Objectif 2020 : 2016

Date : 1er décembre 2016

Destinataire : M. Michael Wernick, greffier du Conseil privé et secrétaire du Cabinet

Expéditeur : Anil Arora, statisticien en chef du Canada

Objet : Résultats de Statistique Canada à l'égard du renouvellement de la fonction publique pour 2016

J'ai le plaisir de vous faire part du cheminement de Statistique Canada à l'égard du renouvellement de la fonction publique. La raison d'être de Statistique Canada est de veiller à ce que les Canadiens aient accès à une source fiable de statistiques sur le Canada pour répondre à leurs besoins les plus prioritaires.

La pierre angulaire de cet engagement a toujours été et sera toujours un effectif novateur, motivé, représentatif et professionnel, inspiré par une culture organisationnelle solidement ancrée et stimulante. L'innovation est un important catalyseur sous-jacent aux efforts de Statistique Canada à l'égard de la modernisation et du renouvellement de la fonction publique dans le cadre d'Objectif 2020. La voie de l'innovation, notre outil d'externalisation ouverte, continue de favoriser la mobilisation et la créativité chez nos employés.

Faits saillants

  • Milieu de travail respectueux : Le Passeport de la santé mentale, initiative qui a remporté un prix, a été mis en œuvre en tant que pratique exemplaire. Nous avons reçu des commentaires positifs par le truchement du Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux (SAFF), selon lesquels Statistique Canada est un excellent milieu de travail.
  • Recrutement et intégration : Nous avons simplifié les processus de recrutement. Nous avons déployé des efforts afin de joindre les talents ciblés, y compris par la création d'une nouvelle vidéo visant à attirer des économistes et des sociologues. Nous avons simplifié le processus d'intégration pour les nouveaux employés.
  • Consultation, ouverture et collaboration accrues : La campagne de communications novatrice qui a été menée dans le cadre du Recensement de la population de 2016 à en faire un des recensements les plus efficaces.

Résultats à l'égard du renouvellement de la fonction publique : Statistique Canada
Résultats et incidence de notre travail au sein de l'organisme et au service du gouvernement et des Canadiens

Milieu de travail respectueux

Avancement et incidence du Plan d'action en matière de santé mentale

Au cours des dernières années, la santé mentale a joué un rôle croissant dans notre compréhension de la santé et du bien-être en général. À Statistique Canada, le bien-être général des employés demeure une priorité essentielle et l'organisme a fait en sorte qu'elle réponde au mieux aux enjeux liés à la santé mentale parmi les employés de Statistique Canada.

Selon les résultats du Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux (SAFF) de 2014, les employés de Statistique Canada sont très satisfaits de l'organisme en tant que lieu de travail. Toutefois, nous croyons pouvoir mieux faire; l'organisme doit continuer à fournir aux employés un environnement de travail qui favorise le bien-être et un bon équilibre de vie, et dans lequel le harcèlement et la discrimination sont exclus.

À Statistique Canada, le Comité sur le mieux-être au travail poursuit ses progrès. Le Comité communique les initiatives en matière de mieux-être au personnel et étudie, surveille et promeut les programmes et les pratiques exemplaires en matière de mieux-être dans l'ensemble de l'organisme.

Le Passeport de la santé mentale du Groupe de travail sur la santé mentale du Comité sur le mieux-être au travail qui a remporté un prix demeure accessible aux employés et a été mis en œuvre en tant que pratique exemplaire par d'autres ministères et organismes. Pendant la Semaine de sensibilisation aux maladies mentales en octobre, le Groupe de travail sur la santé mentale a offert deux journées d'activités visant à enseigner aux employés des techniques de gestion du stress, de réduction de l'anxiété et de relaxation dans la vie quotidienne.

En 2016, l'organisme a également œuvré à créer un milieu de travail qui prévient le harcèlement et la discrimination en offrant aux employés des séances d'information et du matériel sur le Programme d'aide aux employés et les Services de gestion informelle des conflits. Nous avons également rendu le cours Création d'un milieu de travail respectueux de l'EFPC obligatoire pour tous les employés en septembre 2016.

Afin d'évaluer les résultats de ces initiatives et d'identifier davantage les améliorations à apporter, octobre 2016, le statisticien en chef a invité tous les employés à participer à une courte enquête sur la santé mentale en octobre 2016, Dans l'ensemble 58 % des employés de StatCan ont participé à l'enquête. Une fois que nous aurons analysé les résultats de cette enquête, ceux-ci nous fourniront une vue d'ensemble précise de la santé mentale dans notre milieu de travail et nous aideront à déterminer ce que nous pouvons davantage faire pour favoriser le santé mentale au milieu du travail.

La gestion tient également à améliorer le bien-être mental en milieu de travail. Les gestionnaires ont déclaré qu'il était nécessaire d'élaborer des outils et des stratégies efficaces afin d'intervenir de façon appropriée dans les situations de crises et d'appuyer les employés qui ont des problèmes de santé mentale. Leurs préoccupations, conjuguées aux résultats de la courte enquête sur la santé mentale, formeront la base de l'élaboration d'un plan d'action visant à traiter des situations liées à la santé mentale.

En 2016, l'organisme a pris des mesures afin de fournir un aperçu plus complet de la santé mentale au Canada en publiant des statistiques significatives sur la santé mentale, y compris des données sur la satisfaction à l'égard de la vie, les troubles de l'humeur, le stress perçu dans la vie et la santé mental perçue

L'organisme a également publié un certain nombre d'études analytiques approfondies sur la santé mentale, lesquelles portent sur divers aspects de la santé mentale et de l'incidence des problèmes de santé mentales dans les collectivités canadiennes. Les sujets abordés dans les études comprennent les pensées suicidaires parmi les Premières Nations, l'incidence des problèmes de santé mentale sur les membres de la famille ainsi que la santé mentale et les contacts avec la police.

Statistique Canada poursuit ses travaux afin d'examiner plus en profondeur les enjeux liés à la santé mentale dans la fonction publique et au Canada. Des questions supplémentaires sont en cours d'évaluation pour inclusion dans le SAFF de 2017, pour le compte du Secrétariat du Conseil du Trésor. L'organisme est aussi en train d'élaborer l'Enquête canadienne sur la santé des enfants et des jeunes, laquelle portera sur des sujets pertinents comme les enjeux liés à la santé mentale dans les groupes d'âge plus jeunes. La version pilote de cette enquête est en cours d'élaboration et la diffusion des résultats à l'échelle nationale est prévue pour 2017.

Recrutement et intégration

Recrutement de nouveaux employés de diverses cultures et origines

À Statistique Canada, la majorité des nouveaux employés des principaux groupes (EC, MA, CS, PE et FI) sont embauchés par le truchement de programmes de recrutement postsecondaire, de mécanismes d'intégration d'étudiants et de processus de dotation collective.

Plusieurs initiatives ont été mises en œuvre cette année afin de simplifier le processus de recrutement. Nous avons créé des bassins de candidats présélectionnés afin d'offrir aux gestionnaires un accès plus rapide à du personnel compétent. L'intégration d'étudiants devient de plus en plus courante, et permet aux gestionnaires de nommer rapidement des étudiants qui se révèlent prometteurs. Nous avons également mis à jour les études et les compétences requises afin d'harmoniser les exigences de l'organisme avec celles qui sont prévues dans les ententes de rendement de la fonction publique. Cela permettra à Statistique Canada de recruter des candidats qui possèdent l'expérience et les compétences adéquates selon le poste à doter et de faciliter l'avancement professionnel de ses employés.

Statistique Canada mène aussi des activités de sensibilisation ciblées afin de recruter de nouveaux employés. Ces activités comprennent des visites annuelles dans les établissements d'enseignement postsecondaire, une participation régulière aux salons des carrières universitaires ainsi que l'établissement de partenariats avec des établissements d'enseignement postsecondaire visant à influencer l'élaboration des programmes. Nous avons également mis à jour notre contenu de recrutement sur le Web afin d'attirer les membres de la génération Y, y compris l'ajout d'une nouvelle vidéo qui fait la promotion du travail d'économiste et de sociologue. Nous cherchons activement de nouveaux talents locaux, encourageons les gestionnaires à doter des postes dans les régions et élargissons les possibilités de travail à distance pour nos employés existants.

De plus, dans le cadre de notre approche intégrée de sensibilisation à l'acquisition de talents, nous ciblons des secteurs précis qui font l'objet d'une pénurie de ressources. Tout récemment, nous nous sommes concentrés sur l'embauche de personnes ayant des compétences en science des données. À l'été 2016, nous avons mené un projet pilote d'embauche d'étudiants, qui fait actuellement l'objet d'une évaluation et d'une mise à l'échelle dans le cadre d'une stratégie d'embauche à l'échelle de l'organisme visant à recruter un plus grand nombre de scientifiques spécialistes des données. Nous analysons aussi les lacunes au chapitre des compétences afin de cerner les principaux secteurs à risque.

En 2016, l'organisme a poursuit ses travaux sur la création d'un milieu de travail inclusif et diversifié, en s'assurant que la diversité et l'inclusion sont des composantes clés de toutes les activités de dotation à Statistique Canada. La Section de l'équité en matière d'emploi et de la diversité assure un suivi régulier des processus de dotation collective et formule des recommandations afin de favoriser l'inclusion. De plus, la méthode de présentation de candidatures aux gestionnaires tient compte de la diversité des bassins de candidats. Statistique Canada a récemment mis à jour son cadre d'approbation de la dotation conformément à la Nouvelle orientation en dotation, afin que celui-ci prévoie la nomination de membres des groupes désignés au titre de l'équité en matière d'emploi au moyen de processus de nomination non annoncés.

