivantes :

  • l'élevage d'animaux sauvages (comme le caribou et le bœuf musqué);
  • la reproduction de chiens de traîneau;
  • centre d'expédition équestre;
  • la récolte de plantes et de petits fruits indigènes.

Facteurs de conversion

Les facteurs de conversion utilisés par le Recensement de l'agriculture sont les suivants :

  • 1 acre = 0,404 685 59 hectare
  • 1 hectare = 2,471 054 13 acres
  • 1 arpent = 0,845 acre (pour les répondants du Québec qui ont déclaré les superficies en arpents)
  • 1 pied carré = 0,092 903 04 mètre carré
  • 1 mètre carré = 10,763 91 pieds carrés
  • 1 kilogramme = 2,204 622 48 livres
  • 1 livre = 0,453 592 39 kilogramme

Fongicides

Il s'agit d'un produit chimique utilisé pour contrôler, supprimer ou enrayer les champignons qui ralentissent considérablement la croissance normale des plantes.

Fourrage

Voir cultures fourragères.

Fumier composté

Déjections animales ou urine, souvent mélangées avec de la paille ou d'autres matières organiques, qui, par décomposition, sont devenues un humus stable.

Graines de plantes fourragères

Graines de cultures fourragères cultivées pour la vente de semences; sont compris la fléole (ou phléole) des prés, la fétuque, le trèfle, la luzerne, l'agropyre et la semence de gazon.

Grandes cultures

Comprend le foin, la luzerne, les mélanges de luzerne, le blé (de printemps, dur, d'hiver), l'avoine, l'orge, les mélanges de céréales, le maïs (maïs-grain et maïs à ensilage), le seigle (d'automne et de printemps), le canola, le soya, le lin, les pois secs de grande culture, les pois chiches, les lentilles, les haricots (haricots blancs secs et autres haricots), les graines de plantes fourragères, les pommes de terre, les graines de moutarde, le tournesol, l'alpiste des Canaries, le ginseng, le sarrasin, la betterave à sucre, les graines de carvi, le triticale et d'autres grandes cultures dont le tabac, le chanvre, l’épeautre, la coriandre et les autres épices, etc.

Herbicides

Il s'agit d'un produit chimique utilisé pour contrôler, supprimer ou enrayer les plantes ou pour ralentir considérablement leur croissance normale.

Insecticides

Il s'agit d'une substance, ou d'une combinaison de substances, destinée à prévenir, détruire, éloigner ou réduire les effets de la présence d'insectes.

Jachère

La jachère consiste à laisser une terre habituellement cultivée sans végétation durant toute une saison de croissance à l'aide de travaux agricoles (labour, etc.) ou en y épandant des produits chimiques pour détruire les mauvaises herbes et les insectes, combattre les maladies du sol et laisser l'humidité du sol se refaire pour la prochaine campagne agricole. Y sont compris la jachère chimique, le sarclage ou une combinaison de produits chimiques et de sarclage sur les mêmes terres. La jachère fait partie d'un système de rotation des cultures dans l'Ouest canadien. Il est peu probable de retrouver cette pratique dans l'Est du Canada.

Jachère chimique

Type de jachère; la pratique de laisser les terres cultivables sans végétation pendant une campagne agricole et d'utiliser seulement des herbicides pour le désherbage.

Luzerne ou foin déjà établis

Luzerne ou foin qui pousse sur la même terre pendant plus d'une saison, c'est-à-dire qui a passé au moins un hiver.

Maïs à ensilage

Maïs cultivé et coupé pour l'alimentation animale. On se sert de la plante entière, y compris l'épi, et on l'entrepose dans des silos verticaux, des silos horizontaux ou des sacs de plastique.

Métayage

Entente entre un propriétaire foncier et la personne qui exploite les terres (le métayer) où il y a un partage des cultures au lieu d'un loyer payé. Les dépenses pour les cultures peuvent être ou ne pas être partagées. La personne qui ne possède pas les terres, mais qui les exploite, devrait déclarer les superficies en métayage.

Pâturage en rotation

Il s'agit d'une pratique qui prévoit la revitalisation des fourrages après chaque période de pâturage. Cette pratique comprend la rotation périodique de deux pâturages ou plus et l'utilisation de clôtures temporaires à l'intérieur des pâturages pour éviter le surpâturage.

Pâturages cultivés ou ensemencés

Terres en pâturage qui ont été améliorées par rapport à leur état naturel par l'ensemencement, le drainage, l'irrigation, la fertilisation et le désherbage. N'incluent pas les superficies des terres récoltées pour le foin, l'ensilage ou la semence.

Pesticides

Tout type de produits chimiques utilisés pour contrôler, supprimer ou enrayer les insectes, les mauvaises herbes ou les champignons. Les pesticides incluent les fongicides, les herbicides et les insecticides.

Planification de la gestion des éléments fertilisants

La planification de la gestion des éléments fertilisants décrit en détail comment les éléments fertilisants doivent être appliqués sur une terre en particulier et vise à optimiser l'utilisation des éléments fertilisants par les cultures dans le champ et à réduire au minimum les effets sur l'environnement et les coûts. Un élément fertilisant est un élément ou un composé dans le sol qui est essentiel à la croissance d'un plant. Les éléments fertilisants appliqués dans un champ peuvent comprendre le fumier ainsi que les engrais chimiques. Les tests de sol déterminent les exigences en matière d'éléments fertilisants des terres et les tests de fumier indiquent le niveau d'éléments fertilisants dans le fumier.

Population agricole

La définition de la population agricole a évolué au fil des ans. Un résumé des modifications apportées à cette définition depuis 1931 figure ci-après. Ces modifications influent sur la comparabilité des données des divers recensements.

En 1981, 1986, 1991, 1996, 2001 et 2006, la population agricole comprenait toutes les personnes demeurant dans des régions rurales ou des régions urbaines qui faisaient partie de ménages d'exploitants agricoles ayant résidé dans leur ferme pendant une période quelconque au cours des 12 mois ayant précédé le recensement. En 2011 cette définition a été modifié pour inclure les exploitants agricoles qui ne vivaient pas sur leur exploitation agricole pendant une période quelconque au cours de l'année ayant précédé le recensement.

Avant 1991, on ne pouvait inscrire qu'un seul exploitant agricole par ferme. Depuis 1991 jusqu'à trois exploitants agricoles peuvaient être inscrits par ferme. Étant donné ce changement, la population agricole depuis  1991 incluait tous les membres du ménage des deuxième et troisième exploitants ayant résidé dans leur ferme pendant une période quelconque au cours des 12 mois ayant précédé le recensement. Cependant, il faut prendre note que, dans la plupart des cas, les deuxième et troisième exploitants d'une ferme (habituellement un conjoint ou un enfant) faisaient partie du même ménage que le premier exploitant et auraient été probablement inclus dans la population agricole selon l'ancienne méthode de dénombrement.

En 1951, 1956, 1961, 1966, 1971 et 1976, la population agricole comprenait toutes les personnes, indépendamment de leur occupation, vivant dans des logements situés dans des fermes dans des régions rurales ou urbaines.

En 1931 et 1941, la population agricole comprenait toutes les personnes vivant sur des fermes situées dans des régions rurales ou urbaines. Le répondant devait déclarer le nombre total de personnes vivant sur la ferme.

Population non agricole

Toutes les personnes ne faisant pas partie de la population agricole.

Population rurale agricole

En 2011, la population rurale agricole réfère à toutes les personnes demeurant dans des régions rurales qui font partie de ménages d'exploitants agricoles ayant résidé ou non dans leur ferme.

Avant 1991, on ne pouvait inscrire qu'un seul exploitant agricole par ferme de recensement. Depuis 1991, jusqu'à trois exploitants agricoles peuvaient être inscrits par ferme de recensement. Étant donné ce changement, la population rurale agricole incluait toutes les personnes résidant en milieu rural sur le site de la ferme de recensement et faisant partie du ménage du premier, du deuxième ou du troisième exploitant; avant 1991, la population agricole rurale incluait toutes les personnes résidant en milieu rural sur le site de la ferme de recensement et faisant partie du ménage du premier exploitant. Il faut prendre note que, dans la plupart des cas, les deuxième et troisième exploitants d'une ferme de recensement (habituellement un conjoint ou un enfant) font partie du même ménage que le premier exploitant et auraient été probablement inclus dans la population rurale agricole selon l'ancienne méthode de dénombrement.

Avant le Recensement de 1981, la population rurale agricole comprenait toutes les personnes vivant dans des logements situés dans des fermes de recensement dans des régions rurales.

Produits agricoles

L'un ou l'autre des produits suivants produits dans l'intention de vendre :

  • cultures (foin, grandes cultures, fruits ou noix, petits fruits ou raisin, légumes, graines de semence);
  • bétail (bovins, porcs, moutons, chevaux, bisons, chevreuils, élans, lamas, alpagas, sangliers, chèvres, lapins, etc.);
  • volaille (poules, poulets, dindons, dindes, poussins, canards, oies, gibier à plumes, autruches, émeus, etc.), y compris les œufs pour approvisionner les couvoirs;
  • produits d'origine animale (lait, crème, œufs, laine, fourrure, viande, etc.);
  • autres produits agricoles (arbres de Noël, produits de serre ou de pépinière, champignons, gazon, miel, abeilles, produits de la sève d'érable, etc.).

NOTA : Pour le Yukon, le Nunavut et les Territoires du Nord Ouest, les produits agricoles incluent aussi les animaux sauvages (qui ont été mis en troupeau comme le caribou et le bœuf musqué); les chiens de traîneau pour la reproduction; les chevaux gardés pour un centre d'expédition équestre; les plantes et les petits fruits indigènes récoltés à l'état sauvage.

Produits biologiques

Produits des exploitations agricoles qui respectent un ensemble de principes de production biologique. Produit certifié biologique : un produit agricole qui satisfait aux normes biologiques à toutes les étapes de la production et de la transformation, en plus d'être certifié par un organisme certificateur reconnu. Organisme certificateur biologique : une association coopérative ou un organisme constitué en société qui a l'autorité d'homologuer les producteurs biologiques. La certification biologique prend appui sur la Norme sur l'agriculture biologique qui est établie par l'Office des normes générales du Canada. Produit en transition : terme couramment utilisé par les organismes certificateurs pour indiquer les champs qui sont en voie de devenir certifiés biologiques. Le terme signifie que les exploitants adoptent par étape les pratiques conformes aux normes biologiques. La certification peut prendre jusqu'à quatre ans.

Profession

La profession se rapporte au genre de travail qu'a déclaré l'exploitant agricole comme étant la principale activité de son emploi au cours de la semaine (du dimanche au samedi) ayant précédé le jour du recensement. Le questionnaire fournit l'instruction suivante : « Si cette personne a eu plus d'un emploi la semaine dernière, répondez pour l'emploi auquel elle a travaillé le plus grand nombre d'heures. » De cette façon, l'exploitant agricole ne peut déclarer qu'une seule profession même s'il travaille à un autre emploi en plus d'exploiter une ferme. Ceci a pour effet que tous les exploitants agricoles ne déclarent pas être exploitants agricoles comme profession. Aussi, si un exploitant agricole déclare être retraité d'une profession non agricole et qu'il exploite une ferme, la profession est imputée.

Toutes les professions pour les exploitants agricoles sont regroupées dans trois groupes : « exploitants agricoles et gestionnaires d'exploitation agricole », « autres professions agricoles » telles que les ouvriers agricoles, les surveillants, les travailleurs de serres, etc., et les « professions non agricoles » telles que les camionneurs, les commis, les fonctionnaires, etc.

Les données sur la profession du Recensement de 2011 sont produites selon la Classification nationale des professions pour statistiques de 2011 (CNP-S 2011).

Résidus de récolte

Les résidus de récolte sont les matières laissées dans un champ après la récolte. Ils peuvent être mis en balles et enlevés du champ ou brûlés, laissés en place aux fins de décomposition ou enfouis dans le sol. Ces résidus comprennent la paille provenant de petites céréales et graines oléagineuses et des tiges de maïs.

Revenu agricole net

Revenu net provenant du travail fait à son propre compte (travail autonome) en tant que propriétaire ou exploitant de sa ferme.

Le revenu agricole net se rapporte au profit ou à la perte de l'exploitation agricole et est mesuré en retranchant des revenus d'exploitation agricoles totaux, les dépenses d'exploitation agricoles totales et la déduction pour amortissement inscrite dans la déclaration de revenus pour les fermes. Les revenus d'exploitation comprennent les revenus provenant de la vente de produits et de services agricoles comme les avances en espèces, les remises, les travaux agricoles à forfait et la location de machines, ainsi que les paiements de programmes agricoles fédéraux, provinciaux et régionaux, et les produits de l'assurance (p. ex., les paiements de stabilisation du revenu ou d'assurance-récolte). Les dépenses d'exploitation comprennent les coûts opérationnels relatifs à la production de produits agricoles, les salaires et les traitements versés aux enfants et aux conjoints pour les fermes non constituées en société. Pour les fermes constituées en société, les dépenses d'exploitation peuvent inclure les salaires et les traitements ou les loyers payés aux actionnaires.

