Classification géographique type (CGT) 1996

Le Nunavut: Directives pour la diffusion des données

Le 1er avril 1999, un nouveau territoire canadien a officiellement été créé, le NUNAVUT.

Diffusion des données

Les divisions qui diffusent des données à l'échelle provinciale et territoriale devraient produire des données pour le territoire du Nunavut à partir d'avril 1999, même si la période de référence précède la création du Nunavut. Cela peut être réalisé en recueillant et en utilisant des données réelles ou encore en se servant d'une méthode (présentée par écrit) pour estimer les données et les répartir entre les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut.

Les divisions qui ne l'ont pas encore fait ou qui sont incapables de le faire doivent être très attentives aux règles exposées ci-dessous quant à la présentation des données.

Le présent avis laisse de côté, pour l'instant, la question des règles concernant la suppression de données pour des raisons de confidentialité et de qualité. Cette question fait présentement l'objet de discussions et sera réglée à part.


Présentation des données

Le NUNAVUT est devenu officiellement un territoire canadien le 1er avril 1999. Le nom « Territoires du Nord-Ouest » désigne un territoire dont les frontières géographiques diffèrent selon que l'on se situe avant ou après cette date.

Ce qui suit s'applique aux données diffusées sur papier, par l'entremise de CANSIM ou électroniquement.

En ce qui concerne les données diffusées après avril 1999, lorsque les données se rapportent à la période précédant le 1er avril 1999, les divisions doivent prendre soin d'insérer des notes en bas de page (dans les publications) pour commenter les données relatives aux Territoires du Nord-Ouest, soit les Territoires du Nord-Ouest (Nunavut inclus) tels que définis avant le 1er avril 1999 ou les Territoires du Nord-Ouest (Nunavut exclu) tels que définis après le 1er avril 1999, selon la région géographique à laquelle les données se rapportent.

Pour les données diffusées après avril 1999 dans CANSIM, lorsque ces données se rapportent à la période précédant le 1er avril 1999, on doit ou bien adjoindre aux données relatives aux Territoires du Nord-Ouest la mention Territoires du Nord-Ouest (Nunavut inclus) ou alors créer deux nouvelles séries portant les mentions Territoires du Nord-Ouest (Nunavut exclu) et Nunavut.

On s'attend à ce que les données se rapportant à des périodes de référence postérieures à avril 1999 soient publiées séparément pour les deux territoires. Toutefois, si des données se rapportant à des périodes de référence postérieures à avril 1999 sont publiées de façon combinée, on doit apporter la précision Territoires du Nord-Ouest et Nunavut. Si, pour une quelconque raison, des données se rapportant seulement aux Territoires du Nord-Ouest (tels que définis après le 1er avril 1999) sont présentées, il faudra leur accoler la mention Territoires du Nord-Ouest (Nunavut exclu).

(Comme il est indiqué dans le supplément à la Classification géographique type, l'abréviation de Territoires du Nord-Ouest est T.N.-O.; celle de Nunavut est Nt en français et Nvt. en anglais.)

Code alpha pour le Nunavut.

Depuis le 18 décembre 2000, le code alpha NU est reconnu officiellement pour désigner le Nunavut.

Changements aux Territoires du Nord-Ouest et Nunavut

Changements aux Territoires du Nord-Ouest et Nunavut
Code CGT 1996 Subdivision de recensement 1996 [Genre de SDR] Remarque Code CGT 2001 Subdivision de recensement 2001 [Genre de SDR]
61 Territoires du Nord-Ouest
6106052 Snare Lake
[Settlement]
Remplacé par 6106052 Wekweti
[Settlement]
6108095 Holman
[Hamlet]
Remplacé par 6107095 Holman
[Hamlet]
62 Nunavut
6104001 Sanikiluaq
[Hamlet]
Remplacé par 6204001 Sanikiluaq
[Hamlet]
6104003 Iqaluit
[Town]
Remplacé par 6204003 Iqaluit
[Town]
6104005 Kimmirut
[Hamlet]
Remplacé par 6204005 Kimmirut
[Hamlet]
6104007 Cape Dorset
[Hamlet]
Remplacé par 6204007 Cape Dorset
[Hamlet]
6104009 Pangnirtung
[Hamlet]
Remplacé par 6204009 Pangnirtung
[Hamlet]
6104010 Broughton Island
[Hamlet]
Remplacé par 6204010 Qikiqtarjuaq
[Hamlet]
6104011 Hall Beach
[Hamlet]
Remplacé par 6204011 Hall Beach
[Hamlet]
6104012 Igloolik
[Hamlet]
Remplacé par 6204012 Igloolik
[Hamlet]
6104015 Clyde River
[Hamlet]
Remplacé par 6204015 Clyde River
[Hamlet]
6104018 Arctic Bay
[Hamlet]
Remplacé par 6204018 Arctic Bay
[Hamlet]
6104019 Nanisivik
[Settlement]
Remplacé par 6204019 Nanisivik
[Settlement]
6104020 Pond Inlet
[Hamlet]
Remplacé par 6204020 Pond Inlet
[Hamlet]
6104022 Resolute Bay
[Hamlet]
Remplacé par 6204022 Resolute
[Hamlet]
6104025 Grise Fiord
[Hamlet]
Remplacé par 6204025 Grise Fiord
[Hamlet]
6104030 Baffin, Unorganized
[Non organisé]
Remplacé par 6204030 Baffin, Unorganized
[Non organisé]
6105014 Coral Harbour
[Hamlet]
Remplacé par 6205014 Coral Harbour
[Hamlet]
6105015 Arviat
[Hamlet]
Remplacé par 6205015 Arviat
[Hamlet]
6105016 Whale Cove
[Hamlet]
Remplacé par 6205016 Whale Cove
[Hamlet]
6105017 Rankin Inlet
[Hamlet]
Remplacé par 6205017 Rankin Inlet
[Hamlet]
6105019 Chesterfield Inlet
[Hamlet]
Remplacé par 6205019 Chesterfield Inlet
[Hamlet]
6105023 Baker Lake
[Hamlet]
Remplacé par 6205023 Baker Lake
[Hamlet]
6105027 Repulse Bay
[Hamlet]
Remplacé par 6205027 Repulse Bay
[Hamlet]
6105033 Keewatin, Unorganized
[Non organisé]
Remplacé par 6205033 Keewatin, Unorganized
[Non organisé]
6108047 Pelly Bay
[Hamlet]
Remplacé par 6208047 Kugaaruk
[Hamlet]
6108059 Kugluktuk
[Hamlet]
Remplacé par 6208059 Kugluktuk
[Hamlet]
6108065 Bathurst Inlet
[Settlement]
Remplacé par 6208065 Bathurst Inlet
[Settlement]
6108068 Bay Chimo
[Settlement]
Remplacé par 6208068 Umingmaktok
[Settlement]
6108073 Cambridge Bay
[Hamlet]
Remplacé par 6208073 Cambridge Bay
[Hamlet]
6108081 Gjoa Haven
[Hamlet]
Remplacé par 6208081 Gjoa Haven
[Hamlet]
6108087 Taloyoak
[Hamlet]
Remplacé par 6208087 Taloyoak
[Hamlet]
6108098 Kitikmeot, Unorganized
[Non organisé]
Remplacé par 6208098 Kitikmeot, Unorganized
[Non organisé]

