Enquête mensuelle sur les services de restauration et débits de boissons : C.v. pour les ventes totales selon la géographie - août 2021

Enquête mensuelle sur les services de restauration et débits de boissons : C.v. pour les ventes totales selon la géographie - août 2021
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de C.v. pour les ventes totales selon la géographie. Les données sont présentées selon géographie (titres de rangée) et mois, et pourcentage (figurant comme en-tête de colonne).
Géographie Mois
202107 202008 202009 202010 202011 202012 202101 202102 202103 202104 202105 202106 202108
pourcentage
Canada 0,19 0,21 0,21 0,20 0,25 0,20 0,19 0,47 1,44 1,59 1,32 3,38 0,34
Terre-Neuve-et-Labrador 0,36 0,62 1,53 0,30 0,48 1,08 0,48 2,16 2,05 2,53 0,46 0,86 0,92
Île-du-Prince-Édouard 0,95 0,63 0,84 1,08 1,81 1,63 1,04 1,29 16,69 1,05 0,92 1,40 1,49
Nouvelle-Écosse 1,39 0,37 0,77 0,36 1,03 0,91 0,40 0,87 2,76 3,16 0,96 0,66 0,68
Nouveau-Brunswick 2,28 0,50 0,33 0,39 0,49 0,98 0,50 0,39 1,08 1,75 0,46 0,78 0,84
Québec 0,48 0,56 0,65 0,55 0,79 0,68 0,67 1,11 5,08 4,52 4,28 16,13 0,71
Ontario 0,26 0,31 0,25 0,28 0,45 0,34 0,24 0,99 2,56 2,99 2,64 1,18 0,52
Manitoba 0,34 0,34 0,72 0,93 0,78 0,89 0,46 0,45 1,21 2,59 0,67 1,11 0,80
Saskatchewan 0,67 0,99 0,91 1,04 0,75 0,91 0,52 0,46 1,22 0,88 0,61 10,52 1,27
Alberta 0,23 0,55 0,33 0,36 0,54 0,52 0,33 0,81 3,06 4,31 0,45 2,28 0,77
Colombie-Britannique 0,67 0,58 0,72 0,68 0,39 0,33 0,56 0,99 1,88 2,78 0,79 1,65 0,48
Yukon 1,57 1,64 1,72 1,71 4,34 5,07 1,96 3,01 65,36 2,72 1,85 3,76 5,37
Territoires du Nord-Ouest 1,94 2,14 2,10 2,04 1,97 6,05 1,83 2,93 74,26 3,73 1,86 4,61 7,17
Nunavut 0,56 2,60 2,45 67,48 2,75 2,54 2,39 2,67 3,88 4,83 1,27 108,52 4,88

Caractéristiques de l’entreprise ou de l’organisme

1. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux cette entreprise ou cet organisme?

  • Un organisme gouvernemental
  • Une entreprise du secteur privé
  • Un organisme sans but lucratif
    • À qui cet organisme offre-t-il principalement des services?
      • Des ménages ou des personnes
        p. ex. services à l’enfance et à la jeunesse, services communautaires d’alimentation, banque alimentaire, refuge pour femmes, services communautaires d’hébergement, services de secours d’urgence, organisme religieux, fondation ou organisme de charité, groupe d’action sociale, groupe d’arts et de loisirs
      • Des entreprises
        p. ex. association d’affaires, chambre de commerce, association de copropriétaires, services de soutien ou de protection de l’environnement, émetteur de régimes d’avantages sociaux collectifs (pension, santé, soins médicaux)
  • Ne sais pas

Renseignements sur l’entreprise ou l’organisme

2. En quelle année cette entreprise ou cet organisme a-t-il été créé?

Année pendant laquelle cette entreprise ou cet organisme a été créé :

OU

Ne sais pas

3. Au cours des 12 derniers mois, cette entreprise ou cet organisme a-t-il mené l’une ou l’autre des activités internationales suivantes?

Sélectionnez tout ce qui s’applique.

  • Exportation ou vente de biens à l’extérieur du Canada
    Inclure les biens intermédiaires et finaux.
  • Exportation ou vente de services à l’extérieur du Canada
    Inclure les services fournis par voies numériques et en personne.
    p. ex. logiciel, services infonuagiques, services juridiques, services environnementaux, services d’architecture, publicité numérique
  • Investissements à l’extérieur du Canada
  • Vente de biens à des entreprises ou à des organismes au Canada qui les revendent ensuite à l’extérieur du Canada
  • Importation ou achat de biens de l’extérieur du Canada
    Inclure les biens intermédiaires et finaux.
  • Importation ou achat de services de l’extérieur du Canada
    Inclure les services fournis par voies numériques et en personne.
    p. ex. logiciel, services infonuagiques, services juridiques, services environnementaux, services d’architecture, publicité numérique
  • Déplacement d’activités de l’entreprise ou l’organisme ou de personnel de l’étranger au Canada
    Exclure les employés étrangers temporaires.
  • Autres activités internationales de l’entreprise ou l’organisme
    OU
  • Aucune de ces réponses

4. Au cours des trois prochains mois, comment chacun des éléments suivants devrait-il changer pour cette entreprise ou cet organisme?

Exclure les conditions ou les facteurs saisonniers.

  • Nombre d’employés
    • Augmenter
    • Rester à peu près le même
    • Diminuer
    • Ne s’applique pas
    • Ne sais pas
  • Postes vacants
    • Augmenter
    • Rester à peu près le même
    • Diminuer
    • Ne s’applique pas
    • Ne sais pas
  • Ventes des produits et services offerts par cette entreprise ou cet organisme
    • Augmenter
    • Rester à peu près le même
    • Diminuer
    • Ne s’applique pas
    • Ne sais pas
  • Prix de vente des produits et services offerts par cette entreprise ou cet organisme
    • Augmenter
    • Rester à peu près le même
    • Diminuer
    • Ne s’applique pas
    • Ne sais pas
  • Demande pour les produits et services offerts par cette entreprise ou cet organisme
    • Augmenter
    • Rester à peu près le même
    • Diminuer
    • Ne s’applique pas
    • Ne sais pas
  • Importations
    • Augmenter
    • Rester à peu près le même
    • Diminuer
    • Ne s’applique pas
    • Ne sais pas
  • Exportations
    • Augmenter
    • Rester à peu près le même
    • Diminuer
    • Ne s’applique pas
    • Ne sais pas
  • Revenu d’exploitation
    • Augmenter
    • Rester à peu près le même
    • Diminuer
    • Ne s’applique pas
    • Ne sais pas
  • Dépenses d’exploitation
    • Augmenter
    • Rester à peu près le même
    • Diminuer
    • Ne s’applique pas
    • Ne sais pas
  • Rentabilité
    • Augmenter
    • Rester à peu près le même
    • Diminuer
    • Ne s’applique pas
    • Ne sais pas
  • Réserves de liquidité
    • Augmenter
    • Rester à peu près le même
    • Diminuer
    • Ne s’applique pas
    • Ne sais pas
  • Dépenses en immobilisations
    p. ex. machines, équipement
    • Augmenter
    • Rester à peu près le même
    • Diminuer
    • Ne s’applique pas
    • Ne sais pas
  • Dépenses liées à la formation
    • Augmenter
    • Rester à peu près le même
    • Diminuer
    • Ne s’applique pas
    • Ne sais pas
  • Budget de marketing et de publicité
    • Augmenter
    • Rester à peu près le même
    • Diminuer
    • Ne s’applique pas
    • Ne sais pas

Obstacles pour l’entreprise ou l’organisme

5. Au cours des trois prochains mois, lesquels des enjeux suivants pourraient constituer des obstacles pour cette entreprise ou cet organisme?

Sélectionnez tout ce qui s’applique.

  • Pénurie de main-d’œuvre
  • Recrutement d’employés qualifiés
  • Maintien en poste des employés qualifiés
  • Manque d’espace ou d’équipement
  • Augmentation du coût des intrants
    Un intrant est une ressource économique qui entre dans le processus de production d’une entreprise.
    p. ex. main-d’œuvre, capital, énergie et matières premières
  • Coût de l’équipement de protection individuelle (EPI), du nettoyage supplémentaire, de la mise en œuvre des mesures pour la distanciation physique
  • Difficulté à acquérir des intrants, des produits ou des fournitures provenant du Canada
  • Difficulté à acquérir des intrants, des produits ou des fournitures de l’étranger
  • Maintien des niveaux des stocks
  • Demande insuffisante pour les biens ou les services offerts
  • Fluctuations de la demande des consommateurs
  • Capacité à attirer de nouveaux clients ou à maintenir la clientèle actuelle
  • Coût des assurances
  • Coûts liés au transport
  • Obtention de financement
  • Réglementations gouvernementales
  • Restrictions et interdictions de voyage
  • Intensification de la concurrence
  • Difficultés liées à l’exportation ou la vente de biens et de services à l’extérieur du Canada
  • Maintien de flux de trésorerie suffisants ou gestion des dettes
  • Vitesse de la connexion Internet
  • Autre
    • Veuillez préciser :
    OU
  • Aucune de ces réponses

Enchaînement : Si « Difficulté à acquérir des intrants, des produits ou des fournitures provenant du Canada », « Difficulté à acquérir des intrants, des produits ou des fournitures de l’étranger » , ou « Maintien des niveaux des stocks » est sélectionnée en Q5, posez la Q6, sinon passez à Q7.

6. Pendant combien de temps cette entreprise ou cet organisme s’attend-il à ce que les éléments suivants continuent d’être un obstacle?

  • Difficulté à acquérir des intrants, des produits ou des fournitures provenant du Canada
    • Moins de 3 mois
    • De 3 mois à moins de 6 mois
    • De 6 mois à moins de 12 mois
    • 12 mois ou plus
    • Ne sais pas
  • Difficulté à acquérir des intrants, des produits ou des fournitures de l’étranger
    • Moins de 3 mois
    • De 3 mois à moins de 6 mois
    • De 6 mois à moins de 12 mois
    • 12 mois ou plus
    • Ne sais pas
  • Maintien des niveaux des stocks
    • Moins de 3 mois
    • De 3 mois à moins de 6 mois
    • De 6 mois à moins de 12 mois
    • 12 mois ou plus
    • Ne sais pas

Enchaînement : Si l’entreprise ou l’organisme est une entreprise du secteur privé ou un organisme sans but lucratif, poser la Q7. Autrement, passer à la Q8.

Attentes pour la prochaine année

7. Au cours des 12 prochains mois, y a-t-il des plans pour agrandir ou restructurer cette entreprise ou cet organisme, ou investir dans d’autres entreprises ou en acquérir?

Une restructuration consiste à changer les structures financières, opérationnelles, juridiques ou toute autre structure d’une entreprise ou un organisme pour la rendre plus efficace ou plus rentable.

  • Oui
    • Cette entreprise ou cet organisme a-t-il l’intention de faire ce qui suit :
      Sélectionnez tout ce qui s’applique.
      • Agrandir l’emplacement actuel de cette entreprise ou cet organisme
      • Étendre cette entreprise ou cet organisme dans d’autres emplacements
      • Agrandir cette entreprise ou cet organisme sans en agrandir l’espace physique
        c.-à-d. embaucher plus de personnel travaillant à distance
      • Restructurer cette entreprise ou cet organisme
      • Acquérir d’autres entreprises, organismes ou franchises
      • Investir dans d’autres entreprises ou organismes
      • Fusionner avec d’autres entreprises ou organismes
  • Non
  • Ne sais pas

Enchaînement : Si l’entreprise ou l’organisme est une entreprise du secteur privé, poser la Q8. Autrement, passer à la Q9.

8. Au cours des 12 prochains mois, y a-t-il des plans pour transférer, vendre ou fermer cette entreprise?

  • Oui
    • Cette entreprise a-t-elle l’intention de faire ce qui suit :
      • Transférer l’entreprise à un membre de la famille, sans échange de fonds
      • Vendre l’entreprise à des membres de la famille
      • Vendre l’entreprise à des employés
      • Vendre l’entreprise à des tiers externes
      • Fermer l’entreprise
      • Ne sais pas
  • Non
  • Ne sais pas

Accords commerciaux

9. Est-ce que cette entreprise ou cet organisme est au courant de l’existence des accords commerciaux suivants?

  • Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM)
    Auparavant appelé l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA).
    • Pas au courant de l’existence de l’accord
    • Au courant de l’existence, mais ne connaît pas les détails de l’accord
    • Connaît les détails de l’accord
  • Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne (UE)
    • Pas au courant de l’existence de l’accord
    • Au courant de l’existence, mais ne connaît pas les détails de l’accord
    • Connaît les détails de l’accord
  • Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP)
    • Pas au courant de l’existence de l’accord
    • Au courant de l’existence, mais ne connaît pas les détails de l’accord
    • Connaît les détails de l’accord

Enchaînement : Si « Exportation ou vente de biens à l’extérieur du Canada », « Exportation ou vente de services à l’extérieur du Canada », « Importation ou achat de biens à l’extérieur du Canada » ou « Importation ou achat de services à l’extérieur du Canada » est sélectionnée en Q3, posez la Q10, sinon passez à Q11.

10. Sous lesquels des accords commerciaux suivants cette entreprise ou cet organisme fait-il actuellement des échanges commerciaux?

  • Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM)
    Auparavant appelé l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA).
    • Fait actuellement des échanges commerciaux en vertu de cet accord
    • Ne fait pas actuellement d’échanges commerciaux en vertu de cet accord
    • Ne sais pas
  • Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne (UE)
    • Fait actuellement des échanges commerciaux en vertu de cet accord
    • Ne fait pas actuellement d’échanges commerciaux en vertu de cet accord
    • Ne sais pas
  • Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP)
    • Fait actuellement des échanges commerciaux en vertu de cet accord
    • Ne fait pas actuellement d’échanges commerciaux en vertu de cet accord
    • Ne sais pas

Enchaînement : Si « Ne fait pas actuellement d’échanges commerciaux en vertu de cet accord » pour « Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) » est sélectionnée en Q10, posez la Q11, sinon passez à Q12.

11. Quelle est la principale raison pour laquelle cette entreprise ou cet organisme ne fait pas d’échanges commerciaux en vertu de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM)?

  • Cette entreprise ou cet organisme ne fait pas d’échanges commerciaux avec les États-Unis ou le Mexique
  • Ne comprend pas le processus
  • Les documents sont trop compliqués
  • Les avantages de les utiliser sont minimes
  • Les produits ne sont pas admissibles aux règles d’origine
  • Il est trop difficile de prouver que les produits sont admissibles aux règles d’origine
  • L’importateur choisit de ne pas en faire la demande
  • Autre
    • Veuillez préciser :

Enchaînement : Si « Ne fait pas actuellement d’échanges commerciaux en vertu de cet accord » pour « Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne (UE) » est sélectionnée en Q10, posez la Q12, sinon passez à Q13.

12. Quelle est la principale raison pour laquelle cette entreprise ou cet organisme ne fait pas d’échanges commerciaux en vertu de l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne (UE)?

  • Cette entreprise ou cet organisme ne fait pas d’échanges commerciaux avec l’Union européenne
    L’Union européenne comprend les pays suivants : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Suède, et Tchéquie.
  • Ne comprend pas le processus
  • Les documents sont trop compliqués
  • Les avantages de les utiliser sont minimes
  • Les produits ne sont pas admissibles aux règles d’origine
  • Il est trop difficile de prouver que les produits sont admissibles aux règles d’origine
  • L’importateur choisit de ne pas en faire la demande
  • Autre
    • Veuillez préciser :

Enchaînement : Si « Ne fait pas actuellement d’échanges commerciaux en vertu de cet accord » pour « Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) » est sélectionnée en Q10, posez la Q13, sinon passez à Q14.

13. Quelle est la principale raison pour laquelle cette entreprise ou cet organisme ne fait pas d’échanges commerciaux en vertu de l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP)?

  • Cette entreprise ou cet organisme ne fait pas d’échanges commerciaux avec les pays de la zone transpacifique
    Les pays de la zone transpacifique comprennent l’Australie, le Brunei, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam.
  • Ne comprend pas le processus
  • Les documents sont trop compliqués
  • Les avantages de les utiliser sont minimes
  • Les produits ne sont pas admissibles aux règles d’origine
  • Il est trop difficile de prouver que les produits sont admissibles aux règles d’origine
  • L’importateur choisit de ne pas en faire la demande
  • Autre
    • Veuillez préciser :

Enchaînement : Si « Importation ou achat de biens à l’extérieur du Canada » ou « Importation ou achat de services à l’extérieur du Canada » est sélectionnée en Q3, posez la Q14, sinon passez à Q19.

Commande numérique

Extranet :
Un réseau fermé qui utilise des protocoles Internet pour transmettre en toute sécurité des renseignements de l’entreprise aux fournisseurs, aux vendeurs, aux clients ou à d’autres partenaires commerciaux. Il peut prendre la forme d’une extension sécurisée d’un intranet qui permet aux utilisateurs de l’extérieur d’accéder à certaines parties de l’intranet de l’entreprise. Il peut aussi s’agir d’une portion privée du site Web de l’entreprise, où les partenaires commerciaux peuvent naviguer après avoir été authentifiés sur une page de connexion.