Revenu non agricole net d'un travail autonome

Revenu net provenant du travail fait à son propre compte (travail autonome) en tant que propriétaire ou exploitant de son entreprise non agricole.

Revenu net (recettes brutes moins les dépenses d'exploitation, telles que les salaires, les loyers et l'amortissement) provenant de l'exploitation d'une entreprise non agricole non constituée en société ou de l'exercice d'une profession pour son propre compte, durant l'année civile ayant précédé le recensement. Dans le cas d'une société de personnes, le répondant devait déclarer seulement sa propre part du revenu. Sont inclus également le revenu net des personnes qui gardent des enfants à leur propre domicile, celui des personnes qui offrent le gîte et le couvert à des personnes non apparentées, celui des pêcheurs, chasseurs et trappeurs qui travaillent à leur compte, celui des exploitants et exploitantes d'entreprises de distribution directe, par exemple des entreprises de vente et de livraison de produits de beauté, ainsi que le revenu que les artistes, les écrivains et écrivaines, les professeurs et professeures de musique, les coiffeurs et coiffeuses, les couturiers et couturières, etc., tirent de leurs activités autonomes.

Rotation de cultures

Pratique consistant à changer le type de cultures cultivées sur une même parcelle de terre d'une année à l'autre ou périodiquement afin de faciliter le contrôle des mauvaises herbes, des insectes et des maladies, de permettre l'accroissement des éléments fertilisants du sol et de protéger contre l'érosion.

Sources de revenu

Afin de faciliter la disposition en tableaux des données sur le revenu selon la source, les composantes du revenu ont été groupées selon les principales sources de revenu suivantes :

  • Revenu agricole net – La définition de ce terme figure déjà dans une entrée distincte du présent texte.
  • Traitement et salaire – Revenu provenant d'un salaire, d'un traitement, de pourboires et/ou de commissions.
  • Revenu provenant d'un travail autonome non agricole – La définition de ce terme figure déjà dans une entrée distincte du présent texte sous « Revenu non agricole net d'un travail autonome ».
  • Revenu d'investissement – Cette source comprend le revenu de placements, notamment les dividendes, les intérêts, et autre revenu de placements.
  • Revenu négatif ou égal à zéro – Un revenu négatif ou égal à zéro survient lorsque les dépenses d'exploitation plus les déductions pour amortissement pour une entreprise autonome sont égales aux ventes brutes de la dite entreprise (zéro) ou supérieures (revenu négatif).
  • Autres sources de revenu – Cette source comprend les transferts gouvernementaux, notamment les prestations fiscales canadiennes pour enfants, la pension de sécurité de la vieillesse et le supplément de revenu garanti, les prestations du Régime de pensions du Canada ou du Régime de rentes du Québec, les prestations d'assurance-emploi, et tout autre revenu provenant de sources publiques; les autres revenus, notamment les pensions de retraite et rentes et tout autre revenu en espèces.

Terres boisées

Terres non cultivables comme les boisés, les érablières, les brise-vent et les broussailles qui ne sont pas utilisées pour le pâturage.

Terres cultivables

Toutes les terres arables et défrichées, y compris les superficies en foin, en culture, en jachère et les pâturages cultivés ou ensemencés.

Terres en jachère

Il s'agit des terres dénudées de toute culture durant l'année, et sur lesquelles le désherbage est assuré par les travaux agricoles et par l'application de produits chimiques.

Terres humides

Superficies non cultivables telles que les étangs, les marais et les terrains marécageux.

Terres naturelles pour le pâturage

Superficies pour le pâturage sur lesquelles il n'y a eu aucune activité de culture, de semis, de drainage, d'irrigation ou de fertilisation. Comprennent les pâturages ou pacages naturels (plantes graminées indigènes qui peuvent alimenter le bétail et le gibier), les grandes prairies (terres ayant un couvert végétal naturel, principalement d'herbes ou de buissons indigènes servant au fourrage) ainsi que les pâturages grossiers (terres boisées servant au pâturage qui ne sont pas cultivées pour les cultures ou en forêt dense), etc.

Terres non cultivables

Comprennent les pâturages naturels, les boisés, les terres humides, les étangs, les marais, les terrains marécageux, etc. ainsi que les terres où se trouvent les bâtiments, la cour de ferme, les chemins, etc.

Travail à forfait

Travail qu'effectue l'exploitant agricole avec son équipement à un endroit autre que son exploitation en contrepartie d'une somme d'argent ou de toute autre forme de rémunération. En voici des exemples : le labourage, le moissonnage-battage, le camionnage, le séchage du grain, le nettoyage des graines, l'épandage d'engrais, la pulvérisation des cultures et le nettoyage des parcs d'engraissement.

Zones tampons le long des cours d'eau

Zones de végétation naturelle (aucune activité agricole) se trouvant le long des cours d'eau. Ces zones visent à prévenir l'érosion, surtout dans le lit des cours d'eau, qui s'élargit et devient peu profond; à préserver la faune et les stocks de poissons; et à protéger la qualité de l'eau pour le bétail et les humains. Aussi connues comme zones riveraines, c'est-à-dire, les terres qui longent un cours d'eau ou une étendue d'eau.

 
 
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Diffusions

Informations archivées

Les informations archivées sont fournies aux fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elles ne sont pas assujetties aux normes Web du gouvernement du Canada et n'ont pas été modifiées ou mises à jour depuis leur archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Produits de données
Description Niveau géographique Date de diffusion
Données sur les exploitations et les exploitants agricoles : Toutes les variables de 2011 et de 2006 sur les exploitations et les exploitants agricoles jusqu'au niveau des divisions de recensement. Pour les subdivisions de recensement unifiées, seules les données de 2011 seront diffusées. Canada, province, territoire, région agricole de recensement, division de recensement et subdivision de recensement unifiée 10 mai 2012
Sélection de données chronologiques sur les exploitations et les exploitants agricoles : Données offertes gratuitement dans CANSIM : tableaux 004-0001 à 004-0017. Canada et province 10 décembre 2012
Données du couplage agriculture–l'enquête nationale auprès des ménages : Aperçu socioéconomique de la population agricole offertes gratuitement dans CANSIM : tableaux 004-0100 à 004-0129. Canada et province 27 novembre 2013
Produits de référence
Description Niveau géographique Date de diffusion
Cartes de référence : Les cartes de référence présentent les limites géographiques, les codes et les noms de toutes les régions géographiques figurant dans les tableaux de données du Recensement de l'agriculture de 2011. Canada (sauf les territoires), province, région agricole de recensement, division de recensement et subdivision de recensement unifiée 10 mai 2012
Produits de géographie
Description Niveau géographique Date de diffusion
Fichier des limites des régions agricoles de recensement de 2011 et guide de référence : Fichier des limites cartographiques définissant les régions agricoles de recensement, c'est-à-dire les régions géographiques infraprovinciales créées pour la diffusion des statistiques agricoles. Canada (sauf les territoires), province et région agricole de recensement 10 mai 2012
Fichier des limites pour l'écoumène agricole et guide de référence : Fichier des limites définissant les régions d'activités agricoles importantes au Canada indiquées par le Recensement de l'agriculture de 2011. Ce fichier est généralisé pour la cartographie à petite échelle. Canada (sauf les territoires), province et division de recensement août 2012
Produits d'analyse
Description Niveau géographique Date de diffusion
Un coup d'œil sur l'agriculture canadienne : Courts articles analytiques sur le secteur de l'agriculture accompagnés de graphiques, de tableaux, de cartes et de photos en couleur. Toutes les régions géographiques selon les besoins de l'analyse Dates prévues :
18 février 2014
18 mars 2014
22 avril 2014
29 mai 2014
29 juillet 2014
26 août 2014
28 octobre 2014
Services et produits personnalisés
Description Niveau géographique Date de diffusion
Services et produits personnalisés : Totalisations personnalisées demandées par les clients tirées de la base de données du Recensement de l'agriculture de 2011 sur les exploitations et exploitants agricoles. Régions géographiques normalisées du Recensement de l'agriculture et régions définies par les utilisateurs (sous réserve de confidentialité) 10 mai 2012
Services et produits personnalisés de la base de données des composantes géographiques de recensement. Régions géographiques normalisées du Recensement de l'agriculture et régions définies par les utilisateurs (sous réserve de confidentialité) L'automne 2012
Services et produits personnalisés de la base de données du couplage agriculture–population. Régions géographiques normalisées du Recensement de l'agriculture et régions définies par les utilisateurs (sous réserve de confidentialité) 27 novembre 2013
Services et produits personnalisés des bases de données chronologiques. Régions géographiques normalisées du Recensement de l'agriculture et régions définies par les utilisateurs (sous réserve de confidentialité) En tout temps

Renseignements : Recensement de l'agriculture, Consultations sur les données et les domaines spécialisés, 1-800-236-1136, 613-951-1090 ou STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca.

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Foire aux questions

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Devez-vous remplir un questionnaire?

  1. Qui doit remplir un questionnaire du Recensement de l'agriculture?
  2. Comment définit-on « exploitant agricole » ?
  3. Comment définit-on « exploitation agricole » ?
  4. Les fermes d'agrément sont-elles aussi visées par le Recensement de l'agriculture?
  5. Pourquoi les exploitants de très petites exploitations doivent-ils remplir le questionnaire du Recensement de l'agriculture?
  6. En quoi le Recensement de l'agriculture est-il avantageux pour les exploitants?
  7. Quelle est l'autorisation légale du Recensement de l'agriculture?
  8. Est-ce obligatoire de remplir et de retourner le questionnaire?

Confidentialité et biosécurité

  1. Une personne peut-elle être identifiée par l'information qu'elle fournit?
  2. Pourquoi Statistique Canada réalise-t-il le Recensement de l'agriculture?
  3. Comment le caractère confidentiel de mes données est-il préservé?
  4. Les données du Recensement de l'agriculture et du Recensement de la population sont-elles combinées de quelque façon?
  5. Quelles sont les mesures mises en place pour protéger la biosécurité dans les exploitations agricoles?

Coûts et fardeau de réponse

  1. Pourquoi le Recensement de l'agriculture ne fait-il pas usage d'échantillons?
  2. Pourquoi n'y a-t-il pas des questionnaires différents pour les différents types d'exploitations agricoles?
  3. Combien le Recensement de l'agriculture coûte-t-il?
  4. Pourquoi le Recensement de l'agriculture a-t-il lieu en mai, en une période d'activité intense pour les exploitants agricoles?
  5. Cette année, Statistique Canada réalise-t-il une Enquête financière sur les fermes en plus du Recensement de l'agriculture?
  6. Qu'en est-il de ma déclaration de revenus? Il me semble que le recensement demande des renseignements que j'ai déjà fournis au gouvernement.
  7. Pourquoi d'autres enquêtes agricoles sont-elles menées en même temps que le recensement?
  8. Quelles sont les autres enquêtes agricoles effectuées durant le cycle du Recensement de 2011?
  9. Comment a-t-on réduit le fardeau de réponse?

Contenu et données

  1. Quelles sont les différences entre le Recensement de l'agriculture de 2011 et celui de 2006?
  2. Comment a-t-on déterminé le contenu du Recensement de l'agriculture de 2011?
  3. Combien d'exploitations agricoles a-t-on dénombrées au dernier Recensement de l'agriculture?
  4. À quoi servent les données du Recensement de l'agriculture?
  5. Le Recensement de l'agriculture comporte-t-il des questions qui pourraient servir à évaluer les répercussions des activités agricoles sur l'environnement?

Traitement des données

  1. À quel endroit les données du Recensement de l'agriculture seront-elles traitées?
  2. Quelles mesures a-t-on prises pour faire en sorte que toutes les exploitations agricoles soient recensées?
  3. Quand les données du Recensement de l'agriculture de 2011 seront-elles mises à la disposition du public, et comment puis-je m'informer de la date de leur diffusion?
  4. Pourquoi faut-il une année avant que les résultats du Recensement de l'agriculture ne soient diffusés?
  5. Pour quelles régions géographiques les données du Recensement de l'agriculture sont-elles offertes?
  6. Comment évalue-t-on la qualité des données?

Devez-vous remplir un questionnaire?

1. Qui doit remplir un questionnaire du Recensement de l'agriculture?

Toute personne responsable de l'exploitation d'une ferme ou d'une exploitation agricole doit remplir un questionnaire du Recensement de l'agriculture.

2. Comment définit-on « exploitant agricole » ?

Le Recensement de l'agriculture utilise le mot exploitant pour désigner une personne responsable de la gestion ou de la prise de décisions financières liées à la production de produits agricoles. Une même exploitation agricole peut compter plus d'un exploitant, par exemple, un couple, un père et son fils, deux sœurs ou deux voisins.

Les expressions « exploitant agricole » et « exploitation » sont utilisées dans le recensement parce qu'elles ont une portée plus large que les mots « fermier » et « ferme », et reflètent mieux la diversité des activités agricoles sur lesquelles le Recensement de l'agriculture recueille des données. Par exemple, le mot ferme n'est pas normalement associé aux activités auxquelles se livrent des érablières, des champignonnières, des ranchs et des parcs d'engraissement.