Nous avons aussi tiré parti du Programme fédéral de stage pour les nouveaux arrivants d'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada. À ce jour, plusieurs entrevues ont été effectuées et, selon les commentaires des clients, la qualité des candidats est excellente. Nous continuons de promouvoir le Programme à titre d'option de dotation.

Bien que nous ayons réalisé des progrès sur le plan de l'accroissement de la diversité de notre effectif, nous traitons maintenant des enjeux devant être améliorés. Cette année, nous avons mis un accent particulier sur l'accroissement de la représentation de membres des Premières Nations et de membres de groupes de minorités visibles au sein des groupes EX, EC et CS. Parmi les stratégies que nous avons adoptées pour veiller à l'équité de notre processus d'embauche, nous avons mené des activités de sensibilisation à des établissements d'enseignement postsecondaire sélectionnés, analysé des bassins de candidats obligatoires pour les postes EX et EX moins 2, examiné les outils utilisés dans le cadre des processus de sélection, veillé à la diversité au sein des jurys de sélection et consulté des membres des groupes désignés au titre de l'équité en matière d'emploi afin de connaître leur avis sur les façons d'améliorer davantage les processus.

Accueil et intégration des nouveaux employés afin de les aider à contribuer dès leur arrivée

En juin 2016, Statistique Canada a lancé un processus innovateur qui facilite une intégration plus efficace des nouveaux employés. Ce processus vise à donner aux nouveaux employés tous les outils dont ils ont besoin pour commencer à travailler dès leur première journée de travail. Cette approche a mené à la création d'une passerelle unique pour l'intégration des nouveaux employés, ce qui améliore l'efficacité du processus d'intégration pour les superviseurs et les gestionnaires responsables de l'embauche, qui doivent maintenant donner leur approbation une seule fois plutôt que plusieurs fois. Ce nouveau processus avantage les employés au bureau central et dans les régions, ainsi que les intervieweurs des centres d'appels, les entrepreneurs et les personnes réputées être employées. En outre, nous pouvons maintenant mesurer le rendement en fonction de normes de prestation de services établies.

Les nouveaux employés reçoivent souvent une très grande quantité de renseignements lors de leur première journée à Statistique Canada. Cette année, nous avons fait en sorte que leur première journée soit moins intense. À leur première journée, les employés reçoivent un courriel de bienvenue contenant un lien vers le Guide du nouvel employé, lequel contient de l'information sur le travail à Statistique Canada. Le Réseau des jeunes professionnels de Statistique Canada (RJPS) joue également un rôle important dans l'intégration des nouveaux employés. Les nouveaux employés reçoivent les coordonnées du RJPS dans leur lettre d'offre et sont encouragés par leur superviseur à s'inscrire à la liste d'envoi du RJPS. Les membres du RJPS leur offrent ensuite de les rencontrer afin de répondre aux questions qu'ils pourraient avoir, de leur fournir des renseignements sur les ressources et les personnes-ressources à leur disposition ainsi que sur les événements de réseautage et de les aider à s'adapter à la culture organisationnelle de Statistique Canada.

Statistique Canada prévoit apporter d'autres améliorations à la manière dont il accueille les nouveaux employés. Le cours d'orientation en ligne de Statistique Canada, qui se veut un complément au Guide du nouvel employé, fait actuellement l'objet d'un remaniement afin de fournir aux nouveaux employés d'importants renseignements organisationnels. Nous améliorons le contenu actuel (p. ex. l'histoire de Statistique Canada, le rôle de l'organisme sur la scène nationale et internationale) et élaborons du nouveau contenu afin que le cours aborde des sujets tels que les principaux principes et valeurs de Statistique Canada ainsi que la présence dans les médias sociaux et les défis actuels de l'organisme.

Transfert de connaissances à la prochaine génération de leaders

L'apprentissage et le perfectionnement professionnel ont toujours figuré au nombre des priorités de Statistique Canada, mais s'assurer que tous les employés reçoivent la formation dont ils ont besoin peut représenter un défi. Dans le cadre du FASS de 2014, 3 employés de StatCan sur 10 on dit ne pas avoir reçu la formation nécessaire pour effectuer leurs tâches de travail. Pour combler cet écart, nous avons élaboré de nombreuses ressources et organisé des activités afin de promouvoir l'utilisation des produits et services de l'École de la fonction publique (EFPC) et de soutenir le perfectionnement de nos employés.

En janvier 2016, Statistique Canada a tenu sa première Semaine de l'apprentissage et du perfectionnement en partenariat avec l'EFPC. Au cours de cette semaine, des représentants de l'EFPC ont présenté un aperçu de leur nouvelle approche en matière d'apprentissage et des nombreuses ressources et activités offertes par l'École. En tant que complément à la présentation de l'École, Statistique Canada a tenu un kiosque d'information afin de promouvoir ses nouvelles ressources de soutien à l'apprentissage. Ces ressources incluent les suivantes :

  • Accès aux produits d'apprentissage de l'École de la fonction publique du Canada : guide de navigation et d'inscription
  • Foire aux questions : tout ce que vous devez savoir à propos de l'apprentissage.

À l'occasion de la Semaine de l'apprentissage et du perfectionnement, nous avons aussi inauguré la Salle d'apprentissage virtuel. Il s'agit d'un espace où les employés de Statistique Canada qui travaillent dans la région de la capitale nationale peuvent accéder à des ressources et à des outils d'apprentissage en ligne et les utiliser à leur propre rythme, y compris le cours « Orientation à la fonction publique » et la « Série des essentiels ». Les employés peuvent également utiliser cette salle pour suivre des programmes d'apprentissage en ligne s'ils n'ont pas un accès à Internet à leur poste de travail, ou s'ils préfèrent suivre leur formation à un endroit autre que leur poste de travail.

Tout au long de l'année, Statistique Canada a utilisé le Réseau des communications internes pour promouvoir la Salle d'apprentissage virtuelle, les événements à venir à l'EFPC ainsi que les cours internes.

Gestion des talents, mentorat et transfert de connaissances

En 2016, Statistique Canada a mis à l'essai un processus de mise en correspondance des talents afin d'établir des stratégies de développement des talents appropriées pour les directeurs adjoints. Nous avons offert aux directeurs une formation, des outils et une orientation afin qu'ils sélectionnent des employés en fonction de leur rendement et de leur potentiel, et déterminent ensuite des activités de perfectionnement et d'enrichissement professionnel pertinentes. Ce processus visait à aider les employés à exceller et à fournir aux gestionnaires une approche concrète leur permettant de reconnaître les leaders en devenir potentiels et de veiller au développement des talents. Ce processus peut aussi contribuer à faciliter la planification de la relève.

Après avoir examiné le processus pilote, Statistique Canada a décidé de l'intégrer à son processus de gestion des talents. Ce processus sera utilisé à titre de pratique courante pour les directeurs adjoints.

Le mentorat est aussi un appui essentiel à l'apprentissage et à la promotion du principe de transfert des connaissances au sein de l'organisme. C'est un rôle que jouent les gestionnaires chevronnés à l'extérieur de l'axe hiérarchique fonctionnel et c'est aussi un élément fondamental des programmes de perfectionnement de l'organisme depuis nombre d'années.

En 2016, Statistique Canada a mis en œuvre la deuxième phase de son programme pilote de mentorat axé sur le leadership de trois ans, amorcé en 2014-2015. Ce programme vise à soutenir un effectif professionnel, compétent et durable qui aidera l'organisme à atteindre ses objectifs stratégiques. Le programme, qui cible les membres des groupes de relève des cadres supérieurs, contribue aux stratégies de planification de la relève de Statistique Canada. Les mentorés rencontrent leur mentor mensuellement pendant un an afin d'améliorer leurs connaissances des activités et de la culture de l'organisme, de discuter des réalités des EX, d'examiner leurs possibilités de carrière et de perfectionner leurs compétences en leadership transférables (p. ex. l'influence, la gestion et la prise de décisions).

Les mentorés qui ont participé à la première phase du programme ont indiqué que leur mentor les a encouragés à sortir de leur zone de confort pour envisager de nouvelles façons de gérer les défis qui se présentent dans le cadre de leur travail. Les mentors ont transmis aux mentorés des leçons apprises ainsi que des principes pour veiller à leur réussite. Certains mentors ont recommandé des formations précises à leurs mentorés, tandis que d'autres encourageaient leurs mentorés à miser sur leurs forces professionnelles et à se concentrer sur leurs points à améliorer. Tous les mentorés ont indiqué que leur relation de mentorat a fait croître leur niveau de confiance en eux.

Le programme en est actuellement à sa deuxième phase. Selon les résultats préliminaires des évaluations de mi-exercice, les commentaires sont positifs. Les mentorés ont indiqué qu'ils ont établi une relation de confiance avec leur mentor et que leur ouverture quant aux points de vue, aux conseils et aux suggestions de leur mentor s'est accrue depuis le début du programme.

