Résumé de l’évaluation des facteurs relatifs à la vie privée – Projet de prétraitement des données administratives (PDA)

Introduction

En vertu de la Loi sur la statistique, Statistique Canada doit recueillir, compiler, analyser, dépouiller et publier des renseignements statistiques sur les activités commerciales, industrielles, financières, sociales, économiques et générales de la population ainsi que sur l’état de celle ci, tout en veillant à prévenir le double emploi dans la collecte des renseignements par les ministères. L’utilisation de données administratives permet à Statistique Canada d’améliorer la qualité des données et de répondre aux besoins statistiques actuels et nouveaux, tout en réduisant les coûts de collecte de données et en allégeant le fardeau de réponse imposé aux Canadiens et aux Canadiennes. Le Projet de prétraitement des données administratives (PDA) vise à soutenir le mandat et la modernisation du Secteur du recensement, des services régionaux et des opérations, en centralisant et en automatisant les activités de réception, de prétraitement et de dépersonnalisation liées aux données administratives à Statistique Canada.

Objectif

Une évaluation des facteurs relatifs à la vie privée (EFVP) a été menée pour le Projet de prétraitement des données administratives (PDA) afin de déterminer si cette initiative pose des problèmes sur le plan de protection de la vie privée, de la confidentialité ou de la sécurité et, le cas échéant, de formuler des recommandations en vue de les résoudre ou de les atténuer.

Description

Conformément aux ententes d’acquisition de données conclues entre Statistique Canada et les fournisseurs de données externes, Demeter, un sous produit du PDA, prétraitera les actifs en données administratives, en effectuant différentes activités automatisées. Dans le cadre de ces activités, avant de rendre les données accessibles aux fins d’analyse, Demeter procédera à la dépersonnalisation des données en isolant tous les éléments de renseignements personnels directs des autres contenus, des microdonnées. Ces éléments de renseignements personnels directs seront stockés dans un environnement de stockage sécurisé à accès restreint en vue de l’application d’autres activités de dépersonnalisation par les systèmes de couplage en aval, comme l’attribution d’identificateurs longitudinaux et/ou d’ensembles de codes.

En apportant des gains d’efficacité pour atténuer les lacunes existantes, on permet aux opérations internes de soutenir efficacement les processus de prise de décision empiriques ou fondés sur des indicateurs socioéconomiques. Cependant, ce qui reste primordial, c’est que les processus mis en œuvre demeurent sécuritaires et transparents pour répondre aux attentes de la population canadienne dans le contexte d’une société et d’une économie toujours plus axées sur le numérique. La modernisation de notre infrastructure nous permet de revoir nos façons d’aborder le traitement et le stockage des éléments de renseignements personnels directs, en veillant à ce que la vie privée des Canadiens et des Canadiennes soit protégée et ne soit pas compromise. L’opérationnalisation d’une infrastructure moderne, comme le PDA, permet à Statistique Canada de demeurer une source fiable de renseignements statistiques nationaux au profit de l’ensemble de la population canadienne.

Compte tenu de la nature du contenu des données administratives, des éléments de renseignements personnels directs sont souvent présents et une dépersonnalisation est alors nécessaire. Dans le cas où une réception de données administratives comprend des renseignements personnels, les personnes réputées être employées doivent consulter leur intendant des données respectif pour déterminer les variables du schéma de dépersonnalisation. La disponibilité et l’utilisation des données en interne ne peuvent pas se poursuivre, tant que les schémas correspondants n’ont pas été approuvés par l’intendant des données. Toutes les réceptions ultérieures respectant le schéma approuvé sont automatiquement dépersonnalisées à l’aide des métadonnées capturées dans le schéma approuvé, favorisant ainsi la mise en œuvre d’un processus modernisé axé sur les métadonnées.

La mise en œuvre du PDA n’introduit pas de nouvelles méthodes de collecte de données auprès de la population canadienne. Le PDA exploite plutôt l’infrastructure sécurisée existante pour permettre la réception de données administratives provenant de fournisseurs de données administratives externes dans un système infonuagique modernisé. L’utilisation de données administratives permet à Statistique Canada d’améliorer la qualité des données et de répondre aux besoins statistiques actuels et nouveaux, tout en réduisant le coût de la collecte de données et en diminuant le fardeau de réponse des Canadiens et des Canadiennes. Le PDA, à l’appui de la réception des données administratives, réduit davantage les coûts opérationnels en automatisant les activités d’ingestion et de validation. Toutes les données ingérées par Demeter sont transitoires, en ce sens que les microdonnées ne sont pas stockées dans le système après la réussite des activités de prétraitement.

Identification et catégorisation des secteurs de risque

L’EFVP permet de déterminer le niveau de risque potentiel (le niveau 1 représentant le risque le plus faible et le niveau 4, le risque le plus élevé) associé aux secteurs de risque suivants :

a) Type de programme ou d’activité

Programme ou activité qui ne nécessite pas la prise d’une décision concernant une personne identifiable.

Échelle de risque : 1

b) Type de renseignements personnels concernés et contexte

Numéro d’assurance sociale, renseignements personnels médicaux, financiers ou autres renseignements personnels de nature délicate, ou renseignements personnels dont le contexte est de nature délicate; renseignements personnels relatifs à des mineurs ou à des personnes légalement incapables ou impliquant un représentant agissant au nom de la personne concernée.

Échelle de risque : 3

c) Participation des partenaires et du secteur privé au programme ou à l'activité

Organisations du secteur privé, organisations internationales ou gouvernements étrangers.

Échelle de risque : 4

d) Durée du programme ou de l'activité

Programme ou activité à long terme.

Échelle de risque : 3

e) Personnes concernées par le programme

Les renseignements personnels utilisés dans le cadre du programme ne le sont pas à des fins administratives. Les renseignements sont recueillis à des fins statistiques, en vertu de l’autorité de la Loi sur la statistique.

Échelle de risque : S.O.

f) Transmission des renseignements personnels

Les renseignements personnels sont transmis à l’aide de technologies sans fil.

Échelle de risque : 4

g) Technologie et protection de la vie privée

Dans le cas où une réception de données administratives comprend des éléments de renseignements personnels directs, les intendants des données délégués doivent déterminer les variables dans le schéma pour la dépersonnalisation. L’application d’une approche axée sur les métadonnées permet à chaque réception ultérieure, par défaut et sans exception, d’être dépersonnalisée à l’aide des métadonnées capturées dans le schéma approuvé. L’introduction de ce nouveau processus, à l’appui de la collecte et du traitement des renseignements personnels directs, garantit que la protection de la vie privée des Canadiens et des Canadiennes demeure une préoccupation de premier plan, en limitant la présence et la circulation des renseignements personnels aux étapes de réception et de dépersonnalisation.

h) Risque potentiel pour la personne ou l'employé en cas d'atteinte à la vie privée

Il y a un risque potentiel qu’en cas d’atteinte à la vie privée, il y ait une incidence sur la personne ou sur l’employé. Bien que les microdonnées ne soient pas stockées dans Demeter indéfiniment, les microdonnées transitoires contenant des éléments de renseignements personnels directs y sont stockées jusqu’à ce que la dépersonnalisation ait eu lieu. En cas d’échec du processus, ces microdonnées sont accessibles à un nombre limité de personnes réputées être employées, afin de résoudre le problème. Le risque potentiel d’atteinte à la vie privée est considérablement réduit par rapport aux méthodes traditionnelles de prétraitement des données administratives.

i) Risque potentiel pour l'établissement en cas d'atteinte à la vie privée

Oui, il y a un risque potentiel qu’en cas d’atteinte à la vie privée, il y ait un certain nombre d’incidences sur l’organisme : la confiance du public à l’égard de l’organisme pourrait diminuer, la participation de précieux fournisseurs de données pourrait être modifiée et la capacité de l’organisme à fournir à la population canadienne des renseignements socioéconomiques et des mesures statistiques essentiels pourrait être entravée.

Conclusion

Cette évaluation du Projet de prétraitement des données administratives (PDA) n’a mis au jour aucun risque relatif à la vie privée qui ne puisse être géré au moyen des mesures de protection existantes.

Système de gestion des relations avec les clients (Mise à jour de 2022) - Sommaire d'évaluation des facteurs relatifs à la vie privée

Introduction

Statistique Canada utilise une solution de gestion des relations avec la clientèle pour faciliter la prestation des services à la clientèle et appuyer les relations avec les répondants des entreprises, l'accès aux microdonnées et les relations avec les répondants du recensement. Toutefois, le système existant et la base de données sous-jacente sont devenus de plus en plus complexes et difficiles à entretenir et à adapter aux nouvelles réalités.

Par conséquent, conformément aux objectifs de modernisation de Statistique Canada, le Système de gestion des relations avec les clients (SGRC) est mis à jour afin d'appuyer une approche stratégique, holistique et cohérente de la collecte de données de qualité sur les renseignements organisationnels des clients qui peuvent aider à répondre stratégiquement aux besoins des clients et à mieux servir les Canadiens.

Objectif

Le Système de gestion des relations avec les clients a fait l'objet d'une évaluation des facteurs relatifs à la vie privée afin de déterminer s'il présentait des problèmes touchant la protection des renseignements personnels, la confidentialité et la sécurité et, le cas échéant, de formuler des recommandations permettant d'atténuer ou de régler de tels problèmes.

Description

Le nouveau SGRC est une solution logicielle infonuagique qui nous permet de passer à l'environnement en nuage Protégé B, conformément à l'initiative de migration vers le nuage de Statistique Canada. Ce nouveau système nous permet aussi de tirer parti de la technologie moderne pour intégrer des fonctions de sécurité améliorées et mieux soutenir nos processus opérationnels.

La nouvelle plateforme sera utilisée par les employés de Statistique Canada pour enregistrer les détails sur les interactions significatives avec les clients, comme ils le font dans le logiciel actuel. Les renseignements sur les clients entrés sont liés à ce qui suit :

  • Demandes générales de particuliers, d'organisations et de médias
  • Transactions pour les services et produits payés et non payés (p. ex., contrats, accords de licence, factures et mode de paiement)
  • Renseignements personnels des clients aux fins de contacts subséquents (p. ex., noms et coordonnées)
  • Demandes des clients pour accéder aux données et aux plateformes analytiques (p. ex., propositions de recherche, informations relatives aux habilitations de sécurité)
  • Renseignements sur les répondants commerciaux afin de surveiller et de documenter les décisions opérationnelles liées à la collecte de données et au fardeau de réponse à l'égard des données sur les activités commerciales qui sont recueillies dans le cadre de la Loi sur la statistique (p. ex., nom du répondant, nom de l'entreprise, coordonnées, taille et secteur de l'entreprise, correspondance).

Identification et catégorisation des secteurs de risque

L'EFVP détermine le niveau de risque potentiel (le niveau 1 représentant le risque le plus faible et le niveau 4, le risque le plus élevé) associé aux secteurs de risque suivants :

a) Type de programme ou d'activité

Administration des programmes, des activités et des services

Échelle de risque : 2

b) Type de renseignements personnels recueillis et contexte

Seules les données fournies directement par la personne – au moment de la collecte – relatives à un programme autorisé et recueillies directement auprès de la personne ou avec son consentement pour la communication, pour autant que les données ne soient pas de nature délicate dans le contexte.

Échelle de risque : 1

c) Participation des partenaires et du secteur privé au programme ou à l'activité

Au sein de l'institution (que ce soit pour un seul ou pour plusieurs programmes ou activités au sein d'une même institution)

Échelle de risque : 1

d) Durée du programme ou de l'activité

Programme ou activité à long terme (sans date de fin)

Échelle de risque : 3

e) Personnes concernées par le programme

L'utilisation des renseignements personnels par le programme à des fins administratives internes touche certains employés.

Échelle de risque : 1

f) Transmission des renseignements personnels

Les renseignements personnels sont utilisés au sein d'un système qui est connecté à au moins un autre système.

Échelle de risque : 2

g) Technologie et protection des renseignements personnels

Statistique Canada va de l'avant avec une solution infonuagique de gestion des relations avec les clients (MS Dynamics 365). Il s'agit d'une solution de logiciel en tant que service (SaaS) qui sera hébergée sur la plateforme infonuagique Azure pour les renseignements classifiés Protégé B. Le système ne sera utilisé que par le personnel interne de Statistique Canada pour enregistrer d'une façon constante les interactions entrantes et sortantes avec les clients ainsi que les renseignements personnels sur les clients. Ce système sera aussi utilisé pour enregistrer les interactions avec les répondants pour certains processus opérationnels (p. ex., la surveillance du fardeau de réponse). Il y aura un échange de renseignements avec d'autres systèmes internes afin de garantir que des données complètes et de qualité puissent être générées d'une manière efficace, sûre et sécurisée. Des renseignements sélectionnés dans le Système de gestion des relations avec les clients seront également utilisés pour alimenter des tableaux de bord externes, de sorte que les clients qui demandent des renseignements à l'aide de formulaires Web puissent voir l'état de leurs demandes sur leur tableau de bord personnel. Les utilisateurs externes n'auront pas un accès direct au SGRC.

h) Risque potentiel pour la personne ou l'employé en cas d'atteinte à la vie privée

Le risque que les renseignements personnels soient divulgués sans autorisation adéquate est très faible. Les répercussions sur la personne visée seraient faibles étant donné la faible sensibilité des renseignements enregistrés dans le système.

i) Risque potentiel pour l'établissement en cas d'atteinte à la vie privée.

Le risque que les renseignements personnels soient divulgués sans autorisation adéquate est très faible. Il pourrait y avoir une incidence négative sur l'établissement institutionnel en ce qui concerne la perception du public à l'égard des pratiques de protection des renseignements de Statistique Canada.