3. Comment définit-on « exploitation agricole » ?

On définit une exploitation agricole comme une ferme, un ranch ou une autre exploitation qui produit des produits agricoles dans l'intention de vendre.

Les exploitations suivantes sont considérées comme des exploitations agricoles selon le Recensement de l'agriculture :

Toutes les exploitations qui cultivent, élèvent ou produisent n'importe quel des produits agricoles énumérés ci-dessous dans l'intention de les vendre (il n'est pas nécessaire que ces produits aient bel et bien été vendus, mais juste qu'ils soient destinés à la vente).

Cultures :

  • foin et grandes cultures (foin, céréales, pois secs, haricots, pommes de terres, coriandre et autres épices, etc.);
  • légumes (tous les légumes, herbes, rhubarbe, melons, ail, cucurbitacées, etc.);
  • gazon, produits de pépinière et arbres de Noël;
  • fruits, petits fruits ou noix (pommes, autres arbres fruitiers, raisins, bleuets et autres petits fruits, Saskatoon, noisettes, etc.);
  • semence.

Volailles :

  • poules pondeuses et poulettes;
  • poules et poulettes pour œufs d'incubation;
  • poulets à griller, poulets à rôtir et Cornouailles;
  • dindes et dindons;
  • autres volailles (oies, canards, coqs, autruches, émeus, faisans, cailles, pigeons, etc.);
  • couvoirs commerciaux.

Animaux :

  • bovins et veaux;
  • porcs;
  • moutons ou agneaux;
  • autres animaux (chevaux, chèvres, lamas, alpagas, lapins, bisons, élans, chevreuils, sangliers, visons, renards, ânes, mulets et mules, chinchillas, etc.).

Produits d'origine animale :

  • lait ou crème;
  • œufs;
  • laine;
  • fourrure;
  • viande.

Autres produits agricoles :

  • produits de serre;
  • champignons;
  • produits de l'érable;
  • abeilles possédées (pour le miel ou la pollinisation).

Autres activités ou entreprises considérées comme des exploitations agricoles selon le Recensement de l'agriculture :

  • la récolte du riz sauvage;
  • la germination de luzerne ou de haricots;
  • la culture de cannabis légal;
  • la culture de champignons sur billots dans un environnement contrôlé;
  • les exploitations vinicoles, si elles cultivent des raisins ou des fruits;
  • les centres de jardin, s'ils cultivent des produits;
  • les usines de transformation ou de déshydratation du foin, si elles cultivent du foin sur les terres possédées ou louées;
  • les exploitations équines qui ne vendent pas de produits agricoles, mais qui offrent des services de pension, de randonnée ou d'entraînement.

Les exploitations suivantes ne sont PAS considérées comme des exploitations agricoles selon le Recensement de l'agriculture.

Les exploitations qui récoltent, élèvent, cultivent ou produisent seulement :

  • de la sphaigne;
  • de la terre végétale;
  • du gravier;
  • du poisson (sauvage ou d'aquaculture);
  • des produits sylvicoles;
  • des cônes sauvages, des arbres de Noël sauvages, des bûches, du bois de chauffage, du bois à pâte, de branches décoratives, etc.;
  • des baies sauvages, des plantes sauvages, des champignons sauvages, etc.
  • des animaux sauvages, quels qu'ils soient;
  • des pigeons de concours;
  • des vers de terre;
  • des grillons, des rats, des souris, etc. destinés aux animaleries;
  • des animaux de laboratoire;
  • des animaux domestiques, quels qu'ils soient (chiens, chats, porcs ventrus, cochons d'Inde, pinsons, perruches, etc.), y compris au moyen de chenils.

Pour le Yukon, le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest seulement, les activités suivantes sont considérées comme des exploitations agricoles aux fins du Recensement de l'agriculture :

  • la garde d'animaux sauvages (comme les caribous et les bœufs musqués);
  • l'élevage de chiens de traîneau;
  • les pourvoiries de chevaux;
  • la récolte de plantes et de baies indigènes.

4. Les fermes d'agrément sont-elles aussi visées par le Recensement de l'agriculture?

Oui. Les fermes ayant de très faibles revenus — communément appelées « fermes d'agrément » — sont comprises dans tous les cas où les produits agricoles qui résultent de leurs activités sont produits dans l'intention de vendre.

5. Pourquoi les exploitants de très petites exploitations doivent-ils remplir le questionnaire du Recensement de l'agriculture?

Le Recensement de l'agriculture recense les petites exploitations parce qu'il est important que le total des superficies agricoles et des stocks de l'ensemble des cultures et du bétail et de tout autre produit agricole au Canada soit mesuré. Il existe un très grand nombre de petites exploitations agricoles qui, ensemble, contribuent de façon importante à la production agricole.

6. En quoi le Recensement de l'agriculture est-il avantageux pour les exploitants?

Chaque fois qu'un exploitant remplit et retourne son questionnaire de recensement, il ajoute une voix de plus au quart de million de réponses que reflètent les données du recensement. Une fois réunies, ces données représentent le seul portrait statistique complet du secteur agricole canadien offert aux organismes d'agriculteurs et aux autres décideurs dans le domaine de l'agriculture. Les médias interprètent aussi les données du recensement et sensibilisent ainsi le public aux enjeux de l'heure.

S'il existe d'autres enquêtes sur l'agriculture, seul le Recensement de l'agriculture produit des données à l'échelle régionale. Ses données au niveau des collectivités permettent de veiller à ce que les questions qui concernent les exploitants, leur collectivité et les exploitations agricoles soient prises en compte dans les décisions qui les touchent et influent sur leurs moyens de subsistance.

  • Les exploitants peuvent utiliser les données du recensement pour prendre des décisions liées à la production, à la mise en marché et à l'investissement.
  • Les groupes de producteurs et les organismes de mise en marché utilisent les données du recensement dans des activités privées pour informer les Canadiens et le gouvernement de leur situation économique.
  • Les entreprises qui fournissent des produits et des services agricoles utilisent les données pour déterminer à quel endroit installer leurs centres de service.
  • Les conseillers du gouvernement en matière de politiques utilisent les données pour aider à élaborer des programmes liés à la protection du revenu et aux ressources humaines pour le secteur agricole.
  • Les exploitants peuvent s'informer des tendances de l'agriculture canadienne grâce à l'analyse des données du Recensement de l'agriculture publiées dans les médias agricoles.
  • Les sites Web agricoles peuvent cibler leur information d'après les tendances et les besoins actuels du secteur qui se sont dégagés des données du recensement.
  • Les gouvernements et les organisations agricoles utilisent les données du recensement pour évaluer les répercussions des catastrophes naturelles sur l'agriculture (par exemple, les inondations, les sécheresses et les tempêtes) et réagir rapidement.

7. Quelle est l'autorisation légale du Recensement de l'agriculture?

Le mandat de réaliser le Recensement de l'agriculture tous les 10 ans vient de la Loi constitutionnelle de 1867 (autrefois appelée Acte de l'Amérique du Nord britannique [AANB]).

Après quelques dizaines d'années, le mandat relatif à la réalisation d'un recensement énoncé dans la Loi constitutionnelle de 1867 a été augmenté par la Loi sur la statistique de 1970, laquelle stipule que :

« Un recensement agricole du Canada est fait par Statistique Canada :

  1. tous les dix ans, à compter de l'année 1971;
  2. tous les dix ans à compter de l'année 1976, sauf, éventuellement, dans le cas où le gouverneur en conseil en décide autrement, 1970-71-72, ch. 15, art. 19. »

8. Est-ce obligatoire de remplir et de retourner le questionnaire?

Oui. En vertu de la Loi sur la statistique, les exploitants agricoles doivent remplir un questionnaire du Recensement de l'agriculture. L'exploitant qui refuse de répondre aux questions du questionnaire est passible d'une amende de 500 $ ou d'une peine de prison de trois mois, ou les deux.

Confidentialité et biosécurité

9. Une personne peut-elle être identifiée par l'information qu'elle fournit?

Non. Toutes les données publiées sont sujettes à des restrictions de confidentialité, et toute donnée permettant l'identification d'une personne ou d'une exploitation agricole est supprimée.

10. Pourquoi Statistique Canada réalise-t-il le Recensement de l'agriculture?

Le Recensement de l'agriculture recueille un large éventail de données sur le secteur agricole, par exemple, le nombre d'exploitations et d'exploitants agricoles, les superficies cultivées, les formes juridiques, les pratiques de gestion des terres, le nombre d'animaux d'élevage et les superficies en culture, les dépenses et les revenus d'exploitation, le capital agricole et les machines, le matériel et l'équipement agricoles.

Ces données fournissent une description complète de l'industrie agricole au Canada tous les cinq ans aux échelles nationale, provinciale et infraprovinciale.

11. Comment le caractère confidentiel de mes données est-il préservé?

Tous les questionnaires sont renvoyés par la poste au même centre de traitement situé dans la région de la capitale nationale. Tout suivi téléphonique en cas de questionnaire incomplet sera effectué à partir d'un endroit centralisé, à l'extérieur de votre région.

Bien que les employés de Statistique Canada voient vos renseignements personnels pendant le traitement de votre questionnaire, ils ont tous prêté un serment de discrétion qui les rend passibles de sanctions sévères s'ils divulguent des renseignements personnels.

12. Les données du Recensement de l'agriculture et du Recensement de la population sont-elles combinées de quelque façon?

Oui. On constitue une base de données spéciale sur le recensement de l'agriculture et l'enquête nationale auprès des ménagesaprès chaque recensement de manière à obtenir un profil social des personnes intervenant dans le secteur de l'agriculture. L'information porte sur la taille de la population agricole, l'état matrimonial et la langue des exploitants agricoles ainsi que sur la taille des familles agricoles. Les dispositions relatives à la confidentialité font en sorte que l'identité des personnes est protégée et que ces personnes ne peuvent être reliées à l'information qu'elles fournissent.

13. Quelles sont les mesures mises en place pour protéger la biosécurité dans les exploitations agricoles?

Tous les questionnaires du Recensement de l'agriculture sont envoyés par la poste aux répondants, bien que, dans certaines régions rurales du Canada, un agent recenseur vous livre votre questionnaire du Recensement de la population à domicile.

Comme des maladies risquent d'être introduites accidentellement par un visiteur, les exploitants agricoles peuvent limiter l'accès à leurs terres ou à leurs bâtiments. On invite les agents recenseurs à se comporter de façon responsable, en se montrant sensibles aux difficultés auxquelles les exploitants font face et en évitant de contribuer par leurs actes au risque de propagation d'une infection.

Pratiques que doivent suivre les agents recenseurs à la livraison des questionnaires :

  • Les questionnaires sont livrés à la résidence ou à la maison de ferme seulement;
  • Les recenseurs ne traversent pas les terres agricoles ou les champs afin de localiser l'exploitant s'il n'y a personne à la maison;
  • Les recenseurs n'entrent pas non plus dans les bâtiments de ferme, les ateliers, etc. afin de localiser l'exploitant;
  • Les recenseurs ne peuvent être accompagnés d'un animal domestique.

Dans le cas où un écriteau de biosécurité (« Accès limité », par exemple) est affiché à l'entrée ou à la barrière principale de l'exploitation agricole, l'agent recenseur n'entrera pas sur la propriété, mais consignera dans son rapport que l'accès est limité et qu'il utilisera une autre méthode (comme un appel téléphonique) pour veiller à ce que l'exploitant reçoive les questionnaires du recensement.

Coûts et fardeau de réponse

14. Pourquoi le Recensement de l'agriculture ne fait-il pas usage d'échantillons?

Aux termes de la Loi sur la statistique, un recensement de toutes les exploitations agricoles au Canada doit être effectué tous les cinq ans. Comme un recensement est, par définition, un relevé de toutes les exploitations agricoles, le fait d'échantillonner seulement une partie des exploitations ne respecterait pas la Loi, ni ne fournirait une description aussi complète que celle que permet un recensement.

Le Recensement de l'agriculture est la principale source de données sur les petites régions et pour l'établissement d'échantillons pour les enquêtes. Il est important que chaque exploitation agricole remplisse un questionnaire du Recensement de l'agriculture, peu importe sa taille ou son emplacement géographique. Les échantillons sont utilisés aux fins des estimations agricoles entre les années de recensement.

15. Pourquoi n'y a-t-il pas des questionnaires différents pour les différents types d'exploitations agricoles?

Le Recensement de l'agriculture envoie un questionnaire général à toutes les exploitations au Canada, car certaines questions sont semblables pour tous les répondants. L'utilisation d'un seul questionnaire pour l'ensemble du Canada a pour effet d'assurer la cohérence à l'échelle nationale, alors que les cases à cocher et les différentes étapes destinées aux types d'exploitation particuliers permettent aux exploitants de répondre seulement aux questions pertinentes pour leur exploitation. Un même questionnaire permet aussi de réaliser des économies au niveau de la conception des questionnaires. Nous ne ménageons aucun effort pour que le questionnaire soit aussi concis que possible afin de minimiser le fardeau de réponse.