Dans le but d'élargir davantage l'accès au mentorat dans l'ensemble de l'organisme, Statistique Canada élabore actuellement une application de mentorat « libre-service » qui automatisera le processus d'appariement pour tous les employés qui souhaitent participer au programme à titre de mentor ou de mentoré.

Dans le cadre de leurs activités de transfert de connaissances, plusieurs programmes de l'organisme misent sur l'encadrement en cours d'emploi pour former les employés et les recrues. Les cadres supérieurs offrent des séances d'encadrement aux nouveaux employés et aux recrues qui viennent de se joindre à leur division. Cette pratique a récemment été adoptée en tant que pratique recommandée dans le programme de recrutement et de perfectionnement des PE.

Statistique Canada offre de nombreuses autres occasions d'échanger de l'information au sein de l'organisme, telles que les réunions casse-croûte organisées par la Direction des finances qui visent à communiquer des renseignements toutes les trois semaines aux membres de la communauté des FI. La Direction des comptes macroéconomiques a également mis sur pied plusieurs initiatives de transfert des connaissances cette année, y compris une série de séminaires mettant en vedette des employés des différentes divisions de la Direction, des employés qui sont près de leur départ à la retraite et des employés retraités qui possèdent des connaissances spécialisées.

Autres mesures de renouvellement de la fonction publique

Une culture d'innovation

L'innovation fait partie intégrante de l'initiative Objectif 2020 de Statistique Canada. La voie de l'innovation, notre outil d'externalisation ouverte, continue de favoriser la mobilisation et la créativité chez nos employés. Depuis la création de l'outil en avril 2013, les employés ont présenté 679 idées, lesquelles ont été attribuées à un facilitateur dont le mandat est d'orienter les auteurs de ces idées tout au long d'un examen par étapes et du processus de mise en œuvre.

En octobre 2016, le RJPS a lancé le Blogue de l'innovation sur GCconnex. Ce blogue encourage la publication de messages soulignant les efforts d'innovation à Statistique Canada ainsi que l'échange d'information et de pratiques exemplaires et le dialogue entre les employés de l'organisme.

Statistique Canada tire profit du projet pilote pangouvernemental GCcollab de sorte à favoriser la collaboration entre les employés du bureau central et les employés qui travaillent dans les centres de données de recherche universitaires un peu partout au Canada. Ce projet pilote permettra aux employés d'accéder à des outils d'externalisation ouverte auxquels ils n'ont actuellement pas accès (en raison d'une incompatibilité des réseaux de TI) pour promouvoir la communication et la proposition d'idées.

Le Centre d'innovation de Statistique Canada est un espace stimulant ouvert à tous les employés de Statistique Canada pour la tenue de séances de remue-méninges et l'étude de technologies qui ne sont pas encore accessibles dans l'ensemble de l'organisme.

Tous les deux ans, Statistique Canada organise une Conférence des grandes idées, et encourage les employés à présenter à leurs pairs et à la direction des approches novatrices qu'ils ont adoptées dans le cadre de leur travail à Statistique Canada. La deuxième Conférence des grandes idées, qui a eu lieu en novembre 2015, était axée sur la réponse aux besoins des Canadiens en données locales. Plusieurs idées sélectionnées à la conférence sont en voie de mise en œuvre :

  • Au printemps 2016, un groupe de travail sur la visualisation des données composé de gagnants nommés à la Conférence des grandes idées a été formé afin d'étudier des techniques et technologies de visualisation des données. Le groupe s'est vu confier un mandat d'un an visant à étudier et à recommander des mesures pour l'intégration d'une visualisation accrue des données dans le travail quotidien des Canadiens. De nouveaux outils de visualisation ont déjà été adoptés et ont été bien accueillis par la population canadienne.
  • En octobre 2016, Statistique Canada a lancé un projet pilote visant à comprendre le potentiel de l'approche participative à des fins statistiques. Dans le cadre de ce projet, Statistique Canada utilise la plateforme OpenStreetMap afin de recueillir des données sur les immeubles auprès du public. Le projet pilote a commencé dans la région d'Ottawa–Gatineau.
  • D'importants progrès ont aussi été réalisés sur le plan du développement d'une application pour téléphone intelligent, dont l'objectif est d'offrir un soutien aux répondants aux enquêtes auprès des ménages, depuis que l'idée a été proposée à l'« appli-o-thon » organisé dans le cadre de la deuxième Conférence des grandes idées. Cette application passera de l'étape de développement à celle de la mise en œuvre à l'automne 2016.

La troisième Conférence des grandes idées est prévue à l'automne 2017. Le thème sera le suivant : « Rapidité : comment Statistique Canada peut-il répondre plus rapidement aux besoins des Canadiens en matière d'information? » Dans une ère où la prise de décisions fondées sur des éléments probants revêt plus d'importance que jamais, Statistique Canada lancera un exercice auprès de sa communauté d'employés afin de recueillir leurs idées quant à l'adoption de méthodes de collecte, de traitement, d'analyse et de diffusion de l'information plus efficaces que les méthodes actuelles. Nous examinerons de nouveaux outils dans le but de cerner et d'éliminer les barrières dans le cadre des projets et des processus et de déterminer les occasions d'améliorer la gestion des risques et d'accélérer notre capacité de réaction. Nous continuerons également d'étudier la possibilité d'utiliser des sources de données novatrices telles que les images satellites et les données des compteurs intelligents.

Consultation, ouverture et collaboration accrues

Campagne de communications du Recensement de 2016

La campagne de communications novatrice qui a été menée dans le cadre du Recensement de la population de 2016 s'est révélée un franc succès. Elle a été conçue sous la forme d'une campagne de marketing social axée sur la recherche, la segmentation, le ciblage et l'emplacement. Dans l'ensemble, la stratégie de ciblage consistait en une couverture du marché dans son intégralité et était axée sur l'utilisation de différents outils de marketing, y compris des vidéos, des publications sur Facebook, des gazouillis et des affiches, afin de sensibiliser les populations qui sont habituellement plus difficiles à dénombrer.

La conception, la mise en œuvre et la surveillance des activités de communication sur le recensement ont été orientées par les analyses statistiques. Dans le cadre de la stratégie, Statistique Canada a eu recours à la segmentation comportementale et sociodémographique pour déterminer les populations difficiles à dénombrer. L'objectif de la segmentation était de cerner les régions dont les populations sont plus ou moins prédisposées à répondre au questionnaire du recensement par eux-mêmes (c.-à-d. sans aide), ainsi que les caractéristiques sociodémographiques clés à prendre en considération au moment d'organiser les activités de communication.

L'objectif principal de toutes les activités de marketing était d'optimiser la mobilisation. Plus particulièrement, le contenu publié dans les médias sociaux a été conçu de sorte qu'il soit axé sur un sujet, adapté au public cible et publié en temps opportun.

Les activités de sensibilisation ont été menées de façon proactive, systématisée et ciblée. Une trousse de soutien communautaire a été élaborée et distribuée à plus de 4 000 organismes communautaires, associations et municipalités dans l'ensemble du Canada, tandis que 600 organismes et municipalités ont utilisé les calendriers de contenu des médias sociaux fournis par Statistique Canada.

Mesurée en points de pourcentage, l'augmentation des taux d'autoretour a été relativement plus élevée chez les populations difficiles à dénombrer que chez les populations plus faciles à dénombrer. Comparativement au 28 mai 2011, le taux d'autoretour a augmenté considérablement chez quatre des cinq populations difficiles à dénombrer. L'augmentation des taux d'autoretour chez les populations difficiles à dénombrer observée le 28 mai 2016 allait de 2,82 % à 6,87 % (comparativement à une fourchette de 3,06 % à 4,21 % chez les populations plus faciles à dénombrer).

La collecte des données semble avoir bénéficié du ton positif de la campagne et des activités de sensibilisation hautement ciblées. La rétroaction des agents recenseurs sur le terrain suggère un accueil plus chaleureux des répondants pendant les activités de suivi.

L'augmentation considérable des taux de retour chez les populations difficiles à dénombrer a contribué à l'atteinte d'un nombre de retours total dépassant les prévisions de plus de 1,2 million de retours le 28 mai 2016.

Amélioration des processus administratifs

Statistique Canada a reçu des éloges pour son projet « Examen et d'automatisation des processus administratif » (EAPA), une initiative visant à simplifier et à normaliser la prestation des services de ressources humaines, de finances, d'approvisionnement et d'administration. Le principal objectif du projet était d'élaborer un modèle de prestation de services doté d'une composante libre-service élargie, de processus opérationnels simplifiés et d'un plus grand nombre de conseils stratégiques.

Le projet EAPA a remporté le prix d'excellence en gestion financière dans le secteur public des Comptables professionnels agréés du Canada (CPA) de 2016. Ce prix est remis aux personnes et aux équipes dont le travail novateur a grandement contribué à la gestion financière au sein de l'administration publique canadienne. Les lauréats de ce prix doivent satisfaire aux critères suivants :

  • Avoir fait preuve d'un esprit novateur ou avoir fourni une prestation exemplaire de services dans le domaine de la gestion financière et avoir ainsi contribué à des gains de productivité et à des économies dans un ministère, un organisme, ou dans l'ensemble de l'administration publique canadienne;
  • Avoir élaboré, dans le domaine de la gestion financière, des pratiques exemplaires qui ont été diffusées au sein de l'administration publique canadienne ou d'autres entités du secteur public;
  • Avoir fait preuve d'un excellent leadership intellectuel dans le domaine de la gestion financière.