Renseignements généraux

Introduction

La Classification géographique type (CGT) est une classification de régions géographiques utilisée pour la collecte et la diffusion de statistiques. La CGT a été élaborée pour permettre la production de statistiques intégrées par région géographique. Les différentes unités géographiques qu'on y trouve sont pratiques pour la collecte et le rassemblement des données et utiles pour l'analyse spatiale des statistiques économiques et sociales. La CGT est destinée surtout à la classification des unités statistiques telles les établissements, les ménages ou d'autres unités statistiques dont les activités sont normalement rattachées à un lieu précis.

La CGT est fondée sur un système de classification élaboré à l'origine pour la diffusion des statistiques tirées du recensement de la population.

La CGT respecte les principes de base de toute classification puisqu'elle englobe une série d'unités distinctes qui s'excluent mutuellement et dont la somme représente l'univers entier. Les classifications se présentent le plus souvent sous la forme d'une hiérarchie où chaque niveau, conforme au principe précité, se définit par l'application uniforme d'un seul et même critère. Lorsqu'on applique ces principes à la géographie, on obtient une classification de régions géographiques précisément délimitées en fonction de concepts bien définis et qui, ensemble, représentent la totalité des terres du Canada. Les unités géographiques de cette classification se situent à trois niveaux hiérarchiques et sont classées selon un système de codage numérique à sept chiffres.

Pour être retenues dans la CGT , les unités géographiques devaient satisfaire deux critères. Elles devaient d'abord être faciles à reconnaître par les répondants appelés à déclarer des données géographiques détaillées. Les unités administratives furent choisies parce que les répondants font souvent affaires avec une municipalité, un comté, une province ou quelque autre unité administrative du même genre.

Elles devaient aussi être utiles pour les besoins de la statistique en général. Ici encore, les unités administratives conviennent bien puisqu'elles utilisent beaucoup les statistiques dans l'établissement et la mise en oeuvre de programmes qui engagent les fonds publics et parce que le grand public peut facilement rapprocher les statistiques ainsi produites aux noms et limites des unités administratives.

La CGT retient trois types d'unités géographiques :

  1. la province ou territoire (12),
  2. la division de recensement (288),
  3. la subdivision de recensement (5 984).

Province ou territoire (PR)

La province est la principale subdivision politique du Canada et le niveau le plus permanent de la CGT .


Division de recensement (DR)

Terme générique qui désigne les régions géographiques établies en vertu de lois provinciales et qui constituent les régions géographiques intermédiaires entre la municipalité (subdivision de recensement) et la province. Les divisions de recensement sont créées le plus souvent pour faciliter la planification régionale et la prestation de services qui sont plus efficacement rendus à une échelle supérieure à la municipalité.

À Terre-Neuve, au Manitoba, en Saskatchewan et en Alberta, les lois provinciales ne prévoient pas la création de telles régions administratives. C'est pourquoi Statistique Canada a établi en collaboration avec ces provinces et territoires des divisions de recensement équivalentes pour la diffusion des données statistiques. Dans le Territoire du Yukon, la division de recensement correspond à l'ensemble du territoire.

Les limites des divisions de recensement restent le plus souvent relativement stables pendant de nombreuses années. C'est pourquoi la division de recensement s'est avérée utile pour l'analyse des données chronologiques régionales.

Les divisions de recensement sont classées en divers genres. Le genre correspond à la forme juridique de la division de recensement, selon l'appellation officielle adoptée par les autorités provinciales. Fait exception le genre de DR « division de recensement » qui désigne les unités créées par Statistique Canada comme équivalents, de concert avec les provinces.


Subdivision de recensement (SDR)

Terme générique qui désigne les municipalités (telles que définies par les lois provinciales) ou leur équivalent, soit les réserves indiennes, les établissements indiens et les territoires non organisés. Les municipalités sont des unités d'administration locale.

Depuis le recensement de 1981, chaque réserve indienne et établissement indien reconnu par le recensement est considéré comme une SDR distincte et présenté séparément. Avant le recensement de 1981, toutes les réserves indiennes se trouvant dans une division de recensement étaient groupées et présentées comme une seule subdivision de recensement.

Pour 1996, on compte au total 996 réserves indiennes classées comme SDR . Statistique Canada travaille en étroite collaboration avec le ministère des Affaires indiennes et du Nord Canada afin de déterminer quelles sont les réserves devant s'ajouter aux SDR . Statistique Canada reconnaît comme subdivision de recensement les réserves indiennes qui sont habitées (ou qui peuvent être habitées), ce qui représente un sous-ensemble des 2 300 réserves indiennes environ dans l'ensemble du pays.