16. Combien le Recensement de l'agriculture coûte-t-il?

Le coût total prévu pour le Recensement de l'agriculture de 2011, qui porte sur un cycle de six ans, est de 42,4 millions de dollars. Si le Recensement de l'agriculture était effectué indépendamment du Recensement de la population, il en coûterait au total au moins 13 millions de dollars de plus.

17. Pourquoi le Recensement de l'agriculture a-t-il lieu en mai, en une période d'activité intense pour les exploitants agricoles?

En cette période particulièrement occupée et difficile, l'arrivée du questionnaire du Recensement de l'agriculture de 2011 en mai peut paraître inopportune. Cependant, comme il est combiné avec le Recensement de la population et que cela se traduit par la mise en commun de nombreux aspects touchant la collecte, notamment les frais postaux et l'envoi au centre de traitement, il permet aux contribuables d'épargner des millions de dollars. Le moment choisi pour le Recensement de la population, lequel a une portée plus générale, découle de la nécessité de recenser le plus grand nombre possible de Canadiens qui sont à la maison durant le recensement. En hiver, les retraités migrent vers le sud, et c'est le moment où un grand nombre de familles canadiennes ayant des enfants à l'école partent en vacances. Ces facteurs ont amené les responsables du Recensement de la population à fixer au 10 mai le jour du recensement. Bien que le recensement ait pour effet d'éloigner les exploitants agricoles de leur travail, le fait de remplir le questionnaire porte ses fruits.

Les groupes de producteurs et les organismes de mise en marché utilisent les données du recensement pour informer les Canadiens et les gouvernements de leur santé économique, laquelle est susceptible d'avoir une influence sur les politiques agricoles. Les exploitants peuvent se tenir informés des tendances grâce à l'analyse des données du Recensement de l'agriculture publiées dans les médias agricoles. Et les sites Web sur l'agriculture utilisés par les exploitants agricoles peuvent cibler leur information sur les tendances et les besoins actuels qui se sont dégagés des données du recensement.

18. Cette année, Statistique Canada réalise-t-il une Enquête financière sur les fermes en plus du Recensement de l'agriculture?

L'Enquête financière sur les fermes est réalisée chaque année. En 2011, la période de collecte à été reportée en juillet et en août pour coïncider avec la période de collecte du recensement. Afin d'alléger le fardeau des répondants, le chevauchement avec d'autres enquêtes agricoles est minimisé.

19. Qu'en est-il de ma déclaration de revenus? Il me semble que le recensement demande des renseignements que j'ai déjà fournis au gouvernement.

À l'heure actuelle, les répondants doivent fournir les renseignements financiers liés à leur exploitation agricole dans le questionnaire du Recensement de l'agriculture. Statistique Canada a toutefois l'intention d'examiner ces renseignements pour déterminer comment utiliser les données fiscales afin de remplacer l'information relative aux dépenses d'exploitation détaillées, à l'étape 32, pour le Recensement de l'agriculture de 2016, ce qui allégera le fardeau de réponse des agriculteurs.

20. Pourquoi d'autres enquêtes agricoles sont-elles menées en même temps que le recensement?

Étant donné que les gouvernements et d'autres utilisateurs ont besoin de renseignements sur le secteur agricole en temps opportun, il faut effectuer des enquêtes-échantillons dans un délai plus court que celui d'un recensement. Le Recensement de l'agriculture est une activité nationale qui exige la collecte de renseignements auprès de toutes les exploitations agricoles au Canada. Les activités de collecte, de suivi, de contrôle de la qualité, de totalisation et de diffusion des données obtenues dans le cadre d'une activité d'une aussi grande envergure prennent environ une année. Le recensement ne pourrait remplacer les enquêtes à plus petite échelle, qui se font dans un délai beaucoup plus court. Il est également plus économique de recueillir certains types de renseignements à l'aide d'un échantillon, surtout si les données requises ne concernent que certaines provinces ou certains groupes de la population. Une fois obtenues, les données du Recensement de l'agriculture sont utilisées comme points de référence des enquêtes sur les exploitations agricoles.

21. Quelles sont les autres enquêtes agricoles effectuées durant le cycle du Recensement de 2011?

Entre la mi-avril et la fin juin, Statistique Canada réalisera les enquêtes agricoles suivantes :

  • Enquête agricole des provinces de l'Atlantique (taille de l'échantillon : environ 1 000 dans la région de l'Atlantique);
  • Enquête sur les fruits et légumes, printemps (taille de l'échantillon : environ 12 000 à l'échelle nationale);
  • Enquête sur les produits de l'érable (taille de l'échantillon : environ 2 000 en Ontario et au Nouveau-Brunswick);
  • Enquête sur la superficie et le rendement des pommes de terre (taille de l'échantillon : environ 200 dans la région de l'Atlantique, au Manitoba, en Saskatchewan et en Colombie-Britannique);
  • Rapport des fermes à fourrure (taille de l'échantillon : environ 300 à l'échelle nationale);
  • Enquête sur les fermes, juin (taille de l'échantillon : environ 24 850 à l'échelle nationale, à l'exception de la région de l'Atlantique);
  • Enquête de juillet sur le bétail (taille de l'échantillon : environ 10 500 au Québec, en Ontario, au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique);
  • Enquête sur les prix du foin cultivé et de la paille (Ontario seulement; taille de l'échantillon : environ 125).

22. Comment a-t-on réduit le fardeau de réponse?

Pendant la période de collecte du Recensement de l'agriculture, la Division de l'agriculture annule quelques petites enquêtes, réduit la taille de l'échantillon de certaines autres et minimise le chevauchement avec les grosses enquêtes comme l'Enquête financière sur les fermes.

Offrant aux exploitants agricoles différents choix pour répondre au Recensement de l'agriculture — sur papier en retournant le questionnaire par courrier, en ligne ou par téléphone — aide à rendre plus facile et plus rapide les façons de répondre. Un numéro de téléphone sans frais est disponible pour aider à répondre aux questions des répondants à propos du Recensement de l'agriculture.

Contenu et données

23. Quelles sont les différences entre le Recensement de l'agriculture de 2011 et celui de 2006?

Le questionnaire du Recensement de l'agriculture de 2011 contient à la fois des questions qui étaient posées en 2006 et de nouvelles questions. Certaines questions demeurent inchangées afin de maintenir la cohérence et la comparabilité des données dans le temps. D'autres ont été ajoutées ou supprimées pour témoigner des changements dans le secteur agricole. Mentionnons par exemple :

  • Numéro d'entreprise : Une question a été ajoutée afin d'obtenir le numéro d'entreprise attribué à l'exploitation agricole par l'Agence du revenu du Canada (ARC). On a également inséré une brève note pour expliquer l'intention de cette question sur la couverture arrière du questionnaire. Un projet pilote s'appuyant sur les données recueillies au moyen de cette question permettra d'évaluer s'il est possible de remplacer les renseignements financiers demandés à l'étape 32 par les données fiscales de l' ARC, ce qui pourrait alléger grandement le fardeau de réponse des agriculteurs.
  • Travail rémunéré : Une question concernant le nombre d'employés à temps plein ou partiel a été ajoutée afin d'évaluer combien de personnes travaillent dans les fermes. Une fois regroupées avec les questions posées au sujet du nombre d'heures ou de semaines de travail rémunéré, les données recueillies grâce à cette question fourniront une meilleure représentation de la main-d'œuvre agricole.
  • Résidus de récolte : Une étape a été ajoutée afin de connaître les superficies sur lesquelles les résidus de récolte ont été mis en balles. Il s'agit d'une question pertinente sur le plan environnemental, car la gestion des résidus de récolte touche les taux d'érosion, la contamination des eaux souterraines et de surface, les émissions de gaz à effet de serre et la séquestration de carbone.
  • Pratiques de conservation et aménagement des terres : Deux questions ont été ajoutées afin de repérer les exploitations agricoles qui optent pour « l'alimentation ou pâturage hivernaux dans les champs » et « la planification de la gestion des éléments fertilisants ». Ces questions nous fourniront des données plus complètes sur l'adoption de techniques de gestion de l'environnement par les agriculteurs.
  • Internet : Une question concernant l'accès à un service Internet haute vitesse a été ajoutée afin d'évaluer l'accessibilité des répondants aux services offerts par Internet. Les données recueillies au moyen de cette question aideront les fournisseurs publics et privés à mieux planifier la prestation de services aux agriculteurs.
  • Blessures liées à l'exploitation agricole : Ces questions ont été enlevées parce que des données de meilleure qualité peuvent être obtenues au moyen d'autres sources.
  • Produits biologiques non certifiés : Cette catégorie a été enlevée afin de tenir compte du nouveau règlement concernant l'utilisation du mot « biologique ».

Les changements ou les ajouts apportés par rapport au questionnaire de 2006 sont décrits par thème, selon leur ordre d'apparition dans le questionnaire de 2011. Ces changements résultent du processus de consultation des utilisateurs et des essais qui ont permis d'établir la version définitive du questionnaire de 2011. Certaines questions ou catégories ont été combinées de façon à rendre les questions plus faciles à comprendre afin de mieux y répondre.

24. Comment a-t-on déterminé le contenu du Recensement de l'agriculture de 2011?

Le personnel du Recensement de l'agriculture a consulté les utilisateurs de données dans le cadre d'une série d'ateliers pancanadiens en 2007. Les groupes de producteurs agricoles, les analystes d'Agriculture et Agroalimentaire Canada, d'autres analystes et universitaires des secteurs public et privé ont proposé par écrit, après avoir participé à des séances de consultation, qu'on ajoute des thèmes au Recensement de l'agriculture de 2011.

Des questions ont été conçues ou modifiées au bureau central, en collaboration avec des experts de l'industrie. Elles ont été mises à l'essai un certain nombre de fois auprès de groupes d'exploitants agricoles représentatifs de la diversité régionale — c'est-à-dire en tenant compte des types d'agriculture, des techniques de production, de la taille des exploitations, de la langue parlée et de l'âge. Ces essais ont démontré que certaines questions se prêtaient mal au recensement, et qu'il fallait reformuler d'autres questions.

D'après les résultats de ces essais, Statistique Canada a finalisé le contenu et la conception du questionnaire de 2011 à l'automne de 2009. Les questions ont été approuvées par le Cabinet et prescrites par décret du gouverneur en conseil, ainsi que l'exige la Loi sur la statistique, au printemps de 2010.

25. Combien d'exploitations agricoles a-t-on dénombrées au dernier Recensement de l'agriculture?

Le Recensement de l'agriculture de 2006 a dénombré 229 373 fermes de recensement.

Tableau 1 Nombre d'exploitations agricoles en 2011 et 2006, Canada et provinces
Province 2006 2001
Terre-Neuve-et-Labrador 510 558
Île-du-Prince-Édouard 1 495 1 700
Nouvelle-Écosse 3 905 3 795
Nouveau-Brunswick 2 611 2 776
Québec 29 437 30 675
Ontario 51 950 57 211
Manitoba 15 877 19 054
Saskatchewan 36 952 44 329
Alberta 43 234 49 431
Colombie-Britannique 19 759 19 844
Canada 205 730 229 373

Source : Statistique Canada, Recensement de l'agriculture.

26. À quoi servent les données du Recensement de l'agriculture?

Les données du Recensement de l'agriculture sont utilisées par :

  • l'exploitant agricole, pour la prise de décisions quant à la production, à la mise en marché et à l'investissement;
  • les groupes de producteurs agricoles, afin d'informer leurs membres des tendances et des changements au sein de l'industrie, de faire connaître le point de vue des exploitants aux législateurs et au public canadien et de défendre leurs intérêts dans les négociations commerciales internationales;
  • les gouvernements, afin de prendre des décisions stratégiques concernant le crédit agricole, l'assurance-récolte, le soutien aux exploitations agricoles, le transport, les services de mise en marché et le commerce international;
  • Statistique Canada, afin de produire des estimations annuelles intercensitaires du secteur de l'agriculture;
  • les entreprises, au moment de faire la mise en marché de produits et services, pour la prise de décisions liées à la production et aux investissements;
  • les universitaires, qui effectuent des recherches sur le secteur agricole;
  • les médias, afin de décrire le secteur agricole au grand public canadien.

27. Le Recensement de l'agriculture comporte-t-il des questions qui pourraient servir à évaluer les répercussions des activités agricoles sur l'environnement?

Bon nombre des questions du recensement peuvent contribuer d'une certaine façon à décrire la situation des exploitations agricoles canadiennes ainsi que les répercussions de leurs activités sur l'environnement.

Le Recensement de l'agriculture contient des questions sur les pratiques d'exploitation axées sur la conservation de la fertilité des sols et la prévention de l'érosion, l'utilisation des pesticides et des engrais, et l'aménagement des terres visant à prévenir les dommages causés par le vent ou l'eau. Il comporte différentes sections, notamment sur l'utilisation du fumier, l'irrigation, les pratiques de travail du sol et la mise en balle des résidus de récolte. Les données issues de ces questions brossent un tableau des relations des agriculteurs avec l'environnement et, en évaluant et en comparant les données dans le temps, les analystes peuvent voir comment les exploitants adaptent leurs méthodes et s'acquittent de leur rôle d'intendants de la terre.