Conclusion

La présente évaluation du Système de gestion des relations avec les clients (SGRC) n'a révélé aucun risque d'entrave à la vie privée qui ne peut être géré au moyen des mesures de protection existantes.

Sondages sur le mieux-être des employés - Sommaire d'évaluation des facteurs relatifs à la vie privée

Introduction

Cette évaluation des facteurs relatifs à la vie privée (EFVP) a pour but d'évaluer l'impact sur la vie privée qu'ont les sondages sur le mieux-être des employés (SME) et les sondages éclair connexes. Ces sondages seront administrés conformément à la Loi sur la gestion des finances publiques et permettront de recueillir des données d'autodéclaration (tirées d'un sondage en ligne administré à l'interne) et de les ajouter aux bases de données administratives existantes.

Objectif

Une évaluation des facteurs relatifs à la vie privée (EFVP) pour le Sondage sur le mieux-être des employés (SME) et les sondages éclair connexes a été réalisée pour déterminer si cette initiative posait des problèmes de protection de la vie privée, de confidentialité ou de sécurité et, le cas échéant, pour formuler des recommandations en vue de résoudre ou d'atténuer ces problèmes.

Description

La Division des renseignements organisationnels en ressources humaines, du mieux-être et de la transformation de Statistique Canada a le mandat de préparer un SME robuste et des sondages éclair connexes aux fins de collecte de données internes (c.-à-d., les sondages seront seulement menés auprès des employés de Statistique Canada et des Opérations des enquêtes statistiques). Ces sondages utiliseront des échelles valides et publiées (veuillez consulter la description du projet pour obtenir des renseignements précis sur ces échelles) qui seront liées aux bases de données administratives pertinentes afin d'offrir une mesure à jour et représentative de l'état de la santé et de la sécurité psychologiques de Statistique Canada, tout en réduisant le fardeau de réponse inutile imposé aux participants. Ces données robustes et représentatives serviront ensuite à éclairer la prise de mesures pertinentes fondées sur des données probantes et à fournir des renseignements pratiques et des recommandations à tous les niveaux de gestion. Plus précisément, le SME permettra à l'Équipe de la santé organisationnelle de comprendre où se situent les défis en matière de santé et de sécurité psychologiques, où se trouvent les ressources permettant de renforcer la santé et la sécurité psychologiques, puis comment améliorer la santé et la sécurité psychologiques en général, ce qui, en fin de compte, améliore la performance. Étant donné que ce programme est un sondage interne, il sera mené conformément à la Loi sur la gestion des finances publiques et la Loi sur la statistique.

Identification et catégorisation des secteurs de risque

L'EFVP détermine le niveau de risque potentiel (le niveau 1 représentant le risque le plus faible et le niveau 4, le risque le plus élevé) associé aux secteurs de risque suivants :

a) Type de programme ou d'activité

Programme ou activité qui ne nécessitent pas la prise d'une décision concernant une personne identifiable.

Échelle de risque : 1

b) Type de renseignements personnels recueillis et contexte

Données personnelles fournies par la personne avec le consentement d'utiliser des données détenues par une autre source, pour autant que les données ne soient pas de nature délicate après la collecte.

Échelle de risque : 2

c) Participation des partenaires et du secteur privé au programme ou à l'activité

Au sein de l'établissement institutionnel (que ce soit pour un seul ou pour plusieurs programmes ou activités au sein d'une même institution).

Échelle de risque : 1

d) Durée du programme ou de l'activité

Programme à long terme.

Échelle de risque : 3

e) Personnes concernées par le programme

L'utilisation des renseignements personnels par le programme à des fins administratives internes touche tous les employés.

Échelle de risque : 2

f) Transmission des renseignements personnels

Les renseignements personnels sont utilisés au sein d'un système qui est connecté à au moins un autre système.

Échelle de risque : 2

g) Technologie et protection de la vie privée

Tous les renseignements personnels seront conservés au sein de Statistique Canada, et sur les serveurs de Statistique Canada. En raison des mesures de sécurité déjà en place, le risque de violation de la technologie ou d'atteinte à la vie privée est faible.

h) Risque potentiel pour la personne ou l'employé en cas d'atteinte à la vie privée

Dans le cas d'atteinte à la vie privée, il y aura une incidence intermédiaire sur les employés, car une telle atteinte pourrait entraîner une gêne et un léger inconfort pour les personnes concernées.

i) Risque potentiel pour l'établissement en cas d'atteinte à la vie privée

L'incidence sur l'établissement institutionnel devrait être très faible en cas d'atteinte à la vie privée.

Conclusion

La présente évaluation du Sondage sur le mieux-être des employés (SME) n'a révélé aucun risque d'entrave à la vie privée qui ne peut être géré au moyen des mesures de protection existantes.

Supplément à l'évaluation des facteurs relatifs à la vie privée pour l'Enquête canadienne sur les anticorps et la santé liés à la COVID-19 pour le cycle 2

Date : Mars 2022

Gestionnaire de programme : Directeur, Centre de données sur la santé de la population
Directeur général, Santé, Justice, Diversité et Population

Mention du fichier de renseignements personnels

Les renseignements personnels recueillis dans le cadre de l'Enquête canadienne sur la santé et les anticorps contre la COVID-19 (ECSAC), à participation volontaire, sont décrits dans le fichier de renseignements personnels (FRP) « Enquêtes sur la santé » de Statistique Canada (numéro de fichier : StatCan PPU 806), publié sur le site Web de Statistique Canada, dans Renseignements sur les programmes et les fonds de renseignements. Le FRP porte sur les renseignements recueillis sur une base volontaire dans le cadre d'enquêtes sur la santé de Statistique Canada en vertu de la Loi sur la statistique. Dans le cadre de l'ECSAC, on recueille divers renseignements personnels, comme le nom, les coordonnées, le genre, la situation relativement à la grossesse, l'orientation sexuelle, la situation vis-à-vis de l'incapacité, le niveau de scolarité, l'origine ethnique, l'état de santé général, les symptômes chroniques, les problèmes de santé chroniques, l'état relativement à la COVID-19, la vaccination contre la COVID-19, la consommation de médicaments ou de drogues et le tabagisme, ainsi que des échantillons biologiques (échantillon de gouttes de sang séché et possiblement échantillon de saliveNote de bas de page 1). D'autres renseignements comme le revenu du ménage seront couplés au moyen de données administratives. Les échantillons de sang non nécessaires pour effectuer le dépistage des anticorps contre la COVID-19 sont entreposés dans la biobanque de Statistique Canada.

Description de l'activité statistique

Statistique Canada a mené le cycle 1 de l'ECSAC de novembre 2020 à avril 2021, pour lequel une évaluation des facteurs relatifs à la vie privée (EFVP) particulière a été effectuée. Les répondants sélectionnés au hasard pour cette enquête participent, sur une base volontaire, à une interview auprès du ménage et à une collecte d'échantillons biologiques à leur domicile. Pour le cycle 2 de collecte des données (d'avril 2022 à août 2022), l'enquête ciblera environ 100 000 Canadiennes et Canadiens âgés de 18 ans ou plus, résidant dans les provinces uniquement. Le contenu du questionnaire du cycle 2 est légèrement différent et ce supplément à l'EFVP décrit ces modifications : outre la collecte de renseignements sur l'état relativement à la COVID-19 et les préoccupations connexes en matière de santé, des questions ont été ajoutées à propos de l'utilisation du système de soins de santé, des médicaments prescrits, des infections actives (dépistage basé sur l'acide nucléique) et des infections antérieures (dépistage des anticorps). L'échantillon de sang capillaire autoprélevé par piqûre au doigt (application de gouttes de sang sur un papier filtre pour produire des échantillons de gouttes de sang séché) servira à mesurer les niveaux d'anticorps. Ce prélèvement d'échantillon visant à déterminer l'état relativement aux infections antérieures sera le même que pour le cycle 1, mis à part de légères modifications apportées au processus d'expédition. Ce qui est nouveau dans ce cycle est qu'il peut être demandé aux participants de faire un autoprélèvement d'acides nucléiques microbiens provenant de la salive. Les échantillons recueillis serviront à évaluer l'état d'infection au SARS-CoV-2 actuel au moyen d'un test de réaction en chaîne de la polymérase (PCR). Les résultats du test PCR seront envoyés aux répondants et les autorités sanitaires locales pourront être avisées d'un résultat positifNote de bas de page 2, seulement avec le consentement éclairé des répondants (voir l'annexe 1). Tous les autres renseignements personnels recueillis sont les mêmes que lors du cycle précédent de l'enquête; ils sont décrits dans l'Enquête canadienne sur la santé et les anticorps contre la COVID-19 - l'évaluation des facteurs relatifs à la vie privée et dans l'Évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée pour les programmes statistiques de Statistique Canada menés en vertu de la Loi sur la statistique. Le Comité d'éthique de la recherche de Santé Canada (SC) et de l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) auront examiné et approuvé la collecte du cycle 2 avant le début de la collecteNote de bas de page 3.

Présentation détaillée des modifications

  1. Échantillon
    • La taille de l'échantillon a augmenté, passant de 48 000 répondants recrutés au cours des trois vagues du cycle 1 (4 000, 22 000 et 22 000) à 100 000 répondants qui seront recrutés en trois vagues de 33 333 les 1er avril, 1er mai et 1er juin 2022.
    • Le cycle 2 de l'ECSAC a réduit la population des Canadiens et Canadiennes âgés de 18 ou plus, supprimant la population âgée de 1 à 17 ans couverte par le cycle 1.
    • Le cycle 2 de l'ECSAC a également réduit la population aux seules provinces canadiennes, contrairement au cycle 1 qui comprenait également les territoires.
  2. Modification du contenu du questionnaire
    1. Nouveauté : Symptômes chroniques
      On interroge les répondants sur les symptômes chroniques. Il s'agit des symptômes physiques ou mentaux qui devraient durer ou qui ont déjà duré 6 mois ou plus. Ils peuvent être associés à un problème de santé ou être de cause inconnue.
    2. Modification : Problèmes de santé chroniques
      On interroge les répondants sur les problèmes de santé chroniques. Il s'agit des symptômes physiques ou mentaux, diagnostiqués par un professionnel de la santé, qui devraient durer ou ont déjà duré six mois ou plus. D'autres catégories de réponses ont été ajoutées à ce cycle; la durée des problèmes de santé chroniques sera établie et une question portera sur la façon dont ces problèmes de santé (ou symptômes) peuvent influer sur les activités quotidiennes des répondants.
    3. Modification : État relativement à la COVID-19 / Modes de dépistage de la COVID-19
      On interroge les répondants sur leur état relativement à la COVID-19. Les questions du cycle 1 ont été modifiées pour refléter l'évolution du virus de COVID-19 ainsi que les nouveaux modes de dépistage. Il s'agit d'une série de questions pour comprendre l'état des répondants relativement à la COVID-19, c'est-à-dire s'ils ont déjà fait l'objet d'un dépistage (PCR ou test de dépistage rapide de la COVID-19), quels ont été les résultats de ce dépistage, sa date et la raison du dépistage. On demande également aux répondants s'ils pensent avoir eu la COVID-19. Si les répondants ne déclarent pas d'infection à la COVID-19 confirmée ou soupçonnée, on leur demande s'ils ont ressenti des symptômes inexpliqués pendant deux mois ou plus depuis mars 2020. Si les répondants déclarent une infection à la COVID-19 confirmée ou soupçonnée, une série de questions de suivi leur est alors posée, afin de déterminer s'ils ont d'éventuels problèmes de santé découlant COVID-19. Cela fournira des données permettant d'étudier l'association entre des résultats antérieurs relatifs à la COVID-19 et la présence d'anticorps.
    4. Modification : Vaccination contre la COVID-19
      On pose une série de questions aux répondants pour savoir s'ils ont été vaccinés contre la COVID-19, le nombre de doses reçues, la date et le type des vaccinations. Des questions ont été ajoutées au cycle 2 sur les deuxième et troisième doses.
    5. Nouveauté : Interactions avec le système de soins de santé
      On interroge les répondants sur leurs interactions particulières avec le système de soins de santé au cours des 12 derniers mois, notamment le type de rendez-vous et la raison de ces derniers. Il leur est également demandé s'ils ont éprouvé des difficultés à accéder aux services de soins de santé et, selon leur réponse, si ces difficultés d'accès étaient liées à leurs symptômes ou problèmes de santé chroniques ou à une infection à la COVID-19 confirmée ou soupçonnée.
    6. Nouveauté : Consommation de médicaments
      On leur pose des questions sur leur consommation de médicaments prescrits et, selon leur réponse, si cette consommation de médicaments prescrits était liée à leurs symptômes ou problèmes de santé chroniques ou à une infection à la COVID-19 confirmée ou soupçonnée. Les répondants sont également interrogés sur leur consommation d'autres médicaments d'ordonnance.
    7. Retrait : Raison d'un dépistage ou de l'absence de dépistage de la COVID-19
      Les questions du cycle 1 de l'ECSAC portant sur la raison des répondants de décider de faire l'objet d'un dépistage ou non ont été retirées.
    8. Retrait : Intention de vaccination contre la COVID-19 et raisons
      Des questions du cycle 1 de l'ECSAC demandant aux répondants s'ils avaient l'intention de se faire vacciner et les raisons pour cela ont été retirées.
  3. Partage des données avec l'Université McGill
    Une entente sur le partage de données avec l'Université McGill est en discussion, car l'université aimerait pouvoir utiliser les données, afin d'améliorer sa modélisation de la pandémie de COVID-19 en vue de soutenir l'élaboration de politiques fondées sur la raison. McGill est l'entité juridique représentant le Groupe de travail sur l'immunité face à la COVID-19 (GTIC). Le GTIC est un groupe de scientifiques et d'experts qui utilisent des données afin de soutenir les décideurs dans leurs efforts de protection de la population canadienne et d'atténuation des répercussions de la pandémie de COVID-19. Conjointement à l'ASPC et à CS, le GTIC est un partenaire contribuant à l'ECSAC. Ainsi, une question de partage a été ajoutée au questionnaire électronique demandant aux répondants s'ils consentent à partager ces données avec McGill. Les renseignements personnels des répondants ne fournissant pas ce consentement seront supprimés des fichiers partagés avec McGill. De plus, aucun renseignement personnel ne sera divulgué sans la mise en place d'une entente de partage de données adéquate et approuvée (voir l'annexe 2).
  4. Modifications apportées au processus d'expédition des échantillons de gouttes de sang séché
    Le processus d'expédition des échantillons de gouttes de sang séché sera le même que celui décrit dans l'EFVP, à l'exception de deux potentielles modifications mineures :
    1. Le destinataire intermédiaire peut changer, passant du Laboratoire national de microbiologie (LNM) (cycle 1) au bureau central de Statistique Canada (cycle 2; à confirmer). Statistique Canada (ou le LNM) sera responsable de recevoir les échantillons de gouttes de sang séché et de les envoyer aux laboratoires de référence responsables de l'analyse des échantillons, à l'aide du même procédé que celui décrit dans l'EFVP du cycle 1 de l'ECSAC.
    2. Le mode d'expédition peut changer, passant de Postes Canada à un transporteur privé.
  5. Nouveauté : Test PCR
    L'un des objectifs du cycle 2 de l'ECSAC est de déterminer la prévalence de l'infection à la COVID-19 active au moment de la collecte. Il sera demandé aux répondants de prélever un échantillon de fluide corporel (salive) à l'aide d'un mode de collecte non invasif, sans douleur et intuitif ayant recours à un petit tube refermable. Ce récipient devra être renvoyé en suivant les mêmes procédures que celles décrites pour l'échantillon de gouttes de sang séché. Des instructions de procédure, des contre-indications et des questions relatives au consentement ont été ajoutées en conséquence à la fin du questionnaire. Le module du questionnaire électronique sera uniquement mis en œuvre pour les deuxième et troisième vagues de l'ECSAC, si ou lorsque l'inclusion du test PCR est confirmée.
    Pour pouvoir inclure le test PCR, les exigences suivantes doivent être respectées :
    1. la trousse de test PCR est approuvée par Santé Canada;
    2. la trousse de test PCR est jugée sans risque pour une auto-administration par le répondant;
    3. l'échantillon à envoyer au laboratoire de référence n'appartient pas à la catégorie des matières dangereuses et n'est pas soumis à la réglementation du « Transport des marchandises dangereuses ».
    La première vague du cycle 2 de l'ECSAC sera le questionnaire et l'échantillon de gouttes de sang séché uniquement. Sur consentement, les résultats du test PCR seront envoyés aux répondants selon une méthode similaire à celle décrite pour le prélèvement des gouttes de sang séché. Les autorités locales peuvent être avisées des répondants ayant reçu un résultat positif d'infection active de COVID-19 uniquement sur consentement du répondant. Statistique Canada ne divulguera pas les infections positives sans d'abord déterminer l'autorité juridique en la matière; ce supplément à l'EFVP sera alors mis à jour en conséquence.