À Terre-Neuve, en Nouvelle-Écosse et en Colombie-Britannique, le terme « subdivision de recensement » désigne également les régions géographiques créées par Statistique Canada, en collaboration avec les provinces, comme équivalents des municipalités à des fins de diffusion des données statistiques.

Au Canada, deux municipalités chevauchent une limite provinciale : ce sont Flin Flon (Manitoba et Saskatchewan) et Lloydminster (Saskatchewan et Alberta). Chacune des parties situées de part et d'autre de la limite provinciale est considérée comme une SDR distincte.

Les subdivisions de recensement sont classées en divers genres, selon les appellations officielles adoptées par les autorités provinciales ou fédérales. Afin de mieux distinguer les SDR les unes des autres, le nom de chaque subdivision de recensement est accompagné d'une indication du genre de subdivision de recensement, par exemple, Kingston, C (« city » de Kingston) et Kingston, TP (« township » de Kingston).

Six nouveaux genres de SDR ont été ajoutés pour 1996 :

  • « chartered community » (CC) dans les Territoires du Nord-Ouest;
  • « northern town » (NT) en Saskatchewan;
  • « regional municipality » (RGM) en Nouvelle-Écosse;
  • « rural community » (RC) au Nouveau-Brunswick;
  • « specialized municipality » (SM) en Alberta;
  • terre inuite (TI) au Québec;

et les SDR sans désignation (SD) au Québec, s'appellent désormais municipalité (M) afin de respecter la terminologie provinciale.


Structure de la CGT

Tout le Canada est compris dans chacun des trois types de régions qui, ensemble, constituent une structure hiérarchique : les subdivisions de recensement peuvent être groupées pour former des divisions de recensement, elles-mêmes groupées en province ou territoire.

La structure fait implicitement partie du code à sept chiffres de la CGT , comme le montre l'exemple suivant qui utilise le code de la ville d'Oshawa.

Structure de la classification de la ville d'Oshawa
PR DR SDR
35 Cellule vide Cellule vide Ontario
35 18 Cellule vide Durham Regional Municipality
35 18 013 Oshawa

Codage de la CGT

Les codes numériques ont été adoptés dès le début par souci de simplification et de clarté et parce que toutes les machines utilisées alors pour le traitement des données acceptaient les chiffres.

Les codes numériques sont toujours utilisés cependant le nombre de chiffres du code est passé de six à sept en 1976 lorsqu'on a dû adopter un code à trois chiffres pour les subdivisions de recensement parce qu'une division de recensement en comptait plus de 99.

Les provinces sont numérotées d'est en ouest. Un code à deux chiffres leur est attribué parce qu'il y a plus de neuf provinces et territoires. Le premier chiffre représente une province ou un groupe de provinces ou de territoires, comme on peut le voir ci-après :

  1. Atlantique
  2. Québec
  3. Ontario
  4. Prairies
  5. Colombie-Britannique
  6. Territoires

Le système de codage a été créé à partir des conventions suivantes qui sont toujours utilisées pour sa mise à jour.

  1. Les codes suivent habituellement un tracé en serpentin à partir du coin sud-est de chaque province/territoire ou DR . De cette façon, les codes adjacents représentent normalement des unités géographiques ayant une limite commune. Font exception le Manitoba et la Saskatchewan, où la numérotation des divisions de recensement se fait en ligne droite d'est en ouest, retournant à la limite est lorsque la limite ouest est atteinte. Par ailleurs, les réserves indiennes reçoivent des codes de la série 800 au Québec, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique, alors qu'elles sont intégrées au tracé en serpentin des codes de subdivisions de recensement dans les autres provinces.
  2. Pour que le système de codage puisse être mis à jour au fil des ans, la numérotation n'est pas séquentielle (sauf pour les DR qui sont plus stables). Les codes attribués à de nouvelles unités géographiques peuvent ainsi être intégrés à la séquence numérique.
  3. Les codes ne sont utilisés qu'une seule fois. Toutefois, un code peut être réutilisé à condition que la CGT ait été diffusée au moins deux fois depuis son retrait. Par exemple, un code supprimé en 1981 ne peut être réutilisé avant 1996.
  4. Les parties constituantes d'un code sont conservées dans la mesure du possible. Par exemple, lorsqu'une nouvelle DR est créée, les codes de SDR attribués à l'origine sont conservés si possible.

Dénomination des unités géographiques

Les noms des unités géographiques sont choisis de la façon suivante :

  1. Les noms officiels sont utilisés lorsqu'ils existent. Les noms des municipalités locales et régionales constituées sont tirés des gazettes provinciales où sont publiés les lois constitutives pour les nouvelles municipalités et les changements aux municipalités existantes.
  2. Les noms officiels publiés sont retenus tels quels dans la plupart des cas mais Statistique Canada en corrige certains par souci de cohérence et de clarté. À titre d'exemple de correction apportée, « Ville d'Ottawa » est le nom officiel mais « Ottawa » est le nom qui figure dans la CGT .
  3. Les autres noms sont créés par Statistique Canada, en collaboration avec les provinces et d'autres fonctionnaires fédéraux.

Tenue à jour de la CGT

La CGT 1996 présente les régions géographiques normalisées telles qu'elles existaient au 1er janvier 1996. Elle incorpore tous les changements au niveau des municipalités qui ont été apportés à cette date ou avant et qui ont été transmis à Statistique Canada avant le 1er mars 1996.

L'information reçue après le 1er mars 1996 n'est pas incluse et il est fort possible que les autorités provinciales et territoriales relèvent de légères différences entre la CGT et leurs propres registres officiels.