Traitement des données

28. À quel endroit les données du Recensement de l'agriculture seront-elles traitées?

Une fois reçus par Postes Canada, les questionnaires remplis sont envoyés à un centre de traitement central dans la région de la capitale nationale, où ils sont numérisés par balayage et imagerie électronique afin qu'on en saisisse les données. Le traitement des questionnaires du Recensement de l'agriculture comprend de nombreuses vérifications et contrôles destinés à assurer une grande qualité des données. Il comporte de nombreuses étapes — notamment plusieurs vérifications (vérifications administratives, contrôle spécialisé et contrôle géographique), l'appariement et l'élimination des doubles comptes de fermes individuelles, l'ajustement pour tenir compte des données manquantes, la validation des données par comparaison avec plusieurs points de référence et l'estimation. Ces étapes ont évolué en un système complexe assurant des données de grande qualité. Les données produites sont sauvegardées dans une base de données et servent à produire des publications et à répondre aux demandes personnalisées des utilisateurs.

29. Quelles mesures a-t-on prises pour faire en sorte que toutes les exploitations agricoles soient recensées?

En 2011, Postes Canada a livré un questionnaire du Recensement de l'agriculture aux adresses auxquelles pourraient vivre des exploitants agricoles. Ces adresses sont tirées du recensement précédent et d'autres enquêtes agricoles. On y a livré également un questionnaire du Recensement de la population, mais il se peut que cela ait encore été fait par l'intermédiaire d'un agent recenseur dans les régions rurales.

Le questionnaire du Recensement de la population comporte une question où il est demandé si un exploitant agricole vit dans le ménage. Une réponse affirmative à cette question entraîne un suivi du bureau central, qui veillera à ce que les nouvelles exploitations agricoles soient identifiées et comptées.

Les répondants ont pu remplir leur questionnaire sur papier, par téléphone ou par Internet. Un suivi téléphonique sera effectué auprès des répondants qui ont reçu un questionnaire, mais ne l'ont pas retourné.

De plus, la séquence de traitement des données prévoit des mesures permettant de retracer les exploitations « manquantes » recensées en 2006, mais qui n'ont pas retourné le questionnaire en 2011 ou, à l'inverse, les exploitations agricoles qui n'existaient pas en 2006, mais qu'on a relevées dans le cadre d'enquêtes subséquentes sur l'agriculture.

30. Quand les données du Recensement de l'agriculture de 2011 seront-elles mises à la disposition du public, et comment puis-je m'informer de la date de leur diffusion?

Première diffusion de la base de donnée du Recensement de l'agriculture: le 10 mai 2012. Les utilisateurs de données intéressés peuvent connaître les dates de diffusion en consultant le Répertoire des produits, des services et des personnes–ressources de la Division de l'agriculture. Ce document contient des précisions sur le Recensement de l'agriculture de 2011 ainsi que des produits et services connexes, y compris les prix et les façons de se les procurer. Il est possible d'en obtenir un exemplaire en composant le 1-800-236-1136.

Le bulletin de diffusion officiel de Statistique Canada, Le Quotidien, énumère toutes les données du recensement et met l'accent sur les principales tendances et conclusions.

Les données du Recensement de la population et du Recensement de l'agriculture seront diffusées dans les médias généraux et les médias agricoles. Les utilisateurs peuvent également communiquer avec les conseillers spécialisés en données du Recensement de l'agriculture en composant le numéro sans frais 1-800-236-1136.

31. Pourquoi faut-il une année avant que les résultats du Recensement de l'agriculture ne soient diffusés?

Le Recensement de l'agriculture est une activité nationale qui exige la collecte de renseignements auprès de toutes les exploitations agricoles au Canada. La collecte, le suivi, les contrôles de qualité, le traitement, la totalisation et la diffusion des données de cette activité d'envergure prennent environ une année.

Nous devons franchir toutes ces étapes pour nous assurer que les données sont exactes, même à des niveaux de contrôle des petites géographies. Ces étapes sont essentielles étant donné que les données du recensement servent de référence aux estimations et à l'établissement d'échantillons d'enquêtes entre les recensements.

32. Pour quelles régions géographiques les données du Recensement de l'agriculture sont-elles offertes?

Les données du Recensement de l'agriculture sont offertes aux échelons national, provincial et territorial et pour les régions correspondant à des comtés, des districts agricoles et des municipalités rurales. On peut également obtenir des données sur des régions définies par les utilisateurs en communiquant avec les conseillers spécialisés en données du Recensement de l'agriculture au numéro sans frais 1-800-236-1136. Toutes les données totalisées sont sujettes à des restrictions de confidentialité et toutes les données susceptibles d'entraîner la divulgation de renseignements concernant une personne en particulier ou une exploitation agricole donnée sont supprimées.

33. Comment évalue-t-on la qualité des données?

Pour assurer l'exactitude des données du Recensement de 2011, on dispose de procédures de contrôle tout au long de la collecte et du traitement des données. Ce traitement est un processus long et complexe. Les nombreuses étapes — notamment, les diverses vérifications (vérifications administratives, contrôle spécialisé et contrôle géographique), l'appariement et l'élimination des doubles comptes, l'ajustement des données manquantes, la validation des données en les comparant à diverses autres sources de données, les estimations — ont évolué en un système complexe qui assure la production de données de grande qualité. Les données produites à la fin de toutes ces étapes sont sauvegardées dans une base de données et servent à produire les publications et à répondre aux demandes personnalisées des utilisateurs

Lors de la diffusion des données, le 10 mai 2012, il sera aussi possible de connaître le sous-dénombrement net des exploitations agricoles, des régions agricoles et des revenus agricoles bruts, basé sur une évaluation de la couverture du Recensement de l'agriculture.

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Au sujet des artistes

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Conception graphique : Ryan Thompson, concepteur graphique agréé

Ryan Thompson, concepteur graphique agréé à la tête de Character Creative, à Ottawa, a agi comme directeur artistique et figure de proue de la conception et de l'illustration de la couverture de l'édition de 2006 d'Un coup d'œil sur l'agriculture canadienne. Diplômé du Sheridan College, il est agréé par l'Association of Registered Graphic Designers of Ontario. Parmi les clients de Character Creative figurent les Prix du gouverneur général pour les arts de la scène, Cafés Van Houtte, MDS Nordion, la Cour des arts et la Zone d'amélioration commerciale du Centre-ville Rideau.

Illustration : Graham Ross

Diplômé du programme d'illustration du Sheridan College, en Ontario, Graham Ross a amorcé sa carrière de dessinateur-maquettiste chez l'éditeur canadien McClelland & Stewart. Il est ensuite revenu à Ottawa, sa ville natale, pour travailler comme concepteur principal dans une entreprise locale.

C'est à Ottawa qu'il a lancé sa carrière de pigiste en illustration et conception graphique. Il a produit des illustrations pour différents éditeurs, comme Scholastic Canada, Orca Book Publishers et Meadowside Books au Royaume-Uni, de même que pour le gouvernement du Canada.

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Vous avez besoin d'aide?

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La ligne d'aide du Recensement de l'agriculture est disponible du lundi au vendredi entre 8 h et 21 h, jusqu'à la fin octobre 2011. Pour toutes questions ou aide pour remplir votre questionnaire, ou si vous désirez obtenir d'autres questionnaires, communiquez avec le 1-855-828-8956.

Qui doit remplir le questionnaire du Recensement de l'agriculture?

Toute personne responsable de l'exploitation d'une ferme ou d'une exploitation agricole doit remplir un questionnaire du Recensement de l'agriculture.

Qu'est-ce qu'une exploitation agricole?

Une exploitation agricole produit, pour la vente, au moins l'un des produits suivants (il n'est pas nécessaire d'avoir réalisé des ventes au cours des 12 derniers mois) :

  • Cultures (foin, grandes cultures, fruits ou noix, petits fruits ou raisin, légumes, graines de semence);
  • Bétail (bovins, porcs, moutons, chevaux, gibier à poil, autre bétail);
  • Volaille (poules, poulets, dindons, dindes, poussins, gibier à plumes, autres volailles);
  • Produits d'origine animale (lait ou crème, œufs, laine, fourrure, viande);
  • Autres produits agricoles (arbres de Noël, gazon, produits de serre ou de pépinière, champignons, miel ou abeilles, produits de la sève d'érable).

Combien de temps faut-il pour remplir le questionnaire?

  • Le questionnaire comporte 16 pages, mais les agriculteurs ne doivent remplir que les sections se rapportant à leur exploitation.
  • En moyenne, en 2006, les répondants ont dû répondre à 20 % des questions.
  • Bien que le temps consacré au questionnaire varie selon le type et la complexité de l'exploitation agricole, il faut compter entre 45 et 60 minutes en moyenne.

Statistique Canada prend toutes les mesures possibles pour réduire le fardeau de réponse, entre autres en fournissant une ligne d'aide, en permettant de remplir le questionnaire sur papier, par téléphone ou par Internet, etc.

Quels documents peuvent vous aider à remplir le questionnaire du Recensement de l'agriculture?

Les documents suivants vous permettront de gagner du temps :

  • Les relevés d'impôt foncier;
  • La déclaration de revenus de 2010;
  • Les dossiers de gestion des cultures et de régie des troupeaux;
  • Les livres de comptabilité ou documents comptables informatisés;
  • Les états financiers destinés aux établissements de crédit;
  • Les carnets de livraison de la Commission canadienne du blé;
  • Les relevés d'assurance-récolte.

Quelles sont les nouveautés à l'occasion du Recensement de l'agriculture de 2011?

Le questionnaire de 2011 comporte de nombreuses questions légèrement modifiées par rapport à 2006. Les modifications sont précisées dans la foire aux questions. Voici quelques points saillants :

  • Numéro d'entreprise : Une question a été ajoutée afin d'obtenir le numéro d'entreprise attribué à l'exploitation agricole par l'Agence du revenu du Canada (ARC). On a également inséré une brève note pour expliquer l'intention de cette question sur la couverture arrière du questionnaire. Un projet pilote s'appuyant sur les données recueillies au moyen de cette question permettra d'évaluer s'il est possible de remplacer les renseignements financiers demandés à l'étape 32 par les données fiscales de l'ARC, ce qui pourrait alléger grandement le fardeau de réponse des agriculteurs.
  • Travail rémunéré : Une question concernant le nombre d'employés à temps plein ou partiel a été ajoutée afin d'évaluer combien de personnes travaillent dans les fermes. Une fois regroupées avec les questions posées au sujet du nombre d'heures ou de semaines de travail rémunéré, les données recueillies grâce à cette question fourniront une meilleure représentation de la main-d'œuvre agricole.
  • Résidus de récolte : Une étape a été ajoutée afin de connaître les superficies sur lesquelles les résidus de récolte ont été mis en balles. Il s'agit d'une question pertinente sur le plan environnemental, car la gestion des résidus de récolte touche les taux d'érosion, la contamination des eaux souterraines et de surface, les émissions de gaz à effet de serre et la séquestration de carbone.
  • Pratiques de conservation et aménagement des terres : Deux questions ont été ajoutées afin de repérer les exploitations agricoles qui optent pour « l'alimentation ou pâturage hivernaux dans les champs » et « la planification de la gestion des éléments fertilisants ». Ces questions nous fourniront des données plus complètes sur l'adoption de techniques de gestion de l'environnement par les agriculteurs.
  • Internet : Une question concernant l'accès à un service Internet haute vitesse a été ajoutée afin d'évaluer l'accessibilité des répondants aux services offerts par Internet. Les données recueillies au moyen de cette question aideront les fournisseurs publics et privés à mieux planifier la prestation de services aux agriculteurs.
  • Blessures liées à l'exploitation agricole : Ces questions ont été enlevées parce que des données de meilleure qualité peuvent être obtenues au moyen d'autres sources.
  • Produits biologiques non certifiés : Cette catégorie a été enlevée afin de tenir compte du nouveau règlement concernant l'utilisation du mot « biologique ».

La loi protège les renseignements que vous fournissez

La confidentialité de votre questionnaire du Recensement de l'agriculture est protégée en vertu de la loi. Seuls les employés de Statistique Canada qui travaillent avec les données du recensement et qui ont prêté serment de discrétion verront votre questionnaire.

À compter de novembre 2011, vous pourrez demander à voir les renseignements que vous avez fournis dans votre questionnaire du Recensement de l'agriculture de 2011. Il vous suffit d'écrire au Coordonnateur de la protection de la vie privée, Statistique Canada, 25e étage, immeuble R.-H.-Coats, Ottawa (Ontario) K1A 0T6.

Est-il obligatoire de remplir le questionnaire du Recensement de l'agriculture?

Oui. En vertu de la Loi sur la statistique, vous devez remplir le questionnaire.