Échange de données informatisées (EDI) :
La transmission électronique de données qui conviennent à un traitement automatique entre des entreprises ou des organismes. En général, l’EDI permet l’envoi ou la réception de messages (p. ex. transactions de paiement, déclarations fiscales, commandes) dans un format convenu ou normalisé adapté au traitement automatisé et qui ne nécessite pas la saisie manuelle d’un message.

14. Il a été indiqué à une question précédente, qu’au cours des 12 derniers mois, cette entreprise ou cet organisme a importé des biens ou des services à l’extérieur du Canada. Quel pourcentage de ces produits importés ont été commandé par voies numériques?

Inclure tous les achats de biens ou de services effectués par l’entreprise ou l’organisme pour lesquelles la commande a été passée et la promesse d’achat a été reçu par Internet, y compris au moyen de pages Web, d’applications, de plateformes, d’un site extranet ou de l’échange de données électroniques (EDI).

Exclure les commandes passées par téléphone, télécopieur et courrier électronique.

  • 100 %
  • 50 % to less than 100 %
  • 1 % to less than 50 %
  • None

Enchaînement : Si « Importation ou achat de biens à l’extérieur du Canada » est sélectionnée en Q3 et « 100 % », « De 50 % à moins de 100 % » ou « De 1 % à moins de 50 % » est sélectionnée en Q14, posez la Q15, sinon passez à l’enchaînement suivant.

Commande numérique de biens et de services

15. Au cours des 12 derniers mois, quelles méthodes numériques cette entreprise ou cet organisme a-t-il utilisé pour commander des biens à des fournisseurs d’autres pays?

Sélectionnez tout ce qui s’applique.

  • Échange de données informatisées (EDI)
    La transmission électronique de données qui conviennent à un traitement automatique entre des entreprises ou des organismes. En général, l’EDI permet l’envoi ou la réception de messages (p. ex. transactions de paiement, déclarations fiscales, commandes) dans un format convenu ou normalisé adapté au traitement automatisé et qui ne nécessite pas la saisie manuelle d’un message.
  • Commerce électronique par le site Web, l’application ou la plateforme du fournisseur
  • Commerce électronique par le site Web, l’application ou la plateforme d’un tiers
  • Extranet
    Un réseau fermé qui utilise des protocoles Internet pour transmettre en toute sécurité des renseignements de l’entreprise aux fournisseurs, aux vendeurs, aux clients ou à d’autres partenaires commerciaux. Il peut prendre la forme d’une extension sécurisée d’un intranet qui permet aux utilisateurs de l’extérieur d’accéder à certaines parties de l’intranet de l’entreprise. Il peut aussi s’agir d’une portion privée du site Web de l’entreprise, où les partenaires commerciaux peuvent naviguer après avoir été authentifiés sur une page de connexion.
  • Courriel
    OU
  • Les biens n’ont pas été commandés par voie numérique à des fournisseurs d’autres pays par cette entreprise ou cet organisme

Enchaînement : Si « Importation ou achat de services à l’extérieur du Canada » est sélectionnée en Q3 et « 100 % », « De 50 % à moins de 100 % » ou « De 1 % à moins de 50 % » est sélectionnée en Q14, posez la Q16, sinon passez à Q19.

16. Au cours des 12 derniers mois, quelles méthodes numériques cette entreprise ou cet organisme a-t-il utilisé pour commander des services à des fournisseurs d’autres pays?

Sélectionnez tout ce qui s’applique.

  • Échange de données informatisées (EDI)
    La transmission électronique de données qui conviennent à un traitement automatique entre des entreprises ou des organismes. En général, l’EDI permet l’envoi ou la réception de messages (p. ex. transactions de paiement, déclarations fiscales, commandes) dans un format convenu ou normalisé adapté au traitement automatisé et qui ne nécessite pas la saisie manuelle d’un message.
  • Commerce électronique par le site Web, l’application ou la plateforme du fournisseur
  • Commerce électronique par le site Web, l’application ou la plateforme d’un tiers
  • Extranet
    Un réseau fermé qui utilise des protocoles Internet pour transmettre en toute sécurité des renseignements de l’entreprise aux fournisseurs, aux vendeurs, aux clients ou à d’autres partenaires commerciaux. Il peut prendre la forme d’une extension sécurisée d’un intranet qui permet aux utilisateurs de l’extérieur d’accéder à certaines parties de l’intranet de l’entreprise. Il peut aussi s’agir d’une portion privée du site Web de l’entreprise, où les partenaires commerciaux peuvent naviguer après avoir été authentifiés sur une page de connexion.
  • Courriel
    OU
  • Les services n’ont pas été commandés par voie numérique à des fournisseurs d’autres pays par cette entreprise ou cet organisme

Enchaînement : Si une méthode numérique pour commander des services est sélectionnée en Q16, posez la Q17, sinon passez à Q19.

Commande numérique de services

17. Au cours des 12 derniers mois, en ce qui a trait aux services commandés par voie numérique à des fournisseurs d’autres pays, quel pourcentage de ces achats importés de services a été fourni par voie numérique à cette entreprise ou cet organisme?

Inclure les services fournis par voie numérique.

p. ex. le fournisseur de services et le client demeurent dans leur pays respectif et les services sont fournis au Canada au moyen de l’échange de données électroniques (EDI), de vidéoconférences avec les clients, du partage de fichiers, de sites Web, d’applications ou de plateformes ou d’un site extranet.

Exclure les services fournis en personne par l’entremise d’une filiale ou d’un sous-traitant au Canada, ou le déplacement d’un fournisseur de services ou d’un fournisseur pour que le service soit fourni en personne.

p .ex. les services liés à l’installation de biens aux évaluations environnementales sur place.

  • Aucun
  • De 1 % à moins de 50 %
  • De 50 % à moins de 100 %
  • 100 %

Enchaînement : Si « De 1 % à moins de 50 % », « De 50 % à moins de 100 % », ou « 100 % » est sélectionnée en Q17, posez la Q18, sinon passez à Q19.

18. Au cours des 12 derniers mois, comment les achats de services fournis par voie numérique effectués par cette entreprise ou cet organisme auprès de fournisseurs d’autres pays ont-ils changé?

p. ex. le fournisseur de services et le client restent dans leur pays respectif et les services sont fournis à l’extérieur du Canada au moyen de l’échange de données informatisées, de vidéoconférences avec les clients, du partage de fichiers, de sites Web, d’applications ou de plateformes ou d’un site extranet

  • Les achats ont augmenté
  • Les achats sont restés stables
  • Les achats ont diminué
  • Ne sais pas

Logiciel de rançon

19. Au cours des 12 derniers mois, cette entreprise ou cet organisme a-t-il été touché par des attaques de rançongiciel?

Un rançongiciel est un type de logiciel malveillant qui restreint l'accès à votre ordinateur ou à vos fichiers et qui affiche un message où l'on exige un paiement afin de retirer la restriction.

  • Oui
    • Est-ce que cette entreprise ou cet organisme a payé la rançon?
      • Oui
      • Non
      • Ne sais pas
  • Non
  • Ne sais pas

Enchaînement : Si « Oui, cette entreprise ou cet organisme a été touché par des attaques de rançongiciel » est sélectionnée en Q19, posez la Q20, sinon passez à Q21.

20. Au cours des 12 derniers mois, cette entreprise ou cet organisme a-t-il déclaré une attaque par rançongiciel à une compagnie d’assurance?

Un rançongiciel est un type de logiciel malveillant qui restreint l’accès à votre ordinateur ou à vos fichiers et qui affiche un message où l’on exige un paiement afin de retirer la restriction.

  • Oui
  • Non
  • Ne sais pas

Recrutement, maintien en poste et formation

21. Au cours des 12 prochains mois, cette entreprise ou cet organisme prévoit-il faire ce qui suit?

Sélectionnez tout ce qui s’applique.

  • Augmenter les salaires offerts aux nouveaux employés
  • Augmenter les salaires offerts aux employés actuels
  • Augmenter les avantages sociaux offerts aux nouveaux employés
  • Augmenter les avantages sociaux offerts aux employés actuels
  • Offrir des primes à la signature ou des incitatifs aux nouveaux employés
  • Présenter une demande aux programmes d’apprentissage et de perfectionnement offerts par les gouvernements afin de perfectionner ou de recycler les employés actuels
  • Travailler avec les établissements d’enseignement et de formation pour offrir des programmes d’apprentissage intégré au travail, comme des programmes coopératifs, des stages et des stages pour apprentis
  • Offrir un soutien pour les frais de scolarité aux employés qui suivent des cours ou des programmes
  • Accorder aux employés du temps rémunéré pour participer à des programmes d’apprentissage et de perfectionnement
  • Encourager les employés à participer à une formation en cours d’emploi
  • Encourager les employés à acquérir des microcertifications qui aident les personnes à acquérir des compétences liées à l’emploi
    Les microcertifications sont de courts ensembles concentrés de cours répondant aux besoins de l’industrie. Ils sont généralement offerts sur des périodes plus courtes ou plus flexibles et tendent à être plus ciblés, comparativement aux diplômes et certificats traditionnels. Certaines microcertifications peuvent être accumulables et peuvent être combinées pour faire partie d’une certification plus élargie.
    OU
  • Aucune de ces réponses

Financement ou crédit

22. Au cours des 12 prochains mois, quelle serait l’incidence de l’absence de programmes de soutien gouvernemental sur la survie de cette entreprise ou cet organisme?

Des exemples de programmes de soutien gouvernemental comprennent le Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC), la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) et la Subvention d’urgence du Canada pour le loyer (SUCL).

  • Aucune incidence
  • Faible incidence
  • Incidence moyenne
  • Forte incidence
  • Ne sais pas

23. Au cours des 12 prochains mois, dans quelle mesure cette entreprise ou cet organisme prévoit-il des défis dans le remboursement du financement reçu dans le cadre des programmes de soutien gouvernemental remboursables mis en place en raison de la pandémie de COVID-19?

Des exemples de programmes de soutien gouvernemental remboursables comprennent le Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC) ou l’Initiative de soutien aux entreprises autochtones (parfois appelée le Programme de prêts d’urgence, émis par l’entremise d’une institution financière autochtone [IFA] ou d’une société métisse de financement).

  • Cela ne représente pas un défi
  • Cela représente un défi mineur
  • Cela représente un défi majeur
  • Ne sais pas
  • Cette entreprise ou cet organisme n’a reçu aucun financement remboursable dans le cadre de programmes de soutien gouvernemental liés à la pandémie de COVID-19

Liquidités et dettes

24. Cette entreprise ou cet organisme a-t-il l’argent ou les liquidités nécessaires à son exploitation pour les trois prochains mois?

  • Oui
  • Non
    • Cette entreprise ou cet organisme sera-t-il en mesure d’obtenir de l’argent ou les liquidités nécessaires?
      • Oui
      • Non
      • Ne sais pas
  • Ne sais pas

25. Cette entreprise ou cet organisme a-t-il la capacité de s’endetter?

  • Oui
  • Non
    • Pour quelle raison, parmi les suivantes, cette entreprise ou cet organisme est-il incapable de s’endetter?
      Sélectionnez tout ce qui s’applique.
      • Flux de trésorerie
      • Manque de confiance ou incertitude quant aux ventes futures
      • La demande serait refusée
      • Le processus de demande est trop difficile ou trop long
      • Les modalités et les conditions ne sont pas favorables
        p. ex. taux d’intérêt, période de paiement
      • Cote de crédit
      • Autre
        • Veuillez préciser :
  • Ne sais pas

Télétravail

26. Au cours des trois prochains mois, quel pourcentage des employés de cette entreprise ou cet organisme devrait accomplir chacune des tâches suivantes?

EExclure les employés attitrés principalement à la conduite de véhicules ou à la livraison, et ceux qui travaillent principalement chez des clients.

Fournir votre meilleure estimation arrondie au pourcentage près.
Si les pourcentages sont inconnus, laissez la question vide.

  1. Travailler exclusivement sur place
    Pourcentage d’employés :
  2. Faire exclusivement du télétravail
    Pourcentage d’employés :
  3. Faire du télétravail et travailler sur place
    Pourcentage d’employés :

Enchaînement : Si 1 % ou plus de l’effectif de cette entreprise ou cet organisme prévoit de faire exclusivement du télétravail en Q26, poser la Q27. Sinon, passez à Q28.

27. Il est indiqué qu’au moins une partie des employés de cette entreprise ou cet organisme devraient faire exclusivement du télétravail. Quel pourcentage de ces employés est basé dans une autre province ou un autre territoire que cette entreprise ou cet organisme?

Inclure les employés qui travailleront à l’extérieur du Canada.
Fournir votre meilleure estimation arrondie au pourcentage près.

Pourcentage d’employés d’une autre province ou d’un autre territoire que l’employeur :

OU

Ne sais pas

Enchaînement : Si 100 % de l’effectif de cette entreprise ou cet organisme prévoit de travailler exclusivement sur place en Q26, poser la Q29. Sinon, passez à Q28.

Cybersécurité

28. Au cours des 12 derniers mois, cette entreprise ou cet organisme a-t-il passé en revue ses politiques de cybersécurité en raison du travail à distance effectué par les employés?

  • Oui
  • Non
  • Ne s’applique pas
  • Ne sais pas

Perspectives d’avenir

29. Au cours des 12 prochains mois, quelles sont les perspectives d’avenir de cette entreprise ou cet organisme?

  • Très optimistes
  • Plutôt optimistes
  • Plutôt pessimistes
  • Très pessimistes
  • Ne sais pas

30. Par rapport aux ventes d’octobre à décembre 2019, comment cette entreprise ou cet organisme s’attend-il à ce que les ventes d’octobre à décembre 2021 changent?

  • Les ventes devraient être moins élevées
    • Combien de temps faudra-t-il pour que les ventes reviennent à leur niveau observé avant la pandémie?
      • De 3 à 6 mois
      • De 6 à 12 mois
      • Plus de 12 mois
      • Il est peu probable qu’elles reviennent au niveau observé avant la pandémie
      • Ne sais pas
  • Les ventes devraient être à peu près les mêmes
  • Les ventes devraient être plus élevées
  • Ne sais pas

Enchaînement : Si l’entreprise ou l’organisme est une entreprise du secteur privé, poser la Q31. Autrement, poser la « Contact ».

Propriétaire

(i) Les groupes mentionnés dans les questions suivantes sont inclus afin d’obtenir une meilleure compréhension des entreprises appartenant aux membres de diverses collectivités partout au Canada.

31. Quel pourcentage de cette entreprise ou cet organisme appartient à des femmes?

Fournir votre meilleure estimation arrondie au pourcentage près.

Pourcentage :

OU

Ne sais pas

32. Quel pourcentage de cette entreprise ou cet organisme appartient aux Premières Nations, aux Métis ou aux Inuits?

Fournir votre meilleure estimation arrondie au pourcentage près.

Pourcentage :

OU

Ne sais pas

33. Quel pourcentage de cette entreprise ou cet organisme appartient à des immigrants au Canada?

Fournir votre meilleure estimation arrondie au pourcentage près.

Pourcentage :

OU

Ne sais pas

34. Quel pourcentage de cette entreprise ou cet organisme appartient à des personnes handicapées?

Inclure les incapacités visibles et non visibles.
Fournir votre meilleure estimation arrondie au pourcentage près.

Pourcentage :

OU

Ne sais pas

35. Quel pourcentage de cette entreprise ou cet organisme appartient à des personnes LGBTQ2?

Le terme LGBTQ2 désigne les personnes qui s’identifient comme lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, allosexuelles ou bispirituelles.
Fournir votre meilleure estimation arrondie au pourcentage près.

Pourcentage :

OU

Ne sais pas

36. Quel pourcentage de cette entreprise ou cet organisme appartient à des personnes de minorité visible?

Au Canada, une personne de minorité visible est une personne, autre qu’une personne autochtone, qui n’est pas de race ou de couleur blanche, quel que soit son lieu de naissance.
Fournir votre meilleure estimation arrondie au pourcentage près.

Pourcentage :

OU

Ne sais pas

Enchaînement : Si plus de 50% de l’entreprise ou l’organisme appartient à des membres des minorités visibles, poser la Q37. Autrement, poser la « Contact ».

37. Il a été indiqué qu’au moins 51 % de cette entreprise ou cet organisme appartient à des personnes de minorité visible. Veuillez sélectionner les catégories qui décrivent le propriétaire ou les propriétaires.

Sélectionnez tout ce qui s’applique.