La Direction de l'informatique de Statistique Canada s'est vue remettre une mention honorable dans le cadre des Prix de mérite de la collectivité du Conseil des dirigeants principaux de l'information (CDPI) de 2016 pour trois projets qui ont découlé du projet EAPA. Les Prix de mérite de la collectivité du CDPI soulignent l'excellence d'initiatives et de projets menés dans les collectivités fonctionnelles qui relèvent du dirigeant principal de l'information du gouvernement du Canada.

Les projets découlant du projet EAPA s'inscrivaient dans une transition vers l'automatisation et l'intégration des services intégrés, l'adoption d'une architecture de TI axée sur le service ainsi que l'utilisation et la réutilisation de technologies et de processus communs. Statistique Canada travaille actuellement à la création de 5 nouveaux services intégrés et de 17 nouveaux services statistiques fondés sur l'approche EAPA.

Les directions des finances et des ressources humaines ont intégré des sous-sections de la transformation opérationnelle dans leur structure organisationnelle. Le rôle de ces sous-sections est de remettre en question le statu quo, d'aller au-delà des conventions et de diriger des projets transformationnels dans le but d'améliorer et de simplifier les processus administratifs. D'autres ministères nous invitent régulièrement à leur transmettre les leçons que nous avons tirées de la réussite de notre transformation opérationnelle des processus administratifs.

Statistique Canada continue de tirer profit de la technologie pour améliorer son flux de travail et accroître l'efficacité de ses processus relatifs aux services internes, y compris les voyages et la gestion des déplacements des employés au sein de l'organisme. Par exemple, nous avons créé l'outil « Mes demandes d'achat », un outil de gestion du flux de travail électronique qui a remplacé le formulaire papier de demande d'achat de biens et de services. En 2016, nous avons procédé à la migration de tous les formulaires admissibles vers le nouvel outil, ce qui nous a permis d'éliminer 97 % de tous les processus sur papier. Cela nous a permis de gagner du temps et d'accroître notre efficacité, puisque les approbations sont maintenant obtenues par voie électronique au moyen de formulaires intelligents.

Statistique Canada continue de favoriser la modernisation des systèmes de paye en collaborant régulièrement avec Services publics et Approvisionnement Canada et d'autres ministères qui n'utilisent pas encore PeopleSoft, le système de ressources humaines standard du gouvernement. Les ministères qui n'utilisent pas PeopleSoft ont élaboré conjointement une application Web qui relie l'information sur la rémunération directement au nouveau système de paye Phénix. Statistique Canada a récemment organisé des réunions bimestrielles avec ces ministères afin de continuer à fournir du soutien, des connaissances et des améliorations à la collectivité de la rémunération en communiquant, entre autres, des pratiques exemplaires, des leçons apprises, des outils et des solutions de rechange

Gouvernement ouvert

Dans le cadre de l'initiative de gouvernement ouvert de Statistique Canada, nous avons lancé l'outil Cartes ouvertes en juin 2016. Cet outil diffuse des données géographiques au public au moyen d'un portail géospatial du gouvernement fédéral. De nombreux ministères ont collaboré à ce projet, lequel s'est révélé un franc succès et a reçu un accueil positif.

L'organisme a également contribué à l'élaboration et à la diffusion de plusieurs composantes dans le site Web Gouvernement ouvert, notamment Information ouverte, qui permet aux utilisateurs d'accéder facilement à toute l'information du gouvernement du Canada, et Divulgation proactive, où les ministères publient de l'information sur les marchés publics, les frais de voyage et d'accueil et les subventions et contributions.

Statistique Canada a lancé un module de consultation sur le site Gouvernement ouvert afin de solliciter des commentaires auprès des Canadiens, des associations et des entreprises. Ce module permet aux utilisateurs de voter, de commenter et de s'abonner pour recevoir les mises à jour du contenu.

L'organisme a actualisé la fonction de recherche du site Web Gouvernement ouvert, ce qui fait en sorte que les Canadiens peuvent trouver plus facilement ce qu'ils cherchent dans diverses productions, dont des tableaux des données, des publications et des cartes.

De plus, Statistique Canada a effectué plusieurs mises à niveau du processus d'inscription ministériel du site Web Gouvernement ouvert, ce qui permet aux ministères de publier plus facilement de l'information dans le site Web.

Quels sont les obstacles à la mise en œuvre intégrale de la vision d'Objectif 2020?

Depuis le lancement de l'initiative Objectif 2020, l'une des principales leçons retenues est que la prestation des services d'infrastructure de TI en temps opportun est essentielle à l'avancement de notre programme de modernisation. En octobre 2016, Statistique Canada et Services partagés Canada ont convenu d'un plan commun pour le traitement de nos défis actuels et de nos exigences futures en matière d'infrastructure de TI. Nous mettons actuellement en œuvre ce plan en collaboration avec Services partagés Canada, et suivrons de près chacune des étapes en rédigeant des rapports d'étape de façon continue à l'échelon opérationnel et de la direction.

Statistique Canada continue de travailler à plusieurs initiatives de transformation et de modernisation, y compris des projets visant à transformer l'Architecture opérationnelle du Bureau. Ces initiatives comprennent le Nouveau modèle de diffusion (remaniement de l'organisation et de la présentation des données sur notre site Web) et le projet du Système intégré de collecte et des opérations, dans le cadre duquel les méthodes de collecte de données qui sous-tendent actuellement la stratégie de collecte par voie électronique de Statistique Canada ont été élaborées. Nous poursuivons ces efforts en étroite collaboration avec nos partenaires de Services partagés Canada.

Classification géographique type (CGT) 2021 – Introduction

Statut

Cette norme a été approuvée comme norme générale le 7 septembre 2021.

Préface

La Classification géographique type (CGT) est la classification officielle des régions géographiques du Canada qu'utilise Statistique Canada. La CGT couvre l'ensemble des provinces et des territoires du Canada. L'édition de la classification CGT 2021 comprend les noms et les codes normalisés des régions géographiques du Canada, des provinces et des territoires, des divisions de recensement (comtés, municipalités régionales de comté) et des subdivisions de recensement (municipalités). Les noms et les codes des régions métropolitaines de recensement, des agglomérations de recensement, des zones d'influence métropolitaine de recensement, des régions économiques, des régions agricoles de recensement et des subdivisions de recensement unifiées sont présentés dans les variantes de la CGT 2021.

La CGT a été élaborée pour permettre la production de statistiques intégrées par région géographique. Elle fournit une gamme d'unités géographiques qui sont pratiques pour la collecte et la compilation de données, et utiles pour l'analyse spatiale des statistiques économiques et sociales. La CGT est destinée surtout à la classification des unités statistiques telles que les établissements ou les ménages dont les activités sont normalement rattachées à un lieu précis.

La classification est constituée de deux parties, le volume I et le volume II. Le volume I renferme une description de la classification et des régions géographiques normalisées connexes et comprend les noms de localité. Il fournit également les renseignements sur les modifications, entre l'édition de 2021 de la CGT et celle de 2016, qui ont une incidence sur la classification, par exemple, les changements de nom, de genre ou de code, et montre la relation qui existe entre les nouveaux et les anciens codes. Le volume II renferme des cartes de référence indiquant les limites et l'emplacement des régions géographiques figurant dans la classification.

Cette mise à jour de la Classification géographique type (CGT) 2021 a été réalisée grâce aux efforts et à la collaboration de nombreux employés dans le Centre de géomatique statistique (CGS) à Statistique Canada.

La Classification géographique type 2021

La CGT permet la production de statistiques intégrées par région géographique. Créée au début des années 1960, la Classification géographique type a été diffusée sous forme de document de travail en 1964, 1966 et 1972. La classification devint une publication officielle de Statistique Canada en 1974 et fut rééditée en 1976, 1981, 1986, 1991, 1996, 2001, 2006, 2011 et 2016. La version 2021 constitue la onzième (11e) édition.

Cadre conceptuel et définitions

La CGT respecte les principes de base de toute classification. Elle englobe une série d'unités distinctes qui s'excluent mutuellement et dont la somme représente l'univers entier. Les classifications se présentent le plus souvent sous la forme d'une hiérarchie où chaque niveau, conforme au principe précité, se définit par l'application uniforme d'un seul et même critère. Lorsqu'on applique ces principes à la géographie, on obtient une classification de régions géographiques précisément délimitées en fonction de concepts bien définis et qui, ensemble, représentent la totalité des terres du Canada. Les unités géographiques de cette classification se situent à quatre niveaux hiérarchiques et sont classées selon un système de codage numérique à sept chiffres.

La CGT s'inscrit dans une série de classifications géographiques approuvées et promues par Statistique Canada. Ces classifications géographiques fournissent les définitions de base des régions géographiques qui, appliquées à la collecte et à la diffusion des données, donnent des statistiques comparables d'une série à l'autre et dans le temps.

Pour être retenues dans la CGT, les unités géographiques devaient satisfaire deux critères. Elles devaient d'abord être faciles à reconnaître par les répondants appelés à déclarer des données géographiques détaillées. Les unités administratives furent choisies parce que les répondants font souvent affaire avec une municipalité, un comté, une province ou quelque autre unité administrative du même genre.