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QUESTIONNAIRE DU RECENSEMENT DE L'AGRICULTURE DE 2011

Informations archivées

Les informations archivées sont fournies aux fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elles ne sont pas assujetties aux normes Web du gouvernement du Canada et n'ont pas été modifiées ou mises à jour depuis leur archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Nota : Pour alléger le questionnaire, le genre masculin est employé pour désigner à la fois les hommes et les femmes.

ÉTAPE 1  IMPORTANT

  • Remplissez un questionnaire pour chaque exploitation agricole et retournez-le par la poste.
  • Si vous avez besoin de questionnaires supplémentaires, appelez-nous sans frais au 1-877-777-2011.
  • Si une même exploitation agricole a reçu plus d'un questionnaire, veuillez les retourner séparément dans les enveloppes en port payé fournies à cet effet.

CONFIDENTIEL UNE FOIS REMPLI

La confidentialité de vos réponses au recensement est protégée par la loi. Ces renseignements sont recueillis en vertu de la Loi sur la statistique, L.R.C. (1985), ch. S-19. La loi vous oblige à les fournir.

ÉTAPE 2   Répondez aux questions suivantes pour chaque personne responsable de prendre les DÉCISIONS DE GESTION nécessaires à la bonne marche de cette exploitation agricole en date du 10 mai 2011.

1. EXPLOITANT 1

  • Nom de famille
  • Prénom
  • Date de naissance
    • Jour
    • Mois
    • Année
  • Sexe
    • Masculin
    • Féminin
  • Adresse postale
  • Nom du village ou de la ville
  • Province
  • Code postal
  • Indicatif régional
  • Numéro de téléphone
  • Autre numéro de téléphone (facultatif)

2. EXPLOITANT 2

  • Nom de famille
  • Prénom
  • Date de naissance
    • Jour
    • Mois
    • Année
  • Sexe
    • Masculin
    • Féminin
  • Adresse postale (si elle diffère de celle de l'exploitant 1)
  • Nom du village ou de la ville
  • Province
  • Code postal
  • Indicatif régional
  • Numéro de téléphone

3. EXPLOITANT 3

  • Nom de famille
  • Prénom
  • Date de naissance
    • Jour
    • Mois
    • Année
  • Sexe
    • Masculin
    • Féminin
  • Adresse postale (si elle diffère de celle de l'exploitant 1)
  • Nom du village ou de la ville
  • Province
  • Code postal
  • Indicatif régional
  • Numéro de téléphone

S'il y a plus de trois exploitants, inscrivez leurs noms et adresses dans la section réservée aux COMMENTAIRES à la page 16.

ÉTAPE 3  Répondez aux questions suivantes pour CHAQUE EXPLOITANT.

Transcrivez les noms dans le MÊME ORDRE qu'à l'ÉTAPE 2.

EXPLOITANT 1         EXPLOITANT 2          EXPLOITANT 3

4. Nom

  • Nom de famille
  • Prénom

5. Cet exploitant a-t-il habité le site de l'exploitation agricole à un moment quelconque au cours des 12 derniers mois?

  • Non
  • Oui

6. Travail agricole

En 2010, combien de temps cet exploitant a-t-il consacré, en moyenne, à cette exploitation agricole? (Inclure le travail à forfait effectué pour les autres.)
(Remplissez un seul cercle par exploitant.)

  • Plus de 40 heures par semaine en moyenne
  • Entre 30 et 40 heures par semaine en moyenne
  • Entre 20 et 29 heures par semaine en moyenne
  • Moins de 20 heures par semaine en moyenne

7. Autre emploi

En 2010, cet exploitant a-t-il travaillé comme salarié en dehors de l'exploitation ou exploité une entreprise autre que cette exploitation agricole? (Ne pas inclure le travail à forfait effectué pour les autres.)

  • Non
  • Oui

Si Oui, indiquez le nombre d'heures consacrées, en moyenne, à tous les autres emplois. (Remplissez un seul cercle par exploitant.)

  • Plus de 40 heures par semaine en moyenne
  • Entre 30 et 40 heures par semaine en moyenne
  • Entre 20 et 29 heures par semaine en moyenne
  • Moins de 20 heures par semaine en moyenne

ÉTAPE 4  Répondez aux questions suivantes sur la FORME JURIDIQUE de cette exploitation agricole en 2011.

8. Inscrivez le numéro de TPS/TVH émis par l'Agence du revenu du Canada pour cette exploitation agricole.

9. Inscrivez le nom de l'exploitation (s'il y a lieu).

10. Quelle est la forme juridique de cette exploitation? (Remplissez un seul cercle.)

  • Ferme individuelle (à propriétaire unique)
  • Société de personnes sans contrat écrit
  • Société de personnes avec contrat écrit (incluant les sociétés en nom collectif)
  • Compagnie (corporation) familiale (incluant les entreprises avec un seul actionnaire)
  • Compagnie (corporation) non familiale

Inscrivez le nom de la compagnie (corporation) s'il diffère de celui de l'exploitation agricole.

Si la question 10 ne décrit pas la forme juridique de cette exploitation ou s'il y a plus d'un numéro de TPS/TVH pour cette exploitation, utilisez la section réservée aux COMMENTAIRES à la page 16 pour toute clarification.

ÉTAPE 5  Inscrivez l'EMPLACEMENT PRINCIPAL de cette exploitation.

11. Inscrivez l'adresse municipale.

  • Numéro
  • Rue ou chemin
  • Nom du village ou de la ville
  • Province

12. Dans les Prairies, inscrivez le quart de section, la section, le canton, le rang et le méridien (s'il y a lieu).

  • Quart de section
  • Section
  • Canton
  • Rang
  • Méridien

ÉTAPE 6  Quelle UNITÉ DE MESURE sera utilisée pour déclarer les superficies? Utilisez cette unité de mesure pour déclarer toutes les superficies demandées dans le questionnaire, sauf indication contraire. (Remplissez un seul cercle.)

13.

  • Acres
  • Hectares
  • Arpents (Québec seulement)

1 acre = 0,40 hectare = 1,18 arpent
1 hectare = 2,47 acres = 2,92 arpents
1 arpent = 0,85 acre = 0,34 hectare

ÉTAPE 7  Répondez aux questions suivantes sur la SUPERFICIE TOTALE DES TERRES CULTIVABLES et NON CULTIVABLES de cette exploitation en 2011.

Superficie en 2011

SUPERFICIES possédées, louées, en métayage ou exploitées

14. Superficie totale possédée (Inclure toutes les terres cultivables et non cultivables.)

15. Louées DES gouvernements (terres exploitées par licences, baux, permis, droits, etc.)

16. Louées DES autres

17. Exploitées en métayage par cette exploitation (entente qui oblige l'exploitant à partager ses récoltes avec le propriétaire des terres)

18. Autres superficies EXPLOITÉES par cette exploitation (échange de terres, sans frais de location, etc.)

19. TOTAL des questions 14 à 18

SUPERFICIES exploitées par d'autres

20. Superficies EXPLOITÉES PAR D'AUTRES (louées, exploitées en métayage PAR d'autres, échange de terres, sans frais de location, etc.)

SUPERFICIE NETTE de cette exploitation

21. Question 19 moins question 20. Ce nombre correspond à la SUPERFICIE NETTE (Cette superficie est celle qui sera utilisée tout au long du questionnaire.)

ÉTAPE 8  Répondez aux questions suivantes sur le FOIN et les GRANDES CULTURES cultivés dans cette exploitation.

  • Inclure
    • tout le foin et toutes les grandes cultures devant être récoltés ou utilisés comme engrais vert en 2011, même s'ils ont été semés ou plantés au cours d'une année précédente;
    • toutes les terres devant être ensemencées, même si elles ne l'ont pas encore été.
  • Inscrire les superficies une seule fois, même s'il doit y avoir plusieurs récoltes en 2011.
  • Inscrire les légumes à l'ÉTAPE 9 et les fruits, petits fruits et noix à l'ÉTAPE 11.

Superficie en 2011

22. Blé

  • Blé de printemps (Inscrire le blé dur ci-dessous.)
  • Blé dur (durum)
  • Blé d'hiver (devant être récolté en 2011)

23. Avoine

24. Orge

25. Mélanges de céréales

26. Maïs

  • Maïs-grain (Inscrire le maïs sucré à l'ÉTAPE 9.)
  • Maïs à ensilage, etc.

27. Seigle

  • Seigle d'automne (devant être récolté en 2011)
  • Seigle de printemps

28. Canola (colza)

29. Soja

30. Lin

31. Pois secs de grande culture (Inscrire les pois verts à l'ÉTAPE 9.)

32. Pois chiches (y compris les haricots garbanzo)

33. Lentilles

34. Haricots secs ronds blancs Navy (Pea Beans)

35. Autres haricots secs (les haricots Pinto, les haricots rouges, les haricots canneberges, les haricots de Lima, etc.)

36. Luzerne et mélanges de luzerne coupés pour le foin, l'ensilage, le fourrage vert, la déshydratation, etc.

37. Tout autre foin cultivé et autres cultures fourragères coupées pour le foin ou l'ensilage (le trèfle, le sorgho, etc.) (Inscrire les pâturages à l'ÉTAPE 12.)

38. Graines de plantes fourragères à récolter en 2011 pour servir de semences (y compris la semence de gazon) (Inscrire le gazon à l'ÉTAPE 10.)

39. Pommes de terre

40. Graines de moutarde

41. Tournesol (les variétés standard et naines)

42. Alpiste des Canaries

43. Ginseng

44. Sarrasin

45. Betteraves à sucre

46. Graines de carvi

47. Triticale

48. Autres grandes cultures (tabac, chanvre, épeautre, coriandre et autres épices, etc.) — Précisez :

49. Superficie TOTALE en foin et en grandes cultures (Total des questions 22 à 48)

ÉTAPE 9   Y a-t-il des LÉGUMES cultivés pour la vente dans cette exploitation?

  • Inscrire les pommes de terre, les pois secs de grande culture et les haricots secs de grande culture à l'ÉTAPE 8.
  • Inscrire les légumes de serre à l'ÉTAPE 20.
  • Non  - Passez à l'ÉTAPE 10
  • Oui  - Inscrire la superficie totale plantée ou devant l'être en 2011.
          - Utiliser la même unité de mesure qu'à l'ÉTAPE 6.

Exemple : Une exploitation cultive 7 acres 1/3 de terres en maïs sucré pour la vente. Voici comment cette superficie devrait être inscrite : 7 1/3

Superficie en 2011 (Fraction)

50. Maïs sucré

51. Tomates

52. Concombres (toutes les variétés)

53. Pois verts (Inscrire les pois secs de grande culture à la question 31, à la page 5.)

54. Haricots (jaunes et verts)

55. Choux (Inscrire les choux chinois ci-dessous.)

56. Choux chinois

57. Choux-fleurs

58. Brocoli

59. Choux de Bruxelles

60. Carottes (y compris les carottes miniatures)

61. Rutabagas et navets

62. Betteraves

63. Radis

64. Échalotes et oignons verts

65. Oignons secs, jaunes, d'Espagne, à cuire, etc.

66. Céleri

67. Laitues (toutes les variétés de laitues frisées et pommées)

68. Épinards

69. Piments et poivrons

70. Citrouilles

71. Courges et zucchinis

72. Asperges productives

73. Asperges non productives

74. Autres légumes (herbes, rhubarbe, melons, ail, citrouilles ornementales, etc.) — Précisez :

75. Superficie TOTALE en légumes (Total des questions 50 à 74)

ÉTAPE 10  Y a-t-il du GAZON, des PRODUITS DE PÉPINIÈRE ou des ARBRES DE NOËL cultivés pour la vente dans cette exploitation?

  • Inscrire les produits de serre à l'ÉTAPE 20.
  • Non  - Passez à l'ÉTAPE 11
  • Oui  - Inscrire la superficie totale en culture en 2011.

Superficie en 2011

76. Superficie TOTALE en GAZON cultivé pour la vente

77. Superficie TOTALE en produits de PÉPINIÈRE cultivés pour la vente (arbustes, arbres, vignes, plantes ornementales, bulbes, etc., cultivés à ciel ouvert)

78. Superficie TOTALE en ARBRES DE NOËL cultivés pour la vente (Inclure les peuplements naturels ou plantés, quel qu'en soit le stade de croissance. Inclure seulement les superficies d'arbres émondés ou qui sont gérées avec l'utilisation d'engrais ou de pesticides.)

ÉTAPE 11  Y a-t-il des FRUITS, des PETITS FRUITS ou des NOIX cultivés pour la vente dans cette exploitation?

  • Non  - Passez à l'ÉTAPE 12
  • Oui  - Utiliser la même unité de mesure qu'à l'ÉTAPE 6.