  • Asiatique du Sud
    p. ex. Indien de l’Inde, Pakistanais, Sri-Lankais
  • Chinois
  • Noir
  • Philippin
  • Latino-Américain
  • Arabe
  • Asiatique du Sud-Est
    p. ex. Vietnamien, Cambodgien, Laotien, Thaïlandais
  • Asiatique occidental
    p. ex. Afghan, Iranien
  • Coréen
  • Japonais
  • Autre
    • Spécifiez l’autre groupe :
    OU
  • Préfère ne pas répondre

Enquête sur les marchandises vendues au détail : C.v. pour les ventes totales (juillet 2021)

Enquête sur les marchandises vendues au détail : C.v. pour les ventes totales juillet 2021
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Enquête sur les marchandises vendues au détail : C.v. pour les ventes totales (juillet 2021). Les données sont présentées selon SCPAN-CANADA (titres de rangée) et Mois (figurant comme en-tête de colonne).
SCPAN-CANADA Mois
202104 202105 202106 202107
Total des marchandises vendues, des commissions sur la vente au détail et services divers 0,63 0,76 0,63 0,66
Services de commerce au détail (sauf les commissions) [561] 0,63 0,75 0,62 0,65
Aliments au détail [56111] 0,65 0,64 0,58 0,60
Boissons gazeuses et boissons alcoolisées, au détail [56112] 0,56 0,63 0,65 0,64
Produits du cannabis, au détail [56113] 0,00 0,00 0,00 0,00
Vêtements au détail [56121] 1,75 1,77 1,41 1,04
Chaussures au détail [56122] 1,81 2,22 1,83 1,61
Bijoux et montres, valises et mallettes, au détail [56123] 6,63 8,17 6,36 5,28
Mobilier, accessoires d'ameublement, articles ménagers, appareils électroménagers et appareils électroniques, à usage domestique, au détail [56131] 0,81 0,62 0,70 0,59
Articles de sport et de loisirs (sauf les publications, les enregistrements audio et vidéo, et les ludiciels), au détail [56141] 3,06 3,51 2,79 2,07
Publications au détail [56142] 7,33 6,41 8,68 7,60
Enregistrements audio et vidéo, et ludiciels, au détail [56143] 4,17 4,57 3,21 2,47
Véhicules automobiles au détail [56151] 1,96 2,68 2,24 2,55
Véhicules récréatifs au détail [56152] 4,42 5,75 2,54 2,58
Pièces, accessoires et fournitures de véhicules automobiles, au détail [56153] 1,92 2,03 1,78 1,85
Carburants pour les véhicules automobiles et combustibles résidentiels, au détail [56161] 2,45 1,84 1,59 1,61
Produits de santé à usage domestique au détail [56171] 2,33 2,73 2,68 2,63
Produits de soins pour bébés, de beauté et d'hygiène personnelle, au détail [56172] 2,18 1,98 2,03 2,09
Articles de quincaillerie, outils, articles de rénovation et produits pour pelouse et jardin, au détail [56181] 1,87 1,94 2,02 1,68
Produits divers au détail [56191] 2,94 3,18 3,21 3,17
Total des commissions sur la vente au détail et services diversNote de bas de page 1 1,74 2,08 2,04 1,58

Note de bas de page

Note de bas de page 1

1. Comprend les codes suivants du Système de classification des produits de l'Amérique du Nord (SCPAN) : 51411, 51412, 53112, 56211, 57111, 58111, 58121, 58122, 58131, 58141, 72332, 833111, 841, 85131 et 851511.

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Enquête sur les marchandises vendues au détail : C.v. pour les ventes totales (deuxième trimestre de 2021)

Enquête sur les marchandises vendues au détail : C.v. pour les ventes totales (deuxième trimestre de 2021)
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Enquête sur les marchandises vendues au détail : C.v. pour les ventes totales (deuxième trimestre de 2021). Les données sont présentées selon SCPAN-CANADA (titres de rangée) et Trimestre (figurant comme en-tête de colonne)
SCPAN-CANADA Trimestre
2020T2 2020T3 2020T4 2021T1 2021T2
Total des marchandises vendues, des commissions sur la vente au détail et services divers 0,53 0,61 0,54 0,67 0,54
Services de commerce au détail (sauf les commissions) [561] 0,53 0,60 0,53 0,66 0,54
Aliments au détail [56111] 0,69 0,66 0,71 1,16 0,63
Boissons gazeuses et boissons alcoolisées, au détail [56112] 0,48 0,52 0,58 0,61 0,60
Produits du cannabis, au détail [56113] 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Vêtements au détail [56121] 1,35 0,80 1,00 0,98 1,36
Chaussures au détail [56122] 2,87 1,93 1,76 1,98 1,95
Bijoux et montres, valises et mallettes, au détail [56123] 18,57 9,67 2,02 2,53 6,65
Mobilier, accessoires d'ameublement, articles ménagers, appareils électroménagers et appareils électroniques, à usage domestique, au détail [56131] 0,57 0,55 0,56 0,58 0,63
Articles de sport et de loisirs (sauf les publications, les enregistrements audio et vidéo, et les ludiciels), au détail [56141] 1,98 3,23 2,19 1,70 2,45
Publications au détail [56142] 9,43 7,47 6,14 6,31 8,46
Enregistrements audio et vidéo, et ludiciels, au détail [56143] 3,27 5,69 5,95 4,61 3,81
Véhicules automobiles au détail [56151] 2,03 2,18 1,91 2,45 1,76
Véhicules récréatifs au détail [56152] 4,20 2,68 5,37 3,94 2,25
Pièces, accessoires et fournitures de véhicules automobiles, au détail [56153] 1,40 1,57 1,31 1,95 1,54
Carburants pour les véhicules automobiles et combustibles résidentiels, au détail [56171] 2,94 2,23 2,04 2,48 1,70
Produits de santé à usage domestique au détail [56171] 2,70 2,62 3,36 3,05 2,70
Produits de soins pour bébés, de beauté et d'hygiène personnelle, au détail [56172] 2,82 2,12 2,76 2,97 1,93
Articles de quincaillerie, outils, articles de rénovation et produits pour pelouse et jardin, au détail [56181] 1,84 1,46 1,14 1,52 1,83
Produits divers au détail [56191] 2,69 2,34 2,36 1,99 3,23
Total des commissions sur la vente au détail et services divers Note de bas de page 1 1,54 1,71 1,65 1,58 1,57

Note de bas de page

Note de bas de page 1

Comprend les codes suivants du Système de classification des produits de l'Amérique du Nord (SCPAN) : 51411, 51412, 53112, 56211, 57111, 58111, 58121, 58122, 58131, 58141, 72332, 833111, 841, 85131 et 851511.

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Guide analytique - Portrait de la société canadienne 2 : Les expériences pendant la pandémie

1.0 Description

La série d'enquêtes intitulée « Portrait de la société canadienne (PSC) » est une nouvelle initiative de Statistique Canada. Au moyen d'un panel en ligne fondé sur une approche probabiliste, cette initiative consiste à mener quatre courtes enquêtes en ligne auprès du même groupe de participants sur une période d'un an. Il s'agit, pour l'instant, d'un projet expérimental qui s'inscrit dans un effort plus vaste visant à moderniser nos méthodes et activités de collecte de données. L'objectif est de recueillir des renseignements importants sur la société canadienne de façon plus efficace, plus rapide et moins coûteuse comparativement aux méthodes d'enquête traditionnelles. Nous serons en mesure de mettre à l'essai cette méthode de collecte de données et de la peaufiner au fil du temps.

La nature expérimentale de ce projet et son degré élevé de non-réponse ont une incidence sur les estimations pouvant être produites à l'aide du panel en ligne. Les poids d'enquête ont été ajustés pour réduire le biais potentiel qui pourrait survenir en raison de la non-réponse. Des ajustements de non-réponse et de calage utilisant l'information auxiliaire disponible ont été appliqués et sont reflétés dans les poids d'enquête fournis avec le fichier de données. Malgré ces ajustements, le degré élevé de non-réponse au panel augmente le risque de biais résiduel, ce qui peut avoir une incidence sur les estimations produites au moyen des données par panel. À la section 5, vous trouverez de plus amples renseignements sur les méthodes de pondération utilisées pour ajuster la non-réponse. Les lignes directrices et les considérations concernant la qualité des données sont présentées à la section 6.

Chaque enquête de la série est menée auprès d'un sous-échantillon de répondants à l'Enquête sociale générale — Identité sociale (ESG-IS) ayant accepté de participer à des enquêtes supplémentaires.

Du 19 juillet au 1er août 2021, Statistique Canada a réalisé le Portrait de la société canadienne — Les expériences pendant la pandémie (PSC-EP). Il s'agit de la deuxième vague d'enquête sur le PSC.

L'objectif de cette enquête est de nous aider à mieux comprendre divers aspects de la vie des Canadiens pendant la pandémie, dont l'accès aux services de santé, les perceptions à l'égard de la sécurité et la communauté. Le PSC est conçu pour produire des données à l'échelle nationale.

Le présent manuel a été rédigé dans le but de faciliter la manipulation du fichier de microdonnées qui contient les résultats de l'enquête du PSC-EP.

Toutes les questions concernant l'ensemble de données ou son utilisation doivent être acheminées à :

Statistique Canada

Service à la clientèle
Centre de l'intégration et du développement des données sociales
Téléphone : 613-951-3321 ou composez sans frais le 1-800-461-9050
Télécopieur : 613-951-4527
Courriel : csdid-info-cidds@statcan.gc.ca

2.0 Méthodologie de l'enquête

2.1 Population cible et population observée

Le PSC-EP consiste en une enquête transversale par échantillon. Chaque enquête de la série est menée auprès d'un sous-échantillon de répondants à l'Enquête sociale générale — Identité sociale (ESG-IS) ayant accepté de participer à des enquêtes supplémentaires.

La population cible du Portrait de la société canadienne (PSC) est la même que celle de l'ESG-IS. La population cible comprend toutes les personnes de 15 ans et plus au Canada, sauf :

  1. les résidents du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut;
  2. les résidents à temps plein d'établissements institutionnels;
  3. les résidents des réserves autochtones.

La base de sondage utilisée pour l'ESG-IS et la stratégie d'échantillonnage sont décrites à la section 5 du Guide de l'utilisateur de l'ESG-IS de 2020.

2.2 Plan d'échantillonnage et taille de l'échantillon

Afin d'établir l'échantillon pour le Portrait de la société canadienne (PSC), des questions de recrutement ont été ajoutées à la fin de l'Enquête sociale générale — Identité sociale (ESG-IS). Environ 22 % des répondants à l'ESG-IS ont accepté d'être sollicités pour participer à de futures enquêtes. Ils ont formé l'échantillon pour le PSC.

Le tableau ci-dessous rend compte du nombre de répondants pour chaque degré du plan d'échantillonnage du PSC-EP.

Degrés de l'échantillon Nombre
Logements sélectionnés pour l'ESG-IS 86 804
Personnes ayant répondu à l'ESG-IS 34 044
Personnes ayant accepté d'être sollicitées pour participer à de futures enquêtes 7 502
Échantillon brut des enquêtes du PSC 7 502
Panélistes ayant participé au PSC-EP 3 330

Le tableau ci-dessous présente le nombre de répondants pour le PSC-EP selon la région, le groupe d'âge et le sexe.

Région Domaine Nombre
Région géographique Canada 3 330
Provinces de l'Atlantique 502
Québec 635
Ontario 1 125
Prairies 645
Colombie- Britannique 423
Groupe d'âge Tous 3 330
15 à 24 ans 131
25 à 34 ans 459
35 à 44 ans 699
45 à 54 ans 671
55 à 64 ans 621
65 à 74 ans 558
75 ans et plus 191
Sexe Tous 3 330
Hommes 1 720
Femmes 1 610

3.0 Collecte des données

Le recrutement pour le PSC s'est fait en ajoutant deux questions de recrutement à la fin du questionnaire de l'ESG-IS. Celle-ci a été menée du 17 août 2020 au 8 février 2021. La première question servait à déterminer si les répondants souhaitaient participer à une série de courtes enquêtes, d'une durée de 15 à 20 minutes, sur des enjeux sociaux importants. On a demandé aux personnes ayant répondu « oui » à cette question de fournir leur adresse électronique et leur numéro de téléphone cellulaire. Ce sous-échantillon de l'ESG-IS a constitué l'échantillon du PSC.

PSC-EP — Les expériences pendant la pandémie

Tous les répondants de l'ESG-IS ayant répondu « oui » aux questions de recrutement ont reçu une invitation par courriel qui comprenait un lien vers le PSC-EP et un code d'accès sécurisé pour remplir l'enquête en ligne. La collecte de l'enquête a commencé le 19 juillet 2021.

Deux stratégies de collecte ont été suivies pour le PSC-EP. L'échantillon a été divisé en deux groupes, et chacun a fait l'objet de l'une des deux stratégies. Tous les répondants potentiels ont reçu le courriel d'invitation le 19 juillet. Pour ce qui est du premier groupe, les courriels de rappel ont été envoyés les 20, 22 et 24 juillet, et pour le deuxième groupe, les 22, 26 et 29 juillet. L'application est demeurée accessible jusqu'au 1er août 2021.

Couplage d'enregistrements

Afin d'améliorer la qualité des données provenant du PSC-EP et de réduire le fardeau de réponse, Statistique Canada a combiné les renseignements fournis par les répondants aux renseignements provenant de l'Enquête sociale générale — Identité sociale. L'ESG-IS est la source des variables sociodémographiques disponibles pour le PSC-EP.

3.1 Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de rendre publique toute donnée susceptible de révéler de l'information obtenue en vertu de la Loi sur la statistique et se rapportant à toute personne, entreprise ou organisation reconnaissable sans que cette personne, entreprise ou organisation le sache ou y consente par écrit. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

4.0 Qualité des données

Les erreurs d'enquête proviennent de diverses sources. Ces erreurs peuvent être classées en deux principales catégories : erreurs non dues à l'échantillonnage et erreurs d'échantillonnage.

4.1 Erreurs non dues à l'échantillonnage

Les erreurs non dues à l'échantillonnage peuvent se définir comme des erreurs qui se produisent pendant presque toutes les activités d'enquête, mis à part l'échantillonnage. Ces erreurs sont présentes à la fois dans les enquêtes-échantillons et les recensements (contrairement à l'erreur d'échantillonnage, qui est présente seulement dans les enquêtes-échantillons). Les principales sources d'erreurs non dues à l'échantillonnage sont les suivantes : la non-réponse, la couverture, la mesure et le traitement.

4.1.1 Non-réponse

La non-réponse est à la fois une source d'erreur d'échantillonnage et d'erreur non due à l'échantillonnage. Les résultats de non-réponse sont issus d'une incapacité à recueillir les renseignements exhaustifs auprès de toutes les unités dans l'échantillon sélectionné. La non-réponse est une source d'erreur non due à l'échantillonnage dans le sens où les non-répondants ont souvent des caractéristiques différentes de celles des répondants, ce qui peut entraîner des estimations d'enquête biaisées si le biais de non-réponse n'est pas entièrement éliminé par des corrections de la pondération. Plus le taux de réponse est faible, plus le risque de biais est élevé. La non-réponse est aussi une source d'erreur d'échantillonnage; il en est question à la section 6.2.

Le plan d'enquête du PSC-EP s'effectue en plusieurs étapes, chacune donnant lieu à de la non-réponse. Le tableau ci-dessous résume le taux de réponse à chacune de ces étapes et le taux de réponse cumulatif qui en résulte pour le PSC-EP.

Étape de l'enquête Nombre de répondants Taux de réponse
ESG-IS 34 044 40,3 %
Participation volontaire des répondants de l'ESG-IS à des enquêtes supplémentaires 7 502 22,0 %
Réponse des participants du panel au PSC-EP 3 330 44,4%
Taux de réponse cumulatif   3,8 %

4.1.2 Erreurs de couverture

Les erreurs de couverture comprennent les omissions, les inclusions erronées, les dédoublements et les erreurs de classification des unités figurant dans la base de sondage. Comme elles ont une incidence sur chaque estimation de l'enquête, elles constituent l'un des plus importants types d'erreurs. Les erreurs de couverture peuvent entraîner un biais dans les estimations, et leur incidence peut varier d'un sous-groupe de la population à l'autre. Il s'agit d'un type d'erreur très difficile à mesurer ou à quantifier avec exactitude.

Les données du PSC-EP sont recueillies auprès de personnes de 15 ans et plus vivant dans un logement privé dans l'une des 10 provinces. La couverture de l'enquête exclut les résidents du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut; les résidents à temps plein d'établissements institutionnels, et les résidents des réserves autochtones. Ces groupes exclus représentent ensemble moins de 2 % de la population canadienne âgée de 15 ans et plus.

Comme le PSC-EP est fondé sur l'échantillon de l'ESG-IS et que les données ont été recueillies du 19 juillet au 1er août 2021, il y a un sous-dénombrement dans les 10 provinces des résidents qui ont 15 ans depuis le 17 août 2020, ce qui correspond au début de la période de collecte de l'ESG-IS. Il y a également un sous-dénombrement des personnes qui n'ont pas accès à Internet, puisque les données du PSC-EP ont été recueillies entièrement en ligne. Le sous-dénombrement est plus important chez les personnes de 65 ans et plus.

4.1.3 Erreurs de mesure

Les erreurs de mesure (parfois appelées les erreurs de réponse) se produisent lorsque la réponse fournie diffère de la valeur réelle; de telles erreurs peuvent être attribuables au répondant, au questionnaire, à la méthode de collecte des données ou au système de tenue des dossiers des répondants. Ces erreurs peuvent être aléatoires ou entraîner un biais systématique si elles ne sont pas aléatoires.

4.1.4 Erreurs de traitement

Les erreurs de traitement désignent des erreurs associées aux activités menées une fois que les réponses ont été reçues. Elles comprennent toutes les activités de manipulation des données après la collecte et avant l'estimation. Comme pour toute autre erreur, elles peuvent être aléatoires et entraîner une hausse de la variance des estimations de l'enquête, ou elles peuvent être systématiques et introduire un biais. Il est difficile d'obtenir des mesures directes des erreurs de traitement ainsi que de leur incidence sur la qualité des données, surtout parce qu'on les confond avec d'autres types d'erreurs (non-réponse, erreur de mesure et erreur de couverture).