Raison du supplément

Alors que l'Évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée traite de la plupart des risques en matière de protection de la vie privée et de sécurité associés aux activités statistiques menées par Statistique Canada et que l'Enquête canadienne sur la santé et les anticorps contre la COVID-19 - l'évaluation des facteurs relatifs à la vie privée traite des risques particuliers en matière de protection de la vie privée et de sécurité associés au cycle 1 de l'ECSAC, ce supplément décrit les modifications apportées au cycle 2 et démontre la nécessité et la proportionnalité de la collecte de ces renseignements supplémentaires. Comme c'est le cas pour toutes les EFVP, le cadre de protection de la vie privée de Statistique Canada veille à ce que les éléments de protection des renseignements personnels et les contrôles afférents soient documentés et appliqués.

Nécessité et proportionnalité

La collecte et l'utilisation des renseignements personnels pour ce programme peuvent être justifiées en vertu du Cadre de nécessité et de proportionnalité de Statistique Canada.

  1. Nécessité
    1. Échantillon
      Augmentation de la taille de l'échantillon
      L'augmentation de la taille de l'échantillon, passant de 48 000 répondants au cycle 1 à 100 000 au cycle 2, est nécessaire pour veiller à ce que l'échantillon final soit adéquat pour répondre aux objectifs déterminés dans l'objectif de l'enquête. Cela a présenté un défi au cycle 1 comme l'a prouvé le faible taux de réponse (25 %). Cette augmentation de la taille de l'échantillon contribuera également au Plan d'action sur les données désagrégées visant à accroître la capacité de Statistique Canada à désagréger les renseignements statistiques en fonction de diverses populations. L'échantillon final devrait permettre des analyses plus robustes pour des groupes de sous-populations et mesurer des problèmes de santé et des symptômes pour lesquels la prévalence est très faible, nécessitant ainsi un échantillon plus grand.
      Retrait des personnes âgées de 1 à 17 ans
      L'un des principaux objectifs de l'enquête est de rassembler des renseignements sur les problèmes de santé chroniques, les symptômes et l'accès aux soins de santé. Puisque les problèmes de santé chroniques semblent être moins prévalents chez les enfants, le cycle 2 se concentre sur les répondants âgés de 18 ans ou plus.
      Retrait des territoires
      Même s'il serait préférable d'inclure les territoires à cette enquête, plusieurs défis empêchent cela, notamment, les suivants :
      • Une petite taille de population et des fractions de sondage élevées signifient que certains participants peuvent être échantillonnés pour plusieurs enquêtes de Statistique Canada une année donnée, ajoutant un fardeau de réponse excessif.
      • Les mêmes questions peuvent être posées aux participants dans le cadre de plusieurs enquêtes, accroissant leur fatigue lorsqu'ils sont sélectionnés pour plusieurs enquêtes.
      • Le niveau de scolarité, la littératie et des considérations culturelles, telles que la confiance dans les administrations publiques, peuvent influer sur la perception du fardeau.
      • Des études menées par la Direction de la méthodologie de Statistique Canada ont montré que le fait d'être sélectionnée pour de multiples enquêtes peut avoir une incidence négative sur la probabilité qu'une personne participe à des enquêtes subséquentes.
      • Le fardeau de réponse est un aspect important des relations avec les répondants qui peut influer sur la qualité des données produites au moyen d'enquêtes. Cela peut être géré de façon stratégique, parallèlement à d'autres initiatives de communication et de mobilisation.
      • Un fardeau de réponse supplémentaire dans les territoires présente un risque pour la réussite des enquêtes essentielles, comme l'Enquête sur la population active (EPA).
      • Le maintien de bases de sondage à jour et représentatives présente des défis pour les trois territoires. Les taux élevés de mobilité, le roulement élevé des numéros de téléphone cellulaire et un manque d'adresses municipales dans les collectivités éloignées signifient que les bases de sondage de Statistique Canada contiennent probablement une fraction du nombre réel des ménages de chaque territoire.
      • De nombreux logements au Nunavut et dans des collectivités éloignées ne disposent pas d'adresse pouvant faire l'objet d'un envoi par la poste; ce qui ne permet pas d'envoyer les lettres d'invitation à une enquête.
      • Le manque d'infrastructure et de connectivité Internet signifie que l'accès à Internet dans les territoires est coûteux et que l'accès à haute vitesse n'est pas largement disponible. Les interviews en personne sont le mode de collecte recommandé pour les enquêtes dans l'ensemble du Nunavut et dans d'autres régions éloignées, afin d'améliorer les taux de réponse. La pandémie a toutefois imposé un moratoire sur la collecte d'enquêtes en personne.
      Dans un effort visant à réduire le fardeau de réponse et à rétablir les relations avec les populations du Nord du Canada, Statistique Canada a créé une nouvelle plateforme dans le but de servir de principal instrument de collecte pour les enquêtes à recouvrement des coûts dans le Nord : l'Enquête sociale du Nord. Cet instrument de collecte permettra une meilleure coordination des activités d'enquête dans le Nord et une mobilisation renforcée des intervenants externes sera poursuivie, afin de veiller à ce que le contenu sélectionné pour chaque cycle de l'enquête soit utile et pertinent pour les résidents des régions du Nord. L'Enquête sociale du Nord permettra la collecte de données sur divers domaines dans le cadre d'un seul questionnaire, au lieu d'effectuer plusieurs enquêtes indépendantes dans cette région; réduisant ainsi le fardeau sur les ménages du Nord.
    2. Modifications apportées au contenu du questionnaire
      - Des modifications ont été apportées au contenu du questionnaire en partie pour refléter les problèmes de santé publique émergents et d'autres initiatives relatives du Centre de données sur la santé de la population (CDSP), comme le programme Soins de santé : Accès, expériences et résultats connexes. Ce programme vise à établir une stratégie complète et intégrée en matière de données, fondée sur les expériences avec les services de soins de santé au Canada ainsi que les répercussions sur les résultats en matière de santé, telles que les répercussions sociales, les hospitalisations et les décès dans certains cas. Des modifications apportées au questionnaire du cycle 2 de l'ECSAC peuvent entraîner l'utilisation de l'enquête comme base afin de mener d'autres explorations plus approfondies des enjeux relatifs à l'utilisation des services de soins de santé et à leur accès. Des modifications ont également été apportées pour répondre aux besoins en information du Groupe de travail sur l'immunité face à la COVID-19.
      Plus précisément, les objectifs des modifications apportées au questionnaire et les ajouts aux objectifs d'enquête sont les suivants :
      • évaluer la portée de l'état de santé associé à la pandémie de COVID-19, comme la prévalence des infections actives et de l'immunité à la COVID-19 au sein d'une population canadienne représentative;
      • fournir une plateforme permettant d'explorer les problèmes de santé publique émergents associés aux expériences de problèmes de santé et symptômes chroniques, notamment les personnes ayant des problèmes de santé découlant de la COVID-19, ainsi que l'utilisation des services de soins de santé et les obstacles en la matière;
      • aider à l'élaboration de programmes et de services répondant aux besoins dans le cadre de la pandémie actuelle.
      Parmi les changements, notons ce qui suit :
      1. Nouveauté : Symptômes chroniques
        Rassembler des renseignements sur la prévalence de symptômes chroniques au sein de la population canadienne, pour comprendre leur répercussion sur la qualité de vie, les défis en matière d'accès aux soins de santé ainsi que pour déterminer la proportion de Canadiens et de Canadiennes présentant des symptômes chroniques, en l'absence de problèmes de santé chroniques médicalement diagnostiqués, et éventuellement déterminer la prévalence des Canadiens et Canadiennes présentant ces symptômes et les interactions de ces derniers avec des problèmes de santé découlant de la COVID-19 (symptômes liés à la COVID-19 durant trois mois ou plus). Pour clarifier les facteurs temporels, des questions de suivi sont posées dans le cadre de l'enquête sur la durée pendant laquelle le répondant a ressenti ces symptômes.
      2. Modification : Problèmes de santé chroniques
        Rassembler des renseignements sur la prévalence des problèmes de santé chroniques au sein de la population canadienne, pour comprendre leur répercussion sur la qualité de vie, les défis en matière d'accès aux soins de santé ainsi que pour éventuellement déterminer la prévalence des Canadiens et Canadiennes présentant des problèmes de santé et les interactions possibles de ces derniers avec des problèmes de santé découlant de la COVID-19 (symptômes liés à la COVID-19 durant trois mois ou plus). Pour clarifier les facteurs temporels, des questions de suivi sont posées dans le cadre de l'enquête sur la durée pendant laquelle le répondant a fait l'expérience de ces problèmes de santé.
      3. Modification : État relativement à la COVID-19
        Les questions du cycle 1 ont été modifiées pour refléter l'évolution du virus de COVID-19 ainsi que les nouveaux modes de dépistage. Plusieurs questions de suivi sont posées aux Canadiens et Canadiennes déclarant des symptômes inexpliqués durant deux mois ou plus ainsi qu'une infection à la COVID-19 confirmée ou soupçonnée, afin de connaître ce qu'étaient les symptômes, leur durée et leurs répercussions sur les activités quotidiennes. Les Canadiens et Canadiennes déclarant une infection à la COVID-19 confirmée ou soupçonnée sont interrogés sur la gravité de leur infection initiale et il leur est demandé si les symptômes existaient pendant trois mois ou plus après la date d'infection initiale. Ces renseignements nous permettront de déterminer la prévalence des problèmes de santé découlant de la COVID-19 au sein de la population, en se fondant sur la définition de travail des problèmes de santé post-COVID-19 de l'Organisation mondiale de la Santé.
      4. Modification : Vaccination contre la COVID-19
        De nouvelles questions ont été ajoutées au cycle 2 à propos des deuxième et troisième doses. Cela ne faisait pas partie du cycle 1, car la majeure partie de la population canadienne n'avait alors même pas reçu la première dose. Puisque la collecte pour le cycle 2 aura lieu au printemps et à l'été 2022, la majorité de la population canadienne aura alors reçu une deuxième dose et possiblement même une troisième.
      5. Nouveauté : Interactions avec le système de soins de santé
        Afin de refléter les besoins en information sur les services de soins de santé.
      6. Nouveauté : Consommation de médicaments
        Pour refléter les besoins en information sur la consommation de médicaments.
      7. Retrait : Raison d'un dépistage ou de l'absence de dépistage de la COVID-19
        Ces questions ont été retirées, car elles ne font pas partie des objectifs du cycle 2. L'accessibilité au dépistage de la COVID-19 et la volonté de s'y soumettre constituaient des préoccupations avant le cycle 1, qui ne sont plus pertinentes du fait de la distribution des tests antigéniques rapides pouvant être effectués à domicile ainsi que de la disponibilité et de l'utilisation étendues des tests PCR.
      8. Retrait : Intention de vaccination contre la COVID-19 et raisons
        Ces questions ont été retirées, car elles ne font pas partie des objectifs du cycle 2. La vaccination de la population générale n'avait pas commencé lors du lancement du cycle 1; obtenir des données sur l'intention et la perception de la population canadienne relativement à la vaccination était alors pertinent. Ces questions ont été posées dans de nombreuses enquêtes de Statistique Canada depuis lors et les résultats sont désormais disponibles. Étant donné que la majorité de la population canadienne a au moins reçu deux doses, ces renseignements ne sont plus pertinents pour le cycle 2.
      9. Retrait : Changements relatifs à l'acquisition du risque, la profession et le comportement influant sur la santé
        Ces questions ont été retirées, car elles ne font pas partie des objectifs du cycle 2. Suffisamment d'informations sont désormais disponibles à partir de diverses sources de données (cycle 1, cohorte d'hommes incarcérés, etc.) déterminant l'association entre la profession, les déplacements et les comportements influant sur la santé ainsi que le risque de contracter une infection et des anticorps de la COVID-19.