Chaque année, des centaines de changements sont apportés aux limites, aux codes, aux noms ou aux genres de subdivisions de recensement. Des changements sont aussi apportés périodiquement au niveau de la division de recensement. La législation provinciale (lois révisées et spéciales) est à l'origine de la plupart des changements. Les changements touchant les réserves indiennes sont dictés par le ministère des Affaires indiennes et du Nord Canada et les changements restants, par Statistique Canada.

Les changements imposés par une loi entre en vigueur à la date prévue par cette loi. Les autres changements sont apportés au début de l'année, le plus souvent le 1er janvier de l'année de référence de la CGT .

La diffusion de la Classification géographique type se fait tous les cinq ans et coïncide avec le recensement de la population. Un aussi long blocage de la géographie d'une série statistique représente, pour la plupart des applications statistiques, un compromis acceptable entre la stabilité et l'actualité. Des observations à intervalles de cinq ans se prêtent bien à l'analyse des tendances historiques et ne faussent pas trop les séries courantes à ce niveau.

La Division de la géographie fournit sur demande un relevé annuel des changements susceptible d'intéresser ceux qui rassemblent des données en fonction des toutes dernières limites des subdivisions de recensement.

On trouve dans les tableaux de concordance de la CGT de 1996, pour la période comprise entre le 2 janvier 1991 et le 1er janvier 1996 les changements qui ont une incidence directe sur la CGT , par exemple les changements de code, de nom ou de genre et montrent la relation qui existe entre les nouveaux et les anciens codes.

Les autres changements incluant les annexions partielles et les révisions des limites et des chiffres de population qui n'ont aucune incidence sur les codes de la CGT et qui n'intéressent le plus souvent que des régions et des populations fort petites, n'apparaissent pas dans les tableaux de concordance. Ils sont toutefois disponibles dans la « Liste intérimaire des changements de limites, de statut et de nom des municipalités » préparée par la Division de la géographie.


Changements aux divisions de recensement

Une importante révision au niveau de la DR depuis 1991 a affecté la Colombie-Britannique. Une nouvelle DR , dénommée « Fraser Valley Regional District » (59 09), a été créée suite à la fusion de trois « regional districts » : Fraser-Cheam (59 09), Central Fraser Valley (59 11) et Dewdney-Alouette (59 13). Ce changement a réduit le nombre de DR de 2, pour un total de 288 en 1996. De plus, le « Regional District of Greater Vancouver » (59 15) a été élargi par l'addition de cinq subdivisions de recensement qui faisaient auparavant partie du « Regional District of Dewdney-Alouette » (59 13). Pour 1996, les limites du « Regional District of Greater Vancouver » (59 15) et de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Vancouver sont identiques. Enfin, deux codes de la CGT ont été révisés suite au transfert de l'extrémité sud-ouest du « Regional District of Kitimat-Stikine » (59 49) au « Regional District of Skeena-Queen Charlotte » (59 47).

D'autres changements ont affecté les limites d'un certain nombre de DR dans une plus ou moins large mesure. Entre autres, certaines révisions au code CGT ont modifié les limites de deux comtés au Nouveau-Brunswick : Restigouche (13 14) et Gloucester (13 15), les limites de quatre MRC au Québec : D'Autray (24 52), Joliette (24 61), Matawinie (24 62) et Les Pays-d'en-Haut (24 77), et les limites de quatre divisions de recensement en Alberta : la division no 3 (48 03), la division no 12 (48 12), la division no 15 (48 15) et la division no 16 (48 16). Ces révisions aux codes CGT apparaissent dans les tableaux de concordance de 1996.

De plus, au Québec, cinq changements ont été apportés à la nomenclature des DR . Deux nouveaux noms ont été adoptés : Minganie – Basse-Côte-Nord et Nord-du-Québec en remplacement de Minganie – Côte-Nord-du-Golfe-du-Saint-Laurent et Territoire nordique, et la graphie des trois communautés urbaines a été modifiée (Communauté-Urbaine-de-l'Outaouais, Communauté-Urbaine-de-Montréal et Communauté-Urbaine-de-Québec) selon les règles d'écriture de la Commission de toponymie du Québec.


Changements aux subdivisions de recensement

Dans le manuel, il y a douze genres de changement au niveau de la SDR , chacun étant représenté par un code spécifique. (Voir également pour Internet la section portant sur « Comment lire la Table de concordance »).

De nouveaux codes de la CGT (code 1) sont attribués aux SDR nouvellement créées. De telles SDR sont :

  1. créées à partir d'une autre subdivision de recensement; il s'agit alors le plus souvent de municipalités créées à partir d'une zone habitée située dans une subdivision de recensement rurale ou non organisée; ou
  2. créées par la fusion de deux subdivisions de recensement ou plus.

S'il s'agit d'une fusion, les inscriptions, y compris les codes de la CGT , sont supprimées (code 4) pour toutes les subdivisions de recensement intégrées à la nouvelle subdivision de recensement.

Le code CGT est affecté par les révisions dues aux changements structuraux comme la réorganisation des DR . Cette forme de changement (code 7) indique simplement un code numérique révisé, aucun autre changement n'ayant affecté la SDR .

Les changements de nom de SDR (code 2), de genre de SDR (code 3) n'ont aucune incidence sur le code de la CGT mais entraînent la mise à jour du fichier de la Classification. Pour 1996, afin de suivre la terminologie en vigueur au Québec, toutes les SDR sans désignation (SD) de cette province sont devenues des municipalités (M). Ce changement a une incidence sur toutes les municipalités qui étaient auparavant sans désignation. La liste des municipalités affectées ne figure pas dans les tables de concordance, seule une note informe les utilisateurs de ce changement.

Les annexions partielles (codes 5 et 6), les révisions des limites (codes 8 et 9) et des chiffres de population (codes 10 et 11) sont les changements les plus nombreux mais ils n'ont aucune incidence sur les codes de la CGT et n'intéressent le plus souvent que des régions et des populations fort petites. Ces changements ne figurent pas dans les tableaux de concordance mais on peut les trouver dans la publication intitulée « Liste intérimaire des changements de limites, de statut et de nom des municipalités » préparée par la Division de la géographie.