4.2 Erreurs d'échantillonnage

L'erreur d'échantillonnage est définie comme étant l'erreur résultant de l'estimation d'une caractéristique de la population en mesurant une partie au lieu de toute la population. Des méthodes de calcul de l'erreur d'échantillonnage s'appliquent à l'enquête-échantillon probabiliste. Ces méthodes découlent directement du plan d'échantillonnage et de la méthode d'estimation de l'enquête.

La mesure utilisée le plus souvent pour quantifier l'erreur d'échantillonnage est la variance d'échantillonnage. La variance d'échantillonnage mesure à quel point l'estimation d'une caractéristique de divers échantillons possibles de même taille et de même conception est différente l'une de l'autre. Dans le cas des plans d'échantillonnage qui utilisent l'échantillonnage probabiliste, l'ampleur de la variance d'échantillonnage d'une estimation peut être estimée.

Les éléments qui ont des répercussions sur l'ampleur de la variance d'échantillonnage comprennent ce qui suit :

  1. La variabilité de la caractéristique d'intérêt dans la population : plus la caractéristique dans la population est variable, plus la variance d'échantillonnage est grande.
  2. La taille de la population : en général, la taille de la population a des répercussions sur la variance d'échantillonnage seulement pour les populations de petite taille ou de taille moyenne.
  3. Le taux de réponse : la variance d'échantillonnage augmente dans la mesure où la taille de l'échantillon diminue. Étant donné que les non-répondants diminuent en fait la taille de l'échantillon, les non-réponses augmentent la variance d'échantillonnage.
  4. Le plan d'échantillonnage et les méthodes d'estimation : certains plans d'échantillonnage sont plus efficients que d'autres parce que, pour la même taille d'échantillon et la même méthode d'estimation, un plan peut mener à une variance d'échantillonnage moindre que l'autre.

L'erreur-type d'un estimateur est la racine carrée de sa variance d'échantillonnage. Cette mesure donne une indication de l'erreur d'échantillonnage à l'aide de la même échelle que l'estimation, tandis que la variance est basée sur les différences quadratiques.

Le coefficient de variation (CV) d'une estimation est une mesure relative de l'erreur d'échantillonnage. Il est défini comme l'estimation de l'erreur-type divisée par l'estimation elle-même. Il est très utile pour mesurer et comparer l'erreur d'échantillonnage de variables quantitatives avec de grandes valeurs positives. Cependant, il n'est pas recommandé pour des estimations telles que les proportions, les estimations de changements ou de différences, et les variables qui peuvent avoir des valeurs négatives.

Il est considéré comme une pratique exemplaire à Statistique Canada de faire état de l'erreur d'échantillonnage d'une estimation par l'entremise de son intervalle de confiance de 95 %. L'intervalle de confiance de 95 % d'une estimation signifie que si l'enquête était répétée à maintes reprises, 95 % du temps (ou 19 fois sur 20), l'intervalle de confiance couvrirait la véritable valeur de la population.

5.0 Pondération

Le principe qui sous-tend l'estimation dans un échantillon probabiliste repose sur le fait que chaque unité sélectionnée dans l'échantillon représente, en plus d'elle-même, d'autres unités non sélectionnées dans l'échantillon. Par exemple, si un échantillon aléatoire simple de 100 unités est sélectionné d'une population de 5 000 unités, chaque unité de l'échantillon représente 50 unités de la population. Le nombre d'unités que représente une unité de l'échantillon est le poids d'enquête de l'unité échantillonnée.

L'étape de la pondération consiste à calculer un poids d'échantillonnage associé à chaque personne. Ce poids, qui figure dans le fichier de microdonnées, doit être utilisé afin d'obtenir des estimations représentatives de la population cible à partir de l'enquête. Par exemple, si l'on doit estimer le nombre de personnes qui fument quotidiennement, on le fait en sélectionnant les enregistrements des personnes de l'échantillon qui présentent cette caractéristique et en faisant la somme des poids de ces enregistrements. L'étape de la pondération consiste à calculer ce nombre (soit le poids) pour chaque enregistrement. La présente section contient des renseignements sur la méthode utilisée pour calculer les poids d'échantillonnage du PSC-EP.

La pondération de l'échantillon pour le PSC-EP comporte plusieurs étapes pour refléter les étapes de l'échantillonnage, de la participation et de la réponse afin d'obtenir l'ensemble final de répondants. Les sections suivantes portent sur les étapes de pondération afin de déterminer les poids de l'enquête pour le PSC-EP.

5.1 Poids de sondage

Les poids initiaux du panel correspondent aux poids calés finaux de l'ESG-IS. Il s'agit des poids de sondage de l'ESG-IS ajustés selon les unités hors champ et la non-réponse à l'ESG-IS, puis calés sur les totaux de contrôle de la population. Pour en savoir plus sur ces poids, consultez la section 8.1 du Guide de l'utilisateur de l'ESG-IS.

5.2 Ajustement pour la non-réponse et la non-participation

Pendant la collecte des données du PSC-EP, les réponses sont obtenues uniquement à partir d'une proportion d'unités échantillonnées. Les personnes qui ont répondu à l'ESG-IS peuvent décider de ne pas participer volontairement à des enquêtes supplémentaires et, par conséquent, au panel. De plus, certaines personnes ayant choisi de participer au panel ne répondent pas pendant la collecte des données du PSC-EP. Les poids des unités de non-réponse ou de non-participation ont été redistribués aux unités participantes. Les poids des unités n'ayant pas participé au panel ont été redistribués aux unités participantes ayant des caractéristiques semblables dans les groupes de réponses homogènes (GRH).

Les variables possibles pour la création des GRH étaient disponibles pour les unités déclarantes et non déclarantes. Ces variables comprennent notamment des caractéristiques personnelles (âge, sexe, niveau de scolarité, groupe de population, orientation sexuelle, renseignements sur l'emploi, habitudes de vote et revenu personnel) et des caractéristiques du ménage (accession à la propriété et revenu du ménage), ainsi que des variables liées à la collecte dans le cadre de l'ESG-IS (comme le mois de la réponse à l'ESG et si la réponse a été fournie en ligne ou soumise avec l'aide d'un intervieweur). Un facteur d'ajustement a été calculé dans chacun des groupes de réponses de la façon suivante :

Somme des poids des répondants et des non répondantsSomme des poids des répondants

Les poids des répondants ont été multipliés par ce facteur pour produire les poids ajustés pour la non-réponse. Les unités non participantes ont été retirées du processus de pondération à cette étape.

5.3 Calage

Les totaux de contrôle ont été calculés en utilisant les données de projection démographique de l'EPA. Durant le calage, un facteur d'ajustement est calculé et appliqué aux poids d'enquête. Cet ajustement est calculé afin que les sommes pondérées correspondent aux totaux de contrôle. Trois ensembles de totaux de contrôle de la population ont été utilisés pour le PSC-EP :

  1. Région géographique, groupe d'âge et sexe : Les groupes de région géographique et d'âge sélectionnés pour le calage ont tenu compte du nombre parfois faible de répondants dans différentes catégories. Les cinq régions géographiques utilisées pour le calage étaient les provinces de l'Atlantique, le Québec, l'Ontario, les provinces des Prairies et la Colombie-Britannique. Les groupes d'âge utilisés étaient les 15 à 34 ans, les 35 à 64 ans, les 65 ans et plus.
  2. Géographies infrarégionales : Les poids des répondants ont également été calés de sorte que la somme dans chaque province, ainsi que dans les RMR de Montréal, de Toronto et de Vancouver, corresponde au contrôle de la population dans ces géographies infrarégionales.
  3. Groupe d'âge à l'échelle nationale : Les poids des répondants ont été calés sur les totaux de population (à l'échelle nationale) dans des groupes d'âge plus détaillés. Ces groupes ont été définis comme les 15 à 24 ans, les 25 à 34 ans et ainsi de suite jusqu'aux répondants âgés de 75 ans et plus.

5.4 Poids bootstrap

Les poids bootstrap ont été produits pour les répondants à l'enquête du PSC-EP. Chaque échantillonnage bootstrap a été produit en fonction des poids de sondage initiaux du PSC-EP, puis ajusté pour la non-réponse et calé comme il a été décrit précédemment.

6.0 Lignes directrices pour la totalisation, l'analyse et la diffusion

Le présent chapitre de la documentation décrit les lignes directrices que doivent respecter les utilisateurs qui totalisent, analysent, publient ou diffusent de toute autre façon des données calculées à partir des fichiers de microdonnées de l'enquête. À l'aide de ces lignes directrices, les utilisateurs de microdonnées devraient être en mesure de produire les mêmes chiffres que ceux que produit Statistique Canada, tout en élaborant des chiffres actuellement non publiés conformément à ces directives établies.

6.1 Lignes directrices pour l'arrondissement

Nous conseillons vivement aux utilisateurs de respecter les lignes directrices qui suivent pour l'arrondissement des estimations calculées à partir des fichiers de microdonnées :

  • Les estimations dans le corps principal d'un tableau statistique doivent être arrondies à l'aide de la technique d'arrondissement normale. Selon cette technique, si le premier ou le seul chiffre à supprimer se situe entre 0 et 4, le dernier chiffre à conserver ne change pas. Si le premier ou le seul chiffre à supprimer se situe entre 5 et 9, le dernier chiffre à conserver est augmenté de 1.
  • Les totaux partiels marginaux et des totaux marginaux des tableaux statistiques doivent être calculés à partir de leurs composantes non arrondies correspondantes, puis ensuite être arrondis à leur tour à l'aide de la technique d'arrondissement normale. Les moyennes, les taux, les pourcentages, les proportions et les rapports doivent être calculés à partir de composantes non arrondies (c'est-à-dire numérateurs et/ou dénominateurs), puis être arrondis à leur tour à l'aide de la technique d'arrondissement normale. Les sommes et les différences doivent être calculées à partir de leurs composantes non arrondies correspondantes, puis être arrondies à leur tour à l'aide de la technique d'arrondissement normale.
  • Dans les cas où, en raison de limitations d'ordre techniques ou de toutes autres limites, une technique d'arrondissement autre que la technique normale est utilisée et produit des estimations à être publiées ou autrement diffusées différentes des estimations correspondantes publiées par Statistique Canada, nous conseillons vivement aux utilisateurs d'indiquer la raison de ces différences dans le ou les documents à publier ou à diffuser.
  • En aucun cas, les utilisateurs ne doivent publier ou autrement diffuser des estimations non arrondies. Des estimations non arrondies laissent entendre qu'elles sont plus précises qu'elles le sont en réalité.

6.2 Lignes directrices pour la pondération de l'échantillon en vue de la totalisation

Le PSC-EP utilise un plan d'échantillonnage et une méthode d'estimation complexes, ce qui implique que les poids d'enquête ne sont pas égaux pour toutes les unités de l'échantillon. Lorsque des estimations et tableaux statistiques sont produits, les utilisateurs doivent appliquer le poids d'enquête approprié. Si les poids appropriés ne sont pas utilisés, les estimations calculées à partir des fichiers de microdonnées ne peuvent être considérées comme représentatives de la population visée par l'enquête et ne correspondront pas à celles produites par Statistique Canada.

6.3 Lignes directrices pour la diffusion de la qualité

Avant de diffuser et/ou de publier toute estimation, les analystes doivent prendre en considération le niveau de qualité de l'estimation. Étant donné la nature expérimentale du PSC-EP et le haut degré de non-réponse, toutes les estimations produites à partir du panel devraient être accompagnées d'un avertissement de qualité indiquant d'utiliser les estimations avec prudence.

Malgré que les erreurs d'échantillonnage et non dues à l'échantillonnage influencent la qualité des données, la présente section porte sur la qualité en ce qui a trait aux erreurs d'échantillonnage. À Statistique Canada, il est considéré comme une pratique exemplaire de faire état de l'erreur d'échantillonnage d'une estimation par l'intermédiaire de son intervalle de confiance (IC) de 95 %. L'intervalle de confiance doit être publié avec l'estimation, dans le même tableau que celle-ci. En plus des intervalles de confiance, les estimations du PSC-EP sont classées dans l'une des deux catégories de diffusion suivantes :

Catégorie E

Les estimations et les intervalles de confiance doivent être signalés par la lettre E (ou un quelconque identificateur similaire) et accompagnés d'un avertissement sur la qualité d'utiliser les estimations avec prudence. Les utilisateurs de données devraient utiliser l'intervalle de confiance de 95% afin de déterminer si la qualité de l'estimation est suffisante.

Catégorie F

Les estimations et les intervalles de confiance ne sont pas recommandés pour la diffusion. Ils sont jugés de si piètre qualité, qu'ils ne se portent à aucune utilisation; ils sont très instables, ce qui les rend peu fiables et potentiellement trompeurs. Si les analystes insistent pour publier des estimations de piètre qualité, même après avoir été informés de leur exactitude, ces estimations doivent être accompagnées d'un avis de non-responsabilité. Les analystes doivent tenir compte des mises en garde reçues et s'engager à ne pas diffuser, présenter, ni rapporter les estimations, directement ou indirectement, sans cet avis de non-responsabilité. Ces estimations doivent être signalées par la lettre F (ou un quelconque identificateur semblable) et la mise en garde suivante doit accompagner les estimations et intervalles de confiance : « Nous informons l'utilisateur que ces estimations et intervalles de confiance (désignés par la lettre F) ne respectent pas les normes de qualité de Statistique Canada. Les conclusions fondées sur ces données ne seront pas fiables et peuvent être invalides. »

Les règles permettant d'assigner une estimation à une catégorie de diffusion dépendent du type d'estimation.

Règles de diffusion pour les estimations de proportions et de comptes

Les estimations de proportions et de comptes sont dérivées à partir de variables binaires. Les estimations de comptes sont des estimations du nombre total de personnes/ménages avec une caractéristique d'intérêt; en d'autres termes, elles représentent une somme pondérée d'une variable binaire (p. ex. nombre estimé d'immigrants). Les estimations de proportions sont des estimations de proportions de personnes /ménages avec une caractéristique d'intérêt (p. ex. proportion estimée d'immigrants dans la population générale). Les estimations de comptes et de proportions peuvent aussi être dérivées à partir de variables catégorielles: c'est-à-dire l'estimation du nombre ou de la proportion des personnes/ménages qui appartiennent à une catégorie.

Les règles de diffusion pour les estimations de proportions et de chiffres sont fondées sur la taille de l'échantillon. Le tableau 1 présente les règles de diffusion du Portrait de la société canadienne – Perceptions de la vie (PSC-EP) pendant la pandémie, applicables à toutes les estimations de proportions et de chiffres, à l'exception des estimations de minorités visibles.

Tableau 1 : Règles générales pour les estimations de proportions et de chiffres, à l'exception des estimations de minorités visibles

Taille de l'échantillon (n) Catégorie de diffusion Mesure à prendre
n ≥ 200 E Diffuser avec une mise en garde sur la qualité; les utilisateurs devraient utiliser l'IC comme indicateur de qualité
n < 200 F Supprimer l'estimation et son IC pour des raisons de qualité

Pour les estimations de proportions, « n » est défini comme le nombre non pondéré de répondants dans le dénominateur (et non le numérateur) de la proportion. Pour les estimations de chiffres, « n » est défini comme le nombre non pondéré de répondants dont les valeurs sont différentes de zéro et qui contribuent à l'estimation.

Règles spéciales pour les estimations de minorités visibles

Le tableau 2 présente les règles de diffusion spéciales à suivre lorsque des estimations sont produites pour un groupe de minorités visibles (c.-à-d. en utilisant les catégories VISMIN ou VISMINFL). Des règles spéciales sont nécessaires en raison du plan d'échantillonnage de l'ESG-IS qui comprenait une surreprésentation de certains groupes de minorités visibles dans l'échantillon.
Tableau 2 : Règles spéciales pour les estimations de proportions et de chiffres des minorités visibles

Taille de l'échantillon (n) Catégorie de diffusion Mesure à prendre
n ≥ 350 E Diffuser avec une mise en garde sur la qualité; les utilisateurs devraient utiliser l'IC comme indicateur de qualité
n < 350 F Supprimer l'estimation et son IC pour des raisons de qualité

Compte tenu du nombre de répondants au PSC-EP, ces règles signifient que les groupes individuels de minorités visibles ne peuvent pas être utilisés comme domaines d'analyse selon le PSC-EP, mais que l'analyse par la catégorie VISMINFL est autorisée. D'autre part, étant donné que les expériences des différents groupes de minorités visibles peuvent être très différentes les unes des autres, il pourrait ne pas être convenable de produire une estimation pour tous les groupes de minorités visibles regroupés (VISMINFL = 1). Il est donc recommandé, même si ces estimations ne doivent pas être diffusées, de comparer les estimations des catégories VISMIN plus désagrégées entre elles avant de décider de regrouper tous les groupes de minorités visibles.

Règles de diffusion pour les moyennes et les totaux de variables quantitatives

Les règles de diffusion pour les estimations de moyennes et de totaux de variables quantitatives ou de quantités sont fondées sur la taille de l'échantillon et sur le CV de l'estimation. Le tableau 3 présente les règles de diffusion du PSC-EP, à l'exception des estimations de minorités visibles.