    3. Partage des données avec l'Université McGill
      Statistique Canada projette de signer des ententes de partage des données de cette enquête avec l'Université McGill. McGill est l'entité juridique représentant le Groupe de travail sur l'immunité face à la COVID-19 (GTIC). Le GTIC est un groupe de scientifiques et d'experts qui utilisent des données afin de soutenir les décideurs dans leurs efforts de protection de la population canadienne et d'atténuation des répercussions de la pandémie de COVID-19. Un partage de données du cycle 2 avec l'université complétera d'autres sources de données (données de la Société canadienne du sang, étude sur les réponses anticorps de résidents de maisons de soins infirmiers et de résidences-services à la troisième dose de vaccins à ARNm, étude sur la séroprévalence et les facteurs de risques relatifs au SARS-CoV-2 chez les hommes adultes incarcérés au Québec, Canada, etc.) auxquelles elle a accès pour lui permettre de comprendre plus pleinement la situation de la pandémie de COVID-19 et ses effets à long terme au Canada. Conjointement avec l'Agence de la santé publique du Canada et à CS, le GTIC est un partenaire contribuant à l'ECSAC.
    4. Modification apportée au processus d'expédition des échantillons de gouttes de sang séché
      Comme le décrit l'EFVP de l'ECSAC, il est nécessaire d'effectuer le suivi des échantillons de gouttes de sang séché des répondants jusqu'aux laboratoires de référence pour 1) pouvoir retracer l'expéditeur d'un échantillon (ce qui nous permettra de surveiller les taux de réponse et d'effectuer un suivi auprès des répondants au questionnaire électronique, mais ne fournissant pas d'échantillons de gouttes de sang séché); et 2) veiller à ce que tous les échantillons reçus soient envoyés aux laboratoires de référence aux fins d'analyse et à ce que les résultats soient envoyés à Statistique Canada. Pour le cycle 2, le destinataire intermédiaire ou l'instrument d'expédition entre le LNM et Statistique Canada peut être différent, mais cela n'influe pas sur la nécessité, l'efficacité, la proportionnalité, les autres solutions et les mesures d'atténuation décrites dans l'EFVP de l'ECSAC.
    5. Nouveauté : Test PCR
      Un test de dépistage moléculaire utilisant un échantillon de salive est nécessaire pour mesurer les infections actives de COVID-19. Étant donné les récents changements en matière de stratégies de dépistage dans les provinces avec le déploiement des tests antigéniques rapides pouvant être administrés à domicile (qui ne sont pas transmis aux autorités ou bases de données provinciales/territoriales/fédérales), il est difficile de déterminer la prévalence de l'infection active COVID-19 au Canada, à un niveau national et provincial. Inclure cette composante aux deuxième et troisième vagues du cycle 2 fournira des estimations exactes des infections de COVID-19 au Canada au moment de la collecte.
  2. Efficacité — Hypothèses de travail
    1. Échantillon
      Pour le cycle 2 de l'ECSAC, l'hypothèse est l'atteinte d'un taux de réponse de 45 % de réponse au questionnaire électronique et un taux de réponse de 30 % pour les trousses de dépistage; les participants recevront les trousses de dépistage par la poste et il leur sera demandé de retourner les échantillons biologiques par coursier prépayé aux fins d'analyse de laboratoire. De plus, l'hypothèse de prévalence actuelle de la population canadienne âgée de 18 ans ou plus ayant des anticorps contre la COVID-19 (ce qui suggère qu'une personne a déjà contracté l'infection ou été vaccinée) est d'environ 90 %. Des sources de données antérieures (Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2016) montrent que 44 % des adultes âgés de 20 ans ou plus ont au moins l'un des dix problèmes de santé chroniques courants; sur une fourchette allant de 7 % pour la démence à 25 % pour l'hypertension. En se fondant sur de telles hypothèses et des sources de données antérieures, il est prévu que l'échantillon de 100 000 unités fournisse des estimations fiables à l'échelle provinciale pour les groupes d'âge par sexe. Il devrait également fournir des estimations fiables à l'échelle nationale pour au moins trois des groupes ethnoculturels ou par appartenance à une minorité visible.
    2. Modification du contenu du questionnaire
      Le contenu du questionnaire du cycle 2 a été mis à jour pour déterminer de façon efficace la prévalence des symptômes chroniques, des problèmes de santé, des défis d'accès aux soins de santé, etc., comme l'a déterminé le GTIC.
    3. Partage des données avec l'Université McGill
      Le GTIC, que représente juridiquement McGill, compte des scientifiques et des experts au Canada et est mieux placé que quiconque pour utiliser et analyser des données relatives à la COVID-19, afin de soutenir les décideurs dans leurs efforts de protection de la population canadienne et d'atténuation des répercussions de la pandémie de COVID-19.
    4. Modification apportée au processus d'expédition des échantillons de gouttes de sang séché
      Les procédures mises en place pour le cycle 1 de l'ECSAC afin d'assurer la confidentialité des échantillons expédiés demeureront les mêmes au cours du cycle 2 de l'ECSAC. Même si un test PCR est ajouté aux deuxième et troisième vagues de la collecte et que le destinataire intermédiaire ou l'instrument d'expédition est différent, les procédures visant à assurer la confidentialité des échantillons seront maintenues. Cela n'influe donc pas sur la nécessité, l'efficacité, la proportionnalité, les autres solutions et les mesures d'atténuation décrites dans l'EFVP de l'ECSAC.
    5. Nouveauté : Test PCR
      Procéder à un dépistage par test moléculaire à l'aide d'un échantillon de salive (ou d'un prélèvement nasal) est la seule manière de mesurer les infections actives de la COVID-19. Étant donné la taille de l'échantillon de l'enquête et les taux de réponse attendus, on s'attend à ce que les résultats des tests moléculaires informent les décideurs, notamment le Groupe de travail canadien sur l'immunité de la prévalence de l'infection à la COVID-19 au moment de la collecte, à un niveau national et provincial, par âge et genre et pour d'autres groupes de sous-populations.
  3. Proportionnalité
    1. Échantillon
      Les modifications apportées à la taille de l'échantillon et aux critères d'inclusion (âge et provinces) permettront d'obtenir des résultats plus précis et désagrégés par groupes de sous-populations et provinces. Une taille d'échantillon supérieure est la seule manière de pouvoir estimer les caractéristiques des symptômes ou problèmes de santé chroniques avec une prévalence moindre et des tests de PCR positifs. Ce changement accroît la proportionnalité déterminée dans l'EFVP pour examiner plus précisément les répercussions potentielles sur les populations vulnérables ou les sous-groupes de population au moyen d'une analyse de données désagrégées.
    2. Modification du contenu du questionnaire
      Les modifications apportées au contenu du questionnaire n'influent pas sur le caractère délicat des données relevé dans l'EFVP de l'ECSAC. Le cycle 2 demeure une enquête volontaire. Même si elle recueille toujours des données sensibles sur la santé, des points ont été attentivement pris en compte pour limiter le nombre de questions posées aux répondants, de sorte de ne pas avoir de répercussions négatives sur leur vie privée lors de la mise à jour du contenu. Aucune modification du cycle 1 n'a été apportée aux renseignements permettant l'identification individuelle et à leur stockage.
    3. Partage des données avec l'Université McGill
      On demandera aux répondants leur autorisation de faire part à l'Université McGill des renseignements de cette enquête les concernant. McGill est l'entité juridique représentant le Groupe de travail sur l'immunité face à la COVID-19 (GTIC). Des identificateurs directs, comme le nom, l'adresse, le numéro de téléphone et le numéro de la carte d'assurance maladie, ne seront pas partagés. Ce partage est proportionnel aux bénéfices pour la population canadienne du travail du GTIC sur ces données.
    4. Modification apportée au processus d'expédition des échantillons de gouttes de sang séché
      Les procédures mises en place pour le cycle 1 de l'ECSAC afin d'assurer la confidentialité des échantillons expédiés demeureront les mêmes au cours du cycle 2 de l'ECSAC, même en cas de changement de destinataire intermédiaire et/ou d'instrument d'expédition. Cela n'influe donc pas sur la nécessité, l'efficacité, la proportionnalité, les autres solutions et les mesures d'atténuation décrites dans l'EFVP de l'ECSAC.
    5. Nouveauté : Test PCR
      Des procédures de manipulation et de stockage de l'échantillon faisant l'objet du test PCR respecteront des protocoles similaires à ceux de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé, qui recueille des échantillons de sang, d'urine, de salive et de cheveux auprès d'un échantillon représentatif de la population canadienne depuis 2007 et les méthodes respectent des normes nationales et internationales approuvées sur lesquelles le protocole de prélèvement de gouttes de sang séché du cycle 1 a été modélisé. Le protocole du PCR sera soumis pour examen et approbation par l'Agence de la santé publique du Canada, de Santé Canada et du Comité d'éthique de la recherche (CER), afin de veiller à ce que toutes les questions éthiques soient prises en compte et à ce que des normes éthiques en matière de recherche humaine reconnues à l'échelle internationale soient respectées et maintenues et limiter au maximum le fardeau du répondant tout en maximisant le potentiel des données. Les renseignements recueillis dans le cadre de cette enquête sont essentiels pour mieux comprendre la prévalence de l'infection active SARS-CoV-2 au Canada, puisque les provinces ont changé leurs stratégies de dépistage.
  4. Solutions de rechange
    1. Échantillon
      Comme le détermine l'EFVP de l'ECSAC, il n'existe actuellement aucune autre enquête sur les répercussions de la pandémie de COVID-19 pouvant estimer la prévalence des anticorps et de l'infection aux échelles nationale et provinciale par âge et sexe (genre) autre que l'ECSAC. Il n'existe pas non plus d'autres enquêtes ou sources de données étudiant la prévalence des problèmes de santé chroniques et symptômes, des problèmes de santé découlant de la COVID-19 et des défis d'accès aux soins de santé.
    2. Modification du contenu du questionnaire
      Comme déclaré plus haut, il n'existe pas non plus d'autres sources de données étudiant la prévalence à la fois des problèmes de santé chroniques et des symptômes, ainsi que des problèmes de santé découlant de la COVID-19 et de l'utilisation des soins de santé et les défis d'accès à ces soins.
    3. Partage des données avec l'Université McGill
      McGill est l'entité juridique représentant le Groupe de travail sur l'immunité face à la COVID-19 (GTIC). Comme cela a été mentionné plus haut, il n'existe pas d'autres enquêtes ou sources de renseignements statistiquement représentatives de la prévalence d'anticorps et d'infection active au sein de la population canadienne qui pourrait être utilisées par le GTIC pour aider les décideurs dans leurs efforts de protection de la population canadienne et d'atténuation des répercussions de la pandémie de COVID-19 à l'échelle nationale.
    4. Modification apportée au processus d'expédition des échantillons de gouttes de sang séché
      Les procédures mises en place pour le cycle 1 de l'ECSAC afin d'assurer la confidentialité des échantillons expédiés demeureront les mêmes au cours du cycle 2 de l'ECSAC, même en cas de changement de destinataire intermédiaire et/ou d'instrument d'expédition. Cela n'influe donc pas sur la nécessité, l'efficacité, la proportionnalité, les autres solutions et les mesures d'atténuation décrites dans l'EFVP de l'ECSAC.
    5. Nouveauté : Test PCR
      Il n'existe actuellement aucune autre enquête pouvant estimer la prévalence de l'infection active de COVID-19 aux échelles nationale et provinciale par âge et sexe (genre). Pour pouvoir respecter cet objectif, un test moléculaire est nécessaire afin de détecter toute infection active.

Facteurs d'atténuation

Le risque global de préjudice pour les répondants a été jugé gérable à l'aide des mesures de protection actuelles de Statistique Canada décrites dans son évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée, ainsi que des mesures suivantes.