Depuis le 2 janvier 1991, un total de 3 442 changements aux SDR a été enregistré. Excluant les révisions du genre de SDR (de SD à M) au Québec, ces changements ont touché 1 489 des 6 006 SDR qui existaient en 1991. Il en découla une réduction nette de 22 SDR pour cette période. Du total des changements, 458 ont affecté le code de la SDR (dont 28 à cause de changements structuraux), 157 ont affecté le nom et 587 le statut (dont 485 à cause d'un changement global au Québec). Les derniers 2 240 changements sont dus à des changements et révisions des limites (2 158) et des révisions des chiffres de population (82). Depuis 1991, les changements aux limites de SDR ont affecté 84 divisions de recensement.


Région métropolitaine (RM)

Les régions métropolitaines font partie des régions statistiques normalisées et incluent les régions métropolitaines de recensement (RMR) et les agglomérations de recensement (AR). Les régions métropolitaines ne couvrent qu'une infime partie du territoire. On attribue à chaque RMR et à chaque AR un code de trois chiffres qui les identifie de façon unique au Canada. Le premier chiffre correspond en principe au second chiffre du code de la province où la RMR ou l' AR est située (sauf pour les Territoires).

Le concept général appliqué à ces unités normalisées consiste à relier un noyau urbain aux régions urbaines et rurales adjacentes dont le degré d'intégration économique et sociale avec ce noyau urbain est élevé.

Une RMR est délimitée autour d'un noyau urbain comptant au moins 100 000 habitants d'après les résultats du recensement précédent. Lorsqu'une région devient une RMR , elle le reste même si la population de son noyau urbain devient inférieure à 100 000 habitants. Les agglomérations de recensement (AR) ont un noyau urbain comptant au moins 10 000 habitants.

Une RMR / AR correspond à la zone d'influence d'un noyau urbain selon la mesure du navettage calculée à partir des données de la question sur le lieu de travail. Pour les délimiter, on se sert des municipalités (subdivisions de recensement) adjacentes comme unités de base. Ces subdivisions de recensement (SDR) sont incluses dans les RMR ou les AR si elles respectent au moins une de leurs règles de délimitation, dont voici les trois principales :

  1. La SDR est comprise entièrement ou en partie dans le noyau urbain.
  2. Avec un nombre minimum de 100 navetteurs, au moins 50 % de la population active occupée qui demeure dans la SDR travaille dans le noyau urbain, d'après les données de 1991 sur le navettage.
  3. Avec un nombre minimum de 100 navetteurs, au moins 25 % de la population active occupée qui travaille dans la SDR demeure dans le noyau urbain, d'après les données de 1991 sur le navettage.

Une RMR ou une AR représente une région intégrée sur le plan socio-économique. Cependant, il existe certaines limites quant au degré d'intégration idéal. Étant donné que les SDR utilisées comme unités de base aux fins de la délimitation des RMR et des AR sont des unités administratives, leurs limites ne sont pas toujours des plus appropriées pour délimiter les RMR et les AR . Notamment, dans l'ouest du Canada, les SDR peuvent comporter de grands territoires peu peuplés, de sorte que ce n'est que la population demeurant près du noyau urbain qui a des liens étroits avec ce noyau. En outre, comme les limites des RMR / AR pour le recensement de 1996 sont fondées sur les données du recensement de 1991 sur le navettage, elles ne reflètent pas nécessairement les limites actuelles de l'intégration économique et sociale avec une région urbaine.

Parce qu'elles sont délimitées de la même façon dans l'ensemble du Canada, les RMR et les AR sont statistiquement comparables. Elles diffèrent des autres régions, telles que les régions de commerce, de marketing ou de planification régionale établies par les autorités locales à des fins de planification ou autres; il faut donc faire preuve de prudence si on les utilise à des fins non statistiques.

Essentiellement, les règles de délimitation des RMR et des AR appliquées en 1996 sont identiques à celles en vigueur en 1991. Cependant, un ajustement mineur a été fait à la règle de contiguïté spatiale où on se sert maintenant d'un ensemble minimal de SDR plutôt que de subdivisions de recensement unifiées (SRU) afin de mieux représenter le degré d'intégration économique et sociale.


Changements aux régions métropolitaines

Aucune nouvelle RMR n'a été créée en 1996, alors que deux AR ont été ajoutées en Ontario (Smiths Falls et Strathroy) et que trois AR ont été supprimées (Kirkland Lake, Ont., Selkirk, Man., et Weyburn, Sask.) car la population de leur noyau urbain était inférieure à 10 000 habitants en 1991.

Entre 1991 et 1996, un certain nombre de SDR faisant partie de RMR et d' AR ont également connu des changements (nouveau nom, fusion, annexion ou dissolution). Ainsi, une partie de l'ancienne ville de « St. John's Metropolitan Area » est exclue de la RMR de St. John's et quatre noms d' AR ont été modifiés : Fort McMurray, Matsqui, Sarnia – Clearwater, et Sydney ont été respectivement remplacés par Wood Buffalo, Abbotsford, Sarnia, et Cape Breton.


Région économique (RÉ)

Il s'agit d'une unité normalisée créée parce que l'on avait besoin d'une unité géographique appropriée pour la présentation et l'analyse de l'activité économique régionale. Une telle unité est assez petite pour permettre une analyse régionale, tout en étant assez grande pour comprendre un nombre suffisant de répondants de sorte que, une fois les données confidentielles supprimées, il reste quand même une vaste gamme de statistiques à diffuser.

Ces régions ont été établies d'après les travaux de Camu, Weeks et Sametz réalisés au cours des années 1950. Au début, les limites des régions ont été tracées de façon que les ressemblances des caractéristiques socio-économiques à l'intérieur des régions soient portées au maximum mais que celles entre les régions soient réduites au minimum. Par la suite, les régions ont été modifiées pour comprendre les comtés qui définissent la zone d'influence d'un grand centre urbain ou d'une grande région métropolitaine. Finalement, les régions ont été établies pour tenir compte des changements de limites des DR et des besoins des autorités provinciales.