Elles devaient aussi être utiles pour les besoins de la statistique en général. Ici encore, les unités administratives conviennent bien puisqu'elles utilisent beaucoup les statistiques dans l'établissement et la mise en oeuvre de programmes qui engagent les fonds publics et parce que le grand public peut facilement rapprocher les statistiques ainsi produites aux noms et limites des unités administratives.

Les unités géographiques vont des subdivisions de recensement plus détaillées aux régions géographiques du Canada. La subdivision de recensement est un terme générique qui désigne les municipalités (telles que définies par les lois provinciales ou territoriales) ou les territoires considérés comme étant des équivalents municipaux à des fins statistiques. Les municipalités sont des unités d'administration locale. Les régions géographiques du Canada sont des groupements de provinces et de territoires. La gamme des unités géographiques dans cette classification hiérarchique permet de publier des données à différents niveaux d'agrégation.

La CGT retient les quatre types d'unités géographiques suivants :

Dans CGT 2021, il y a 6 régions géographiques du Canada, 10 provinces et 3 territoires, 293 divisions de recensement et 5 161 subdivisions de recensement.

Structure de la classification et codes

Tout le Canada est compris dans chacun des quatre niveaux de la classification qui, ensemble, constituent une structure hiérarchique : les subdivisions de recensement peuvent être groupées pour former des divisions de recensement, les divisions de recensement sont groupées pour former les provinces et territoires qui sont groupés en région géographique du Canada. Cette hiérarchie est illustrée dans la figure 1.

Figure 1 La hiérarchie de la Classification géographique type
Figure 1
Description de la Figure 1
  • Niveau 1 - Régions géographiques du Canada
  • Niveau 2 - Provinces et territoires
  • Niveau 3 - Divisions de recensement
  • Niveau 4 - Subdivisions de recensement

La structure fait implicitement partie du code à sept chiffres de la CGT, comme le montre l'exemple suivant pour la ville de Brossard.

Code de la ville de Brossard
Région PR DR SDR Nom
2       Québec
  24     Québec
  24 58   Longueuil (Territoire équivalent)
  24 58 007 Brossard (Ville)

Le code de région est le premier chiffre du code de province et territoire. Le code de la ville de Brossard est 2458007.

Le système de codage de la CGT

Les codes numériques ont été adoptés dès le début par souci de simplification et de clarté et parce que toutes les machines utilisées alors pour le traitement des données acceptaient les chiffres.

Les codes numériques sont toujours utilisés cependant le nombre de chiffres du code est passé de six à sept en 1976 lorsqu'un code à trois chiffres a été adopté pour les subdivisions de recensement (SDR) parce que le nombre de SDR dans une division de recensement dépassait 99.

Les provinces sont numérotées d'est en ouest. Un code à deux chiffres leur est attribué parce qu'il y a plus de neuf provinces et territoires. Le premier chiffre correspond à la région géographique du Canada dans laquelle la province ou le territoire est situé et le second chiffre désigne l'une des 10 provinces ou l'un des 3 territoires. Les codes des régions géographiques du Canada sont présentés dans le tableau A.

Tableau A
Liste des régions géographiques du Canada avec codes, 2021
Code Région géographique du Canada Carte
1 Atlantique HTML | PDF
2 Québec HTML | PDF
3 Ontario HTML | PDF
4 Prairies HTML | PDF
5 Colombie-Britannique HTML | PDF
6 Territoires HTML | PDF

Les codes des provinces et territoires sont présentés dans le tableau B.

Tableau B
Liste des provinces et territoires avec codes et abréviations, 2021
Code Province ou territoire Abréviation Code alpha approuvé au niveau international Note de bas de page 1 Code alpha approuvé au niveau international Note de bas de page 2 Carte
10 Terre-Neuve-et-Labrador T.-N.-L. NL CA-NL HTML | PDF
11 Île-du-Prince-Édouard Î.-P.-É. PE CA-PE HTML | PDF
12 Nouvelle-Écosse N.-É. NS CA-NS HTML | PDF
13 Nouveau-Brunswick N.-B. NB CA-NB HTML | PDF
24 Québec Qc QC CA-QC HTML | PDF
35 Ontario Ont. ON CA-ON HTML | PDF
46 Manitoba Man. MB CA-MB HTML | PDF
47 Saskatchewan Sask. SK CA-SK HTML | PDF
48 Alberta Alb. AB CA-AB HTML | PDF
59 Colombie-Britannique C.-B. BC CA-BC HTML | PDF
60 Yukon Yn YT CA-YT HTML | PDF
61 Territoires du Nord-Ouest T.N.-O. NT CA-NT HTML | PDF
62 Nunavut Nt NU CA-NU HTML | PDF
Note de bas de page 1

Postes Canada, Provinces et territoires canadiens (site consulté le 1 janvier 2021).

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Note de bas de page 2

Organisation international de normalisation, Liste de codes ISO 3166 (site consulté le 1 janvier 2021).

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Les conventions suivantes sont utilisées pour le système de codage :

  1. Les codes suivent habituellement un tracé en serpentin à partir du coin sud-est de chaque province, territoire ou division de recensement (DR). De cette façon, les codes adjacents représentent normalement des unités géographiques ayant une limite commune. Font exception, la Saskatchewan et l'Alberta, où la numérotation des DR se fait en ligne droite d'est en ouest, retournant à la limite est lorsque la limite ouest est atteinte. Par ailleurs, les réserves indiennes reçoivent des codes de la série 800 au Québec, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique, alors qu'elles sont intégrées au tracé en serpentin des codes de subdivisions de recensement (SDR) dans les autres provinces.
  2. Pour que le système de codage puisse être mis à jour au fil des ans, la numérotation n'est pas séquentielle (sauf pour les DR qui sont plus stables). Les codes attribués à de nouvelles unités géographiques peuvent ainsi être intégrés à la séquence numérique.
  3. Les codes ne sont utilisés qu'une seule fois. Toutefois, un code peut être réutilisé si au moins deux éditions de la classification ont été publiées depuis sa dernière utilisation. Par exemple, un code supprimé en 2006 ne peut être réutilisé avant 2021.
  4. Les parties constituantes d'un code sont conservées dans la mesure du possible. Par exemple, lorsqu'une nouvelle DR est créée, les codes de SDR attribués à l'origine sont conservés si possible.

Dénomination des unités géographiques

Les noms des unités géographiques sont choisis de la façon suivante :

  1. Les noms officiels sont utilisés lorsqu'ils existent. Les noms des municipalités locales et régionales constituées sont tirés des gazettes provinciales et territoriales où sont publiées les lois constitutives pour les nouvelles municipalités et les changements aux municipalités existantes.
  2. Les noms officiels publiés sont retenus tels quels dans la plupart des cas, mais Statistique Canada en corrige plusieurs par souci de cohérence et de clarté. À titre d'exemple de correction apportée, Statistique Canada ne retient que le nom géographique et supprime le genre de la subdivision de recensement (SDR), ainsi Ville de Montréal est le nom officiel, mais Montréal est le nom qui figure dans la CGT.
  3. Six municipalités (c.-à-d. SDR) au Canada ont des noms officiels différents en anglais et en français : Beaubassin East / Beaubassin-est, et Grand Falls / Grand-Sault au Nouveau-Brunswick, et Greater Sudbury / Grand Sudbury, French River / Rivière des Français, The Nation / La Nation, et West Nipissing / Nipissing Ouest en Ontario. Pour les publications en anglais, le nom officiel en anglais est utilisé (c.-à-d. Greater Sudbury); pour les publications en français, le nom officiel en français est utilisé (c.-à-d. Grand Sudbury), et pour les publications bilingues, la forme bilingue est employée avec l'anglais suivi du français (c.-à-d. Greater Sudbury / Grand Sudbury).
  4. La convention d'appellation des régions métropolitaine de recensement (RMR) et des agglomérations de recensement (AR) est fondée sur le nom du principal Centre de population (CTRPOP) ou de la plus grande municipalité au moment de la constitution de la RMR ou de l'AR. Cette règle a été utilisée depuis le Recensement de 1971. Au cours des années, le nom des RMR et des AR est demeuré stable. Les changements les plus importants proviennent des changements de nom des SDR (résultant de dissolutions municipales, d'incorporations et de changements de nom). L'élément clé de la révision de cette règle est la création des lignes directrices pour les demandes de changement de nom de RMR comme décrite ici : Région métropolitaine de recensement (RMR) et agglomération de recensement (AR).
  5. Les autres noms géographiques intraprovinciaux sont créés par Statistique Canada, en collaboration avec les provinces, les territoires et d'autres fonctionnaires fédéraux; par exemple, lors de la création des noms pour la plupart des régions économiques (RE).
  6. Certaines régions statistiques, comme les RMR et les AR, chevauchent les limites provinciales (par exemple, la RMR d'Ottawa–Gatineau). Dans un tel cas, lorsque les données sont présentées pour chacune des parties provinciales, le nom de la province doit accompagner le nom de la région statistique. Pour la RMR d'Ottawa–Gatineau, chaque partie de la RMR sera identifiée comme : Ottawa–Gatineau (partie de l'Ontario) et Ottawa–Gatineau (partie du Québec).
  7. Lorsque le genre de DR ou de SDR (p. ex., comté, village, ville) fait partie du nom légal de la DR ou de la SDR selon la législation provinciale ou territoriale, Statistique Canada utilise la forme linguistique du nom légal. Dans tous les autres cas, lorsque le genre de DR ou de SDR ne fait pas partie intégrante du nom légal, Statistique Canada utilise la langue de la publication. En conséquence, certains genres peuvent figurer en français dans les publications de langue anglaise et en anglais dans les publications de langue française. Par exemple, dans le cas de Lévis, Québec, la législation précise que le nom légal est « la Ville de Lévis ». Ainsi, le genre est indiqué comme étant Ville (V) dans les publications de langue française, Ville (V) dans les publications de langue anglaise et Ville (V) dans les publications bilingues.