Tableau 3 : Règles générales pour les moyennes et les totaux

Taille de l'échantillon (n) Catégorie de diffusion Mesure à prendre
n ≥ 200 et CV ≤ 50 % E Diffuser avec une mise en garde sur la qualité; les utilisateurs devraient utiliser l'IC comme indicateur de qualité
n < 200 ou CV > 50 % F Supprimer l'estimation et son IC pour des raisons de qualité

Pour les estimations de moyennes, « n » est défini comme le nombre non pondéré de répondants qui contribuent à l'estimation, y compris les répondants avec les valeurs de zéro. Pour les estimations de totaux, « n » est défini comme le nombre non pondéré de répondants dont les valeurs sont différentes de zéro et qui contribuent à l'estimation.

Règles spéciales pour les estimations de minorités visibles

Le tableau 4 présente les règles de diffusion spéciales à suivre lorsque des estimations sont produites pour un groupe de minorités visibles (c.-à-d. en utilisant les catégories VISMIN ou VISMINFL). Des règles spéciales sont nécessaires en raison du plan d'échantillonnage de l'ESG-IS qui comprenait une surreprésentation de certains groupes de minorités visibles dans l'échantillon.

Tableau 4 : Règles spéciales pour les estimations de moyennes et de totaux des minorités visibles

Taille de l'échantillon (n) Catégorie de diffusion Mesure à prendre
n ≥ 350 et CV ≤ 50 % E Diffuser avec une mise en garde sur la qualité; les utilisateurs devraient utiliser l'IC comme indicateur de qualité
n < 350 ou CV > 50 % F Supprimer l'estimation et son IC pour des raisons de qualité

Compte tenu du nombre de répondants au PSC-EP, ces règles signifient que les groupes individuels de minorités visibles ne peuvent pas être utilisés comme domaines d'analyse selon le PSC-EP, mais que l'analyse par la catégorie VISMINFL est autorisée. D'autre part, étant donné que les expériences des différents groupes de minorités visibles peuvent être très différentes les unes des autres, il pourrait ne pas être convenable de produire une estimation pour tous les groupes de minorités visibles regroupés (VISMINFL = 1). Il est donc recommandé, même si ces estimations ne doivent pas être diffusées, de comparer les estimations des catégories VISMIN plus désagrégées entre elles avant de décider de regrouper tous les groupes de minorités visibles.

Règles de diffusion pour les différences

Afin d'assigner une catégorie de diffusion pour une estimation de différence entre deux estimations, l'analyste doit d'abord déterminer la catégorie de diffusion de chacune des deux estimations en utilisant les règles décrites précédemment. Ensuite, la catégorie de diffusion de l'estimation de la différence ou de l'estimation du changement est assignée à la catégorie de diffusion la plus basse des deux estimations; ceci peut être spécifié ainsi :

  • Si une estimation ou les deux sont de catégorie F, l'estimation de la différence est assignée à la catégorie F et doit être supprimée.
  • Sinon, assigné l'estimation de la différence à la catégorie E.

Règles additionnelles au sujet des intervalles de confiance

Les règles de diffusion précédentes devraient supprimer la plupart des estimations et intervalles de confiance de piètre qualité. Il y a également deux conditions qui indiquent si un intervalle de confiance est de piètre qualité. Une estimation et son intervalle de confiance devraient être assignés à la catégorie de diffusion F si l'une ou l'autre des deux conditions suivantes est satisfaite :

  • La borne inférieure de l'intervalle de confiance de 95 % est égale à la borne supérieure de l'intervalle; en d'autres termes, l'intervalle de confiance est de longueur nulle. (Une exception s'applique si l'estimation correspond à un total de contrôle de calage.)
  • La borne inférieure ou supérieure de l'intervalle de confiance de 95 % n'est pas une valeur plausible pour l'estimation. Par exemple, la borne inférieure d'une estimation de proportion est négative.

Guide analytique - Portrait de la société canadienne : Perceptions de la vie durant la pandémie

1.0 Description

La série d'enquêtes intitulée « Portrait de la société canadienne (PSC) » est une nouvelle initiative de Statistique Canada. Au moyen d'un panel en ligne basée sur une approche probabiliste, cette initiative consiste à mener quatre courtes enquêtes en ligne auprès du même groupe de participants sur une période d'un an. Il s'agit, pour l'instant, d'un projet expérimental qui s'inscrit dans un effort plus vaste visant à moderniser nos méthodes et activités de collecte de données. L'objectif est de recueillir des renseignements importants sur la société canadienne de façon plus efficace, plus rapide et moins coûteuse comparativement aux méthodes d'enquête traditionnelles. Nous serons en mesure de mettre à l'essai cette méthode de collecte de données et de la peaufiner au fil du temps.

La nature expérimentale de ce projet et son degré élevé de non-réponse ont une incidence sur les estimations pouvant être produites à l'aide du panel en ligne. Les poids d'enquête ont été ajustés pour réduire le biais potentiel qui pourrait survenir en raison de la non-réponse. Des ajustements de non-réponse et de calage utilisant l'information auxiliaire disponible ont été appliqués et sont reflétés dans les poids d'enquête fournis avec le fichier de données. Malgré ces ajustements, le degré élevé de non-réponse au panel augmente le risque de biais résiduel, ce qui peut avoir une incidence sur les estimations produites au moyen des données par panel. Dans la section 5, vous trouverez de plus amples renseignements sur les méthodes de pondération utilisées pour ajuster la non-réponse. Les lignes directrices et les considérations concernant la qualité des données sont présentées dans la section 6.

Chaque enquête de la série est menée auprès d'un sous-échantillon de répondants à l'Enquête sociale générale — Identité sociale (ESG-IS) ayant accepté de participer à des enquêtes supplémentaires.

Du 29 mars au 11 avril 2021, Statistique Canada a réalisé le Portrait de la société canadienne — Perceptions de la vie durant la pandémie (PSC-PVP). Il s'agit de la première vague d'enquête sur le PSC.

L'objectif de cette enquête est de mieux comprendre les perceptions de la population canadienne à l'égard de divers aspects de la vie, y compris la vie à la maison et au travail, les loisirs et le bien-être. Le PSC est conçu pour produire des données à l'échelle nationale.

Le présent manuel a été rédigé dans le but de faciliter la manipulation du fichier de microdonnées qui contient les résultats de l'enquête du PSC-PVP.

Toutes les questions concernant l'ensemble de données ou son utilisation doivent être acheminées à :

Statistique Canada

Service à la clientèle
Centre de l'intégration et du développement des données sociales
Téléphone : 613-951-3321 ou composez sans frais le 1-800-461-9050
Télécopieur : 613-951-4527
Courriel : csdid-info-cidds@statcan.gc.ca

2.0 Méthodologie de l'enquête

2.1 Population cible et population observée

Le PSC-PVP s'agit d'une enquête transversale par échantillon. Chaque enquête de la série est menée auprès d'un sous-échantillon de répondants à l'Enquête sociale générale — Identité sociale (ESG-IS) ayant accepté de participer à des enquêtes supplémentaires.

La population cible du Portrait de la société canadienne (PSC) est la même que celle de l'ESG-IS. La population cible comprend toutes les personnes âgées de 15 ans et plus au Canada, à l'exclusion :

  1. des résidents du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut;
  2. des résidents à temps plein d'établissements institutionnels;
  3. des résidents des réserves autochtones.

La base de sondage utilisée pour l'ESC-IS et la stratégie d'échantillonnage sont décrites à la section 5 du Guide de l'utilisateur de l'ESG-IS de 2020.

2.2 Plan d'échantillonnage et taille de l'échantillon

Afin d'établir l'échantillon pour le Portrait de la société canadienne (PSC), des questions de recrutement ont été ajoutées à la fin de l'Enquête sociale générale — Identité sociale (ESG-SI). Environ 22 % des répondants à l'ESG-SI ont accepté d'être sollicités pour participer à de futures enquêtes. Ils ont formé l'échantillon pour le PSC.

Le tableau ci-dessous rend compte du nombre de répondants pour chaque degré du plan d'échantillonnage du PSC-PVP.

Degrés de l'échantillon n
Logements sélectionnés pour l'ESG-IS 86 804
Personnes ayant répondu à l'ESG-IS 34 044
Personnes ayant accepté d'être sollicitées pour participer à de futures enquêtes 7 502
Échantillon brut des enquêtes du PSC 7 502
Panélistes ayant participé au PSC-PVP 3 108

Le tableau ci-dessous présente le nombre de répondants pour le PSC-PVP selon la province, le groupe d'âge et le sexe.

Région Domaine n
Région géographique Canada 3108
Provinces de l'Atlantique 476
Québec 584
Ontario 1052
Prairies 583
Colombie-Britannique 413
Groupe d'âge Tous 3108
15-24 142
25-34 421
35-44 647
45-54 596
55-64 579
65-74 542
75+ 181
Sexe Tous 3108
Hommes 1540
Femmes 1568

3.0 Collecte des données

Recrutement pour le PSC

Le recrutement pour le PSC s'est fait en ajoutant deux questions de recrutement à la fin du questionnaire de l'ESG-IS. Celle-ci a été menée du 17 août 2020 au 8 février 2021. La première question servait à déterminer si les répondants souhaitaient participer à une série de courtes enquêtes, d'une durée de 15 à 20 minutes, sur des enjeux sociaux importants. On a demandé aux répondants ayant répondu « oui » à cette question de fournir leurs adresses électronique et leurs numéros de téléphone cellulaire. Ce sous-échantillon de l'ESG-IS a constitué l'échantillon du PSC.

PSC-PVP — Perceptions de la vie durant la pandémie

Tous les répondants de l'ESG-IS ayant répondu « oui » aux questions de recrutement ont reçu une invitation par courriel qui comprenait un lien vers le PSC-PVP et un code d'accès sécurisé pour remplir l'enquête en ligne. La collecte de l'enquête a commencé le 29 mars 2021. Des courriels de rappel ont été envoyés les 31 mars, 6 avril et 9 avril. L'application est restée accessible jusqu'au 11 avril 2021.

Couplage d'enregistrements

Afin d'améliorer la qualité des données provenant du PSC-PVP et de réduire le fardeau de réponse, Statistique Canada a combiné les renseignements fournis par les répondants aux renseignements provenant de l'Enquête sociale générale — Identité sociale. L'ESG-IS est la source des variables sociodémographiques disponibles pour le PSC-PVP.

3.1 Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de rendre publique toute donnée susceptible de révéler de l'information obtenue en vertu de la Loi sur la statistique et se rapportant à toute personne, entreprise ou organisation reconnaissable sans que cette personne, entreprise ou organisation le sache ou y consente par écrit. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

4.0 Qualité des données

Les erreurs d'enquête proviennent de diverses sources. Ces erreurs peuvent être classées en deux principales catégories : erreurs non dues à l'échantillonnage et erreurs d'échantillonnage.

4.1 Erreurs non dues à l'échantillonnage

Les erreurs non dues à l'échantillonnage peuvent se définir comme des erreurs qui se produisent pendant presque toutes les activités d'enquête, mis à part l'échantillonnage. Ces erreurs sont présentes à la fois dans les enquêtes-échantillons et les recensements (contrairement à l'erreur d'échantillonnage, qui est présente seulement dans les enquêtes-échantillons). Les principales sources d'erreurs non dues à l'échantillonnage sont les suivantes : la non-réponse, la couverture, la mesure et le traitement.

4.1.1 Non-réponse

La non-réponse est une source à la fois d'erreur non due à l'échantillonnage et d'erreur d'échantillonnage. La non-réponse résulte de l'inhabilité de recueillir de l'information complète pour toutes les unités sélectionnées dans l'échantillon. La non-réponse est une source d'erreur non due à l'échantillonnage dans le sens où les non-répondants ont souvent des caractéristiques différentes de celles des répondants ce qui peut mener à des estimations de l'enquête biaisées si le biais de la non-réponse n'est pas entièrement éliminé via des ajustements aux poids. Plus bas est le taux de réponse, plus important est le risque de biais. La non-réponse est aussi une source d'erreur d'échantillonnage ; ceci est discuté davantage dans la Section 6.2.

Le plan d'enquête du PSC-PVP s'effectue en plusieurs étapes, chacune donnant lieu à de la non-réponse. Le tableau ci-dessous résume le taux de réponse à chacune de ces étapes et le taux de réponse cumulatif qui en résulte pour le PSC-PVP.

Étape de l'enquête Nombre de répondants Taux de réponse
ESG-IS 34 044 40,3 %
Participation volontaire des répondants de l'ESG-IS à des enquêtes supplémentaires 7 502 22,0 %
Réponse des participants du panel au PSC-PVP 3 108 41,4 %
Taux de réponse cumulatif   3,7 %

4.1.2 Erreurs de couverture

Les erreurs de couverture comprennent les omissions, les inclusions erronées, les dédoublements et les erreurs de classification des unités figurant dans la base de sondage. Comme elles ont une incidence sur chaque estimation de l'enquête, elles constituent l'une des plus importantes types d'erreurs. Les erreurs de couverture peuvent entraîner un biais dans les estimations, et son incidence peut varier d'un sous-groupe de la population à l'autre. Il s'agit d'un type d'erreur très difficile à mesurer ou à quantifier avec exactitude.

Les données du PSC-PVP sont recueillies auprès de personnes de 15 ans et plus vivant dans un logement privé dans l'une des dix provinces. La couverture de l'enquête exclut les résidents du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut; les résidents à temps plein d'établissements institutionnels, et les résidents des réserves autochtones. Ces groupes exclus représentent ensemble moins de 2 % de la population canadienne âgée de 15 ans et plus.

Comme la collecte des données du PSC-PVP a été effectuée du 29 mars au 11 avril 2021, on note une sous‑couverture des résidents des 10 provinces ayant eu 15 ans depuis le 17 août 2020. On note également une sous-couverture des personnes n'ayant pas accès à Internet. Cette sous‑couverture est plus importante chez les personnes de 65 ans et plus.

4.1.3 Erreurs de mesure

Les erreurs de mesure (parfois appelées les erreurs de réponse) se produisent lorsque la réponse fournie diffère de la valeur réelle; de telles erreurs peuvent être attribuables au répondant, au questionnaire, à la méthode de collecte des données ou au système de tenue des dossiers des répondants. Ces erreurs peuvent être aléatoires ou entraîner un biais systématique si elles ne sont pas aléatoires.

4.1.4 Erreurs de traitement

Les erreurs de traitement désignent des erreurs associées aux activités menées une fois que les réponses ont été reçues. Elles comprennent toutes les activités de manipulation des données après la collecte et avant l'estimation. Comme pour toute autre erreur, elles peuvent être aléatoires et entraîner une hausse de la variance des estimations de l'enquête, ou elles peuvent être systématiques et introduire un biais. Il est difficile d'obtenir des mesures directes des erreurs de traitement ainsi que de leur incidence sur la qualité des données, surtout parce qu'on les confond avec d'autres types d'erreurs (non-réponse, erreur de mesure et erreur de couverture).

4.2 Erreurs d'échantillonnage

L'erreur d'échantillonnage est définie comme étant l'erreur résultant de l'estimation d'une caractéristique de la population en mesurant une partie au lieu de toute la population. Des méthodes de calcul de l'erreur d'échantillonnage s'appliquent à l'enquête-échantillon probabiliste. Ces méthodes découlent directement du plan d'échantillonnage et de la méthode d'estimation de l'enquête.

La mesure utilisée le plus souvent pour quantifier l'erreur d'échantillonnage est la variance d'échantillonnage. La variance d'échantillonnage mesure à quel point l'estimation d'une caractéristique de divers échantillons possibles de même taille et de même conception est différente l'une de l'autre. Dans le cas des plans d'échantillonnage qui utilisent l'échantillonnage probabiliste, l'ampleur de la variance d'échantillonnage d'une estimation peut être estimée.

Les éléments qui ont des répercussions sur l'ampleur de la variance d'échantillonnage comprennent:

  1. La variabilité de la caractéristique d'intérêt dans la population : plus la caractéristique dans la population est variable, plus la variance d'échantillonnage est grande.
  2. La taille de la population : en général, la taille de la population a des répercussions sur la variance d'échantillonnage seulement pour les populations de petite taille ou de  taille moyenne.
  3. Le taux de réponse : la variance d'échantillonnage augmente dans la mesure où la taille de l'échantillon diminue. Étant donné que les non-répondants diminuent en fait la taille de l'échantillon, les non-réponses augmentent la variance d'échantillonnage.
  4. Le plan d'échantillonnage et les méthodes d'estimation : certains plans d'échantillonnage sont plus efficients que d'autres parce que, pour la même taille d'échantillon et la même méthode d'estimation, un plan peut mener à une variance d'échantillonnage moindre que l'autre.

L'erreur-type d'un estimateur est la racine carrée de sa variance d'échantillonnage. Cette mesure donne une indication de l'erreur d'échantillonnage à l'aide de la même échelle que l'estimation, tandis que la variance est basée sur les différences quadratiques.

Le coefficient de variation (CV) d'une estimation est une mesure relative de l'erreur d'échantillonnage. Il est défini comme l'estimation de l'erreur-type divisée par l'estimation elle-même. Il est très utile pour mesurer et comparer l'erreur d'échantillonnage de variables quantitatives avec de grandes valeurs positives. Cependant, il n'est pas recommandé pour des estimations telles que les proportions, les estimations de changements ou de différences, et les variables qui peuvent avoir des valeurs négatives.