La est une unité géographique, plus petite qu'une province sauf pour l'Île-du-Prince-Édouard et les Territoires, constituée généralement de groupes de divisions de recensement complètes. La seule exception étant en Ontario où la ville de Burlington, qui fait partie de la division de recensement « Halton Regional Municipality » est exclue de la région économique de Toronto pour être incluse dans la de Hamilton – Niagara Peninsula qui comprend la RMR de Hamilton au complet. Les régions économiques couvrent toutes les terres du Canada et se présentent sous la forme d'une hiérarchie.

Les peuvent être des régions économiques ou administratives, ou encore des régions de planification. Au Québec, ces régions sont désignées en vertu d'une loi qui établit les régions administratives. Dans toutes les autres provinces, les ont été délimitées en collaboration avec les autorités provinciales.


Changements aux régions économiques

En 1996, la est l'unité géographique normalisée qui remplace la région infraprovinciale (RI) de 1991 suite à la fusion des régions infraprovinciales et des régions économiques utilisées dans l'enquête sur la population active (EPA). Le changement le plus important s'est produit en Ontario avec l'adoption des régions de l' EPA faisant passer le nombre de régions de cinq à onze pour cette province. De plus, les codes et les noms des régions économiques ont été normalisées.

Abréviations

1.
Termes géographiques
PR/T
Province/territoire
DR
Division de recensement
SDR
Subdivision de recensement
RMR
Région métropolitaine de recensement
AR
Agglomération de recensement
Région économique
2.
Genre de division de recensement
CTY
Comté
CU
Communauté urbaine
DIS
District
DIV
Division de recensement
DM
District municipality
MM
Metropolitan municipality
MRC
Municipalité régionale de comté
RD
Regional district
REG
Region
RM
Regional municipality
TER
Territoire
UC
United counties
3.
Genre de subdivision de recensement
BOR
Borough
C
Cité
CC
Chartered community
CM
County (municipality)
COM
Community
CT
Canton (municipalité de)
CU
Cantons unis (municipalité de)
DM
District municipality
HAM
Hamlet
ID
Improvement district
IGD
Indian government district
LGD
Local government district
LOT
Township and royalty
M
Municipalité
MD
Municipal district
NH
Northern hamlet
NT
Northern town
NV
Northern village
P
Paroisse (municipalité de)
PAR
Parish
R
Réserve indienne
RC
Rural community
RGM
Regional municipality
RM
Rural municipality
RV
Resort village
S-E
Établissement indien
SA
Special area
SCM
Subdivision of county municipality
SET
Settlement
SM
Specialized municipality
SRD
Subdivision of regional district
SUN
Subdivision of unorganized
SV
Summer village
T
Town
TI
Terre inuite
TP
Township
TR
Terres réservées
UNO
Non organisé
V
Ville
VC
Village cri
VK
Village naskapi
VL
Village
VN
Village nordique

L'édition 1996 de la CGT

La Classification géographique type (CGT) est la classification officielle des régions géographiques du Canada utilisée à Statistique Canada. La CGT fournit des codes numériques uniques pour trois genres de régions géographiques : les provinces et territoires, les divisions de recensement (comtés, municipalités régionales), et les subdivisions de recensement (municipalités). Ces trois genres de régions géographiques constituent une structure hiérarchique; un code à sept chiffres reproduit cet ordre hiérarchique. De plus, la CGT considère les régions métropolitaines et les régions économiques comme deux autres régions géographiques normalisées.

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Changements dans la CGT 1996

Produits

Classifications géographiques

Les classifications géographiques comprennent la Classification géographique type (CGT) ainsi que d'autres classifications du Canada. Les classifications des pays et des zones d'intérêt du monde sont également incluses.

Canada

Classification géographique type (CGT)

Classification des centres de population et des régions rurales

Régions sociosanitaires (RS)

Classification du territoire économique du Canada (CETC)

Classification type des pays et des zones d'intérêt (CTPZI)

Classification type des aires de drainage (CTAD)

Classification écologique des terres (CET)

Autre

Aires de drainage principales et sous-aires de drainage

Cette carte montre les limites des 11 aires de drainage principales et des 164 sous-aires de drainage au Canada. Ces aires de drainage couvrent l'ensemble des terres et des étendues d'eau douce intérieures du Canada.

Carte du Canada sur les aires de drainage principales et sous-aires de drainage.
Description des aires de drainage principales et sous-aires de drainage

Cette carte montre les limites des 11 aires de drainage principales et des 164 sous-aires de drainage au Canada. Ces aires de drainage couvrent l'ensemble des terres et des étendues d'eau douce intérieures du Canada.

Aires de drainage principales

01
Provinces Maritimes
02
Saint-Laurent
03
Nord du Québec et Labrador
04
Sud-Ouest de la baie d'Hudson
05
Fleuve Nelson
06
Ouest et Nord de la baie d'Hudson
07
Grand lac des Esclaves
08
Pacifique
09
Fleuve Yukon
10
Arctique
11
Fleuve Mississippi

Classification type des aires de drainage

le diagramme montrant la Hiérarchie des aires de drainage

* Note : La Classification type des aires de drainage (CTAD) 2003 comprend seulement les 974 sous-sous-aires de drainage qui sont au Canada.

Description pour l'image

CTAD fournit des codes numériques uniques pour trois genres d'aires de drainage : les aires de drainage principales, les sous-aires de drainage et les sous-sous-aires de drainage. Ces trois genres de régions géographiques constituent une structure hiérarchique; un code à quatre caractères reproduit cet ordre hiérarchique. En plus des classes de la CTAD, une variante de la classification des sous-sous-aires de drainage par régions de drainage et aires de drainage océaniques est incluse. La relation entre ces régions géographiques est présentée dans le diagramme montrant la Hiérarchie des aires de drainage.