En raison de contraintes liées aux systèmes, Statistique Canada est incapable de conserver certains caractères dans les noms géographiques. Par conséquent, il y aura une différence dans la présentation des noms officiels et des noms diffusés dans les produits du recensement. À titre d'exemple, le nom officiel de la RE « Campbellton–Miramichi » sera publié comme suit : « Campbellton--Miramichi ».

Dans les Annexes A et B, les abréviations et désignations normalisées de tous les genres de DR et SDR sont indiquées pour les publications de langue française, de langue anglaise et bilingues.

Changements aux limites municipales, statut et noms

La Liste intérimaire des changements fournit un résumé des modifications apportées aux subdivisions de recensement (SDR) tel que les changements aux limites municipales ou aux noms, qui sont entrés en vigueur du 2 janvier 2016 au 1er janvier 2021. Cette liste rend compte des modifications qui ont été traitées par Statistique Canada à partir des renseignements reçus. Par conséquent, elle ne renferme peut-être pas toutes les modifications apportées durant la période.

La CGT 2021 présente les régions géographiques normalisées telles qu'elles existaient au 1er janvier 2021. Elle incorpore tous les changements au niveau des municipalités qui ont été apportés à cette date ou avant et qui ont été transmis à Statistique Canada avant le printemps de 2021.

L'information reçue après le printemps de 2021 n'est pas incluse et il est fort possible que les autorités provinciales et territoriales relèvent de légères différences entre la CGT et leurs propres registres officiels.

Tous les cinq ans, des centaines de changements sont apportés aux limites, aux codes, aux noms ou aux genres des SDR. Des changements sont aussi apportés périodiquement au niveau de la division de recensement. La plupart des changements proviennent de la législation provinciale (lois révisées et lois spéciales), les changements concernant les réserves indiennes proviennent du ministère des Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC) : anciennement Affaires autochtones et du Nord Canada (AANC), et d'autres changements proviennent de Statistique Canada.

Les changements imposés par une loi entrent en vigueur à la date prévue par cette loi. Les autres changements sont apportés au début de l'année, le plus souvent le 1er janvier de l'année de référence de la CGT.

La publication de la Classification géographique type se fait tous les cinq ans et coïncide avec le recensement de la population. Un aussi long blocage de la géographie d'une série statistique représente, pour la plupart des applications statistiques, un compromis acceptable entre la stabilité et l'actualité. Des observations à intervalles de cinq ans se prêtent bien à l'analyse des tendances historiques et ne faussent pas trop les séries courantes à ce niveau.

Présentation de la classification et cartes connexes

La Classification géographique type (CGT) 2021 a été divisée en deux produits distincts :

La présentation de base de la classification comprenant des tableaux qui illustrent les diverses catégories figure dans le volume I. Des cartes illustrent les limites des différentes régions géographiques, décrivant de ce fait les limites de chaque classe dans la classification. Les cartes figurent dans le Volume I et dans le Volume II de la classification.

Volume I, La classification

Le volume I est celui qui présente les fondements du système de classification des unités géographiques. Il décrit la CGT 2021 qui comprend quatre niveaux de régions géographiques :

  1. Région géographique du Canada
  2. Province ou territoire
  3. Division de recensement
  4. Subdivision de recensement

La CGT est la pièce maîtresse de la classification puisqu'il s'agit d'une liste complète de ses unités géographiques. C'est à partir de ces unités que toutes les autres régions géographiques normalisées sont constituées. La CGT donne le code, le nom et le genre de chaque subdivision de recensement (SDR).

Le volume I comprend également une description des variantes de la classification qui présentent les régions métropolitaines de recensement (RMR), les agglomérations de recensement (AR), les zones d'influence métropolitaine de recensement (ZIM), les régions économiques (RE), Nord et Sud, les régions agricoles de recensement (RAR) et les subdivisions de recensement unifiées (SRU), et les montre selon diverses configurations pour les rendre plus faciles à consulter et à comprendre. L'introduction fournit des données de base et expose les contextes des unités géographiques types.

Volume II, Les cartes de référence

Ce produit contient une série de vingt-trois cartes indiquant les limites des divisions de recensement (DR), des subdivisions de recensement (SDR), des régions métropolitaines de recensement (RMR) et des agglomérations de recensement (AR) en date du 1er janvier 2021. Les limites sont tracées sur des fonds de carte qui comprennent déjà les cours d'eau. Les cartes indiquent le nom et le code de chaque SDR et le code des DR et des RMR/AR.

Sont aussi comprises quatre cartes du Canada, montrant :

  1. Les limites des DR
  2. L'emplacement des RMR et des AR
  3. La distribution spatiale des SDR parmi les RMR, les AR, les zones d'influence métropolitaine de recensement (ZIM), et les territoires
  4. Les limites des régions économiques (RE) avec leurs DR composantes

Un index aux cartes de référence des DR et SDR est également inclus.

Documents de référence

  1. Classification géographique type (CGT)
  2. Liste intérimaire des changements aux limites municipales, statut et noms, no 92F0009X au catalogue
  3. Dictionnaire, Recensement de la population, définitions géographique de 2021.

Variante de la Classification géographique type (CGT) 2021 pour les régions économiques - Renseignements supplémentaires

Une Région économique (RE) est constituée d'un groupe de Division de recensement (DR) entières (sauf pour un cas en Ontario). Ces régions sont créées comme une unité géographique normalisée et servent à l'analyse de l'activité économique régionale.

Une telle unité est assez petite pour permettre une analyse régionale, tout en étant assez grande pour comprendre un nombre suffisant de répondants de sorte que, une fois les données confidentielles supprimées, il reste quand même une vaste gamme de statistiques à diffuser.

Ces régions ont été établies d'après les travaux de Camu, Weeks et Sametz réalisés au cours des années 1950. Au début, les limites des régions ont été tracées de façon que les ressemblances des caractéristiques socio-économiques à l'intérieur des régions soient portées au maximum mais que celles entre les régions soient réduites au minimum. Par la suite, les régions ont été modifiées pour comprendre les comtés qui définissent la zone d'influence d'un grand centre ou d'une grande région métropolitaine. Finalement, les régions ont été établies pour tenir compte des changements de limites des DR et des besoins des autorités provinciales.

Une RE est une unité géographique, plus petite qu'une province sauf pour l'Île-du-Prince-Édouard et les territoires, constituée généralement de groupes de DR complètes. La seule exception étant en Ontario où la ville de Burlington, qui fait partie de Halton (DR 35 24) est exclue de la RE de Toronto (RE 35 30) pour être incluse dans la RE de Hamilton–Niagara Peninsula (RE 35 50) qui comprend la région métropolitaine de recensement de Hamilton au complet.

Les RE peuvent être des régions économiques ou administratives, ou encore des régions de planification. Au Québec, ces régions sont désignées en vertu d'une loi qui établit les régions administratives. Dans toutes les autres provinces, les RE ont été délimitées en collaboration avec les autorités provinciales.

Il y a 76 RE en 2021. La liste des RE est présentée avec leurs DR composantes.

Figure 4 Régions économiques - Variante de la CGT 2021
Figure 4
Description de la Figure 4
  • Niveau 1 - Régions géographiques du Canada
  • Niveau 2 - Provinces et territoires
  • Niveau 3 - Régions économiques
  • Niveau 4 - Divisions de recensement
  • Niveau 5 - Subdivisions de recensement

Classification géographique type (CGT) 2021 - Renseignements sur les cartes de référence

À propos des cartes

Le volume II de la Classification géographique type (CGT) 2021 fournit une série de cartes de référence qui indiquent les limites, les noms, et les codes de la CGT de toutes les divisions de recensement (DR) et des subdivisions de recensement (SDR) au Canada, au 1er janvier 2021. En plus, ces cartes indiquent les noms, codes et étendues des régions métropolitaines de recensement (RMR), des agglomérations de recensement (AR), des zones d'influence métropolitaine de recensement (ZIM) et des régions économiques (RE). Les définitions de ces termes se trouvent dans le volume I de la Classification géographique type (CGT) 2021, no 12-571-X au catalogue. Les concordances entre la classification de 2021 et la classification de 2016 ainsi que les changements annuels des noms, genres et codes des subdivisions de recensement sont également disponibles.