Il est considéré comme une pratique exemplaire à Statistique Canada de faire état de l'erreur d'échantillonnage d'une estimation par l'entremise de son intervalle de confiance de 95 %. L'intervalle de confiance de 95 % d'une estimation signifie que si l'enquête était répétée à maintes reprises, 95 % du temps (ou 19 fois sur 20), l'intervalle de confiance couvrirait la véritable valeur dans la population.

5.0 Pondération

Le principe qui sous-tend une estimation pour un échantillon probabiliste veut que chacune des unités sélectionnées dans l'échantillon « représente », en plus d'elle-même, d'autres unités non-sélectionnées dans l'échantillon. Par exemple, si un échantillon aléatoire simple de 100 unités est sélectionné d'une population de 5 000 unités, chaque unité de l'échantillon représente 50 unités de la population. Le nombre d'unités que représente une unité de l'échantillon est le poids d'enquête de l'unité échantillonnée.

L'étape de la pondération consiste à calculer un poids d'échantillonnage associé à chaque personne. Ce poids, qui figure dans le fichier de microdonnées, doit être utilisé afin obtenir des estimations représentatives de la population cible à partir de l'enquête. Par exemple, si l'on doit estimer le nombre de personnes qui fument quotidiennement, on le fait en sélectionnant les enregistrements des personnes de l'échantillon qui présentent cette caractéristique et en faisant la somme des poids de ces enregistrements. L'étape de la pondération consiste à calculer ce nombre (soit le poids) pour chaque enregistrement. La présente section contient des renseignements sur la méthode utilisée pour calculer les poids d'échantillonnage du PSC-PVP.

La pondération de l'échantillon pour le PSC-PVP comporte plusieurs étapes pour refléter les étapes de l'échantillonnage, de la participation et de la réponse afin d'obtenir l'ensemble final de répondants. Les sections suivantes portent sur les étapes de pondération afin de déterminer les poids de l'enquête pour le PSC-PVP.

5.1  Poids de sondage

Les poids initiaux du panel correspondent aux poids calés finaux de l'ESG-IS. Il s'agit des poids de sondage de l'ESG-IS ajustés selon les unités hors champ et la non-réponse à l'ESG-IS, puis calés sur les totaux de contrôle de la population. Pour en savoir plus sur ces poids, consultez la section 8.1 du guide d'utilisation de l'ESG-IS.

5.2  Ajustement pour la non-réponse et la non-participation

Pendant la collecte des données du PSC-PVP, les réponses sont obtenues uniquement à partir d'une proportion d'unités échantillonnées. Les personnes qui ont répondu à l'ESG-SI peuvent décider de ne pas participer volontairement à des enquêtes supplémentaires et, par conséquent, au panel. De plus, certaines personnes ayant choisi de participer au panel ne répondent pas pendant la collecte des données du PSC-PVP. Les poids des unités de non-réponse ou de non-participation ont été redistribués aux unités participantes. Les poids des unités n'ayant pas participé au panel ont été redistribués aux unités participantes ayant des caractéristiques semblables dans les groupes de réponses homogènes (GRH).

De nombreuses variables de l'ESG-SI ont permis de créer les GRH (comme le niveau de scolarité et les renseignements sur l'emploi), en plus des renseignements provenant du processus de collecte des données de l'ESG-SI.

Les variables suivantes ont été conservées dans le modèle de régression logistique final : éducation, mois et vague de réponse d'ESG, group de population, orientation sexuelle, mode de réponse de ESG (auto réponse en ligne ou assistance par un intervieweur), indicateur d'incapacité, occupation, langue, région géographique de naissance, région de résidence, groupe d'âge, statut de temps plein/temps partiel d'étudiant, statut d'autochtone, indicateur d'emploi actuel, revenu personnel et indicateur de propriétaire de maison. Un facteur d'ajustement a été calculé dans chacun des groupes de réponses de la façon suivante :

[ Somme des poids des répondants et des non-répondants / Somme des poids des répondants ]

Les poids des répondants ont été multipliés par ce facteur pour produire les poids ajustés pour la non-réponse. Les unités non participantes ont été retirées du processus de pondération à cette étape.

5.3 Calage

Les totaux de contrôle ont été calculés en utilisant les données de projection démographique de l'EPA. Durant le calage, un facteur d'ajustement est calculé et appliqué aux poids d'enquête. Cet ajustement est calculé afin que les sommes pondérées correspondent aux totaux de contrôle. Trois ensembles de totaux de contrôle de la population ont été utilisés pour le PSC-PVP :

  1. Région géographique, groupe d'âge et sexe : Les groupes de région géographique et d'âge sélectionnés pour le calage ont tenu compte du nombre parfois faible de répondants dans différentes catégories. Les cinq régions géographiques utilisées pour le calage étaient les provinces de l'Atlantique, le Québec, l'Ontario, les provinces des Prairies et la Colombie-Britannique. Les groupes d'âge utilisés étaient les 15 à 34 ans, les 35 à 64 ans, les 65 ans et plus
  2. Géographies infrarégionales : Les poids des répondants ont également été calés de sorte que la somme dans chaque province, ainsi que dans les RMR de Montréal, de Toronto et de Vancouver, corresponde au contrôle de la population dans ces géographies infrarégionales.
  3. Groupe d'âge à l'échelle nationale : Les poids des répondants ont été calés sur les totaux de population (à l'échelle nationale) dans des groupes d'âge plus détaillés. Ces groupes ont été définis comme les 15 à 24 ans, les 25 à 34 ans et ainsi de suite jusqu'aux répondants âgés de 75 ans et plus.

5.4 Poids bootstrap

Les poids bootstrap ont été produits pour les répondants à l'enquête du PSC-PVP. Chaque échantillonnage bootstrap a été produit en fonction des poids de sondage initiaux du PSC-PVP, puis ajusté pour la non-réponse et calé comme il a été décrit précédemment.

6.0 Lignes directrices pour la totalisation, l'analyse et la diffusion

Le présent chapitre de la documentation décrit les lignes directrices que doivent respecter les utilisateurs qui totalisent, analysent, publient ou diffusent de toute autre façon des données calculées à partir des fichiers de microdonnées de l'enquête. À l'aide de ces lignes directrices, les utilisateurs de microdonnées devraient être en mesure de produire les mêmes chiffres que ceux que produit Statistique Canada, tout en élaborant des chiffres actuellement non publiés conformément à ces directives établies.

6.1 Lignes directrices pour l'arrondissement

Nous conseillons vivement aux utilisateurs de respecter les lignes directrices qui suivent pour l'arrondissement des estimations calculées à partir des fichiers de microdonnées :

  1. Les estimations dans le corps principal d'un tableau statistique doivent être arrondies à l'aide de la technique d'arrondissement normale. Selon cette technique, si le premier ou le seul chiffre à supprimer se situe entre 0 et 4, le dernier chiffre à conserver ne change pas. Si le premier ou le seul chiffre à supprimer se situe entre 5 et 9, le dernier chiffre à conserver est augmenté de 1.
  2. Les totaux partiels marginaux et des totaux marginaux des tableaux statistiques doivent être calculés à partir de leurs composantes non arrondies correspondantes, puis ensuite être arrondis à leur tour à l'aide de la technique d'arrondissement normale. Les moyennes, les taux, les pourcentages, les proportions et les rapports doivent être calculés à partir de composantes non arrondies (c'est-à-dire numérateurs et/ou dénominateurs), puis être arrondis à leur tour à l'aide de la technique d'arrondissement normale. Les sommes et les différences doivent être calculées à partir de leurs composantes non arrondies correspondantes, puis être arrondies à leur tour à l'aide de la technique d'arrondissement normale.
  3. Dans les cas où, en raison de limitations d'ordre techniques ou de toutes autres limites, une technique d'arrondissement autre que la technique normale est utilisée produisant des estimations à être publiées ou autrement diffusées différentes des estimations correspondantes publiées par Statistique Canada, nous conseillons vivement aux utilisateurs d'indiquer la raison de ces différences dans le ou les documents à publier ou à diffuser.
  4. En aucun cas, les utilisateurs ne doivent publier ou autrement diffuser des estimations non arrondies. Des estimations non arrondies laissent entendre qu'elles sont plus précises qu'elles le sont en réalité.

6.2 Lignes directrices pour la pondération de l'échantillon en vue de la totalisation

Le PSC-PVP utilise un plan d'échantillonnage et une méthode d'estimation complexes, ce qui implique que les poids d'enquête ne sont pas égaux pour toutes les unités de l'échantillon. Lorsque des estimations et tableaux statistiques sont produits, les utilisateurs doivent appliquer le poids d'enquête approprié. Si les poids appropriés ne sont pas utilisés, les estimations calculées à partir des fichiers de microdonnées ne peuvent être considérées comme représentatives de la population visée par l'enquête et ne correspondront pas à celles produites par Statistique Canada.

6.3 Lignes directrices pour la diffusion de la qualité

Avant de diffuser et/ou de publier toute estimation, les analystes doivent prendre en considération le niveau de qualité de l’estimation. Étant donné la nature expérimentale du PSC-PVP et le haut degré de non-réponse, toutes les estimations produites à partir du panel devraient être accompagné d’un avertissement de qualité indiquant d’utiliser les estimations avec prudence.

Malgré que les erreurs d’échantillonnage et non dues à l’échantillonnage influencent la qualité des données, la présente section porte sur la qualité en ce qui a trait aux erreurs d’échantillonnage. À Statistique Canada, il est considéré comme une pratique exemplaire de faire état de l’erreur d’échantillonnage d’une estimation par l’intermédiaire de son intervalle de confiance (IC) de 95 %. L’intervalle de confiance doit être publié avec l’estimation, dans le même tableau que celle-ci. En plus des intervalles de confiance, les estimations du PSC-PVP sont classées dans l’une des deux catégories de diffusion suivantes :

Catégorie E

Les estimations et les intervalles de confiance doivent être signalés par la lettre E (ou un quelconque identificateur similaire) et accompagnés d’un avertissement sur la qualité d’utiliser les estimations avec prudence. Les utilisateurs de données devraient utiliser l’intervalle de confiance de 95% afin de déterminer si la qualité de l’estimation est suffisante.

Catégorie F

Les estimations et les intervalles de confiance ne sont pas recommandés pour la diffusion. Ils sont jugés de si piètre qualité, qu’ils ne se portent à aucune utilisation; ils sont très instables, ce qui les rend peu fiables et potentiellement trompeurs. Si les analystes insistent pour publier des estimations de piètre qualité, même après avoir été informés de leur exactitude, ces estimations doivent être accompagnées d’un avis de non-responsabilité. Les analystes doivent tenir compte des mises en garde reçues et s’engager à ne pas diffuser, présenter, ni rapporter les estimations, directement ou indirectement, sans cet avis de non-responsabilité. Ces estimations doivent être signalées par la lettre F (ou un quelconque identificateur semblable) et la mise en garde suivante doit accompagner les estimations et intervalles de confiance : « Nous informons l’utilisateur que ces estimations et intervalles de confiance (désignés par la lettre F) ne respectent pas les normes de qualité de Statistique Canada. Les conclusions basées sur ces données ne seront pas fiables et peuvent être invalides. »

Les règles permettant d’assigner une estimation à une catégorie de diffusion dépendent du type d’estimation.

Règles de diffusion pour les estimations de proportions et de comptes

Les estimations de proportions et de comptes sont dérivées à partir de variables binaires. Les estimations de comptes sont des estimations du nombre total de personnes/ménages avec une caractéristique d’intérêt; en d’autres termes, elles représentent une somme pondérée d’une variable binaire (ex., nombre estimé d’immigrants). Les estimations de proportions sont des estimations de proportions de personnes /ménages avec une caractéristique d’intérêt (ex., proportion estimée d’immigrants dans la population générale). Les estimations de comptes et de proportions peuvent aussi être dérivées à partir de variables catégorielles: c’est-à-dire l’estimation du nombre ou de la proportion des personnes/ménages qui appartiennent à une catégorie.

Les règles de diffusion pour les estimations de proportions et de chiffres sont fondées sur la taille de l’échantillon. Le tableau 1 présente les règles de diffusion du Portrait de la société canadienne – Perceptions de la vie (PSC-PVP) pendant la pandémie, applicables à toutes les estimations de proportions et de chiffres, à l’exception des estimations de minorités visibles.

Tableau 1 : Règles générales pour les estimations de proportions et de chiffres, à l’exception des estimations de minorités visibles

Taille de l'échantillon (n) Catégorie de diffusion Mesure à prendre
n ≥ 200 E Diffuser avec une mise en garde sur la qualité; les utilisateurs devraient utiliser l’IC comme indicateur de qualité
n < 200 F Supprimer l'estimation et son IC pour des raisons de qualité

Pour les estimations de proportions, « n » est défini comme le nombre non pondéré de répondants dans le dénominateur (et non le numérateur) de la proportion. Pour les estimations de chiffres, « n » est défini comme le nombre non pondéré de répondants dont les valeurs sont différentes de zéro et qui contribuent à l’estimation.

Règles spéciales pour les estimations de minorités visibles

Le tableau 2 présente les règles de diffusion spéciales à suivre lorsque des estimations sont produites pour un groupe de minorités visibles (c.-à-d. en utilisant les catégories VISMIN ou VISMINFL). Des règles spéciales sont nécessaires en raison du plan d’échantillonnage de l’ESG-IS qui comprenait une surreprésentation de certains groupes de minorités visibles dans l’échantillon.

Tableau 2 : Règles spéciales pour les estimations de proportions et de chiffres des minorités visibles

Taille de l’échantillon (n) Catégorie de diffusion Mesure à prendre
n ≥ 350 E Diffuser avec une mise en garde sur la qualité; les utilisateurs devraient utiliser l’IC comme indicateur de qualité
n < 350 F Supprimer l’estimation et son IC pour des raisons de qualité

Compte tenu du nombre de répondants au PCS-PVP, ces règles signifient que les groupes individuels de minorités visibles ne peuvent pas être utilisés comme domaines d’analyse selon le PCS-PVP, mais que l’analyse par la catégorie VISMINFL est autorisée. D’autre part, étant donné que les expériences des différents groupes de minorités visibles peuvent être très différentes les unes des autres, il pourrait ne pas être convenable de produire une estimation pour tous les groupes de minorités visibles regroupés (VISMINFL = 1). Il est donc recommandé, même si ces estimations ne doivent pas être diffusées, de comparer les estimations des catégories VISMIN plus désagrégées entre elles avant de décider de regrouper tous les groupes de minorités visibles.

Règles de diffusion pour les moyennes et les totaux de variables quantitatives

Les règles de diffusion pour les estimations de moyennes et de totaux de variables quantitatives ou de quantités sont fondées sur la taille de l’échantillon et sur le CV de l’estimation. Le tableau 3 présente les règles de diffusion du PCS-PVP, à l’exception des estimations de minorités visibles.

Tableau 3 : Règles générales pour les moyennes et les totaux

Taille de l’échantillon (n) Catégorie de diffusion Mesure à prendre
n ≥ 200 et CV ≤ 50% E Diffuser avec une mise en garde sur la qualité; les utilisateurs devraient utiliser l'IC comme indicateur de qualité
n < 200 ou CV > 50 % F Supprimer l'estimation et son IC pour des raisons de qualité

Pour les estimations de moyennes, « n » est défini comme le nombre non pondéré de répondants qui contribuent à l’estimation, y compris les répondants avec les valeurs de zéro. Pour les estimations de totaux, « n » est défini comme le nombre non pondéré de répondants dont les valeurs sont différentes de zéro et qui contribuent à l’estimation.

Règles spéciales pour les estimations de minorités visibles

Le tableau 4 présente les règles de diffusion spéciales à suivre lorsque des estimations sont produites pour un groupe de minorités visibles (c.-à-d. en utilisant les catégories VISMIN ou VISMINFL). Des règles spéciales sont nécessaires en raison du plan d’échantillonnage de l’ESG-IS qui comprenait une surreprésentation de certains groupes de minorités visibles dans l’échantillon.

Tableau 4 : Règles spéciales pour les estimations de moyennes et de totaux des minorités visibles

Taille de l’échantillon (n) Catégorie de diffusion Mesure à prendre
n ≥ 350 et CV ≤ 50% E Diffuser avec une mise en garde sur la qualité; les utilisateurs devraient utiliser l'IC comme indicateur de qualité
n < 350 ou CV > 50 % F Supprimer l'estimation et son IC pour des raisons de qualité

Compte tenu du nombre de répondants au PCS-PVP, ces règles signifient que les groupes individuels de minorités visibles ne peuvent pas être utilisés comme domaines d’analyse selon le PCS-PVP, mais que l’analyse par la catégorie VISMINFL est autorisée. D’autre part, étant donné que les expériences des différents groupes de minorités visibles peuvent être très différentes les unes des autres, il pourrait ne pas être convenable de produire une estimation pour tous les groupes de minorités visibles regroupés (VISMINFL = 1). Il est donc recommandé, même si ces estimations ne doivent pas être diffusées, de comparer les estimations des catégories VISMIN plus désagrégées entre elles avant de décider de regrouper tous les groupes de minorités visibles.