Renseignements supplémentaires sur la CTAD

Élaboration des aires de drainageNote de bas de page 1

Les Relevés hydrologiques du Canada (RHC) a élaboré, en 1922, un inventaire de répertoires sur les ressources en eau servant de système pratique et logique pour enregistrer et classer les données sur les ressources en eau telles que les emplacements hydrauliques, les aménagements hydroélectriques, les réservoirs de retenue, les stations de jaugeage des cours d'eau et les stations météorologiques. Le tracé de limites par les Relevés hydrologiques du Canada a exigé la division et la subdivision du Canada en régions basées sur les caractéristiques du drainage, d'une taille convenable pour des fins administratives. Bien que les limites aient été basées sur le drainage, l'objectif visait à inclure toute la masse terrestre et les eaux du Canada dans une hiérarchie d'aires de drainage afin de faciliter l'identification des emplacements hydrométéorologiques. Par conséquent, les aires de drainage des RHC ne délimitent pas nécessairement des bassins fluviaux individuels, mais peuvent représenter des régions intermédiaires le long de la côte et inclure des îles.

Différentes versions numériques des aires de drainage du Canada ont été créées dans les années 1980 :

  1. Environnement Canada a produit un fichier numérique à partir d'une carte papier à l'échelle 1/2 000 000 représentant les limites des aires de drainage des RHC;
  2. Statistique Canada a numérisé les limites des RHC séparément et les a intégrées à une base dérivée des fichiers du recensement. Cette version numérique des cartes des RHC fut utilisée pour la mise en tableaux des statistiques de l'environnement par aires de drainage à compter des années 1980;
  3. en 1985, l'Atlas national du Canada a produit une version numérique distincte rattachée à sa base cartographique à l'échelle 1/7 500 000 et l'a intégrée pour produire des cartes imprimées pour la 5e édition de l'Atlas national du Canada. Ce fichier numérique représente les bassins versants pour bon nombre de cours d'eau principaux du Canada. La hiérarchie des bassins de l'Atlas national du Canada comporte cinq niveaux (aire de drainage océanique, bassin fluvial principal, bassin constituant, sous-bassin constituant, et sous-sous-bassin constituant) et le principal critère pour définir un bassin de l'Atlas national reposait sur un débit moyen d'au moins 280 m3/s à l'embouchure ou à la confluence d'un cours d'eau;
  4. plusieurs organismes (par exemple, l'Administration du rétablissement agricole des Prairies), des provinces, et d'autres juridictions ont compilé des limites numériques locales d'aires de drainage.

En plus, de grands projets hydroélectriques (par exemple, le complexe de la baie James) ont eu un impact important sur la base hydrologique et de tels changements n'ont pas été maintenus de façon uniforme. En conséquence, il n'y a pas un ensemble cohérent, intégré et actualisé des limites des aires de drainage au niveau national et il devient coûteux en temps de travailler avec d'autres projets basés sur des limites différentes.

L'élaboration des aires de drainage est décrit dans le texte ci-dessous. La relation entre ces aires de drainage est également présentée dans le diagramme montrant la Hiérarchie des aires de drainage


Travaux entrepris dans les années 2000

Un partenariat regroupant Ressources naturelles Canada (RNCan), Environnement Canada et Statistique Canada fut créé en 2000 dont l'objectif était de produire une carte nationale des aires de drainage pour le pays à l'échelle de 1/1 000 000. Chaque organisme concerné avait des exigences particulières et certains objectifs de conception à atteindre. Puisqu'il y avait un ensemble d'aires de drainage défini par Environnement Canada et un autre ensemble défini par RNCan, il fut convenu qu'un des objectifs principaux du projet serait d'utiliser les deux définitions. Le projet aboutit à un cadre unique à l'échelle nationale utilisant deux classifications distinctes.


Données-cadres à l'échelle nationale sur l'hydrologie - Aires de drainage, Canada, Version 5.0

Les données-cadres à l'échelle nationale pour les aires de drainage, en grande partie basées sur les limites des aires de drainage des RHC au niveau des sous-sous-aires de drainage, comprennent trois jeux de données des aires de drainage. Ce sont les jeux de données des RHC, de l'Atlas national et des aires de drainage fondamentales (ADF).

Même s'il y a une très grande similarité entre les classifications des RHC et de l'Atlas national - approximativement 95 % des limites de l'Atlas national correspondent aux limites des RHC - ce qui signifie, qu'à quelques exceptions près, les aires de drainage de l'Atlas national peuvent être tirées des sous-sous-aires de drainage des RHC, on doit introduire une unité plus petite pour faire concorder les deux classifications. Le but du jeu de données des ADF est de permettre que les données soient agrégées selon l'une ou l'autre des classifications. En général, ces unités fondamentales correspondent aux sous-sous-aires de drainage des RHC, mais on a scindé certaines d'entre elles pour tenir compte des situations suivantes :

  1. les unités des Relevés hydrologiques et de l'Atlas ne concordent pas;
  2. identification des aires de drainage internes; et
  3. incohérences de la hiérarchie d'écoulement.

Tel que mentionné ci-dessus, la classification des RHC a été conçu à des fins administratives. Chaque niveau de la classification a son propre code et nom avec une couverture systématique pour l'ensemble du Canada.

À l'opposé, la hiérarchie de l'Atlas du Canada identifie des bassins dont l'écoulement dépasse un certain seuil. À son niveau le plus élevé, elle divise le pays entier en cinq aires de drainage océaniques mais aux niveaux inférieurs les bassins ne couvrent pas l'ensemble du pays. Il est donc inapproprié d'utiliser cette classification comme norme géographique pour la présentation des statistiques.