Superficie en 2011 (productive et non productive) (Fraction)

79. Pommes

80. Poires

81. Prunes et prunes à pruneaux

82. Cerises (douces)

83. Cerises (aigres)

84. Pêches

85. Abricots

86. Raisin

87. Fraises

88. Framboises

89. Canneberges

90. Bleuets (bleuets en corymbe et bleuets sauvages cultivés sur des terres aménagées)

91. Saskatoons

92. Autres fruits, petits fruits ou noix (nectarines, groseilles, mûres sauvages, noisettes, etc.) — Précisez :

93. Superficie TOTALE en fruits, en petits fruits et en noix (Total des questions 79 à 92)

ÉTAPE 12

Superficie en 2011

94. Inscrivez la SUPERFICIE NETTE de la question 21 à la page 4

Indiquez ci-dessous la façon dont est utilisée la superficie déclarée à la question 94.

95. Somme des superficies inscrites en grandes cultures et foin, légumes, gazon, produits de pépinière, arbres de Noël, fruits, petits fruits et noix (Total des questions 49, 75, 76, 77, 78 et 93)

96. Jachère (Inclure les jachères chimiques.)

97. Pâturages cultivés ou ensemencés (Ne pas inclure les superficies qui seront récoltées pour le foin, l'ensilage ou la semence.)

98. Terres naturelles pour le pâturage (Inclure les terres boisées qui servent de pâturage.)

99. Terres boisées et terres humides (les boisés, les érablières, les brise-vent, les étangs, les marais, les terrains marécageux, etc.)

100. Toutes les autres superficies (les terres en friche, les terres où se trouvent les bâtiments et la cour de ferme, les chemins, les jardins, les serres et les champignonnières)

101. TOTAL des questions 95 à 100 (Ce total devrait correspondre à la SUPERFICIE NETTE inscrite à la question 94.)

ÉTAPE 13  Si une superficie de terres en JACHÈRE a été inscrite à la question 96, indiquez la superficie de chacune des formes de désherbage suivantes qui seront utilisées en 2011 :

Superficie en 2011

102.

  • Produits chimiques seulement
  • Sarclage seulement
  • Sarclage et produits chimiques sur les mêmes terres (Ne pas inclure les superficies déjà inscrites sous « Produits chimiques seulement » ou « Sarclage seulement ».)

ÉTAPE 14  Indiquez toutes les PRATIQUES et tous les AMÉNAGEMENTS DES TERRES utilisés dans cette exploitation : (Remplissez plus d'un cercle, s'il y a lieu.)

103.

  • Rotation de cultures
  • Alimentation ou pâturage hivernaux dans les champs
  • Pâturage en rotation
  • Engrais vert pour enfouissement
  • Cultures de couverture d'hiver
  • Planification de la gestion des éléments fertilisants
  • Brise-vent ou coupe-vent (naturels ou plantés)
  • Bandes riveraines

ÉTAPE 15  Pour les terres ENSEMENCÉES ou DEVANT ÊTRE ENSEMENCÉES, inscrivez la superficie pour chacune des pratiques suivantes :

  • Inclure la superficie des terres préparée l'automne dernier ou ce printemps.
  • Ne pas inclure les terres en jachère cette année.

Superficie

104.

  • Semis directs sur chaume ou gazon intact (culture sans travail du sol)
  • Travail du sol qui maintient à la surface la plupart des résidus de récolte (Inclure un travail du sol réduit au minimum.)
  • Travail du sol qui comporte l'enfouissement de la plupart des résidus de récolte

ÉTAPE 16  En 2010, quelle a été la superficie sur laquelle les résidus de récolte (paille, fourrage, tiges) ont été MIS EN BALLES à des fins de litière ou de vente?

  • Inclure les résidus (paille) provenant des petites céréales et graines oléagineuses ainsi que des tiges de maïs.
  • Ne pas inclure le foin, le maïs à ensilage ou les autres fourrages.

Superficie en 2010

105. Inscrivez la superficie sur laquelle les résidus de récolte ont été mis en balles en 2010

ÉTAPE 17   Y a-t-il eu des HERBICIDES, des INSECTICIDES, des FONGICIDES, des ENGRAIS CHIMIQUES ou de la CHAUX qui ont été appliqués sur les terres de cette exploitation en 2010?

  • Ne pas inclure les superficies de serre ou de champignonnière.
  • Non  - Passez à l'ÉTAPE 18
  • Oui  - Inscrire la superficie des terres une fois seulement pour chaque produit, même s'il y a eu plus d'une application en 2010.

106. Inscrivez la superficie des terres de cette exploitation sur lesquelles il y a eu application de chacun des produits suivants en 2010 :

Superficie en 2010

  • Herbicides
  • Insecticides
  • Fongicides
  • Engrais chimiques
  • Chaux

ÉTAPE 18  Y a-t-il eu un système d'irrigation qui a été utilisé pour APPROVISIONNER LES TERRES EN EAU dans cette exploitation en 2010?

  • Ne pas inclure
    • les superficies de serre ou de champignonnière;
    • la superficie des terres sur lesquelles le système d'irrigation a servi seulement pour appliquer le lisier;
    • les systèmes de drainage.
  • Non  - Passez à l'ÉTAPE 19
  • Oui

107. Inscrivez la superficie des terres qui a été irriguée pour chacune des utilisations suivantes en 2010 :

Superficie en 2010

  • Superficie en luzerne, en foin et en pâturage irriguée
  • Superficie en grandes cultures irriguée
  • Superficie en légumes irriguée
  • Superficie en fruits irriguée
  • Autres superficies irriguées (pépinière, gazon, etc.)

Précisez :

ÉTAPE 19   Y a-t-il eu du FUMIER ou du LISIER qui a été utilisé ou produit dans cette exploitation en 2010?

  • Non  - Passez à l'ÉTAPE 20
  • Oui

108. Lesquelles des utilisations suivantes s'appliquent au fumier ou au lisier utilisé ou produit sur cette exploitation en 2010? (Remplissez plus d'un cercle, s'il y a lieu.)

  • Appliqué sur cette exploitation
  • Appliqué sur des terres qui vous appartiennent mais que vous louez à d'autres personnes
  • Vendu ou donné aux autres
  • Acheté ou reçu DES autres
  • Autres (composté, transformé, séché, entreposé, etc.)

Précisez :

109. Pour le fumier ou le lisier qui a été appliqué sur cette exploitation en 2010, inscrivez la superficie des terres sur lesquelles il y a eu application pour chaque méthode d'épandage.

Superficie en 2010

  • Fumier répandu naturellement par le bétail en pâturage
  • Fumier solide ou composté, incorporé dans le sol
  • Fumier solide ou composté, pas incorporé
  • Fumier liquide ou lisier, injecté ou incorporé dans le sol
  • Fumier liquide ou lisier, pas incorporé

ÉTAPE 20  Y a-t-il des PRODUITS DE SERRE cultivés pour la vente dans cette exploitation?

  • Inscrire le gazon, les produits de pépinière et les arbres de Noël à l'ÉTAPE 10.
  • Non  - Passez à l'ÉTAPE 21
  • Oui

110. La superficie sera-t-elle déclarée en pieds carrés ou en mètres carrés?

  • pieds carrés OU
  • mètres carrés

Superficie en 2011

111. Superficie TOTALE sous verre, plastique ou autres couvertures utilisées pour faire pousser les plants (Ne pas inclure les superficies sous châssis froids.)

De ce total, inscrivez la superficie de chacun des produits suivants au 10 mai 2011 :

112. Fleurs (fleurs à couper, plantes de plate-bande et en pots, etc.)

113. Légumes de serre

114. Autres produits de serre (boutures, jeunes plants [arbres], etc.)

Précisez :

ÉTAPE 21  Y a-t-il des CHAMPIGNONS cultivés pour la vente dans cette exploitation?

  • Non  - Passez à l'ÉTAPE 22
  • Oui

115. La superficie sera-t-elle déclarée en pieds carrés ou en mètres carrés?

  • pieds carrés OU
  • mètres carrés

Superficie en 2011

116. Superficie TOTALE pour la culture des champignons le 10 mai 2011

ÉTAPE 22   Y a-t-il eu des ÉRABLES ENTAILLÉS dans cette exploitation en 2011?

  • Non  - Passez à l'ÉTAPE 23
  • Oui

Nombre d'entailles en 2011

117. Nombre TOTAL d'entailles d'érables faites au printemps 2011

ÉTAPE 23  Est-ce que cette exploitation possède des ABEILLES pour la production de miel ou des INSECTES pour la pollinisation?

  • Non  - Passez à l'ÉTAPE 24
  • Oui  - Inscrire toutes les abeilles et autres insectes possédés indépendamment de leur emplacement.

Nombre de colonies

118. Le 10 mai 2011, combien de colonies d'abeilles vivantes (destinées à la production de miel ou à la pollinisation) appartiennent à cette exploitation?

Nombre

119. Le 10 mai 2011, combien d'autres insectes pollinisateurs (mégachiles, osmies, bourdons, etc.) appartiennent à cette exploitation?

Sélectionnez une unité de mesure :

  • Gallons ou
  • Nombre d'insectes ou
  • Colonies

ÉTAPE 24  Y a-t-il de la VOLAILLE dans cette exploitation le 10 mai 2011?

  • Non  - Passez à l'ÉTAPE 25
  • Oui  - Inscrire toutes les volailles qui se trouvent dans cette exploitation, quel qu'en soit le propriétaire, y compris celles élevées sous contrat (à forfait).

  - Inclure les volailles destinées à la vente et celles destinées à la consommation personnelle.

  - Ne pas inclure les volailles qui vous appartiennent si elles sont gardées dans l'exploitation de quelqu'un d'autre.

Nombre d'oiseaux le 10 mai 2011

Poules pour la production d'œufs

120. Poulettes destinées à la ponte d'œufs de consommation, de moins de 19 semaines

121. Poules pondeuses qui pondent des œufs de consommation, de 19 semaines et plus

122. Poules et poulettes pour la production d'œufs d'incubation

Poulets pour la viande

123. Poulets à griller, poulets à rôtir et Cornouailles (Inscrire les poules reproductrices à la question 122.)

124. TOTAL des poules et poulets (Total des questions 120 à 123)

Autres volailles

125. Dindons et dindes (tous âges)

126. Autres volailles (oies, canards, coqs, autruches, émeus, faisans, cailles, pigeons, etc.)

Précisez :

ÉTAPE 25  En 2010, cette exploitation a-t-elle produit des POULETS, des DINDONS ou des DINDES pour la vente?

  • Non  - Passez à l'ÉTAPE 26
  • Oui  - Inscrire la production sur une base de poids vif.

127. La production sera-t-elle déclarée en kilogrammes ou en livres?

  • kilogrammes OU
  • livres

Production en 2010 (poids vif)

128. Poulets à griller, poulets à rôtir et Cornouailles

129. Dindons et dindes

ÉTAPE 26  En 2010, cette exploitation a-t-elle produit des œUFS pour la vente?

  • Non  - Passez à l'ÉTAPE 27
  • Oui  - Inscrire le nombre de douzaines d'œufs en 2010.

Douzaines d'œufs en 2010

130. œufs de consommation (douzaines)

131. œufs d'incubation (douzaines)

ÉTAPE 27   Y avait-il un COUVOIR COMMERCIAL dans cette exploitation en 2010?

  • Non  - Passez à l'ÉTAPE 28
  • Oui

Nombre d'oiseaux éclos en 2010

132. En 2010, combien de poussins ou autres volailles ont éclos?

ÉTAPE 28  Y a-t-il des ANIMAUX dans cette exploitation le 10 mai 2011?

  • Non  - Passez à l'ÉTAPE 29
  • Oui  - Inscrire tous les animaux qui se trouvent dans cette exploitation, quel qu'en soit le propriétaire, y compris les animaux en pension, engraissés à forfait ou élevés sous contrat.

  - Inclure tous les animaux qui sont gardés par cette exploitation, quel qu'en soit le propriétaire, et qui sont en pacage dans un pâturage communautaire ou public ou dans un pâturage en association coopérative.

  - Ne pas inclure les animaux qui appartiennent à cette exploitation s'ils sont gardés dans une ferme, un ranch ou un parc d'engraissement exploité par quelqu'un d'autre.

BOVINS OU VEAUX

133. Y a-t-il des bovins ou des veaux dans cette exploitation?

  • Non  - Passez à la question 140
  • Oui

Nombre

134. Veaux, moins de 1 an

135. Bouvillons, 1 an et plus

136. Génisses et taures, 1 an et plus :

  • pour la boucherie ou l'engraissement
  • pour le remplacement de bovins de boucherie
  • pour le remplacement de bovins laitiers

137. Vaches :

  • principalement pour la boucherie
  • principalement pour la production laitière

138. Taureaux, 1 an et plus

139. TOTAL des bovins et veaux (Total des questions 134 à 138)

MOUTONS OU AGNEAUX

140. Y a-t-il des moutons ou des agneaux dans cette exploitation?

  • Non  - Passez à la question 145
  • Oui

Nombre

141. Béliers

142. Brebis

143. Agneaux

144. TOTAL des moutons et agneaux (Total des questions 141 à 143)

PORCS

145. Y a-t-il des porcs dans cette exploitation?

  • Non  - Passez à la question 152
  • Oui

Nombre

146. Verrats

147. Truies et cochettes de reproduction

148. Porcelets non sevrés

149. Porcelets sevrés

150. Porcs d'engraissement et porcs de finition

151. TOTAL des porcs (Total des questions 146 à 150)

AUTRES ANIMAUX

152. Y a-t-il d'autres animaux dans cette exploitation?

  • Non  - Passez à l'ÉTAPE 29
  • Oui  - Indiquer les animaux de tous âges, sauf indication contraire.