Règles de diffusion pour les différences

Afin d’assigner une catégorie de diffusion pour une estimation de différence entre deux estimations, l’analyste doit d’abord déterminer la catégorie de diffusion de chacune des deux estimations en utilisant les règles décrites précédemment. Ensuite, la catégorie de diffusion de l’estimation de la différence ou de l’estimation du changement est assignée à la catégorie de diffusion la plus basse des deux estimations; ceci peut être spécifié ainsi :

  • Si une estimation ou les deux sont de catégorie F, l’estimation de la différence est assignée à la catégorie F et doit être supprimée.
  • Sinon, assigné l’estimation de la différence à la catégorie E.

Règles additionnelles au sujet des intervalles de confiance

Les règles de diffusion précédentes devraient supprimer la plupart des estimations et intervalles de confiance de piètre qualité. Il y a également deux conditions qui indiquent si un intervalle de confiance est de piètre qualité. Une estimation et son intervalle de confiance devraient être assignés à la catégorie de diffusion F si l’une ou l’autre des deux conditions suivantes est satisfaite :

  • La borne inférieure de l’intervalle de confiance de 95 % est égale à la borne supérieure de l’intervalle; en d’autres termes, l’intervalle de confiance est de longueur nulle. (Une exception s’applique si l’estimation correspond à un total de contrôle de calage.)
  • La borne inférieure ou supérieure de l’intervalle de confiance de 95 % n’est pas une valeur plausible pour l’estimation. Par exemple, la borne inférieure d’une estimation de proportion est négative.

Enquête mensuelle sur les services de restauration et débits de boissons : C.v. pour les ventes totales selon la géographie - juillet 2021

Enquête mensuelle sur les services de restauration et débits de boissons : C.v. pour les ventes totales selon la géographie - juillet 2021
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de C.v. pour les ventes totales selon la géographie. Les données sont présentées selon géographie (titres de rangée) et mois, et pourcentage (figurant comme en-tête de colonne).
Géographie Mois
202007 202008 202009 202010 202011 202012 202101 202102 202103 202104 202105 202106 202107
pourcentage
Canada 0,35 0,19 0,21 0,21 0,20 0,25 0,00 0,19 0,47 1,44 1,59 1,36 3,35
Terre-Neuve-et-Labrador 0,82 0,36 0,62 1,53 0,30 0,48 1,08 0,48 2,16 2,05 2,53 0,53 1,00
Île-du-Prince-Édouard 8,73 0,95 0,63 0,84 1,08 1,81 1,63 1,04 1,29 16,69 1,05 0,91 1,39
Nouvelle-Écosse 1,50 1,39 0,37 0,77 0,36 1,03 0,91 0,40 0,87 2,76 3,16 1,02 0,81
Nouveau-Brunswick 0,60 2,28 0,50 0,33 0,39 0,49 0,98 0,50 0,39 1,08 1,75 0,5 0,81
Québec 0,77 0,48 0,56 0,65 0,55 0,79 0,68 0,67 1,11 5,08 4,52 4,41 16,17
Ontario 0,70 0,26 0,31 0,25 0,28 0,45 0,34 0,24 0,99 2,56 2,99 2,76 0,74
Manitoba 0,70 0,34 0,34 0,72 0,93 0,78 0,89 0,46 0,45 1,21 2,59 0,69 0,77
Saskatchewan 1,55 0,67 0,99 0,91 1,04 0,75 0,91 0,52 0,46 1,22 0,88 0,65 11,15
Alberta 0,53 0,23 0,55 0,33 0,36 0,54 0,52 0,33 0,81 3,06 4,31 0,48 0,50
Colombie-Britannique 0,83 0,67 0,58 0,72 0,68 0,39 0,33 0,56 0,99 1,88 2,78 0,79 1,74
Yukon 1,41 1,57 1,64 1,72 1,71 4,34 5,07 1,96 3,01 65,36 2,72 1,76 3,36
Territoires du Nord-Ouest 1,43 1,94 2,14 2,10 2,04 1,97 6,05 1,83 2,93 74,26 3,73 2,03 4,45
Nunavut 1,82 0,56 2,60 2,45 67,48 2,75 2,54 2,39 2,67 3,88 4,83 1,32 4,13

Estimations provisoires de 2021 et prévisions de 2022

Programme intégré de la statistique des entreprises (PISE)

Ce guide est conçu pour vous aider à remplir le questionnaire de l'Enquête annuelle sur les dépenses d'exploration, de mise en valeur et d'immobilisations Industrie du pétrole et du gaz naturel Estimations provisoires de 2021 et prévisions de 2022.

Si vous avez besoin de renseignements supplémentaires, veuillez composer le numéro de la ligne d'aide de Statistique Canada ci-dessous.

Ligne d'aide : 1-833-977-8287 (1-833-97STATS)

Table des matières

Renseignements sur la période de déclaration

Aux fins de la présente enquête, veuillez fournir les renseignements demandés pour votre exercice de 12 mois dont le dernier jour se situe entre le 1er avril 2021 et le 31 mars 2022. Voici des exemples d'exercices financiers communs qui se situent entre les dates visées :

  • 1 mai 2020 au 30 avril 2021
  • 1 juin 2020 au 31 mai 2021
  • 1 juillet 2020 au 30 juin 2021
  • 1 août 2020 au 31 juillet 2021
  • 1 septembre 2020 au 31 août 2021
  • 1 octobre 2020 au 30 septembre 2021
  • 1 novembre 2020 au 31 octobre 2021
  • 1 décembre 2020 au 30 novembre 2021
  • 1 janvier 2021 au 31 décembre 2021
  • 1 février 2021 au 31 janvier 2022
  • 1 mars 2021 au 28 février 2022
  • 1 avril 2021 au 31 mars 2022

Voici d'autres exemples d'exercices financiers qui se situent entre les dates visées :

  • 18 septembre 2020 au 15 septembre 2021 (p. ex., fin d'année flottante)
  • 1 juin 2021 au 31 décembre 2021 (p. ex., nouvelle entreprise)

Définitions

  • Lorsqu'il y a des activités ou des projets en association ou en coentreprise, veuillez déclarer les dépenses qui correspondent à la participation nette de cette société dans les projets ou les activités.
  • Tous les montants doivent être déclarés en milliers de dollars canadiens.
  • Ne tenez pas compte de la taxe de vente. Les pourcentages doivent être arrondis en nombres entiers.
  • Lorsque les chiffres exacts ne sont pas disponibles, veuillez fournir vos meilleures estimations.

Si vous n'avez aucune dépense en immobilisations, veuillez inscrire « 0 »

Que sont les dépenses en immobilisations ?

Les dépenses en immobilisations sont les dépenses brutes en immobilisations destinées aux activités de votre organisme ou destinées à être données en location. Les dépenses brutes sont des dépenses avant la déduction du produit des cessions et les crédits (les subventions d'investissement, les dons, l'aide gouvernementale et les crédits d'impôt à l'investissement).

Inclure :

  • le coût de tous les nouveaux bâtiments, des travaux de génie, du matériel et de l'outillage dont la vie utile dépasse normalement un an et qui sont comptabilisés à des comptes d'immobilisations ;
  • les modifications, les acquisitions et les rénovations majeures ;
  • les coûts en capital comme les études de faisabilité, les honoraires d'architectes, d'avocats, d'installations et d'ingénierie ;
  • les subventions reçues et utilisées à des fins de dépenses en immobilisations ;
  • les frais d'intérêt capitalisés sur les emprunts ayant servi à financer des projets d'immobilisations ;
  • les travaux réalisés par votre propre main-d'œuvre ;
  • les ajouts aux comptes de travaux d'immobilisations en cours.

Exclure :

  • les transferts des comptes de travaux d'immobilisations (travaux de construction en cours) aux comptes des actifs fixes ;
  • les actifs associés à l'acquisition de biens comptabilisés mis en valeur pour être vendus, ainsi que le matériel et l'outillage acquis pour la vente (stock).

1. Coûts d'acquisition et de rétention des droits pétroliers et gaziers (exclure les ventes ou les transferts entre sociétés) :

Comprennent les coûts d'acquisition et les frais associés aux droits pétroliers et gaziers (inclure les compensations foncières, les frais juridiques et les frais de dépôt), ainsi que les coûts de rétention des droits pétroliers et gaziers.

2. Exploration et évaluation, capitalisées ou imputées (p. ex. études sismiques, forage d'exploration) :

Ces dépenses incluent le coût des études géologiques, géophysiques et sismiques, le coût des forages d'exploration et les autres coûts engagés pendant la période de déclaration dans le but de déterminer s'il existe des réserves de pétrole ou de gaz et si elles peuvent être exploitées commercialement. Veuillez déclarer les dépenses brutes, avant déduction des subventions incitatives, engagées pour des travaux réalisés à forfait ou par votre propre main-d'œuvre. Veuillez exclure le coût des terrains acquis auprès d'autres sociétés pétrolières et gazières.

3. Construction de bâtiments (p. ex. bâtiments industriels, immeubles de bureaux, campements, entrepôts, garages d'entretien) :

Veuillez inclure les dépenses en immobilisations relatives aux bâtiments, comme les immeubles de bureaux, les campements, les entrepôts, les garages, les ateliers d'entretien et les laboratoires. Les accessoires fixes, les installations et l'équipement qui font partie intégrante des bâtiments sont inclus.

4. Autres immobilisations en constructions (p. ex. forage de développement et complétion de puits, installations de traitement, usines de gaz naturel et usines de valorisation) :

Veuillez inclure toute infrastructure, à l'exception des bâtiments, comme les plateformes d'exploitation, les usines et l'infrastructure nécessaires à l'extraction et au traitement, les unités de valorisation, l'infrastructure de transport, l'infrastructure des eaux et des égouts, les installations de traitement des résidus, les pipelines, les installations de production des têtes de puits (chevalets de pompage, séparateurs, etc.). Veuillez inclure tous les coûts de planification et de conception de travaux de construction, comme le forage de développement, les approbations réglementaires, les évaluations environnementales, les honoraires des ingénieurs et des experts-conseils et les matériaux fournis à des entrepreneurs en construction pour l'installation ainsi que pour la préparation et le nettoyage du site. L'équipement faisant partie intégrante ou intégrée d'une structure fixe (p. ex tubages, réservoirs, chaudières à vapeur, pompes, appareillage électrique, séparateurs, conduites d'écoulement, etc.) doit être déclaré avec les immobilisations en construction ; cependant, lorsque de l'équipement est remplacé dans une structure existante, le coût de remplacement doit être déclaré dans le matériel et l'outillage (investissement de maintien).

5. Achat de matériel et d'outillage (p. ex. camions, pelles, ordinateurs, etc.) :

Veuillez inclure le matériel de transport des personnes et des matériaux, ainsi que les ordinateurs, les logiciels, le matériel de communication et l'équipement de traitement qui ne sont pas inclus dans les catégories susmentionnées.

Recherche et développement

La recherche et développent (R-D) englobe les activités créatives et systématiques entreprises en vue d'accroître la somme des connaissances – y compris la connaissance de l'humanité, de la culture et de la société – et de concevoir de nouvelles applications à partir des connaissances disponibles.

Pour être considérée comme relevant de la R-D, une activité doit remplir cinq critères de base :

  1. viser à obtenir des résultats nouveaux (critère de nouveauté)
  2. reposer sur des notions et hypothèses originales et non évidentes (critère de créativité)
  3. revêtir un caractère incertain quant au résultat final (critère d'incertitude)
  4. s'inscrire dans une planification et une budgétisation (critère de systématisation)
  5. déboucher sur des résultats qu'il est possible de reproduire (critère de transférabilité et/ou de reproductibilité)

Il existe trois types de R-D : recherche fondamentale, recherche appliquée, développement expérimental. La recherche fondamentale consiste en des travaux de recherche expérimentaux ou théoriques entrepris en vue d'acquérir de nouvelles connaissances sur les fondements des phénomènes et des faits observables, sans envisager une application ou une utilisation particulière. La recherche appliquée consiste en des travaux de recherche originaux entrepris en vue d'acquérir de nouvelles connaissances et dirigés principalement vers un but ou un objectif pratique déterminé. Le développement expérimental consiste en des travaux systématiques – fondés sur les connaissances tirées de la recherche et l'expérience pratique et produisant de nouvelles connaissances techniques – visant à déboucher sur de nouveaux produits ou procédés ou à améliorer les produits ou procédés existants.

Enquête sur les marchandises vendues au détail : C.v. pour les ventes totales (juin 2021)

Enquête sur les marchandises vendues au détail : C.v. pour les ventes totales juin 2021
Le tableau montre les résultats de Enquête sur les marchandises vendues au détail : C.v. pour les ventes totales (juin 2021). Les données sont présentées selon SCPAN-CANADA (titres de rangée) et Mois (figurant comme en-tête de colonne).
SCPAN-CANADA Mois
202103 202104 202105 202106
Total des marchandises vendues, des commissions sur la vente au détail et services divers 0,66 0,63 0,76 0,63
Services de commerce au détail (sauf les commissions) [561] 0,66 0,63 0,75 0,62
Aliments au détail [56111] 0,61 0,65 0,64 0,58
Boissons gazeuses et boissons alcoolisées, au détail [56112] 0,56 0,56 0,63 0,63
Produits du cannabis, au détail [56113] 0,00 0,00 0,00 0,00
Vêtements au détail [56121] 1,30 1,75 1,77 1,50
Chaussures au détail [56122] 2,01 1,81 2,22 1,82
Bijoux et montres, valises et mallettes, au détail [56123] 5,10 6,63 8,17 4,69
Mobilier, accessoires d'ameublement, articles ménagers, appareils électroménagers et appareils électroniques, à usage domestique, au détail [56131] 0,83 0,81 0,62 0,68
Articles de sport et de loisirs (sauf les publications, les enregistrements audio et vidéo, et les ludiciels), au détail [56141] 2,30 3,06 3,51 2,50
Publications au détail [56142] 8,72 7,33 6,41 7,80
Enregistrements audio et vidéo, et ludiciels, au détail [56143] 5,43 4,17 4,57 4,73
Véhicules automobiles au détail [56151] 2,18 1,96 2,68 2,25
Véhicules récréatifs au détail [56152] 5,44 4,42 5,75 2,61
Pièces, accessoires et fournitures de véhicules automobiles, au détail [56153] 1,86 1,92 2,03 1,79
Carburants pour les véhicules automobiles et combustibles résidentiels, au détail [56161] 2,19 2,45 1,84 1,60
Produits de santé à usage domestique au détail [56171] 2,73 2,33 2,73 2,79
Produits de soins pour bébés, de beauté et d'hygiène personnelle, au détail [56172] 2,37 2,18 1,98 1,92
Articles de quincaillerie, outils, articles de rénovation et produits pour pelouse et jardin, au détail [56181] 1,66 1,87 1,94 1,90
Produits divers au détail [56191] 3,21 2,94 3,18 3,21
Total des commissions sur la vente au détail et services diversNote de bas de page 1 1,83 1,74 2,08 2,04

Note de bas de page

Note de bas de page 1

1. Comprend les codes suivants du Système de classification des produits de l'Amérique du Nord (SCPAN) : 51411, 51412, 53112, 56211, 57111, 58111, 58121, 58122, 58131, 58141, 72332, 833111, 841, 85131 et 851511.

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Comptes trimestriels canadiens de la productivité du travail — Notes techniques: une version révisée - 2021

Par Mustapha Kaci et Marc Tanguay

Des estimations trimestrielles sur la croissance de la productivité du travail et des variables associées ont paru pour la première fois le 20 décembre 2000 pour l'ensemble du secteur des entreprises et le 12 décembre 2003 pour ses principaux secteurs industrielsNote de bas de page 1.

Les séries statistiques désaisonnalisées au niveau agrégé (ensemble de l'économie, secteur des entreprises et secteur non commercial) sont disponibles à partir du premier trimestre de 1981, tandis que celles au niveau des industries commencent seulement à partir du premier trimestre de 1997. Ces estimations trimestrielles devraient servir à l'analyse de la relation à court terme entre les variations dans la production, l'emploi, le nombre d'heures travaillées et la rémunération.

Les estimations trimestrielles de la productivité et des séries connexes sont publiées sous forme d'indices (en utilisant une année de base conforme aux comptes nationaux) tant au niveau agrégé qu'au niveau des industries.

Heures travaillées pour tous les emplois

Les heures travaillées constituent le nombre total d'heures qu'une personne consacre au travail, peu importe que celles-ci soient rémunérées ou non. D'une façon générale, cela comprend les heures régulières et supplémentaires, y compris les temps de pause et de déplacement, le temps de formation sur le lieu de travail ainsi que le temps perdu en raison d'un arrêt momentané de la production lorsque les personnes impliquées demeurent en poste. En revanche, le temps perdu à cause d'une grève ou d'un lock-out, de congés annuels, de jours fériés, des congés de maladie, de maternité ou pour obligations personnelles, sont des éléments qui sont exclus du total des heures travaillées.

Les estimations trimestrielles du facteur travail distinguent deux principales catégories d'emplois :

  • les emplois occupés par des travailleurs rémunérés, qui comprennent les emplois salariés ainsi que les emplois occupés par les propriétaires d'une entreprise constituée en société.
  • les emplois occupés par des travailleurs autonomes qui regroupent les emplois occupés par les propriétaires d'une entreprise non incorporée, les emplois à propre compte non constitués en société ainsi que les emplois familiaux non rémunérés.