Classification type des aires de drainage (CTAD) 2003

La Classification type des aires de drainage (CTAD) 2003 utilisée à Statistique Canada est basée sur le jeu de données des RHC, Version 5 provenant des données-cadres à l'échelle nationale sur l'hydrologie - aires de drainage, Canada. Dans la classification des aires de drainage de ce jeu des données-cadres, le Canada compte onze aires de drainage principales qui sont divisées en 164 sous-aires de drainage; les 164 sous-aires de drainage sont par la suite divisées en 978 sous-sous-aires de drainage. Toutes les aires de drainage, les sous-aires de drainage et les sous-sous-aires de drainage sont identifiées par un nom et un code. Cette classification est utilisée par Statistique Canada comme base pour la Classification type des aires de drainage (CTAD) 2003. La Classification type des aires de drainage (CTAD) 2003 contient également les aires de drainage principales, les sous-aires de drainage et les sous-sous-aires de drainage avec, toutefois, les modifications suivantes :

  • Quelques aires de drainage dans le jeu des données-cadres chevauchent la frontière canado-américaine; la Classification type des aires de drainage (CTAD) 2003 comprend seulement les parties dans le Canada puisque cette classification est utilisée pour présenter des données du Canada. La CTAD 2003 exclut quatre des sous-sous-aires de drainage situées entièrement à l'extérieur des frontières canadiennes. Par conséquent, la Classification type des aires de drainage (CTAD) 2003 ne comprend que les 974 sous-sous-aires de drainage qui sont au Canada.
  • Aucune aire de drainage n'a été attribuée aux Grands Lacs dans le jeu des données-cadres; pour les besoins de présentation de données, une aire de drainage a été attribuée aux îles canadiennes des Grands Lacs dans la Classification type des aires de drainage (CTAD) 2003.

Le jeu des données-cadres ainsi que la classification CTAD couvre tout le Canada y compris les îles et les étendues d'eau douce mais la classification ne couvre pas les étendues d'eau de mer.

Le concept d'aire de drainage est utilisé à Statistique Canada dans les programmes des statistiques agricoles et des statistiques sur l'environnement. Règle générale, la sous-aire de drainage est le niveau le plus détaillé pour la diffusion des statistiques. À titre d'exception, il y a le document de recherche « Profil géographique de la production de fumier au Canada, 2001 », dans lequel les données sont présentées par sous-sous-aires de drainage uniquement pour les zones où l'élevage du bétail était pratiqué.


Variante de la classification : Régions de drainage - CTAD 2003

La variante Régions de drainage comprend trois niveaux : 5 aires de drainage océaniques, 25 régions de drainage et 974 sous-sous-aires de drainage. Les régions de drainage de cette variante de la classification sont basées sur les principaux bassins hydrographiques illustrés dans le rapport « Vers un renouveau : Rapport définitif de l'Enquête sur la politique fédérale relative aux eaux », Environnement Canada, préparé en 1985 par Peter H. Pearse, Françoise Bertrand, et James W. MacLaren. Les régions de drainage ont été élaborées pour fournir une bonne représentation de l'hydrologie au Canada et peuvent être établies à partir des sous-sous-aires de drainage de la Classification type des aires de drainage (CTAD) 2003. Les aires de drainage océaniques qui forment un niveau de classification dans la variante sont basées sur les aires de drainage océaniques dans les données-cadres à l'échelle nationale sur l'hydrologie - aires de drainage, Canada, version 5. Les vingt-cinq régions de drainage sont identifiées par un nom et un code comme le sont les cinq aires de drainage océaniques et les sous-sous-aires de drainage.

Le programme statistique sur l'environnement de Statistique Canada utilise les régions de drainage dans son rapport annuel intitulé « L'activité humaine et l'environnement : statistiques annuelles » pour mettre en tableau des caractéristiques de la population et des ressources hydriques. Les régions de drainage servent également lors de sondages des secteurs géographiques dans les enquêtes environnementales. Ces régions sont censées donner une bonne représentation de l'hydrologie du CanadaNote de bas de page 2.


Travaux futurs

RNCan a récemment complété la version 6.0 des données-cadres à l'échelle nationale sur l'hydrologie - aires de drainage, Canada. Statistique Canada n'a pas participé de façon appréciable à la procédure de révision et a jugé qu'il n'y avait pas suffisamment de changements pour motiver son adoption. Statistique Canada continuera donc à utiliser, jusqu'à nouvel ordre, la version 5.0 lors de la diffusion des données par aires de drainage.

En plus, RNCan travaille sur un autre projet connexe, le Réseau hydro national (RHN). Le RHN est la couche hydrographique de la GéoBaseNote de bas de page 3, construite à partir des meilleures données de base disponibles au Canada, ce qui améliore la précision des limites des aires de drainage et des autres éléments hydrologiques. Le RHN travaille en collaboration avec plusieurs partenaires provinciaux et territoriaux pour la mise en place du RHN sur leur territoire respectif. Le RHN est mis en place en phases progressives appelées niveaux de complétude. La première couverture nationale du RHN a été complétée en 2008. Présentement, Statistique Canada collabore au projet RHN.

Notes de bas de page

Note de bas de page 1

Brooks, Rupert, K. David Harvey, Doug W. Kirk, François Soulard, Andrew Murray, Peter Paul. 2002. « Building a Canadian Digital Drainage Area Framework », Actes de la 55e Conférence annuelle de l'Association canadienne des ressources en eau, Winnipeg.

Retour à la référence de la note de bas de page 1

Note de bas de page 2

Peter H. Pearse, Françoise Bertrand, et James W. MacLaren. 1985. Vers un renouveau : Rapport définitif de l'Enquête sur la politique fédérale relative aux eaux. Environnement Canada.

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Note de bas de page 3

GéoBase est une initiative des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux parrainée par le Conseil canadien de la géomatique (COCG). Cette initiative a pour but d'assurer l'approvisionnement et l'accès à une base commune de données géospatiales de qualité, à jour et actualisée pour tout le Canada.

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