  1. Échantillon
    Les modifications apportées à l'échantillon de l'enquête n'ont pas augmenté les risques en matière de protection des renseignements personnels ou de sécurité ni créer de nouveaux risques. Le risque global de préjudice pour les répondants à l'enquête a été jugé gérable à l'aide des mesures de protection actuelles de Statistique Canada décrites dans son évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée, ainsi que dans l'EFVP de l'ECSAC.
  2. Modification du contenu du questionnaire
    Les modifications apportées au contenu de l'enquête n'ont pas augmenté les risques en matière de protection des renseignements personnels ou de sécurité ni créer de nouveaux risques. Le risque global de préjudice pour les répondants à l'enquête a été jugé gérable à l'aide des mesures de protection actuelles de Statistique Canada décrites dans son évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée, ainsi que dans l'EFVP de l'ECSAC.
  3. Partage des données avec l'Université McGill
    McGill est l'entité juridique représentant le Groupe de travail sur l'immunité face à la COVID-19 (GTIC). Les données seront transmises de façon sécurisée et stockées dans un environnement protégé à accès limité, comme stipulé dans l'entente de partage de données signée entre Statistique Canada et l'Université McGill. Les données ne seront pas partagées sans entente signée.
  4. Modification apportée au processus d'expédition des échantillons de gouttes de sang séché
    Les procédures mises en place pour le cycle 1 de l'ECSAC afin d'assurer la confidentialité des échantillons expédiés demeureront les mêmes au cours du cycle 2 de l'ECSAC, même en cas de changement de destinataire intermédiaire et/ou d'instrument d'expédition. Cela n'influe donc pas sur la nécessité, l'efficacité, la proportionnalité, les autres solutions et les mesures d'atténuation décrites dans l'EFVP de l'ECSAC.
  5. Nouveauté – Test PCR
    Le répondant devra fournir son consentement éclairé avant d'effectuer le test PCR (Appendix 1).
    Le flux d'information pour le test PCR sera le même que celui du test d'échantillons de gouttes de sang séché décrit dans l'EFVP de l'ECSAC, à l'exception d'une éventuelle modification soulignée au point 4 – Modification apportée au processus d'expédition des échantillons de gouttes de sang séché du présent document. L'ajout de ce test autoadministré n'augmente pas ni ne crée de nouveaux risques en matière de protection des renseignements personnels ou de sécurité au-delà de ceux relatifs au test d'échantillons de gouttes de sang séché de l'EFVP de l'ECSAC. Les échantillons moléculaires seront stockés dans la biobanque à des fins d'analyse future (échantillons de gouttes de sang séché). Une entente de service similaire sera signée entre Statistique Canada et le ou les laboratoires de référence pour souligner les exigences en matière de sécurité relativement à la manipulation des échantillons biologiques de Statistique Canada et des données associées. Les mêmes mesures de protection que celles décrites au principe 9 de mesures de protection de l'analyse aux laboratoires de référence de l'EFVP de l'ECSAC demeureront en vigueur. Les résultats seront transmis aux répondants par courriel, en respectant la même procédure que le rapport relatif aux échantillons de gouttes de sang séché.
    La grille d'Évaluation de la menace et des risques de l'EFVP de l'ECSAC relative aux échantillons de gouttes de sang séché peut également être appliquée au test PCR; ce qui ne crée pas de menaces supplémentaires.
    1. On explore la possibilité qu'un conseiller médical de Statistique Canada entre en contact avec le répondant en cas de résultat positif pour l'aviser plus rapidement. Le conseiller médical serait un employé de Statistique Canada ayant prêté serment et qui ne disposerait que des renseignements nécessaires pour communiquer avec le répondant (nom, numéro de téléphone, résultats du test). Ces renseignements seraient stockés sur des serveurs protégés de Statistique Canada réglementés par un accès fondé sur le principe du besoin de savoir.
    2. L'équipe de l'ECSAC de Statistique Canada consulte actuellement l'équipe juridique de Statistique Canada pour comprendre l'autorité de déclarer les cas positifs aux autorités sanitaires locales. Puisque le test administré dans le cadre de l'ECSAC vise des fins statistiques plutôt que diagnostiques et que les résultats ne seront pas rapides (7 jours minimum pour recevoir le résultat du laboratoire; l'infection peut, par conséquent, ne plus être active), l'hypothèse de travail est que Statistique Canada ne devra pas faire ce rapport aux autorités locales. Si une autorité juridique est déterminée soutenant la déclaration des infections positives aux autorités locales, seuls le nom, le numéro de téléphone, l'adresse et le résultat du test du répondant seront communiqués par téléphone. Pour atténuer le risque, il s'agit du même processus que celui utilisé pour les répondants de la province du Québec qui participent à l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS) et obtiennent un test positif aux « maladies à déclaration obligatoire (MADO) » Footnote 4.

Conclusion

Cette évaluation a permis de conclure que, grâce aux mesures de protection de Statistique Canada existantes, les risques résiduels sont suffisamment faibles pour que Statistique Canada accepte de gérer le risque.

Annexe 1 – Test PCR, consentement et déclaration

Ce qui suit présente le contenu des énoncés d'avis du cycle 2 et des questions relatives au test PCR, au consentement et à la déclaration.

Vous avez reçu une trousse de test de Statistique Canada accompagnée d'une lettre vous invitant à répondre à ce questionnaire. L'un des objectifs de cette trousse est le prélèvement d'un échantillon de salive auprès de tous les répondants à l'enquête aux fins d'un test PCR (moléculaire) pour la COVID-19. Votre échantillon de salive servira à détecter si vous êtes actuellement infecté par le SARS-CoV-2, le virus causant la COVID-19. Il est très important de lire attentivement toutes les instructions fournies dans la trousse avant d'essayer de procéder au test PCR de salive pour la COVID-19.

Processus de déclaration d'une infection active au SARS-CoV-2

Les autorités de santé publique de certaines régions du Canada exigent la déclaration des infections actives au SARS-CoV-2. Pour que votre échantillon de salive puisse être testé, nous avons besoin que vous consentiez à ce que votre résultat (ainsi que vos coordonnées) soit transmis aux autorités de santé publique de votre région, si votre résultat de test est positif.

Q74. Je comprends les instructions fournies dans la trousse et les risques associés au test. J'ai également lu et compris les étapes à suivre pour entreposer de manière sécuritaire mon échantillon de salive. Je choisis de consentir ou non à ce qui suit :
  Oui, j'accepte (1) Non, je n'accepte pas (2)
de participer au test PCR de salive pour la COVID-19    
de recevoir les résultats du test PCR de salive pour la COVID-19    
que mon résultat de test PCR de salive pour la COVID-19, s'il est positif, soit transmis aux autorités de santé publique de ma région    
que ma salive restante et mon ARN de SARS-CoV-2 extrait, le cas échéant, soient stockés pour de futures études sur la santé    

Je comprends que, même si j'ai répondu « Oui » à certains ou à tous les énoncés ci-dessus, je peux me retirer de n'importe quelle partie de cette enquête ou de toute étude subséquente à n'importe quel moment.

Annexe 2 – Consentement au partage des données avec l'Université McGill

MSH_R01

Pour éviter le chevauchement des enquêtes, Statistique Canada a signé des ententes de partage des données de cette enquête avec l'Université McGill. McGill est l'entité juridique représentant le Groupe de travail sur l'immunité face à la COVID-19 (GTIC). Le GTIC est un groupe de scientifiques et d'experts qui utilisent des données pour soutenir les décideurs dans leurs efforts de protection de la population canadienne et d'atténuation des répercussions de la pandémie de COVID-19.

Avec votre consentement, vos réponses à l'enquête et votre code postal seront transmis à McGill et au GTIC. Vos noms, adresses, numéros de téléphone, adresses de courriel et numéros de carte d'assurance maladie ne seront pas communiqués.

Q65. McGill and the CITF have agreed to keep the data confidential and use it only for statistical purposes.

Acceptez-vous que les données que vous avez fournies soient partagées?
MSH_Q01

  1. Yes
  2. No

Étude « Mobiliser l'innovation culturelle des personnes en situation de handicap » - Sommaire de l'évaluation des facteurs relatifs à la vie privée

Introduction

La présente évaluation des facteurs relatifs à la vie privée (EFVP) vise à évaluer l'incidence sur la vie privée qu'ont l'Enquête sur l'emploi et l'accessibilité et les consultations en ligne asynchrones connexes, qui seront menées conformément à la Loi sur la gestion des finances publiques et qui permettront de coupler des données autodéclarées (tirées d'une enquête en ligne administrée à l'interne) aux bases de données administratives des ressources humaines existantes.

Objectif

Une EFVP a été menée pour l'étude « Mobiliser l'innovation culturelle des personnes en situation de handicap » afin de déterminer si cette initiative soulève des problèmes sur le plan de la protection de la vie privée, de la confidentialité et de la sécurité et, le cas échéant, de formuler des recommandations en vue de résoudre ou d'atténuer ces problèmes.

Description

La Division de l'équité, du développement des talents et de la stratégie relative à l'effectif de Statistique Canada a pour mandat d'améliorer l'accessibilité de chaque aspect du parcours de l'employé. Cela concerne, entre autres, le recrutement, le maintien en poste, la promotion et l'adaptation du milieu de travail. C'est ainsi qu'a été créée l'étude « Mobiliser l'innovation culturelle des personnes en situation de handicap », qui est composée de l'Enquête sur l'emploi et l'accessibilité (enquête quantitative réalisée au moyen du système de questionnaire électronique statistique normalisé de Statistique Canada) et de consultations qualitatives asynchrones connexes menées en ligne au moyen de la plateforme Recollective.

La Division des renseignements organisationnels en ressources humaines, du mieux-être et de la transformation de Statistique Canada a pour mandat d'élaborer des données probantes robustes pour la prise de décisions en réponse aux exigences de la Loi canadienne sur l'accessibilité. Ces études reposeront sur des méthodes de recherche valides couplées aux bases de données administratives des ressources humaines pertinentes afin d'offrir des mesures actuelles et représentatives relativement à l'accessibilité des opérations de Statistique Canada. Ces données robustes et représentatives serviront à éclairer la prise de mesures pertinentes fondées sur des données probantes et à fournir des renseignements pratiques et des recommandations à tous les niveaux de gestion.

Plus précisément, l'étude vise à aider le Secrétariat de l'accessibilité à comprendre où se situent les problèmes d'accessibilité et de sécurité, où se trouvent les ressources permettant de renforcer l'accessibilité et comment améliorer au mieux l'accessibilité globale du processus de recrutement, de maintien en poste et de promotion, des pratiques opérationnelles et, en fin de compte, du rendement des employés de Statistique Canada.

Cette enquête et les consultations connexes ne seront menées qu'auprès des employés de Statistique Canada et des employés des Opérations des enquêtes statistiques. Comme ce programme est interne, il sera mené en vertu de la Loi canadienne sur l'accessibilité et de la Loi sur la gestion des finances publiques, et non de la Loi sur la statistique.

Identification et catégorisation des secteurs de risque

L'EFVP détermine le niveau de risque potentiel (le niveau 1 représentant le risque le plus faible et le niveau 4, le risque le plus élevé) associé aux secteurs de risque suivants :

a) Type de programme ou d'activité

Programme ou activité qui ne nécessite pas la prise d'une décision concernant une personne identifiable.

Niveau de risque : 1

b) Type de renseignements personnels recueillis et contexte

Renseignements personnels fournis par la personne avec le consentement d'utiliser des renseignements détenus par une autre source, pour autant qu'ils ne soient pas de nature délicate après la collecte.

Niveau de risque : 2

c) Participation de partenaires et du secteur privé au programme ou à l'activité

Au sein de l'organisme (que ce soit pour un seul ou pour plusieurs programmes au sein du même organisme).

Niveau de risque : 1

d) Durée du programme ou de l'activité

Programme ou activité ponctuelle

Niveau de risque : 1

e) Personnes concernées par le programme

L'utilisation des renseignements personnels par le programme à des fins administratives internes touche tous les employés (c.-à-d. pas un seul employé, mais les données sont utilisées pour améliorer les processus internes afin d'accroître l'accessibilité, ce qui, en fin de compte, profitera à tous les employés).

Niveau de risque : 2

f) Transmission de renseignements personnels

Les renseignements personnels sont utilisés au sein d'un système qui est connecté à au moins un autre système.

Niveau de risque : 2

g) Technologie et protection de la vie privée

Cette nouvelle activité de programme nécessite l'utilisation d'une nouvelle application appelée Recollective, qui sera utilisée à des fins de consultation qualitative. Tous les renseignements personnels (dont les données de l'Enquête sur l'emploi et l'accessibilité et les réponses dépersonnalisées liées aux consultations en matière d'équité, de diversité et d'inclusion) seront stockés dans un environnement sécurisé de Statistique Canada.

Cette nouvelle activité de programme ne nécessite aucune modification des systèmes de technologie de l'information (TI) existants.

Cette nouvelle activité de programme ne nécessite pas la mise en œuvre de nouvelles technologies, ni une ou plusieurs des activités suivantes :

  • Méthodes d'identification améliorées (p. ex. technologie biométrique);
  • Recours à la surveillance;
  • Recours à des techniques d'analyse automatisée des renseignements personnels, de comparaison des renseignements personnels et de découverte de connaissances.

h) Risque potentiel pour la personne ou l'employé en cas d'atteinte à la vie privée

Le risque que les renseignements personnels soient divulgués sans autorisation adéquate est très faible. L'impact sur l'individu serait minime, car les ressources humaines conserveront les données administratives dans leurs bases de données, les données d'enquête dans le Système de demande d'accès de l'organisme et les données liées aux consultations dans des espaces de travail numériques protégés. Aucune des bases de données ne quittera le réseau des ressources humaines de Statistique Canada, et les microdonnées d'enquête ne seront transmises qu'aux analystes de Diversité et Statistique socioculturelle ayant une permission spéciale pour utiliser ces données. Si une violation des bases de données administratives de Statistique Canada devait se produire, elle aurait une incidence plus étendue sur l'organisme qu'une violation des bases de données contenant ces données. Les renseignements contenus dans l'Enquête sur l'emploi et l'accessibilité concernent la consultation, la motivation, la gestion de la charge de travail et d'autres variables psychologiques qui pourraient causer de l'embarras et des désagréments, mais rien de plus (c.-à-d. que ces enquêtes ne contiennent pas de renseignements sensibles). Seules les données agrégées au niveau du secteur seront présentées aux superviseurs des répondants. Dans les cas où les superviseurs du Secrétariat de l'accessibilité et de Diversité et Statistique socioculturelle pourraient être consultés sur l'analyse des données, ils ne verront pas les microdonnées ou n'y auront pas accès.