Le nombre d'heures travaillées est obtenu en multipliant les estimations du nombre d'emplois par les heures moyennes travaillées estimées à partir des données de l'Enquête sur la population active (EPA).

Le nombre d'emplois dans le secteur des entreprises est obtenu de façon résiduelle en soustrayant du nombre total d'emplois pour l'ensemble de l'économie, tous les emplois occupés dans le secteur non commercial. Une estimation de l'emploi pour l'ensemble de l'économie est d'abord produite à partir des estimations des 10 provinces canadiennesNote de bas de page 2 de l'EPA auxquelles sont ajoutés les emplois secondaires des travailleurs ayant cumulé plus d'un emploi et on en soustrait les travailleurs ayant répondu qu'ils avaient un emploi, mais qui étaient absents du travail durant la semaine de référence de l'EPA et n'avaient eu droit à aucune rémunération de leur employeur pendant cette période. Finalement, tous les travailleurs exerçant un emploi autonome qui étaient absents du travail sont également exclus.

Dans le système des comptes nationaux (SCN), les activités non commerciales sont composées de deux groupes principaux : le secteur gouvernemental et celui des institutions sans but lucratif au service des ménages. Les estimations des emplois pour le secteur gouvernemental proviennent notamment de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH). Celles pour les institutions sans but lucratif concernent principalement certains services sociaux ou communautaires et l'industrie des organismes religieux, fondations, groupes de citoyens et organisations professionnelles et similaires. L'emploi pour les institutions sans but lucratif est construit à partir d'un couplage entre les fichiers PD7Note de bas de page 3 vérifiés et le système d'allocation T4 du SCN élaboré à partir des informations du Registre des Entreprises.

Une fois que le nombre d'emplois pour le secteur des entreprises a été dérivé, le nombre d'heures travaillées est calculé en multipliant chaque composante des emplois par leur nombre moyen d'heures travaillées respectif.

À l'échelon industriel, toutes les données des heures moyennes travaillées pour chaque industrie et chaque catégorie d'emploi proviennent de l'EPA. Par contre, la ventilation par industrie pour les emplois salariés provient principalement de l'EERH. Seules les estimations du nombre d'emplois salariés dans l'agriculture, les services agricoles, la pêche et la chasse reposent sur des données tirées de l'EPA. Dans le cas des catégories d'emplois occupés par des travailleurs autonomes, le détail industriel est obtenu en intégrant l'information des recensements quinquennaux et de l'EPA.

Les données par industrie pour le nombre d'emplois et pour les heures travaillées sont ensuite ajustées aux totaux respectifs des emplois et des heures pour l'ensemble du secteur des entreprises estimés de façon résiduelle à partir de l'ensemble de l'économie et du secteur non commercial.

Finalement, pour assurer une cohérence avec les données annuelles issues du programme de la productivité du travail, tous les indices trimestriels d'emplois et des heures travaillées sont ajustés à leurs repères annuels respectifs lorsque ces derniers sont disponibles, soit lors de la parution du premier trimestre pour le secteur des entreprises et au troisième trimestre de chaque année pour les données par industrie.

Le produit intérieur brut (PIB) réel comme mesure de la production

Les estimations trimestrielles de la valeur ajoutée réelle (ou du PIB réel) utilisées pour calculer la productivité dans le secteur des entreprises ainsi que ses industries de la classification à deux chiffres sont construites à l'aide d'une méthode basée sur des indices de volume en chaîne de type Fisher.

Pour le secteur des entreprises, les estimations trimestrielles de la production sont obtenues des indices de volume en chaîne de type Fisher du PIB (selon les dépenses) aux prix du marché, produits par les Comptes trimestriels des revenus et dépenses. Ces estimations trimestrielles du PIB réel pour le secteur des entreprises sont construites après avoir exclu la valeur ajoutée du secteur des administrations publiques, celle des institutions à but non lucratif et celle de la valeur locative des logements occupés par leur propriétaire. La valeur ajoutée liée aux travailleurs rémunérés des ménages privés a également été retranchée. Cette approche est semblable à celle utilisée pour mesurer la productivité trimestrielle aux États-Unis.

Des exclusions correspondantes sont aussi apportées à la rémunération du travail et au nombre d'heures travaillées afin de rendre les données de la production et les statistiques du travail cohérentes les unes par rapport aux autres. En 2019, le PIB nominal du secteur des entreprises représentait environ 73,5 % de l'ensemble de l'économie canadienne.

Depuis le 1er octobre 2012, les séries sur la production incorporent la capitalisation des activités de recherche et de développement ainsi que des systèmes d'armes militaires adoptée par le Système canadien des comptes économiques nationaux. En tenant compte de ces changements, le Canada s'est aligné sur les États-Unis, ce qui améliore la comparabilité des mesures trimestrielles de la productivité avec celles publiées par le Bureau of Labor Statistics des États-Unis.

Au niveau des industries, les estimations trimestrielles de la production sont obtenues des estimations de la valeur ajoutée aux prix de base, produites par la Division des comptes des industries. Il s'agit de l'indice de volume en chaîne de type Fisher dans le cas des années pour lesquelles les repères des tableaux des ressources et des emplois sont disponibles. Pour les années les plus récentes sans ces repères annuels, la valeur ajoutée réelle par industrie est basée sur un indice de volume en chaîne de type Laspeyres à pondération fixe à la période précédente. Il convient de noter que les estimations trimestrielles de la valeur ajoutée utilisées pour calculer la productivité dans le secteur des entreprises produisant des services ainsi que sa composante — le secteur des services immobiliers, des services de location et de location à bail — excluent le loyer imputé des logements occupés par leur propriétaire, puisqu'il n'y a pas de données sur le nombre d'heures que les propriétaires consacrent aux services d'entretien de leur logement. Les ménages privés sont également exclus des autres services commerciaux — le regroupement industriel auquel ils seraient normalement rattachés.

L'ensemble des estimations trimestrielles par industrie est disponible selon les industries de la classification à deux chiffres du SCIAN, les entreprises productrices des biens ainsi que les entreprises productrices de services.

Il convient de rappeler que le PIB pour le secteur des entreprises est établi aux prix du marché mais que les données sur le PIB par industrie sont exprimées aux prix de baseNote de bas de page 4. Comme l'évaluation de la production du secteur des entreprises diffère de celle utilisée au niveau industriel, les deux mesures ne sont pas directement comparables.

Productivité du travail : une mesure du PIB réel par heure travaillée

Les estimations trimestrielles de la productivité de l'ensemble de l'économie, du secteur des entreprises et de chaque industrie sont construites à partir des indices de volume en chaîne de type Fisher du PIB.

Les mesures de productivité de travail mettent en rapport la production réelle (PIB réel) et le facteur main-d'œuvre (heures travaillées). Elles évaluent les variations d'une période à l'autre de la quantité de production par heure travaillée. En d'autres termes, la croissance de la productivité du travail permet d'évaluer l'efficacité avec laquelle le nombre d'heures travaillées pour tous les emplois impliqués dans un secteur ou une industrie est utilisé pour la production. La performance du secteur des entreprises, telle que mesurée par la productivité du travail, doit être interprétée avec prudence, car elle reflète aussi les variations d'autres facteurs de production, particulièrement le capital, en plus de la croissance de l'efficacité des processus de production.

En raison de l'utilisation des indices différents et de l'évaluation différente des mesures de production— prix du marché pour l'agrégat du secteur des entreprises et prix de base pour les principaux secteurs industriels — le cadre agrégé des comptes de productivité pour le secteur des entreprises dans son ensemble n'est pas tout à fait cohérent avec celui qui est détaillé par secteur industriel.

Rémunération totale pour tous les emplois et coût unitaire de la main-d'œuvre

La rémunération du travail mesure la valeur des services de la main-d'œuvre entrant dans le processus de production. La rémunération totale pour tous les emplois incorpore tous les paiements en espèces ou en nature, versés par les producteurs canadiens aux travailleurs en compensation de leurs services rendus. C'est l'ensemble de la masse salariale. Cela inclut la rémunération des salariés qui comprend les salaires et les traitements (y compris également les primes, les pourboires, les allocations imposables et les rappels de salaires) et le revenu supplémentaire des travailleurs rémunérés (différentes cotisations des employeurs), ainsi qu'un revenu implicite du travail dans le cas des travailleurs autonomes.

À l'instar des emplois, l'estimation de la rémunération du travail pour le secteur des entreprises est obtenue de façon résiduelle en soustrayant de la rémunération du travail pour l'ensemble de l'économie canadienne, la rémunération des employés et le revenu supplémentaire du travail du secteur non commercial.

Les données du revenu pour tous les emplois rémunérés pour l'ensemble de l'économie et au niveau industriel proviennent directement des estimations de la rémunération des salariés des Comptes trimestriels des revenus et dépenses. La rémunération des travailleurs autonomes est établie par imputation. Cette imputation est construite en modélisant l'écart relatif (tel qu'observé aux recensements quinquennaux) entre le taux de rémunération des travailleurs autonomes et celui des salariés et varie d'une industrie à l'autre.

Aucune rémunération n'est imputée aux travailleurs familiaux non rémunérés puisque par définition, ils n'en touchent aucune.

Dans tous les secteurs, la rémunération des salariés comprend non seulement les salaires et traitements, mais également la contribution des employeurs aux bénéfices (comme les régimes de pension et d'assurances). Ces estimations initiales proviennent des Comptes trimestriels des revenus et dépenses, mais pour les mesures de productivité, une répartition industrielle supplémentaire est effectuée.

La rémunération du travail par heure travaillée (ou rémunération horaire) est le ratio de la rémunération totale versée pour tous les emplois au nombre d'heures travaillées.

Le coût unitaire de la main-d'œuvre représente le coût du travail par unité de production. Il est calculé comme étant le ratio de la rémunération du travail au PIB réel. Il correspond également au ratio de la rémunération par heure travaillée (rémunération horaire) et de la productivité du travail. En d'autres termes, il est un indicateur qui reflète les changements que subissent la rémunération horaire et la productivité : le coût unitaire de la main-d'œuvre augmente lorsque la rémunération horaire s'accroît plus rapidement que la productivité du travail. Il est fréquemment utilisé pour mesurer les pressions inflationnistes dues à la croissance des salaires.

Le coût unitaire de la main-d'œuvre exprimé en dollars américains est égal au ratio du coût unitaire de la main-d'œuvre canadien au taux de change. Ce dernier correspond à la valeur du dollar américain exprimée en dollars canadiens. Le taux de change utilisé est le taux de change moyen mensuel en dollars canadiens, publié par la Banque du Canada.

Le coût unitaire relatif est un concept souvent utilisé pour déterminer la compétitivité des entreprises canadiennes par rapport à leurs concurrentes d'un pays étranger. Il est défini comme la différence entre le taux de croissance du coût unitaire de la main-d'œuvre du Canada et d'un pays étranger, ces coûts étant exprimés dans une monnaie commune pour fin de comparaison.

Ajustements statistiques

Désaisonnalisation

Les séries chronologiques d'ordre économique observées à des fréquences mensuelles et trimestrielles présentent fréquemment des mouvements saisonniers qui se reproduisent à chaque mois ou trimestre. Les mouvements saisonniers correspondent à des variations s'effectuant régulièrement au cours d'une période de temps donnée. Ils tiennent aux saisons, à des habitudes sociologiques et au rythme de l'activité humaine.

Toutes les variables fondamentales nécessaires à l'analyse de la productivité (comme les heures travaillées, l'emploi, la production et la rémunération) sont désaisonnalisées à partir du programme X-12- ARIMA de Statistique Canada. La désaisonnalisation consiste à éliminer de la série les effets saisonniers et de calendrier combinés. Elle contribue donc à faire ressortir les fluctuations les plus pertinentes (d'un point de vue économique). Une série éventuellement affectée d'un mouvement saisonnier présente en elle-même peu d'intérêt pour l'interprétation économique. La saisonnalité masque en effet largement les phénomènes conjoncturels. Pour obtenir des renseignements sur la désaisonnalisation, voir le document Données désaisonnalisées — Foire aux questions.

En général, la désaisonnalisation est faite au niveau des deux principales catégories d'emploi (salariés, travailleurs autonomes non constitués en société) sur le plan industriel et les estimations désaisonnalisées globales de l'emploi et des heures travaillées sont obtenus par sommation. Dans les séries des heures travaillées pour l'ensemble de l'économie, la catégorie des salariés est scindée entre les employés et les travailleurs autonomes constitués en société, ce qui facilite le rapprochement avec les données publiées par l'EPA.

Des modèles de régression pour corriger des effets liés à la semaine de référence et pour des effets des congés sur les heures travaillées

La semaine de référence, du fait de sa définition (habituellement la semaine où tombe le 15 du mois), correspond à des dates différentes selon les années. Ces différences peuvent influer sur les variations, d'un mois à l'autre, des estimations des heures travaillées. On constate en outre que les heures travaillées sont influencées par la variabilité des dates de la semaine de référence ainsi que par des congés fixes (Action de grâce, jour du Souvenir) ou mobiles (le Vendredi saint et le lundi de Pâques). Plus particulièrement, ces congés peuvent tomber à l'intérieur de la semaine de référence pour certaines années, diminuant ainsi les heures travaillées durant cette semaine. Cette variabilité pourrait être source de fluctuations très importantes des estimations d'heures effectivement travaillées par semaine et elle est donc éliminée des séries avant le processus de désaisonnalisation.

Afin de supprimer les effets liés à la semaine de référence et les effets des congés avant le processus de désaisonnalisation, les séries des heures travaillées font l'objet de corrections à priori. Ces corrections éliminent les effets attribuables aux situations où le 15 du mois tombe relativement tôt ou relativement tard dans la semaine de référence et aux situations où certains congés tombent à l'extérieur de la semaine de référence.

Ces effets sont estimés au moyen du programme de désaisonnalisation X-12-ARIMA, à partir des spécifications de régression appropriées au moyen des éléments résiduels d'ARIMA.

Étalonnage

Les valeurs annuelles (emplois, heures travaillées, PIB, rémunération) et les totaux annuels des estimations trimestrielles produites indépendamment ne sont pas identiques en raison de l'utilisation de sources de données et de méthodologies différentes. Par exemple, certaines composantes des statistiques du travail sont traitées uniquement dans les données annuelles, telles que l'emploi dans les trois territoires du Canada, l'emploi dans les réserves indiennes, les flux internationaux de travailleurs, etc. Cependant, on élimine les écarts entre les deux ensembles d'estimations en intégrant les valeurs repères annuelles aux estimations trimestrielles. Ce processus d'intégration, appelé étalonnage, permet de générer une série dont les variations suivent le plus possible celles de la série trimestrielle originale et dont la somme correspond aux données repères annuelles. En d'autres mots, cette procédure sert à restaurer la cohérence entre des données de séries chronologiques d'une même variable cible mais mesurées à des fréquences différentes (par exemple, trimestrielle et annuelle). Depuis juin 2011, le programme interne SAS (Proc Benchmarking) de Statistique Canada sert à cette fin. Cette procédure est disponible dans les versions de production v1.04 et v2.0 de G-SériesNote de bas de page 5.

Procédure de réconciliation utilisée dans la désaisonnalisation

Pour calculer les estimations désaisonnalisées globales de l'emploi et des heures travaillées pour le secteur des entreprises, on soustrait les estimations désaisonnalisées du secteur non commercial de celles de l'ensemble de l'économie. L'estimation globale du secteur des entreprises ainsi obtenue sert de repère trimestriel pour les autres séries désaisonnalisées par industrie. Par exemple, les estimations des heures travaillées selon l'industrie font l'objet de désaisonnalisation distincte, puis sont ajustées de façon à ce que leur somme corresponde à l'estimation du repère trimestriel tout en préservant la cohérence avec le détail annuel. Cette procédure est connue sous le nom de réconciliation. Depuis juin 2011, le programme interne SAS Proc TSRaking de Statistique Canada sert à cette fin. Cette procédure est disponible dans les versions de production v1.04 et v2.0 de G-Séries.

Révisions concernant les séries trimestrielles

Des révisions statistiques sont effectuées afin d'intégrer l'information la plus récente tirée, entre autres, d'enquêtes trimestrielles et annuelles, de statistiques sur l'impôt, de comptes publics, de recensements ainsi que du processus annuel d'étalonnage des tableaux des ressources et des emplois.

Les estimations trimestrielles de la productivité du travail et des mesures connexes sont diffusées quatre fois par année. Comme indiqué ci-dessus, les estimations de productivité sont produites à partir de différentes sources de données et elles sont fréquemment révisées à la suite de mises à jour des données repères, des méthodologies et de la désaisonnalisation.

Les données sont diffusées dans les 63 à 67 jours suivant la période de référence. Les estimations produites pour chaque trimestre sont révisées lorsque celles des trimestres subséquents de la même année sont publiées. Au troisième trimestre de chaque année, des révisions sont apportées habituellement pour les trois années précédentes de concert avec le processus de révision du PIB trimestriel des Comptes économiques nationaux. Les estimations ajustées aux données repères ne sont pas normalement révisées de nouveau, sauf lorsque des révisions exhaustives sont menées de temps à autre pour incorporer les plus récents concepts, classifications et méthodes d'estimation mis en œuvre internationalement.