Nombre

153. Chevaux et poneys

154. Chèvres, boucs et chevreaux

155. Lamas et alpagas

156. Lapins

157. Bisons

158. Élans (wapitis)

159. Chevreuils (Ne pas inclure les chevreuils sauvages.)

160. Sangliers

161. Visons (Inscrire les animaux reproducteurs seulement.)

162. Autres animaux (renards, ânes, mulets et mules, chinchillas, etc.)

Précisez :

ÉTAPE 29  Répondez aux questions suivantes sur la VALEUR MARCHANDE des terres et des bâtiments de cette exploitation.

  • Inclure
    • la valeur de toutes les terres et de toutes les installations, telles que les maisons, les bâtiments agricoles, les silos, etc., de cette exploitation;
    • la valeur de tout l'équipement fixe, tel que les réservoirs à lait, les cases ou les stalles de mise bas, etc., se trouvant dans les bâtiments agricoles de cette exploitation.
  • Ne pas inclure la valeur des terres et bâtiments loués AUX autres.

Valeur marchande actuelle (dollars seulement)

163. Estimez la valeur marchande actuelle des terres et bâtiments qui sont :

  • possédés
  • loués DES autres ou des gouvernements

ÉTAPE 30   Répondez aux questions suivantes sur la MACHINERIE, le MATÉRIEL et l'ÉQUIPEMENT AGRICOLES appartenant à cette exploitation ou loués par elle en date du 10 mai 2011.

  • Inclure l'ensemble de la machinerie, du matériel et de l'équipement agricoles détenus en copropriété ou loués conjointement avec une autre exploitation.
  • Ne pas inclure la machinerie louée à court terme (à l'heure ou à la journée).

Exemple : Une exploitation possède une presse d'une valeur de 20 000 $. Elle en partage une autre, d'une valeur de 10 000 $, en parts égales avec une autre exploitation. Voici comment le nombre de presses et leur valeur devraient être inscrits :

1 1/2

25 000,00

Nombre en location et en propriété (Fraction)

Valeur marchande actuelle (en location et en propriété)

(dollars seulement)

164. Tracteurs :

  • moins de 60 ch/pdf (y compris les tracteurs de jardin, les VTT, etc.)
  • 60 à 99 ch/pdf
  • 100 à 149 ch/pdf
  • plus de 149 ch/pdf

165. Camionnettes « pick-up » et fourgonnettes de chargement

166. Autres camions de ferme

167. Automobiles et autres véhicules de passagers utilisés dans l'exploitation

168. Moissonneuses-batteuses

169. Andaineuses et faucheuses-conditionneuses

170. Presses

171. Fourragères

172. Matériel pour travailler le sol, pour semer et pour planter

173. Matériel d'irrigation

174. Tout autre machinerie, matériel et équipement agricoles qui n'ont pas été déclarés ci-dessus, tels que les élévateurs, remorques, épandeurs à fumier, séchoirs, broyeurs-mélangeurs portatifs, pulvérisateurs; l'équipement pour la récolte; le matériel d'atelier, etc.

175. Valeur marchande TOTALE actuelle de l'ensemble de la machinerie, du matériel et de l'équipement agricoles (Total des questions 164 à 174)

ÉTAPE 31  Répondez aux questions suivantes sur les REVENUS AGRICOLES BRUTS de cette exploitation agricole en 2010 (année civile) ou pour le dernier exercice comptable (financier) terminé.

  • Les registres comptables ou les déclarations d'impôt, s'ils sont disponibles, peuvent aider à remplir cette page.
  • Déclarez les revenus bruts (avant les dépenses).
  • Inclure
    • les revenus de la vente de tous les produits agricoles et produits forestiers;
    • les paiements reçus de programmes et les revenus du travail à forfait.
  • Ne pas inclure
    • les ventes de biens immobilisés (les quotas, les terres, la machinerie, etc.);
    • les revenus provenant de la vente de produits achetés uniquement pour la vente au détail.

Montant (dollars seulement)

176. Quels étaient les revenus agricoles TOTAUX bruts?

177. Du montant inscrit ci-dessus, quel était le montant des ventes de bois de chauffage, de bois à pâte, de billes, de poteaux de clôture et de pilotis?

ÉTAPE 32  Répondez aux questions suivantes sur les DÉPENSES de cette exploitation agricole en 2010 (année civile) ou pour le dernier exercice comptable (financier) terminé.

  • Inclure seulement les sommes versées pour couvrir les activités agricoles de cette exploitation.
  • Ne pas inclure le coût des produits achetés uniquement pour la vente au détail.

Montant (dollars seulement)

178. Engrais et chaux

179. Herbicides, insecticides, fongicides, etc.

180. Semences et plants (Ne pas inclure les produits achetés pour la revente.)

181. Aliments pour animaux, compléments et foin

182. Achats d'animaux et de volailles

183. Services vétérinaires, médicaments, droits de reproduction, semence animale, etc.

184. Travail à forfait, travail à contrat et camionnage à forfait

185. Salaires (y compris toutes les contributions aux avantages sociaux des employés) :

  • versés aux membres de la famille
  • versés aux autres personnes

186. Tous les carburants (diesel, essence, huile, bois, gaz naturel, propane, etc.)

187. Réparations et entretien de la machinerie, du matériel, de l'équipement et des véhicules agricoles

188. Réparations et entretien des bâtiments agricoles et des clôtures

189. Frais de location des terres et bâtiments (y compris les droits de pâturage communautaire et de pacage)

190. Frais de location pour la machinerie, le matériel, l'équipement et les véhicules agricoles

191. Électricité, téléphone et tous les autres services de télécommunications

192. Frais d'intérêts de l'exploitation agricole (Ne pas inclure les paiements sur le capital ni le solde de la dette.)

193. Ensemble des autres dépenses pour le fonctionnement de l'exploitation agricole qui n'ont pas été déclarées ci-dessus, telles que les impôts fonciers, le matériel d'emballage, les primes d'assurance pour les récoltes et pour la ferme, les frais d'utilisation d'un système d'irrigation, les frais juridiques et comptables, etc. (Ne pas inclure l'amortissement ou la déduction pour amortissement.)

194. TOTAL des dépenses pour le fonctionnement de l'exploitation (Total des questions 178 à 193)

ÉTAPE 33  Si des salaires ont été payés en 2010, inscrivez le nombre total de salariés et le nombre total de semaines ou d'heures de TRAVAIL RÉMUNÉRÉ.

  • Ne pas inclure les travailleurs à forfait ou à contrat.

195. Payé sur une base annuelle (à plein temps ou à temps partiel)

  • Nombre de salariés
  • Travail rémunéré en 2010
    • Total des semaines pour tous les employés OU
    • Total des heures pour tous les employés

196. Payé sur une base saisonnière ou temporaire

  • Nombre de salariés
  • Travail rémunéré en 2010
    • Total des semaines pour tous les employés OU
    • Total des heures pour tous les employés

ÉTAPE 34  Y a-t-il un ORDINATEUR utilisé dans cette exploitation agricole?

Exemples : Internet, comptabilité, conservation des registres, opérations bancaires, etc.

  • Non  - Passez à l'ÉTAPE 35
  • Oui

197. Internet est-il utilisé dans cette exploitation agricole (à des fins de commercialisation, pour obtenir les prévisions météorologiques ou les prix, etc.)?

  • Non  - Passez à l'ÉTAPE 35
  • Oui

198. Cette exploitation a-t-elle un accès haute vitesse à Internet?

  • Non
  • Oui

ÉTAPE 35  Y a-t-il des produits BIOLOGIQUES produits pour la vente dans cette exploitation?

  • Non  - Passez à la page 16
  • Oui

199. Quel est l'état des produits biologiques en 2011? (Remplissez plus d'un cercle, s'il y a lieu.)

  • Certifiés par un organisme certificateur
  • En transition (en voie d'être certifiés)

200. Inscrivez le nom de l'organisme certificateur.

201. Inscrivez l'état en 2011 des produits biologiques produits pour la vente. (Remplissez plus d'un cercle, s'il y a lieu.)

Produits biologiques pour la vente

  • Grandes cultures (céréales, graines oléagineuses, etc.) ou foin
    • Certifiés
    • En transition
  • Fruits, légumes ou produits de serre
    • Certifiés
    • En transition
  • Animaux ou produits d'origine animale (viande, produits laitiers, œufs, etc.)
    • Certifiés
    • En transition
  • Produits de l'érable
    • Certifiés
    • En transition
  • Herbes, épices ou ail
    • Certifiés
    • En transition
  • Autres — Précisez :
    • Certifiés
    • En transition

Objectif du Recensement de l'agriculture

Le Recensement de l'agriculture est la seule source de données fournissant un tableau complet et intégré des aspects physiques, économiques, sociaux et environnementaux du secteur agricole au Canada. Il est réalisé tous les cinq ans. Vos réponses sont combinées avec celles des autres agriculteurs canadiens afin de suivre les tendances, d'obtenir un aperçu et de prendre le pouls de cette branche d'activité essentielle. Par exemple :

  • Le recensement recueille des renseignements sur le nombre d'animaux, les superficies en culture et les types de cultures cultivées pour tracer un portrait historique des changements qui ont lieu dans l'agriculture canadienne au fil des ans;
  • Le recensement recueille des renseignements sur le travail minimal du sol, les semis directs, les produits biologiques, l'apparition de nouvelles cultures ou d'animaux spécialisés et d'autres innovations en agriculture;
  • Le recensement suit l'évolution des sociétés de personnes et des compagnies (corporations), de l'utilisation d'un ordinateur et des principales dépenses d'exploitation pour produire un portrait statistique de l'entreprise agricole.

Mais pourquoi en mai?

Statistique Canada est conscient que les agriculteurs sont très occupés à la mi-mai puisque c'est le temps des semailles. Toutefois, le Recensement de l'agriculture est mené en même temps que le Recensement de la population pour combiner les efforts de collecte de données et les campagnes de sensibilisation du public. Bien que de nombreuses différences existent entre ces deux recensements, cette façon de procéder permet de simplifier le travail et d'économiser des millions de dollars.

La réalisation simultanée des deux recensements fournit aussi l'occasion de donner une dimension humaine à l'agriculture. Lorsque les deux recensements sont menés en même temps, il est possible d'obtenir des renseignements sur les caractéristiques de la population agricole, telles que la taille de la famille, l'âge et l'état matrimonial.

À quoi servent les données du Recensement de l'agriculture?

Les données du recensement sont une source fiable de renseignements pour les personnes qui s'intéressent à l'agriculture. Le Recensement de l'agriculture permet aux organismes agricoles, aux ministères, aux fournisseurs de l'industrie agricole et aux universitaires de mieux comprendre l'agriculture et de réagir aux changements qui s'y opèrent.

Pourquoi ne pas utiliser les déclarations de revenus plutôt que de poser ces questions financières?

À l'heure actuelle, les répondants doivent déclarer des données financières concernant leur exploitation agricole sur leur questionnaire du Recensement de l'agriculture. Cependant, Statistique Canada utilisera l'information ainsi fournie pour évaluer la faisabilité de remplacer les dépenses d'exploitation détaillées de l'ÉTAPE 32 par des données fiscales. Si les résultats sont concluants, Statistique Canada utilisera les données fiscales pour le Recensement de l'agriculture de 2016 pour réduire le fardeau de réponse des producteurs agricoles.

La loi protège les renseignements que vous nous donnez

La loi protège la confidentialité des réponses que vous fournissez lors du recensement. Tout le personnel de Statistique Canada doit prêter un serment de discrétion. Vos renseignements personnels du recensement ne peuvent être transmis à quiconque à l'extérieur de Statistique Canada sans votre consentement. C'est votre droit.

Les renseignements que vous fournissez lors du recensement seront conservés conformément aux exigences de la loi et seront entreposés de façon sécuritaire. Vous pouvez demander à voir les renseignements vous concernant dans votre questionnaire du Recensement de l'agriculture de 2011 après novembre 2011. Il vous suffit d'écrire au Coordonnateur de la protection des renseignements personnels, Statistique Canada, 25e étage, Immeuble R.- H.- Coats, Ottawa, Ontario K1A 0T6. Pour faire part de vos préoccupations concernant le Recensement de l'agriculture, communiquez avec l'Ombudsman responsable du fardeau de réponse des entreprises à l'adresse courriel suivante : STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca ou au 1-877-777-2011.

COMMENTAIRES

Si vous avez des questions concernant le Recensement de l'agriculture, appelez-nous sans frais au 1-877-777-2011.

Postez votre questionnaire dès aujourd'hui.

Merci de votre collaboration.

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