La plateforme Recollective, utilisée pour le volet des consultations, prévoit une surveillance proactive du systèmeNote de bas de page 1 avec un suivi en temps réel de la santé de son infrastructure. La plateforme Recollective repose sur le système de détection d'intrusions Suricata installé sur le pare-feu de notre RPV pour enregistrer et suivre les activités et déclencher des notifications. Les serveurs, les domaines, les périphériques réseau et les certificats SSL sont surveillés 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et les alertes sont transmises à un ou plusieurs membres de l'équipe d'astreinte. Dans le cas peu probable d'un incident de sécurité, plusieurs mesures clés seront prises par l'entrepreneur, notamment : (1) une mesure immédiate requise pour protéger les sites concernés et leurs données, comme la fermeture de l'accès ou la réinitialisation de tous les mots de passe des utilisateurs; (2) un examen détaillé des fichiers journaux générés par les dispositifs de détection d'intrusion, les points d'accès du RPV, les serveurs Web, les serveurs d'application, les systèmes d'exploitation et les bases de données pour évaluer l'impact de tout incident signalé; (3) une notification obligatoire aux clients concernés dans les 24 heures suivant la détection de la violation des données; et (4) des plans de remise en état évalués, mis en œuvre et communiqués à tous les intervenants de manière continue.

i) Risque potentiel pour l'organisme en cas d'atteinte à la vie privée

Le risque que les renseignements personnels soient divulgués sans autorisation adéquate est très faible. Dans le cas d'une violation des bases de données administratives de Statistique Canada, l'impact sur l'organisme serait important et plus large que celui d'une perte de données d'enquête. Les renseignements contenus dans l'Enquête sur l'emploi et l'accessibilité concernent la consultation, la motivation, la gestion de la charge de travail et d'autres variables qui pourraient causer de l'embarras et des désagréments, mais rien de plus (c.-à-d. que ces enquêtes ne contiennent pas de renseignements sensibles).

Le risque technologique d'une violation de la vie privée sur la plateforme Recollective est minime, comme cela est décrit ci-dessus. Cependant, le risque que les participants divulguent des renseignements d'identification sur eux-mêmes ou sur d'autres personnes au cours des consultations est plus élevé et important pour les participants eux-mêmes (plutôt que pour l'organisme). En effet, certains renseignements pourraient exposer un participant à des risques de représailles ou modifier son statut sur son lieu de travail, s'ils étaient dévoilés par inadvertance par ses collègues ou ses superviseurs. Pour atténuer ce risque, Statistique Canada créera les conditions permettant aux participants de choisir leurs propres noms d'utilisateur anonymes pour les consultations. L'équipe du projet surveillera aussi régulièrement la plateforme de consultation au cours du processus de consultation limité dans le temps pour s'assurer que les participants ne révèlent pas de renseignements d'identification. Si un participant s'identifie par erreur ou identifie d'autres personnes, les animateurs des consultations agiront rapidement pour supprimer ces renseignements personnels. Statistique Canada veillera également à ce que les participants ne soient pas placés dans le même groupe d'étude que leurs superviseurs (si un employé et son superviseur s'inscrivent tous deux aux consultations).

Conclusion

La présente évaluation de l'étude « Mobiliser l'innovation culturelle des personnes en situation de handicap » n'a révélé aucun risque d'entrave à la vie privée qui ne peut être géré au moyen des mesures de protection existantes.

Application mobile Vitali-T-Stat - Sommaire de l'évaluation des facteurs relatifs à la vie privée

Introduction

En vertu de la Loi sur la statistiqueNote de bas de page 1, Statistique Canada élabore et met en œuvre une application mobile qui servira de nouvelle manière d’inviter les répondants à accéder à l’infrastructure de collecte sécurisée des données d’enquête de notre organisme et d’y remplir un questionnaire. L’application elle-même ne recueille aucune donnée personnelle. Par le biais de notifications, elle ne fait qu’inviter et diriger les répondants vers le portail Web sécurisé de Statistique Canada pour y remplir le questionnaire. Cette application servira d’abord dans le contexte de l’Étude pilote longitudinale sur le bien-être quotidien, qui recueillera des données sur le bien-être de la population canadienne et pour laquelle nous avons réalisé un autre supplément à l’Évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée (EFVP).

Objectif

Une EFVP de l’application mobile Vitali-T-Stat a été réalisée pour déterminer si cette initiative posait des problèmes de protection de la vie privée, de confidentialité ou de sécurité et, le cas échéant, de formuler des recommandations en vue de les résoudre ou de les atténuer.

Description

L’application sera hébergée dans Google Play Store et Apple App Store, et la première version s’appellera Vitali-T-Stat.

Nous inviterons les Canadiens et les Canadiennes à participer à l’étude longitudinale volontaire et nous leur fournirons des instructions sur la façon de télécharger l’application. L’application mobile est une application hybride, ce qui signifie qu’elle comprend une composante native qui est stockée et qui fonctionne dans un appareil mobile, en plus de fournir des liens vers des composantes en ligne qui sont stockées dans un portail en ligne et auxquelles les utilisateurs accèdent au moyen d’un navigateur Web.

La composante native de l’application permet à une personne de télécharger l’application à partir d’une boutique d’applications, de la stocker sur son appareil, de la sécuriser avec un mot de passe et une question de sécurité, et de recevoir des notifications pour participer à l’étude. Cette composante comprend également des renseignements de démarrage propres à l’Étude pilote sur le bien-être quotidien, les conditions générales d’utilisation de l’application, les coordonnées de Statistique Canada, une foire aux questions concernant l’utilisation de l’application et un menu des paramètres. Dans ce menu, le répondant peut personnaliser les paramètres de notification.

L’application comprend des liens vers deux composantes en ligne qui exigent que le répondant se connecte à des données ou à un réseau Wi-Fi pendant son utilisation :

  1. START (COMMENCER)
    Cette composante connectera le répondant au portail sécurisé de collecte anonyme de Statistique Canada, où il pourra remplir et retourner les questionnaires.
  2. Results (Résultats)
    Cette composante connectera le répondant à un portail Web sécurisé de Statistique Canada, où il pourra examiner les tendances regroupées concernant ses données personnelles.

Lorsque le répondant sélectionnera l’une de ces composantes, une interface de programmation d’applications (API) s’activera. Une API est un logiciel intermédiaire qui permet à deux applications de communiquer entre elles au moyen d’un canal sécurisé. L’API autorisera l’accès au portail Web sécurisé de collecte de Statistique Canada au moyen de la connexion API, puis elle affichera le questionnaire si le répondant appuie sur le bouton START (COMMENCER), ou le tableau de bord d’affichage de données personnalisé si le répondant appuie sur le bouton Results (Résultats). Le questionnaire et le tableau de bord s’affichent dans l’application, mais ils demeurent tous deux stockés dans les portails Web sécurisés de Statistique Canada, où les renseignements seront conservés.

Identification et catégorisation des secteurs de risque

L’EFVP détermine le niveau de risque potentiel (le niveau 1 représentant le risque le plus faible et le niveau 4, le risque le plus élevé) associé aux secteurs de risque suivants :

a) Type de programme ou d’activité

Programme ou activité qui ne nécessite pas la prise d’une décision concernant une personne identifiable.
Niveau de risque: 1

b) Type de renseignements personnels recueillis et contexte

S. O. L’application mobile Vitali-T-Stat ne recueille ni n’utilise aucun renseignement personnel. Les données de l’enquête même sont recueillies dans l’infrastructure de collecte sécurisée de Statistique Canada, qui est analysée dans l’Évaluation générique des facteurs relatifs à la vie privée de Statistique Canada.
Niveau de risque: S. O.

c) Participation de partenaires et du secteur privé au programme ou à l’activité

Avec des gouvernements étrangers, des organisations internationales et/ou des organisations du secteur privé.
Niveau de risque: 4

d) Durée du programme ou de l’activité

Programme ou activité à court terme.
Niveau de risque: 2

e) Personnes concernées par le programme

S. O. L’application mobile Vitali-T-Stat ne recueille ni n’utilise aucun renseignement personnel. Les données de l’enquête même sont recueillies dans l’infrastructure de collecte sécurisée de Statistique Canada à des fins statistiques, en vertu de la Loi sur la statistique.
Niveau de risque: S. O.

f) Transmission de renseignements personnels

S. O. L’application mobile Vitali-T-Stat ne recueille ni ne transmet aucun renseignement personnel. Les données de l’enquête même sont recueillies dans l’infrastructure de collecte sécurisée de Statistique Canada à des fins statistiques, en vertu de la Loi sur la statistique.
Niveau de risque: S. O.

g) Technologie et protection de la vie privée

Cette application a été conçue afin de fournir aux répondants une nouvelle manière d’accéder à l’infrastructure existante de collecte sécurisée des données d’enquête de l’organisme. Après avoir appuyé sur le bouton START (COMMENCER) dans l’application, les répondants seront redirigés, au moyen d’une API (un logiciel intermédiaire qui permet à deux applications de communiquer entre elles au moyen d’un canal sécurisé), vers le portail de collecte anonyme sécurisé de Statistique Canada, afin de remplir et de retourner les questionnaires. Ce portail sécurisé est entièrement indépendant de l’application.

L’application mobile hybride ne créera pas, ne recueillera pas et ne traitera pas de renseignements personnels.

L’application générera un identificateur unique lorsqu’un répondant l’installera. Cet identificateur unique sera envoyé au serveur de Statistique Canada lorsque le répondant enverra les données d’un questionnaire. Cela permettra à Statistique Canada d’effectuer des couplages d’enregistrements pour alimenter le tableau de bord des résultats du répondant et pour lui permettre de réaliser des analyses. Pour alimenter le tableau de bord des résultats, l’identificateur unique sera transmis avec les réponses au questionnaire au serveur sécurisé de Statistique Canada. Le serveur créera alors un code d’accès sécurisé et il le liera à l’identificateur unique. Les données du questionnaire seront ensuite envoyées vers un portail Web sécurisé de Statistique Canada. Lorsque le répondant sélectionnera dans l’application le tableau de bord des résultats, l’identificateur unique dans l’application sera validé par rapport au code d’accès sécurisé dans le portail Web sécurisé. En cas de réussite de la validation, une image statique des résultats regroupés du répondant s’affichera. En cas d’échec de la validation, le tableau de bord demeurera vide.

Le Portail de gestion de la collecte de Statistique Canada a été modifié pour permettre la génération d’un code d’accès sécurisé, le traitement des données du répondant, la génération d’images statiques pour le tableau de bord des résultats regroupés, et l’exécution de la validation pour afficher ces images sur l’appareil du répondant.

Par ailleurs, de légères modifications ont été apportées afin de présenter le questionnaire électronique de manière conviviale dans une application mobile, qui est accessible depuis le portail Web de collecte sécurisée de Statistique Canada. Ces modifications sont cosmétiques et n’ont pas eu de répercussions sur la fonctionnalité de l’unité de présentation.

h) Risque potentiel pour la personne ou l’employé en cas d’atteinte à la vie privée

Le risque que certains renseignements personnels soient divulgués sans autorisation adéquate est très faible. Les répercussions sur la personne seraient faibles, car l’application mobile Vitali-T-Stat même ne recueille ni n’utilise aucun renseignement personnel.

i) Risque potentiel pour l’établissement en cas d’atteinte à la vie privée

Le risque que certains renseignements personnels soient divulgués sans autorisation adéquate est très faible. Les répercussions sur l’établissement seraient faibles, car l’application mobile Vitali-T-Stat même ne recueille ni n’utilise aucun renseignement personnel.

Conclusion

La présente évaluation conclut que l’application mobile Vitali-T-Stat n’introduit aucun risque aux pratiques de collecte de données de Statistique Canada et n’a révélé aucun risque d’entrave à la vie privée qui ne peut être géré au moyen des mesures de protection existantes.

Microsoft 365 - Sommaire de l'évaluation des facteurs relatifs à la vie privée

Introduction

Microsoft 365 est une version infonuagique des outils de productivité de Microsoft Office qui est utilisée à l'échelle de l'organisation et qui permet de créer des documents, des présentations et des feuilles de calcul électroniques pour gérer des courriels, planifier du travail et effectuer d'autres tâches administratives courantes. Cette suite intégrée d'outils appuie les activités quotidiennes des employés de Statistique Canada, y compris la collaboration au sein de l'organisme.

Objectif

On a mené une évaluation des facteurs relatifs à la vie privée (EFVP) pour Microsoft 365 (M365) afin de déterminer si, entre autres, ce produit soulève des problèmes ou des questions sur le plan de la protection de la vie privée, de la confidentialité et de la sécurité, et, le cas échéant, de formuler des recommandations en vue de les résoudre ou de les atténuer.

Description

Microsoft 365 remplacera la suite Microsoft Office (p. ex. Word, Excel, PowerPoint) et le système de courriel actuel. Il offre également d'autres applications et produits (p. ex. le Planificateur, PowerApps) pour aider le personnel à travailler efficacement.