Les cartes de ce volume sont introduites par un ensemble de quatre cartes nationales, à une échelle qui permet de voir tout le Canada sur une seule feuille (c.-à-d. 1 : 7 500 000). La carte A, qui présentes les 293 divisions de recensement du pays, renferme la liste numérique des divisions de recensement selon la province et le territoire. La carte B indique l'emplacement (sous forme de points) des régions métropolitaines de recensement et des agglomérations de recensement du Canada et renferme la liste numérique et alphabétique des RMR et AR selon la province et le territoire. Cette carte a été créée afin de donner une idée générale de l'emplacement des RMR et des AR dans chaque province ou territoire, les gros points désignant les RMR et les plus petits désignant les AR. La carte C montre la Variante de la Classification géographique type (CGT) 2021 pour la classification des secteurs statistiques. Cette carte montre la distribution spatiale des SDR parmi les RMR, les AR, et les ZIM. La carte D montre les limites des divisions de recensement et des régions économiques et leurs codes dans chaque province et territoire. Une légende donne les noms des RE dans l'ordre des codes de RE, dans laquelle les noms et codes de leurs divisions de recensement composantes sont énumérés dans l'ordre numérique.

Le prochain ensemble de cartes, les cartes des divisions de recensement - subdivisions de recensement (DR-SDR), indique l'emplacement des divisions et des subdivisions de recensement et leurs codes CGT ainsi que les noms de SDR. Cet ensemble commence par une carte index qui montre les régions couvertes par chaque carte. Cette carte index couvre l'ensemble du territoire canadien et est présentée sur une seule feuille. La carte index peut être utilisée comme référence rapide pour déterminer la (les) carte(s) appropriée(s) pour la (les) région(s) d'intérêt. Il y a 23 cartes (DR-SDR) pour les 10 provinces et les 3 territoires. Ces cartes comprennent, selon le cas, les limites et codes des RMR et AR, il y a une liste des noms et codes des DR et RMR/AR appropriées en ordre numérique et alphabétique.

Les cartes sont conçues de façon à permettre aux utilisateurs d'identifier l'emplacement général, les limites, les noms et les codes des régions géographiques présentées dans le volume I de la CGT 2021. Ces cartes ne sont pas destinées à servir de représentation détaillée légale ou cadastrale des régions géographiques montrées.

Renseignements techniques et sources des données

Les éléments techniques importants qui suivent sont relatifs à la production des cartes :

  • L'information vectorielle qui apparaît sur le fond de carte (p. ex., littoraux, rivières, lacs) a été tirée de Série CanVec - Caractéristiques hydrographiques de Ressources naturelles Canada. Les séries de cartes sont représentées à l'aide de la projection conique conforme de Lambert. Les parallèles de référence, les méridiens centraux et les latitudes d'origine sont particuliers à chaque province et territoire.
  • Les limites géographiques, les noms, les genres et les codes ont été tirés de l'Infrastructure de données spatiales (IDS), version juin 2021 de Statistique Canada. La date de référence pour toutes les régions géographiques est le 1er janvier 2021. La désignation des SDR est du ressort des provinces ou des territoires. Les noms des rivières et des lacs ont été tirés de la Série CanVec - Caractéristiques hydrographiques de Ressources naturelles Canada. Les noms des entités géographiques « pancanadiennes » établis par la Commission de toponymie du Canada (CTC) (comme le nom des provinces, des territoires, des principales îles et étendues d'eau) sont indiqués dans les deux langues officielles.

Classification géographique type (CGT) 2021 - Volume II, Cartes de référence

Statut

Cette norme a été approuvée comme norme générale le 7 septembre 2021.

L'édition 2021 de la CGT

La Classification géographique type (CGT) fournit une structure de classification systématique pour toutes les régions géographiques au Canada.

La CGT a été élaborée pour permettre la production de statistiques intégrées par région géographique. Les différentes unités géographiques qu'on y trouve sont pratiques pour la collecte et le rassemblement des données et utiles pour l'analyse spatiale des statistiques économiques et sociales. La CGT est destinée surtout à la classification des unités statistiques telles que les établissements ou les ménages dont les activités sont normalement rattachées à un lieu précis.

La classification est divisée en deux volumes, soit le volume I et le volume II. Le volume I renferme une description de la classification et des régions géographiques normalisées connexes et comprend les noms de localité. Il comprend les noms et les codes des régions géographiques du Canada, des provinces et des territoires, des divisions de recensement (comtés, municipalités régionales de comté) et des subdivisions de recensement (municipalités). Les noms et les codes des régions métropolitaines de recensement, des agglomérations de recensement, des zones d'influence métropolitaine de recensement, des régions économiques, des régions agricoles de recensement et des subdivisions de recensement unifiées sont présentés dans les variantes de classification de la CGT. Il fournit les renseignements sur les modifications, entre l'édition 2021 de la CGT et celle de 2016, qui ont une incidence sur la classification, par exemple, les changements de nom, de genre ou de code, et montre la relation qui existe entre les nouveaux et les anciens codes. Le volume II renferme des cartes de référence indiquant les limites, les noms, les codes et l'emplacement des régions géographiques figurant dans la classification.

Cartes de référence

Le volume II comprend quatre cartes du Canada indiquant où se trouvent les divisions de recensement, les régions métropolitaines de recensement, les agglomérations de recensement, les zones d'influence métropolitaine de recensement et les régions économiques. Celles-ci font référence aux cartes nationales. Vingt-trois cartes désignées comme cartes des divisions de recensement – subdivisions de recensement (DR-SDR) et montrant les limites des divisions et des subdivisions de recensement sont également incluses.

Variante de la Classification géographique type (CGT) 2021 pour les régions agricoles - Renseignements supplémentaires

Les Régions agricoles de recensement (RAR) et les Subdivisions de recensement unifiées (SRU) sont utilisées dans le cadre du Recensement de l'agriculture pour la diffusion des statistiques agricoles. Les RAR sont composées d'un groupe de divisions de recensement (DR) adjacentes. Une SRU est un groupe de subdivisions de recensement (SDR) adjacentes situées au sein de la même DR.

Pour 2021, la composition des RAR a été modifiée de deux façons afin de permettre la création de cette variante :

  1. Les RAR sont maintenant définies pour les territoires
  2. En Saskatchewan, les RAR respectent maintenant les limites des DR.

On comptait 72 RAR en 2021. La liste des RAR est présentée avec leurs DR composantes.

Pour 2021, de nombreuses petites SRU de 2016 ont été fusionnées afin de créer des régions contiguës et de réduire la suppression de données. La liste des SRU est présentée avec leurs SDR composantes.

Figure 5 Régions agricoles - Variante de la CGT 2021
Figure 5
Description de la figure 5
  • Niveau 1 - Régions géographiques du Canada
  • Niveau 2 - Provinces et territoires
  • Niveau 3 - Régions agricoles de recensement
  • Niveau 4 - Divisions de recensement
  • Niveau 5 - Subdivisions de recensement unifiées
  • Niveau 6 - Subdivisions de recensement

Classification géographique type (CGT) 2021 - Volume I, La classification

Date de diffusion : le 9 février 2022

Statut

Cette norme a été approuvée comme norme générale le 7 septembre 2021.

L'édition 2021 de la CGT

L'édition de la classification CGT 2021 comprend les noms et les codes normalisés des régions géographiques du Canada, des provinces et des territoires, des divisions de recensement (comtés, municipalités régionales de comté) et des subdivisions de recensement (municipalités).

Les noms et les codes des régions métropolitaines de recensement, des agglomérations de recensement, des régions économiques, Nord et Sud, des régions agricoles de recensement et des subdivisions de recensement unifiées sont présentés dans les variantes de la CGT 2021. Une première utilisation de l'édition de la CGT 2021 et de ses variantes a été faite lors de Recensement de 2021.

Format HTML

Format PDF

 CGT 2021 version 1.0 (PDF, 9.82 Mo) (no12-571-X au catalogue)

Format CSV

Changements aux limites municipales, statut et noms

Variantes de la CGT 2021

La CGT est la classification géographique de base utilisée pour la collecte et la diffusion de statistiques à Statistique Canada. Cependant, la CGT ne peut pas servir toutes les applications statistiques pour lesquelles la présentation et l'analyse des données économiques et sociales sont nécessaires. D'autres unités géographiques qui sont des agrégations des unités géographiques de la CGT sont incluses comme variantes de la version de la CGT.

Chaque variante de la CGT est un ensemble des groupements sur mesure des subdivisions de recensement. À Statistique Canada, des variantes sont créées et adoptées lorsque la structure de la version principale de la classification ne satisfait pas entièrement les besoins spécifiques des utilisateurs pour la diffusion de données ou lors de sondages dans les enquêtes. Une variante de la classification est basée sur une version principale de la classification telle que la CGT 2021. Dans une variante, les catégories de la version principale de la classification sont divisées, agrégées ou regroupées pour fournir des ajouts ou des alternatives (par exemple, des ajouts spécifiques selon le contexte) à la structure normalisée de la version principale.

Cinq variantes de la classification ont été reconnues dans le cadre du CGT 2021 :

Variante de la Classification géographique type (CGT) 2021 pour la classification des secteurs statistiques

Cette variante de la classification comprend les noms et les codes normalisés des régions métropolitaines de recensement, des agglomérations de recensement et des zones d'influence métropolitaine de recensement. La relation hiérarchique entre ces régions géographiques et les subdivisions de recensement (municipalités) est illustrée dans cette variante.