Détermination et catégorisation des secteurs de risque

L'évaluation des facteurs relatifs à la vie privée détermine le niveau de risque potentiel (le niveau 1 correspond au niveau de risque le plus faible, et le niveau 4, au plus élevé) associé aux secteurs de risque suivants :

a) Type de programme ou d'activité

Administration des programmes, des activités et des services.

Échelle de risque : 2

b) Type de renseignements personnels recueillis et contexte

Les renseignements personnels peuvent comprendre le numéro d'assurance sociale d'une personne, des renseignements médicaux et financiers ou d'autres renseignements personnels de nature délicate, des renseignements personnels dont le contexte est de nature délicate, des renseignements personnels sur des mineurs ou des personnes légalement incapables ou des renseignements mettant en cause un représentant agissant au nom de la personne concernée.

Échelle de risque : 3

c) Participation des partenaires et du secteur privé au programme ou à l'activité

Organisations du secteur privé, organisations internationales ou gouvernements étrangers.

Échelle de risque : 4

d) Durée du programme ou de l'activité

Programme ou activité à long terme (continu).

Échelle de risque : 3

e) Personnes concernées par le programme

Les renseignements personnels utilisés dans le cadre du programme à des fins administratives internes touchent tous les employés.

Échelle de risque : 2

f) Transmission de renseignements personnels

Les renseignements personnels sont transmis à l'aide de technologies sans fil.

Échelle de risque : 4

g) Technologie et protection des renseignements personnels

M365 comprend des applications de productivité de bureau et des outils logiciels mis à jour et nouveaux qui appuieront la création, l'utilisation et le stockage de renseignements personnels par les employés dans le cadre de leur travail quotidien.

h) Risque qu'en cas d'atteinte à la vie privée, il y ait une incidence sur la personne ou l'employé

Il y a un risque qu'une atteinte à la vie privée ait une incidence sur une personne. Selon le type d'information divulguée, l'incidence pourrait comprendre un préjudice financier, un préjudice à la réputation, un embarras personnel ou un inconvénient.

Le risque global d'atteinte à la vie privée est faible en raison des contrôles et des procédures en place dans le système.

i) Risque potentiel pour l'établissement institutionnel en cas d'atteinte à la vie privée

Il y a un risque qu'une atteinte à la vie privée ait une incidence sur Statistique Canada. Selon le type d'information divulguée, les répercussions pourraient comprendre un préjudice à la réputation, une perte de confiance des employés à l'égard de la sécurité de cet outil et des inconvénients. Le risque global d'atteinte à la vie privée est faible en raison des contrôles et des procédures en place dans le système.

Conclusion

La présente évaluation de Microsoft 365 n'a pas permis de déterminer de risques relatifs à la vie privée qui ne peuvent pas être gérés à l'aide des mesures de protection existantes.

Meltwater : Outil de veille des tendances sociales - Sommaire de l'évaluation des facteurs relatifs à la vie privée

Introduction

Statistique Canada utilisera Meltwater, un outil de veille des tendances sociales, pour explorer, surveiller et analyser les tendances sociales et les conversations dans les médias sociaux et les médias traditionnels sur des enjeux et des sujets pertinents au mandat de l'organisme afin de maintenir et d'améliorer ses relations publiques, communications ainsi que ses activités de sensibilisation et d'engagement.

Objectif

On a mené une évaluation des facteurs relatifs à la vie privée pour Meltwater afin de déterminer si ce produit soulève des questions sur le plan de la protection de la vie privée, de la confidentialité et de la sécurité et, le cas échéant, de formuler des recommandations pour les résoudre ou les atténuer.

Description

Statistique Canada utilisera Meltwater, un outil de veille des tendances sociales, pour faire des recherches, observer et analyser les tendances sociales et les conversations sur les médias sociaux et dans les médias traditionnels sur des enjeux et des sujets pertinents pour Statistique Canada. Grâce aux interfaces de programmation d'applications (API), Meltwater fait des recherches dans le contenu des médias sociaux et traditionnels en fonction de mots-clés de requête précis qui s'inscrivent dans le mandat de Statistique Canada, indexe les renseignements connexes trouvés et il présente les résultats aux détenteurs de licence pour cet outil. Par la suite, les résultats sont agrégés dans des rapports sommaires que l'on peut partager avec des employés de l'organisme qui ont besoin de connaître ces renseignements. L'outil Meltwater permettra à l'organisme de mieux comprendre l'opinion des gens, ce qu'ils pensent et ce qu'ils disent au sujet des enjeux précis de Statistique Canada afin de rédiger des produits de communication qui interpellent les publics cibles.

Identification et catégorisation des secteurs de risque

L'évaluation des facteurs relatifs à la vie privée détermine le niveau de risque (le niveau 1 correspond au niveau de risque le plus faible et le niveau 4 au niveau le plus élevé) associé aux secteurs de risque suivants :

a) Type de programme ou d'activité

Programme ou activité qui ne nécessitent pas la prise d'une décision concernant une personne identifiable.

Échelle de risque : 1

b) Type de renseignements personnels recueillis et contexte

Renseignements personnels de nature délicate, dont les profils détaillés, les allégations ou les soupçons et les échantillons de substances corporelles, ou renseignements personnels dont le contexte est de nature particulièrement délicate.

Échelle de risque : 4

c) Participation des partenaires et du secteur privé au programme ou à l'activité

Au sein de l'établissement institutionnel (que ce soit pour un seul ou pour plusieurs programmes ou activités au sein d'une même institution)

Échelle de risque : 1

d) Durée du programme ou de l'activité

Programme à long terme.

Échelle de risque : 3

e) Program population

Les renseignements personnels utilisés dans le cadre du programme ne servent pas à des fins administratives. Les renseignements sont recueillis en vertu de la Loi sur la statistique.

Échelle de risque : S.O.

f) Transmission des renseignements personnels

Les renseignements personnels sont utilisés dans un système branché à au moins un autre système.

Échelle de risque : 2

g) Technologie et protection des renseignements personnels

Bien que l'outil en ligne Meltwater soit nouveau pour Statistique Canada, ses fonctions et ses objectifs, eux, ne le sont pas. La veille des médias sociaux et traditionnels est une pratique courante depuis des années à Statistique Canada. L'utilisation de ce logiciel augmentera l'efficacité de cette pratique et soutiendra directement l'organisme dans ses activités sur les médias sociaux, de sensibilisation et d'engagement ainsi que dans ses relations avec les médias. Ce sera aussi un système de soutien fondamental pour la stratégie de collecte de données pour le Recensement de 2021. Les rapports quotidiens sur l'avis du public permettront à l'organisme d'apporter des ajustements immédiats à la stratégie de communication pour favoriser la collecte de données. Les conditions d'utilisation de l'organisme pour les médias sociaux seront mises à jour pour y inclure une section sur l'utilisation d'outils de veille des médias sociaux comme Meltwater.

h) Risque potentiel qu'en cas d'atteinte à la vie privée, il y aura une incidence sur la personne ou l'employé.

Statistique Canada dispose de solides procédures d'atténuation des risques pour éviter les atteintes accidentelles ou intentionnelles à la vie privée. L'utilisation du logiciel Meltwater fait que les personnes sont exposées à un faible risque parce qu'il n'accédera qu'aux renseignements personnels publics des personnes qui les rendent accessibles au moyen des paramètres de confidentialité de leurs comptes sur les médias sociaux. Meltwater utilise des interfaces de programmation d'applications libres pour accéder aux bases de données publiques des médias sociaux et traditionnels. Les API sont des logiciels intermédiaires qui permettent à deux applications d'échanger des renseignements. Meltwater effectue des recherches dans le contenu sur les médias sociaux et traditionnels en fonction de mots-clés de requête précis qui s'inscrivent dans le mandat de Statistique Canada, indexe les renseignements connexes trouvés et il présente les résultats aux détenteurs de licence pour cet outil. Par la suite, les résultats sont agrégés dans des rapports sommaires que l'on peut partager avec des employés de l'organisme qui ont besoin de connaître ces renseignements.

Les mesures et les pratiques d'atténuation des risques de Statistique Canada seront mises à pleine contribution pour contrer les atteintes intentionnelles. Cela comprend, notamment, le processus de filtrage de sécurité des employés, la culture organisationnelle en matière de protection des renseignements personnels et de la confidentialité, ainsi que les pratiques et la formation dont les intervieweurs de l'organisme se servent pour contrôler l'accès physique aux données confidentielles. Les documents de formation décriront les politiques et les directives encadrant les activités quotidiennes des employés.

Le risque que certains renseignements personnels soient diffusés sans autorisation appropriée est faible. Les conséquences pour la personne seraient mineures parce que l'information accessible par l'intermédiaire de Meltwater se limite à des critères de recherche précis et parce que les renseignements personnels que recueille l'application sont déjà publics et se conforment aux paramètres des plateformes des médias sociaux.

i) Risque potentiel pour l'établissement institutionnel en cas d'atteinte à la vie privée.

Le risque que certains renseignements personnels soient divulgués sans autorisation appropriée est très faible. L'incidence sur l'établissement serait minime.

j) Risque potentiel que les utilisateurs de Meltwater soient capables d'identifier une personne grâce aux renseignements recueillis (adresse IP, photo ou une série de caractères unique)

Meltwater n'a pas été conçu pour accéder aux adresses IP, aux photos ni aux vidéos. Aucun de ces renseignements n'est nécessaire et n'a de valeur pour l'organisme. Toutefois, certains renseignements permettant d'identifier autrui peuvent être visibles pour certains utilisateurs de Meltwater en raison de la nature et des paramètres du compte d'une personne ou de la plateforme des médias sociaux. Par exemple, les renseignements au sujet d'un lieu sont accessibles dans Meltwater si la personne a accepté les conditions suivantes et y a consenti : a) publier l'endroit où elle se trouve dans ses publications sur les médias sociaux, b) publier l'endroit où elle se trouve dans son profil ou c) permettre aux plateformes des médias sociaux d'accéder au GPS de leur appareil (les services de localisation sont activés). Il est important de mentionner que l'accès à l'outil Meltwater sera contrôlé au moyen de licences remises à un petit groupe de personnes sélectionnées qui font partie de l'équipe de veille sur les médias sociaux et de l'équipe des médias sociaux. L'accès aux renseignements personnels par l'outil sera contrôlé au moyen de licences remises à un petit groupe de personnes sélectionnées qui font partie de l'équipe de veille sur les médias sociaux et de l'équipe des médias sociaux. Les renseignements personnels connus grâce à l'outil ne seront divulgués qu'aux personnes qui ont besoin de connaître ces renseignements.

Le risque qu'une personne soit identifiée au moyen de son adresse IP, ses photos, ses vidéos ou une série de caractères unique dans ses messages est très faible. L'incidence sur l'établissement serait minime.

Conclusion

La présente évaluation de Meltwater n'a pas permis de déterminer de risques relatifs à la vie privée qui ne peuvent être gérés à l'aide des mesures de protection existantes.

Enquête canadienne sur la santé et les anticorps contre la COVID-19 - Sommaire de l'évaluation des facteurs relatifs à la vie privée

Introduction

Depuis novembre 2020, Statistique Canada mène l'Enquête canadienne sur la santé et les anticorps contre la COVID-19 qui se terminera en mars 2021. L'Enquête permet de recueillir des données sur la santé dans le contexte actuel de la pandémie de la COVID-19. Les participants sélectionnés sont invités à remplir un questionnaire électronique et à se piquer le doigt afin de fournir leur échantillon de gouttes de sang séché. Cette enquête à participation volontaire sera envoyée à environ 48 000 Canadiens âgés d'au moins un an dans l'ensemble des provinces et des territoires. Statistique Canada prévoit qu'environ 20 000 participants réaliseront les deux parties de l'enquête (questionnaire et échantillon de sang).

Tous les processus de l'ECSAC ont été examinés et approuvés par le Comité d'éthique de la recherche de Santé Canada et de l'Agence de la santé publique du Canada aux fins de conformité aux normes éthiques reconnues sur le plan international en matière de recherche sur des êtres humains.

Objectif

Statistique Canada a mené une évaluation des facteurs relatifs à la vie privée (EFVP) pour l'ECSAC afin de déterminer si cette enquête soulève des problèmes ou des questions sur le plan de la protection de la vie privée, de la confidentialité et de la sécurité, et, le cas échéant, de formuler des recommandations en vue de les résoudre ou de les atténuer.

Description

Cette enquête a été mise au point en consultation avec le Groupe de travail sur l'immunité face à la COVID-19, qui est financé par le gouvernement du Canada et composé de membres provenant de divers milieux, y compris les universités, les hôpitaux et le secteur de la santé publique. Le Groupe de travail a été créé pour appuyer l'élaboration et la mise en œuvre d'études sérologiques auprès de la population (réalisées au moyen de tests sanguins) portant sur le SRAS-CoV-2, dans le but de mieux comprendre les répercussions de la pandémie au Canada.

Les résultats de cette enquête fourniront des renseignements importants sur l'état de santé des Canadiens pendant la pandémie de COVID-19, dont une estimation de la prévalence de l'infection par le SRAS-CoV-2, le virus responsable de la COVID-19. L'Enquête fournira également une plateforme permettant d'explorer de nouvelles techniques de mesure, puisque ce sera la première fois que des échantillons de sang autoprélevés seront recueillis auprès d'un échantillon de Canadiens représentatif à l'échelon national.

Détermination et catégorisation des secteurs de risque

L'EFVP détermine le niveau de risque (le niveau 1 correspond au plus faible niveau de risque, et le niveau 4, au plus élevé) associé aux secteurs de risque suivants :

Détermination et catégorisation des secteurs de risque
  Échelle de risque

a) Type de programme ou d'activité

Programme ou activité qui ne nécessitent pas la prise d'une décision concernant une personne identifiable.

1

b) Type de renseignements personnels recueillis et contexte

Renseignements personnels de nature délicate, y compris les profils détaillés, les allégations ou les soupçons et les échantillons de substances corporelles, ou renseignements personnels dont le contexte est de nature particulièrement délicate.

4

c) Participation des partenaires et du secteur privé au programme ou à l'activité

Organisations du secteur privé, organisations internationales ou gouvernements étrangers.

4

d) Durée du programme ou de l'activité

Programme ou activité ponctuels.

1

e) Personnes visées par le programme

Les renseignements personnels utilisés dans le cadre du programme ne servent pas à des fins administratives. Les renseignements sont recueillis à des fins statistiques, en vertu de la Loi sur la statistique.

S.O.

f) Transmission de renseignements personnels

Les renseignements personnels sont transmis à l'aide de technologies sans fil.

4

g) Technologie et protection de la vie privée

L'ECSAC n'exige pas la mise en place de nouvelles technologies ou la modification de vieux systèmes pour appuyer la création, la collecte et le traitement des renseignements personnels.

h) Risque qu'en cas d'atteinte à la vie privée, il y ait une incidence sur la personne ou l'employé

Le risque que certains renseignements personnels soient divulgués sans autorisation adéquate est très faible. Les répercussions sur la personne seraient importantes, car elles pourraient nuire à la réputation de celle-ci, compte tenu de la stigmatisation liée à certains problèmes de santé ou à certaines maladies.

Conclusion

La présente évaluation pour l'ECSAC n'a relevé aucun risque d'entrave à protection de la vie privée qui ne peut être géré à l'aide des mesures et des procédures de protection mises en place par Statistique Canada, ainsi que celles en place dans les divers laboratoires. Tout risque résiduel serait négligeable ou suffisamment faible pour que Statistique Canada soit prêt à l'assumer et à le gérer.

Plateforme d'infrastructure infonuagique - Sommaire de l'évaluation des facteurs relatifs à la vie privée

Introduction

La présente évaluation des facteurs relatifs à la vie privée traitera des risques pour la vie privée et des mesures d'atténuation des risques associés à la plateforme d'infrastructure infonuagique. Toute application et tout système qui traite des renseignements personnels identificatoires feront l'objet d'une analyse approfondie pour évaluer les risques pour la vie privée, la confidentialité et la sécurité afin de déterminer si des évaluations distinctes des facteurs relatifs à la vie privée seront requises. Le projet d'habilitation des services infonuagiques applique toutes les politiques pertinentes des organismes centraux et de Statistique Canada en matière de protection de la vie privée dans le contexte de la plateforme infonuagique. Par conséquent, la présente évaluation des facteurs relatifs à la vie privée s'articulera autour des deux aspects suivants, qui sont importants pour la protection des renseignements personnels identificatoires : la gestion de l'identité et de l'accès ainsi que les audits et la production de rapports.

Objectif

Une évaluation des facteurs relatifs à la vie privée a été menée pour la plateforme d'infrastructure infonuagique afin de déterminer si cette initiative soulève des problèmes sur le plan de la protection de la vie privée, de la confidentialité et de la sécurité, et, le cas échéant, de formuler des recommandations en vue de les résoudre ou de les atténuer. Elle sert également à démontrer la façon dont la plateforme d'infrastructure infonuagique répond aux principes de nécessité et de proportionnalité.

Description

Statistique Canada a créé une plateforme d'infrastructure infonuagique hébergée dans un centre de données infonuagiques Microsoft Azure autorisé par le gouvernement du Canada. Cette plateforme d'infrastructure infonuagique a été autorisée pour la protection de l'information catégorisée jusqu'au niveau Protégé B, inclusivement. « Protégé B » désigne des renseignements de nature délicate. Les renseignements de nature délicate comprennent les renseignements personnels (par exemple, les dossiers des Ressources humaines), les renseignements sur l'industrie (par exemple, les secrets commerciaux détenus en fiducie) et les renseignements gouvernementaux de nature délicate (par exemple, les présentations au Conseil du Trésor).La conservation de documents classifiés Secret ou Très secret dans le nuage ne sera pas autorisée. La plateforme d'infrastructure infonuagique jette les bases sur lesquelles les applications et les systèmes infonuagiques futurs renfermant des renseignements personnels identificatoires pourront être créés de façon sécuritaire et auxquels les utilisateurs autorisés pourront accéder en toute sécurité. Cette évaluation portera sur les risques liés à la protection de la vie privée associés à cette plateforme d'infrastructure infonuagique. Plus précisément, elle mettra l'accent sur deux des aspects sous-jacents de l'infrastructure qui sont essentiels à la protection de la vie privée, à savoir la gestion de l'identité et de l'accès ainsi que les audits et la production de rapports. Des protocoles sont en place pour détecter, déclarer et analyser les incidents, ainsi que pour intervenir, comme dans le cas d'une atteinte à la vie privée. Dans ce dernier cas, des mesures correctives seront prises, et tous les utilisateurs touchés en seront avisés afin de minimiser les répercussions sur eux.

Par le passé, Statistique Canada stockait les renseignements et les applications et y accédait au moyen de centres de données appartenant au gouvernement ou loués. Le personnel autorisé avait alors accès aux renseignements et aux applications au moyen des connexions aux réseaux privés fournies par les entreprises de télécommunications. En raison des risques pour la protection de la vie privée et la sécurité liés au stockage et au traitement de renseignements personnels identificatoires, ces centres de données ont été évalués et autorisés à stocker et à traiter de l'information catégorisée jusqu'au niveau Protégé B, inclusivement. La prestation de services de technologie de l'information de cette façon nécessite l'utilisation d'une multitude de processus désuets élaborés pour gérer les anciens environnements et les infrastructures de centres de données qui s'y trouvent.

La protection des renseignements personnels identificatoires est une priorité qui doit être protégée tout au long de leur cycle de vie. La sécurité joue un rôle important dans l'amélioration de la protection de la vie privée et, bien qu'elles soient étroitement liées, la protection de la vie privée et la sécurité sont des disciplines indépendantes et distinctes. Le gouvernement du Canada s'est attaqué à ces risques liés au nuage en publiant des mesures de protection obligatoires qui doivent être mises en œuvre lors de l'accès, du stockage et du traitement de renseignements personnels identificatoires provenant de fournisseurs de services infonuagiques autorisés. Les organismes du gouvernement du Canada responsables de la publication de ces mesures de protection obligatoires sont le Centre canadien pour la cybersécurité, le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada et Services partagés Canada. Avec leur aide, Statistique Canada a adopté une approche coordonnée pour cerner et gérer les risques liés à la protection de la vie privée et à la sécurité que pose le nuage. Statistique Canada a créé un environnement infonuagique comportant des contrôles obligatoires de protection de la vie privée et de la sécurité pour les renseignements classifiés jusqu'au Protégé B, inclusivement, selon les directives d'une publication fédérale intitulée La gestion des risques liés à la sécurité des TI : Une méthode axée sur le cycle de vie. Il s'agit d'un catalogue des contrôles de protection de la vie privée et de la sécurité utilisés pour protéger le gouvernement du Canada et ses renseignements détenus contre les menaces et les risques. La plateforme d'infrastructure infonuagique jette les bases sur lesquelles les futures applications informatiques infonuagiques utilisées par Statistique Canada peuvent être développées et mises à la disposition des utilisateurs autorisés. Elle permettra de lancer des projets infonuagiques en réalisant d'importantes économies tout en augmentant en toute sécurité la disponibilité, la fiabilité, la sûreté et la vitesse du service.

Avant que les intervenants internes ou externes (exemples d'intervenants externes : chercheurs universitaires, chercheurs de bureaux de statistique provinciaux, etc.) puissent accéder à ces applications et services infonuagiques, ils doivent se connecter à un système centralisé de gestion de l'identité et de l'accès. Cet aspect de l'infrastructure infonuagique enregistre l'identité de l'utilisateur, son activité et d'autres renseignements pertinents. Les renseignements consignés font l'objet d'audits et de rapports. Par conséquent, la présente évaluation des facteurs relatifs à la vie privée s'articulera autour des deux aspects suivants, qui sont importants pour la protection des renseignements personnels identificatoires : la gestion de l'identité et de l'accès ainsi que les audits et la production de rapports.

Gestion de l'identité et de l'accès

Le but de la gestion de l'identité et de l'accès consiste à veiller à ce que seules les personnes autorisées ayant un besoin de travail essentiel au mandat puissent avoir accès aux renseignements et aux données appropriés. Cette pratique fait en sorte que l'accès aux renseignements personnels identificatoires est réservé aux employés qui doivent les connaître pour s'acquitter de leurs fonctions et responsabilités professionnelles. À cette fin, des contrôles de sécurité stricts en matière d'authentification et d'autorisation ont été mis en place afin d'atténuer le risque de divulgation non autorisée de renseignements personnels identificatoires. Les outils de gestion de l'identité et de l'accès sont gérés de façon centralisée, et tous les renseignements pertinents, y compris le prénom et le nom de famille de l'utilisateur, sont consignés dans un registre aux fins des activités futures d'audit et de production de rapports.

Audits et rapports

La plateforme d'infrastructure infonuagique de Statistique Canada a mis en œuvre d'importantes capacités de journalisation, d'audit et de production de rapports. Ensemble, ces capacités permettent à Statistique Canada de conserver la confiance du public dans sa gérance des données, en surveillant toujours les applications et les services auxquels il a eu accès et à quelles fins. Les registres peuvent être conservés jusqu'à deux ans ou plus, selon les besoins.

Identification et catégorisation des secteurs de risque

L'ÉFVP évalue aussi le niveau de risque potentiel (le niveau 1 représente le plus faible niveau de risque potentiel, et le niveau 4 représente le plus haut niveau) associé aux secteurs de risque suivants :

L'ÉFVP évalue aussi le niveau de risque potentiel (le niveau 1 représente le plus faible niveau de risque potentiel, et le niveau 4 représente le plus haut niveau) associé aux secteurs de risque suivants :
  Échelle de risque
Type de programme ou d'activité
Programme ou activité qui ne nécessitent pas la prise d'une décision concernant une personne identifiable.
1
Type de renseignements personnels recueillis et contexte
Seuls les renseignements personnels, qui ne sont pas de nature délicate selon le contexte, recueillis directement auprès de la personne ou fournis avec son consentement aux fins de divulgation en vertu d'un programme autorisé.
1
Participation des partenaires et du secteur privé au programme ou à l'activité
Organisations du secteur privé, organisations internationales ou gouvernements étrangers
4
Durée du programme ou de l'activité
Programme ou activité à long terme
3
Personnes concernées par le programme
Les renseignements personnels utilisés à des fins administratives externes dans le cadre du programme touchent certaines personnes.
3
Transmission des renseignements personnels
Les renseignements personnels sont transmis à l'aide de technologies sans fil.
4
Technologie et protection des renseignements personnels
Est-ce que le programme ou l'activité, nouveau ou ayant subi des modifications importantes, comprend la mise en œuvre d'un nouveau système électronique, logiciel ou application, dont un collecticiel (ou logiciel de groupe), qui sera mis sur pied afin de créer, recueillir ou traiter des renseignements personnels dans le but de soutenir le programme ou l'activité?
Oui, la plateforme offre de nouvelles solutions et de nouveaux services pour fournir du soutien infrastructurel aux applications et services infonuagiques.
Est-ce que le programme ou l'activité, nouveau ou ayant subi des modifications importantes, nécessite la modification d'anciens systèmes de technologie de l'information?
Non.
Questions propres aux technologies et à la protection de la vie privée
Indiquer si le programme ou l'activité, nouveau ou ayant subi des modifications importantes, comprend la mise en œuvre d'une ou de plusieurs des technologies suivantes :
  • Méthodes d'identification améliorées (p. ex. technologie biométrique)
  • Recours à la surveillance
  • Recours à des techniques d'analyse automatisée des renseignements personnels, de comparaison des renseignements personnels et de découverte de connaissances
Oui, le centre de données Microsoft Azure, la plateforme d'infrastructure infonuagique de Statistique Canada et le réseau privé entre Statistique Canada et le centre de données infonuagiques Microsoft Azure ont tous été évalués par les entités appropriées du gouvernement du Canada et autorisés à transmettre, stocker et traiter les renseignements personnels identificatoires classifiés jusqu'au niveau Protégé B, inclusivement. Tous les contrôles techniques, opérationnels et de gestion concernant la protection de la vie privée et la sécurité pour les renseignements personnels identificatoires ont été mis en œuvre; par exemple, l'authentification à facteurs multiples a été mise en œuvre, de même que le niveau requis de journalisation, de surveillance, de vérification et de déclaration des activités des utilisateurs.
Risque potentiel qu'en cas d'atteinte à la vie privée, il y aura une incidence sur la personne ou l'employé.
Les aspects visés par la présente évaluation des facteurs relatifs à la vie privée (gestion de l'identité et de l'accès, audits et journalisation) traitent et stockent une quantité limitée de renseignements personnels (p. ex. nom d'utilisateur, heure d'ouverture de session, prénom et nom de famille). L'incidence d'une atteinte est faible.
Risque potentiel pour l'établissement institutionnel en cas d'atteinte à la vie privée.
L'incidence sur l'établissement institutionnel est jugée faible en raison des contrôles de sécurité mis en œuvre.

Conclusion

Cette évaluation de la plateforme d'infrastructure infonuagique n'a mis au jour aucun risque relatif à la vie privée qui ne puisse être géré au moyen des mesures de protection existantes. Elle démontre également que les renseignements personnels ou de nature délicate recueillis dans le cadre de cette initiative sont nécessaires et proportionnels à son but précis.