Variante de la Classification géographique type (CGT) 2021 pour la classification des secteurs statistiques selon la province et le territoire

Cette variante de la classification comprend les noms et les codes normalisés des régions métropolitaines de recensement (RMR), des agglomérations de recensement (AR) et des zones d'influence métropolitaine de recensement (ZIM) selon la province et le territoire. La relation hiérarchique entre ces régions géographiques et les subdivisions de recensement (municipalités) est illustrée dans cette variante ainsi que la relation entre les régions géographiques du Canada, les provinces et les territoires, les RMR, les AR et les ZIM.

Variante de la Classification géographique type (CGT) 2021 pour les régions économiques

Cette variante de la classification comprend les noms et les codes normalisés des régions économiques. La relation hiérarchique entre les divisions de recensement et les subdivisions de recensement composantes selon la province et le territoire est illustrée.

Variante de la Classification géographique type (CGT) 2021 pour les régions agricoles

Cette variante de la classification comprend les noms et les codes normalisés des régions agricoles de recensement. La relation hiérarchique entre les divisions de recensement, les subdivisions de recensement unifiées et les subdivisions de recensement composantes selon la province et le territoire est illustrée.

Variante de la Classification géographique type (CGT) 2021 pour le Nord et Sud

Cette variante de la classification fournit une définition du Nord et du Sud du Canada. La relation hiérarchique entre les divisions de recensement composantes et les subdivisions de recensement selon la province et le territoire est illustrée. Cette variante a été élaborée au départ aux fins de l'analyse de la statistique juridique.

Cartes de référence

Le volume II comprend quatre cartes du Canada indiquant où se trouvent les divisions de recensement (DR), les régions métropolitaines de recensement, les agglomérations de recensement, les zones d'influence métropolitaine de recensement et les régions économiques. Ces cartes sont appelées cartes nationales. Sont également incluses vingt-trois cartes qui montrent les limites des DR et des subdivisions de recensement. Celles-ci sont appelées cartes des divisions de recensement - subdivisions de recensement.

Variante de la Classification géographique type (CGT) 2021 pour la classification des secteurs statistiques selon la province et le territoire - Renseignements supplémentaires

La Classification des secteurs statistiques (CSS) selon la province et le territoire est une variante de la Classification géographique type (CGT). Les Subdivision de recensement (SDR) se situent au niveau inférieur de cette variante de la classification. Cette variante de la classification est fondée sur la « Classification des secteurs statistiques - Variante de la CGT 2021 » et ajoute les deux niveaux suivants à la hiérarchie de la classification :

  • Régions géographiques du Canada
  • Provinces et territoires

Cela permet de classer les catégories métropolitaines de recensement, les régions métropolitaines de recensement, les agglomérations de recensement et les zones d’influence métropolitaine de recensement, selon les parties provinciales et territoriales. La structure hiérarchique de la classification est indiquée dans la figure 3.

Figure 3 Classification des secteurs statistiques selon la province et le territoire - Variante de la CGT 2021
Figure 3
Description de la Figure 3
  • Niveau 1 - Régions géographiques du Canada
  • Niveau 2 - Provinces et territoires
  • Niveau 3 - Catégories métropolitaines de recensement
  • Niveau 4 - Régions métropolitaines de recensement (RMR) selon la province et le territoire, Agglomérations de recensement (AR) selon la province et le territoire, À l'extérieur des RMR et AR selon la province et le territoire
  • Niveau 5 - Subdivisions de recensement (SDR)

La désignation de la partie provinciale ou territoriale est incluse avec le nom de la catégorie métropolitaine de recensement selon la province et le territoire. Par exemple, pour la province du Manitoba, les trois catégories de ce niveau sont :

  • Régions métropolitaines de recensement (Manitoba)
  • Agglomérations de recensement (Manitoba)
  • À l'extérieur des régions métropolitaines de recensement et des agglomérations de recensement (Manitoba)

Les unités géographiques individuelles selon la province sont présentées pour les régions métropolitaines de recensement (RMR) et les agglomérations de recensement (AR) dans cette variante de la classification. Cela est utile pour permettre d'analyser séparément une RMR et trois AR qui ont des parties provinciales. Les codes et les noms des parties provinciales de la RMR et des AR sont :

  • 24 505 Ottawa – Gatineau (partie du Québec)
  • 35 505 Ottawa – Gatineau (partie de l'Ontario)
  • 13 330 Campbellton (partie du Nouveau-Brunswick)
  • 24 330 Campbellton (partie du Québec)
  • 24 502 Hawkesbury (partie du Québec)
  • 35 502 Hawkesbury (partie de l'Ontario)
  • 47 840 Lloydminster (partie de la Saskatchewan)
  • 48 840 Lloydminster (partie de l'Alberta)

Les zones d'influence métropolitaine de recensement selon la province et le territoire sont également présentées comme parties provinciales et territoriales. Par exemple, pour la province de Québec, les catégories sont :

  • Zone d'influence métropolitaine forte (Québec)
  • Zone d'influence métropolitaine modérée (Québec)
  • Zone d'influence métropolitaine faible (Québec)
  • Aucune zone d'influence métropolitaine (Québec)

Variante de la Classification géographique type (CGT) 2021 pour la classification des secteurs statistiques - Renseignements supplémentaires

La Classification des secteurs statistiques (CSS) - Variante de la CGT 2021 regroupe les subdivisions de recensement (SDR) selon qu'elles font partie d'une région métropolitaine de recensement (RMR), d'une agglomération de recensement (AR) ou d'une zone d'influence métropolitaine de recensement (ZIM).

Les SDR forment le niveau inférieur de cette variante de la classification. Le niveau suivant de cette variante de classification est constitué des diverses RMR, AR et ZIM. Le niveau supérieur de cette variante de classification se compose de trois catégories qui couvrent tout le territoire du Canada :

  • RMR (Canada)
  • AR (Canada)
  • À l'extérieur des RMR et des AR, aussi connu comme ZIM (Canada)

La CSS fournit des identificateurs numériques uniques (codes) pour ces régions géographiques ayant des liens hiérarchiques. Elle a été établie aux fins de déclaration de statistiques. La figure 2 montre la relation hiérarchique des régions géographiques.

Figure 2 Classification des secteurs statistiques - Variante de la CGT 2021 Figure 2
Description de la Figure 2
  • Niveau 1 - Catégories métropolitaines de recensement
  • Niveau 2 - Régions métropolitaines de recensement (RMR), Agglomérations de recensement (AR), À l'extérieur des RMR et AR
  • Niveau 3 - Subdivisions de recensement (SDR)

Région métropolitaine de recensement et agglomération de recensement

Une Région métropolitaine de recensement (RMR) ou une Agglomération de recensement (AR) est formée d'une ou de plusieurs municipalités adjacentes situées autour du Centre de population (aussi appelé le noyau). Une RMR doit avoir une population totale d'au moins 100 000 habitants et son noyau doit compter au moins 50 000 habitants d'après les données ajustées du Programme du recensement précédent sur la population. Quant à l'AR, son noyau doit compter au moins 10 000 habitants toujours selon les données du Programme du recensement précédent sur la population. Pour être incluses dans une RMR ou une AR, les autres municipalités adjacentes doivent avoir un degré d'intégration élevé avec le noyau, lequel est déterminé par le pourcentage de navetteurs (déplacement domicile-lieu de travail) établi d'après les données du Programme du recensement précédent sur le lieu de travail.

Zone d'influence métropolitaine de recensement

Le concept de Zones d'influence métropolitaine de recensement (ZIM) permet de différencier géographiquement les régions du Canada situées à l'extérieur des régions métropolitaines de recensement (RMR) et des agglomérations de recensement (AR). Les subdivisions de recensement (SDR) situées à l'extérieur des RMR et des AR à l'intérieur des provinces sont classées dans l'une des quatre catégories établies selon le degré d'influence (forte, modérée, faible ou aucune) que les RMR ou les AR exercent sur elles. Une catégorie distincte est attribuée aux SDR situées dans les territoires, mais à l'extérieur des AR.

Tout le territoire du Canada à l'extérieur des RMR et des AR est classé selon l'une des cinq ZIM dans la variante de la classification. Par exemple, toutes les régions au Canada sans influence métropolitaine sont classées dans la catégorie « Aucune zone d'influence métropolitaine (Canada) ». Lorsque le mot « Canada » apparaît entre parenthèses, il peut être omis si le contexte est clair.

La structure de codage

Chacun des trois niveaux de la variante de la classification couvre l'ensemble du territoire du Canada. Pour le premier niveau qui comprend les catégories métropolitaines de recensement, un code alphabétique a été adopté :

  • A : Régions métropolitaines de recensement (RMR) (Canada)
  • B : Agglomérations de recensement (AR) (Canada)
  • C : À l'extérieur des RMR et des AR, aussi connu comme zones d'influence métropolitaine de recensement (ZIM) (Canada)

Au deuxième niveau, des codes numériques à trois chiffres sont utilisés pour les diverses RMR, AR et ZIM.

L'exemple ci-dessous montre les codes pour une RMR, une AR et une ZIM :

Codes pour une RMR, une AR et une ZIM
Catégorie métropolitaine de recensement Code RMR/ AR/ ZIM Nom
A 001 St. John's
B 015 Corner Brook
C 996 Zone d'influence métropolitaine forte (Canada)

Le dernier niveau est celui des codes de subdivision de recensement tels que décrits dans la version principale de la classification. Chaque subdivision de recensement fait partie d'une RMR, d'une AR ou est classée comme faisant partie d'une ZIM.